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Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat]

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Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Ven 23 Juin 2017 - 11:09

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- Ach, nous affons les moyens de fous faire parler.

- Jamais, vil fasciste !!!


- Ach, mais nous affons tout notre temps...

Le méchant scientifique dément, sûr de sa supériorité, en train d'interroger le valeureux héros de l'histoire, résistant à tout ce que pouvait lui infliger l'infâme scélérat. Les spectateurs de ce genre de films, savoureux par leur aspect comique, ne peuvent s'imaginer ce qu'est la torture. Elle n'est pas une épreuve passagère de la vie du personnage. Frapper, inciser, brûler, étouffer, cela laisse des marques, souvent indélébiles, que ce soit dans la chair ou l'esprit. Exit la grandiloquence du cinéma, et l'image du héros incorruptible. Le waterboarding dans un cachot humide, les coups, les humiliations, les menaces, les pieds et poings liés avec de lourdes chaînes, verrouillées à quadruple tour... tout cela, personne de normal n'aurait pu le supporter. Nombreux sont les pauvres hères à avoir péri, ou sombré dans la folie entre ces sinistres murs. Belle Reve s'imposait aux prisonniers avec autant de force que la botte d'un maton sur le coin de la mâchoire d'un détenu.

Richard "Dick" Grayson, allongé dans le fond de sa cellule, recroquevillé sur lui-même, ne bougeait plus. Comme à son habitude. La première fois, les gardes avaient craint un décès... Résultat: punition immédiate. Et quelle sanction... le sang de l'Oiseau de nuit avait coulé entre les pavés à moitié descellés, s'infiltrant dans le sol de ce cachot spécial.
A vrai dire, il ne feignait pas la mort. Aucun intérêt. Non, s'il restait immobile, c'est parce qu'il pensait. Il maintenait clair dans son esprit certains souvenirs, des accroches l'empêchant de basculer dans la folie. La mort de ses parents, les criminels d'Arkham, la Cour des Hiboux... mais également Batgirl et Starfire, ses deux enfances -au cirque et dans la Batcave-, ses amis, ceux qui comptaient sur lui. Au creux de son ventre brûlait l'intense brasier de la justice et de l'espoir, et rien que cela le faisait tenir. Ca, et ce qu'avaient dit les gardes, en passant, l'autre jour.

"Cette enflure aux oreilles pointues continue d'agir."

Batman leur échappait, encore et toujours. Sacré Bruce. Il avait le chic pour faire enrager ses adversaires, avec son agaçante habitude à survivre. Des gouttelettes tombaient avec régularité dans une petite flaque au loin, rythmant l'éternité qui s'écoulait, qui s'écoulait. Au loin, les hurlements d'autres détenus résonnaient, ceux qui se faisaient brûler la peau, arracher les ongles ou les dents, tabasser jusqu'à évanouissement. Certains subissaient juste les affres de la folie. S'y perdre offrait un doux réconfort. Falsifié, mais doux.
Gotham avait forgé Nightwing. Quand tu regardes dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi. Aux côtés de son mentor, Dick avait plongé tout entier au fond du gouffre, et en était ressorti, sans cligner des yeux. Cette torture organisée, institutionnalisée, il la supportait. Mais l'entendre à l'oeuvre, la ressentir, et savoir que des officiels avaient autorisé cela... Grayson allait briser ces chaînes, ces barreaux, et faire payer aux responsables. Oh oui, ils regretteraient d'avoir participé à cette folie.

Mais en l'état, le jeune homme sentait son visage gonflé, peut-être un peu tuméfié. Ses côtes le lançaient, et il n'aurait pas fallu grand chose pour les casser. A travers les lacérations de sa tenue orange apparaissaient de lourds hématomes, des plaies, des blessures diverses mais effrayantes. Ses poignets et ses chevilles saignaient, marquées par les lourdes chaînes restreignant chacun de ses mouvements. Hors de question de laisser un allié proche du Batman bouger... on ne pouvait pas savoir quel tour il comptait jouer. D'une manière générale, Dick l'avait remarqué, les gardiens prenaient d'extrêmes précautions quand ils lui apportaient à boire, à manger, qu'ils s'occupaient du minimum à son égard. On leur avait raconté les histoires, apparemment.
Difficilement, Grayson pivota sur le sol, se redressa et d'une impulsion qui lui fit ressentir l'état déplorable de son ossature, il se remit sur pieds. La faim et la soif le démangeaient, mais peu importait. Des cris résonnaient dans la prison, quelque chose se tramait. Une opportunité de fuir se dessinait peut-être. D'un mouvement fluide malgré la douleur, le jeune prodige sortit d'une fente entre deux pierres un fragment de boucle de ceinture, suffisamment fin et effilé pour servir de crochet. Bientôt, il pourrait s'en servir... bientôt...

