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Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment | Co'
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Ven 6 Déc 2019 - 12:04 | Le WE dernier, j'ai lu... HELLBLAZER, 1-13 (DC COMICS, 1988) HELLBLAZER, 41-50 et 52-56 (DC COMICS / VERTIGO, 1991-1992) SWAMP THING, 76-77 (DC COMICS, 1988) ... soit les volumes 1 des anthologies Urban Comics consacrées au travail de Garth Ennis sur Hellblazer (épisodes 41- 50 et 52-56) et de Jamie Delano sur le même comics (volume qui vient juste de sortir !). J'avais déjà beaucoup aimé lire le tome consacré à Garth Ennis (et notamment l'arc "Dangerous Habits"). J'ai adoré le relire. D'ailleurs, je l'avais déjà chroniqué et je maintiendrais ma position sur ce qui est un excellent comics... - Citation :
- Ce bel objet de plus de 400 pages réédite en France les premières aventures de John Constantine, scénarisées par l'immense Garth Ennis (Preacher, The Boys), à savoir les épisodes de Hellblazer 41 à 50 et 52 à 55.
J'imagine qu'il est inutile de présenter John Constantine, compte-tenu du fait que nous avons la chance - sur ce forum - d'avoir quelqu'un qui le joue très bien (tout en y apportant sa touche personnelle ^^) !
Néanmoins, pour les retardataires, John Constantine est ce détective prolétaire de l'étrange (Dylan Dog ?) qui cache de sérieux talents de magicien derrière des abords cyniques, rebelles et un poil vulgaires...
Ah ! Et la gueule de Constantine a été façonnée à partir de celle du chanteur Sting ^^ Et il a un trenchcoat pourri et passe son temps à fumer des clopes...
... et c'est là où Ennis prend en main la série, par le story-arc "Dangerous Habits" (Hellblazer #41 à 46) : Constantine qui semble avoir déjà survécu à pas mal de choses horribles, magiques ou maléfiques apprend de la part de son toubib... qu'il est en train de mourir d'un cancer des poumons qui ne lui laisse que quelques mois encore à vivre...
Le premier épisode (#41) est super plombant : on se met bien à la place de John qui vient d'apprendre, tout simplement, la pire nouvelle qu'il soit. L'absence de perspective qui s'offre à lui. La visite dans le service d'oncologie de l'Hôpital le plus proche. Et sa rencontre avec Matt, un type également en phase terminale que l'on va revoir plusieurs fois dans cet arc. Bref, rien de bien magique, ni de mystérieux dans cet épisode ! Juste un Constantine, confronté aux failles de sa propre humanité ! Et franchement pour un comics, c'est quelque chose d'assez inhabituel (à part dans Strangers in Paradise où dans deux épisodes les sujets du SIDA et du Cancer sont réellement abordés, mais il s'agit d'une série non-fantastique et non-héroïque).
Dans l'épisode #42, John va faire un tour en Irlande (je crois qu'Ennis est un peu du coin en vrai ^^), vu qu'il s'est souvenu qu'il avait un pote magicien là bas... Ça boit. Ça rigole. Son pote, Brendan, change l'eau en Guinness (ouais car l'eau en vin, Jésus l'avait déjà fait ^^). Ça parle du passé et des copines qui n'en sont plus. Et... Brendan est aussi en train de crever d'autre chose (lui c'est le foie) et ne peux dès lors rien, non plus, pour John. Plus, dans cet épisode, la première rencontre de John avec le Premier des Déchus (ouais, bon, Satan quoi !). Un épisode sous le signe de l'amitié !
Le #43 voit notre John toquer à d'autres portes : en Haut avec un ange carrément imbuvable (le Snob), en Bas avec une démone sympathique qui ne peut rien, non plus, pour John...
Le #44 est le numéro des adieux : John fait la tournée de la famille et des amis. Matt à nouveau. Il va même jusqu'à dire tout le mal qu'il pense des gouvernants anglais en faisant ses adieux à Buckingham Palace...
Je ne révélerai pas le contenu du #45 qui solutionne le problème de John d'une manière inattendue.
Quant au #46, l'épilogue de cet arc, il est tout simplement bouleversant je trouve : car si John n'est pas mort (ben oui, la série fait 300 épisodes au total ^^), qu'il a renoué contact avec Kit, l'ex de Brendan, et que tout roule pour lui... tel n'est pas le cas de son ami Matt. C'est d'ailleurs, la magie de ce comics qui, s'il comporte de nombreux éléments fantastiques, s'intéresse d'abord & avant tout aux gens normaux (mais ça, c'est la patte Ennis on dirait).
