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Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold]

Damian Wayne/Redbird
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Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Lun 6 Nov 2023 - 18:19

Un soleil froid brillait haut dans le ciel de Liegeraceaster*. Cette petite ville, entouré d’un mur d’enceinte en pierre construit par les romains avec un savoir aujourd’hui perdu et depuis entretenu comme les locaux le pouvait. Il n’en constituait pas moins une solide défense pour la petite cité, des plus utile à présent qu’elle se trouvait à portée des armées du roi-mercenaire de Northumbrie, perpétuellement en guerre avec le royaume du bon roi Constantin.

Jadis connu sous le nom de Cair Lerion, à l’époque d’avant les romains où elle était le lieu d’où le Haut-roi Leir** régnait sur tout l’archipel. Les romains y installèrent une colonie avant d’abandonner l’ile. Après que les Anglo-saxon se furent emparé du territoire, ils y virent également une place forte utile pour le contrôle de la région, et la ville devint un lieu important du royaume de Mercie… aujourd’hui part du royaume d’Angleterre. Enfin, l’intérieur de la cité avait conserver d’important restes de l’occupation des Vikings qui avaient fait de cet endroit l’une de leurs cinq forteresses principales avant d’être finalement chassé par les troupes anglaise au siècle dernier. Liegeraceaster était donc une petite ville relativement prospère au passé tumultueux. Sous la surveillance du Shérif*** Oliver. Hormis certains raids des troupes du roi-mercenaire qui osaient s’aventurer jusqu’en vue des remparts, et quelques créatures hantant ses forêts, le principale soucis de la région était un léger problème de banditisme.

***
Alors que la journée était bien entamée, qu’au dehors, un brise fraiche emportait les feuilles des arbres tombé avec l’arrivée de l’automne, l’edling****du clan Wayne était de corvée de nettoyage des écuries. Il ne s’agissait pas d’une tâche gratifiante, ni glorieuse, mais malgré sa fierté proverbiale, le jeune homme l’accomplissait avec une certaine bonne volonté. D’une part, il savait que cette responsabilité faisait partie de ses fonctions d’écuyer, et de l’autre… le jeune homme appréciait encore le contact avec les animaux. Il avait entrepris de nettoyer le sol de l’écurie, de remplir les mangeoire des montures et maintenant, il se chargeait de les laver. Et il en retirait une certaine sérénité dont il était assez peu coutumier. Il fallait dire que c’était peut-être le premier endroit depuis longtemps où il pouvait se considérer plus ou moins en sécurité.

Après avoir échappé aux geôles du roi-illégitime de Northumbrie et ses péripéties dans la forêt de Sherwood, Damian avait atteint les frontières du Royaume d’Angleterre. Il n’était alors plus qu’un écuyer sans parrain. Son précédent mentor, le seigneur Cyril, Earl***** du Wordenshire, avait périt sous les assaut du Roi-Mercenaire. C’est alors qu’Oliver, un autre ami personnel de son père, se proposa de prendre le jeune homme sous son aile et de poursuivre son apprentissage.

Oliver, Earl de Dornee, était un compagnon de jeunesse du Mormaer****** des Orcades. Il venait d’une famille noble d’origine saxonne mais dont le fief familiale se trouvait au nord du mur d’Hadrien. Néanmoins, Oliver avait décidé d’aller faire ses armes et gagner en prestige au service du trône d’Angleterre, initialement plutôt ravis de postposer son accession à la tête de sa maison.

Comme pour Cyril, les relations entre Damian et son nouveau mentor mirent du temps à s’accommoder, le jeune homme n’étant pas forcément le plus aisé des disciples. Il trouvait son nouveau parrain… laxiste, trop prompt à s’intéresser aux problèmes des gens et pas assez discipliné dans son attitude. Les leçons sur la morale et les idéaux de la chevalerie étaient particulièrement pénibles et Oliver avait nettement moins de patience que Cyril pour le mauvais caractère de Damian et sa fierté. Néanmoins, la plupart du temps, ils travaillaient correctement ensemble, et tout deux possédaient un intérêt commun pour l’archerie. À la fin, Damian avait développé un certain respect pour son nouveau mentor, et ce dernier lui accordait bien plus de liberté d’action que ce que Bruce où Cyril n’avaient fait jusqu’à présent.

Oliver n’était pas seulement un chevalier au service du roi, il était également le Shérif de la ville de Liegeraceaster et des terres environnante. En tant que tel, il devait faire y respecter la loi royale, collecter les impôts et bien entendu traquer les bandits et protéger la population du territoire dont il avait la charge… sans pour autant se substituer à l’autorité des seigneurs régnant sur les terres dont il avait la garde.

D’une façon générale, Oliver se révélait un Shérif des plus capables, particulièrement dans la traque des criminels, surtout quand son écuyer était là pour l’aider. Mais il était une bande en particulier qu’il semblait incapable d’appréhender, une bande menée par un bandit particulièrement talentueux qui avait monté plusieurs coups d’une audace incroyable contre les nantis et leurs possessions…. Et il avait en plus l’outrecuidance de se faire aimer du peuple. Oliver lui avait plusieurs fois donné la traque mais était toujours rentré bredouille, ce qui avait plus d’une fois questionner le jeune homme qui était au fait des compétences de son mentor. Ce qui l’avait encore davantage interrogé, c’est qu’Oliver semblait toujours trouver une tâche à lui faire accomplir, l’empêchant de venir lui prêter assistance dans la traque de ce bandit et de ses complices.

Damian n’avait donc encore jamais eut l’occasion d’affronter la mystérieuse némésis de son parrain… et brûlait d’impatience de le faire. Si ce criminel était capable de se jouer d’un homme comme le Earl de Dornee, c’est que sa traque promettait de représenter un défi. Un défi à sa hauteur. Mais il faudrait probablement attendre pour cela encore quelques semaines, le temps que son parrain juge le moment propice à une nouvelle battue. Et le cas échéant, peut-être que Damian tenterait de prendre les choses en main de son côté… peut-être lorsqu’il aurait accompli la promesse qu’il avait fait à Rose.

Cette dernière se trouvait non loin de lui occuper à lire le courrier du jeune homme. La plus jeune fille du roi illégitime de Northumbrie avait accompagné Damian dans son périple et le jeune homme continuait de veiller sur elle en attendant qu’ils aient retrouver sa sœur. Profitant d’une des fréquentes absence de son parrain pour aller enquêter sur la question, il avait bien entendu parler d’une piste menant à l’ile du Man, mais seulement pour apprendre qu’un chevalier était déjà allé s’occuper de « secourir la princesse » du démon qui la gardait. Depuis, semblait-il, le château avait disparu dans les brumes et le laissait sans piste à exploiter.

« Tu as de la chance. Ton père à l’air de se soucier de toi. » fit la fillette qui avait finit de décrypter l’un des parchemins de la correspondance de Damian.

« Tst, parfois je me le demande. Il ne lui a pas fallut longtemps pour m’envoyer loin de sa cour au lieu de m’enseigner lui-même comment lui succéder. » répliqua le jeune homme d’un ton absent alors qu’il faisait de son mieux pour effacer une trace de boue d’une des montures de son mentor.

Une chose de bien, avec le fait qu’il n’avait plus à parcourir les routes, c’est que Damian avait put reprendre contact avec les siens. Ceux-ci étaient restés longtemps sans nouvelles après l’attaque de Slade sur les terres de Cyril, craignant le pire. Profitant des marchands qui passaient par la ville et qui avaient affaire, ou connaissaient des personnes qui avaient affaire, dans les terres du nord, le jeune homme avait entrepris de leurs envoyer un parchemin. Depuis, il recevait régulièrement des correspondance venant de son père, qui souvent lui enjoignait des conseils et des instructions pour parfaire son éducation à la chevalerie, restant très formel à l’égard de son héritier. Mais il n’était cependant pas le seul à lui écrire.

« En tout cas, ce… Richard à l’air de tenir à toi. » commenta Rose en reposant le parchemin.

« Tu n’étais pas sensé faire les exercices que je t’ai donné au lieu de fouiller dans mes affaires ? » enjoigna l’aspirant chevalier d’un ton légèrement plus sévère.

La jeune fille lui tira la langue avant de reprendre le bâton qu’il lui avait taillé et de s’employer à exécuter les mouvements d’escrime que Damian lui avait apprit. Elle était encore hésitante, mais elle apprenait vite. Damian n’avait pas de réel problème à ce que la gamine lise ses parchemins, jusqu’à un certain point, cela l’entrainait toujours à lire. Mais il mettait toujours un point d’honneur à la rappeler à l’ordre au bout d’un moment.

Rose l’avait accompagné depuis Jorvik, depuis cet endroit où son propre père avait maintenu Damian prisonnier des semaines entière en le soumettant à des tortures diverses. Elle l’avait aidé à s’évader en échange de son aide pour retrouver sa sœur disparue… une décision qu’elle avait prise suite à une vision de l’avenir qu’elle avait expérimenté. Elle avait accompagné Damian dans son périple et ce dernier l’avait gardé auprès de lui une fois arrivé en Angleterre, dissimulant sa véritable identité pour éviter qu’elle ne soit prise comme otage… ce qu’il aurait considéré comme une trahison de sa parole. Lui faisant se teindre les cheveux en bruns pour éviter qu’on ne reconnaisse sa crinière argentée qui lui était si propre.

