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Green Class

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Green Class Ven 1 Mar 2019 - 17:03

ft. Tim
Green Class



- Ç’te dit de rejoindre notre club ?

La voix fusa dans le gymnase, elle la capta immédiatement. Pas de politesse, aucune forme d’effort pour l’articulation, des prospectus aux fautes d’orthographe élémentaires et pour tous ses éléments tous plus bancals les uns que les autres, elle le trouva stupide. En réalité, il n’y en avait qu’un seul qui comptait vraiment à ses yeux et qui l’avait poussé à s’y approcher : le nom du groupe.

Alors certes, Il n’avait pas meilleur moyen pour faire des rencontres que de rejoindre un club mais elle n’était à l’aise ni en musique ni en sport (sauf si se trémousser sur le dernier boy’s band à la mode, les rebirth, soit considéré comme tel), elle était déjà assez bizarre sans avoir à rajouter le théâtre et elle avait autant de talent en dessin qu’un enfant de maternelle – ou que son père. Un club, ce n’était pas seulement un lieu de lien social, cela pouvait également rapporter quelques points supplémentaires sur la note de fin d’année. Pas qu’elle en avait grand besoin, elle s’en sortait dans la plupart des matières avec brio mais la jeune fille se souvenait avoir passé toute l’année dernière à faire du shopping avec ses ami.es et sa note s’en était fait ressentir. Hors de question de devoir encore une fois nettoyer la fabrique à robot, cela lui avait pratiquement prit tout l’été pour ça et forcément, elle n’avait passé que très peu de temps avec ses ami.es. Elle se fit d’ailleurs la réflexion, elle devrait réessayer de les contacter, cela faisait un moment qu’elle n’avait pas eu de nouvelle. Peut-être qu’elle devrait écouter son père, et avoir un compte twitter. Cela signifierait aussi qu’il en profiterait pour l’espionner. Il était déjà assez sur son dos comme ça.

- J'imagine que c’est pas un club pour se questionner sur son identité sexuelle[*] , fit-elle en observant le gros badge vert avec en son centre, une forme qu’elle ne connaissait que trop bien.
- Très drôle, fit l’adolescent sur un ton étrangement agressif.

Elle observa les t-shirts et les badges en vente sur la table. L’argent allait directement dans les fonds du club, ou bien pour l’université. Evidemment, Lui, ne touchait pas un centime, aucune redevance pour tout ceci. Si elle lui en parlait, c’était sûr, il allait être vert. Elle se mit alors à rire, fière de son jeu de mot. L’adolescent rougit de colère cette fois et Edwine en déduisit qu’il devait être très émotif ou très souvent ennuyé quand au sujet du club.

- Edward Nashton est un génie moderne, c’est le Léonard de Vinci d’son époque ! Tu sais qu’il a fabriqué son premier robot à seulement 6 ans ? Qu’il a révolutionné la robotique dès son second combat contre Batman ? Qu’son système de microtechnologie à été copié par le FBI ? Et qu’il..
- Tu as lu tout ça sur son wikipédia ?

Qu’il mettait à jour régulièrement et Edwine était même presque sûr qu’il avait inventé la plupart des faits.

- Lex Luthor l’a dépassé sur tous les plans et lui, il a vendu sa technologie au FBI. Ce que je veux dire, c’est que de tous les génies de notre époque, tu choisis un de nos criminels mégalomanes, et en plus celui qui s’habille avec du latex vert une fois sur deux ? Alors, non merci, je passe.
- C’est quoi ton problème, la rouquemoute ?!

L’insulte fila et cette fois, Edwine perdit son sourire moqueur. Elle serra les poings, furieuse.

- Moi, j’ai pas de problème. Par contre, tu dois en avoir pas mal pour avoir eu une idée aussi débile que de monter un fan club de l’Homme-mystère. Il n’est pas aussi génial que tu crois. Pourquoi pas du Joker pendant que tu y es ?
- Il était d’jà pris. Attends, c’est qui que tu traites de débile, rou-que-moute ?

Cette fois-ci, il avait bien articulé pour qu’elle saisisse l’insulte, comme découpé au couteau.

- Tes idées, mais si c’est que ça, je peux être plus directe : tu es complètement débile. Toi et tous ces clubs sur les super-vilains.
- Vas-y tu me soules !

Et il lui envoya le contenu de son soda en pleine figure. Elle n’avait pas régi assez vite et le liquide sucré se déversa dans ses longs cheveux roux et hirsutes et tout son chemisier blanc. Elle rugit de colère et si jamais elle avait eu une vague envie de lui arracher les yeux, les rires de l’assemblé la laissèrent désemparé. Elle observa ces élèves qui deviendraient ses nouveaux camarades pour les années à venir. Ces visages inconnus et regroupés et dans la foule, elle reconnut un visage mais elle ne s’y attarda pas comme si le fait de l’avoir reconnu dans de telles circonstances (et pourtant, elle ne le connaissait pas plus que les autres) la mettait au plus mal. Elle l’avait reconnu, elle se souvenait des fiançailles transformés en épidémie. Le sang et les tripes sur le sol et son père qui brillamment avait aidé, par défis et non par charité. Non, il n’était pas si génial, quoi qu’il en dise. Elle n’avait pas vu le Joker cette soirée là, mais son nom était que toutes les bouches. Oui, il était là, ce garçon. Qu’importe, la situation était bien trop foireuse pour entamer des banalités, comme par exemple, ce qu'il faisait à des kilomètres de Gotham City hormis que c'était l'une des meilleurs écoles scientifiques des Etats-Unis, bien sûr.

Elle avait voulu faire bonne impression pour son arrivée, c’était raté. Elle donna un violent coup de Doc Martens à la table pour en faire tomber le contenu avant de s’enfuir dans les vestiaires vides en claquant la porte. La caméra enregistra la scène, silencieusement, contrairement à celui qui avait observé.



[*] Référence au comics "les patients d'Arkham". Warren White lance quelque chose de similaire (on pardonnera ma mémoire) à Edward, portant sa célèbre tenue tandis que le camion les conduisait à l'Asile.
- Le point d'interrogation, c'est pour ton identité sexuelle ?


Dernière édition par Edward Nygma le Jeu 23 Mai 2019 - 23:11, édité 1 fois
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Re: Green Class Mer 6 Mar 2019 - 23:58


« Green Class. »
ft. Edward Nygma
_____Après avoir rendu le costume du Chevalier Noir, Tim avait décidé de repartir à Ivy sans trop se poser de question. Il savait que ses nombreuses absences non justifies et ses tentatives de suivre des cours par correspondance n’ont pas suffit pour valider son année. L’échec est difficile à avaler pour l’adolescent, mais il ne semblait pas décidé à abandonner ses études. Il savait que rien n’allait se passer comme prévu, il s’attendait bien à ce type de scénario et c’est pour cela que Tim ne lâchait pas prise. Il voulait aider, d’une toute autre manière et cela lui tenait à cœur.
Les premiers jours ont été difficile. Le rythme scolaire est épuisant, encore plus pour un retardataire qui a encore beaucoup à prouver pour espérer avoir une deuxième chance et ne pas dépendre de Bruce financièrement parlant.

Les rumeurs circulaient dans le campus sur le retour du riche héritier des Wayne. Malheureusement, avec tout le retard cumulé, l’adolescent sortait très peu de sa chambre, hormis pour sortir son chien qui n’avait toujours pas l’autorisation d’être dans ses lieux. Toutefois, il est beaucoup plus facile d’enfreindre les règles quand on est ami avec l’un des professeurs du campus et Tim faisait preuve d’une grande discrétion pour que son animal de compagnie n’attire pas trop l’attention.
Depuis plusieurs heures, l’adolescent était resté planté sur son bureau en train de résoudre une énième équation. Les exercices n’en finissaient pas et même Floki devenait fou, jouant avec la couette, s’amusant à se créer une cabane et à mettre en bazar un lit qui n’avait pas été fait depuis trois jours.

Tim finit par lâcher son crayon, tournant sa chaise d’un simple coup de pied avant de soupirer. Il avait besoin d’une pause et finit par quitter sa résidence étudiante pour s’infiltrer parmi les étudiants. L’adolescent était resté muet et observateur jusqu’à atteindre le gymnase. Ce dernier fut aux premières loges pour faire face à une scène inédite. Un membre d’un club douteux s’était amusé à jeter son soda sur une jeune rouquine qui n’était pas étrangère aux yeux du fils de Wayne.
Il l’avait déjà croisé auparavant et pas à n’importe quel évènement. Tim l’avait croisé durant la soirée des fiançailles de son père adoptif. Il ne lui avait pas réellement adressé la parole, mais son regard avait été immédiatement interloqué par la couleur vive de ses cheveux. L’adolescent l’avait salué, respectant les règles que lui avait enseigné le majordome du manoir, toujours saluer les jolies demoiselles.

Une fois Edwin partit, Tim se démarqua de la foule pour se rapprocher de l’agresseur de la jeune femme. Son regard était sévère et il connaissait bien l’individu qui était un membre de sa classe. Le fautif avait rapidement reconnu le fils à papa et ne semblait pas le porter dans son cœur. Ça tombait bien, c’était réciproque.

« Qu’est ce que tu fous là, Wayne ? » rétorqua-t-il. S’il avait un autre soda pour le jeter au visage de l’adolescent, il l’aurait fait, mais l’adolescent resta complètement passif face à ces agressions.

« Je t’ai manqué ? Tu n’as pas fini d’entendre parler de moi, crois-moi. »

Le jeune héritier et ne traina pas plus longtemps dans le gymnase. Il finit par se tourner vers le chemin qu’avait emprunté Edwin pour tenter de la rattraper. Malheureusement, cette dernière semblait s’être enfermé dans les vestiaires des filles. L’adolescent s’arrêta juste devant la porte, ne souhaitant pas briser l’intimité d’Edwin. Légèrement gêné, Tim se gratta la nuque en faisant légèrement craqué cette dernière.

« Hey… heuuumm… J’ai vu ce qu’il a fait, il a toujours été une saloperie. » affirma Tim avant de poser l’épaule contre le mur juste à côté de la porte d’entrée. « Je suis Tim Wayne… On s’est croisé aux fiançailles… il y a quelques semaines. On peut dire que tu ne passes pas inaperçu. » Un ange passa, Tim leva les yeux au plafond. « Si tu n’as pas de quoi te changer… Je dois avoir des vieux t-shirts… heum… si tu veux enfin… je veux dire… »

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Re: Green Class Lun 25 Mar 2019 - 12:50

ft. Tim
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Il lui en avait parlé. Il l’avait mise en garde contre « imbéciles boutonneux beignant dans leurs propres hormones de prédateur et à la cervelle de primate dégénéré ». Il l’avait vécu à son tour et il avait tout fait pour l’en protéger. Elle l’ignorait bien sûr, mais Edwine était mieux protégé que la plupart des filles de son école. Cependant, Edward avait oublié que ce n’était pas le corps qui était le plus touché. Edwine se regarda dans le miroir et essuya du dos de sa main le maquillage désormais sucré. Elle se pencha au-dessus du lavabo et s’aspergea plusieurs fois le visage, les cheveux, le chemisier, les dents résolument serrés. Pourquoi avait-elle senti le besoin d’ouvrir la bouche ? Elle aurait pu laisser passer, mais non, il fallait qu’elle donne son opinion. Elle savait qu’elle avait raison, là n’était pas la question. Edwine se considérait comme quelqu’un de suffisamment éclairé pour savoir faire la différence entre le bien et le mal et son père, aussi génial et aimant soit-il, peut importe combien elle l’aimait, il n’était qu’une caricature de méchant de BD.

- J’ai vu ce qu’il a fait, il a toujours été une saloperie, fit une voix.
- Je suis sûr qu’il n’a pas toujours été comme ça.

On ne pouvait pas admirer son père. Elle était sa fille, elle aimait la mieux placer pour donner un avis sur lui. Elle devait bien reconnaitre toutefois que plus les années passaient, et plus il changeait. Comme quoi, tout le monde peut changer, on n’est pas « toujours comme ça ». Après tout, il n’avait profité de rien pendant les fiançailles, bien au contraire. La voix dans sa tête se présenta comme étant Tim Wayne, et Edwine comprit alors que ce n’était pas vraiment une voix dans sa tête. Elle se redressa. C’était donc un Wayne, et qu’est-ce qu’un Wayne faisait aussi loin de Gotham ? Et qu’est-ce que la fille Nygma faisait si loin aussi du coup ? surement pour les mêmes raisons. Son arrivée la réconfortait, bien qu’elle se soit sentie mal à l’aise du le coup. Quelqu’un avait jugé bon de ne pas la laisser seule. Sa réplique suivante la laissa muette de surprise. Pas inaperçue ? Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Faisait-il mention d’aujourd’hui où du jour des fiançailles ? Qu’est-ce que ça voulait vraiment dire ? L’adolescente ne répondit pas sur le coup et lava sa gêne à l’eau avec force. Si elle avait rejoint un club, c’était pour faire des rencontres ! Enfin, là ce n’en était plus vraiment une, mais qu’importe. Elle se tourna vers la porte. Quoi dire ? Il lui fit alors une proposition. Elle posa brièvement les yeux sur son chemisier, foutu pour la journée. Il lui en fallut pas plus pour se décider. Elle ouvrit la porte en trombe.

- OUI EDWINE MERCI !

Elle écarquilla les yeux une seconde avant de lâcher un petit ricanement, pour se reprendre. Calme, sereine. C’était quoi déjà les exercices de yoga de son père ? Elle ferme les yeux, inspire comme elle le peut et expire quelques réponses, qu’elle espérait plus claires :

- Je veux dire, je m’appelle Edwine. Je suis arrivée il y a pas longtemps ici. J’espère qu’on va pas se souvenir de moi comme « la fille au soda », ça craint un peu.

Elle avait parlé rapidement, dans un seul souffle. C’était toujours étrange de revoir quelqu’un dans un contexte complètement différent.

- Pardon, je suis encore sur les nerfs. Des connards comme ça, il y en a à la pelle à Gotham City et pourtant, on s’habitue jamais vraiment, hein ? Je pensais pas tomber sur des fanclub de « supervilains », aussi loin de chez nous.