Les #47 et #48 constituent une histoire en deux parties autour d'un pub où John aime bien aller boire avec ses copains et qui est tenu par Laura, une dame qui a travaillé toute sa vie dans ce bar, avec son mari Freddie et ce même après la mort de ce dernier...
... bon le bistrot va faire l'objet d'un incendie criminel (pour arnaquer l'assurance) et Laura va mourir dans cet incendie. Sauf que son esprit et celui de Freddie vont prendre leur revanche... et ce sera à Constantine de faire en sorte que nos deux braves fantômes ne se condamnent pas eux-mêmes à l'Enfer ! Un épisode sous le signe de l'amour ^^ (d'ailleurs les bistrots ont toujours inspiré Ennis qui nous fera une bonne partie de l'histoire de Cassidy le vampire dans un bistrot, ou un épisode spécial fête de la Saint-Patrick de The Boys...)
Le #49 est un épisode de Noël (enfin plutôt de Yule, vu qu'on est chez Hellblazer) et John croise le chemin du - grosso modo - Fantôme des Noëls passés (le Seigneur de la Danse), qui est totalement blasé parce que tout le monde l'a oublié et que plus personne ne sait réellement s'amuser comme dans le temps d'avant les curés et les religieux... Un épisode dans lequel John va réapprendre à un Dieu ancien à reprendre goût et foi en l'humanité ! Un épisode qui me rappelle un peu la rencontre entre Cassidy et le Vampire, chef des enfants du sang, dans Preacher. Sauf que le Seigneur de la Danse n'est pas un méchant ^^
Le #50, épisode double, confronte John avec le Roi des Vampires qui veut que notre enquêteur lui rende un service. On suit en parallèle les évolutions des deux personnages et, en bonus, on a la démonstration par A+B que le Roi des Vampires, en dépit de sa puissance et de son immortalité, a une vie naze par rapport à celle de John ^^
Après ces 4 épisodes de transition (et après avoir abandonné le titre pour le #51, non compris dans ce volume), Garth Ennis se lance à nouveau dans une saga - "Bloodlines" - dans les numéros #52 à 55.
Dans le #52 des crimes atroces sont commis par un psychopathe amnésique (qui écorche vif puis désosse ses victimes, pour faire bref). Un type de la haute - Sir Peter Marston - est vivement intéressé par ces crimes et décide d'engager John Constantine pour appréhender le tueur. Désireux d'en savoir plus, John est emmené au Club Caligula - un club privé pour les gens puissants, riches et très détraqués (ça fait penser aux fines parties de Jésus de Sade dans Preacher) - où il apprend qu'un membre de la famille royale aux grandes oreilles (Charles ^^) a effectué un rituel d'invocation d'un Démon et s'en est trouvé possédé ^^
L'épisode suivant, le #53, adjoindra à Constantine, Nige, un médium communiste qui a envie de faire tomber des têtes couronnées et qui organise une "séance" pour forcer le démon à se dévoiler et à révéler son nom ! Il s'avère que ledit démon a déjà sévi par le passé, quelque part dans le quartier de Whitechapel à Londres... Un certain Jack l’Éventreur !
Dans le #54, Ennis révèle, entre autre, "son" hypothèse quant à l'identité de Jack l’Éventreur (qui est la même que celle d'Alan Moore dans son exceptionnel "From Hell").
Enfin, le #55 apporte un épilogue quasi-moral à cet arc.
Le présent volume se termine sur le #56, illustré par l'extraordinaire David Lloyd (V for Vendetta, Night Raven, The Horrorist [avec John Constantine]). Dans ce merveilleux épisode, John tente de venir en aide à un type qui a fait un marché avec un démon. Un épisode avec un beau suspense et surtout terriblement efficace !
En résumé, ce premier volume se lit dévore tout seul... Paradoxalement, c'est même une bouffée d'air frais (enfin mâtinée de l'horrible fumée de clope de Constantine) ! L'écriture de Garth Ennis était déjà à l'époque d'une efficacité incroyable, pouvant mêler une certaine tendresse pour les pauvres humains que nous sommes à un mépris quasi-cosmique pour tout ceux qui se prennent pour Dieu le Père ou qui ont des velléités d'écraser le pékin de base et à un humour qui ne fait pas (de très très loin) dans la finesse.