Fuir, pour reprendre la lutte, et faire payer.
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Re: Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Dim 25 Juin 2017 - 18:28

Belle-Reve.
Prison pour surhumains localisée en Louisiane, elle est essentiellement connue pour être la zone de stockage des menaces les plus puissantes pour la Nation américaine - mais qui ne disposent pas de maladies mentales ou d'excuses leur permettant d'être internés à l'Asile d'Arkham.
Belle-Reve est la prison des monstres et des salauds qui assument leurs actes, et qui ne peuvent être bloqués ailleurs ; Belle-Reve est le dernier arrêt pour eux, et ils n'en repartent généralement jamais.

Cependant, Belle-Reve est également connue, par certains, comme le repaire voir même le quartier-général du Suicide Squad - ou, plutôt, de la Task Force X, l'équipe black-ops d'Amanda Waller.
Si cette dernière est désormais Présidente des États-Unis d'Amérique, elle n'a pas abandonné pour autant ses méthodes de contrôle et d'intervention brutales. Surtout si cela lui permet d'avancer ses pions, et d'avancer dans le combat qu'elle mène contre les Rebelles, ceux qui s'opposent à son régime et à ses volontés.

En ce sens, la Présidente a très rapidement décidé de s'en prendre au Batman et à ses proches.
Surfant sur le terrible impact subi par la Batfamily après la bataille de Metropolis, la Présidente a envoyé un Suicide Squad surpuissant dans la Batcave ; s'ils n'ont pas réussi à emporter le Chevalier Noir ou sa technologie, ils sont parvenus à anéantir le Manoir et ses fondations... et à emmener Barbara "Batgirl" Gordon et Dick "Nightwing" Grayson, deux Héros parmi les plus proches du maître des lieux.

Depuis, Amanda Waller a annoncé publiquement que la Justice League International, et notamment le Batman, étaient responsables des meurtres de Bruce Wayne et d'Alfred Pennyworth.
Elle a également décidé de passer Barbara et Dick à la question, les torturant et les interrogeant jusqu'à l'extrême pour tenter d'en apprendre plus sur les armes et l'équipement de leur mentor ; ils ne cèdent pas, bien sûr. Ils ne sont pas de cette trempe-là.

Cependant, au fil des jours... cela devient difficile.
Et douloureux.
Dick Grayson parvient à se relever, après une nouvelle séance insupportable, mais ses forces déclinent. Il ne tiendra plus longtemps - il ne cédera pas, certes ; mais son corps risque d'abandonner définitivement...

Heureusement, cela n'aura pas lieu.
Car, s'il sait maintenant être dans une cellule anonyme, dans un couloir sombre mais lourdement protégé par plusieurs gardes...

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... il entend des bruits. Il entend des chocs. Il entend des râles.
Il entend un combat.

Même s'il ne sait pas ce qu'il se passe, même s'il demeure aveugle, car ses chaînes l'empêchent de s'approcher de la porte, Nightwing a trop d'expérience pour ignorer ce qui arrive.
Un combat. Un combat acharné mais discret. Un combat acharné, discret et apparemment rapide.
Cela ne peut dire qu'une chose - cela lui rappelle bien des souvenirs, et lui indique clairement ce qu'il se passe. Quelqu'un vient. Quelqu'un vient pour lui.

Et quelqu'un ouvre lentement la porte, qui baille dans un crissement désagréable avant qu'une voix lourde et puissante ne se fasse entendre.


"Debout, l'artiste."

Une silhouette émerge des ténèbres - une silhouette que Dick devine aisément, tout comme il a reconnu parfaitement le ton utilisé par le nouveau venu.

"Les vacances sont terminées."

La silhouette débouche à l'intérieur de la cellule...
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... révélant la figure du Batman, même s'il a désormais adopté un look différent, plus proche de la guérilla urbaine.

Si Dick peut légitimement tiquer devant une telle vision, il s'attache certainement à autre chose.
C'est Bruce - Bruce est venu. Pour lui.
Pour le sortir de là. Pour le sauver. Bruce est venu, oui ; enfin.
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Re: Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Dim 25 Juin 2017 - 21:55

De vieux souvenirs remontaient à la mémoire de Dick Grayson, tout droit venus du temps où il portait encore cape jaune et chaussures vertes. A dessein ou non, il lui arrivait souvent de se faire capturer par les fous de Gotham. Généralement, à part quelques bleus et une ou deux secousses, tout se passait bien. Mais le jeune homme se rappelait parfaitement ces petits moments suspendus, quand le silence s'abattait sur la scène, et que surgissait alors des ténèbres le Batman, furibond, venu le libérer. Avec les Titans, il n'avait jamais ressenti cet instant particulier, véritable annonciateur de l'arrivée du Chevalier Noir. Crochet de fortune, arraché à un garde lors de sa première rébellion, Richard scrutait le noir avec intensité, à la recherche de la chauve-souris dissimulée en son sein.

