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Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé)

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Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Mer 1 Fév 2017 - 5:40

Gateway City. La ville de Wonder Woman. Ou tout du moins, la ville présumée de Wonder Woman. Ce n’est pas un hasard si JTS Media Group y a une importante branche. Quand elle joue à l’humaine, un de ses alias les plus importants reste Jia Tessa Surits, la sino-américaine qui a su se tailler un empire médiatique. Elle est l’incarnation du succès et de la philanthropie et des généreuses donations et dont la disparition soudaine avait causé tout un émoi. La star montante du Fortune 500 qui se volatilise sans laisser de traces? Les rumeurs les plus folles avaient circulé sur le net et ailleurs et quand elle a annoncé son grand retour, les lettres de ses  fans ont inondé le hall de la réception et les boites de courriel se sont mises à déborder. Mettant le tout sur le dos d’une maladie rare qui l’a gardé clouée au lit, elle a su rassurer bien du monde…


Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Jts11

Jia Tessa Surits, L’un des nombreux visages de la Reine des Fables


Et à inquiéter encore davantage ses détracteurs car rien ne semble exister tant pour confirmer que pour infirmer ce que Jia Tessa Surits prétend. Et quand on ne trouve rien c’est qu’en général il y a anguille sous roche. Ceci dit, quand la personne en question recommence à donner généreusement et à contribuer au bien-être général, se soucie-t-on vraiment du reste? Elle a promis de donner une réception au QG régional de JTS Media Group et les invitations sont ouvertes à tous. Il y a bien sûr un nombre limité de places et ce qui a pris tout le monde par surprise est que l’on choisit le montant de sa contribution, de un dollar à… Des milliers de dollars si tel est votre bon plaisir. À l’élite se mêle donc des gens ordinaires qui ont saisi la chance de venir voir leur idole en contribuant avec leurs maigres moyens sans se ruiner. Et ça, la presse en a fait ses choux gras.

L’élite a immédiatement protesté. Les gens importants se sont sentis froissés. Qui veut fréquenter le petit peuple? Mais Jia Tessa Surits refuse de plier. Bien évidemment, une invitation spéciale a été envoyée à Wonder Woman et au reste de la Justice League et pour tout dire à tous les héros appartenant à un groupe. Certes, en général ces importants personnages ne participent pas à ce genre d’événements mais vous imaginez bien le cruel manque de politesse derrière le fait de ne PAS inviter ceux qui sauvent le monde sur une base régulière? En fait, pour Tsaritsa, c’est une occasion en or pour rencontrer certaines personnes qui en d’autres circonstances chercheraient plutôt à l’arrêter et à la mettre derrière les barreaux voire à l’éliminer. Jia Tessa Surits n’étant qu’un personnage, elle n’est qu’un moyen de plus pour permettre à Tsaritsa de devenir encore plus puissante.

Ce soir, ce soir, elle va frapper un grand coup. Tout commence par quelque chose de simple, un grand buffet, de la musique et les invités qui se mêlent les uns aux autres tant bien que mal, l’élite d’un côté et le petit peuple de l’autre. Jia Tessa Surits va voir également l’un et l’autre sans faire de favoritisme et la rumeur circule qu’elle fera une importante annonce plus tard. De quoi peut-il bien s’agir? Quel est ce mystère qui est sur toutes les lèvres? Le plus amusant c’est que seul l’actuel président des États-Unis et invité sur la liste, mentionnons-le, Slade Wilson, pourrait savoir de quoi il s’agit, si tant est qu’il reconnaitrait Jia Tessa Surits pour qui elle est réellement. Il a connu brièvement Jane Smith qui faisait dans le trafic de substances dont des hallucinogènes. Rien n’est jamais fait au hasard quand il s’agit de Tsaritsa. Jamais au grand jamais.

Pour devenir plus forte, elle a besoin de l’imaginaire des gens. Et quoi de mieux pour se nourrir que de contaminer, d’infecter un si bel éventail de personnes qui ont tous des rêves et des peurs dont elle sera se faire un festin? Oh ce sera invisible et sans douleur. Et si quelqu’un venait à s’en rendre compte, qui irait accuser celle qui a payé de sa poche la contribution annuelle des États-Unis à l’ONU? Elle ne veut de mal à aucun de ces mortels. Loin de là. Elle a même un certain « faible » pour ces créatures si riches en imagination. Ceci étant dit, aux échecs, ce sont les pions que l’on sacrifie pour la reine… Et il s’avère qu’elle est la Reine des Fables… Mais pour le moment, les gens mangent, boivent, discutent et sont heureux. Dans plusieurs jours, voire des semaines ou des mois, quand elle mettra son plan en action, les graines de son génie auront déjà commencé à donner de belles racines bien profondes…


Dernière édition par Tsaritsa le Jeu 2 Nov 2017 - 18:41, édité 2 fois
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Mar 17 Oct 2017 - 19:04

Il était une fois: le retour en piste de la marionettisteft. Tsaritsa

En tant que Wonder Woman, Diana était habituée à sillonner les cieux, à dégainer son épée et charger sur les plus imposants des monstres. Wonder Woman s’en prenait aux créatures d’autres univers et d’autres mondes, son lasso dans une main et son bouclier dans l’autre. Wonder Woman était une amazone : une guerrière par nature, les poings toujours serrés et les yeux à l’affût du moindre problème. Wonder Woman était aussi, avant tout, un membre de la Justice League. Mais son titre était également un produit des gros titres de la presse américaine. Diana n’était pas Wonder Woman. Ou, disons, qu’elle était plus que Wonder Woman. Elle ne se limitait pas à la vengeance mythique de Wonder Woman ou à sa ferveur au combat. Il y avait certains jours, cependant, où elle souhaitait que ce soit aussi simple. Elle aurait aimé pouvoir n’être que Wonder Woman. Ses devoirs se seraient limités à sauver le monde, encore et encore.

Mais avant d’être Wonder Woman, elle était Diana Prince. Et avant d’être Diana Prince, elle était Diana, fille d’Hyppolite, Princesse des Amazones et… Ambassadrice de Themyscira. Elle avait cherché ce titre d’elle-même, elle s’était battu pour avoir le droit d’aborder le costume traditionnel de l’amazone qui était envoyé dans le monde des humains. Elle n’avait aucune identité secrète, et pourtant, elle avait parfois l’impression qu’elle avait tellement de facettes d’elle-même à concilier qu’elle s’y perdait plus d’une fois. Son titre était venu avec des devoirs dont elle avait pleinement voulu, mais le monde des hommes lui était alors inconnu, et elle n’en connaissait pas les rouages. Cette Diana-là avait disparu depuis bien des années. Il ne restait qu’elle, et ce soir, obéissant aux ordres directs de sa mère, elle était bel et bien Diana Prince, Ambassadrice de Themyscira.

Elle savait que le reste de la League avait reçu le même carton d’invitation qu’elle, mais, contrairement à elle, ils n’étaient en aucun cas dans l’obligation d’assister à ce genre d’évènements. Des cartons d’invitations, ils en recevaient souvent, et en profusion : tout le monde voulait la Justice League à sa fête. Ils étaient un produit de consommation, un moyen de vendre, de faire parler. C’était un aspect que Diana n’avait jamais imaginé alors qu’elle était encore sur Themyscira, les yeux rivés sur l’horizon, mais maintenant qu’elle était là, elle n’avait d’autre choix que de courber la tête et accepter cette lourde tâche. Après tout, comme lui avait dit sa mère, le but de cette soirée était louable. Et elle prenait place à Gateway City. Le but des Amazones et de Themyscira était de se faire des alliés dans le monde des hommes, de prendre part à cette société, et non Diana, tu ne peux ignorer cette invitation.

Au moins, se consolait-elle, c’était pour une fois une femme qui l’avait invitée. Une femme dont le succès était complet et impressionnant, de ce qu’elle en savait. La salle était décorée avec une délicatesse que même elle ne pouvait renier. Elle avait fait ses recherches avant de venir et elle appréciait grandement les directions que prenaient la compagnie de Jia Tessa Surits, ainsi que l’accessibilité facile de ses soirées. C’était, en réalité, un vrai plaisir de rencontrer une des rares femmes qui se tenaient sur le devant de la scène de ce monde d’hommes.

Elle fit donc son entrée aussi discrètement que possible, vêtue d’une longue robe bleue dont le drapement n’était pas sans rappeler sa nature d’Amazone. Comme la tradition le voulait, elle portait également son épée dans son dos, la garde forgée par Héphaïstos s’arrêtant juste sous sa nuque. Elle était froide contre sa peau, mais sa présence était rassurante. Diana serait toujours plus guerrière qu’ambassadrice, et évoluer dans un tel environnement, entourée de tant de gens qui la regardaient différemment de quand elle était en costume de Wonder Woman, la perturbait presque.

Mais elle prit une profonde inspiration, haussa le menton et redressa la tête, son port naturelle l’aidant à renforcer sa présence. Que ça lui plaise ou non, elle était là. Diana, Diana Prince, Wonder Woman, elle était entièrement là. Et il était temps de passer à l’action et de saluer l’organisatrice de bal de charité.

« Jia Tessa Surits, » salua-t-elle quand elle arriva près de cette dernière, qui était sur le point de quitter le groupe avec lequel elle avait été plongée dans une discussion quelques instants auparavant. Son visage était fin, gracieux, et ses yeux brillaient d’excitation et d’anticipation. Diana ne put s’empêcher un petit sourire alors qu’elle inclinait la tête pour saluer son hôte. Sa mère n’avait pas tort : c’était, après tout, une cause des plus louables, et sa créatrice semblait y croire dur comme fer elle aussi.

« Diana Prince, Princesse des Amazones et Ambassadrice de Themyscira, » se présenta-t-elle. « La Reine Hyppolite vous remercie pour votre invitation, et souhaite participer à votre effort. J’ai le plaisir de joindre à votre cause quelques artefacts amazones qui devraient vous aider à soulever les fonds nécessaires à votre projet. »
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Mar 17 Oct 2017 - 20:36

« Wonder Woman! Un modèle pour tant de jeunes filles et de jeunes femmes de notre siècle. Votre présence ici ce soir m’honore. J’avais anticipé que vous amèneriez certains accessoires de mode et avait avisé la sécurité en conséquence. Sur ce point je suis des plus obstinées : pour moi, la plume sera toujours plus puissante que l’épée! Et je vous en prie, appelez-moi Jia. C’est bien plus simple. »

Ceux qui connaissent la Reine des Fables sont habitués à sa nature froide et calculatrice et à sa peau blanche, pâle comme la mort, comme l’extension de la glace semblant constituer son cœur. Qu’elle puisse incarner avec autant de brio un personnage comme Jia Tessa Surits, chaleureuse, bienveillante, idéaliste et même drôle… Non personne ne pourrait raisonnablement s’attendre à une attitude aux extrêmes de ce qu’elle semblait être fondamentalement. Et pourtant elle est là, devant Wonder Woman, elle la regarde droit dans les yeux, lui serre la main et la supercherie n’est même pas suspectée. Pourquoi? Parce que quand Tsaritsa joue un personnage, elle devient ce personnage, avec ses souvenirs et le reste. Un serveur passe à proximité et la sino américaine lui fait signe de s’approcher et prend deux coupes. Une pour elle et une pour Wonder Woman.