Depuis, il la traitait comme son apprentie. Bien qu’officiellement elle ne soit qu’une simple fille de paysan dont il avait décidé d’assumer la garde, il l’entrainait au combat et à d’autres techniques comme s’il s’agissait de son propre écuyer. Il faisait en sorte que cela reste secret, mais il était presque sûr qu’Oliver n’était pas complètement dupe.

***

Oliver avait été… préoccupé ces derniers temps. Depuis qu’il avait reçu ce message de la part de Luthor, Earl d’Herreford et, depuis peu, Duc de Normandie, ce qui faisait de lui l’un des seigneurs les plus puissant du royaume derrière le roi Constantin. Dans ce courrier, Luthor s’étonnait des difficultés qu’Oliver rencontrait dans la traque et l’arrestation des activités de ce bandit qui lui donnait tant de fil à retordre depuis des années. Ne pouvant accepter que l’autorité royale soit ainsi bafouée par les action d’une bande de hors-la-loi, surtout en cette période de conflit avec leur belliqueux voisin du nord, il avait pris la décision d’affecter un chevalier à cette mission et l’enjoignait de lui porter totale assistance.

Oliver n’était pas né de la dernière pluie, il se doutait que les intentions du Earl d’Herreford n’étaient pas aussi désintéressé qu’il le prétendait. Cet homme était un serpent ambitieux, et Oliver ne s’était jamais privé de lui le faire savoir. Cependant, il ne comprenait pas la raison qu’il avait à ainsi s’intéresser aux activités de brigandage d’un bandit en particulier. La conclusion logique était que ce n’était pas le bandit, mais lui qui était la proie du serpent.

Pendant plusieurs jours, Oliver s’était montré moins joviale, plus réservé. Ne s’en ouvrant même pas à son écuyer malgré que ce dernier ait remarqué le changement d’attitude de son parrain. Il avait préféré le garder dans l’ignorance et se concentrer sur ses devoirs. Il avait trouvé un certain réconfort dans la préparation du marché d’automne, une occasion importante pour les sujets du roi de faire des affaires et d’améliorer un peu leurs conditions de vies. Pour lui et ses hommes, cela impliquerait un travail de surveillance accrue, ainsi que la collecte des taxes sur les ventes, mais cela en valait le coup à ses yeux.

Ce matin, il avait reçu des nouvelles de ses patrouilleur, l’envoyé de Luthor était en route et approchait par l’entrée ouest de la ville. Sans perdre un instant, Oliver était parti à la rencontre dudit chevalier, curieux de l’identité de celui-ci. Qu’elle ne fût pas sa surprise de découvrir son ami, le Chevalier d’Émeraude en personne, l’un des chevaliers errant les plus fameux du royaume pour ses exploits. Sans perdre un instant, Oliver éperonna sa monture pour se porter à la rencontre d’Harold, l’accueillant à grand renfort de geste et de cris. Suivit de près par son escorte d’homme armés.

« Harold !! Qu’est-ce qui t’amène chez moi espèce de vagabond ennobli ?! » l’apostropha-t-il avec un grand sourire avant de sa porter à sa hauteur et de l’enserrer avec chaleur dans ses bras.

Oliver affectait volontairement de tout ignorer des raisons de la venue d’Harold sur les terre dont il avait la garde, ne voulant pas gâcher leurs retrouvailles. Après tout… les courriers ça pouvait se perdre en route. Et il pourrait toujours affecter l’ignorance des instructions de Luthor, ayant même prit soin de brûler le parchemin après l’avoir lu. Mais au fond de lui, malgré la joie qu’il éprouvait en retrouvant son vieux compagnon, Oliver aurait préféré qu’un autre fût choisi pour cette tâche.

« C’est bon de te revoir, fidèle ami. Mais dis-moi, qu’est-ce que tu deviens ? Toujours à la rescousse de la veuve et de l’orphelin ? » lui lança-t-il en ramenant sa monture pour la faire aller dans la même direction que celle d’Harold. « Je t’invite, tu me raconteras tes derniers exploits en chemin et probablement aussi autour d’un bon repas. Tu dois être affamé à force d'être sur la route. »




* Aujourd’hui, Leicester.
** Haut-roi breton légendaire qui aurait régné sur l’ensemble des peuples breton vers l’époque de la fondation de Rome. Il est aussi le fondateur légendaire de la ville de Leicester.
*** Shérif : officier royal de l'Angleterre anglo-saxonne et Normande dont le rôle est de faire respecter la justice de son suzerain dans une ville ou une région qui lui est attribué. Il n'est pas le propriétaire de ce fief, mais agit au nom de celui-ci. Il est généralement issu soit de la petite noblesse, soit des notables de la ville qu'il préside.
**** Edling : Terme utiliser en bretagne celtique insulaire pour désigner l’héritier d’un titre (usuellement, pour un titre de roi ou autre seigneur souverain)
*****Earl : il s'agit d'un titre de la noblesse de l'Angleterre anglo-saxonne puis normande, usuellement d'un rang équivalent à celui d'un comte.
****** Mormaer : un titre écossais désignant un seigneur régional souverain.
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Re: Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Lun 6 Nov 2023 - 23:07

La route est toujours longue même à cheval, et peu de choses pouvaient être aussi agréables pour le jeune chevalier d’émeraude. Les couleurs automnales étaient suffisamment enchanteresses pour lui faire oublier le gris de ce ciel bas et les quelques gouttes qui pouvaient tomber par averses imprévisibles. Sir Harold s’était bien remis de sa vilaine blessure sur l’ile de Man grâce à l’intervention de l’Alchimiste Raimound. Le poison avait été guéri et la plaie cicatrisée, laissant une large cicatrice là où le serpent avait porté son croc. Sa douleur revenait lancinante quelquefois pendant quelques minutes, lorsque la lune basse sur l’horizon se teintait de cuivre. La morsure du serpent démoniaque n’était pas qu’empoisonnée, il le sait depuis. Sa douleur reviendrait toujours se rappeler à lui jusqu’à son dernier souffle. Alors qu’il chevauchait son étalon Harold aperçu son ami Oliver au bout d’un chemin bordé d’érables. Celui ci l’interpela de la manière amicale qui avait toujours été la leur.


Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Harold10

“Oliver! Il y aurait quelques bandits qui courent ta campagne, je viens vous prêter main forte!”

Beaucoup de choses séparent les deux hommes. Oliver est tourné vers les autres pour les aider sans rien attendre en retour quand Harold plutot du genre à chercher de la reconnaissance, que chacun sache qu’il a été le héro du jour. L’Archer est imprévisible et sentimental, le porteur de l’anneau de la Starheart parfois un peu trop prévisible, mais plus pragmatique. Mais tous les deux ont un point commun pour se rapprocher au delà de la couleur qu’ils portaient comme symbole. Un besoin irrépressible de liberté. Les deux chevaux se mirent à la même auteur et ils purent s’adonner à une chaleureuse accolade avant que Sinestro reprenne la route, son cavalier s’esclaffant de rire à l’offre de son ami.

“Haha! Un bon repas hein? Je survivrais à ton ragoût figure toi, j’ai survécu à la morsure d’un serpent long comme un if.”


Le Ragout de Oliver était particulièrement relevé et mettrait une armée en déroute pour peu qu’elle y goute sans préparation. Une piste à creuser pour ce problème de banditisme?

“Toujours sur les routes, pour la gloire et les femmes.”

Pas vraiment la veuve et l’orphelin donc.

"Et toi la flèche verte, comment se passe le voisinage avec Slade le roi Mercenaire?"

C'était un vrai sujet dans le reste du royaume. Quand celui qui régnait sur les terres du Nord se déciderait à pousser plus au sud? Beaucoup de monde le redoutait et le jour où cela arriverait les chevaliers seraient appelés à combattre. Puisse Harold ne pas être trop loin de Oliver quand ce moment viendra car à personne d'autre en cette contrée il ne confierait sa vie avec une confiance aveugle.
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Re: Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Mer 8 Nov 2023 - 16:18

Damian caressait doucement le museau du coursier dont il venait de s’occuper, laissant le cheval se familiariser avec odeur pour qu’il l’associe comme une présence amicale. Cette bête disposait d’une belle robe dun, grâce à ses poils assez claire. Moins robuste que les solide poney des Highland, il lui rappelait cependant les chevaux sur lesquels il avait apprit l’équitation dans sa jeunesse… sur des terres lointaines, si lointaine de cette grande île… des endroits où le soleil vous réchauffe, où la mer semblait moins hostile et où l’héritage des grandes civilisations de jadis ne se résumait pas à quelques ruines perdue ou des bâtiments vétustes faute d’entretien. Alors que l’animal commençait à lécher la paume de sa main, un courant de nostalgie s’emparait du cœur du jeune homme.
 