Bingo.

Lourdement, vêtu d'un grand manteau marron, la peur criminelle faite chaire s'avança, pénétrant la cellule, se permettant même quelques familiarités qui firent sourire Grayson. Si le Bat se permettait un trait d'humour, c'est que tout ne devait pas aller si mal. Ou peut-être que si, justement ?

- Déjà debout.

L'arrogante bravade ne sut dissimuler la réalité.
La voix éraillée, brisée du jeune homme grinça jusqu'aux oreilles pointues.
Un petit tour de crochet à droite, une torsion du poignet bien pratique, un petit tour à gauche et hop. Cliquetis cliqueta et la masse de chaînes chuta. Libérés de ce poids artificiel, les muscles endoloris du jeune homme hurlèrent et le firent chuter droit dans les bras de son mentor. Le Batman n'eut qu'à tendre les bras pour saisir son disciple ankylosé, marqué, ravagé par ces jours de torture. Sans lui, nul doute que le nez du séducteur se serait retrouvé en rude contact avec le sol.
Dick se permit quelques secondes d'une délicieuse détente contre le symbole de chauve-souris. Le poids de son lourd filet, envolé, lui permettait de regoûter au plaisir de la liberté.
Puis, il se redressa, vacillant sur ses pieds, toujours une main appuyée sur l'épaule du Bat.

- Aïe. Tu en as mis du temps, vieillard... mais ça fait du bien de te voir.

Curieux mélange de réactions faciales: douleur, soulagement, reconnaissance...
Le Chevalier Noir avait souvent affaire à ce cocktail si particulier; il le voyait sur le visage des victimes qu'il sauvait presque continuellement.
Mais, contrairement à ces pauvres âmes, Dick Grayson était peut-être le chef-d’œuvre du Bat de Gotham. Un justicier héroïque, bon, généreux, capable de choisir le bien pour rendre le monde meilleur. Nightwing se révélait un être d'exception, et c'est bien pour cela qu'il demanda immédiatement à son mentor:

- Comment vont-ils ?

Cela faisait près de quinze ans que les deux hommes se côtoyaient, se jaugeaient, s'appréciaient. Quinze ans de hauts et de bas, mais quinze ans où la connaissance de l'autre ne faisait que se renforcer à chaque rencontre. Ainsi, Batman n'eut aucun mal à comprendre ce qui se sous-entendait. La famille. Alfred, Barbara, Tim, Damian, Helena, Cassandra, et même Jason.
Avant qu'une réponse n'ait pu être donnée, Dick s'empara vigoureusement du col de son père adoptif et plongea en arrière, l'emportant avec lui. Rude fut le choc de la pierre contre le dos endolori, mais nécessaire. Deux tintements, métalliques, résonnèrent moins d'une seconde après. Des couteaux, qui, sans la réaction de Grayson, auraient atteint leur cible: le dos du Bat.

- Nous nous doutions que tu viendrais, Batman. Ton ssssssssale petit protégé a trop de valeur à tes yeux.

Une voix, sifflante et vicieuse, lança ces mots.
Quand le chef de la famille se redressa, il découvrit derrière lui un de ses adversaires, Copperhead, ainsi que le lanceur de couteaux Brutale, criminel bien connu de Nightwing.
Les deux tueurs, à la solde de Waller, se tenaient dans l'embrasure de la cellule, empêchant tout repli tactique immédiat.

- Rendez-vous, et nous nous garantirons un traitement... muy doloroso.

Guillermo Barrera, assurément très spirituel, lança cette dernière pique, la bouche cousue de son costume déformée par un sourire sadique.
Dick se mit instinctivement en position de combat, campé sur ses deux pieds. Dans une pièce réduite, il allait être difficile de cabrioler dans tous les sens. Sans même jeter un œil à son père et mentor, le jeune héros sourit, et dit simplement:

- Eh bien Batman, on dirait que les vacances sont terminées.

[Je me suis permis d'inclure un peu d'action, assez tôt. Si ça ne te va pas, n'hésite pas à me le dire, et je modifierais. Smile ]


Dernière édition par Richard J. Grayson le Lun 26 Juin 2017 - 22:20, édité 1 fois
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Re: Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Lun 26 Juin 2017 - 21:54

Le Batman se maintient devant son premier élève - son premier héritier.
Son fils.