John est un héros d'une profonde humanité. Comme souvent chez Ennis ce sont les petites qualités humaines qui sont célébrées : l'amour, l'amitié, l'humour... Et non pas les GRANDS sentiments super-héroïques. John est un héros qui doute et c'est ce qui en fait la grandeur. Même en guérissant de façon quasi-héroïque de son cancer, il ne peut oublier - lui le héros de papier - que le pékin de base, lui, il en claque.
C'est toujours ça chez Ennis : on a le héros cool et / ou cynique (Jesse Custer, John Constantine, Billy Butcher) qui a envie de foutre des gros coups de lattes dans la tronche de ceux qui prennent l'humanité pour leur terrain de jeu ou leurs latrines (Dieu, la famille royale anglaise, les Démons, les Superslips... Tout dépend de la série de Garth Ennis dans laquelle on se trouve). Et qui s'éclate plus avec sa copine (Tulip, Kit, la femme de Butcher dont j'ai oublié le nom) ou avec ses potes (Cassidy, Chas & Brendan & Cie, P'tit Boudin d'Amour, la Crème et les autres) qu'à faire des trucs de magie / de super-héros.
En gros une oeuvre avec une vraie morale (Si, si !) et profondément humaine.
J'ai adoré. Vraiment.
En revanche, ça m'évoque plein d'autres souvenirs de comics. Déjà le Premier des déchus et le deuxième et le troisième me font furieusement penser au Triumvirat qui dirige l'Enfer dans Sandman (Lucifer, Beelzebuth, Azazel). Ensuite, dans l'arc des têtes couronnées, on retrouve Sir Peter Marston qui - même sur le plan physique - rappelle le Sir Miles Delacourt des Invisibles, lui aussi au cœur d'un complot (du même genre d'ailleurs) impliquant la famille royale.
D'ailleurs, notre ami, le gentil Constantine représente le chaos (l'anarchie) contre l'ordre qui, lui, est représenté par les Pouvoirs en place mais aussi par les démons (qui répondent à des règles très précises qu'ils sont tenus de respecter). C'est un thème que l'on retrouve également dans le Invisibles de Morrison.
Mais je m'égare...
... lisez Hellblazer par Garth Ennis ! D'ailleurs lisez tout Garth Ennis ! Preacher & The Boys !
Bon pour la petite histoire, les dessins n'ont - à mon sens - pas grand chose de renversant (à l'exception de l'épisode de Lloyd, même le numéro illustré par Steve Dillon [Preacher] n'est pas renversant graphiquement).
Mais franchement, ça vaut vraiment le coup d'être lu ! ... alors que vaut le tome consacré au boulot de Jamie Delano ? Franchement, j'ai bien aimé. Il est peut-être moins flamboyant que ce qu'a pu faire Ennis sur la même série (Dangerous Habits est un très, très grand story-arc) mais il pose les bases de la cosmologie Constantinienne (Zed, les débiles-fondamentalistes-croisés-baisés-de-la-caisse qui veulent faire de Zed la nouvelle Vierge Marie, Nergal, le fiasco de Newcastle, les relations délicates avec Swamp Thing, ...). L'ensemble se lit très plaisamment (mais de manière peut-être plus brouillonne que les histoires de Garth Ennis, moins dirigée on va dire) et j'ai enfin pu lire ce qu'il s'était passé à Newcastle pour John Constantine ! Sinon, John est John, notamment dans sa façon de faire du vide autour de lui (en faisant tuer tous ses potes ou presque), de régler des problèmes insolubles de manière surréaliste (comment il a fait de Zed une réincarnation de Vierge Marie pas très présentable pour un ange... et qu'il a réussi à faire tuer tout le monde dans la foulée !) ou d'arnaquer des démons comme Nergal (ce qu'il réitérera, d'ailleurs, dans "Dangerous Habits" en puissance 1000 !). Côté graphisme, beaucoup d'épisodes sont illustrés par John Ridgway ce qui donne une ambiance assez solennelle et étouffante à la chose : Ridgway est un très, très grand dessinateur d'ambiance et Hellblazer lui convient à la perfection ! Je suis un petit peu plus dubitative sur les deux épisodes de Swamp Thing intégré au volume (dont l'un est scénarisé par le pourtant plus inspiré d'habitude Rick Veitch) qui traite du plan de Swamp Thing pour obtenir un enfant d'Abigail Arcane, par le truchement de Constantine... ... c'est relativement anecdotique et plat par rapport au reste du volume (je pense notamment à un épisode très, très fort dans lequel John et Zed font équipe pour sauver la petite nièce de John, enlevée par un type très, très inquiétant). Un objet donc sympathique (et qui constitue une bonne introduction à l'univers de Constantine), qui sera suivi d'un volume II, et que l'on peut donc acheter les yeux fermés tant l'ensemble est plus que satisfaisant ! | Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment | MrM
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Sam 20 Juil 2019 - 14:50 | Ce #50 n'est pas utilisé comme numéro-anniversaire, il est pleinement un épisode lambda du titre sous Kelly Sue DeConnick. Ca n'est pas grave, c'est un peu dommage, mais l'auteure gère mieux, je trouve, sa série. Aquaman revient avec Amnesty Bay avec ses copains dieux. Ceux-ci découvrent la ville, le casting secondaire local est réinstallé (la flic, Tula), et Wonder Woman vient discuter avec Aquaman ; lui faire la leçon, aussi, pour sa réaction sur - Spoiler:
la grossesse de Mera
bien que soit évacué trop rapidement le résultat - Spoiler:
car finalement Mera a vraiment tué Arthur, ressuscité ici.