Les gens de ces terres étaient pour la plupart frustres, incultes, sauvage même comparé aux raffinements des endroits où il avait grandi. Le climat y était humide, souvent froid… et où qu’il regarde, il ne pouvait voir qu’une parodie de ce qu’était une véritable civilisation. Les « merveilles » devant lesquels ces gens s’émerveillaient lui semblaient à peine digne d’abriter de simples serviteurs, lui qui avait vue les splendeurs de Bagdad, parcouru les rues d’Alexandrie et de Jérusalem, vécut à la cour du Basileus et traversé la Cité Éternelle. Tout ce qui était sur ces îles lui semblait sauvage, frustre.
 
Et pourtant, avec le temps, il avait appris à savoir l’apprécier. Il avait vu une noblesse chez certains des hommes qu’il avait croisé qui manquait aux courtisans byzantins dans leurs beaux atours et récitant des vers issues d’un glorieux passé. Il avait appris à tirer fierté de ces ancêtres qu’il avait apprit à connaitre ici, et à tenter de perpétuer leur œuvre. Il avait découvert une sorte de magie ancienne circulant dans les arbres, dans les rivières, dans le sol même de cette terre,… une magie tel qu’il n’avait put la ressentir que dans quelques endroitss isolés sur le continent. Ici, l’ancien monde et le nouveau coexistaient encore sans que l’un ne prenne le dessus sur l’autre, dans une sorte d’équilibre troublant. C’était peut-être quelque chose à laquelle il devrait s’ouvrir lors de la prochaine conversation avec son grand-père et sa mère.
 
Approchait la nuit où le lune serait dans une position favorisant ce genre de communication. Même s’il appréciait toujours autant de pouvoir reprendre contact avec son « autre » famille… il appréhendait un peu ce moment. Son grand-père ne l’avait pas envoyé auprès de son père simplement pour le plaisir de leurs retrouvailles, mais bien pour qu’il permette l’extension de l’influence de la Confrérie des Ombres sur ces terres qui fascinait tant la Tête de Démon. Pour qu’il découvre les secrets menant au Graal que son clan était sensé détenir… et sur tout cela, il n’avait plus réellement avancé depuis le moment où son père l’avait envoyé auprès du seigneur Cyril pour devenir chevalier. Il craignait un peu la réaction de son grand-père face à son absence de progrès, peut-être pourrait-il parlé de cet alchimiste disposant de connaissance impressionnante avec qui il avait fait équipe il y a peu ? Typiquement le genre d’homme qui pouvait intéresser le maitre de la Confrérie des Ombres.
 
« Plus haut ta garde petite. » rappela machinalement Damian pendant que Rose effectuait ses exercices.
 
La fillette s’interrompit, pour observer Damian. Elle n’était ni naïve, ni aveugle. Elle avait bien compris que quelque chose tracassait son protecteur. Avec le temps d’ailleurs, Rose avait davantage commencé à voir Damian comme un frère que comme un simple protecteur, leur lien s’étant fortement renforcé pendant leur voyage. Elle le connaissait désormais assez bien pour savoir qu’il refuserait de s’en ouvrir.
 
« Tu ne trouves pas que Sir Oliver avait l’air soucieux ces derniers temps ? » répondit-elle.
 
« En effet, probablement des problèmes en perspectives. »
 
« Tu crois… que c’est mon père qui vient ? » s’inquiéta la fillette.
 
« J’en doute, si de tels mouvements de troupes avaient lieux, Oliver aurait probablement déjà fait en sorte de préparer nos défenses. Il y aurait beaucoup plus d’activités autour de nous. »
 
***
Alors qu’Oliver chevauchait aux côtés d’Harold, celui-ci confirma ce qu’il savait déjà. Il avait bien été envoyé pour régler le problème de brigandage sur son territoire. Bien qu’il n’évoqua pas la part de Luthor dans cette mission. Oliver dissimula une pointe d’amertume qui grandissait en lui, car cela était un désaveux claire de ses compétences… et aussi menaçait ses propres projets. Il répondit néanmoins avec un grand sourire.
 
« Je t’assure que les rumeurs exagèrent grandement ce problème, Harold. Il y en a bien un qui me donne un peu de fil à retordre, mais rien que je ne puisse gérer. » minimisa-t-il d’emblée. « Je ne doute cependant pas que tu puisses être d’une grande aide… même si cette capuche verte pourrait bien te jouer quelques vilains tours. Si c’est bien lui ton objectif. »
 
Même s’il tenait à minimiser le problème, n’aimant pas que Luthor s’ingère dans ses affaires, mais il ne servait à rien de nier l’existence de ce bandit et de sa bande qui lui donnait bien du fil à retordre. Son dernier exploit en date, il avait fait irruption dans le tournois organisé par un noble de la région et s’était emparé de la somme devant revenir au vainqueur. Un acte d’une audace inouïe, fait en un lieu concentrant nombres d’hommes en armes et qui pourtant ne s’était fait presque sans effusion de sang.
 
Un grand éclat de rire accompagna cependant le récit d’Harold, venant chasser la morosité de l’instant précédant.
 
« Long comme un if ? Et une telle bête a réussie à s’approcher assez prêt de toi pour te mordre ? Brave ami, soit tu t’es laissé surprendre, soit il y avait une femme là-dessous. Tu peux me l’avouer, sais-tu. » le taquina-t-il.
 
Tout deux aimaient profiter de ce que la vie avait à offrir. Et durant leurs aventures communes, ils en avaient fait de belles. Un sourire complice s’afficha sur le visage d’Oliver.
 
« Ah, ce que j’aimerais pouvoir moi aussi résumer mon existence à cela. Malheureusement, j’ai des responsabilités à présent qui m’oblige à me montrer plus « raisonnable » dirons nous. » Dit-il d’un air faussement fataliste, surjouant sa détresse d’une façon ridicule. « D’une part, je dois me montrer à la hauteur de la tâche que notre bon roi nous a confier et de l’autre…. Tu l’ignores probablement mais j’ai un écuyer à former à présent. Un garçon avec le crâne si dure qu’on pourrait aisément se passer de bélier au prochain siège de château si nous l’emmenions en campagne avec nous. »
 
De mémoire, c’était la première fois qu’Oliver avait accepté de prendre un écuyer à son service. Il aimait bien trop sa liberté pour s’encombrer d’un gamin à former dans les pattes. Et le cas de Damian lui confirmait qu’il avait bien fait de s’en tenir à cette ligne de conduite jusqu’ici. Malgré tout, Oliver avait fini par s’attacher à ce petit gars fier et teigneux mais néanmoins, soucieux de bien faire.
 
« J’ai bien dû repousser certaines de ses bandes ces derniers mois. » répondit Oliver sur un ton plus sérieux lorsque vint la question du Roi-mercenaire.
 
Les terres de Northumbrie étaient tombées sous le férule d’un seigneur de guerre belliqueux qui ne convoitait rien de moins que le trône d’Angleterre lui-même. Cela faisait maintenant quelques années que la situation s’était stabilisé, mais chaque années, quelques bandes de guerriers menaient des raids de l’autre côtés de la frontière, ravageant la campagne et évitant les places fortes. Les hommes du roi Constantin n’hésitaient pas à rendre la pareil cependant, mais le Shérif n’aimait pas l’idée de laisser les paysans payer le prix de cette guerre. Au loin, les rempart de Liegeraceaster apparaissaient, une silhouette rassurante propre à éloigné toute forces non équipée pour un siège.
 
« Par contre, j’ai entendu dire que ce cher Slade pourrait bien avoir d’autres problèmes sur les bras. On m’a rapporté des accrochages sur sa frontières nord. Visiblement, le clan Wayne n’a pas apprécié que le Roi-mercenaire n’enferme et torture l’héritier de leur seigneur. Pas de grande offensive en vue, mais de quoi el tenir occupé. » ajouta-t-il.
 
Oliver connaissait bien Bruce. Ils s’étaient souvent côtoyés dans leur jeunesse et le chef du clan Wayne n’était pas un sot. Il allait tenter de garder le conflit sous contrôle et réunir ses alliés pour faire front à toutes tentatives de Slade de s’étendre vers le nord. Son clan était influent et l’avènement du roi-illégitime de Northumbrie en avait inquiété plus d’un. Le but de Bruce n’était pas de détruire Slade, mais de lui faire payer pour l’affront qu’il avait infligé à son clan. Sauf accident, le conflit resterait limité, mais forcerait le roi Slade à maintenir des garnisons conséquentes sur sa frontière nord.
 
« Mais assez parler de tout cela. Nous aurons tout le temps de parler de Slade et de bandits demain. Dis m’en plus sur tes dernières aventures, Harold. » le poussa Oliver, préférant changer de sujet alors qu’ils approchaient des portes de la ville.
 
***
Damian tourna rapidement la tête. Il venait d’entendre le son des sabots tapant sur le sol avec la voix reconnaissable de son parrain qui raisonnait d’un des chants dont son mentor avait le secret et qu’il aimait entonner pour montrer sa joie. D’un geste, il signifia à Rose que l’entrainement était fini et d’aller vaquer à d’autres activités. La jeune fille savait qu’ils devaient garder son identité secrète, mais aussi son entrainement. Dissimulant son bâton, elle entreprit ensuite de prendre une outre d’eau pour l’amener à Damian, comme si elle venait d’arriver pour apporter à boire à l’écuyer. Pour sa part, Damian vérifiait l’un des fers à cheval de la monture dont il s’occupait, celui-ci semblait fendu et aurait probablement besoin d’être remplacé. Tel ne serait pas sa tâche, mais il devrait le signaler.
 