Cela faisait du bien de parler à un Gothamithe. Il savait la routine de cette ville louve. Il connaissait les peurs, les horreurs, il savait combien vivre dans une ville comme celle-ci nous changeait. Edwine était persuadé que cette ville allait la changer, d’une meilleure façon. Rencontrer des gens différents, vivre de nouvelles expériences, sans se demander si notre fastfood préféré allait être attaqué par Condiment king. Dans cette ville, au moins, le vice était bien moins apparent. Elle croise les bras contre son thorax, ses cheveux sucrés plaqué en arrière. Elle devait lui dire. Sans doute l’avait-il déjà entendu des milliers de fois mais, elle ne pouvait pas faire comme si rien ne s’était passé.

- Sale moment, ces fiançailles. Fit-elle sur un ton plus bas, un regard portant toute sa clarté sur le drame vécut. Je suis désolée.

Elle avait entraperçut cette Julie, dans les bras de Bruce Wayne. Elle avait lu les tweets, les articles. Cela avait affecté bien du monde cet attentat (il y avait-il un autre mot ?) mais la famille Wayne l’avait vécu plus durement. Il aurait fallu être stupide pour le nier.

- Et je disais oui pour le t-shirt.




Dernière édition par Edward Nygma le Jeu 23 Mai 2019 - 23:11, édité 1 fois
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Re: Green Class Mar 2 Avr 2019 - 17:12


« Green Class. »
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_____Par politesse, Tim ne s’était pas permit de rentrer dans le vestiaire des femmes. Il s’était contenté de rester à quelques mètres de la porte, collant sa colonne vertébrale contre le mur et croisant les bras tout en essayant de garder un contact avec Edwine. L’adolescent laissa échapper un petit sourire en remarquant qu’elle répondait à ces propositions sans se faire renvoyer ou presque. Pendant de longues secondes, le silence régna de nouveau. L’adolescent hésita à quitter les lieux et laisser Edwine, lui qui était resté planter là, au milieu d’un couloir, depuis cinq longues minutes.
Finalement, La jeune étudiante ouvrit la porte soudainement et poussa un cri. Sous la violence des gestes d’Edwine, l’adolescent sursauta vivement et fit un bond avant de se tourner vivement vers la jeune femme et se préparer à se défendre. Tim pensait réagir à une agression mais il fit simplement face à une étudiante, tout ce qu’il y avait de plus normale. Rapidement, cette dernière reprit ses esprits et fut légèrement maladroite dans ses paroles. Cependant, pendant de nombreuses secondes, elle put voir un Tim complètement paralysé en position défensif, le visage déformé par la stupeur et par une grimace jusqu’à ce que le danger soit complètement écarté.

C’est à ce moment qu’Edwine avait finit par se calmer et reconnu le jeune garçon qu’elle avait déjà croisé lors des fiançailles de Bruce Wayne. Il s’agissait de l’un des fils adoptifs de Bruce Wayne. Ce dernier laissa échapper un léger sourire pour rassurer la jeune femme avant que ce dernier ne disparaisse lorsqu’elle lui rappelait ce qu’il s’était passé lors de cette fameuse soirée. Tim laissa échapper une grimace avant de lui faire signe de le suivre pour se rendre dans sa chambre d’étudiant.

« Certains élèves ici vénèrent les criminels de Gotham City car leur vie ne leur semble pas assez palpitante. Ils ne savent pas ce que s’est… que de vivre à Gotham… et tout ce qu’on perd là-bas. »

L’adolescent faisait aussi bien référence à cette future belle-maman mais également à ses défunts parents qui étaient tout les deux mots dans cette même ville. Cette dernière avait donné tellement de malheur au jeune garçon qu’il se demandait encore ce qui valait la peine qu’on la sauve. Cependant, le garçon était animé par une étincelle qu’on pouvait appeler l’espoir.

« Je suis resté au chevet de mon père toute la soirée… Avec un peu de recul, je me dis que ce n’était pas une si bonne idée de le laisser tout seul à gérer Wayne Enterprise. Mais… j’ai déjà raté une année d’étude… Je ne peux plus me permettre de louper des cours… »

Tim n’avait pas besoin de culpabiliser davantage, le voilà déjà devant ses appartements. Derrière la porte, il pouvait déjà entendre un petit être gratter impatiemment cette dernière. A imaginer son chien lui sauter dessus, le moral de Tim remonta légèrement. Il se tourna vers Edwine alors qu’il était en train de faire tourner la clef dans la serrure.

« J’espère que tu n’as pas peur des chiens… Floki est… un chiot très énergique et… il n’est pas tellement censé être là. » il observa les alentours pour vérifier que personne ne l’écoutait. « N’en parle pas au professeur Palmer, il risquerait de devenir fou. »

L’adolescent laissa échapper un rire avant d’ouvrir la porte pour laisser Edwine rentrer la première et se faire immédiatement attaquer par un petit être poilu à quatre patte. Floki était complètement fou à l’idée de se faire une nouvelle amie. L’animal tourna autour des jambes d’Edwine avant de chercher à renifler ces chaussures. Cependant, quelque chose semblait perturber l’animal, incapable d’identifier les odeurs corporelles de la jeune femme. Il pencha la tête sur le côté avant de revenir vers son maître qui s’était déjà diriger vers l’armoire où il rangeait ses vêtements.

« Ah ! Il me reste un vieux t-shirt de Green Lantern si tu veux. » rétorqua l’adolescent avant de poser le t-shirt, correctement plié, sur son lit. Il baissa les yeux vers Floki qui faisait des allers-retours entre Edwine et Tim, légèrement confus, mais toujours avec le même regard pétillant, heureux de trouver du monde dans cette chambre. « On dirait qu’il t’aime bien. » Il leva les yeux vers Edwine. « La salle de bain est juste derrière toi. Tu veux quelque chose tant que tu es là ? Un café ? »

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Re: Green Class Mer 17 Avr 2019 - 22:04

ft. Tim
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Edwine se fit la réflexion qu’elle n’avait jamais rien perdu. Son père, sans doute et bien qu’il n’était pas un meurtrier, avait dû sacrifier des pions dans le grand jeu qu’était sa vie. Elle se sentait responsable et cela n’avait pourtant aucune logique. Il la détesterait pour cette pensée. Elle voulait être la réponse à toutes les énigmes tordues qu’il avait vu inventer, la solution pour l’apaiser. Peut-être y arrivait-elle un peu, mais elle ne pouvait pas sacrifier sa vie pour lui. Elle ne pouvait pas être ce pion de plus. Bien qu’elle ne le lui a jamais dit ce qu'elle avait sur le coeur, il devait savoir. Il avait l’air d’approuver en silence ou alors elle l'espérait. Il l’avait laissé en paix, partir loin de Gotham, quelques temps. C’était ce que la jeune fille croyait, incapable de voir plus loin que le bout de son nez ou plutôt au-dessus, sur les murs, les caméras qui doucement filmait leur échange avant de s’immobiliser.

L’adolescente resta silencieuse pour laisser à Tim la parole autant qu’il le souhaitait. Elle se retrouvait un peu dans ses mots, bien moins dans ses gestes. Elle ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir peur. La vie d’un Wayne devait être une succession d’angoisse et les fiançailles, encore une fois, n’était qu’une épreuve de plus pour cette famille. La peur était dans le sang des gothamithes autant que la violence sans doute. Un étranger ne pouvait se plaire dans cette ville, mais pouvait-on vraiment s’enfuir ? L’odeur du soda la ramena à la réalité. On ne pouvait la quitter complètement. Ce Timothy avait quitté plus qu’un père et elle aussi. Cependant, cette rencontre n'avait aucun accent dramatique. Alors, qu’après tout, c’était la faute de Wayne que son génie de père avait sombré dans le crime. Wayne Entreprise, cette entreprise envahissait encore parfois les pensées de son père. Elle le devinait à la manière dont il regardait dans le vide quand ils en parlaient aux infos. Il avait été viré et tous à Gotham connaissaient l’homme qui était né de cette « humiliation » comme il le disait si bien. Il n’aurait jamais permis qu’il lui adresse la parole mais ici, à Ivy Town, elle était libre.

- Tu as un chien ? fit-elle d’une voix soudainement aigüe.

Elle plaque une main rapide sur ses lèvres avant de chuchoter, la bouche étouffée par ses doigts :

- Je ne dirai rien, bien sûr. Oh, je n’ai jamais eu de chien !

Elle ne se fit pas attendre et entra dans la pièce d’un pas rapide. Elle cherchait déjà dans la pièce l’adorable merveille que cachait l’adolescent. La rencontre fut quasi immédiate et Edwine fondait déjà pour cette petite boule de poil. Chacun s’observait et si Edwine n’osait pas le caresser immédiatement s’était pour mieux observer la curiosité du canidé qui l’inspectait sur toutes les coutures de ses chaussures. Il s’échappe pour voir son maître, la rouquine le suit, charmée.

- Merci encore pour le t-shirt, c’est cool !

Et en se saisissant du vêtement vert, elle adresse une brève caresse au dénommé Floki malgré l’envie de le prendre dans ses bras.

- Il est beaucoup plus expressif que Nietzsche*.

Elle devance sa question.

- C’est mon serpent. Enfin, le serpent de mon père.

Elle se redresse. Il lui tarde de retirer son chemisier et de nettoyer un peu mieux que ça ses cheveux. La journée allait être encore longue.

- Un thé, si tu as ? Demande-t-elle sur un ton plus bas, gênée de faire la difficile. Je fais vite !

Elle s’échappe dans un mouvement fluide. Elle défait son chemiser et prend soin de nettoyer ses cheveux du mieux qu’elle le pouvait dans l’évier de la chambre étudiante. Elle ne le connaissait pas assez (non, lire sa vie à travers la presse à scandale ne voulait pas dire qu'on connaissait quelqu'un) pour prendre une rapide douche. Elle n’était pas stupide. Elle ne pensait pas non plus s'attarder chez cet inconnu, (encore une fois, la presse, blabla, non, etc..), aussi sympa soit-il ! Elle sort un élastique et enferme ses lourds cheveux roux avec. Elle enfile le t-shirt, qui lui allait parfaitement par chance. Elle sort, soulagée de ne plus sentir le Dr Pepper.

- Encore merci ! Tu me sauves la mise pour la journée !

Elle vient s’asseoir en face de la tasse fumante qu’il lui avait préparée. Elle lui offre son sourire le plus amicale et poursuit d’une voix enjouée :

- Du coup, superboy, si je devais choisir un bon club où on ne risque pas de me balancer du soda à la figure, tu me conseillerais lequel ?

Après tout, il était son héros du jour ! Et elle voulait vraiment se décider aujourd’hui. Un club était un choix important et il était visiblement là depuis bien plus longtemps qu’elle. Les conseils étaient toujours bon à prendre.



* C'est une référence à Ars Amatoria, une superbe fanfiction de EveApplefield qui se centre sur Nygma. Je vous la conseille vivement. (je t'aime EveApple ♥)


Dernière édition par Edward Nygma le Jeu 23 Mai 2019 - 23:10, édité 1 fois
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Re: Green Class Lun 29 Avr 2019 - 19:04


« Green Class. »
ft. Edward Nygma
_____Tim était mécanique, il s’était pratiquement précipité vers sa cafetière pour se preparer sa boisson préférée. Machinalement, son chien le suivait à la trace, la queue remuante et la langue pendante. Il pensa immédiatement à l’heure du repas, mais l’adolescent l’avait déjà nourri il y a quelques heures. Ce petit ventre sur pattes allait devoir attendre un peu plus longtemps.
L’adolescent laissa la jeune fille se changer et pendant que les boissons chaudes se préparaient, il se permit de jouer quelques instants avec l’animal qui était en train de lui réclamer de l’affection. Lorsqu’Edwin fit mention de l’animal de compagnie de son père, le visage du jeune homme se décomposa complètement. Sur ce coup-là, il pouvait se montrer reconnaissant envers Stephanie de lui avoir offert un chien plutôt qu’un serpent ou une araignée. Pas sûr que Tim aurait eu envie de câliner Floki la tarentule.

« Oui bien-sûr, je suis sûre que ma copine a laissé trainer ses sachets de thé quelques parts dans cette cuisine… » affirma l’adolescent en se retournant pour observer rapidement les placards de la cuisine.

Floki se retourna rapidement vers Edwin lorsque son maître se détourna de lui. Il voulu aller chercher l’affection ailleurs avant qu’elle ne se tourne vers la salle de bain. Essayant de trouver une odeur pouvant lui permettre d’identifier leur invité, Floki la suivit à la trace et manqua de se prendre la porte en plein museau. Il secoua sa petite tête avant de trottiner vers son maître qui était en train de servir l’eau chaude et le café pour lui.
L’adolescent avait repéré le curieux comportement de son animal vis-à-vis d’Edwin. Il ne montrait rien, mais il restait vigilant. Quelque chose semblait le perturber et son maître avait bien une petite idée de ce qui le perturbait autant.

Lorsqu’elle sortit de la salle de bain, Tim se redressa pour venir lui tendre sa tasse de thé alors qu’il avait déjà entamer sa boisson personnelle. Il jeta un dernier coup d’œil à son animal qui faisait le tour des jambes d’Edwin, amusant son propriétaire.

« Oh, tu sais, ce n’est pas grand-chose. » affirma l’adolescent avec un grand sourire avant qu’elle ne pose une autre question. « Je n’ai… pas tellement le temps de prêter attention aux clubs. Entre les cours à rattraper et… mes histoires de familles, je suis un peu débordé. » rétorqua l’adolescent en détournant le regard avec une légère grimace. « Toutefois, je peux te conseiller le club informatique. Je connais deux ou trois personnes là-bas, des gens sympathiques qui ne s’amuseront pas à te lancer leur coca au visage. » Il termina sa phrase avec un léger rire. « Je ne t’ai jamais vu auparavant… Tu es nouvelle ? Arrivé en plein milieu d’année scolaire ? C’est curieux. »

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Re: Green Class Mer 1 Mai 2019 - 22:30

ft. Tim
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Il avait une copine. Edwine fut soulagée. Enfin, pas qu’il n’était pas mignon. Son potentiel de séduction avait même doublé depuis qu’elle savait qu’il avait un chien. Ce n’était pas du tout ça mais l’inconnu potentiellement dangereux qui faisait semblant d’être gentil pour se la faire, devenait l’inconnu pas intéressé qui était réellement gentil parce que c’était certainement un type bien. Cela faisait une nette différence.