Surprise, surprise, pas d’alcool. Se substituant aux vins, champagnes et autres breuvages typiques de ce genre d’occasion, ce soit plutôt des cocktails fruités, certains légèrement gazéifiés qui sont servis. Anticipant la question de l’Amazone, elle explique que dans sa vision des choses, une réception mondaine peut voir la venue des enfants des invités et que d’exposer de jeunes gens à l’alcool est contre ses principes. Oh certes, ajoute-t-elle, la presse a critiqué à grand bruit la chose, y compris certains journalistes à son emploi, note-t-elle en souriant mais… Comme elle l’a prouvé à plus d’une reprise, Jia Tessa Surits ne cède pas à la pression populaire. Elle porte un toast à l’Amazone et au travail colossal qu’elle fait au quotidien avant d’être dérangée de façon fort impolie par un autre invité. Milton Hart, un « rival » en affaire. Un misogyne de la pire espèce d’ailleurs.

Milton, quelle bonne surprise, commence Tsaritsa. L’homme, visiblement en état d’ébriété, commence à insulter la sino-américaine sur son audace de l’avoir invité à sa réception et qu’on ne peut pas le corrompre, que son journal va la dénoncer comme l’idiote écervelée qu’elle est, que la place des femmes est à la maison… Cette rhétorique d’un autre siècle, Jia Tessa Surits ne l’a que trop entendu de la part de cet homme. D’où son expression amusée et son absence de commentaires. Jusqu’à ce que le grotesque individu pousse le bouchon trop loin et insulte Wonder Woman. Laissez le monde aux hommes, maudite bonne femme et retournez sur votre île de lesbiennes nourries aux anabolisants. Le sourire de Jia Tessa Surits se modifie légèrement et ses rivaux en affaire reconnaissent immédiatement le signe indiquant qu’elle vient de jeter les gants.


« Mon cher Milton, dites-moi… Vous dites qu’il faut laisser le monde aux hommes. Je présume donc que vous seriez prêts à prendre les armes dans la seconde pour défendre votre pays, non? Ah… Vous êtes trop vieux. Pourtant cher rival, vous avez publié le quatorze avril dernier qu’un vrai patriote est un soldat du berceau à la tombe. Interviewé en février de la même année, vous vous êtes défini comme un patriote modèle.

En 2015, vous avez dit avoir fait la guerre dans votre jeune temps. West Point, même. Or j’ai contacté West Point. Ils se souviennent très bien de vous. Vous vous êtes pointé complètement ivre avec une candidature couverte de taches de vin rouge… Après avoir embouti votre véhicule dans la voiture de fonction d’un général en visite. D’accord, d’accord, je vois à vos insultes et à votre agitation que vous attendez une conclusion.

Vous êtes un hypocrite de la pire espèce, un mythomane et une relique d’un monde heureusement révolu. Maintenant, si vous ne voulez pas vous excuser à Wonder Woman pour ce que vous avez dit, libre à vous. Monsieur Collins? Contactez mes avocats je vous prie. Dites-leur qu’ils vont croiser le fer avec ceux de monsieur Hart. Cette fois Milton, vous êtes allé trop loin. Et maintenant si vous voulez bien m’excuser… »


Une performance magistrale. Jamais Jia Tessa Surits n’a haussé le ton. Jamais son sourire n’a quitté son visage et il est clair que cette petite performance improvisée l’a grandement amusée. Elle reçoit même des applaudissements de la part de certains invités. Quand la magnat des médias entre dans l’arène, elle n’utilise pas les insultes et ses « attaques personnelles » ne sont qu’exposer des faits avérés. Il est presque comique de voir que c’est une femme « ordinaire » qui se porte à la défense d’une Amazone qui aurait très bien pu prendre soin d’elle mais Wonder Woman est son invitée, pas un sujet de ridicule parce que certains sont incapables d’accepter que le monde change. Intérieurement, Tsaritsa sourit. Qu’aurait pensé la princesse de Themyscira si elle avait su qui venait de se lever pour elle alors qu’en général elles se combattent?

Incitant Wonder Woman à la suivre, Jia Tessa introduit l’Amazone à un certain nombre d’invités, certains appartenant à l’élite, d’autres au commun des mortels. Elle ne fait aucune distinction entre les deux. Une attitude qui irrite profondément ceux qui se croient supérieurs au « petit peuple » mais bon, elle a accepté depuis longtemps d’être une figure controversée. Est-ce qu’elle cherche à impressionner sa convive? Non. Elle veut simplement lui permettre de rencontrer toute sorte de gens. Qui aurait pu croire, par exemple, que cet ouvrier de chantier, père de trois enfants, puisse avoir une telle passion pour le cinéma de répertoire? Ou que cette cadre supérieure d’une entreprise pharmaceutique a écrit une dizaine de poème pour vulgariser certains procédés scientifiques? Le monde est bien plus que juste le combat des héros contre les méchants.

La culture est autant une arme qu’un bouclier. L’art sert à exprimer quelque chose. À véhiculer des idées, des idéaux. Et JTS Media Group a toujours voulu offrir la possibilité au plus grand nombre de personnes possibles d’avoir accès au matériel dont sont faits les rêves soit un support pour y coucher ses idées ou juste pour s’évader. Cette petite tournée des invités se termine dans un petit jardin intérieur, pensé pour permettre aux employés d’avoir un endroit pour se détendre même en plein hiver quand il fait des moins quelque chose. La Reine des Fables veut favoriser la prolifération des esprits créatifs et tous les moyens sont bons pour ce faire. Même si c’est aussi simple que de planter quelques arbres et installer un grand banc de pierre pour admirer la vue. Si ça fonctionne… C’est alors un investissement et non plus une dépense. Simple. Logique. Efficace.


« Je ne vous ai pas remercié pour votre proposition de donation tout à l’heure car j’attendais que nous ayons un peu plus de… Solitude. Votre geste me touche, soyez en assuré mais je me vois mal accepter. Vous dites artefacts. Ce sont donc des parties de votre culture. Il est absolument impensable pour moi de considérer revendre de tels objets. Au mieux, si JTS Media Group créait et finançait un musée pour les exposer je ne dis pas mais… »
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Jeu 19 Oct 2017 - 0:06

Il était une fois: le retour en piste de la marionettisteft. Tsaritsa

A chaque instant qui passait, l’hôte du bal détendait un peu plus Diana qui sentait sa soirée glisser du devoir aux loisirs. Elle écoutait avec intérêt ce que la jeune femme avait à lui dire, hochait la tête avec compréhension et approbation quand elle parlait de l’alcool et des jeunes gens qui pouvaient être présents à sa soirée. C’était une femme étrange qu’elle rencontrait ce soir-là, une femme qui, en plus de s’être élevée au-dessus des dogmes patriarcaux de ce monde fait pour les hommes, posait sur ce qui l’entourait un regard sincèrement bon et considéré. Elle se mouvait dans la salle avec grâce et douceur, mais aussi avec également beaucoup d’attention. Ses hanches ondulaient et son corps tournoyait pour éviter toute collision possible avec ses invités, et ses yeux ne cessaient de pétiller et d’accueillir quiconque se tournait vers elle avec chaleur et amitié. Diana était plus que ravie de constater qu’une telle personnalité avait choisi Gateway City pour ses bureaux centraux. La ville était déjà un joyau de la culture et des arts, mais si elle était en plus menée et tirée en avant par d’autres femmes du même cran que Jia Tessa, alors Gateway City irait sans aucun doute bien loin.

Diana était sur le point d’avaler une gorgée de son cocktail fruité aux accents de rose après le toast élogieux de sa locutrice quand un homme vint se frotter à elles. Vêtu richement, il posa sur elles un regard profondément dédaigneux et condescendant, un regard que Diana avait déjà vu des centaines de fois depuis son arrivée dans ce monde. Elle en avait été choquée au début, outrée puis horrifiée. La plus grande des injustices de ce monde pourtant si vaste et si beau était l’inégalité, et les fondements faits de privilèges sur lequel il était bâti.

Le poids de son épée contre son dos se fit soudain plus appuyé et insista, et Diana s’imagina l’espace d’un instant refermer son poing autour de la garde familière. Aussi tentante que l’image puisse être, elle était invitée ici, en tant que Diana Prince, en tant que représentatrice de Themyscira. Si elle aurait facilement pu faire l’erreur quelques années auparavant, elle avait désormais gagné en maturité. Ca ne l’empêcha pas de penser à son lasso, soigneusement enroulé autour de sa taille, sous sa robe. Oh, les vérités qu’elle pourrait faire dévoiler à ce monstre…

Elle n’en fit rien cependant. Non pas parce qu’elle jugea préférable de rester immobile, mais plutôt parce Jia Tessa se lança à l’assaut avant elle. Ses attaques étaient verbales, mais détachées et imparables. Diana vit avec grand plaisir le visage de l’homme se décomposer, passer du blanc au gris et terminer sur un vert maladif. Son lasso de vérité était toujours caché sous le tissu léger de sa robe, mais ça n’empêchait pas la vérité de fuser. Et elle sortait tout droit de la bouche de son hôte.

Jia Tessa la pressa de venir à sa suite une fois ce petit… problème réglé, et Diana ne discuta pas. Elle s’arrêta malgré tout près du dénommé Milton et enfonça son regard dans celui, fuyant, de l’homme humilié.

« Vous pensez tout savoir, » susurra-t-elle. « Vous pensez sincèrement que votre valeur est largement supérieure à la sienne, mais vous avez tort. Vous avez simplement peur, peur de voir une femme arrêter de faire semblant d’être plus faible que vous. » Elle esquissa un petit sourire. « Il va pourtant falloir vous y habituer. »

La fin de sa phrase se perdit dans le brouhaha de la soirée qui battait son plein autour d’eux, mais Milton la saisit parfaitement. Il n’osa même pas relever les yeux vers Diana qui, satisfaite, se détourna finalement pour s’engager à la suite de Jia Tessa, jusqu’à un endroit plus calme. Diana ne put s’empêcher un sourire surpris à la vue de ce petit coin de nature perdu entre le béton et le verre. Elle leva les yeux vers les arbres qui projetaient leurs ombres au sol et savoura avec plaisir le calme qui s’offrait à elles.

Jia Tessa prit la parole et la tira de ses pensées. Sa politesse était toujours aussi exemplaire et son regard tellement honnête qu’il en paraissait surréaliste.

« Les Amazones ne sont pas seulement un peuple de guerrières, Jia. Nous avons parmi nous nombreuses artisans et artistes qui vivent de leurs créations. Notre culture n’est pas morte, bien au contraire. Mes sœurs seraient horrifiées de savoir que leurs œuvres restent enfermées derrière des vitres, là où elles n’ont aucune utilité. Je réitère mon offre : Themyscira souhaite se joindre à votre cause et il s’agit là de notre participation. »

Elle sourit un peu plus et désigna la salle dans leur dos d’un léger signe de tête.

« Vous êtes un modèle pour les femmes de ce monde, d’autant par votre succès que votre mentalité. Si nous pouvons, d’une façon ou d’une autre, aider à votre entendre votre message, alors nous en serons plus que ravies. »

Elle marqua une pause avant de reprendre, d’un air plus sérieux, son sourire envolé et remplacé par la dureté.

« Je vous remercie d’avoir pris ma défense face à cet homme, et je vous remercie de l’avoir fait comme vous l’avez fait. Les inégalités et injustices auxquelles les femmes de ce monde doivent faire face continuent de m’horrifier. »

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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Jeu 19 Oct 2017 - 4:48

[justify]Jia Tessa Surits regarde Wonder Woman avec attention. On s’attendrait à un regard condescendant ou blasé d’une PDG d’entreprise aussi influente mais il n’en est rien. Non seulement elle est attentive mais son expression faciale change, prouvant ainsi qu’elle réfléchit, qu’elle ne fait pas que faire des mimiques maintes fois pratiquées pour donner l’impression d’être intéressée. Pendant un moment, son regard se fait même lointain avant de se porter de nouveau sur l’Amazone et un sourire espiègle se dessine sur son visage. Dans le langage non verbal de la sino-américaine, cela veut dire qu’elle vient d’avoir une idée… Non conventionnelle… Et que la presse risque ENCORE de faire couler de l’encre inutilement sur une décision sur laquelle elle ne reviendra pas. Il y a toujours de la place pour l’innovation, après tout, c’est une vérité, un fait.