Au bout de quelques minutes, Oliver arriva en compagnie d’un autre homme aux écuries. Oliver avait déjà fait envoyer quelqu’un demander aux cuisines de préparer un repas de bienvenue pour l’arrivé de son hôte, mais il avait tenu à faire les présentations.
 
« Harold, je te présente mon écuyer, Damian. Accessoirement, c’est aussi ledit héritier du clan Wayne que j’ai évoqué plus tôt. Celui que même les geôles du Roi-mercenaires ne peuvent retenir prisonnier. » ajouta-t-il avec un clin d’œil complice à l’adresse de Damian.
 
Damian se contenta de faire un signe de la tête pour saluer cet invité que son parrain lui amenait, prenant ensuite l’outre que Rose lui tendait pour boire une rasade. Il y avait un fort contraste visible entre l’attitude bon vivante d’Oliver et le visage stoïque de son écuyer.
 
« Ah, je vois que Lilian est là aussi. Est-ce que tu vas bien ma grande ? » ajouta d'un ton bienveillant Oliver, utilisant le faux nom de Rose qui lui répondit avec un sourire timide. « C’est une gamine que Damian à ramener avec lui de Northumbrie, visiblement, elle l’a aidé à s’évader et depuis, il la garde sous son aile. » expliqua rapidement Oliver avant de reprendre où il en était. « Je vous présente, Sir Harold Jordan. Plus connu sous le nom du Chevalier d’Émeraude, le plus illustre chevalier errant de ce siècle. Vous avez probablement déjà entendu parler de ses exploits les jeunes. »
 
Damian reposa l’outre pour se tourner vers le nouvel arrivant. Le détaillant du regard avec un regard acéré, un regard d’une couleur émeraude intense très particulière, comme s’il recherchait une faiblesse chez son interlocuteur. Finalement, il tendit sa main droite pour saluer Harold d’une manière assez cavalière. Sur son majeur et son annulaire, deux morceau de bois enrobée de cuir remplaçaient les phalanges supérieurs.
 
« Il se peut effectivement qu'Oliver ait mentionné votre nom quelques fois dans la conversation. » Se contenta de commenter le jeune homme qui ne semblait nullement impressionné.


Dernière édition par Damian Wayne/Robin V le Lun 27 Nov 2023 - 18:54, édité 2 fois
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Re: Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Dim 19 Nov 2023 - 20:43

Les chevaux avancent côte à côte tandis que leurs cavaliers discutaient avec bonne humeur. A entendre Oliver ce Green Hood n’était pas une si grosse menace que cela, le problème ayant été exagéré par les rumeurs.

“Je m’en doute! Seulement problème anecdotique ou non c’est sa persistance qui inquiète la noblesse. Le peuple l’aimerai à ce qu’on dit, lui, un voleur? Mais quel exemple imagine le désordre si sa bande était copiée de par le royaume.”

Sir Harold n’aime pas le désordre et avoir à se demander si son cheval se fera voler quand il le confie au relais pour la nuit. Son ami ne le ménagea pas en reparlant du serpent qui était parvenu à traverser sa chair et le voyageur se sentir obligé de s’expliquer.

“Mais euh…il…il était vraiment immense, et doué de parole qui plus est. Et oui il y avait une jeune damoiselle aux yeux de jade et aux cheveux d’or sous sa garde, je l’ai ramenée à la cour du roi Constantin. L’on m’a rémunéré avec beaucoup de largesse mais la blessure est vivace….”

Ses mots trahissaient ils qu’il ai eu peur? Non, il avait tenu bon sans trembler. Mais il se montrait plus sérieux qu’a l’accoutumée en parlant de ce qu’il avait pu affronter, il était passé trés proche de la mort et l’avait compris. Un peu tard comme souvent. Oliver parla de ses responsabilités locales et de son jeune écuyer dont il semblait fier.


“Je ne sais pas si j’aimerais avoir un écuyer. J’aime bien être seul.”

Et d’ailleurs saurait il s’occuper de quelqu’un d’autre que de lui même? Un cheval fidèle voilà qui suffisait à Sir Harold Jordan. La discussion continuât autour de Slade qui aurait torturé l’hériter du clan Wayne et qui en payait le prix par des accrochages sur sa frontière nord.

“Quel plaie ce parvenu de Wilson il ne respecte donc rien.”

Ne pouvait il bien le traiter et demander une rançon quand il s’agit de prisonnier de la noblesse? Leur discussion continua sur les derniers voyages du chevalier d’émeraude, ceux ci se résumant récemment à des recherche d’assassin et des escortes ponctuelles de nobles d’un point A à un point B. Ils entrèrent ensuite dans les écuries et Oliver présentât son écuyer au chevalier qui descendait de son cheval. Celui ci n’était rien de moins que le fameux héritier du clan Wayne qui avait été maltraité par le roi mercenaire. Adressant a peine un signe de tête à Harold celui ci lui adressa un salut tout aussi distant. Oliver lui présentât ensuite une jeune femme prénommée Lilian qui évoluait autour de l’écuyer depuis leur évasion de Northumbrie. Tandis que Damian s’approchait pour tendre la main au chevalier sans aucune révérence celui ci ne cessa de fixer la jeune femme. Il lui semble qu’elle a un air de famille avec quelqu’un mais il ne sait pas mettre un nom dessus. Damian tendant la main au chevalier d’émeraude celui ci le regarda a peine.


Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] 51599312

“Mmm peut être bien oui. Tu apprendras à me connaitre jeune écuyer car je viens pour vous aider à arrêter cette crapule de Capuche Verte.”

Il se tourne vers le jeune homme et a son visage stoïque il répond avec un air sur de lui et un tantinet prétentieux avant de lui tendre sa main lui aussi…celle ci contenant les rênes de son cheval.


Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Hal_en11

“Merci à toi, tu as mon respect d’être parvenu à t’échapper des griffes de tes ravisseurs.”

Il est sincère même si il faut bien le dire, Sir Harold s’accommodait bien des conventions sociales faisant qu’un chevalier n’a pas a considérer un écuyer comme son égal. Cependant celui ci était celui de son ami Oliver, était issu de la noblesse et avait vécu des événements vraiment moches, c’est pourquoi il ferait un effort pour ne pas être trop insupportable.


“Tu dois être doué en la discipline de la discrétion n’est ce pas?”

Un garçon comme çà serait trés utile comme éclaireur.
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Re: Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Sam 2 Déc 2023 - 8:52

Bien que vu de l’extérieur, Oliver semblait arborer un sourire réjouis, content d’avoir retrouver un vieil ami, on pouvait déceler une légère tension en lui. Une des raisons était qu’il essayait encore de comprendre le jeu qui jouait le Earl du Herefordshire. Harold était l’un de ses plus fidèle compagnon, ce qui rendait ce choix assez étrange. Mais ce n’était pas tout. L’autre raison était qu’il appréhendait secrètement la rencontre entre son écuyer et son frère d’arme. Il avait appris à connaitre le caractère fier, et quelque peu ombrageux, de son disciple. Il craignait que l’ego de Damian ne le place en conflit avec celui d’Harold.
 
Pour sa part, Damian prit son temps pour détailler le nouveau venu de son regard dans lequel brillait une lueur presque irréel. Comme tout les Al-Ghul, l’iris du jeune homme était coloré d’une teinte émeraude très particulière, une teinte qu’on ne pouvait trouver de façon naturelle et qui, chez le jeune homme, était encore plus prononcé du fait des circonstances de sa naissance. Le regard perçant de l’Edling du clan Wayne n’était pas de ceux qu’on oublie. Et ce regard étudiait attentivement l’homme lui faisant face.
 
Sir Harold, c’était en effet un nom que le jeune homme avait déjà entendu plusieurs fois de la bouche d’Oliver, son parrain lui comptant moulte fois ses aventures en compagnie du « Chevalier d’émeraude ». L’aspirant-chevalier savait néanmoins que son mentor aimait enjoliver les histoires qu’il racontait et attendait donc de voir ce « héros » réellement à l’œuvre pour en juger par lui-même.
 
Le chevalier d’émeraude affirmait être venu pour aider à capturer la « Capuche verte ». Immédiatement, l’Edling du Clan Wayne jeta un coup d’œil interrogatif du côté d’Oliver. La Capuche Verte était un bandit qui agissait depuis des années dans la région, s’attaquant aux riches avec une audace peu commune à la tête d’une bande de ses semblables. Damian n’avait jamais croisé son chemin, mais il avait pu constater les effets de ses exploits. Personne ne connaissait son identité, ni même son visage semble-t-il, mais il s’employait à s’attacher les bonnes grâce du peuple. À son sens, un bonne tactique pour s’assurer la complicité implicite des ceorls* et des vilains**. Néanmoins, le jeune homme semblait… dubitatif.
 