Il est redressé, puissant, massif... fier.
Mais, dans son coeur règne un trouble puissant. Depuis les événements de Themyscira et de Metropolis, il a été lourdement touché et affecté dans son ego et dans son estime de soi ; mais, surtout, l'attaque et la destruction de la Batcave, son foyer, l'a lourdement blessé. Il aurait pu s'en remettre, il aurait pu se reprendre et retrouver ses sensations... s'il n'y avait pas eu autre chose.

Les enlèvements. Les disparitions.
Barbara Gordon et Dick Grayson. Batgirl et Nightwing, anciennement Robin. Les deux premiers - les deux premiers qu'il a menés dans cette quête, qu'il a entraînés, qu'il a couvés et qu'il a aimés.
Les deux premiers, oui. Les deux plus proches.

Tous deux ont été appréhendés par le Suicide Squad envoyé par Amanda Waller pour s'emparer de lui et de sa technologie ; et il n'a rien pu faire pour l'empêcher.
La fureur est un mot trop faible pour décrire son état après cet événement. S'il est parvenu à s'apaiser, il a décidé de ne prendre ni repos, ni douceur avant d'avoir réussi à les retrouver - et à les sortir de l'enfer réservé par la Présidente.

Aujourd'hui, il vient libérer Dick.
Et rien ni personne ne viendra l'en empêcher. Quoi que ça lui coûte - quoi qu'il doive faire.


"Waller a bien fait son travail, Nightwing. Retrouver ta trace ne fut pas simple... je n'ai plus les neurones aussi jeunes que les tiens."

Il le retient, quand son fils adoptif chute.
Il le récupère, sans difficulté, et le sent alors... léger. A cause des privations, à cause des tortures, Dick a perdu du poids et des forces.
Une boule de colère bondit dans ses tripes - mais il la retient. Pas encore, pense-t-il ; pas encore.


"Ils..."

Bruce apprécie l'étreinte - au-delà de l'amitié, au-delà des liens, il y a une certitude.
Dick est son premier... son héritier. Son plus beau cadeau au monde.
Rien ni personne ne pourra changer leur relation, leur lien. Et Amanda Waller paiera pour ce qu'elle lui a fait.


"Ils vont..."

Il hésite : doit-il tout dire ? Tout révéler ? Au risque de le faire craquer, de briser le peu de dignité et de contrôle que le jeune homme a encore ?

"Penny-One est en sûreté. Red Hood et Red Robin ont été rapatriés dans la même ville, et se remettent bien. Robin a soigné son bras, et commet encore les bêtises habituelles. Spoiler se repose, Huntress a repris ses activités en bonne compagnie, et..."

L'hésitation est encore plus forte.
Elle le trouble, quand le sujet de Barbara est abordé. Elle le trouble, suffisamment pour perdre sa concentration, et ainsi ne pas sentir l'arrivée de deux adversaires dans son dos.
Nightwing, aux portes de l'inconscience, parvient à arrêter deux lames - avant qu'une voix traînante et une voix encore plus désagréable ne se fassent entendre à quelques mètres.


"Hem."

Copperhead. Brutale.
Un contorsionniste de l'impossible, doté de poisons et d'une queue contrôlable. Un ancien interrogateur psychopathe, adepte des couteaux et de la torture.
Deux sublimes agents d'Amanda Waller, installés ici pour surveiller Nightwing et l'empêcher de s'enfuir, voire pour arrêter toute tentative d'invasion ; prévisible, et même aisément déductible à l'avance. Un détective comme le Batman l'avait ainsi anticipé - et sait à quoi s'en tenir.


"Je vois."

Il lâche Dick, se redresse... et se retourne lentement.
Il fait alors face à leurs deux adversaires, et maintient son bâton à l'horizontale en le tenant à deux mains. Il prend une grande inspiration, et esquisse un sourire mauvais.


"Je me doutais que vous seriez là. Je me doutais qu'Amanda m'enverrait de l'échauffement."

Une pique inhabituelle pour le Chevalier Noir - mais Dick le connaît bien. Il sait que si Bruce va sur ce terrain, c'est que les choses changent... et qu'il est inquiet. Bien plus qu'il ne veut bien le montrer.

"Derrière moi, Nightwing. Ménage tes forces."

Il s'avance - et son sourire cruel s'amplifie.

"Ils sont à moi."