Edwine s’amusa à bouger ses jambes, comme si elle se dandinait dans la petite chambre étudiante. Elle trouvait ça tout à fait adorable que la petite bête soit aussi curieuse. Elle s’installa finalement correctement sur une des chaises et laissa la tasse chaude réchauffer ses mains. C’était un printemps plutôt frisfquet cette année mais la jeune fille était plutôt contente de bien supporter les changements de températures, mais qui pouvait refuser une boisson chaude ?

Elle fit une grimace désolée quand Tim lui rappela qu’avec les difficultés –le mot était faible-que rencontrait sa famille, il n’avait pas de temps à accorder aux clubs. Évidemment, quelle petite idiote elle faisait. Edwine jura mentalement pour sa stupidité et avala une large gorgée de théine pour se donner une contenance. « La mienne de famille ressemble à une farce. Plus les années passent, plus je me demande si mon père ne m’a pas juste volé dans une poussette. J’imagine que les histoires de la famille Nahston doivent être aussi bizarres que celle des Wayne. Combien de fois ta famille a subi des attaques de détraqués comme mon père ? » Elle espérait sincèrement et avec empathie que les fiançailles seraient le dernier drame qu’ils vivraient. Elle espérait que Gotham guérisse, que son père guérisse. Il y avait quelque chose de pourri dans cette ville, comme une malédiction. Son père la tuerait pour pareil réflexion.

- L’informatique ? Je n’y avais pas pensé. Je me débrouille bien, ce n’est pas la question mais vu j’ai pas mal de cours dessus, mais pourquoi pas ! Au moins, je ne serai pas perdue.

En même temps, avec l’enfance qu’elle avait eu, elle ne pouvait qu’elle brillante dans ce domaine-là. Elle avait mangé du code. Elle ne pensait pas que ça lui servirait autant pour ces blogs. C’est là où il posa la question qui fâche. Pourquoi arrivait-elle en cours de route ?

- Mon père en a eu assez d’angoisser pour moi. Il est parfois… impulsif et quand il a une idée, hn. Enfin, cette école est bien réputée, j’ai de la chance d’être là ! Je dis pas que ça ne me fait pas bizarre d’être loin de chez moi, mais je me sens enfin libre ! Je veux dire, hn, indépendante.

Elle préféra rester vague. L’art du mensonge était d’y incorporer une dose de vérité. Oui, son père se faisait du souci pour elle. Un jour, un ennemi finirait par la découvrir et oncle Oswald ne pourrait rien y faire pour la protéger. Oui, elle faisait davantage confiance au mafieux quant à son père pour des questions de sécurité. Après tout, il s’habillait en vert. Il ne faisait même pas l’effort de la discrétion, et ces énigmes, ces indices. Il allait les tuer un jour. Secrètement, elle était aussi convaincue que le grand Homme-mystère ne voulait pas qu’elle le voit régresser. Il avait tellement de fierté, il ne supportait ses regards inquiets. Pourtant, s’il le lui avait permis, elle aurait pu tellement l’aider, ou au moins le soutenir dans ses épreuves.

- J’imagine que c’est aussi pour ça que tu es loin du nid. L’indépendance et la réputation de l’école. Je veux dire, c’est pas à Gotham qu’on peut trouver des universités comme ça ! Elle est gigantesque !

Elle regarde de nouveau Floki.

- Bon, elle n’accepte pas les chiens. C’est le défaut. Et il y a des cons qui gaspillent du soda. Sans compter que le « héro » de la ville, c’est Captain Atom. Non mais où est-ce qu’ils piochent leur nom de code, franchement ! Fit-elle en s’adressant presque au canin plutôt qu’à l’adolescent.

Il aurait fallu être un parfait imbécile pour ne pas voir qu’elle noyait le poisson. Elle offrit une nouvelle caresse à Floki dès qu’il passa près d’elle, elle eut même une sorte de gloussement. Soudain, son téléphone l’alerte d’un message. Le rire maléfique du docteur Denfer résonne alors dans la petite chambre étudiante et Edwine devient aussi cramoisi que ses cheveux. Elle le sort en vitesse dans un petit « désolé », gêné. D’une part parce que c’était parfaitement démodé comme référence, de l’autre car elle savait de qui il s’agissait à la seconde où elle avait entendu le fameux éclat rire maléfique. de

« Sors de cette chambre immédiatement, jeune fille. »
« koi ???»
« Je t’ai faites avec un meilleur vocabulaire que ça, Edwine. Question : Quelle brillante et très ancienne invention, encore utilisé de nos jours, permet de voir à travers les murs ?


Passé l’agacement, elle leva les yeux et aperçut, à la fenêtre, un drone. Ce n’était pas n’importe quel drone d’espionnage. Elle était furieuse, nerveuse, angoissé. Il l'espionnait ! Elle se lève tout d'un coup, visiblement très pressée.

- Oula, j’ai pas vu l’heure. Je vais être en retard pour les cours. Euh, hn, on se voit plus tard pour que je te rende ton t-shirt ?

Elle était déjà à la porte.

- Encore merci, Tim. C’était cool de parler avec toi.

Et tandis qu’elle lui disait au revoir, elle envoyait un message à son père.

« Je te déteste. »




Dernière édition par Edward Nygma le Jeu 23 Mai 2019 - 23:09, édité 2 fois
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Re: Green Class Jeu 2 Mai 2019 - 22:07


« Green Class. »
ft. Edward Nygma
_____L’adolescent avait avalé plusieurs gorges de café. Il avait fallu plus de temps pour le fabriquer que pour le boire. Il était déjà en train de se verser une deuxième tasse d’une manière complètement mécanique et détaché. Son regard se tourna vers son animal qui semblait toujours aussi heureux d’avoir un peu de compagnie dans ce petit logis. Il trottinait autour des deux êtres humains, la queue remuante, cherchant un partenaire de jeu. Tim buvait les paroles de son invité tout en essayant d’analyser la moindre de ses phrases, cherchant à savoir si ce scénario était pertinent. Malheureusement, tout ceci était trop vague pour qu’il puisse juger.

Le téléphone de la jeune femme sonna, il laissa échapper un léger sourire en reconnaissant la sonnerie. Il permit à son invité d’avoir un moment d’intimité, posa sa tasse de café et reporta son attention sur son chien qui ne parvenait pas à se calmer. Il lui gratta le dessous de l’oreille de l’animal mais garda une petite attention en direction de la jeune femme qui finit par écourter la discussion avec Tim.

« Oui, ne t’en fais pas pour le t-shirt » rétorqua l’adolescent en se rapprochant de la porte de sortie, à quelques mètres d’Edwine. « Bon courage pour tes cours. »

L’adolescent avait refermé la porte de ses appartements. Il ne l’avait pas dit, il n’avait laissé échapper aucun rictus sur son visage. Il avait remarqué ce drone munit d’une caméra de surveillance qui rôdait autour de son appartement. Tim avait déjà pris ses précautions en s’installant à Ivy. Le drone était entré dans champ de protection. N’importe quel objet électronique se rapprochant trop près de cette zone était automatiquement piraté par l’intelligence artificiel que l’adolescent avait installé sur son ordinateur et son téléphone. L’adolescent avait activer le système au moment même où Edwine avait reçu son message. En consultant son téléphone, il avait accès aux conversations de la jeune femme et ce qu’il y découvrit lui faisait froid dans le dos.

- - - - - - - - - - - Quelques jours plus tard - - - - - - - - - - -

L’étudiant avait rattrapé une partie de ses cours, et la journée ensoleillé le poussa à sortir pour promener Floki. L’animal avait fini par apprendre à rester auprès de son maître. Il se baladait librement aux côtés d’un Tim plutôt pensif. Il repensait à cette rencontre, à Edwine. Il n’avait eu aucune nouvelle depuis sa première rencontre. Il avait effectué quelques recherches sur cette femme et n’a malheureusement rien trouvé qui pourrait correspondre à cette dernière. Elle n’existait pas.
Le hasard fait bien les choses. L’adolescent leva les yeux de son téléphone pour remarquer une silhouette rousse se rapprocher de lui. Il laissa échapper un léger sourire alors que son animal galopa vivement vers cette dernière en poussant quelques jappements. Même s’il était incapable de ressentir la moindre odeur, il n’arrivait pas à oublier un si joli visage.

« Je ne t’avais pas vu depuis notre dernière rencontre. » rétorqua Tim en se rapprochant d’Edwine pour rattraper son chien qui était en train de bondir autour de cette dernière avec une joie immense. « On dirait que tu as beaucoup manqué à Floki. »

L’adolescent était souriant, il avait amélioré son logiciel de piratage à distance pour pouvoir avoir accès à plus de détails sur le téléphone de la jeune femme. Il l’avait activé quelques mètres avant de faire sa rencontre et ne laissait rien paraître. Tim savait qu’il y avait quelque chose de louche derrière cette histoire et voulait aussi bien se protéger que protéger cette fille, si toutefois, elle se retrouvait innocente dans cette histoire.

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Re: Green Class Jeu 23 Mai 2019 - 22:52

ft. Tim
Green Class

- Qu’est-ce qui te donne le droit de m’espionner !?
- Je suis ton père et je peux bien faire tout ce qu’il me plait si je considère que c’est pour ton bien !
- Pour mon bien ? Parce que tu sais ce que ça veut dire ?!

La tension est forte entre les deux générations. Ils se trouvaient actuellement dans un des dirigeables mystères, un des aérostats que le Batman n’avait pas détruit. Il devait lui en restait trois, caché dans les docks de Gotham. Il était d’un vert puissant mais pour une fois, aucun point d’interrogation ne venait habiller la cuirasse de l’engin. Aucun logo du tout d’ailleurs.

- Ne prend pas ce ton avec moi, personne n’a le droit de prendre ce ton avec moi ! Tu n’es qu’une gamine insolente qui ignore la chance qu’elle a d’avoir un père aussi intelligent et prévenant !

Il frappait compulsivement sa canne contre le sol. Il avait les nerfs à fleur de peau. Il essayait de prendre sur lui, de montrer qu’il était le plus intelligent des deux mais elle était bien digne de lui, elle avait les mots.

- Parce qu’envoyer un drone traquer sa fille, c’est de la prévenance ?
- Alors disons de la protection discrète, fit-il sur ton plus posé, qui se voulait plein de sagesse.
- Et c’est l’un des meilleurs inventeurs de machines à tuer qui me parle de protection.

Cette phrase était plus pour elle-même, elle cherchait une réponse vers le plafond comme si la situation était plus qu’irréel. Son père lui faisait la leçon sur la protection, alors qu’il la fliquait. Elle n’avait pas confiance et la voir dans la chambre d’un Wayne, c’était suffisant pour le conforter dans cette idée.

- Le meilleur, Edwine ! Et d’abord, qu’est-ce que tu faisais dans la chambre de ce petit Wayne ?

Edwine se braque alors.

- Ah non, je ne répondrais même pas à cette question !

Elle croise les bras, se détourne et fait quelques pas comme pour quitter la pièce. Évidemment, sur un dirigeable, elle ne pouvait pas aller bien loin. Edward boitille jusqu’à elle et un dialogue surréaliste s’en suivit. Edwine faisait un pas, son père un autre et ainsi de suite à chacune de leur réplique.

- Comment ça tu ne répondrais pas ?
- C’est mon intimité ! Je ne répondrais pas !
- Mais bien sûr que tu vas me répondre !
- Pourquoi le ferais-je ?

Edward prit alors sa voix la plus grave, la plus théâtrale, celle qui réservait dans ses meilleurs moments, quand il prenait le nom de l’Homme-mystère.

- Je suis le Sphinx ! Et ton père !

Elle lui répondit du tac au tac, les mains sur les hanches.

- Tu es le cliché d’un méchant de bande dessiné ! J’ai 16 ans et demi !

Les mains du trentenaire s’agite.

- Tu viens de naître, tu ne sais rien ! Les gens, les garçons, ils ne pensent qu’à une chose !
- Au sexe ?

Cela a pour effet de calmer la tension. Edward qui ne pensait absolument pas avoir cette conversation avec sa fille âgé de quelques mois, ni même jamais d’ailleurs, décide d’en arrêter là.

- …On va changer de sujet.
- Ecoute papa, je suis grande et je dois prendre mes propres décisions. Et puis, il est gentil.
- Il est comme son père ! siffle-t-il.

Edwine prononce alors les mots qui achève pour de bon cette discussion et qui laisse Edward, sans voix.

- On est pas obligé de ressembler à nos pères.

Touché. Elle le quitte du regard un instant, ne laissant que son père, triste et abattu. Elle jette un coup d’œil en arrière tandis qu’elle se saisit d’un parachute.

- Reste dans les parages. On se voit plus tard.
- Je tiens à toi Edwine.
- …. A plus tard, papa.

**

- Une semaine, Edwine. Tu as mon approbation si tu t’essaies à la physique quantique, à l’instar Einstein, mais ton « plus tard » m'exaspèrent, qu’importe tes équations.

Cela ne faisait pas une semaine, mais presque. Il perdait la tête.

- Je vais revenir dans ton ballon, arrête de me harceler !
- Question : Si mon premier exprime son horreur, mon second fait suite et t’interpelle comme un héros déchu. Achève ce constat, qu’est-ce qui n’est pas un ballon ? Réponse ? Je te vois ce soir là-bas.


Elle met son téléphone dans sa poche, furieuse, avant de lever les yeux en direction du brun. Elle court vers lui et sourit à ses mots.

- C’est tout le principe d’une dernière rencontre !

Elle rit doucement de sa petite provoque avant de reprendre, plus sérieusement :

- J’ai passé mes journées enfermées dans ma chambre pour rattraper mon retard. Je pense que je suis prête.

Ses cheveux se déversaient sur ses épaules, au point où elle devait se battre avec pour éviter que le vent ne les projette devant ses yeux. Elle fouilla dans sa poche à la recherche d’un élastique. Elle en avait toute une panoplie, de toutes les tailles, les formes. Elle aimait être prête, mais elle ne l’était jamais. Elle avait tellement de chose dans ses poches et son sac, qu’elle passait plus de temps à chercher ce qu’il lui fallait. Peut-être un jour, elle les couperait ses cheveux. Il y avait toujours quelque chose qui la retenait de le faire.