« Je m’étonne que sir Oliver ait jugé utile un quelconque renfort sur cette affaire. » répliqua-t-il, méfiant. « Mais s’il estime que votre contribution peut mettre fin à l’aberration qu’est cette situation, alors je m’en remets à son jugement. » Malgré ses paroles, la méfiance de l’écuyer restait palpable.
 
Cependant, alors que le chevalier répondait à sa main tendue pour lui tendre les rênes de sa monture, un haussement de sourcils vint orner son visage jusqu’à présent stoïque du jeune homme. Cela était peut-être en partie dû à l’attitude du sir Harold… mais en réalité, cela tenait également à cette sensation étrange qu’il ressentait au plus profond de lui-même, jusque dans le sang qui coulait dans ses veines. De la magie, ancienne… étrange même. Il la percevait instinctivement sans savoir ni l’identifier, ni en déceler l’origine. Mais il lui semblait logique que cela vienne de son interlocuteur. Il ravala cependant sa fierté, conscient des devoirs qu’impliquait son rôle d’écuyer… mais ce n’était pas pour autant qu’il appréciait d’être rabaissé à un rang de « servant » par un étranger.
 
« Il aurait été plus malin de ne pas me faire attraper en premier lieu. » répondit l’écuyer avec une pointe d’aigreur dans la voix.

Oui, il avait été capturé et en avait payé le prix. Les seules raisons qui l’avaient maintenu en vie était l’incroyable résilience que son éducation lui avait offerte mais aussi la magie du Lazare coulant dans ses veines et lui permettant de guérir plus rapidement de ses blessures. Mais même celle-ci avait ses limites et sa capacité à se soigner en était ressortie affaiblie. Il lui fallait un effort plus conscient pour en appeler au pouvoir du Lazare qu’il n’en avait jamais eut auparavant.
 
« Mais j’en fais le serment. Le jours où ma route recroisera celle du Roi-Mercenaire, je serai devenu apte à prendre ma revanche. » déclara-t-il d'une voix sombre avant de tirer le cheval à la robe Bai du chevalier vers un emplacement libre dans l’écurie.
 
Rose avait observé la scène, toujours silencieuse. Elle ressentait des émotions contradictoire. D’une part, elle comprenait la soif de revanche qu’éprouvait Damian. Mais de l’autre, le roi Slade restait quand même son père, et une part d’elle ne souhaitait pas qu’il lui arrive malheur. Son regard croisa celui du Shérif qui lui fit un petit clin d’œil rassurant avant de s’adresser à elle.
 
« Lillian, pourrais-tu aller en cuisine et les avertir que nous aurons un invité ce soir. » répondit-t-il sur un ton bienveillant « Au passage, profites-en pour te prendre quelque chose à manger. »
 
Après avoir lancé un regard interrogateur à Damian, Rose décida d’obtempérer. Elle salua d’un geste ressemblant à une révérence les différents nobles présent dans cette écurie avant de s’encourir. Pour sa part, Oliver en profita pour dissimuler du bout du pied un objet dans la paille. Ni Damian, ni Harold n’eurent le temps de voir ce dont il s’agissait.
 
Alors que l’écuyer finissait de d’attacher Sinestro, le cheval de leur invité, un petit sourire en coin apparut brièvement sur son visage. Oui, il était doué dans la discipline de discrétion… et à un point qu’aucun de ses deux interlocuteurs ne pouvaient même l’imaginer. Durant son enfance, il avait été éduqué par la Confrérie des Ombres. S’il le désirait, il pourrait disparaitre à leurs yeux, ici, et maintenant, juste en sortant de leur champ de vision un instant.
 
« J’en suis familier oui. Mon clan traque les créatures des ténèbres depuis des siècles aux quatre coins de ces iles. » expliqua-t-il « Nous sommes aussi bien capable de déceler leur traces et de les traquer des jours entier, que de passer inaperçu pour pouvoir les étudier le temps nécessaire pour découvrir leurs faiblesses et établir notre plan d’actions. C’est plus long, mais souvent plus efficace que charger sans réfléchir lame au claire. » commenta Damian avec une pointe de sarcasme dans la voix.
 
Le Clan Wayne était célèbre à plus d’un titre : le prestige de cette lignée ancienne et de son illustre ancêtre, les exploits de ses membres parcourant les routes seuls où en petit groupes en traquant quelques créatures des enfers pour la détruire. Certains de leurs cimbrogi*** se distinguaient nettement de la plupart des chevaliers de l’ile en faisant usage d’armes à distance et en étant, en dehors des batailles, souvent équipé que de protections légères ne gênant pas leurs mouvements dans leur traque éternelle.

Ce clan issu des confins de la Calédonie était sujet à moultes légendes et rumeurs, mais il était souvent certains que, lorsqu’un de ses sinistres cymbrogi apparaissait dans un village ou au seuil d’un château, qu’ils étaient sur la piste d’un « serviteur des ténèbres » opérant dans la région. Et si personne n’osait remettre en question le sens de l’honneur des Wayne, beaucoup chuchotaient à leur sujet qu’ils n’agissaient que pour se libérer d’une malédiction, d’une promesse de damnations pour des actes commis par leurs ancêtres, que les ténèbres les entouraient et qu’ils ne combattaient en fait que le mal qu’ils amenaient eux-mêmes avec eux… d’autres par contre les reconnaissaient comme des protecteurs désintéressé agissant par devoir pour le bien commun… ou juste un clan très avide de gloire.
 
« Accorde lui donc un peu de crédit, Damian. Harold est lui-même familier de la chasse aux monstres. Crois-moi, il nous sera d’une grande aide. » intervint Oliver avec un grand sourire avant de se tourner vers le chevalier « Au fait Harold. Cela te dirait que nous partagions un bon verre pour discuter de la marche à suivre dans notre prochaine traque pendant que mon écuyer finit ses corvées ? » Proposa-t-il gaiement en emmenant Harold avec lui hors de l’écurie.
 
Quand les deux nobles se furent retirés, Damian s’approcha de l’endroit où Oliver avait fait glisser quelque chose sous la paille. Il découvrit qu’il s’agissait simplement de « l’épée » en bois utilisé par Rose pour s’entrainer, confirmant que son mentor était conscient de l’éducation qu’il donnait à la fille du roi-illégitime de Northumbrie. Damian réfléchit. Il allait probablement devoir discuter avec Rose et l’envoyer rejoindre Gar un temps, au moins jusqu’à ce qu’il soit certain de comment évoluerait la situation et qu’il en sache plus sur ce Harold et les véritables raisons de sa présence ici. L’esprit encore plein d’interrogation, mais échafaudant en même temps quelques plans à soumettre à Oliver pour trouver un moyen de coincé la Capuche Verte, le jeune écuyer reprit sa corvée de nettoyage en s’occupant de la monture du Chevalier d’Émeraude.



*Ceorl: Dans la société anglo-saxonne, il s'agit du rang le plus bas parmi les hommes libres, juste au-dessus des serfs.
** Villains: Terme pour désigné les serfs en angleterre
*** Cymbrogi: Terme gaélique pour désigner une caste de guerriers plus ou moins équivalente aux chevaliers.
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Re: Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Sam 3 Fév 2024 - 14:43

Le jeune Damian était un taciturne exigeant avec lui même, a peu près le contraire de Sir Harold. Il mettait en doute l’utilité d’une aide extérieure pour coincer Green Hood et il fallu que la Flèche Verte argumente en défense du visiteur pour que son utilité soit sinon reconnue, au moins tolérée. Bigre, voilà bien un écuyer qui sait se faire entendre, songea le chevalier d’émeraude sans piper mot. Lillian était invitée à se rendre en cuisine et Damian qui jurait ne pas en avoir fini avec le Roi-Mercenaire confirma qu’il était discret mais aussi capable de traquer des cibles comme ceux de son clan savaient bien le faire.

“De véritables chasseurs de monstres en somme. Il en faut comme on a besoin de chevaliers lame au clair sur les champs de bataille.”

A l’invitation d’Oliver Harold acquiesca avec une tape amicale dans son dos.


“Eh bien! Un chevalier en armure, un archer d’exception et un pisteur hors pair, nous avons là l’équipée idéale pour trouver ce bandit! Allons donc boire ce verre!”

il sortit de l’écurie avec son ami pour marcher sur un sentier menant vers la tablée qui les attendrait. Le regard vert du jeune homme l’avait marqué, par bien des egards il lui avait rappelé ces changements qu’il avait lui même eu lorsqu’il avait obtenu l’anneau de pouvoir qu’il portrait au doigt. Cette teinte ne se retrouvait pas ailleurs dans le royaume et lui rappelait aussi les yeux de la jeune princesse Josephine. Damian était il lui aussi doté d’un pouvoir quelconque? Il l’observerait attentivement lors de leur voyage prochain.

“J’ai été assez surpris par les vents frais sur mon chemin je dois dire. Certes nous sommes au point le plus au nord de l'Angleterre mais des traces de gel en cette saison? Je n’ai jamais vu cela.”

Une remarque anodine en apparence, parler de la pluie et du beau temps étant la base de toute conversation détendue.

“Cette Capuche Verte pourrait être un bandit recruté par le Roi Mercenaire pour déstabiliser la région en sapant l’autorité du roi Constantin. As tu eu vent qu’il aurait aussi commis ses rapines en Northumbrie?"