« Expliqué sous cet angle, j’accepte votre donation et JTS Media Group organisera une vente aux enchères… Mais la liste de participants sera interdite à ceux accusés ou suspectés d’actes misogynes, racistes ou discriminatoires. Je me rendrais coupable d’un crime culturel si un artefact amazone finissait entre les mains de gens comme Milton Hart. La presse mondaine va D-É-T-E-S-T-E-R... »

Il est évident que Jia Tessa s’amuse. Elle a une réputation d’anticonformiste et alors que certains s’en serviraient de façon honteuse comme publicité, elle, par contraste, pense ce qu’elle dit, désire faire ce qu’elle laisse entendre. Appuyant sur une broche qu’elle porte sur ses habits à la coupe et au style très masculin (de quoi donner des bouffées de colère à Milton Hart), ce qui n’a pas sans rappeler les combadges dans Star Trek, elle contacte une de ses assistantes, lui demandant de vérifier avec le département juridique ainsi que la comptabilité pour organiser l’événement. JTS Media Group tente de se rapprocher d’une politique d’emploi à 50 -50, autant d’hommes que de femmes mais même en ce XXIème siècle, malheureusement, une égalité parfaite et à talent égal n’est pas encore possible. Ceci dit, on peut quand même être un modèle.

Il serait irresponsable de faire passer les chiffres avant la compétence, après tout. Mais bon, ce qui importe c’est que le don de Themyscira sera mis à bon usage et que naturellement, Wonder Woman sera l’invitée d’honneur de cet événement… Si son temps le lui permet, évidemment. Sauver le monde a le don de venir ruiner vos plans, n’est-ce pas? Profitant de ce moment de calme, Jia Tessa explique sa vision des choses quant à la question homme / femme et ses efforts faits pour donner une chance égale à tous. Saviez-vous, dit-elle, que JTS Media Group emploie un pourcentage intéressant d’autodidactes? Que sont les diplômes si ce ne sont que des bouts de papiers brandis pour flatter des egos surdimensionnés? Elle est en train de régaler l’Amazone d’anecdotes quand soudainement, son visage devient un masque de douleur et elle s’effondre d’un coup…

Ou presque, rattrapée in extremis par Wonder Woman qui l’aide à s’asseoir car c’est bien connu, Jia Tessa Surits est une grande utilisatrice de la gestuelle quand elle parle donc elle s’était levée pour raconter toutes ces choses. Quelques instants plus tard, un agent de sécurité et une femme en sarrau arrivent par un ascenseur non loin mais la PDG de JTS Media Group lève une main ferme pour indiquer que tout va bien. Elle a le teint pâle et une fine couche de sueur est présente sur son front mais autrement, elle semble hors de danger. La femme en sarrau s’entretient en mandarin avec Jia Tessa, lui recommandant de se retirer, quitte à mettre fin à cette soirée et la sino-américaine refuse catégoriquement. Malgré l’insistance de son médecin, elle refuse de plier. C’est qu’elle peut être obstinée quand elle le désire. Elle parvient à esquisser un fin sourire.


« Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous inquiéter. Comme il a été mentionné dans les journaux, j’ai été absente pendant un moment pour cause de santé et bien que je sois guérie, parfois c’est comme… Une sorte de douleur résiduelle. Et vous deux, je veux voir des sourires sur vos visages, c’est un ordre. Je vais bien. Et puis je suis orgueilleuse. Vous imaginez ce que dirait Milton si je devais me retirer! »

Mais c’est qu’elle se permet même de rire malgré ce qui vient d’arriver. La médecin et l’agent de sécurité s’éclipsent, retournant… D’où ils sont venus, laissant Wonder Woman et Jia Tessa seules pour encore un moment et pour prouver que tout va bien, la sino-américaine régale l’Amazone de plusieurs anecdotes comiques où elle a montré qu’elle n’était pas juste un joli visage jouant à la femme d’affaire. Une chose est sûre : quand elle a dit plus tôt que la plume est plus puissante que l’épée… Elle a une langue acérée que devrait même redouter l’homme d’acier lui-même : elle manie les mots avec la précision du scalpel d’un chirurgien. Jamais elle ne le fait pour humilier par méchanceté. Pour faire redescendre sur Terre les arrogants par contre… Pas de pitié pour les mécréants. Et elle y prend un grand plaisir par-dessus le marché. Oh oui!

« … Et alors il me dit : vos vêtements sont de style masculin, soit vous reconnaissez votre infériorité en tant que femme, soit vous êtes lesbienne. Alors, et rappelez-vous que nous sommes à la télévision nationale, je lui réponds : c’est amusant que vous disiez une telle chose, ce n’est pas moi qui organise des mardis travestis avec mon épouse. Vous devriez vraiment faire attention à qui vous envoyez vos courriels…

Imaginez-vous que je connais bien sa femme, elle travaille pour un grand restaurant dont je vous donnerai l’adresse. Ils font un filet de veau parmigiana à tomber par terre! Un midi que j’étais là, elle me disait qu’elle ne comprenait pas pourquoi son mari lui avait envoyé un courriel d’insulte, surtout qu’il la traitait de lesbienne mal baisée. C’est là que j’ai compris d’où venait ce message qui trônait dans ma boite de pourriels! »


L’incident est réel. Tsaritsa l’a causé. Manipuler les esprits est une de ses spécialités, après tout. Voilà pourquoi elle est si dangereuse : il est impossible de dissocier le vrai du faux car le faux est plus vrai que vrai avec elle. Jia Tessa Surits n’existe pas et pourtant elle est là, devant Wonder Woman, avec les mêmes réactions qu’un être humain de chair et de sang. Les gens travaillant pour elle ne sont pas tous sous son contrôle, la plupart ne sont même pas manipulés et ils jureraient devant un tribunal de l’authenticité de leur patronne. Et puis bon, pour le moment, Diana est entre de bonnes mains car la Reine des Fables, bien que son ennemie, n’a nullement l’intention de lui faire du mal. L’invitation a été faite de bonne foi et elle considère la chose comme une sorte de… Trêve. Qui peut savoir ce qui se passe dans cet esprit d’un autre monde…[justify]
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Sam 21 Oct 2017 - 0:21

Il était une fois: le retour en piste de la marionettisteft. Tsaritsa

L’idée de la jeune femme fit sourire Diana, mais un sourire presque calculateur et approbateur. Bien que messagère de paix et d’égalité, elle nourrissait une colère probablement indomptable contre ceux qui persécutaient, ou commettaient les crimes mentionnés par Jia Tessa. Elle apprécia grandement la proposition de la jeune femme en face d’elle, et y vit le respect pour son peuple et pour leurs croyances, mais aussi de la propre opinion de la jeune femme d’affaire. Il était rare de rencontrer une personne aux idéaux si forts et si nets qu’il n’y avait pas de zones grises ou de compromis possibles. A dire vrai, l’expérience était presque surréaliste pour Diana, comme tout droit sortie d’un rêve.

« Si je peux me permettre une suggestion, pourquoi ne pas faire aussi l’impasse sur quiconque aurait un rapport avec la maltraitance d’animaux. »

Jia Tessa sembla s’enjailler de cette idée, et il ne lui en fallut pas plus pour se lancer dans une ribambelle de sujets de conversation qui avait plus ou moins un rapport avec le sujet. C’était une femme passionnée, au visage expressif et chaleureux, qui semblait avoir bien trop de choses à dire pour se laisser prendre de court par une seconde de silence. Diana partageait sa conversation avec plaisir, répondant quand elle le pouvait, hochant de la tête le reste du temps. Jia Tessa naviguait entre les thèmes, les blagues et le sérieux avec une aisance qui défiait toute concurrence. Malgré le fait qu’elle ait quitté Themyscira des années de cela ne faisait pas d’elle un membre à part entière de ce monde qu’elle continuait parfois à ne pas comprendre, mais Jia Tessa était tellement … particulière. Diana se surprit à rêvasser de ce qu’il se passerait si elle amenait cette dernière à sa mère. La femme d’affaires semblait être un pont idéal pour les Amazones encore perdue par ce monde, mais qui souhaitaient malgré tout le comprendre. Si seulement… mais Themyscira était un endroit sacré. Diana ne pouvait forcer ses sœurs à faire le premier pas si elles ne voulaient pas. Elle ne comprenait que trop bien.

Jia Tessa s’interrompit au tournant d’une nouvelle anecdote, et son expression normalement si ouverte, se ferma dans un spasme musculaire. Diana réagit au quart de tour. Elle bondit alors que Jia Tessa sombrait et rattrapa cette dernière d’une prise ferme mais délicate. Inquiète, elle se leva immédiatement et installa la jeune femme sur le banc de pierre sur lequel elle avait été assise jusque-là. Jia Tessa n’était pas inconsciente, mais son teint légèrement hâlé avait laissé place à une pâleur presque morbide et son regard, jusqu’ici si vivant, était voilé. Son malaise n’était pas passé inaperçu, puisqu’un agent de sécurité et une femme que Diana identifia comme un docteur, se précipitèrent immédiatement vers elles. Elle comprit immédiatement que, pour qu’une équipe soit mise en place dans l’éventualité d’une telle urgence, Jia Tessa avait probablement déjà souffert de signes avant-coureurs.

Diana s’écarta respectueusement alors que son hôte s’engageait dans une conversation en mandarin avec son personnel médical. Elle n’intervint pas, mais suivit l’échange malgré tout. En tant qu’Amazone, elle parlait toute langue connue sur Terre. Apparemment, le docteur voulait absolument que Jia Tessa se retire, mais cette dernière était, au mieux, déterminée, au pire, têtue.

Diana se rapprocha quand le médecin et l’agent de sécurité, gentiment congédiés, s’éloignèrent.

« Ne vous excusez-pas, je vous en prie, » dit-elle. « Si vous êtes encore affaiblie par la maladie, peut-être devriez-vous songer à vous retirer. Ne laissez pas ce porc dicter votre comportement, surtout si vous êtes souffrante. »

Mais Jia Tessa écarta rapidement l’idée d’un geste presque désapprobateur, et il ne lui fallut pas longtemps pour reprendre ses récits. Elle enchaînait les anecdotes avec insouciance et amusement, mais Diana nota que l’agent de sécurité et le docteure étaient restés malgré tout non loin. Mais la jeune femme semblait être repartie, comme si de rien n’était. Elle racontait sa dernière histoire avec tout autant de gestuelle et de malice dans son regard, si bien que Diana se laissa aspirée par le récit et suivit la conclusion avec un éclat de rire sincère. Son regard croisa celui de Jia Tessa et elle secoua doucement la tête, amusée.

« Vous êtes une femme spéciale, » répondit-elle. « Ce que vous faites, la personne que vous êtes… Vous méritez votre succès, et j’espère qu’il ne disparaîtra pas de sitôt. Vous vous êtes faites une alliée ce soir, Jia Tessa. Si vous avez un jour besoin d’aide, sachez que l’Ambassade de Themyscira ouvrira toujours ses portes pour vous. » Elle marqua une pause, et rajouta d’un air malicieux. « Vous n’avez qu’à dire que Diana se porte garant pour vous. »

Son regard se fit plus sérieux, presque cérémonieux.