- FLOKI ! Tu m’as manqué aussi !

La rouquine était déjà à genoux pour caresser le petit animal, d’un sourire éclatant. Il ne suffisait pas de grand-chose pour rendre l’adolescente heureuse. Elle était certes, un peu solitaire, mais simplement profiter de longues balades dans la ville, de ses quelques rencontres, d’un peu de shopping ou même d’étudier, ça lui faisait le plus grand bien. Alors, revoir Tim et son petit animal, elle ne pouvait que sourire. Elle posa son gros sac à dos au sol et retira le t-shirt vert de son sac, plié soigneusement et aplatit par la pression des livres de cours.

- Encore merci pour le t-shirt, j’espérais te voir plus tôt mais bon, révision, tout ça, tout ça.

Elle perd un peu son sourire.

- Excuse-moi, tu te rendais peut-être quelque part ?




Dernière édition par Edward Nygma le Ven 21 Juin 2019 - 19:30, édité 1 fois
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Re: Green Class Sam 1 Juin 2019 - 14:50


« Green Class. »
ft. Edward Nygma
_____Floki était complètement fou à la vue d’Edwine. Ce n’est pas tous les jours qu’il croisait un potential partenaire de jeu. Plusieurs fois, il tourna sur lui-même sans parvenir à s’arrêter, la langue pendante, le derrière à l’air en poussant un ou deux aboiements. Il mourrait d’envie de jouer avec Edwine et n’hésitait pas à le faire savoir en devenant complètement fou.
Timothy laissa échapper un sourire amusé à la vue de son animal de compagnie. Lorsqu’Edwin posa son sac à dos par terre, le chiot en profita pour renifler ce dernier et enfoncer son museau à l’intérieur à la recherche de potentiel nourriture. L’adolescent força son animal de reculer pour pouvoir récupérer son t-shirt et l’empêcher de s’enfuir en courant avec des barres chocolatés.

« Ne t’en fais pas, c’était la moindre des choses. » affirma Tim en enfonçant son vêtement dans son sac à dos avant de siffler Floki pour qu’il ne reste pas trop loin de ses jambes au lieu de sauter sur le sac à dos d’Edwin. « J’espère que tu réussiras tes examens alors. »

L’adolescent était sincère avec cette jeune femme. Malheureusement, il semblait tout de même émettre quelques doutes sur les origines de cette dernière. En recherchant son dossier scolaire, il ne trouvait aucune personne existant sous ce nom. C’est comme si Edwin était arrivé de nulle part, aucun acte de naissance, aucune nationalité, aucune information qui pouvait aider l’adolescent à ne pas se montrer complètement parano.

« Oui… J’étais sous le point de rentrer. J’ai un rendez-vous avec le professeur Palmer. Je me suis simplement permis cinq minutes de répit pour sortir un peu Floki. L’appartement… n’est pas réellement adapté pour quelqu’un comme lui. »

Il avait besoin d’en savoir plus sur elle. Il devait la pousser à rentrer chez elle. Si l’adolescent trouvait où elle habitait, il pourrait surement obtenir quelques réponses et surtout cette histoire de drône de surveillance. Il devait la pousser à rentrer chez elle. Il saisit son téléphone, vérifiant que ce dernier était toujours en train d’espionner le téléphone d’Edwin avant de lever les yeux vers elle.

« Je ne voudrais pas te déranger plus. Tu as surement besoin de te reposer un peu. » Le chien semblait vouloir rester avec Edwin malgré tout, Tim lui remit la laisse et lui offrit quelques caresses au-dessus de sa tête. « Il faut qu’on rentre Floki, on reviendra la voir. »

Rien de tout cela n’était vrai. Il n’avait pas réellement de rendez-vous avec le professeur Palmer. Il insistait seulement la rouquine à continuer son chemin en espérant qu’elle ne se doutait de rien et qu’elle allait l’emmener tout droit dans sa demeure. Son visage d’ange et manipulateur ne laissait rien paraître.

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Re: Green Class Ven 21 Juin 2019 - 20:10

ft. Tim
Green Class


- Tu ne trouveras rien dedans petit chien, fit-elle simplement en le caressant d’une dernière fois.

Pas de balle, pas de nourriture, juste des cahiers noircis par son écriture. Pas de quoi satisfaire le canidé. Elle ne retient pas sa déception lorsque l’adolescent lui expliqua qu’il devait déjà partir. Il secoua un peu la tête et remonta son sac sur ses épaules.

- Je te crois. Flooki est un chien très… enthousiaste. On se verra une prochaine fois, alors ?

Elle était là que depuis trop peu de temps pour avoir de réels bon camarades dans l’établissement. Elle avait vu quelques visages aimables et entamés quelques discussions enrichissantes avec tel ou tel personne et même défendu quelques personnes mais avec Tim, l’échange avait été très naturel et spontané. Elle l’appréciait déjà beaucoup, et pas seulement parce qu’il avait un chien. Une amitié pouvait démarrer par un t-shirt.

- Je vais continuer à... prendre l’air pour le moment, mais tu as raison. Un peu de repos me ferait pas de mal.

Elle recule d’un pas comme pour mettre un terme à l’échange, à regret. Elle sourit toujours. Tout passe par les yeux, elle était si expressive.

- A plus !

Elle aurait aimé discuter davantage avec lui, juste histoire de se vider la tête avant de le retrouver. Elle avait fait la morte toute une semaine, mais elle savait que si ce n’était pas un drone qui la surveillait, c’était autre chose qu’elle ne voyait pas encore. Il voulait la voir ce soir. Il n’allait pas la faire attendre. Elle culpabilisait un peu de toute façon car même furieuse contre lui, il restait malade. Il l’envoyait au loin pour sa « sécurité » mais il ne pouvait s’empêcher de garder ses yeux sur elle. Elle soupire puis sort des AirPods de sa poche arrière. Une musique rythmée résonne dans ses oreilles. Elle aimait tant le jazz. Il lui fallait au moins ça. Elle sortit de l’université et marcha pendant près d’une heure. Elle trainait, elle flânait puis enfin elle se résolu à lui écrire :

« Où est-ce que tu es ? »
« Devine. Ne me fais pas attendre. Je t’ai réservé une surprise. »


Elle fouillait le ciel mais ne trouvait aucun ballon. Où l’attendait-il exactement ? Un point en hauteur certainement, mais où ? Elle ne pouvait pas aller n’importe où. Elle devait réfléchir, il lui avait appris ça. Elle se mit à relire le texto qu’il lui avait envoyé un peu plus tôt. Il y avait bien un collège de médecine qui portait le nom d’Einstein mais elle ne le sentait pas. Elle jette un œil sur son smartphone, sur la map qui lui affiche directement un quartier un peu plus loin, elle cherche les différents hôtels des yeux. Après tout, il avait parlé de réservation. Un seul attire ses yeux tellement c’était évidant : le Greenpoint hotel.

- Quinze minutes à pied, ça va, murmura-t-il pour elle-même.

Cela ne la fait que trainer davantage. Il n’avait pas donné d’heure après tout. Devait-elle monter sur le toit ? Elle arrive à l’hôtel et se risque à demander à l’accueil.

- Bonjour, est-ce que monsieur..

Elle ne réfléchit quelques secondes. Il ne la laissera jamais monter si elle demandait juste son numéro de chambre. Le secrétaire la regarde avec attention, mais méfiance. Une gamine attendu par un trentenaire, c’était sans doute louche mais Edwine ne se laissa pas abattre. Elle allait devoir trouver le numéro de chambre par elle-même. Elle lève une main pour lui indiquer de patienter et regarde le premier message. La réponse était ici, évidemment. Elle regarde les différentes clefs. Deux chiffres et une lettre. D’accord.

- Mon père, Arthur Wynn est bien dans la chambre 25N ? Je n’ai plus de batterie pour qu’il me confirme, je suis désolée. Il doit m’attendre.

Elle lui sourit, confiante.

- Cette chambre n’est pas occupée, jeune fille.

Elle grimace, raté. Puis, elle comprend. C’était donc ça son erreur à lui. Elle souffla alors la bonne réponse, et il lui indiqua aussitôt où elle devait se rendre en lui donnant un passe magnétique.

- Merci beaucoup !

Elle prit aussitôt l’ascenseur et se dirigea vers le plus haut étage. Ses énigmes étaient toujours aussi tordues. Enfant, cela l’amusait tellement. Elle se souvenait. Elle riait à toutes ses devinettes. Maintenant, même si elle en souriant encore intérieurement, elle trouvait que cela serait plus simple s’il lui parlait vraiment. Comme un père et une fille normale. Elle ouvrit la chambre et découvrit alors une immense baie vitré, ouverte.

« Je suis dans la bonne chambre.»
« Je n’en doute pas.»


Il fallut encore quinze minutes avant qu’une échelle de corde ne se présente à elle. Elle soupire. Il était sérieux ? Elle se hisse et grimpe.

- Tu ne pouvais pas juste m’envoyer un taxi ? Cria-elle tandis qu’elle montait enfin dans l’aérostat vert.
- Ce n’est parce que tu es ma fille que je vais te ménager, mentit Edward en attrapant sa main pour l’aider à monter.

Ils disparaissent à l’intérieur tandis que le ballon s’envole un peu plus haut puis s’éloigne rapidement.


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Re: Green Class Sam 6 Juil 2019 - 16:28


« Green Class. »
ft. Edward Nygma
_____Tim avait volontairement stoppé l’échange. Il ne comptait pas rentrer aussi tôt. De son côté, son animal de compagie continuait à coller Edwine. Il ne semblait pas vouloir mettre un terme à cette discussion. Il laissa échapper deux jappements pour essayer de retenir sa nouvelle amie. Son maître le siffla pour le pousser à lâcher prise et revenir prêt de lui. Tout en rappelant son chien, il se tourna vers son téléphone pour vérifier qu’il avait bien réussi à pirater les communications d’Edwine. Au même moment, quelqu’un avait décidé de perturber l’adolescent dans son élan.

« Hey mec, moi qui pensais que tu rentrais à Gotham City les Week end… » rétorqua un camarade de classe que Tim aidait lorsqu’il n’était pas en train de patrouiller dans les rues ou de rattraper ses nuits en dormant en cours.

« Nan j’ai besoin de prendre mes distances avec cette ville. » affirma l’adolescent avant de prendre son animal dans les bras, lui qui ne faisait que gesticuler dans tout les sens depuis que Tim l’avait sorti de sa chambre étudiante. « Rends-moi service, tu peux le ramener dans mon appart ? Je dois aller faire des courses… urgentes. »

Sans que son ami ne puisse dire quoi que ce soit, il posa l’animal dans les bras de son ami, un animal gesticulant. Tim savait qu’il le donnait à quelqu’un de confiance et plus il perdait du temps à convaincre son ami et plus il allait avoir du mal pour retrouver la piste d’Edwine. La mission était sans doute risquée, Stephanie le tuerait si elle savait que son copain voulait entraîner leur animal de compagnie dans des missions digne des justiciers qu’ils sont.

« Quoi… Je… Attends… Steph vient là ce soir ? Pourquoi tu ne m’as pas… » Tim était déjà loin, hurlant un remercîment avant d’accélérer la cadence pour sortir de l’Université. « Oh… ok. T’inquiètes pas, mec je comprends… Il faut sortir couvert ! »

Il ne savait pas ce que voulait dire son ami quand il disait ça mais il n’avait pas réellement le temps de penser à ça. Ses yeux étaient rivés sur son écran de téléphone. Il surveillait les conversations d’Edwine, elle semblait en contact directe avec Nygma.

Malheureusement, suivre le téléphone d’Edwine ne suffira pas. Après avoir trouver l’hôtel où ils étaient censés se retrouver. Les choses se compliquent, les choses ne sont jamais aussi simples avec Nygma. Red Robin serra les dents mais rentra dans l’hôtel en question. Demander la chambre d’un certain Edward Nygma à la réception n’allait pas forcément résoudre le problème. Une fois dans l’hôtel, l’adolescent ne quitta pas des yeux son téléphone. Il devait y avoir des indices dans leur conversation, il en était persuadé. Il relisait les conversations qu’Edwine pouvait avoir avec Nygma jusqu’à tomber sur ce sms

« Une semaine, Edwine. Tu as mon approbation si tu t’essaies à la physique quantique, à l’instar Einstein, mais ton « plus tard » m'exaspèrent, qu’importe tes équations. »

Lorsqu’il traversait les couloirs, l’adolescent tombait sur des chambres avec un numéro à deux chiffres suivit d’une lettre. L’équation d’Einstein a été crée le 25 Novembre 1915, présentant sa théorie de la relativité. Par défaut, on pourrait dire que Nygma a choisit la chambre 25N mais chaque mot de ce message avait leur importance. Il parlait d’une semaine, soit sept jours supplémentaire. Red Robin s’avança, escalada deux étages supplémentaires pour atterrir devant la porte du 02D.
Un silence de plomb accueillait Red Robin dans le couloir désert. Il observa les alentours, il avait la sensation d’être épié. C’était un piège, il en avait conscience. Il posa la main sur la poignée et tenta d’ouvrir. Elle n’était pas verrouillé, c’était réellement un traquenard.

La chambre est vide, mais la fenêtre est grande ouverte. Juste devant, une échelle se balançant au gré du vent, suspendu dans le vide. L'adolescent fronça les sourcils et se rapprocha de la fenêtre pour apercevoir un aérostat. Nygma semblait faire les choses en grand, ça sentait toujours autant le piège. Pourtant, le jeune homme ouvrit davantage la porte pour pouvoir se glisser hors de la chambre et s'accrocher directement à l'échelle avant que cette dernière ne parte. C'est dans ces moments qu'il se remerciait de ne pas avoir emmener le toutou. Il se permit de jeter un petit coup d’œil dans le vide. Même s'il a l'habitude de planer à plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol, il semblait jamais se faire au vide, pas autant que Dick. Il serra les dents et continua son escalade jusqu'à entrer à bord. Il jeta un rapide coup d’œil pour vérifier que personne ne pouvait le voir. Personne à l'horizon, le garçon se hisse silencieusement tout en restant sur ses gardes. Nygma sait qu'il est suivit, ça ne fait aucun doute.