Arrivant en vue du lieu où ils pourraient se désaltérer Sir Harold regarde de temps à autres autour de lui. Insouciant et sûr de lui, c'est tel qu'on le perçoit au quotidien. Mais il a changé quelque peu depuis son combat avec le serpent de l'île de Man. Depuis sa morsure, et le venin qui venait avec. Une terreur profonde est enfouie derrière les yeux de celui qui n'aurait peur de rien.
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Re: Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Mer 7 Fév 2024 - 12:03

Alors que les deux chevaliers s’éloignaient de l’écurie, Damian reprit son travail de nettoyage de la monture du Chevalier d’Émeraude. Pourtant, à aucun moment son regard ne quitta les deux hommes alors qu’ils s’éloignaient pour discuter entre eux. S’il devait être parfaitement honnête concernant cette entrevue… il n’était pas impressionné. Il ne niait pas que ce Harold possédait en lui des qualités digne d’un chevalier, et il avait même décelé plusieurs détails chez lui qui trahissait le guerrier qu’il était : sa posture, qui bien que décontracté présentait des signes de vigilance, son attitude qui laissait passer une assurance qui semblait davantage forgé par une existence d’aventure que par une vie d’oisiveté, et même certaines cicatrices et vieilles blessures qui soulignait qu’il avait participé à des combats parfois difficiles.
 
Sir Harold était donc indéniablement un preux… mais pas réellement à la hauteur de ce que l’Edling des Orcades s’était attendus en entendant son mentor conter ses exploits durant les longues nuits, ni par rapport à ce dont il avait pu entendre raconté par différentes rumeurs courant sur son compte, des miracles qu’il était capable de produire lorsque toute lueur d’espoir semblait être éteinte. Ce qu’il avait vu, c’était un aventurier qui ne semblait pas réellement se distinguer des autres chevaliers errants qu’il avait déjà croisé auparavant. Il ne semblait pas même juger utile de garder une épée à son flanc, ne serait-ce que comme une marque de son statut, trahissant sans doute une certaine désinvolture. Il ressentait peut-être une petite pointe de déception. Mais si son aide permettait de régler le problème de la Capuche Verte, alors il tolérerait ce partenariat.
 
« Tu ne m’as pas l’air d’avoir eut un bon repas depuis longtemps toi. » Constata-t-il en caressant le flanc du destrier à la robe Bai.
 
Il fallait dire qu’avec le temps anormalement frais qui s’était abattu sur la région ces derniers jours, les animaux devaient fournir davantage d’énergie pour conserver leur chaleur corporelle. Et il était probable que ce cheval n’avait eut à se contenter que de ce qu’il pouvait trouver sur la route. Pas de quoi le mettre dans un état de malnutrition, mais un vrais repas ne ferait définitivement pas de mal au destrier du Chevalier d’Emeraude.
 
L’écuyer alla chercher un peu de foin à lui faire brouter pendant qu’il terminait de le nettoyer. Il se prit également à repenser à la sensation qu’il avait ressentit en présence de cet homme. Comment la magie circulant dans ses veines avait réagi à une chose puissante et ancienne. Peut-être que le Sir Harold était plus que ce qu’il laissait paraitre après tout.  
 
***
« Je dois reconnaitre que le fond de l’air est… vivifiant. » répondit le Shérif de Liegeraceaster. « Mais au moins, ça réveille le matin. » ajouta-t-il avec un sourire en coin signifiant clairement qu’il tentait de s’en amuser.
 
C’était dans la nature d’Oliver de tenter de minimiser les problèmes par le moyen de l’humour, bien que cela ne signifiait nullement qu’il n’était pas conscient du problème. Usuellement, Oliver était le genre d’homme à écouter ce que les petites gens avaient à dire, estimant que ceux-ci possédaient une sagesse populaire, terre à terre même, qui manquait parfois aux membres des castes supérieurs…. Surtout lorsqu’il s’agissait des tracas du quotidien. L’archer s’était déjà attiré le mépris de certains de ses paires en clamant haut et fort que les nobles du royaume qui perdaient de vue les tracas de leurs sujets faillissaient à leurs devoirs envers ces derniers. Cela lui avait déjà valût le sobriquet de « chevalier-paysan » de la part de certains seigneurs haut-placé à la cour. Le fait qu’il n’était toujours pas retourné sur son fief de naissance pour prendre la suite de son père ne faisait rien pour le remonter dans l’estime de ses semblables… mais il était un fervent serviteur du roi Constantin, et ce dernier en avait conscience.
 
« Mais oui, je n’ai jamais vu ça en toutes ces années, si tôt dans la saison en tout cas, et ce phénomène est là depuis quelques jours déjà. Si j’étais encore en Calédonie, ce vent du nord ne m’aurait pas tant inquiété. Mais si loin au sud ? Il va falloir que j’aille parler aux chefs des villages et aux propriétaires terriens pour discuter de la faisabilité de commencer les récoltes en avance, pour avoir au moins une réserve si ce temps annonçait quelques mauvaises périodes. » rajouta-t-il d’un ton plus sérieux.
 
Le fait était que même en temps que Shérif, il n’avait pas autorité pour décider de cela unilatéralement. Il n’était que le représentant du roi, chargé de faire appliquer la loi de ce dernier, il n’était pas le maitre de ces terres qui ne lui avaient pas été donné en fief. Pour ce genre d’initiative, il allait devoir convaincre les seigneurs locaux d’agir en ce sens et vite. Il suffirait d’une pluie de grêlons pour risquer de perdre toutes les semences de cette récolte… et donc d’affronter les risques d’une famine.
 
Oliver ne répondit pas immédiatement à la question de son ami lorsque ce dernier aborda le sujet de la Capuche Verte, comme s’il y réfléchissait. Passant ses doigts dans son bouc, il semblait pensif lorsqu’ils entrèrent dans l’une des salles de repos. Des armes étaient exposées autours d’eux sur des râteliers, des dés sur la table trahissait que quelques gardes s’étaient laissés allé à des jeux de hasard malgré l’interdiction de l’église concernant ce genre d’activité. Il fallait dire que même aux yeux des membres du clergé, cet interdit tenait plus de la réprobation que du véritable péché, la crainte venant davantage que l’addiction à ce genre de pratique puisse mener une âme sur le chemin de la damnation. Mais bon, même nobles et prêtre n’étaient pas au-dessus d’une petite partie pour tromper l’ennuis.
 
« Je ne pense pas que la Capuche Verte soit au service du Roi-mercenaire. » finit-il par déclarer en invitant Harold à s’installer sur l’un des bancs. « Son mode opératoire ne ressemble pas réellement à celui des soudards dont ce dernier aime s’entourer. »
 
Il fût interrompu par l’ouverture de la lourde porte. « Lilian » apparut sur le seuil, tenant un lourd plateau en bois sur lequel se trouvait deux chopes, une bouteille d’hydromel et un saucisson. De quoi permettre aux deux compères de passer un bon moment. Avançant prudemment pour ne rien renverser, trahissant un manque totale d’expérience dans le domaine, Oliver finit par se lever pour la décharger et la remercier de quelques bonnes paroles. Plaçant le plat à leur table, le Shérif entreprit de servir une bonne rasade d’hydromel au Chevalier d’Émeraude.
 
« Je n’ai pas réellement de détails sur ses actions en Northumbrie, mais étant donné que sa tête y est mise à prix également, je suppose qu’il doit lui arriver d’y opérer également. » reprit-il pendant qu’il se servait lui-même. « Quant à ses méthodes, lui et ses compagnons n’attaquent jamais au hasard, il connait toujours parfaitement l’identité de la personne qu’ils visent et ce qu’ils cherchent. Par après, ils se rendent souvent dans les villages du coin pour distribuer au moins une partie de leurs rapines. »
 
Oliver leva sa chope pour trinquer avec son allié, comme au bon vieux temps, quand il avait encore le loisir de parcourir les routes à la recherche d’aventure.
 
« Bien qu’il lui arrive d’ouvertement critiqué certains nobles, voir même moi, sur leur manière de traiter les ceorls, il n’appel jamais à la révolte, pas plus qu’il ne remet en question l’autorité de notre bon Constantin. Malgré tout, je doute qu’il ira se battre pour lui si Slade envois ses troupes nous attaquer, plus sûrement que sa priorité sera de donner le temps aux paysans d’aller trouver un refuge. Pour le reste, j’admet, il m’a damné le pion plus d’une fois. Il est rusé et talentueux, et il me surpasse peut-être même à l’arc. » ajouta-t-il d’une presque enthousiaste.
 
Pour peu, on pourrait penser qu’Oliver admirait son adversaire.
 