C'est un peu gênant, mais DeConnick gère bien la dynamique de son épisode et ses dialogues. Mera doit faire face à la pression locale pour trouver un époux, refuse de contacter Arthur car exige qu'il le fasse lui (et Aquaman attend l'inverse)... mais choisit finalement un fiancé : - Spoiler:
Vulko !
Cocasse mais habile, bien que Aquaman soit loin de ça car Aqualad II l'appelle à l'aide après avoir été arrêté par la police... et Black Manta fait face à une fameuse offre de Lex Luthor. Un bon épisode. Pas parfait, pas super (l'absence de réaction au "twist" qui explique comment Arthur est là est choquante), mais l'ensemble prend du sens et ça se lit bien. Robson Rocha & Eduardo Pansica livre des planches correctes, souvent jolies et inspirées. Un bon travail. J'ai l'impression que la série "part" vraiment, là ; il était temps. Mais ça me donne envie de continuer, au moins un peu ! | Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment | MrM
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Jeu 16 Mai 2019 - 13:44 | Je trouve au contraire ce passage crédible... en le resituant dans la série. - Spoiler:
Au #50, Selina refuse de se marier : elle l'abandonne. Bruce a fondé toute sa vie et son orientation récemment dans l'idée que Selina est "sa fin heureuse", son vrai moyen d'être heureux et d'avoir du bonheur. Elle s'en va. Il craque, alors. Il s'en prend très, très violemment à Mr Freeze en le pensant responsable d'un crime, et se rend compte de son erreur ; il a mal jugé, il a été trop loin, il est hors de contrôle. Il tente de se remettre, de se reprendre, mais... Dick est alors attaqué et blessé à la tête par Bane. Il perd son meilleur ami, celui qui parvenait à le dérider. Sa quête de vengeance le mène à tabasser le tireur (KGBeast), et à découvrir que Bane est derrière tout ça ; mais il n'arrive pas à le prouver. Lui, le plus grand détective du monde, n'arrive pas à prouver que Bane n'est PAS le type qui semble lobotomisé dans Arkham. Personne ne le croit. Gordon lui-même se retourne contre lui, ne le croit pas, se méfie. Batman continue, mais... il est bloqué dans une machine, où il vit des illusions basées sur ses souvenirs pour l'anéantir. Il parvient à en sortir en manipulant ses souvenirs comme des armes, mais il est usé. Il est usé physiquement, car il a passé là des semaines, et mentalement. Il n'en peut plus, il veut que ça cesse... d'autant qu'il sait que Thomas Wayne, le Batman de Flashpoint, est avec Bane ; il ne comprend pas pourquoi un père pourrait se retourner contre lui. Dans le #71, on a un système de double narration, présent/passé. Dans le présent, Bruce est seul dans son Manoir, désespéré ; Bane vient le voir, le provoque, Bruce tente de le battre... il échoue. Et Alfred lui dit qu'il a perdu. Pourquoi ? Parce que, dans le passé, Bruce a activé un système d'urgence (un Batsignal rouge), qui alerte quasi toute la Batfamily ; pour en finir. Pour aller à Arkham, trouver Bane, l'arrêter - et ils y vont. Mais ils ne trouvent rien. Dans ce passé, quelques heures avant, la Batfamily elle-même en vient à... douter de Bruce. A lui dire qu'il en fait trop. Que c'est parce que Selina l'a larguée. Qu'il a tort. Que Bane ne fait rien contre lui. Bruce ne le supporte pas - après avoir été largué, avoir perdu son meilleur ami, avoir été trop loin, avoir été torturé et souillé dans son âme, avoir perdu Gordon... il ne supporte pas que même sa Batfamily doute. Il explose, alors. Et frappe Tim. Retour au présent ; Bruce est seul, bien sûr. Abattu. Brisé. Bane a réussi à le briser avant même de venir, l'explosion de colère n'est que l'illustration de cet échec, la rage intime de la défaite et de l'aliénation.