Et tout s'accélère.
Sans prévenir, le Batman déplie brutalement son bâton vers Copperhead. Il se doute bien que ce dernier va aisément l'éviter - et c'était bien l'objectif. Alors que le Vilain effectue un salto arrière, souriant devant sa facilité à parer, il ne peut pas prévoir le véritable plan du Chevalier Noir ; ce dernier appuie sur un bouton spécifique du bâton, qui tire soudain une charge explosive qui file vers Copperhead. Le criminel prend la décharge en pleine poitrine, et vient violemment s'écraser contre un mur, dans le couloir.
Bruce appuie ensuite sur un autre bouton de son arme - l'électrifiant pour un sacré effet au moindre contact. Il bondit alors sur le côté, évite des lames de Brutale, et vient brutalement toucher le mercenaire au pied... provoquant un gros coup de jus par simple contact.

Il roule ensuite sur le sol, puis se redresse et attend la suite.
1-0. Pour commencer.
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Re: Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Ven 30 Juin 2017 - 16:53

Ouf, tant mieux... pas de deuil dans la famille. Batman n'avait pas encore abordé les cas de Barbara et de Cassandra, mais nul doute qu'elles... attendez... c'était bien des hésitations, au début. Oui, c'en était. Il a dû leur arriver quelque chose, sans quoi Bruce aurait posé sa lourde main sur l'épaule de Dick, et avec un léger sourire, lui aurait répondu. Si Orphan venait à disparaître, Richard ne le supporterait pas, alors qu'ils ne se trouvaient pas être particulièrement amis. Pour Babs... hors de question d'y penser. Hors de question de demander. Pas maintenant. Ils devaient s'enfuir, se libérer, survivre, pour savoir et agir. Là, et seulement là, Nightwing irait s'occuper de la clique de Waller, fussent-ils des New-Gods intronisés, hybrides de Kryptoniens et de Martiens.

C'est ça. D'abord, taper. Parler ensuite. Ca correspondait plutôt bien à l'enseignement prodigué dans la Batcave, en somme.

S'armant d'un sourire alarmant, celui du fils qui retrouve son père, du prisonnier qui entrevoit la liberté, du héros qui saisit l'espoir, Dick observa le Batman agir, suivant les ordres pour le moment. Même s'il l'avait voulu, il aurait davantage servi de poids à cette nouvelle mouture du Chevalier Noir. Bruce avait changé... l'attaque de la Batcave devait l'avoir marqué au fer rouge. Il serait difficile de la lui faire oublier. Tout impossible qu'il était de réellement appréhender le temps en cellule, Grayson ne pouvait se tromper: cela faisait au moins deux semaines qu'il croupissait dans ce trou miteux. En supposant la marge d'erreur à quelques jours, l'évolution visuelle du Bat marquait par sa rapidité. Et cela inquiétait sacrément le jeune homme. La guérilla, pourquoi pas, mais encore fallait-il ne pas la vivre seul. Lui, Nightwing, aurait dû être là pour aider son mentor, son ami. Il était le seul capable. Les autres étaient soit trop jeunes, soit pas assez proches, soit trop. Dick occupait cet espace unique, situé à la frontière de l'ombre de la chauve-souris, un pied dedans, et l'autre dans l'autonomie, la construction de son propre mythe. Cette situation lui permettait nettement plus de flexibilité que Red Robin, par exemple, ou même Batgirl, où qu'elle puisse être, quel que soit son état.

Stop Dick. Retour au présent. Concentration, détermination.
Batman se débrouillait, contre les deux assassins, comme à son habitude: parfaitement bien. Seulement voilà, quelque chose minait profondément le héros. Pour Richard, qui le fréquentait depuis bientôt deux décennies, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Bruce se replongeait dans une violence extrême, auto-alimentée. Jamais avant il ne se serait permis d'utiliser un tel bâton. Cette barre donnait l'impression de pouvoir briser les os d'un simple coup. Ce n'était plus l'outil d'un ninja, d'un guerrier de la nuit. Cette arme là semblait lourde et bruyante. Batman se trahissait-il lui même ? S'en rendait-il compte ?
Quelle que soit la réponse, impossible de nier l'efficacité avec laquelle le Chevalier Noir s'en servait. Mais il frappait fort, beaucoup trop. Dick était sûr d'avoir entendu de sinistres craquements. Copperhead avait souffert... Ces mesures prenaient tout leur sens face à des adversaires comme Killer Croc, montagne de muscles, d'armure écailleuse et de crocs, mais face à un pauvre homme, fusse-t-il agile et meurtrier, ça relevait de la surenchère de violence.

Nightwing, malgré la fatigue, capta un léger scintillement du côté du seul adversaire encore valable, Brutale. De ses gants jaillirent des lames, fines, vicieuses, qu'il projeta droit vers le Bat. Ces dards de métal profilés fusaient dans l'air à grande vitesse, et nul doute qu'elles allaient toucher leur cible. Batman encaisserait, ça oui, mais ce n'était pas le moment de s'affaiblir.