« Dans ce cas, tu devrais peut-être me laisser t’accompagner à ta prochaine battue, au lieu de m’assigner à des tâches subalterne. » fit la voix de l’écuyer, interpellant son mentor. « Qui sait, peut-être aurais-je de meilleurs résultat. »
 
Damian venait d’entrer dans la salle. Observant, les deux hommes l’espace d’un instant, il semblait clairement lui manquer la déférence qu’une écuyer doit envers des chevaliers confirmé. Oliver ne semblait plus guère s’en formaliser, il n’avait d’ailleurs jamais été très porté sur ce genre de protocole et peut-être avait-il simplement renoncé à rattraper le comportement de son écuyer sur la question. L’héritier du Clan Wayne se dirigea vers l’un des râteliers pour se saisir d’une épée qui y était exposer. La retirant à moitié de son fourreau pour en admirer l’acier, il la rangea aussitôt pour en préférer une autre.
 
« J’ai fini de m’occuper de votre monture, sir Harold. » l’informa-t-il d’un ton morne. « Il a du fourrage et je l’ai nettoyé. »  
 
« Très bien Damian. Si tu as fini ta corvée, cela te dirait de te joindre à nous ? » l’invita son mentor.
« Je compte plutôt aller m’entrainer sur le champs de manœuvre. J’ai encore du mal à m’habituer à ceci. » fit-il en montrant deux doigts de sa main droite dont la moitié supérieur était remplacé par des prothèses en bois.
 
Il s’agissait d’un souvenir de son séjour dans les cachots du Roi-mercenaire qui lui avait sectionné les deux doigts au niveau de la secondes phalange. Les prothèses elles-mêmes étaient grossières, peu pratiques. Un substitut en attendant qu’un artisan du coin en conçoive des mieux adaptées. Mais le jeune homme ne retrouverait probablement jamais la même aisance qu’il possédait jadis avec cette main.
 
« Par contre, si vous discutez de la Capuche Verte, vous devriez lui parler du marché d’automne. Je pense que c’est typiquement le genre d’évènement auquel il fera une apparition. » ajouta-t-il, arrachant un sourire gêné à son parrain.
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Re: Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Dim 7 Avr 2024 - 1:58

Sir Harold Jordan suivi le shérif de cette ville Sir Oliver qui reconnaissait que le climat était rude pour la saison. Arrivés à leur destination autour d’un bon repas qui leur était servi par Lilian le chevalier d’émeraude écoutât religieusement les opinions de son ami, l’un des rares être qu’il pouvait tenir en très haute estime et confierait sa vie sans l’ombre d’une hésitation. Ce bandit serait plus un adversaire du roi Slade que Constantin à l’entendre et cela n’était pas sans attiser a curiosité. Prenant son verre d’hydromel pour en boire quelques gorgées il reposa ensuite celui ci en plissant les yeux.

“Allons allons, c’est de l’admiration qui pointerait pas là? Cela m’étonnerais qu’il te batte à l’arc…mais je te connais mon bon! Comme si je t’avais fait. Tu as toujours fait preuve d’une grande charité pour les paysans, et j’ai l’impression que son…”panache” ne te laisse pas indiffèrent.”

Si le ton d’Harold se voulait taquin il n’était pas loin de toucher au but concernant le shérif et sa double vie. Celui ci n’aurait sans doute pas voulu que telle idée puisse germer dans l’esprit du chevalier car elle aurait pu devenir autre chose au fil du temps, quelque chose de plus compromettant. Cette vérité que Sir Oliver est en réalité la capuche verte! Homme de la loi écrite par les puissants le jour et leur adversaire au service du petit peuple la nuit. Damian fit son entrée à son tour pour s’adresser à lui et à Harold, lui confirmant que son cheval avait eu ce qu’il fallait. Harold hocha de la tête pour faire signe qu’il était satisfait et Oliver ne trouva pas en l’arrivée de son écuyer le soutien qu’il espérait car il parla du "marché d’Automne”, un élément qui sembla lui aussi le mettre dans un certain inconfort. Harold qui venait de se couper un morceau de saucisson leva un doigt en l’air en inclinant celui ci légèrement vers le jeune Wayne.

“Ah. J’aime l’idée. S’il y a des commerçants et riches bourgeois il pourrait vouloir s’y remplir les poches avec ses acolytes. Il ne laisse rien au hasard disais tu? Il connais ton visage et t’as damé le pion et ne se méfiera pas assez de toi, un tord. Je pourrais me mêler à la foule et en sortir quand il croira pouvoir te tourner en ridicule.”

Il mangea un des petits morceaux de charcuterie à sa disposition, le voyage et le froid lui ayant creusé l’appétit.

“...toi aussi tu pourrais faire cela Damian, pour peu qu’il ne puisse reconnaitre ton visage. Mais dans tous les cas je ne suis pas d’accord avec toi quand tu dis qu’il ne remet pas en question l’autorité de notre bon roi, Oliver. En ne se livrant pas et en détroussant ses vassaux c’est tout le royaume qu’il déstabilise. Oui certains nobles sont avides et peu enclins a avoir du cœur, j’en ai rencontré une paire. Mais c’est ainsi que vont les choses, l’ordre naturel qui fait que notre société tiens debout. Elle n’est pas parfaite mais…tu aurais une meilleur solution que cela?”

Ce genre de discussions ils l’avaient eu maintes et maintes foi, mais il sentait bien qu’a trop respecter son adversaire Oliver était moins efficace à le faire arrêter…
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Re: Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold] Mer 17 Avr 2024 - 23:45

Le shérif de Liegeraceaster porta la chope d’hydromel à ses lèvres et en but une grande lampée. Si, en bon connaisseur, il put en apprécier la saveur cela lui permit surtout de dissimuler la gêne qu’il ressentait face aux paroles de son fidèle ami. S’il parvenait merveilleusement à cacher son embarras à le tromper, cela ne signifiait pas que c’était une chose aisé à accomplir pour lui. Lorsqu’il avait reçu le message du Earl Lex, Oliver s’était attendue à ce qu’il lui envoie l’un de ses rivaux, comme le comte Werner, ou bien une des âmes damnés de l’ambitieux seigneur comme Mackeswell. Face à eux, il les aurait mener en bateau autant que nécessaire, il lui aurait été facile de les mettre en difficulté. Mais face à Harold ?


« Peut-être bien as-tu raison. Mais attends de le voir en action avant d’arrêter ton jugement. » ajouta-t-il amusé. « Mais que veux-tu. Je suis ce que je suis, et j’ai un certain respect pour cet adversaire. »


Ce dernier le connaissait bien, il y avait donc un risque qu’il voie à travers le déguisement, qu’il le reconnaisse. C’était en partie pour la même raison qu’il s’était toujours arrangé pour que son écuyer ait d’autres tâches à accomplir dès que la Capuche Verte était sensé entrer en scène, ou qu’il devait mener la traque. Damian lui en tenait certes rigueur, mais ce gamin faisait preuve d’intelligence et de perspicacité… cela couplé à son caractère entêté et son besoin de faire ses preuves, et cela devenait beaucoup trop risqué. D’ailleurs, la réflexion de l’Edling du clan Wayne avait provoqué un début de plan chez le Chevalier d’Émeraude.


***
Damian était occupé à inspecter la lame sur laquelle il avait jeté son dévolu. Ce n’était pas sa propre épée, la Rouge Gorge, celle-ci étant restée avec son propre équipement, à l’écart. Il était après tout hors de question de risquer que cette arme soit souillée pendant ses corvées ou de la laisser exposé à la convoitise de tout un chacun sur un râtelier d’arme. Cette épée lui avait été offert par Richard, le premier écuyer que son père avait formé, en cadeau pour marquer son départ en tant qu’écuyer, la même que son mentor lui avait offert pour le récompenser de ses services. Indépendamment de la valeur affective d’une telle arme, celle-ci était unique, forgée dans un métal tombé de la voûte céleste il y a presque quinze années de cela. Bien qu’elle n’ait aucune propriété magique, ce métal s’était révélée d’une solidité proprement exceptionnelle. Aux yeux de Damian, il aurait été hors de question de risquer de la perdre ou de se la faire voler.


Néanmoins, la suggestion du Chevalier Jordan lui fit arracher son regard au fil de cette lame pour le tourner, intrigué, vers cette homme. Visiblement, il était quelques guerriers sur ces îles qui étaient capable de penser. Trop souvent, il avait vu les hommes d’armes de ces contrées ne faire qu’attendre qu’on leur indique la cible à tuer sans se poser la question de la manière la plus efficace de le faire. Certains aussi se laissant aveugler par leur code de la chevalerie, n’en n’ayant qu’une interprétation superficiel et devenant prévisible.


« Je n’ai jamais rencontré ni la Capuche Verte, ni ses hommes. Je n'en ait jamais eut l'occasion. » répondit-il d’une voix mesurée, étudiant encore son interlocuteur du regard. « Mais je ne doute nullement que ceux-ci sachent qui je suis, ils doivent avoir des éclaireurs et des informateurs en ville. Peut-être même dans nos murs pour savoir où frapper mais.... »


La réflexion du jeune homme fût accueillie par une quinte de toux sévère de la part de son mentor. Ce dernier semblait avoir avaler de travers et toussait à présent bruyamment pour tenter de récupérer son souffle. L’écuyer attendit un instant qu’Oliver ait terminé, quand il leur fit un geste de continuer.