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Sam 11 Mai 2019 - 17:27 | J'aime bien ce que fait Joshua Williamson sur Flash. Je ne lis pas la série dès qu'un numéro sort, je picore un peu en VF quand je tombe sur un tome, ou en VO quand quelque chose m'intéresse ; comme Flash War, avant le #50. Ou ce Flash Year One, où le scénariste se lance dans le défi de raconter les origines du personnage... ce qui n'est pas une mauvaise chose, car si on a vu et revu celles de Batman, Superman ou Wonder Woman, je n'ai pas souvenir d'avoir réellement lu les premiers pas du Bolide. Et si Williamson ne m'a pas convaincu sur Justice League Odyssey, il parvient encore à me convaincre sur Flash - et sur ce début d'origines, très bien réalisé. Depuis longtemps, Barry incarne l'optimisme, le positif dans l'univers DC ; ce qui rend les rencontres avec Batman pertinentes, entre les "deux meilleurs détectives", si opposés. Mais là, Williamson montre un Barry avant l'éclair et... maussade. Sombre. Négatif, pessimiste même. Cela surprend, mais ça a du sens : après un premier passage sur Barry gamin, avec un sens de l'héroïsme aux alentours de ses dix ans et déjà une passion pour les comics, on fait un bond après... quand il est technicien de labo', qui traîne la mort de sa mère et la "culpabilité" de son père comme des boulets dont il n'arrive pas à se débarrasser. Ca a du sens de décrire un Barry en plein mal-être à cette période, qui fuit les proches, même Iris, qui s'intéresse à lui. Le passage de l'éclair est bien traité, les tentatives d'entraînement sont funs - et c'est là où Williamson est malin, car on voit que Barry commence à s'amuser, en courant et découvrant ses pouvoirs ; il change. Son optimisme commence doucement à revenir, et c'est pertinent d'associer les pouvoirs à ce positivisme inhérent au personnage. Bien évidemment, on a déjà un voyage temporel, qui va sûrement pousser Barry à devenir un héros ; mais c'est bien, car inhérent à la franchise. Le cliffhanger est bon, comme la caractérisation, les clins d'oeil, les premières apparitions. Tout ça a du sens, tout ça est cohérent mais aussi dynamique, malin ; pertinent. D'autant plus en sollicitant Howard Porter, tellement lié à Flash, et au style toujours aussi dynamique et cohérent avec le Bolide. Ce n'est pas forcément "beau", mais c'est bien fait et complètement adapté à Flash. Un début d'origines plein de malice, de bonnes idées et de réussites, donc ; bravo Williamson, j'espère qu'il aura encore des idées pour la suite, car il livre ici de très bonnes choses ! | Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment | MrM
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Dim 10 Mar 2019 - 18:17 | Je n'ai pas suivi Green Arrow depuis quelques temps, ayant lâché en VO et suivant uniquement en VF. J'ai cependant pris ce numéro, le dernier de ce volume... et je n'en suis pas déçu ; notamment parce que je deviens très curieux de ce que DC va vouloir faire d'Oliver Queen, maintenant. L'épisode est une chasse-à-l'homme... chasse-au-Green-Arrow, plutôt. Black Canary se révèle être encore employée par le service d'espionnage dont elle a fait partie des années auparavant - et elle doit s'emparer d'une cible ; Oliver. Notamment parce qu'il dispose, depuis la Justice League de Snyder, d'une étrange boîte, sensée anéantir la JL en cas de besoin. Beaucoup veulent cette boîte, et Dinah veut notamment accomplir sa mission mais aussi forcer Ollie à tout arrêter... parce qu'il est sur la corde raide, depuis la mort de Roy Harper. Tout ça est très solide. Les scénaristes Collin Kelly & Jackson Lanzing maîtrisent bien leurs personnages, et les interactions sont autant bonnes que cohérentes. Le "procès" de Green Arrow par une jeune hacktiviste est cohérent, la réaction d'Ollie l'est tout autant à tout ça, et l'attitude de Dinah évolue dans un sens logique ; c'est logique, c'est propre, c'est efficace. Les auteurs organisent une descente aux enfers pour le héros, qui finit exilé de sa ville... et fait face à la fameuse boîte ; qui - Spoiler:
s'avère vide.