Bien moins gracieux qu'à l'accoutumée, grimaçant sous l'effort, Grayson se jeta tant bien que mal vers une des dagues fichées dans le sol, l'arracha et la lança, usant de son instinct et de ses capacités proprement extraordinaires. La lame tournoya, et vint miraculeusement dévier la course d'un des stylets de Brutale, offrant l'opportunité d'une esquive au Batman.
Richard lâcha un nouveau sourire, plus franc.
Il n'avait pas tout perdu de ses capacités, même après deux longues, terribles semaines. Il reprendrait vite du poil de la bête.

D'une piètre roulade au sol, Dick se rapprocha de la seconde lame courte, l'empoigna et la projeta avec force vers Brutale. Le tranchant déchira le masque du criminel au niveau de la tempe. Privé de forme et de tension, le tissu s'affaissa, cachant à l'un des yeux de l'assassin son environnement.
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Re: Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Sam 1 Juil 2017 - 19:28

Aucun mot n'est échangé.
Seuls les attaques se répètent, via des coups et des chocs de poing contre chair, de peaux maltraitées.

Si le Batman est parvenu à impacter violemment Copperhead par une explosion due à un projectile tiré par son bâton, s'il a également réussi à électriser Brutale avec sa même arme, il a bien conscience que les deux mercenaires, les deux tueurs vont se reprendre ; ils ne se laisseront pas avoir aussi facilement, et ils doivent justifier leurs salaires.

Brutale met quelques instants à se reprendre - mais Copperhead est plus rapide.
Alors que l'ancien interrogateur sadique se prépare à lancer ses couteaux, et qu'il attire ainsi l'attention de Nightwing, fin observateur prêt à bondir à chaque menace malgré ses blessures, l'homme-serpent se redresse et file directement vers son adversaire principal.


"Ssssssssssa ssssssssssuffiiiiit !"

Copperhead utilise sa queue mouvante pour faire chuter le Chevalier Noir... et réussit, car il est objectivement trop rapide pour être stoppé. Alors que sa cible s'écrase au sol, le Vilain se précipite dessus, tentant encore d'utiliser sa queue pour étouffer le Batman, et ainsi réaliser l'impossible.
Mais cela n'arrivera pas.

S'il est parvenu à faire tomber son ennemi, ce dernier n'entend pas le laisser continuer longtemps ; et il a amplement profité des quelques secondes au sol pour se préparer - et ainsi parer, pour reprendre l'avantage.
Il bloque, donc, la queue de Copperhead avec ses mains, et effectue un certain mouvement qui déséquilibre son adversaire. Le Vilain tremble, tente de se contrôler... mais c'est trop tard.

Le Batman se relève, et envoie brutalement son poing dans le visage adverse.
Copperhead, déjà sonné par l'explosion, ne peut plus tenir.
Il s'écroule, plongé dans l'inconscience et incapable de se relever. C'en est fini pour lui.


"Hem."

Bruce se retourne - et découvre, alors, l'arme qui file vers lui, lancée par Brutale. Il se baisse juste à temps, mais sait très bien que c'est Nightwing qui vient de le sauver.
Si Dick a répliqué, gênant ainsi Brutale, il n'est pas en état de finir le travail - mais ce n'est pas grave. Lui l'est.

Sans rien dire, sans prévenir, le Batman bondit directement vers l'assassin, et écrase ses deux coudes sur le visage presque aveugle du tueur ; le choc est terrible, et bien trop violent pour qu'il l'encaisse sans broncher.
Brutale gémit, et s'écroule aussi ; vaincu, enfin.


"Nightwing."

Il se relève, se redresse - puis se tourne, lentement, vers son allié.

"... merci."

Un petit signe de tête, et même l'ombre d'un sourire - Bruce a vraiment changé.
Mais pas entièrement, car il tourne rapidement son attention vers la porte, ouverte, de la cellule.


"Allons-y. Tu peux marcher ?"

Il récupère son bâton au sol, et l'envoie directement vers son fils adoptif.

"Prends-le, et appuie dessus. J'ouvre la voie."

Ils s'avancent, donc.
Ils sortent de la cellule, et pénètrent à l'intérieur du couloir de la prison de Belle Reve... vide. Le Batman sait très bien que cela ne durera pas, mais chaque mètre gagné sans combat est une victoire ; hélas, il espérait pouvoir quand même en profiter un peu plus...

Car, très vite, trop vite, des formes apparaissent au fond du couloir. Trois formes, trois gardiens armés et protégés...