« Mais je penses être capable de tromper leur vigilance, s’il le fallait. Et s’ils n’ont pas noter votre présence, ils pourraient ne pas se méfier de vous en effet. »


« Cependant, la Capuche Verte privilégiera une cible plus spectaculaire que de simples larcins, je tâcherai de me renseigner pour découvrir s’il est un butin qui pourrait attirer son attention. » intervint Oliver.


L’Edling des Orcades fit alors un signe de la tête avant de prendre congé. Le Shérif regarda son écuyer s’éloigner pour rejoindre le terrain d’entraînement avant de se tourner vers Harold. Il avait un sourire amusé.


« Je crois que tu as réussi à piquer son intérêt. Félicitation, il m’a fallut des semaines avant qu’il ne daigne écouter ce que j’ai à lui dire. » plaisanta-t-il.


Cela était à moitié vrais, le fils du Mormaer du Clan Wayne était loin d’être l’écuyer le plus coopératif dont un chevalier pouvait rêver. Il était doué, et en était conscient, il était fier, et ne se laissait pas facilement commander. Mais dès l’instant où Oliver parvint à lui démontrer ses compétences, leurs relations s’étaient grandement amélioré. Il n’irait pas jusqu’à prétendre que cette tête de pioche l’appréciait, mais il le respectait au moins. Il reprit avec un expression soudainement plus grave.


« Pour être totalement franc avec toi, j’avais espéré pouvoir laisser le marché de l’automne suivre son cours. Nombre de familles des environs comptent sur ce genre d’évènements pour améliorer leurs moyens de subsistances et si un affrontement à lieux, cela risque de tout compromettre. »


D’aussi loin que Harold pouvait s’en souvenir, Oliver avait toujours eut à cœur d’aider les gens du peuple. Il estimait même que c’était un devoirs dont tout les nobles devraient s’acquitter, celui de soutenir les plus faibles. Passant ses doigts dans sa barbiche blonde, sir Oliver se leva, allant à la fenêtre pour observer le point de vue.


« Cependant, je reconnais que le plan est bon. Avec toi comme arme secrète et ainsi que cela. » dit-il en montrant du doigt la bague d’Harold. « Il y a des chances qu’ils ne comprennent pas ce qui leur tombera dessus. Malgré tout, le marché n’aura lieu que dans deux jours, il reste pas mal de chose à préparer d’ici là, surtout si nous décidons de le transformer en appât. » continua-t-il, sans lâcher du regard ce qui se passait en contrebas.


Il pouvait voir que Damian rejoignait la cour, bientôt, il commencerait à se battre. Les attitudes du jeune homme l’avait toujours impressionné, mais sa façon de mener un duel l’avait déconcerté. Il n’avait jamais vu une personne se battre de cette manière, pas si jeune en tout cas. Ce jeune homme n’avait pas seulement apprit à se battre, il avait apprit à tuer. Cela, il en était certains.


« Je te propose que nous profitions de la fin de cette journée pour nous reposer. Nous aurons beaucoup de préparation à faire demain et, de plus, il pourrait être bon que je t’emmène en repérage des alentours. Au cas où la Capuche Verte parviendrait à s’échapper que nous puissions envisager ses potentiels itinéraire de fuites. Qu’en dis-tu ? » enchaina-t-il sur un ton enthousiaste en se retournant vers son compagnon.


***


Damian était arrivée sur le terrain d’entraînement. Un vent frais s’était levé et soufflait puissamment tandis que le ciel s’assombrissait. L’aspirant chevalier n’y décelait cependant pas un risque de pluie, mais voyait bien que le soleil commençait à se rapprocher de l’horizon. Bientôt, viendrait le crépuscule.


Un grand cri se fit entendre non loin. George Cross, le maître d’arme de Sir Oliver était occupé à entraîner le Fyrd, la milice d’homme libre du comté. Périodiquement, tout les hommes libres devaient accomplir leur devoir en tant que garde, que ce soit pour mener des patrouilles où suivre l’entraînement qui les drillerait pour le jours où la défense de leurs familles demanderait qu’ils prennent les armes. Ce n’était pas des soldats professionnels, et cela se voyait, mais ils arrivaient au moins à tenir la ligne.


D’autres exercice consistait au tir à l’arc pour les archers, en des exercice d’endurance pour supporter les longues marches et en des combats individuels pour les aguerrir. Les Ceorls* appréciaient peu ces périodes qui les tenaient éloigner de leur activité principales et surtout les soumettaient aux moqueries des huscarls et des mercenaires… bref des professionnels qui s’amusaient beaucoup à voir leur manque d’expérience.


Mais au combat, le Fyrd constituait le gros de la masses des armées. Sans eux, le murs de bouclier serait bien moins épais, sans eux nulles volées de flèches ne s’abattrait sur l’ennemi, sans eux personnes pour faire les corvées au campements. En cas d’attaques de l’armée du Roi-Mercenaire, le Fyrd serait un élément indispensable pour la défense du comté, et il faudrait que les hommes qui le composait puissent tenir la ligne aussi bien que les vrais guerriers.


Pour sa part, le jeune homme commença à s’exercer avec son arme, accomplissant nombres d’exercices que ses maîtres d’armes lui avait enseignée. Il frappait vite, ses coups étaient rapides, sa mobilité impeccable… mais la précisions de ses gestes manquait un peu de fermeté. L’écuyer peinait encore à s’habituer à la perte de ses deux doigts, à la sensation de la prothèse… ou le manque de sensation. Une épée était sensé être comme un prolongement de sa propre personne au combat, mais la prise sur son arme était moins faible, ce qui compromettait sa maîtrise.


Il fallait qu’il s’entraîne pour compenser cela. Les épouvantails d’entraînements ne pouvaient pas lui offrir ce qu’il cherchait. Probablement qu’il allait participer aux combats d’entraînements, voir défier les hommes présents. Ce ne serait pas la première fois. Saisissant un bouclier, il vint rejoindre le maître d’arme pour lui demander de l’intégrer aux exercices.


***


Oliver resta interdit face à la réflexion de son ami. Ceux-ci s’étaient souvent disputer sur la question , Harold étant résolument plus conservateur qu’Oliver. Pourtant, ce qui énervait davantage le Shérif était qu’il y avait peut-être du vrais dans ses paroles. Il avait toujours agit en pensant au bien du peuple, en estimant qu’il n’agissait pas contre les intérêts du royaume, mais au contraire les faisait respecter quand d’autres abusaient de leurs privilèges. Et pourtant, Harold lui envoyait au visage que les actions de la Capuche Verte pourrait bien être considéré comme de la haute-trahison.


« Et puisque les choses sont ainsi, cela signifie qu’on ne peut rien y faire. C’est bien ce que tu essaie de me dire Harold ? » répondit-il d’un ton calme, dissimulant la frustration qu’il ressentait. « Dehors, les Ceorls et les Serfs peinent nuits et jours pour nous permettre de mener notre mode de vie, les artisans fabriquent nos armes, nos parures, les paysans nous nourrissent…Ils sont la source de notre puissance et de notre richesse, Harold. »


Que n’avait-il vu d’hommes littéralement s’effondrer de fatigue sous la charge de travail, d’enfants obliger de grandir trop vite pour compenser la perte d’un de leurs parents. Que ne s’était-il interroger sur la raison pour laquelle il avait grandit sans manquer de riens là où tant d’autres pouvait à peine trouver de quoi se nourrirent.


« En échange, nous, les seigneurs et les guerriers ne devons nous pas veiller sur eux ? Les protéger ? » interrogea-t-il. « Pourtant, lorsque nos ennemis viendront, le gros de nos troupes seront composés non pas de nobles mais d’hommes du peuple. Lorsque nous défendrons nos forteresses, nous laisserons les soudard du Roi-Mercenaires brûler les fermes des Ceorls et exigerons pourtant le même impôt que s’il ne s’était rien passer. C’est normale après tout, telle est notre droit. Mais est-ce juste ? » Oliver s’assit l’air plus sombre.


Il s’était toujours efforcé de se montrer juste sans être laxiste pour autant. Le roi commandait, il devait obéir. Mais est-ce que cela impliquait qu’il devait traiter les vilains** comme des thralls ? Des esclaves ? Il s’y était toujours refuser. Mais il avait vu tant et tant de seigneurs ne pas avoir ce genre de considérations et même recourir à des méthodes des plus brutales auprès de leurs gens sans daigner lever le petit doigts quand ils avaient besoin d’aide.


« Si je dois être honnête avec toi. Je crois que nous avons créé la Capuche Verte. Nous, les nobles. Je ne peux pas prouver que ses motivations soient purement désintéressé, peut-être est-il seulement un habile escroc, mais nous lui avons définitivement fournit le bon narratif pour que le peuple le soutienne, qu’importe ses actions. » continua-t-il amère. « Excuse-moi. Je ne voulais pas te faire la leçon. C'est juste que en tant que Shérif, je suis confronter à ce genre d'injustice bien plus souvent que je ne le souhaiterais. Désires-tu que je fasse monter un autre cruchon d'hydromel ? » reprit-il sur un ton plus positif.



*Ceorl : classe la plus basse des hommes libres dans l’Angleterre anglo-saxonne.
** Vilains : terme utilisé en Angleterre pour qualifier les serfs.
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Chevaliers verts, Vertes flèches [Sir Harold]
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