« C’est un plaisir de faire votre connaissance. »


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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Sam 21 Oct 2017 - 5:11

Délicieux. Absolument délicieux. Wonder Woman, l’Amazone qui a juré que tant qu’elle vivrait, elle empêcherait Tsaritsa de continuer à ne pas suivre les lois, venait de lui donner son support et son soutien. Techniquement, à Jia Tessa Surits, certes… Mais si on se penche sur le nom, on voit un clin d’œil à un autre méchant de littérature. Tom Elvis Jedusor. Je suis Voldemort. Tout le monde se souvient de ce passage dans Harry Potter. Et personne n’a remarqué que Jia Tessa Surits fait « Je suis Tsaritsa »? Que de déception paradoxalement amusée de celle qui compte Batman parmi ses ennemis, le plus grand détective du monde, parait-il… Peu importe, en vérité. Elle est la Reine des Fables, oui. Mais elle est aussi une multitude de personnages, après tout. Et ce soir, elle donne de l’espoir et une part de réconfort à Wonder Woman. Son ennemi.

Oh elle va très certainement faire appel à Themyscira et aux Amazones. Ce serait impoli que de ne pas répondre positivement à une telle offre. Quand, elle ne le sait pas encore et pourquoi exactement, elle n’a pas encore décidé. Mais elle le fera. Pour le moment par contre, elle a plus important à faire. Un discours, pour être plus exact. Elle indique d’ailleurs la chose à Wonder Woman après l’avoir remercié avec toute la chaleur qu’on attendrait de Jia Tessa Surits. Son médecin s’objecte, tentant de lui faire entendre raison, exhortant même la super héroïne à empêcher la PDG de JTS Media Group de faire quelque chose d’irresponsable mais s’il y a bien une chose qu’on sait de Jia Tessa Surits, c’est qu’elle ne laisse rien l’arrêter. Si elle ne prend pas la parole ce soir, elle va manquer une opportunité unique de livrer son message. C’est donc absolument hors de question.

Et la revoilà au cœur de ses invités, se dirigeant d’un pas déterminé vers la petite scène d’où elle fera son annonce et seule Wonder Woman sait qu’elle a eu un malaise car aux yeux des invités, c’est comme si rien ne s’était produit. Elle invite les gens à l’écouter et Bien vite, le silence se fait. Tels des vautours, ses détracteurs attendent de pouvoir foncer sur leur proie. Ses partisans sont pendus à ses lèvres et le reste… Se comporte comme il l’entend. Jia Tessa ne s’attend pas à faire l’unanimité. Ça n’a jamais été dans ses prérogatives et ce ne le sera jamais non plus. Les États-Unis hélas brillent parfois trop pour leur racisme, leur sexisme et leur xénophobie pour que la réalité de sa condition ne lui soit pas rappelée sur une base régulière. Mais elle refuse de plier ou d’abandonner. Elle compte encore faire une déclaration choc ce soir. Et quelle déclaration…


« Mesdames et messieurs. Je comptais entrer dans le vif du sujet mais une invitée toute spéciale me force presque à faire une parenthèse pour lui rendre justice. J’aimerais que vienne me rejoindre sur scène un modèle et une source d’inspiration pour ce pays et pour le monde… Wonder Woman! Applaudissez la bien fort. Milton Hart, cessez de faire une telle tête et participez au mouvement de foule! Allez! Allez!

Vous la connaissez sous le nom de Wonder Woman mais pour moi, elle n’est que Diana. Ce n’est pas la super héroïne que je veux applaudir ce soir mais la femme derrière l’armure. Derrière l’épée, le bouclier et le lasso. Diana Prince est une guerrière, c’est vrai. Mais elle défend aussi quelque chose qui est sacré à mes yeux. Un idéal de communication et de compréhension. Je l’ai toujours dit et je le dirai toujours.

La plume est plus puissante que l’épée. Parlons franchement et pour la presse qui cherche un scandale, chargez vos canons, messieurs les journalistes et tirez moi dessus. Vous n’êtes pas sans savoir que je dirige un empire médiatique. Avec quelques mots, de quoi formuler une rumeur, je peux faire s’effondrer un gouvernement bien plus vite que Diana et son épée ne seront jamais en mesure de le faire. Huez les vils profiteurs, huez les!

Mais nous savons tous que je n’ai pas ce genre d’aspirations. Les mots peuvent sauver des vies. Libérer des gens. Amener la lumière dans les esprits. Et Wonder Woman en tant qu’ambassadrice est un vibrant symbole de ce que la modération et la volonté de dialoguer peuvent faire de mieux pour ce monde, notre monde. En foi de quoi, je suis extrêmement fier de décerner ce soir à Diana Prince quelque chose de purement symbolique mais qui compte beaucoup à mes yeux : un livre d’or. Cliché? Oh que non.

Comme vous le savez, j’ai été absente pour cause de santé. Durant ma convalescence et contre l’avis de mon médecin préféré, j’ai voyagé aux quatre coins du monde pour recueillir des messages pour Wonder Woman. Des hôpitaux les plus défavorisés du tiers monde aux cliniques privées de pointe des pays industrialisés, j’ai été voir ceux dont la vie a été touchée par cette Amazone, non, cette femme absolument exceptionnelle.

Comme je n’arrivais pas à trouver la superficie totale de Themyscira, un endroit de mystère, j’ai utilisé la Grèce comme référence, un pays faisant 131957 kilomètres carrés. Il y a dans ce livre 131957 petits mots pour Wonder Woman soit un ouvrage de 498 pages en Times New Roman 12, à simple interligne. Vous connaissez mon amour de la précision. Et attention Diana, pas de larmes, vous imaginez le scandale! »


Est-ce que Jia Tessa Surits vient vraiment de retarder une annonce qu’elle prévoyait faire depuis plusieurs jours déjà juste pour… Donner un recueil de petits à Wonder Woman? Certes, c’est bien plus qu’un simple cadeau mais une annonce qui pourrait secouer le monde des médias, ce n’est pas rien, quand même… Mais oui, elle vient vraiment de le faire, de donner son cadeau à Diana Prince et l’idée vient à 100% de Tsaritsa. De vrais mots de remerciement de vraies personnes… Et à l’insu de tous, une petite part d’elle. Tsaritsa n’existe pas vraiment dans le monde réel. Elle peut être combattue, « détruite » et renvoyée dans son livre, son point d’ancrage en ce monde. Mais imaginez maintenant qu’elle ait trouvé le moyen de séparer des portions de son essence pour survivre… En cas de défaite majeure aux mains de ses adversaires…

Et qu’une de ses ennemis va en protéger un fragment sans même s’en rendre compte… Le geste de Jia Tessa Surits est parfaitement sincère. Le personnage a posé ce geste. Mais Tsaritsa est aussi une part de tous ses personnages… Et donc pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable? Un cadeau empoisonné? Non. Car ce fragment d’elle ne peut en aucun cas faire du mal à Wonder Woman. Disons plutôt… Un cadeau intéressé. Mais chut, c’est un secret. De toute façon tous les regards sont tournés vers l’Amazone qui n’aura très certainement pas l’occasion de suspecter quelque piège que ce soit… Car il n’y a rien à suspecter à la base. Jia Tessa Surits est surréaliste, d’accord. Mais il y a tant de gens hors de l’ordinaire en ce bas monde, on ne va pas commencer à voir le mal partout non plus, ce serait sombrer dans la plus abjecte des paranoïas…
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Lun 23 Oct 2017 - 19:01

Il était une fois: le retour en piste de la marionettisteft. Tsaritsa

Diana ne pouvait détacher son regard du livret d’or qu’elle tenait entre ses doigts fébriles. La couverture était lisse, parfaitement polie et le cuir probablement travaillée à la main ; Diana voyait sur l’unique pièce de bronze qui servait de titre le reflet de son regard, le bleu de ses iris changé en miel par le métal qui le reflétait. Elle sentait le poids de l’ouvrage contre les paumes de ses mains, la légère tension provoquée dans les muscles de ses avant-bras alors qu’elle le soutenait comme un cadeau des Dieux eux-mêmes. 131 957 mots, avait-elle dit. 131 957 personnes qui avaient pris le temps de se poser et de formuler ce qu’ils avaient en tête, avec pour seul but, lui transmettre à elle ce qu’elle leur avait inspiré. Tout à coup, sans qu’elle ne s’y attende, elle fut frappée par la réalité de ce qu’elle faisait. La réalité de Wonder Woman. Il était facile d’oublier, quand on passait ses journées dans la Watchtower ou dans la Batcave, à regarder des écrans et comploter, à planifier pour sauver le monde ; il était facile d’oublier pour qui ils se battaient. Oh, bien sûr, il était évident que le monde était toujours le but de Diana, leur but, mais après un certain temps, le monde devenait… une seule et même entité. Il était trop facile d’oublier les milliards de vies et de paires d’yeux rivés sur eux. Diana essayait de se rappeler, tout le temps. Elle marchait dans les rues, parlaient aux enfants, souriaient à quiconque semblait vouloir venir vers elle, mais ce qu’elle avait entre les mains était encore plus précieux que ces instants d’humanité simple volés. C’était le résultat de ses durs labeurs. C’était la preuve qu’elle ne faisait pas que sauver.

Elle inspirait. Elle faisait partie intégrante de ce monde.

Elle releva les yeux vers Jia Tessa, l’émotion plus que visible sur son visage.

« Je ne sais absolument pas comment vous remercier. C’est… »

Les mots moururent dans le fond de sa gorge alors qu’elle baissait les yeux vers le livre qui pesait toujours dans ses mains. Elle était consciente des regards posés sur elle et la tension si particulière qui précédait un discours, mais elle était complètement chamboulée par la valeur de ce qu’elle tenait.

« 131 957, » répéta-t-elle, cette fois-ci à haute voix. Des hôpitaux les plus défavorisés du tiers monde aux cliniques privées de pointe des pays industrialisés.

Diana releva les yeux vers le public étalé à leurs pieds et son regard se durcit. Non pas avec indifférence ou colère, mais avec passion et détermination. Elle pivota le livre dans ses mains afin que tous puissent voir sa couverture polie, que chacun ait une chance d’y observer son propre reflet sur la pièce de métal, mêlé à la gravure délicate qui y avait été faite : Diana Prince.

« Il y a quelques années de cela, le monde… mon monde, était bien plus petit. Il se limitait à mon île, à mes sœurs et mes Dieux. Quand les rivages de Themyscira se sont ouverts et que j’ai vu les limites de ce que je connaissais s’étendre drastiquement, j’aurais pu avoir peur. Je me retrouvais face à des sociétés, des civilisations et des centaines d’histoires que je ne connaissais pas. Votre monde est bien différent du mien, sur tous les tableaux possibles. » Elle esquissa un bref sourire et ses yeux frôlèrent presque inconsciemment Milton. « Je pourrais vous faire perdre plusieurs heures à vous énumérer toutes les différences entre vos cultures et la mienne, mais lorsque je suis arrivée pour la première fois aux Etats-Unis, on m’a bien fait comprendre que le temps, c’était de l’argent, et qu’aucun de ces deux ressources ne devraient être gâchées. »

Elle baissa à nouveau le regard vers le livre et esquissa un petit sourire.