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... qui ne tardent pas à tirer, et à libérer des fumigènes. Ils s'emparent ensuite de leurs armes à feu, et se préparent à faire feu.

"Je n'ai plus de masque pour toi."

Son équipement a pâti de l'explosion de la Batcave, et de l'entrepôt dans le centre du pays. S'il active les filtres de son masque, il n'a rien pour Dick... pour l'instant.

"Retiens ta respiration..."

Alors que la fumée s'empare du couloir et l'obscurcit, Bruce lève ses poings et bande ses muscles.

"... je vais t'en chercher un."

Et il s'enfonce dans la brume et les ténèbres.
Prêt à tout pour s'en prendre aux gardes - et à sauver son fils, toujours.
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Re: Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Mer 5 Juil 2017 - 12:40

Le Batman, mort et enterré après la perte de son sanctuaire ?
Que nenni. Il virevoltait, fidèle à sa réputation de guerrier d'exception, fendant air et lèvres de ses mouvements brutaux. Pour l’œil néophyte, ce ballet égalait tous les autres, mais pas pour Dick Grayson. Car, forgé des années durant dans le moule chauve-souris, il connaissait son mentor comme s'il l'avait fait. Aujourd'hui, sous un grand manteau et un keffieh, l'ancien prodige peine à retrouver ses marques, comme si elles avaient été effacées à l'acide.

Le Chevalier Noir se battait avec une hargne remarquable, et encore une fois il vainquit. D'abord Copperhead, d'un formidable crochet du droit, puis Brutale, en lui faisant rencontrer ses coudes. Simple, efficace, expéditif. Après tout, le temps jouait contre eux. Chaque seconde voyait croître le risque de tomber sur davantage de Vilains, voire le Suicide Squad. Alors autant fuir, et ce sans demander son reste.
Néanmoins, Dick ne put s'empêcher de prendre quelques secondes pour sourire à la gratitude du Batman. C'était assez rare pour en profiter.

- Notre duo ne cessera donc jamais d'être... dynamique. lança l'oiseau meurtri, amusé, à son père aux ailes de cuir.

Puis, malgré la légère pénombre, Grayson perçut... non, pas possible. Avait-il fallu attendre que le grand mal vienne tout leur prendre -armes, corps, unité, foyer- pour voir s'esquisser, presque mutinement dans la tourmente d'un destin insoluble, un sourire sur le visage carré de Bruce Wayne ? Un vrai de vrai en plus. Richard n'en revenait pas.

- Les temps changent. constata-t-il.

Difficile de se faire un avis définitif. Le changement menait toujours aux doutes, aux questionnements. Il venait titiller les neurones et faire se tordre les tripes. Ici, il fallait se décider à accepter ou non que l'un des plus grands hommes de cette planète évolue...
D'une main que la torture n'avait su priver de son habileté, Dick récupéra le bâton. Le jeune homme tenait sur ses pieds. Pitoyablement, certes, mais il gardait ainsi ses forces pour le baroud final. Belle Reve ne les recracherait pas de son plein gré.
S'étirer ne fut pas une très bonne idée. Des craquements, douloureux bien que nécessaires, se firent entendre. Avec un petit rire, une œillade complice vers son mentor, Grayson lâcha:

- J'espère que Penny-One n'a pas perdu ses dons de masseur.

L'affrontement avec les deux assassins n'avait pas duré bien longtemps, une minute tout au plus, et déjà les soldats de Waller pointaient le bout de leurs fusils. Rapides, entraînés, une vraie fierté. Mais ils n'étaient pas Batman. Mais ils n'étaient pas Nightwing.
Alors que le Chevalier Noir fonçait, poings serrés, que le gaz emplissait le couloir, et que le cliquetis des armes résonnait, Richard déchira aussi bien qu'il put sa tunique pour couvrir son nez du lambeau.
Il avait repéré, au fil des jours, les tuyaux qui serpentaient le long des couloirs. Les grincements, claquements et petites gouttes ne laissaient aucun doute: des conduites d'eau. Le Bat affrontait les gardes, plus loin dans le couloir, détournant leur attention de son petit protégé. Tant mieux, ça lui laisserait le temps de dissiper les fumigènes.

Appuyant le bâton massif contre son épaule, Dick visa une des jointures du tuyau, au dessus des gaz, et actionna un bouton. Rien. Un autre ? Rien non plus. Celui là peut-être ? Et voilà.
Une décharge explosive, assez similaire à celle ayant permis la rencontre entre le mur et Copperhead, jaillit de l'arme pour aller pulvériser béton et métal, relâchant par là même un flot liquide. Peu à peu, le gaz se dispersa sous la pression de l'eau, permettant au captif de s'avancer sans crainte d'étouffer. Il faillit glisser une ou deux fois, des flaques vicieuses s'étant formées.
Il rejoignit le combat au moment où le Chevalier Noir achevait sa besogne. Timing impeccable.