« Où est ce que j'ai encore mis les pieds, moi ? » murmura l'adolescent en faisant les premiers pas de loup dans le véhicule.

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Re: Green Class Lun 15 Juil 2019 - 23:32

ft. Tim
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- Le passé c'est juste une histoire qu'on se raconte alors ?

Cette réplique le reçoit seulement quelques minutes après son entrée en cabine. La voix tremble puis un sanglot.

- Tu mens ! Arrête ! Arrête de mentir !

La voix semble étouffée mais surtout, elle était angoissée. Tim se trouvait sur une des passerelles d’accueil, tout à fait seul. La pièce était assez large pour recevoir une vingtaine d’individus, mais hormis le sifflement qu’emettait la structure de l’aérostat, il n’y avait rien que la voix de l’adolescente qui se faisait entendre.

- Quoi ? Non ! Je t’en supplie. Tu me fais mal.

La voix d’Edwine perce le ronronnement des moteurs. C’est une supplique continue, entre souffrance et peine. Il était difficile de savoir d’où venait exactement la voix même si, par moment, le ton se faisait plus forcé tantôt à gauche ou à droite, entre les différents couloirs.

- Arrête, je t’en prie. Stop !

Les cris résonnent bien au-là des murs et pour parvenir jusqu’à elle il fallait traverser le dédale qu’était l’aérostat. Les longs couloirs vides étaient couverts de câbles et par endroit, la température montait de quelques degrés supplémentaires. Les cris sont plus nets, plus empressées et c’est homme qui apparait quand la dernière porte s’ouvre, conduisant Tim à ce qui semblait être la passerelle de commandement. Un épais chapeau melon dépasse de l’écran d’ordinateur et c’est sans surprise qu’apparait l’Homme-mystère, qui sourit comme pour se moquer du jeune adolescent. Il continue d’écrire sur l’ordinateur et la voix d’Edwine se fait entendre une nouvelle fois :

- Tu devrais être honoré, Timothy. Tu es officiellement l’invité de l’Homme-mystère, grand génie intellectuel de Gotham.

Il referme son ordinateur dans un claquement sonore puis se lève. C’est là que se montre, bien visible, un gros boa, pourtant à peine caché par les plies de la veste d’Edward. La grosse tête reptilienne se tourne un peu vers Tim, surpris par les brusques mouvements de son perchoir. Ce dernier fait trainer sur le sol sa canne et son pied tandis qu’il s’approche d’un pas décidé vers le plus jeune. Aujourd’hui, sa jambe ne répond pas. Heureusement, il n’avait jamais compté sur son physique pour arriver à ses fins.

- Je suis ravie que tu es suivie mon « fil d’Edwine ». J’avoue avoir dû improviser ce petit dialogue pour ne pas te voir trainer trop longtemps dans mon magnifique appareil. Ce n’est pas du Shakespeare mais en même temps, qu’avais-tu dans la tête pour la suivre jusque-là ? Je ne connais pas bien les lois d’Ivy Town mais je suis presque certain qu’on peut appeler ça du harcèlement.

Pourtant, malgré le petit ton moralisateur, le sourire d’Edward était large.

- Et si on jouait un peu avant l’arrivée de Papa ? J’insiste.


Une grosse main métallique se posa sur l’épaule du garçon pour l’encourager à le suivre dans le petit salon. Edward jubile. Fort heureusement et pas grand effort d’ingéniosité et d’architecture, il avait suffis de faire passer Edwine par un chemin et Tim par un autre pour les conduire exactement où il voulait. Elle n’allait pas forcément être ravie lorsqu’elle allait s’en rendre compte, mais il avait déjà envoyé un joli message vocal sur la boite mail de Bruce Wayne, qui s’autodétruira dès la lecture. Quoi de mieux qu’un message piraté pour faire impression. Et puis, elle avait de mauvaises fréquentations. N’était-ce pas le rôle d’un père de mettre en garde sa fille ? Une petite table avec un échiquier était déjà posté entre deux fauteuils.

- Ne t’en fais pas. Je n’ai pas piégé d’échiquier depuis…

Il ouvre la bouche mais la phrase reste en suspens. Il stoppe même ses caresses sur la tête du reptile tandis que ses pensées volaient. Cela remontait à quand le kidnapping (et le meurtre) des champions d’échec ? Il secoue la tête, conscient de sa perte de mémoire.

- Tu auras même appris quelques tours quand tu retourneras dans ton grand et stupide manoir. Assis.


Et le bras du robot mystère exerca une pression plus forte pour forcer le gamin à s'assoir.



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Re: Green Class Sam 27 Juil 2019 - 17:07


« Green Class. »
ft. Edward Nygma
_____Tim était parvenu à entrer dans le véhicule volant de Nygma. Si on lui avait dit qu’il serait en train de pourchasser l’Homme Mystère à Ivy Town entre deux cours de science, il n’y aurait pas cru. Désormais, l’adolescent devait se montrer prudent et se la jouer infiltration. Il explora chaque recoin du ballon tout en restant constamment sur ces gardes.
C’était un ballon ordinaire, rien de surprenant et qui pourrait envoyer l’adolescent sur une piste intéressante. Il avait l’impression de perdre son temps et il allait devoir redoubler d’imagination pour sortir de là et retourner à l’université sans se faire remarquer. Il grogna, juste avant d’entendre la voix du propriétaire et d’Edwine. Cette dernière semblait être sur la défensive, elle était en danger. Pendant quelques instants, il hésita. S’il se présentait, il allait se mettre également en danger et Tim Wayne n’est pas Red Robin. Mais son instinct se refusait d’abandonner une personne en détresse. Il sortit de sa cachette pour s’interposer, mais ne trouva qu’Edward Nygma jouant avec son ordinateur pour imiter la voix de sa fille.

L’adolescent demeurait immobile. Il savait que c’était un piège mais il devait jouer la stupeur. Son visage se refroidit légèrement pour foudroyer le criminel du regard. Il sentit immédiatement un main se poser sur son épaule et exercer une légère pression pour dissuader l’étudiant de chercher à fuir d’une quelconque manière. Tim laissa échapper un grognement pour montrer son mécontentement.

« Ce n’est pas mon père. »
grogna l’adolescent en bougeant son épaule pour essayer de se débarrasser de cet humanoïde pour s’enfuir au plus vite. « Et vous n’avez rien d’un grand génie, vous êtes juste un de ces nombreux détraqués qu’on trouve à Gotham. »

Il se montrait vulgaire, presque provocateur. Il pourrait se débarrasser du robot en quelques secondes, le déséquilibrer avec sa jambe droite et enchaîner directement sur Nygma. Malheureusement, il n’est pas Red Robin aujourd’hui et il ne faut pas mettre la puce à l’oreille de ce psychopathe. Il est impuissant et fut contraint de se faire guider par le robot, juste derrière le criminel.
Une fois dans la pièce, Tim jeta un coup d’œil sur les deux sièges et le plateau d’échec qui se trouvait juste devant lui. Il tourna ces pupilles en direction de Nygma tout en gardant un visage fermé et un regard noir, rempli de haine. Le robot manqua de lui briser la clavicule pour le forcer à s’installer aux côtés du criminel. L’adolescent laissa échapper une grimace de dégoût.

« Oh laisse-moi deviner… vous êtes fauchés ? Vous avez besoin de la fortune des Wayne pour arrondir vos fins de mois ? »
lança l’adolescent avec sarcasme. « Je sais que Bruce m’avait dit de prendre cette habitude. » Il secoua la tête. « Les criminels de Gotham City ne valent pas mieux les uns que les autres. » Il grogna et renversa le plateau. « Je ne veux pas jouer avec un type comme vous. »

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Re: Green Class Sam 12 Oct 2019 - 22:46

ft. Tim
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- Parce que sauter dans un aérostat pour suivre une fille et finalement se faire kidnapper par son père, c’est du génie, fit-il dans un bref éclat de rire.

Il regarde le gamin avec satisfaction tandis qu’il mettait déjà en place mentalement les mille manières de gagner la partie, qu’il accepterait de jouer sans aucun doute. S’il était très mauvais, il pouvait même le battre en seulement deux coups. Il avait très vite renoncé à l’idée de jouer avec Edwine. Elle parvenait toujours à le battre, ou alors elle le laissait gagner. Comment gagner face à elle, n’est-ce pas ?

- Ce n’est pas une question d’argent, petit. Ta jeunesse ignorante ne te permet pas de saisir toutes les possibilités que m’offre ta présence ici, alors je ne vais pas m’appesantir sur ta stupidité ou même tes petites théories.

Évidemment, l’argent était toujours un plus mais Nygma n’avait pas demandé uniquement quelques belles liasses de billets verts. Bruce Wayne était à la tête de bien des empires et il avait placé son argent dans bien des entreprises, notamment celui de la médecine. Il lui avait demandé si ce n’est un nouveau médicament expérimental, certaines formules sur lequel ses équipes travaillaient. Bien sûr, il aurait très bien pu faire ça lui-même mais le temps, tout ça.


- Et tu vas jouer. Même Batman n’a jamais pu refuser l’un de mes jeux très longtemps, exagéra-t-il, alors un adolescent.

Tandis que le robot gardait férocement une main sur l’épaule de Tim, l’Homme-mystère tourna le plateau de telle sorte que les pions verts, puisque l’échiquier était d’un marbre blanc et vert de mer, soient placés de son côté.

- Tu commences.

Sa voix était autoritaire et ne laissait place à aucun refus. Edward avait beau vivre avec une adolescente, Edwine n’avait jamais vraiment vécu de vraies crises existentielles. Sans doute car elle n’avait pas d’hormone. Elle était une adolescente dans tout ce qu’il y avait de plus tranquille et pétillant. Elle avait quelques angoisses bien sûr, mais rien que Nygma n’avait jamais réussis à comprendre. Il n’avait pas pu se douter que le Tim serait aussi résistant et pas seulement parce qu’il avait grandi avec les Wayne (enfin, grandir, si on pouvait dire, même Ed était plus grand que lui).

- Seras-tu toujours aussi obstiné face à Nietzsche ?

Il caresse le velours de son siège puis retire ses jambes du gros cube qui lui servait de repose pied et en souleva le couvercle. A l’intérieur, il en sortit un boa qu’il caressa brièvement en murmurant quelques paroles tendres à la bête. Il s’agissait d’un boa constricteur, aux écailles pâle et faisant une dizaine de kilos. De ce fait, le rouquin dût le manipuler de ses deux mains, avec précaution. Il s’approcha de Tim. Son pied se traine au sol comme un poids port et le poids de l’animal finit assez vite par l’épuiser de tel sorte qu’il finit poser l’animal sur les cuisses de l’enfant. Il posa une main sur le siège pour se soutenir, l'air de rien.

- J’ai toujours aimé la dualité du serpent. Vie et mort, poison et antidote. Bien sûr, le venin seul ne suffit pour pour guérir, il faut un peu de génie. De même, placer des pièces au hasard sur un échiquier ne suffit pas pour gagner. Dois-je t’expliquer les règles mon garçon ou tu vas te décider enfin à jouer ?

Edwine de son côté, ruminait violemment en repensant au comportement de son père. Il l’avait pris pour un de ces cobayes. Il l’avait testé ! Heureusement, il n’y avait rien de mortel dans son jeu. Il ne pouvait s’empêcher de poser des énigmes. C’était plus fort que lui, mais là, ce petit jeu était d’un autre niveau que de simples devinettes qu’il avait l’habitude de poser. Retombait-il dans ces travers ? Lui qui avait arrêté, non seulement parce qu’elle le lui avait demandé, mais parce qu’il avait bien autre chose à l’esprit ? Certaines maladies mentales étaient héréditaires et elle se félicitait d’être parfaitement seine d’esprit. Bien sûr, lui aussi se pensait être quelqu’un de parfaitement résonné mais la tournure que prenait la plupart de ces décisions et ces nombreux séjours à Arkham avaient prouvé le contraire. Peut-être avait-elle hérité de sa mère ? Il lui parlait très peu d’elle mais il y avait surement de ça.

- Il voulait me voir, non ? Alors pourquoi si j’ai réussi ces jeux à la con, il m’envoie dans ma chambre comme si j’étais… comme si je n’avais… AH ! Mais qu’est-ce qu’il ne va pas avec lui ?!

Elle pose ses yeux sur le sol, le lit, sur ses meubles sans personnalité hormis une photographie d’elle enfant. Elle s’en approche, frappé par un détail.

- Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? fit-elle plus bas.

Une photo qui aurait du être tout à fait banale en soit. Elle devait avoir 6 ans peut-être ? En tout cas, elle n’avait aucun souvenir de ce jour-là. Il semblait d’en un square. Drôle d’endroit pour un homme recherché tout de même. Elle se surprit à y penser. Elle se surprit surtout à voir que sur cette photographie, la fillette n’avait pas d’ombre complète. L’image, le souvenir, il était faux.


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Re: Green Class Mer 16 Oct 2019 - 23:49


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ft. Edward Nygma
_____Du génie de se jeter directement dans la gueule du loup. C’était le génie à la Red Robin, jouer les otages pour comprendre les motivations d’un criminel de Gotham City. Il sentit la poigne du robot écraser ses épaules pour le forcer à rester clouer sur sa chaise. Il laissa échapper une grimace de douleur. Ces humanoïdes de métal sont incapables de mesurer leur force, Tim pouvait entendre les os de ses épaules craqués quand il essayait de résister. Le moindre faux mouvement et il se retrouverait avec une jolie fracture. L’adolescent essaye parfois de se redresser pour se libérer. En tant que Red Robin, il aurait été capable de mettre tout le monde au tapis. Mais il ne fallait pas sous-estimer l’intelligence de Nygma. Le moindre faux pas de Tim suffirait à lui mettre la puce à l’oreille. Alors il continuait à jouer les fils de milliardaire en détresse et il détestait ça.

Nygma était connu pour son côté joueur et ses pièges mortels. Aujourd’hui, il était d’humeur pour jouer aux échec Il avait probablement entendu parler de l’incroyable intelligence du dernier fils adoptif de Bruce Wayne. Cependant, le petit génie n’était pas vraiment d’humeur à jouer. Son visage décrivait un mélange entre la peur et la colère. Après cette mauvaise expérience, Tim espère gagner un oscar, s’il en ressort vivant.
Il s’énervait contrairement à Nygma qui était d’un calme olympien et qui continuait à se délecter de la situation. Tim ne peut plus supporter cette pression constante et douloureuse qu’on exerce sur ses épaules. D’un simple coup de rotule, le jeune étudiant parvient à virer le plateau du jeu et renverser la totalité des pièces sur le sol.