Ce qui le pousse à adopter une posture terrible, après un discours sur lui-même plein de sincérité brutale mais juste. Le final est donc le contact au sol après cette fameuse chute infernale - et ça fonctionne vraiment, même si du coup j'attends vraiment de voir la prochaine orientation. L'ensemble est hanté par un rythme puissant mais désespéré, qui convient au propos général ; c'est dur, c'est sec, c'est brutal. Très efficace. Javier Fernandez illustre cela, j'avoue que j'apprécie son style même si j'ai conscience que ce n'est pas forcément "beau" ou très détaillé ; j'aime son trait, et son aspect épuré. En définitive, ce #50 est surprenant : pas un numéro anniversaire, pas une relance, mais une fin terrible pour Green Arrow... qui perd tout, encore une fois. Mais ça ne fait pas répétitif, c'est pertinent, cohérent et terrible. Une très bonne lecture - en attendant une relance, sûrement sombre, mais qui m'intéresse ! | Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment | Co'
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Sam 2 Fév 2019 - 18:57 | Je vois qu'on a un Sandman-addict parmi nous ^^ "Endless Nights", je l'avais plutôt aimé, d'ailleurs j'en avais fait une petite chronique pour DC-Earth il y a de ça pas mal de temps déjà... - Citation :
- Death (P. Craig Russell) : Wow ! On commence par du très, très lourd ! L'histoire consacrée à Death (+1) se passe sur une île au large de Venise (+2), est clairement inspirée du "Masque de la Mort Rouge" d'Edgar A. Poe (+3) et est dessinée par P. Craig Rusell (#50, Intégrale V, +1000) !
Le narrateur, un mercenaire, se rappelle son enfance, alors qu'il allait jouer - en vacances - sur une petite île au large de Venise... Il se souvient d'une abbaye en ruine et d'une porte qui refusait de s'ouvrir... et de la belle femme qui attendait devant cette même porte (Death).
Et devenu grand, il revient vers cette abbaye... et voit que Death attend toujours devant la porte qu'on lui ouvre !
En bonus, Death habillée en courtisane vénitienne !
Desire (Milo Manara) : Le gigantesque dessinateur italien spécialisée dans la bédé de fesses (mais pas que : c'est aussi un grand fantaisiste, comme en témoignent son "Jour de Colère" [et tout le cycle Guiseppe Bergman] ou son travail avec Federico Fellini) s'attelle au dessin pour le chapitre consacré à Desire. Et c'est une grande réussite graphique !
Côté scénario, nous avons une jeune femme qui veut un homme... Et elle croise le chemin de Desire qui lui indique qu'elle a toujours porté sa marque. Et cet homme elle l'aura et il deviendra son mari et le chef du clan (on est dans une peuplade barbare, genre viking). Mais un jour il sera tué et ses assassins viendront chez elle...
... et c'est là où les talents de Desire lui serviront à assouvir sa vengeance !
Vous l'aurez compris, encore une grande histoire ! Ce recueil serait-il parfait ? La troisième histoire nous le dira peut-être...
Dream (Miguelanxo Prado) : ... et c'est encore une réussite ! Somptueusement dessinée (mais tout le recueil en met plein les yeux ^^), l'histoire consacrée à Morpheus (Dream) se passe il y a fort longtemps... Quand la vie n'existait pas encore réellement dans l'univers et que l'esprit des différentes planètes se réunissaient en congrès sous l'égide des Endless pour décider du sort de l'univers...
... notre Dream à nous est, quant à lui, tombé follement amoureux de Killalla, une sorte d'ancêtre très éloignée des Green Lantern. Il voudra d'ailleurs remercier son frère préféré, Desire (Oo, c'était il y a VRAIMENT TRÈS longtemps) de les avoir mis ensemble !