« J’aurai pu avoir peur, » répéta-t-elle. « Mais au lieu de ça, j’ai continué à agir comme je le faisais sur Themyscira. J’ai fait en sorte qu’on entende ma voix, comme sur mon île. Je suis arrivée avec ma culture et mon histoire, et je me suis battue pour ce monde, pour vos futurs et le mien. Vous ignoriez tout des Amazones, et aujourd’hui, la grande majorité d’entre vous vit dans la ville qui abrite la première Ambassade de Themyscira. Et ce livre… » Elle leva un peu plus haut le livre pour que personne ne le manque. « Ce livre est la plus grande preuve que je pourrais vous donner que, peu importe votre toile de fond, peu importe la culture qui vous a donné la vie, les Dieux que vous adorez et les pronoms que vous voulez utilisez, vous pouvez faire entendre votre voix, vous pouvez faire partie de quelque chose de bien plus grand et de bien plus magique que ce que les limites de votre propre monde vous imposent. C’est en travaillant ensemble, unis, que l’on créé les plus grandes choses. »

Elle baissa le livre, son regard accompagnant les reflets étincelants qui dansaient sur l’étiquette de bronze, et effleura la tranche de cuir du bout des doigts avant de se tourner vers Jia Tessa.

« J’ai hâte de voir ce que vous accomplirez, Jia Tessa, j’ai hâte de voir les limites que vous repousserez et les voix que vous rassemblerez. Je me tiendrai à vos côtés quand ça arrivera. Merci pour ce magnifique présent. »

Elle s’avança vers la jeune femme et, tenant toujours précieusement le livre dans une de ses mains, passa son bras autour des épaules fines mais forte de Jia Tessa pour l’étreindre avec sincérité.

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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Lun 23 Oct 2017 - 21:16

Qu’il était tentant d’abandonner ce déguisement, au moment de l’étreinte, et de révéler sa vraie nature. De montrer à Wonder Woman que l’ennemi qu’elle avait combattu était bien plus complexe que le cliché qu’on lui avait étiqueté. Point de duplicité, de mots falsifiés ou inspirés par un sort ou une manigance. Elle avait collecté une par une chacun de ces petits témoignages. Une tâche que beaucoup auraient jugée futile. Mais pas pour elle. Certainement pas pour elle. Oui, par le passé, le désir de vengeance et une dangereuse arrogance l’avait poussée à agir inconsidérément. Elle avait été en tout point l’archétype de la méchante reine. Et puis elle avait accepté la réalité pour ce qu’elle était. Qu’elle le veuille ou non, qu’elle les considère comme inférieurs ou simplement divertissants, les Humains étaient la clé de tout pour son grand projet.

Wonder Woman aurait protégé son esprit en présence de la Reine des Fables. Mais face à Jia Tessa, elle était un peu comme un livre ouvert. Des choses qui auparavant lui avaient été inaccessibles se présentaient à elle. Des rêves. Des espoirs. Quelque chose qu’elle aurait pu utiliser contre l’Amazone mais la conquête de ce monde n’était pas dans ses projets. Asservir l’humanité ou détruire cette planète était hors de question et elle n’avait pas eu d’affrontement avec des super héros depuis… Une éternité, en fait. Elle restait convaincue d’être au-dessus des lois de ce monde, oui. Mais elle n’avait plus fait un « carnage » ou vrai acte de destruction, de mémoire récente. La Reine des Fables restait présente, bien vivante et toujours en train de manigancer. Mais son approche entière avait changé. Quant à savoir si c’était pour le meilleur ou pour le pire… À voir, évidemment.

Wonder Woman, une de ses plus grandes ennemies, en train de l’étreindre comme un être cher. L’ironie de la situation était si délicieuse qu’elle en était presque orgasmique. Si elle avait su… Et heureusement pour Tsaritsa, ce damné lasso de la vérité, une arme capable de lui faire endurer les pires tourments, était sous un vêtement, celui de Wonder Woman donc hors de danger pour elle. Autrement, les choses auraient pu prendre une tournure désagréable et potentiellement apocalyptique. Déclencher un affrontement au milieu de tous ces gens… Non. Il y avait trop d’esprits créatifs ici pour qu’elle songe même une seconde à être l’instigatrice de cette folie. Les esprits faibles peuvent être sacrifiés. Milton Hart, par exemple. Mais pour la très grande majorité des personnes présentes… Non. Absolument impensable. Il ne doit PAS y avoir d’affrontement ici ce soir.

Alors Jia Tessa rend son étreinte à Wonder Woman tout en lui murmurant non sans amusement que la presse risque de s’en donner à cœur joie avec l’allusion aux rapports entre deux femmes. Comme quoi la PDG de JTS Media Group conserve une langue acérée et un esprit vif en toute situation. Et en même temps, elle dit cela pour permettre à l’Amazone de se remettre de ses émotions, si elle a besoin de ce petit temps de pause. Surtout que bon, elle a quand même une annonce à faire. Elle peut reporter encore un peu mais pas indéfiniment… Les vautours sont voraces et veulent savoir de quoi il retourne car bien sûr, même si elle vient de faire un superbe cadeau à la princesse de Themyscira, les journalistes veulent poser un million de questions. Et c’est partit pour le cirque. Mademoiselle Surits, que pensez-vous obtenir pour votre compagnie d’un tel geste?

Des droits de distribution chez les Amazones? À cette proposition ridicule, Jia Tessa éclate de rire. Rien de méprisant, non, c’est juste un amusement sincère. J’aurais été recueillir personnellement 131957 signatures juste pour obtenir des droits de distribution, demande-t-elle. J’aurais pu trouver plus simple, vous ne croyez pas? En tout cas la sino-américaine est dans son élément, à affronter les journalistes. Elle dirige un empire médiatique, après tout, des journalistes, elle en a des dizaines à son emploi. Et elle connait ses détracteurs puisqu’elle les identifie par nom. Et si elle livre un round dans l’arène contre tout ce beau monde, ce sont eux qui finissent par abandonner et Jia Tessa annonce un quart d’heure de temps mort avant de faire sa grande annonce. Cela devrait donner le temps à tous de manger et de boire un peu plus. Une sage décision.

Invitant Wonder Woman à boire un nouveau verre, elle en profita pour retourner vers les tables de buffet et une faune un peu moins… Désagréable… Que Milton ou les journalistes. Elle introduisit l’Amazone à plusieurs autres invités, certains arrivés entre temps. Après tout, une soirée est rarement statique après tout. Curieusement ou heureusement, le personnel de JTS Media Group présenté par Jia Tessa ne posait pas de questions sur Wonder Woman mais bien sur Diana, la femme derrière l’armure. Comme si au fond, ce soir, c’était une femme « ordinaire » qui se trouvait sur la liste des invités et non pas un être capable de soulever Milton Hart avec son petit doigt sans faire d’effort, super force oblige. Avaient-ils été briefés avant la soirée ou avaient-ils simplement une forme de politesse et une curiosité mieux tenue en laisse que certains autres convives?

En tout cas les anecdotes sur son hôte ne manquaient pas. Apparemment on ne s’ennuie pas chez JTS Media Group. Lynda Gadot, grande responsable de la division européenne de JTS Media Group, raconta qu’un jour, en pleine réunion, pour faire valoir son point, Jia Tessa était monté sur la table pour mimer quelque chose mais qu’un faux mouvement lui avait fait perdre l’équilibre et que dans une succession presque improbable d’événements voire d’une petite réaction en chaine, elle s’était retrouvée avec des brûlures mineures au visage pour cause de café bouillant et avec de la confiture de fraise venant d’un beignet farci sur un ensemble de designer neuf. Ce à quoi Jia Tessa se défendit en disant qu’au moins, elle, au dernier party de Noël, n’avait pas manqué d’électrocuter trois personnes en tombant avec le sapin en tentant d’y accrocher l’étoile.

La conversation est légère, agréable et pour le moment sans interruption désagréable. Tant mieux, diront certains. D’autres diraient que c’est le calme avant la tempête. Et justement, parlant de tempête ou plutôt d’ennuis, voilà une personne dont se serait bien passé Jia Tessa et son entourage. Elizabeth Brown. Une personne influente dans le milieu des produits de beauté tentant ce faire mousser ses profits en tentant d’encourager les gens influents à faire la promotion de ses produits. Évidemment qu’elle va venir harceler Wonder Woman puisqu’elle a déjà échoué à de nombreuses reprises de convaincre, sans succès, la PDG de JTS Media Group de vendre son âme à ce genre de placement produit. D’un regard discret à Wonder Woman puis vers la sécurité, le message est clair. Jia Tessa n’a aucun problème à la faire expulser de faire si le besoin se fait sentir.


[Elizabeth Brown] « Wonder Woman, quelle merveilleuse surprise! Elizabeth Brown, mais vous me connaissiez déjà, bien sûr… Vous savez, vous avez le visage qu’il me faut pour ma prochaine campagne publicitaire. Je pensais à… Brise de Themyscira… Et puis tout le monde vous a vu vous émouvoir ce soir, il faut capitaliser sur la chose… Jia Tessa ici présente refuse obstinément de comprendre la valeur du placement de produit mais vous… »
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Mar 24 Oct 2017 - 22:10

Il était une fois: le retour en piste de la marionettisteft. Tsaritsa

La soirée était loin de se dérouler comme Diana aurait pu le prévoir, mais pour une fois, ces changements de direction n’étaient pas négatifs. Personne n’était attaqué, il n’y avait aucune catastrophe imprévue, aucun vilain qui avait décidé de ruiner l’évènement, et Diana n’était pas assaillie par l’ennui et le regret. Pour une fois, elle remerciait intérieurement sa mère de lui avoir demandé de se joindre à la fête. Pourtant loin d’être attirée par l’évènementiel, elle ne pouvait mentir et prétendre qu’elle passait un bon moment. Il était presque facile de faire la conversation avec les employés de Jia Tessa qui venaient poliment lui adresser la parole. C’était même reposant, revigorant, puisqu’aucun d’entre eux ne semblaient s’intéresser à la Justice League ou ses coéquipiers. Non, ils voulaient savoir ce qui l’avait le plus interpellé à son arrivée dans le monde des hommes, si elle avait eu le temps de regarder tel ou tel film, et, était-elle à jour niveau cinématographie ? Des questions furent posées sur Themyscira, mais elles étaient imbibées de respect et si elles recelaient le moindre piège ou tentative d’en apprendre plus sur le territoire secret des Amazones, Diana ne réussit pas à craquer le code. Non, on lui demanda si Themyscira avait un plat national, si son île lui manquait et même sur la façon dont elles produisaient leur nourriture. Diana ignorait si Jia Tessa avait transmis une espèce de mémo avant la soirée pour rappeler à ses employés de bien se tenir, avec en rappel un liste de points à respecter (1) Interdiction de demander à Wonder Woman si elle peut vous faire parvenir une photo signée de Batman.), ou si c’était simplement la personnalité si excentrique de leur patronne qui les avait en quelque sorte inspiré, mais c’était un vrai plaisir.

Jia Tessa la faisait naviguer dans la salle avec aisance, la présentant à telle ou telle personnalité, ou telle ou telle famille lambda. Le cadre en était presque surréaliste, et Diana commençait à se rendre compte qu’elle n’était pas la seule que la jeune femme d’affaire impressionnait, ou chez qui elle laissait des ‘séquelles’. C’était comme si les esprits s’agitaient en sa présence, et plus Jia Tessa tournoyait au milieu de la foule, plus l’attention était forte et prononcée. Plus les gens semblaient s’amuser. Diana, son livre toujours précieusement entre ses mains, se perdit quelques instants dans la contemplation de cette foule si étrange, son esprit virevoltant autour d’elle alors qu’elle prenait une mine songeuse. Ce soir-là, elle avait l’impression d’être en dehors du monde, hors de la réalité. C’était à la fois reposant, et légèrement inquiétant. Disons qu’elle avait juste l’habitude de garder le contrôle et d’être en pleine possession de ses moyens. Mais à cet instant, elle se sentait presque… dénudée.