« Allez-vous faire voir ! » pesta l’adolescent avait de se mordre la lèvre, comme s’il venait de regretter ses paroles. Il ne fallait pas oublier qu’il n’était qu’un petit étudiant sans défense face à un des criminels les plus réputés et dangereux de Gotham City. Sa voix tremblait beaucoup plus cette fois-ci. « Ramenez-moi à Ivy, vous ne savez pas dans quel merdier vous êtes en train de vous mettre… »

Il n’était malheureusement pas au bout de ses peines. Nygma libéra un autre de ses pièges mortels, un piège beaucoup plus exotique. Un serpent, le visage de Tim blanchit à une vitesse folle, surtout lorsque l’animal se déplaça pour venir ramper sur les cuisses du prisonnier. Ce dernier est paralysé par la peur, une peur qui était loin d’être théâtralisé. Il pouvait remercier Stephanie d’avoir préféré lui acheter un chiot plutôt que ce genre de bestiole. Tim ne le quitta pas des yeux et le regarda, impuissant s’enrouler entre ses jambes et commencer à resserrer doucement à se coller contre la peau de l’adolescent jusqu’à lui couper la circulation du sang.

Le robot, une fois certain que l’adolescent ne bougera plus, finit par lui tourner le dos l’espace de quelques instants. Tim, par un élan de folie attrapa l’animal du bout de ses doigts et essaya de libérer la jambe la moins emprisonnée avant de se lever d’un bond suite à la question de Nygma. Il réussit à se tirer de sa chaise, renversant cette dernière. Ensuite, la table qui contenait le plateau de jeu. Il recula vivement tout en emmenant l’animal avec lui. Il installa une distance entre lui et le criminel. Son cœur frappait violemment sa poitrine, sa respiration était saccadée et quelques gouttes de sueurs tombèrent de son front. Il avait quelques fourmis dans les jambes et semblait avoir un peu de mal pour tenir sur ces deux jambes.

« JE NE VEUX PAS JOUER. Je vous connais, vous êtes un tricheur. »

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Re: Green Class Ven 18 Oct 2019 - 21:35

ft. Tim
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Son sourire malin grimaçait désormais d’une tension à peine contenu. Il regardait le désastre à ses pieds tandis qu’une fureur gagnait ses poings. Le gamin se lève et menace le vieux serpent par ses mouvements brusques et angoissés.

- Arrête de t’agiter !

Les enfants étaient si impressionnables. Edward ne pouvait se fier aux ressentis et actions d’Edwine. Même lors des fiançailles clownesques, elle avait su garder son calme là où lui s’était laissé envahir par l’angoisse. Ce Timothy, bien qu’il ne soit un Wayne que par alliance, n’avait pas les épaules assez solides pour supporter la simple vue d’un serpent.

- Ophiophobie aurait dit un ami, fit-il sur un ton plus bas alors qu’il tendait ses mains pour se saisir de Tim. Vas-tu te décider à te calmer et commencer le jeu ?
- JE NE VEUX PAS JOUER. Je vous connais, vous êtes un tricheur.

Ce seul mot suffit à éveiller en Edward une pulsion de violence. Dans ses yeux passèrent bien des images. La douleur du passé semblait comme resurgir brutalement. Il revoyait son père le démolir alors qu’il pensait qu’il avait triché. L’avait-il seulement fait ? Ses souvenirs étaient un puzzle et bien des pièces avaient été grignoté par sa tumeur grandissante. Il repensait à toutes les fois où on lui avait dit qu’il avait triché et il était là, incapable de se souvenir s’il s’était avéré. Il ne savait pas et cette idée le bouleversa. Était-il le tricheur que son père avait toujours pensé qu’il était ? Était-il un menteur ? Et s’il l’était, se mentait-il à lui-même ? N’était-il rien de ce qu’il avait toujours pensé être ? Était-il aussi stupide que tous les autres ? Avait-il mérité les coups, les blessures et les injures ? Une claque mentale lui fit lâcher un glapissement vite tût. Il outrepassa son état, sa fatigue, ses nausées, sa jambe morte, son bref moment d’émoi. Presque d’un bon, il se rapprocha du brun et le saisit par le col d’une main. Son autre main était levée, bien haute, prêt à s’abattre sur lui. Il avait pâlit brusquement comme si l’action lui avait volé toute son énergie, sublimé cependant par une rage mal contenu. Son geste avait été incroyablement rapide dans son état. Ce bouleversement intérieur n’avait duré que quelques secondes mais sa rage désormais était figée. Il était paralysé.

- On est pas obligé de ressembler à nos pères.

Il baisse lentement sa main qu’il pose sur la tête brune. Il l’ébouriffe une seconde dans un geste nerveux avant de sortir un pot de beurre de cacahuète d’une de ses poches. Le serpent ne porta vite plus aucune attention à la chose bruyante et hyperactive qu’était Tim. Il défait sa prise pour s’accrocher au bras tendu de son maître.

- Robot mystère, attache le garçon.

Edward se recula d’un pas quand la machine fut assez proche pour le saisir et le ramener à son siège. Un second ramassa le plateau et les pièces et Nygma préféra ne pas s’attarder sur l’horrible fissure qui serpentait le marbre délicat.

- Nous allons reprendre depuis le début.

Il posa le pot en verre un peu plus loin, sur le repose pied, et laissa Nietzsche glissa le long de ses épaules. Il redressa les manches de sa chemise, mettant à nu ses tatouages. Il fit un geste vers le robot qui s’était occupé du plateau et d’une simple pression ouvrit son estomac à la manière d’une simple machine à laver. Il sortit toute une panoplie du parfum médecin. Il sortit des gants verts à usage unique, des tuyaux, une seringue et bien d’autre chose qui fit vite comprendre à Tim qu’il allait subir une injection intraveineuse. Ainsi attaché au fauteuil, l’adopté ne pouvait que subir ce qui allait suivre.

- Avec ça, tu vas jouer. Tu vas jouer pour que ça s’arrête. Quelque part, tu vas devenir moi pendant quelques précieux instants. En beaucoup moins intelligent, bien évidemment mais là n’est pas mon propos.

Une fois l’indice lancé, le garrot installé, la peau désinfectée, il prépara la seringue. Quelque part, cette attitude minutieuse et calculée permis à Edward de reprendre le contrôle de ce qu’il se passait. C’était un contrôle imparfait car troublé par le tremblement de ses mains. L’aiguille perça la peau et le liquide s’infiltra dans les veines adolescentes.

- Je vais t’offrir la douleur, mais pour cela, je te retire ta liberté. Tu devras me donner tes déplacements et je jouerais à ta place. Promis. Je. Ne. Tricherai. Pas, articula-t-il avec véhémence.

La torture commençait. Edward reprit sa place dans le fauteuil. Il semblait boiter encore plus, il se retient même à l’épaule métallique de son robot comme si un poids immense venait de lui tomber sur les épaules. Le latex vert ne quitta pas sa peau, continuant à lui offrir cette distance dont il avait besoin. La situation avait quelque chose de tordu, même pour le Sphinx. Il tentait de redevenir ce qui lui semblait être lui. Les années étaient passées et ses souvenirs mâchés. Il jouait presque un rôle et il le sentait.

- Allez.

Où était passé l’énigme qu’il aurait dû sortir pour embrouiller l’esprit juvénile ? Elle était dans la chambre d’Edwine, plus exactement sur cette photo. La jeune fille tournait en rond, faisant mille suppositions face à ce détail qui changeait absolument tout. Elle repensait à tous ses détails sur lesquels elle ne s’était pas attardée. Avait-elle été adoptée ? Pire, volée ? Maria Schittenhelm, cette femme aux multiples visages comme il aimait dire, était-elle vraiment sa mère ? Elle fouillait sa mémoire et puis son cerveau chauffait –au sens propre comme au sens figuré- et plus elle sentait que quelque chose bloquait. Elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle avait les éléments mais la vérité lui semblait lointaine. Elle se sentit véritablement perdue.

Elle attrapa la photo entre ses doigts et jugea la fillette sur cette photo. Cette petite rouquine souriante était désormais un vrai mystère. Pour le résoudre, il n’y avait qu’une chose à faire : demander des indices à son père.



Dernière édition par Edward Nygma le Mar 22 Oct 2019 - 22:16, édité 2 fois
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Re: Green Class Dim 20 Oct 2019 - 23:15


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ft. Edward Nygma
_____Timothy Wayne n’est pas d’humeur à jouer. Le plateau de jeu est renversé et avait laissé place à un lourd silence. Tout aurait été plus facile en tant que Red Robin. Un coup de poing bien placé dans la face de Nygma et le tour est joué. Malheureusement, il ne pouvait aller bien loin en tant que fils de Bruce Wayne. Même s’il parvenait à échapper à ces robots, il lui était impossible de quitter le dirigeable, pas sans son matériel. Il est complètement à la merci du criminel de Gotham City.

Il recula légèrement lorsqu’il sentit Nygma énervé. Il s’était attiré les foudres. C’était volontaire. Il savait que le vilain tout à perdre en le tuant et lui apporterait des ennuies supplémentaires. Tim profitait de son statut pour le cuisiner un peu, le provoquer et l’emmener à commettre des erreurs. Il n’a jamais été très bon pour contrôler ses émotions. Il suffit de piquer au bon endroit au bon moment. En renversant le plateau de jeu, l’adolescent a fait déborder le vase.
Nygma le saisit par le col. Le jeune homme se tient sur la pointe des pieds et planta ses ongles sur le poignet du vilain pour essayer de se libérer. Il se débat vainement en serrant les dents et le fusillant du regard. Sa deuxième main était levée, prêt à frapper le jeune garçon qui avait uniquement cherché à se sortir d’une situation traumatisante. Quelques gouttes de sueur s’échappèrent de son crâne, mais le vilain retrouva machinalement son calme avant de sortir une phrase qui ne laissa pas l’étudiant indifférent. Il était en train de craquer et de dévoiler des éléments de sa vie plutôt intéressante.

« Non. On n’est pas obligé d’être comme son père. Edwine vaut mieux que toi. » grogna l’adolescent en lui crachant au visage.

Le jeune homme secoua sa tête après la séance d’ébouriffage. Il laissa échapper un grognement avant de sentir de nouveau deux puissantes mains lui saisir violemment les avant-bras pour le ramener directement sur le fauteuil. La puissance de cette machine était trois fois supérieure à sa force physique. Il suffirait d’un mouvement de bras bien particulier pour se libérer de son emprise et lui dévisser la tête. Mais il doit protéger son identité.
L’adolescent est forcé à retrouver son siège. Il essayait de se débattre mais ne pouvait rien faire pour l’en empêcher. Le robot posa les bras du garçon sur les accoudoirs et les attacha à ces dernières avec de solides cordages. Tim essayait de glisser son poignet mais ne faisait qu’irriter sa peau. Les chevilles, le haut de son corps, le jeune homme est complètement immobilisé.

Tim continuait de s’agiter sur le fauteuil en ayant parfaitement conscience que tout était perdu. Sa tête se retourna pour observer Nygma récupérer le matériel du parfait médecin. Le jeune homme comprend ce qu’il se passe et continua de se débattre. Sa peau devient rouge et quelques gouttes de sang s’échapper de ses poignets à force de se débattre.

« Ne me touche pas. » rétorqua l’adolescent

Mais il était impuissant. Le vilain de rapprocha d’un de ses bras et injecta un liquide incolore dans les veines du jeune garçon. L’adolescent était incapable de comprendre ce qu’il venait d’injecter. Il leva les yeux en direction du flacon en essayant de lire l’étiquette dont les écritures étaient illisibles. Nygma se réinstalla en face de Tim une fois le jeu prêt. Il insistait, il voulait jouer avec l’adolescent. Lui, le petit prodige de la famille Wayne. Il voulait probablement savoir si la rumeur était vraie. Très bien, il allait jouer, à sa manière.

« Tu veux jouer ? Très bien, on va jouer… » murmura l’adolescent.

Pendant les premières minutes, l’étudiant ne ressentait aucun effet secondaire au produit qui se promenait dans son corps. Nygma était formel, il allait souffrir mais d’abord, il fallait jouer. Alors, l’adolescent finit par céder aux exigences de son tortionnaire. Contrairement à son adversaire, son but n’était pas de gagner la partie, mais de gagner du temps. Tim était en train de jouer la partie, de sorte qu’à chaque fois, les deux individus finissent par faire un match nul. C’était si facile de finir une partie sans obtenir aucun vainqueur, surtout lorsque l’un des participants est déterminé.
Il termina une première partie, match nul, ils recommencèrent. Plus les minutes passaient et plus l’adolescent sa respiration se saccader. Des contractions musculaires soudaines, des convulsions, un début de fièvre, des paupières lourdes et des yeux humides. Il était beaucoup plus difficile de se concentrer. Au bout de la troisième partie, Nygma allait se rendre compte de la supercherie. Tout devient plus difficile à mesure que le temps passe et sa gorge devient sèche. Sa nuque finit par se courber pour que le vilain n’apercevait qu’une masse de cheveux. La partie venait de se terminer, un nouveau match nul, le quatrième

« Qu’est ce que tu m’as fait… » un ange passa. « C’est fini, je ne joue plus. Tu as perdu, avoue-le. »

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Re: Green Class Jeu 31 Oct 2019 - 0:17

ft. Tim
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- On change de discours maintenant, mon garçon ? Prépare-toi à perdre dans ce cas.

L’échange ne dura que vingt coups. Sa première égalité le laisse perplexe. Il en exige très vite une autre. Puis une seconde, une troisième qui le fit lâcher un véritable cri de révolte.

- Tu te penses malin ? Espèce de macaque, de.. d’adolescent ! Ce n’est qu’un coup de.. On recommence !