Comme c'était il y a fort longtemps, les Endless sont méconnaissables : Despair est dans sa précédente incarnation (qui ressemble à celle qu'on connait, sauf qu'elle a en plus d'abominables tatouages tribaux sur tout son corps [dénudé] ^^), Delirium est encore Delight, Death est franchement pas sympa, il y a encore Destruction et... Destiny est Destiny ^^
En bonus, on aura l'origine de la brouille entre Dream & Desire et on verra même Rao, l'esprit de la planète Krypton ! Et celui de la planète Oa !
Despair (Barron Storey) : Il s'agit d'un recueil de 15 textes, illustrés par des dessins et des collages (un peu à la manière de Dave McKean d'ailleurs), parfaitement déprimants. Il s'agit, d'ailleurs, plus d'un interlude qu'une véritable histoire !
Delirium (Bill Sienkiewicz) : Delirium s'est perdue dans la tête d'une jeune fille et n'arrive plus à en sortir ! Aussi son chien-parlant, Barnabas, et Daniel, le nouveau Dream, décident de monter une opération de sauvetage, en l'espèce en envoyant 5 humains complètement timbrés pour la secourir... Totalement barré ! Mais illustré par l'immense Bill Sienkiewicz (Elektra Assassin, la saga de l'Ours Démon des New Mutants...) !
Destruction (Glenn Fabry) : Très bien dessinée par le type que fait les couvertures de Preacher (Glenn Fabry), cette histoire narre les recherches que mènent deux scientifiques qui ont découvert un monolithe contenant des vestiges... du futur !
Et nous verrons non seulement Destruction mais aussi Delirium ! En effet, cette dernière va mal depuis le sauvetage décrit dans l'histoire dessinée par Sienkiewicz, du coup son grand-frère qui l'aime - Destruction - est revenu juste pour elle (comme il accepte de la voir dans "Brief Lives", Intégrale IV).
Là encore, c'est super ! Et loin d'être anecdotique !
Destiny (Frank Quitely) : Pas vraiment une histoire mais un rappel en quelques pages que dans le livre que tient Destiny tout ce qui a été et sera est écrit. Très beaux dessins au passage !
En résumé, "Endless Nights" (publié chez Delcourt, sous le titre "Nuits éternelles") n'est pas du fanservice mais bien une oeuvre à part entière qui peut même constituer, en tant que telle, une bonne introduction à l'univers de Sandman ! Il faudrait que je le relise mais ouais les histoires de "Dream", "Death" et "Desire" sont vraiment géniales. Celle consacrée à "Destruction" m'avait pas mal fascinée aussi. Pour "Delirium", je trouvais qu'on s'en prenait surtout plein la gueule graphiquement avec Bill Sienkiewicz ^^ Si tu aimes l'écriture de Neil Gaiman, je ne peux que te recommander... de tout lire de lui ou presque ^^ Son "Miracleman" constituant, à mon sens, le sommet de son art (pourtant sur la même série Alan Moore avait mis la barre très, très haut). | Sujet: DC Comics : Annonces, Informations, News... | MrM
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| Rechercher dans: Comics Sujet: DC Comics : Annonces, Informations, News... Ven 7 Sep 2018 - 10:58 | DC prévoit un changement important dans Nightwing #50 : Cela serait a priori lié au plan de Bane dans la série Batman (d'où le récent Batman #54 avec une belle histoire entre Bruce et Dick ?), et Nightwing serait amnésique suite à une balle dans le crâne. Il devrait rechercher ses souvenirs, en lutte contre l'Epouvantail. Cela reste une rumeur ; seul ce visuel a été officialisé. | Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment | MrM
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Ven 20 Juil 2018 - 18:22 | Justice League #4 poursuit sur la même voie, le même domaine, les mêmes thèmes et les mêmes tics que précédemment. Même si c'est moins fort, moins puissant, car nous sommes ici au milieu de la saga que Scott Snyder développe depuis le #2, et qui est toujours aussi foutraque mais intense. Je m'amuse énormément dans cette ambiance de fin du monde et de cosmique qui se veulent cool et fun - et ça fonctionne. Les nouvelles Forces développées ici sont intéressantes, même si je trouve que ça va trop vite sur les bases pour se concentrer sur des effets extrêmes ; mais c'est un détail. C'est fun, bien dessiné par Jorge Jimenez, et très bien rythmé ; je suis très client, vivement la suite ! Tom King est toujours passionnant