- Arrête donc de t'amuser, j'ai envie de prendre l'air, moi.

Malgré les tentatives d'humour, Richard se révélait très affaibli. Il pouvait sûrement tenir un ou deux affrontements contre des gardes, tout au plus, là où il pouvait d'ordinaire envoyer au tapis plusieurs lourdes vagues d'adversaires.
Toujours appuyé sur son bâton, il faisait plutôt peine à voir. Mais Batman savait parfaitement qu'il ne faudrait pas longtemps à son tout premier prodige pour reprendre du poil de la bête.
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Re: Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Mer 5 Juil 2017 - 15:47

Les trois gardiens de la prison de Belle Reve s’avancent confiants : ils sont expérimentés, armés, ils connaissent les lieux et ils sont boostés par quelques pilules magiques, transmises par le directeur ; ils ne peuvent pas perdre.
Cependant, alors que le gaz s’évacue grâce à l’ingénieuse idée de Nightwing, le constat est sans appel : les trois gardiens sont au sol.

Vaincus. Brisés.
Humiliés.


« Hem. »

Le Batman, qui les domine par sa puissance, grogne en reprenant sa respiration. Ce fut rapide – mais il est temps que cette évasion avance. Il est temps qu’il sorte Dick d’ici.
Il est temps que la normalité retrouve un peu ses droits.


« Je ne pensais pas qu’un enfant du cirque m’inviterait un jour à cesser de m’amuser. Les choses changent. »

Il tourne son regard vers son ancien apprenti, et lui adresse un signe de tête clair ; la concentration totale est de mise, mais il entend néanmoins conserver une part de légèreté. Ou, au moins, essayer.

« Ne t’assombris pas, Nightwing. Ne sois pas grognon. C’est un domaine qui me demeure réservé. »

Le Chevalier Noir s’avance, alors.
Accompagné par son allié, son ami, son fils même, il parvient à passer le couloir. Il ouvre la porte, abandonne derrière eux les trois gardes inconscients ; tous deux débouchent alors ailleurs – dans une cour intérieure, un des multiples espaces officiellement réservés à la détente des prisonniers, en vérité utilisée comme un sas de séparation entre les cellules et le reste de la prison en cas d’émeute.


« Prépare-toi. »

Les alarmes sont enclenchées. Les sirènes hurlent. Les gardiens s’activent, les armes se chargent.
D’ici quelques instants, toute la prison de Belle Reve sera dans cette petite cour intérieure, perdue entre d’immenses bâtiments, avec le ciel à peine visible à plusieurs dizaines de mètres au-dessus d’eux.


« Ils sont nombreux – et, tu le vois, je n’ai pas tout mon équipement. Jadis, j’aurais essayé de te sortir seul d’ici… mais ce temps est révolu.
J’ai pris conscience que je ne peux pas tout faire, en solitaire. J’ai pris conscience que je peux avoir besoin… »


Alors que les gardes arrivent et ouvrent les portes, un sourire étrange glisse sur le visage de Bruce ; un sourire fier, un sourire arrogant, un sourire… carnassier.

« … d’amis. »

Les agents s’approchent – mais ils ne sont pas seuls.
Un vacarme infernal se fait soudain entendre, un vacarme qui bloque les gardiens et les forcent à lever pour découvrir…

Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] Bat-batman-bats-black-and-white-clouds-sky-Favim.com-39247-500x300
… une armée de chauve-souris, qui débarque directement dans toute la prison de Belle Reve et fond sur les gardes et toutes les structures de rétention.

Les premières secondes sont terribles, les gardes sont happés par un véritable enfer d’ailes et de morsures qui s’abat sur eux. Bruce reste silencieux quelques instants, avant de poser la main sur l’épaule de Dick – pour lui montrer un filin, tombé du ciel et qu’il tient dans ses doigts libres.


« Elles nous feront gagner du temps – mais il faut partir. »

En levant les yeux, le jeune homme peut alors découvrir à quoi le filin est rattaché…
Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat] WhirlyBat143-thumb
… un Whirly-Bat, un des plus vieux engins du Chevalier Noir. Un second est à côté, tous deux flottant dans les airs au milieu de la foule de chauve-souris.

« Prêt pour une plongée dans le Temps, Jeune Prodige ? »

Bruce donne un coup sur son propre filin, et se fait alors tracter vers son propre appareil.
Il est temps de fausser compagnie à Belle Reve ; il est temps de rentrer.

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Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... [The Bat]
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