C’est à la quatrième que Nygma perdit réellement ses moyens. L’angoisse lui montait. Pourquoi n’arrivait-il pas à gagner face à ce minus ? Bien sûr, il avait lu la presse, il avait entendit les rumeurs et il avait supposé qu’il serait un vaillant adversaire mais… il avait battu les (« les ? Combien déjà ? ») meilleurs joueurs d’échec des Etats Unies (« ou d’Europe ? Ou était-ce déjà ? »), ce gringalet ne pouvait pas rivaliser plus d’une seule et unique fois contre lui. Était-ce la tumeur ? Cela ne pouvait être que cela et l’idée que son mal se manifeste encore une fois le paniquait incroyablement.

- C’est impossible, c’est.. C’EST DE LA TRICHE, lança-t-il avec menace.

La douleur se lie sur le visage de Tim et devine sans peine le feu dans ses veines, ses articulations puis sa cervelle. Le gamin se courbe sous la douleur ou était-ce lui-même ? Sa vision se trouble et c’est sa cervelle qui prend feu. Edward halète. Il devait se calmer. Il devait prendre ses médicaments.

- Qu’est-ce que tu m’as fait… C’est fini, je ne joue plus. Tu as perdu, avoue-le.
- Question : Mon premier est l’action qui me permet de sortir les seconds de terre, pourtant moi je ne sauve personne. Ma source ne se trouve pas dans les puits, mon cours est dans les veines du riche. Qui suis-je ?

Ses mains tremblent. Il les pose par réflexe sur ses tempes puis fouille ses poches frénétiquement de même que son flot de parlote s’accélère.

- C’est statistique, la nulle est fréquent chez les joueurs de haut niveau. De même, statistiquement, celui qui joue les blancs devraient avoir un avantage sur son adversaire. Je t’ai offert la victoire et tu as échoué non par une mais quatre fois, Timothy.

Il avale tout le contenu de son pilulier, soit cinq six gélules qu’il avale difficilement. Le reptile, comme sensible au remue-ménage se fit à souffler en direction des deux joueurs en oubliant le pot dont le parfum sucré et gras s’installaient dans l’air ambiant. Une bourrasque de vent fait tanguer le vaisseau mystère.

- Je te l'ai dis. Tu deviens moi quelques instants. Allez, Timothy, jamais quatre sans cinq, fit-il avec sarcasme.

La cinquième partie ne trouverait jamais de fin. Edwine ouvrait les portes verrouillées une par une. Elle connaissait son père par cœur et s’il ne chiffrait pas toutes les portes, elle résolvait chacune des énigmes qu’il avait imposées sur sa route. L’affrontement pour la vérité n’était plus qu’une question de temps.


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Re: Green Class Sam 2 Nov 2019 - 17:01


« Green Class. »
ft. Edward Nygma
_____Timothy commençait à sentir le produit bouillonné dans ses veines. Il avait chaud, parfois il avait froid. Il souffrait de quelques convulsions qu’il essayait de calmer comme il le pouvait, comme son père adoptif lui avait enseigné avec l’entrainement. Plus les parties s’enchaînaient et plus le jeune homme était distrait. Il n’arrivait plus à se concentrer complètement, mais il était assez intelligent pour que la partie finisse toujours en match nulle.
Mais il énervait son adversaire, sous-entendant que l’étudiant trichait. L’adolescent laissa échapper un grognement entre deux convulsions. Il n’y avait aucune triche dans son jeu. La seule triche qui existait, c’était le produit que lui avait administré Nygma. Il l’empoisonnait, il ignorait si la dose était encore mortelle mais les effets secondaires étaient douloureux. Il était pâle, il lui arrivait de se tortiller sur son fauteuil, de pousser quelques grognements de douleur avant de s’irriter la peau pour essayer de se libérer mais tout ce qu’il libérait, c’est du sang.

« Je ne… triche pas. » rétorqua l’adolescent avant que son visage ne se décomposent lorsqu’il comprend ce que lui avait injecter Nygma, du détergent se baladant librement dans son corps. Il est devenu beaucoup plus nerveux, il s’agitait davantage. « Vous êtes complètement dingue. Vous allez me tuer. »

Bien sûr, la dose n’était pas mortelle, Red Robin le savait, il continuait de jouer un rôle. Nygma devait continuait de penser qu’il avait le contrôle total sur la situation. Même si l’adolescent avait clairement besoin de soin, il était résistant. Toutefois, ça ne l’empêchait pas de se tordre de douleur. Son tortionnaire insistait pour une dernière partie en lui affirmant qu’en le laissant jouer les pions blancs, il donnait un sérieux avantage de son adversaire. A aucun moment, Red Robin ne voulait gagner un combat contre Nygma, tout ce qu’il voulait gagner c’était du temps. Mais à force de ne pas laisser gagner son adversaire, il commençait à l’agacer. Le jeune homme commençait également à perdre patience, surtout avec la fièvre qui grimpait.

« Tu vas me tuer… » finis le vouvoiement, le garçon est agacé, fiévreux et exténuer. Il ne peut plus joueur, il ne pouvait plus se concentrer. « C’est ça que tu cherches ? Me tuer parce que tu es incapable de tenir tête à un gamin de de dix-sept ans ? »

Au milieu de la partie, l’adolescent même en tête du match, ne semblait plus d’humeur à jouer. La fièvre était trop importante et il n’arrivait plus à contrôler les convulsions. Il bougeait beaucoup sur sa chaise, il grimaçait de douleur. Même en gesticulant, il pouvait entendre une personne dans son dos qui ouvrait toutes les portes. Il pouvait être certain qu’Edwine n’était pas loin.

« Tu es mourant, c’est ça ? » demanda l’adolescent, question rhétorique, il avait déjà la réponse à sa question. Sa voix tremblait, pas à cause de la peur, mais à cause du détergeant qui commençait à attaquer ses organes « Tu veux vraiment finir ta vie derrière les barreaux ? Parce que c’est le chemin que tu es en train d’emprunter. Tu agresses le fils adoptif d’une des familles les plus influentes de Gotham City. A quel moment penses-tu que ça va bien se finir ? Tu vas mourir seul et ta fille ira cracher sur ta tombe. C’est ça que tu veux ? »

L’adolescent finit par baisser la tête, la peau sous ses yeux étaient rouges, tout comme le blanc de son œil. Il se retenait de perdre connaissance, parce qu’il surveillait les moindres faits et gestes de Nygma. Il l’observait, il était en train de commettre des erreurs sous la colère. Bien, c’est ce qu’attendait le jeune homme.

« Je dois allez à l’hôpital, maintenant… » murmura le jeune homme. « S’il te plait… on ne joue plus. »

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Re: Green Class Dim 17 Nov 2019 - 23:15

ft. Tim
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- JE NE SUIS PAS DINGUE. Il serre les dents avant de rajouter sur un ton qui se voulait plus enjoué. Et je sais très bien ce que je fais. Je suis peut-être… quelque peu entravé ses derniers temps, mais je n’en reste pas le plus intelligent ici. Et ici implique bien plus que dans cet aérostat.

Il espérait que les médicaments agiraient plus vite que d’habitude. En moyenne, les effets commençaient à apparaitre au bout de trente ou quarante-cinq minutes. Autant dire qu’il n’avait pas fini non plus de souffrir et délirer. Il passe ses deux mains sur son visage. Il étire les petits muscles et tente de chasser la tension et le feu dans ses tempes. Peut-être que kidnapper cet enfant n’était pas la meilleure des idées. Surtout si Oswald réussissait effectivement à devenir maire. C’était lui qui était monté mais… qu’est-ce qu’il était en train de faire ?

« On est pas obligé de ressembler à nos père »
« Je fais comme mon père »
« Je deviens mon père. »
« Je suis mon père »
« JE SUIS TON PERE »


Cette dernière voix dans sa tête, intimidante, n’était pas la sienne mais une voix qu’il aurait aimé avoir oublié, une voix qui hantait ses nuits malgré ses trente-cinq ans. Cette voix fut tuée par celle plus tremblante de sa malheureuse victime.

- Tu es mourant, c’est ça ?

Edward stoppa le mouvement de ses mains. Il fusilla l’adolescent à travers ses doigts. Il entendait effectivement tout ce que Tim lui disait. Dans d’autres circonstances, il se serait contenté de rire, d’augmenter les doses ou tout simplement de jeter une énigme bien senti et pleine de menace à son visage. Aujourd’hui, les choses étaient bien différentes. Il avait toujours ses énigmes. Il avait toujours ses joujoux. Il avait toujours des possibilités. Peu de solutions cependant et c’était ça qui l’effrayait. Il resta longtemps, parfaitement immobile, les mains sur le visage, les doigts à peine écarté pour laisser passer ses yeux. Pour le peu que pouvait voir Tim, son visage était dur. Il parlait plus souvent d’un manque de temps, d’un temps qui lui échappait, d’une course contre la montre. Il jouait avec les mots, comme il l’avait toujours fait. Il était le prince des énigmes après tout, mais il n’y avait qu’une seule véritable réponse concernant sa vie aujourd’hui, c’était sa mort prochaine.

- Ça fait quelques années que j’ai arrêté de jouer, lâcha-t-il finalement.

Il se redressa un peu et tandis sa main vers lui. Un faisceau rouge passa brutalement entre eux, rapide comme une balle. Edward recula aussitôt sa main par pur réflexe. Cette fois ci, le laser fut plus continu et plus dévastateur. Le laser fendit brutalement la toile de l’aérostat et endommagea durablement le squelette qui le composait. Edward tourna son visage vers la source de la menace. Il vit une adolescente, les poings serrés, le visage déformé par ce laser brulant qui sortait de ses yeux et surtout la colère.

- NON ROBOTS STOP ! Hurla-t-il aux robots qui commençaient à bouger pour contrer la menace. EDWINE ! EDWINE CALME TOI !
- TU AS KIDNAPPE TIM. TU LE TORTURAIS ! TU..

Elle eut comme un vertige et le laser se stoppa. Elle posa une main sur le coin de sa tête, choqué.

- Qu’est-ce que j’ai fais ? C’est pas normal, c’est…

La colère lui avait fait oublié un instant ce qu’il se passait. Elle venait de faire quoi ? Edward se lève, les mains en avant pour lui imposer le calme. Il posa un regard sur Tim une seconde, sans trop savoir s’il attendait quelque chose de lui, s’il vérifiait qu’il allait bien ou s’il le menaçait de garder cette information pour lui. Trop de chose c’était passé en l’espace de seulement 10 secondes.

- Tout va bien se passer Edwine, c’est rien. Je vais arranger les choses, c’est…
- NE ME DIT PAS QUE CA VA BIEN SE PASSER. J’AI… LIBÈRE TIM TOUT DE SUITE.

Ses yeux luisaient et pour la première fois, Edward la craint.

- Ok, ok, surtout calme toi ma chérie.

Il fit quelques pas en direction du fauteuil. Les yeux fixés sur la rouquine, il libéra Tim de ses liens et surtout, retira l’injection. Quand il fut certain qu’elle n’allait pas de nouveau tenter de le griller, il agit.

- SPHERE08.

Rien ne se passa.

- SPHERE08 !
- Qu’est-ce que tu essayes de faire ? Répliqua-t-elle avec une voix qu’il ne lui connaissait pas.

Edward ouvrit la bouche. Le code de sécurité ne fonctionnait pas. Elle restait active, droite comme un i et ne montrait aucun changement. Le code avait fonctionné les sept fois précédentes mais pour une raison qu’il ignorait, pas cette fois-ci. Elle n’avait encore jamais activé ses armes auparavant, était-ce à cause de ça ?

- POURQUOI CE N’EST PAS MOI SUR LA PHOTO ? QUI EST MA MÈRE ? POURQUOI JE FAIS DES LASERS AVEC MES YEUX ? QUI JE SUIS ?

Soudain, un gros tremblement dans l’appareil déséquilibra Edward qui tomba au sol. Tout était une question de priorité. Leur moyen de transport perdait en volume et s’il/ils ne faisait/faisaient rien, il allait s’écraser à terre et eux avec.

- MERDE MERDE MERDE !






Dernière édition par Edward Nygma le Ven 13 Déc 2019 - 22:16, édité 1 fois
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Re: Green Class Lun 18 Nov 2019 - 16:17

Le dirigeable d’Edward Nygma tombe.
Lentement ; mais sûrement.

La confrontation entre le Sphinx et Red Robin tourne mal – et tout explose ; littéralement.
Edwine, la fille du Vilain, se crispe… et craque.
Elle tire. Elle s’en prend au dirigeable ; elle menace autant son père que l’adversaire de ce dernier. Et le véhicule tombe, lentement.

Il va s’écrouler ; il va s’écraser.
Et ses occupants vont sûrement subir un sort peu enviable… si personne ne vient les aider ; si personne ne vient à leur secours.

Mais.
Mais ils se trouvent à Gotham City. La ville double ; la ville dangereuse.
La ville… protégée.
Surtout dans les airs, bien sûr. Où un bruit de moteur puissant se fait entendre – car quelque chose approche.


Green Class Maxresdefault

Le Batwing.
Le fameux véhicule volant du Chevalier Noir qui apparaît – et tourne autour du dirigeable ; littéralement.
Il fait le tour. Par deux fois.

Avant que des câbles ne s’échappent du Batwing, et viennent impacter la nacelle du dirigeable.
Le Batwing vient se placer devant le dirigeable, et le tire ; essaye de limiter sa chute, et de le maintenir à flots.

Une forme émerge du Batwing, alors ; s’en échappe. File vers le dirigeable.
Une forme… aisément reconnaissable.

Green Class Latest?cb=20130308030323
Le Batman.
Qui se projette vers la nacelle. Qui s’avance vers le dirigeable.
Qui arrive.

Hors de question de laisser Tim Drake dans cette situation ; hors de question de laisser un dirigeable s’écrouler sur la ville.
Hors de question de ne pas agir… quand la catastrophe est si proche.
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Re: Green Class Jeu 28 Nov 2019 - 20:52


« Green Class. »
ft. Edward Nygma
_____Le detergent commençait à devenir insupportable. Les gouttes de sueur s’échappèrent du front de l’adolescent. Il n’arrivait plus à redresser sa nuque. Son corps bouillonnait de l’intérieur. Il luttait contre un intrus qui le rongeait. Tim jeta un rapide coup d’œil en direction de la poche après avoir supplier Nygma de l’épargner avec une voix tremblante. Il était difficile d’observer les alentours avec une vision qui commençait à s’embrumer. Il luttait pour ne pas perdre connaissance. La dose qu’on lui avait injectée n’était pas mortelle mais horriblement douloureuse. Un étudiant ne pouvait pas forcément le savoir mais un justicier entraîné peut le savoir.
La situation n’était pas réellement rassurante. Il fallait qu’il quitte cet endroit au plus vite. Ses doigts glissaient en direction des sangles qui le maintenait assis sur ce fauteuil. S’il parvenait à se libérer, ça sera déjà un bon point de départ. Fini de jouer les adolescent bête et innocent, sa vie est peut-être en danger.