Elle fut ramenée à ce qui passait autour d’elle par un regard appuyé de Jia Tessa. Un regard qui, cependant, n’était pas dirigé vers elle mais vers les agents de sécurité dont le regard n’avait pas flanché de la soirée. Intriguée, Diana jeta un regard autour d’elle, curieuse de voir ce qui avait provoqué ce comportement – et si elle pouvait faire quelque chose contre la menace. Tout ce qu’elle vit, cependant, ce fut une femme aux longs cils fournis et aux lèvres d’un rouge parfait se rapprocher d’elles à grand pas.

Diana vit, du coin des yeux, Jia Tessa se préparer à faire les présentations, l’air un peu moins ravi qu’elle ne l’avait été ces derniers instants, mais avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche, la nouvelle venue serra la main de Diana et se présenta elle-même. Elle ne fit pas que ça, d’ailleurs. Elle déblatéra tout un discours qui laissa Diana plus que confuse et perdue quant aux intentions de cette nouvelle venue – Elizabeth Brown, à l’en croire. Brise de Themyscira ? De quoi parlait-elle ? Qu’est-ce que le vent qui longeait les côtes de son île avait à voir avec ce qu’il se passait à cet instant.

Diana jeta un regard un peu sceptique vers Jia Tessa avant de regarder Elizabeth Brown avec un air d’excuse.

« Je suis désolée, » dit-elle. « Je ne suis pas sûre de comprendre de quoi vous faites mention. J’ai bien peur d’ignorer qui vous êtes exactement… »

Elle savait que cette réponse ne serait pas la bienvenue. Pour des raisons qu’elle n’était pas encore sûre de comprendre, les gens apparemment importants n’appréciaient pas ne pas être reconnus immédiatement : apparemment, ils avaient l’impression qu’ils en perdaient leur importance. Elle ne voulait pas blesser cette femme au regard si envoûtant, mais elle n’avait strictement aucune idée de ce qu’elle voulait ou de qui elle était.

« Mais je suis sûre que ce que vous faites est très important, » s’empressa-t-elle de rajouter, peu désireuse de déclencher une scène. « Je ne comprends pas juste ce que mon visage ou le vent de Themyscira a à faire dans la conversation. »

Elle jeta un regard vers Jia Tessa, à la fois confus et désolé. Elle ne voulait pas récompenser l’excellent accueil de la jeune femme par une esclandre qu’elle n’avait en aucun cas voulu commencer. Ce monde était décidément bien plus compliqué que sa petite île. Diana avait beau être là depuis des années, il lui restait encore tellement à apprendre. Et il lui semblait bien qu’elle faisait face à un nouveau chapitre de ce qui lui restait à assimiler. Il ne restait plus qu’à espérer que l’assimilation ne se fasse en douceur.

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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Mer 25 Oct 2017 - 2:37

Jia Tessa esquissa un sourire amusé. Naturellement. Les Amazones semblaient encore posséder une culture basée sur l’artisanat. Logiquement, donc, elles n’étaient pas au fait des impératifs et des caprices de l’industrie. Tenter de lui expliquer l’importance dans la culture humaine des relations publiques, de la publicité ou du placement de produit s’avèrerait potentiellement compliqué à vulgariser. Si tant est bien sûr qu’on VEUT vulgariser. Et visiblement, Elizabeth Brown n’avait pas envie de vulgariser, se lançant dans un exposé complexe sur la nature même du marketing et de ses enjeux et le fait que Jia Tessa se retenait de pouffer de rire était plutôt éloquent. Règle numéro un d’une soirée mondaine : si vous présentez quelque faiblesse que ce soit, les vautours se jetteront sur la brèche. Diana n’avait qu’elle seule à blâmer pour le coup.

Attention, de penser que Jia Tessa avait fait exprès aurait été mensonger. Au contraire, elle avait tenté d’éviter ce genre de rencontre à l’Amazone mais en même temps, elle ne contrôle pas les gens. Tsaritsa oui. Mais Tsaritsa est l’ennemie de Wonder Woman. Elle n’aurait donc aucune raison valable de vouloir l’aider. Et l’exposé d’Elizabeth est long. Long. Long. Et le problème c’est que le portrait qu’elle peint des femmes est plus celui d’une jolie poupée à coiffer et à maquiller qu’une femme forte et indépendante prête à se battre pour l’égalité entre les sexes. Elle les présente comme elle, au fond. Prêtes à user de leurs charmes pour parvenir à leurs fins, ce qui se trouve à être, en quelque sorte, l’antithèse de Wonder Woman. Elizabeth Brown est une femme qui a obtenu ce qu’elle a par méchanceté. Par manipulation. Par malhonnêteté. Autant elle a vu Milton Hart…

Un exemple de misogynie, une relique de valeurs datant d’un obscurantisme suranné, autant elle voit ce que certaines femmes se réclamant « féministes » font du terme et de leur vie en « se vengeant des hommes en leur rendant la monnaie de leur pièce ». Une petite dose de réalité, une belle gifle ou une douche froide pour rappeler que bien… Au final… Il n’y a pas de sexe parfait. Wonder Woman comprend maintenant ce que veut faire Elizabeth Brown : utiliser le nom de la guerrière pour vendre. Utiliser le nom de Wonder Woman comme une façon de se faire de l’argent, argent qui n’est nullement disposé à une quelconque œuvre caritative. Les excès du capitalisme dans toute leur splendeur. Et dire que l’Amazone ne voulait pas faire d’esclandre : il y a là suffisamment de propos effarants à entendre pour faire exploser n’importe quelle marmite. Oh que oui.

Jia Tessa n’avait en rien prévu une telle situation. Une affaire bien regrettable, certes. Tsaritsa, par contre, a tout orchestré depuis le début. Tout a été pensé, étudié pour voir comme Wonder Woman réagirait en présence d’une telle personne, si sa partie plus diplomate saurait se taire devant l’injustice pour éviter une scène. Car franchement, quand on y pense, comment laisser passer une telle occasion d’observer son ennemie dans un environnement pseudo contrôlé, hors du champ de bataille quand la force brute et les talents martiaux de l’Amazone ne servent à rien? Quand l’ennemi en face est tellement convaincu de la validité de ses propos ou de la justesse de sa « cause » que de véritables horreurs peuvent sortir de sa bouche sans gêne aucune? La voilà sur un tout autre champ de bataille. Celui des mots. Celui de son hôte, Jia Tessa Surits…


[Elizabeth Brown] « … Mais en vérité, qui se soucie de ces femmes ordinaires qui auraient besoin de quelques chirurgies plastiques pour pouvoir se prétendre belles et qui vont utiliser comme un produit miracle mes cosmétiques? Tant que l’argent fini dans mon compte de banque, c’est un combat pour toutes les femmes que je mène et qu’elles financent contre la tyrannie des hommes et de ce système patriarcal! »

« Nous avons déjà eu cette conversation Elizabeth et il me semblait avoir été très claire face à ce que je pense du fanatisme dans l’enceinte de mes bâtiments. JTS Media Group encourage la liberté de pensée, oui. Elle ne cautionne en rien ce genre de poison que vous vous amusez à lancer à tout va comme une quelconque vérité divine. Vous êtes mon invitée, soit. Mais ne me forcer pas à causer un scandale. »

[Elizabeth Brown] « Et vous, vous refusez de voir la réalité en face, Jia. C’est ce côté chinois, étranger, qui vous aveugle. Dans le monde civilisé, les vraies causes et les vrais combats pour les droits se font avec de l’argent, pas de la bonne volonté. Qui va payer les frais d’avocats, sinon? Ces mères monoparentales qui croient pouvoir séduire à nouveau après avoir utilisé une de mes crèmes de beauté? »

La sino-américaine s’apprête à répondre quand cette même expression de douleur qu’a vu précédemment Wonder Woman refait son apparition sur le visage de Jia Tessa Surits. Elizabeth Brown ne l’a pas remarqué, pas plus que les invités autour si ce n’est-elle et l’agent de sécurité qui s’est porté au chevet de la PDG de JTS Media Group précédemment. La médecin refait son apparition et cette fois, de la façon la plus discrète et ferme possible, elle fait amener Jia Tessa vers la pièce avec le bel arbre qu’elle vient de quitter avec Wonder Woman. Ne s’encombrant pas de l’anglais et possiblement parce que la réputation de Diana pour les langues a circulé dans certains cercles, la médecin fait clairement savoir, en mandarin, de la rejoindre le plus rapidement possible. Peut-être que vous, elle vous écoutera, fait-elle savoir avant de disparaitre dans la foule.

[Elizabeth Brown] « Qui est cette chinoise en sarrau qui vient d’amener Jia au loin? Je ne cesse de lui répéter qu’on ne peut pas faire confiance à ces gens-là. Si le monde entier écoutait plus ce que nous, les États-Unis, avions à leur dire, il y aurait moins de guerre et d’injustice, je vous le garantis. Qu’est-ce que je disais déjà? Ah oui. Votre visage. Brise de Themyscira. Ma campagne publicitaire. Alors… »

Dans la pièce voisine, Tsaritsa attend patiemment de voir comment vont se jouer les choses. Racisme. Intolérance. Sexisme envers les hommes. Propos d’extrémistes. Injustices. Il y a de quoi faire réagir violemment Diana et sans son hôte pour jouer les médiatrices d’une part et cette dernière visiblement souffrante de quelque mal qui lui soit tombé dessus, est-ce qu’il serait plus diplomate de tenter de mettre fin à la conversation avec calme et aplomb ou alors sortir les crocs, mettre fin abruptement aux choses en mettant les points sur les I et les barres sur les T et aller s’occuper ou se préoccuper d’une personne bien plus proche de votre idéologie? Les paris sont ouverts et cette expérience fascine la Reine des Fables. Enfin bon. Il va ensuite falloir revenir pour clore le discours, naturellement… Et embobiner tout ce beau monde avec un plan délicieusement machiavélique…
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Mer 25 Oct 2017 - 18:55

Il était une fois: le retour en piste de la marionettisteft. Tsaritsa

« Vous savez, je ne suis pas américaine, » dit Diana.

Elle parlait sur le ton de la conversation, ou tout du moins, c’était ce que sa voix semblait laisser entendre. Son regard ne lâchait pas Jia Tessa qui avait été, une nouvelle fois, amenée au loin, à l’abri des regards indiscrets. Par chance, la plupart des invités avaient manqué ce qu’il s’était passé, trop plongés dans leurs propres conversations pour se soucier de ce qu’il se passait autour d’eux. Par malheur, cette Brown faisait partie des vautours qui avaient été témoins de l’incident, et son air dédaigneux et condescendant n’avait fait que se renforcer, au grand déplaisir de Diana. Alors, oui, au premier abord, elle semblait continuer la conversation avec ce même ton volatile qui caractérisait ce genre d’endroit et d’occasions, mais quand elle détourna son regard de Jia Tessa pour se tourner vers la jeune femme, ses yeux, eux, semblaient envoyer un tout autre message. Le lasso de la vérité se faisait des plus insistants sous sa robe, et elle mourrait d’envie de s’en servir. Elle savait d’expérience que les secrets dans ce monde étaient nombreux, et qu’ils se collectionnaient comme s’ils avaient de la valeur. Seulement, tout comme cet argent derrière lequel cette Elizabeth courait, il était clair pour Diana que plus on en avait, et plus rapidement ils pourrissaient à l’abri des regards. Seulement, la pourriture, elle ne restait pas longtemps dissimulée.

« Le fait que je parle anglais et que l’unique ambassade de mon peuple se situe aux Etats-Unis ne fait pas de moi une américaine, et ça ne fera jamais de moi une américaine. »

Le sérieux de l’évènement et son statut d’ambassadrice faisait qu’elle ne pouvait pas dire ce qu’elle avait réellement sur le cœur, à commencer par la longue liste de choses que le si beau pays d’Elizabeth faisait et qu’elle trouvait inacceptable.