« Tu ne veux pas finir ta vie en prison ? Bien. Je… je crois. » il semblait avoir des difficultés à s’exprimer, comme si, à tout moment, il se sentait capable de recracher ces boyaux d’un coup, pendant que ses lèvres étaient légèrement entre-ouvertes.

Son entrainement en tant que Robin passait aussi par la case évasion. Surtout quand ton prédécesseur est mort, cette discipline ne peut être négligé. Il avait déjà deux ou trois idées pour se sortir de cette situation. Cependant, le jeune homme ne disposait pas d’un esprit lucide. Tout s’embrouillait rapidement dans sa tête. Il secoua sa boite crânienne mais impossible pour lui de rester concentrer. Des vertiges, des convulsions qui commencent à devenir dangereux, il sentait sa santé se dégrader de minutes en minutes.
Un bruit sourd le fit sursauter. Il redressa légèrement sa nuque pour retrouver un visage familier. Edwine était ici, avec eux mais le timbre de sa voix lui fit comprendre qu’elle était en colère envers son père. Ce dernier ne semblait pas très rassuré. L’adolescent était piètre spectateurs. Il n’avait pas le temps d’analyser ce qu’il se passait, il devait sortir d’ici. Le peu d’attention qu’il lui restait, il le focalisait sur ce qui le maintenait prisonnier.

Dans un élan de bonté, Nygma lui facilita la tâche. Il libéra l’adolescent en quelques secondes, à une vitesse folle, comme si sa vie en dépendait. Le jeune homme ne répondait qu’avec des marmonnements, des gémissements de douleur. Ses muscles étaient raides, les mouvements devenaient difficiles à exécuter et particulièrement douloureux. Edwine se comportait bizarrement. Même avec sa vision trouble, le jeune homme pouvait remarquer ses yeux un peu trop rouge, les yeux d’un kryptonien qui tirent des rayons lasers.
Il ne sait pas comment ni pourquoi, mais il avait réussi à se lever pour quitter son fauteuil. Son bras droit est déjà paralysé par la douleur. Il fit quelques pas, juste avant de perdre l’équilibre et de tomber au sol. Il roula sur le côté pour finir allonger sur le dos, recroqueviller par la douleur et par des spasmes incontrôlables. Non, il ne pouvait pas mourir comme ça. Il y avait encore un espoir, une solution. Son téléphone, il on lui avait confisqué, il sait où le robot de Nygma l’avait laissé. Il rampa vers lui en entendant le Sphinx hurler un mot de passe. Il essayait de stopper sa fille pendant que l’adolescent essayait de sauver sa peau.

Il se redressa à nouveau dans un élan de courage pour attraper son téléphone. Il était en train d’utiliser ses dernières forces pour chercher de l’aide. Il attrapa son téléphone, pourvu que Bruce ne soit pas en patrouille à Gotham. Il observa quelques secondes la scène. Edwine devenait folle, presque incontrôlable. Elle risquait de faire une grosse erreur. L’adolescent se colla contre un mur avant de prendre une grande inspiration douloureuse.

« Edwine… Arrête. Tu vas commettre l’irréparable. Contrôle toi s’il te plait. J’ai besoin de quitter cet endroit. C’est urgent… S’il te plait Edwine. J’ai besoin de toi. » Il jeta un coup d’œil sur son téléphone et tenta à nouveau de se relever, mais ses jambes ne tiennent plus. « Tu as commis… une grosse erreur Nygma. »

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Re: Green Class Dim 22 Déc 2019 - 22:50

ft. Tim
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Edward se redressa comme il put. Il retomba une première fois, puis une seconde. La troisième est la bonne. Il se tient fortement à sa canne, les jambes tremblotent. Ses yeux quittent la scène et cherche à trouver une solution pour contrer la mort, sous sa nouvelle forme. Sa course est lente mais inéluctable, il en prend très rapidement conscience. Deux yeux rouges le fusillent, et l’expression ne lui avait jamais semblé aussi réaliste.

L’adolescente se frappe les tempes, remplis d’une colère et d’un sentiment de trahison qui l’empêche de respirer. Tout se bouscule dans sa tête et pire encore, quelque chose en elle lui fait penser que la situation lui est familière. Ca ne va pas. Il lui ment. Il lui avait même toujours menti et ce feu dans ses yeux la paniquait grandement.

- JE VEUX DES RÉPONSES ! POURQUOI ?!

Jamais elle n’avait autant ressemblé à Edward qu’à ce moment-là. Cette quête éternelle de réponse, sans jamais se satisfaire. Sans le savoir, à partir de cet instant, elle avait commencé un cycle qui ne se terminerait jamais. Edwine ne comprenait rien de la situation qui se jouait, tout du moins, elle niait la vérité. Elle en oubliait la situation, bouleversée par son grand chagrin et sa grande douleur. Elle plaça une main devant ses yeux mais cela n’empêcha pas un nouvel éclair rougeâtre de percer le sol.

- Edwine… Arrête. Tu vas commettre l’irréparable.
- J’y arrive pas ! Je sais pas comment je fais ça, je … !
- Contrôle-toi s’il te plait. J’ai besoin de quitter cet endroit. C’est urgent…

Edwine le regarde de ses iris enflammés, la bouche pincée comme si elle retenait un flot de parole qui, une fois lâché, aurait tout submergé. Elle reprend son souffle d’un coup d’un seul. Depuis combien de t’en avait-elle cessé de respirer ? Elle s’approche de lui et le redresse d’un geste, sans difficulté. Elle était comme débloquée et sans le savoir, elle était désormais une arme chargée et c’est ce qui fascina Edward autant qui l’effrayait. Cependant, il n’avait ni le temps, ni l’énergie de s’en préoccuper pour le moment. Une horrible secousse traversa le navire flottant. Edward resta au sol, incapable de retrouver son équilibre pour le moment. Les médicaments n’avaient pas encore fait effet. Tim lança au Sphinx qu’il avait commis une grosse erreur. Il en avait bien conscience.

- Si tu permets, nous avons des choses bien plus importantes à faire ! Cria Edward à l’adresse du brun. Il reprit plus bas : Nous avons été harponnés.

Le Sphinx sort à son tour son téléphone portable et pianote rapidement jusqu’à activer les caméras à l’extérieur. L’adolescente de son côté aidait Tim à se déplacer. Ses yeux redeviennent deux pupilles noisette malgré leur éclat, encore menaçant.

- Je suis désolé. Tout ça, c’est de ma faute. Elle rajoute, d’un souffle qui se voulait rassurant : On verra ce qui cloche chez moi plus tard, on va te sortir de là.
- BATMAN EST LA.

L’adrénaline, l’angoisse fait se redresser le Sphinx. Beaucoup de probabilité s’offrait à lui. Il pouvait fuir et laisser le Batman cueillir Tim et tenter de stopper la chute de l’aérostat. Lui et Edwine serait loin. Il pouvait manipuler sa fille pour qu’elle suive et la réparer plus tard. Il pouvait même tenter de la faire attaquer la chauve-souris mais il avait vu nombre de ses sbires se faire massacrer par ses poings, alors Edwine. Aussi parfaite était son assemblage, il y a bien longtemps qu’il avait cessé de la voir comme une simple mais non moins complexe création technologique. Il observe sa fille, et le fils adoptif de son ennemi. Il voit toute l’angoisse chez elle, la douleur chez Tim et surtout, il voyait une chance d’être meilleur. Il pouvait être meilleur. Non. Il était le meilleur.

- Edwine. Nous aurons beaucoup de chose à nous dire mais nous n’en avons pas le temps. Tu es bien plus forte que tu ne l’imagines et bien meilleur que moi. Je t’ai créé pour ça, même si parfois je l’oubliais. Ne t’en fais pas, je vais arranger les choses.
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
- Bien sûr que si, mais encore une fois, plus tard.

Il s’approche des deux jeunes et malgré l’horreur de la situation, le temps semblait se figer sur cet instant.

- J’avais une énigme pour toi mon garçon
fit-il en lui tendant une gélule verte qu’il finit par mettre d’autorité dans sa main. Connais-tu la différence entre l’Homme et le cancer ? Une énigme que je jugeais brillante il y a encore quelques instants.

Edward appuie sur quelques boutons de son téléphone portable et une trappe s’ouvre, non loin de leur pas. Quelque chose chauffe alors dans le dos

- L’homme évolue aussi. Ma chérie, vole de tes propres ailes. On se retrouve en bas.
- Quoi ?

Et il les pousse tous les deux.

- PAPA !

Elle ne put que voir le visage profondément désolé de son père avant qu’il ne retourne dans l’appareil. Aussitôt, comme par instinct, la jeune femme se tourne dans le sens du vent. Une de ses mains reste férocement agrippée aux vêtements de Tim. Elle sentie comme une force en elle et ses pieds, ses jambes, changèrent. La chute se fit plus lente, plus maitrisée. Elle volait. Elle baissa les yeux et vit que sa chair (non, c’était synthétique, c’était clair maintenant) avait disparu pour laisser place à des sortes de micro-turbines à la place de ses pieds (au revoir Dr Martens). Elle cria cette fois-ci mais sa peur était davantage pour le changement que pour la chute. Elle battit des pieds et le vol se fit un instant bien plus chaotique. Quelque pa

- OH BORDEL TIENS TOI A MOI.

Elle joint ses deux pieds et se focalisa sur sa mission. Aider Tim.

- Je suis un robot, bien sûr que je suis un robot. Je suis un putain de robot, répéta-t-elle en boucle juste avant que l’ombre d’une chauve-souris ne passe juste au-dessus d’eux.

Edward récupéra Nietzsche qui était montrait des signes d’agressivité. Il le plaça malgré tout autour de son cou, espérant que le reptile n’aurait pas la brillante idée de l’étrangler, mais il n’avait pas le temps de s’en préoccuper. Il alla jusqu’à la salle de contrôle et dirigea l’appareil comme il put vers la mer. Il pouvait y arriver. Il fallait juste diriger toute la puissance vers les moteurs arrière sinon, il allait finir dans un des immeubles. L’ironie aurait été qu’il termine son chemin contre la tour de Wayne entreprises mais Edward ne voulait pas fuir. Pas encore. Il voulait être qu’il voyait par moment dans les yeux de sa fille. Il aurait aimé saisir la main de Tim. Il ne voulait pas finir en prison. Il ne voulait pas mourir non plus. Ses mains s’agitaient à toutes vitesses. Il finit même dans le noir, car il n’y avait pas de petits profits d’énergie.

- Edward.
- Papa ?

L’intellectuel se tourna pour faire face à la grande et forte stature de son père, menaçant.

- Ta vie n’est qu’un jeu truqué. Tu n’es qu’un tricheur.
- La vie n’est intéressante que lorsque nous avons quelque chose à perdre, père. Maintenant si tu permets, je vais prouver à ma fille que je ne suis pas un menteur.
- Tu n’as pas de fille. Tu n’as pas de famille. Tu es seul, mourant. Tu ne rachèteras jamais toutes les saloperies que tu as causé. Tu seras toujours pour moi qu’un perdant, un pleurnichard, un menteur, une déception.

Edward se tend. Ses épaules en deviennent même douloureuses. Il essuie la sueur à son front. Le médicament ferait vite effet. Il n’était pas vraiment là, il ne devait pas se laisser aller aux hallucinations et à l’angoisse.

- Dans une devinette dont le thème est le jeu d’échecs, tu sais quel est le seul mot interdit ?

Il sourit douloureusement tandis l’aérostat eut comme un second souffle et prit de la vitesse.

- L’échec.



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Re: Green Class Lun 23 Déc 2019 - 11:41

Un silence terrible répond aux mots du Sphinx.
L’aérostat file et se projette, quitte les cieux de la ville ; abandonne également Edwine, qui mène Tim à bon port.

Son père et créateur reste silencieux, alors.
Seul.
Ou presque.


« Edward. »

Une voix résonne soudain autour de lui.
Une voix lourde. Une voix brutale. Une voix qui tonne comme l’éclair.
Une voix qu’il connaît bien. Hélas.


« Qu’as-tu fait ? »

Une silhouette s’échappe de l’obscurité.
L’ombre sort des ténèbres.
Edward le reconnaît, oui ; il reconnaît l’homme. Il reconnaît la masse. Il reconnaît le mythe. Il reconnaît l’adversaire.


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Le Batman.
Qui vient se placer à quelques mètres du Sphinx – et attend ; en l’étudiant. En l’analysant. En essayant de le comprendre.
De comprendre ce qu’il a fait. De comprendre pourquoi il l’a fait.
Et de comprendre comment le sauver, aussi.
Parce que même si le Chevalier Noir a conscience des dangers posés par Edward Nygma… il ne peut qu’être touché par sa détresse ; sa chute. L’homme a besoin d’aide – et lui veut l’aider. Mais pas à n’importe quel prix.

Quelques instants plus tôt, Bruce Wayne est arrivé dans le vaisseau ; seul.
Il a vu, en arrivant, Tim aux mains d’une androïde – Edwine. Le Batman a hésité à intervenir, à agir… mais il a senti qu’elle ne lui voulait pas de mal ; il a senti qu’elle voulait l’aider.
Il a donc fait le pari de la laisser, comme ça. De la laisser faire.
Et il est là, donc.

Face au Sphinx. Face au maître des lieux.
Face au responsable.


« Qu’as-tu fait ? »

La question est répétée ; il s’approche.
D’un pas seulement.
Le Batman reste là, ensuite. Il attend.

Alors que l’aéronef file. Alors que la menace s’écarte de la ville. Alors que les illusions et espoirs d’Edward s’écroulent.
Il attend. Il l’attend.
Presque une main tendue vers lui. Presque prêt à l’aider.
Si le Sphinx l’accepte.
Si le criminel fait ce choix… le bon choix. Enfin.

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