« Pourtant, j’ai sauvé votre monde à plusieurs reprises. Superman n’est pas américain non plus, et lui aussi a sauvé d’innombrables vies. Aquaman, Martian Manhunter, et j’en passe. » Son regard se fit plus intense alors qu’elle le plongeait dans celui de la jeune femme face à ses côtés. « Alors peut-être serait-il temps pour vous d’ouvrir les yeux. Le monde n’est pas protégé des injustices par les Etats-Unis. Ce sont des gens comme Jia Tessa, qui rétablissent l’ordre des choses. »

Elle ponctua sa dernière pique d’un léger sourire et d’un hochement de tête alors qu’elle pivotait déjà légèrement, préparant ainsi sa sortie. Elle n’avait pas la possibilité de dire la moitié de ce qu’elle voulait dire, mais elle avait une excellente mémoire. Elizabeth Brown ne serait pas oubliée dans un coin de sa mémoire.

« Par ailleurs, je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à mon visage, mais je dois refuser votre proposition. Je n’ai pas pour habitude d’utiliser mon corps dans l’espoir de faire des profits. »

Elle salua légèrement la jeune femme d’un bref signe de tête et se détourna sans plus attendre pour enfin rejoindre Jia Tessa. Elle slaloma entre les groupes et les invités sans perdre du regard son objectif. Quand enfin elle atteignit la petite pièce de repos à l’écart du gros de la fête, elle y trouva l’hôte de la cérémonie avec un teint grisâtre et maladif. Jia Tessa était assise sur le banc, et son médecin s’agitait autour d’elle, vérifiant ci et là l’étendue des dégâts.

Diana s’arrêta à l’entrée de la pièce afin de cacher la vue du reste des invités. Elle croisa les bras et pinça les lèvres.

« Il est temps que vous vous retiriez, Jia Tessa, » dit-elle. « Vous avez du personnel, des employés qui gèrent le cadre. Ils s’assureront que la soirée continue de bien se passer, et personne ne remarquera votre absence. Je suis prête à vous couvrir si cela vous rassure. Mais il me semble bien que la soirée est finie pour vous. Vous n’êtes pas en état. »


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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Mer 25 Oct 2017 - 22:21

Wonder Woman ne le sait pas encore mais elle s’est fait une ennemie ce soir. Elizabeth Brown ne va clairement pas accepter ce genre de propos, qu’on la confronte sur ce qu’elle considère comme la seule vérité vraie. Il est tellement facile de soudainement se mettre à critiquer les autres sur ce qu’ils croient. L’Amazone a été des plus diplomates mais parfois… Certaines personnes ont de la difficulté à accepter la différence. Certains beaucoup plus que d’autres. Et dans ces certains, Elizabeth Brown qui commence à se plaindre à qui veut bien l’entendre que Wonder Woman, une fois le vernis gratté, est d’une rare injustice pour la suprématie des États-Unis, refusant d’accepter les bras qu’on lui tend et de faire partie de la grande famille de l’oncle Sam. Mais ça, dans l’instant, l’Amazone ne le sait pas. Et peut-être qu’elle ne le saura pas.

Wonder Woman semble plus préoccupée par le sort de Jia Tessa que des possibles répercussions de l’ego meurtri d’une femme d’affaire. La sino-américaine récupère et malgré le fait qu’elle ne semble pas au meilleur de sa forme, les paroles de Diana Prince sont accueillies avec un refus ferme et clair malgré le fait que Jia Tessa soit temporairement affaiblie. Ce n’est pas dans ses habitudes de tourner les talons. Elle a une annonce à faire et elle la fera. Après… Bien après on verra. Il faut juste qu’elle évite de trop « s’énerver ou s’exciter ». Une pilule, une petite granule et elle sera de nouveau sur pied. Avec la médecine moderne, on fait des miracles. Mais avant toute chose, rassurer l’Amazone. Ce serait la moindre des politesses, après tout. Quand quelqu’un s’inquiète pour vous, vous vous montrer au minimum reconnaissant. Ça, c’est civilisé.


« Votre sollicitude me touche beaucoup, Diana, sincèrement. Ceci dit, je vous assure que bien que temporairement affaiblie, je peux parfaitement faire mon annonce. Pour tout vous dire, je n’ai pas le choix, en fait. Pour une personne de droiture morale et de solides valeurs, cela vous semblera complètement aberrant. Ceci dit, une soirée comme celle-ci est un champ de bataille. Je plaisante à peine en disant cela.

Le public. La presse. Mes rivaux comme mes alliés. Tous attendent cette grande annonce que j’ai dit que je ferais. Si je n’y vais pas, même si vous couvrez pour moi, vous vous retrouverez sur la ligne de front. Et je ne veux pas cela. Vous êtes mon invitée, pas l’agneau sacrificiel ou le bouc émissaire. Je vous promets de faire attention à moi une fois que ce sera fait. C’est le meilleur compromis que je puisse vous proposer. »


Souriante, rassurante, Jia Tessa se lève et pose une main qui ne tremble pas sur l’épaule de la guerrière. Une gratitude sincère est visible dans son regard et elle reprend le chemin de la grande salle, puis l’estrade… Le podium… Sa grande annonce va se faire et par le fait même, le plan de Tsaritsa va être exposé devant Wonder Woman qui va, comme tout le monde, applaudir l’idée. Parce que c’est un cadeau empoisonné qu’elle offre et ledit poison pourrait ne pas devenir apparent avant plusieurs années… Obtenant le calme, elle prend une grande inspiration avant de remercier tout le monde pour sa patience et qu’il est maintenant l’heure d’entendre cette grande annonce qu’elle a à faire ce soir. Celle qui justifie la tenue de cette soirée. Ils sont tous pendus à ses lèvres, attendant avec beaucoup d’impatience la grande révélation qu’elle va faire…

« Mesdames et messieurs, quelle est la plus grande force de l’être humain? Son imagination. Nous avons regardé le ciel et les oiseaux en rêvant de voler et nous avons inventé l’avion. Nous avons regardé les étoiles et nous avons fini par marcher sur la lune. Nous avons vu des obstacles et nous avons utilisé cette merveilleuse faculté créative pour en venir à bout. À cœur vaillant, rien d’impossible, c’est ce qu’on dit.

Malheureusement, et on ne va pas se cacher la tête dans le sable, ceux qui sont libres de penser, de créer, sont ceux qui en général bénéficie d’une situation privilégiée. Aux besoins de base de l’être humain. Une alimentation régulière, par exemple. Un toit au-dessus de sa tête. Plus encore, un minimum d’éducation. JTS Media Group ne prétend pas pouvoir régler tous les problèmes du monde. Ce serait prétentieux. Ceci dit…

J’aimerais vous dévoiler ce soir le projet Thot, du nom du dieu du savoir égyptien. JTS Media Group a mis sur pied un réseau semblable à l’Internet que vous connaissez pour aider à la diffusion de la culture. Les contes, les légendes, toutes les images du domaine public, des vidéos, des pièces de musique : toute cette gigantesque base de donnée est mise à la disposition de la planète. Gratuitement. Vous m’avez bien entendu.

Comment le projet est financé? En grande partie par JTS Media Group mais aussi par de généreux donateurs d’un peu partout. N’importe qui peut contribuer. Il n’y a pas d’applications intrusives, pas de demande de renseignements personnels : vous pouvez y accéder de n’importe où, archiver le contenu sur vos propres médias et en profiter pour élargir vos horizons. La culture se doit d’être non seulement universelle mais accessible.

Pourquoi un enfant du Tiers Monde devrait-il rester dans l’ignorance alors que l’Occident prospère? Pourquoi notre pays, les États-Unis, devrait continuer d’accuser à tort et à travers des ethnies et des religions dont le quidam moyen ne connait rien. La culture. L’éducation. Le savoir. Ce sont là les bases du monde de demain. De l’héritage que JTS Media Group veut laisser. Pour avoir la paix, il faut comprendre son prochain.

La partisannerie. Le subjectivisme. Les affirmations sans fondements. Voilà les ennemis du monde moderne. Voilà comment d’un événement on peut se mettre à détester des milliers de personnes. Je suis sino-américaine. Est-ce que parce que j’ai des origines chinoises, je deviens une dangereuse menace post communiste pour ce pays? Non. Mais regardez sur Internet, sur les blogues ou sur ces articles douteux ce qui se dit.

Les mots ont un immense pouvoir. Nous prétendons offrir la liberté d’expression mais elle ne doit pas permettre que des atrocités soient dites sans conséquences. Ce que nous faisons ici ce soir est un petit pas vers un monde meilleur. Mais c’est un pas que personne n’a osé faire avant nous. Trop coûteux. Ridicule! Quel coût donnez-vous aux milliers de vies perdues à cause de l’ignorance? Pour l’avenir! Ce sera tout, merci. »


Il n’y a pas d’applaudissements. Pas de huées. Seulement un long silence. Les gens présents sont sans voix. Nombreux sont ceux habitués à ce que Jia Tessa Surits fasse quelque chose… D’inédit… Mais ça? Du jamais vu. Qui au sein du Fortune 500 se soucie RÉELLEMENT de son prochain? Une initiative nécessaire pour ses plans. Plus l’imaginaire se développe, plus elle devient forte. Un petit quelque chose que la Justice League ne sait que trop bien. Et ce soir, elle vient de se donner un moyen quasi illimité de nourriture sous le prétexte de penser à l’avenir du monde. Une initiative purement Jia Tessa Surits. Un plan dans un plan dans un plan typique de la Reine des Fables. Aux yeux de Tsaritsa, à quoi servent des ressources si elles ne sont pas utilisées? La réponse est simple : absolument rien. Autant en faire usage… Même si c’est pour faire le bien…
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Mer 1 Nov 2017 - 16:17

Il était une fois: le retour en piste de la marionettisteft. Tsaritsa

L’annonce de Jia Tessa fit l’effet d’une bombe sur l’audience, et Diana ne fut pas épargnée par les débris d’obus. Si ce n’était pas la peur, la confusion ou l’étonnement qui la prit de revers, c’est l’ampleur des soudaines conséquences à ce que venait de dire Jia Tessa qui occupait son esprit. Elle pensait aux problèmes de ce monde, à la distance qui s’était créée entre tous ces pays et à tous ces malentendus et ces incompris qui ne cessaient de déranger la paix, la justice et la vérité. Si le projet Thot est faisable et s’il prend racine dans la culture mondiale actuelle, il pourrait faire tomber de nombreuses barrières et refermer de nombreux fossés. Une culture soi-disant dominatrice pourrait alors s’ouvrir à des us et coutumes étrangers mais pourtant tellement mieux adaptés à la vie en société, les gens pourraient apprendre tellement de choses sur les religions, les langues et même les histoires de peuples auxquels ils ne sont habituellement pas confrontés. Le savoir enclenche la compréhension, la compréhension l’empathie, et l’empathie est une des nombreuses branches qui mènent à la paix.

Diana n’était pas naïve au point de penser que le projet de JTS Media Group pouvait apporter la paix dans le monde. Elle était bien placée pour savoir qu’après tout, même le peuple des Etats-Unis, pourtant parfaitement déjà capable d’accéder à toutes ces informations, n’en faisait pas constamment la démarche. L’incompréhension et le refus de prendre en compte autrui, avec toutes ses différences, étaient quand même roi dans cette ère de l’Internet et du partage mondiale. Mais le projet Thot pourrait rétablir certaines injustices, offrir à certaines personnes la possibilité de se hisser au même niveau que les pays privilégiés de ce monde. Diana avait rencontré de merveilleuses personnes dans les pays défavorisés du monde, des enfants dont les yeux étaient remplis de possibilités et de rêves. Le projet Thot servirait de marche pour eux, pour qu’ils puissent se rapprocher de leurs buts.

Ses pensées se dirigèrent ensuite vers Bruce et la Fondation Wayne, et elle se promit d’en parler à son ami, de voir avec lui ce qu’il pensait de ce projet qui semblait presque trop beau pour être vrai. En dehors de ses activités… nocturnes, Bruce était avant tout engagé lui aussi dans la lutte contre l’injustice, la pauvreté et la criminalité qui régnait sur certaines parties de sa ville. Si Diana venait à lui avec ce projet, il pourrait lui aussi être donateur. Il pourrait peut-être même s’allier avec Jia Tessa pour atteindre ce but utopique. Et il saurait voir si Jia Tessa était aussi altruiste qu’elle semblait l’être. Diana avait peu de doute, mais elle avait appris à toujours s’assurer de tout avant de foncer tête baissée.

Elle ne pouvait pas mentir et dire que le projet de la jeune femme d’affaires était mauvais, ceci dit. L’idée était bonne. Idéaliste, mais tellement ouverte, tellement… prête à être appropriée par les centaines de gens qui utiliseraient Thot. Chacun y trouverait son petit espace tout en étant ouvert au reste du monde. C’était un des grands paradoxes du monde des hommes que d’être individualiste et communautaire en même temps.

Alors Diana leva les mains, et dans le silence de la salle, elle fut la première à applaudir. Doucement, et seule d’abord, mais bientôt rejointe en crescendo par le reste des invités. Son regard croisa celui de Jia Tessa et elle sourit avant d’hocher la tête en signe de félicitations et de salut des plus cérémonieux.

Elle en parlerait à sa mère, mais elle était presque sûre que Themyscira se tiendrait aux côtés du projet. Utopique, certes, mais elles aussi faisaient partie d’une utopie tout droit venue de l’esprit de Zeus. Tous projets idéalistes n’étaient pas voués à l’échec.

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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Jeu 2 Nov 2017 - 5:03

Ils applaudissent, menés dans le mouvement par Wonder Woman en personne. Si seulement elle savait… En fait il faut expliquer davantage ce qui représente une flagrante contradiction. Si l’Amazone savait, elle ne serait pas en train d’applaudir. Toutefois, si elle pouvait imaginer les répercussions de cette initiative, elle changerait bien vite de réaction. La survie a toujours été une préoccupation de Tsaritsa. On ne gouverne pas grand-chose en étant mort. C’est un fait. En certains rares cas, c’est techniquement possible mais ce n’est pas une avenue que veut explorer la Reine des Fables. En dispersant aux quatre coins du globe un moyen de se sauvegarder, de se protéger, elle pourra continuer à faire avancer ses plans sans se préoccuper d’éventuels cas de force majeure. Il y a bien longtemps qu’elle n’a pas affronté la Justice League…

Et cela lui convient parfaitement. La confrontation directe est une chose bien pénible. Agir comme elle le fait, bien que plus long, rapporte considérablement plus. Et c’est d’ailleurs une excellente chose. Le but au fond c’est de faire des progrès. Quand au fond, vous êtes immortelle… Se presser devient plutôt idiot, non? Que les super héros de ce monde l’oublient. C’est même parfait. La mémoire est une faculté qui oublie, prétend-on. La réalité est souvent plus proche du dicton qu’on ne le croit. Le monde se souviendra de Jia Tessa Surits. Car c’est ce qu’il faut. C’est ce qu’elle veut. Si Wonder Woman ne l’a pas reconnue… Elles se sont regardées. Elles se sont parlé. Elles ont même échangé un bref contact physique. Rien d’extravagant, évidemment. Et l’Amazone ignore toujours qui se tient vraiment en face d’elle. Elle voit ce que la Reine des Fables veut qu’elle voit.

Après une telle annonce et une ovation initiée par une Amazone, tranquillement, lentement mais sûrement, les invités commencent à partir. C’est normal après tout : ils sont venus, ils ont vus et seuls ceux qui veulent courtiser des faveurs vont rester. Les premiers à partir sont des gens comme Milton Hart et Elizabeth Brown, incrédules devant une initiative rapportant si peu en termes monétaires. Manifestement, Jia Tessa a perdu la tête. Les journalistes voudraient bien rester mais la PDG de JTS Media Group refuse de répondre à leurs questions. Frustrés de ne pas pouvoir tourmenter davantage la sino-américaine, eux aussi finissent par battre en retraite en jurant à qui veut l’entendre que l’on n’empêche pas la presse d’obtenir des réponses à ses questions. La belle hypocrisie que voilà considérant qu’ils ne cherchent nullement quelque chose d’objectif…

Mais bien un scandale. Et ça, Jia Tessa ne compte pas leur faire ce plaisir. Bientôt, il ne reste que quelques petits groupes éparpillés, la plupart étant impliqués dans les activités de JTS Media Group ou gravitant autour, les actionnaires par exemple. Et là, les masques tombent, les conversations sont plus légère et c’est comme si tout le monde avait poussé un soupir collectif. Plus besoin de jouer le jeu des grandes occasions. Un ballet assurément périlleux, une danse compliquée et complexe au milieu des vipères. Mais maintenant que les gens sont « entre amis », de quoi faudrait-il s’inquiéter? Au final, Tsaritsa est satisfaite de ce qu’elle a réussi à faire ce soir. Un pas de plus pour ses projets. Encore de menus progrès vers la reconquête de son monde. Que du positif. Reste à s’occuper de Wonder Woman, en hôtesse accomplie. Naturellement…


« Bien que ce ne soit pas mon genre de me jeter des fleurs, je dirais avoir bien performé ce soir. Merci pour cette ovation, au fait, madame l’ambassadrice. Je saurai vous rendre la pareille quand on vous donnera le prix Nobel de la paix. J’adorerais poursuivre plus longtemps la conversation mais ce serait mentir que de dire que mes deux rechutes n’ont pas sapé mon énergie. Il faudra se revoir pour un dîner : vous savez où me trouver. D’ici là… Au revoir très chère! »

Escortée par son médecin personnel et un agent de sécurité, Jia Tessa prend la direction des ascenseurs pour se rendre à son bureau. De là elle rejoindra ses quartiers privés. Même pas besoin de quitter la tour. Si jamais Diana a d’autres questions ou désire rester, elle est naturellement la bienvenue : avant de partir, Jia Tessa l’a confiée aux bons soins d’une des employées en charge des relations publiques. Et pendant ce temps, du haut de sa tour, la femme qui n’est pas une femme sourirait presque devant l’ironie des choses. Jia Tessa, bien vue par Themyscira et « amie » de sa plus grande représentante… Alors que derrière le masque se cache une vieille ennemie. La vie vaut définitivement la peine d’être vécue juste pour des moments comme ceux-ci. Le plus amusant? Il se pourrait même que jamais Diana ne découvre la vérité. Mais ça… C’est une autre histoire…
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Re: Il était une fois: Le retour en piste de la marionnettiste (PV Diana Prince/Wonder Woman) (Terminé) Jeu 2 Nov 2017 - 13:55

Il était une fois: le retour en piste de la marionettisteft. Tsaritsa

Le clou du spectacle avait été dévoilé, la pièce maîtresse de cette exposition de richesse et de célébrités était maintenant à la vue de tous, et l’excitation commençait à redescendre – surtout que la créatrice de cette nouvelle attraction était avare de détails : Jia Tessa évitait journalistes et commères avec tact mais fermeté et il semblait alors évident pour tous qu’ils n’en sauraient pas plus. Diana était encore loin de maîtriser l’art des soirées mondaines (et plus loin encore de le vouloir de toute façon), mais elle reconnaissait là le son du dernier gong. Il était temps de partir, les rideaux se fermaient et la soirée avait donné tout ce qu’elle était censée donner. Elle avait appris beaucoup ce soir-là, peu qu’elle jugeait utile mais assez pour qu’elle décide que la soirée n’avait pas été une perte complète. C’était, évidemment, sans compter le nouveau projet de JTS Media Group qui continuait de l’intégrer : c’était un cas spécial qui méritait d’être traité à part de ce qu’elle avait tiré de cette soirée. Avant de présenter le projet à sa mère, elle désirait en parler à Bruce. Elle n’était, après tout, pas du tout à jour quand il s’agissait de technologie et de réseau mondial.

Mais en tout et pour tout, la soirée avait été agréable. Assez, en tout cas, pour que, quand elle rejoigne Jia Tessa à la descente de son estrade, elle ait le sourire aux lèvres. Que le projet soit réellement faisable ou pas au final n’importait que peu. En véritable optimiste qu’elle était, naïve comme l’aurait dit sa mère, elle voulait croire que l’intention prévalait sur la réalisation. Il lui semblait avoir trouvé en la jeune femme d’affaires quelque chose de bien rare dans ce bas monde : un véritable désir de faire le bien et de réparer les injustices qui étaient monnaie courante dans bien des situations.

« Vous m’avez fait vous appeler Jia Tessa toute la soirée, alors je vous en prie, appelez-moi Diana. »

Elle hocha la tête, consciente de l’air fatigué qui s’installait maintenant sur les traits de la jeune femme en face d’elle. Qu’elle refuse de s’en vanter ou pas, les faits étaient les mêmes : si Jia Tessa avait eu des objectifs précis en tête pour la soirée, elle les avait sans aucun doute accomplis. La soirée avait été spéciale dans tous les sens du terme, et cette conclusion en avait été l’apogée.

« Merci encore pour cette soirée et votre invitation, » rajouta-t-elle. « Merci de prendre tant à cœur tous ces problèmes. C’est un soulagement pour moi de voir que je ne suis pas la seule à me battre à tous ces niveaux. Je suis ravie de vous compter parmi mes partenaires pour ce combat sans fin. Et je tenais à vous exprimer mon soutien quant à ce nouveau projet que vous entamez. Soyez assurée que la Reine des Amazones recevra mon rapport complet. Qui sait, peut-être collaborerons-nous aussi à ce niveau-là. »

Elle salua la jeune femme une dernière fois d’un signe de tête alors que son médecin et le même agent de sécurité qui avait assuré son évacuation un peu plus tôt venaient la chercher. Mieux valait être prudent. Diana se promis de venir prendre des nouvelles de la jeune femme dès qu’elle le pourrait, mais si Jia Tessa disait vrai, elle était sans nul doute sur le chemin de la guérison. Cette nuit avait juste été éprouvante au possible. Diana en savait quelque chose après tout : elle n’était pas sans ignorer que remuer les fondations du monde des hommes n’était pas de tout repos.

Elle quitta donc à son tour la soirée, l’esprit occupé par tout ce qu’il s’était passé. Quand elle entra à l’Ambassade de Themyscira, elle repoussa son rapport au lendemain matin. Il lui semblait avoir bien plus important à faire, dans l’immédiat, et par-là, elle entendait bien sûr la lecture du livre que Jia Tessa lui avait offert et qu’elle n’avait pas lâché un seul instant. Elle s’installa donc sur le toit de l’Ambassade, ses jambes pendant au-dessus du vide et la brise s’emmêlant dans ses cheveux, et ouvrit le précieux petit ouvrage.

Les mots défilèrent les uns après les autres, emplissant l’esprit de Diana en même temps qu’un sourire étirait ses lèvres. Aucun rêve ne serait plus doux que celui qu’elle nourrissait elle-même à travers les mots récoltés par Jia Tessa. Celui-là n’avait pas de limite.

Pour le meilleur ...
ou pour le pire.

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