sur Batman #51, et confirme son projet d’écrire un Bruce Wayne sous l’émotion, sur la corde raide. Si son aspect suicidaire et brisé se ressentait beaucoup jusqu’à la fin de I Am Bane, les numéros suivants laissaient apparaître un Batman avec de l’espoir, lié à l’amour et à la possibilité du bonheur ; le #50, fort prenant, prouva le contraire, et on est donc sur l’après. Dans le dur. En jouant sur le contrepied de l’attendu, en s’inspirant de l’excellent Douze hommes en colère, en surfant encore sur sa maestria de gestion de l’émotion et du silence, Tom King livre un récit rude et prenant, encore une fois ; mais, surtout, c’est le magnifique Lee Weeks qui illustre, et c’est encore une fois juste magnifique. Une proposition fort pertinente et prenante, en plus sublime graphiquement ; si le bonheur fuit Bruce Wayne, le lecteur intéressé le trouve bien souvent dans ce titre ! J'avais commencé et aimé la série The Flash au Rebirth, mais lâché pour d'autres lectures. J'ai repris à l'occasion de la dernière saga, Flash War, où Barry Allen & Wally West s'affrontent, le premier voulant empêcher le second de "briser" la Speed Force, car Hunter Zolomon (le Vilain Zoom, mais à la base ami de Wally) l'a convaincu qu'il libérerait ainsi Jay & Irey, ses enfants perdus. C'est bien. Même si la saga ne mérite pas son nom (c'est une dispute, pas une guerre), Joshua Williamson gère extrêmement bien ses personnages et ses rebondissements ; c'est bon, c'est fort, c'est fun, c'est rempli d'émotions, et de la bonté des Flash. Howard Porter revient sur l'une des séries qui ont fait sa renommée, et ça fonctionne vraiment bien. Une belle réussite, qui en plus ramène quelqu'un et permet d'espérer pour plus de retours ; c'est vraiment top, et très positif. Quel plaisir. A la base personnage créé dans un dessin-animé, repris dans une veine très sombre de l'univers Marvel, X-23 a eu plusieurs vies, et est donc passée de jeune prostituée perdue à tueuse sans pitié, jusqu'à devenir apprentie de son "père" Wolverine, pour finalement le remplacer sous ce pseudonyme à sa disparition. Sa dernière série a ainsi achevé l'évolution de Laura, en lui donnant en outre une "soeur", une clone plus jeune et fun. Ici, Mariko Tamaki reprend le scénario, et signe avec Juann Cabal ce X-23 #1 qui est une belle réussite. Vu le retour annoncé du véritable Logan, elle perd donc son pseudonyme, mais demeure avec Gabby, et se concentre encore sur le trafic du matériel génétique des mutants, utilisé pour créer des armes ; c'est pertinent, en lien avec l'actualité, et le retour ici des Stepford Cuckoos est une idée. Avec des dessins solides et plutôt jolis, c'est un bon lancement, qui donne envie de lire la suite ; content que Laura demeure dans ce statut, et continue de grandir comme personnage. Je suis toujours fan de ce que Tom Taylor propose dans X-Men Red #6, qui prend la suite thématique des derniers événements et achève la construction du groupe. Via Nezhno, qui est ici bien plus construit que précédemment, mais via aussi l'humour de Gabby, la pertinence profonde des actions de Jean, et la reconstruction de Cassandra Nova en Vilaine charismatique et intelligente, l'auteur s'en sort vraiment très bien, et ne cesse de confirmer le bien qu'on peut penser de lui. Carmen Nunez Carnero prend la suite d'Asrar, et si son style diffère un peu, cela demeure très bon et solide ; un qualificatif qui correspond totalement au titre, qui est définitivement la meilleure chose arrivée aux X-Men depuis longtemps ! | Sujet: DC Comics : Annonces, Informations, News... | Conner Kent
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| Rechercher dans: Comics Sujet: DC Comics : Annonces, Informations, News... Jeu 12 Juil 2018 - 11:32 | Entre autres événements d'importance, Bart Allen vient de réapparaître dans les pages de Flash #50 :
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Ven 4 Mai 2018 - 21:55 | J'ai lu je-ne-sais-où que cette saga du titre de Tom King est un "petit" Flashpoint, cette fois-ci avec Batman ; un Batpoint, on va dire. Ce n'est pas faux. On retrouve, ici, un changement de la réalité à cause d'un événement du passé, un sauvetage temporel, la survie des Wayne comme la survie de Madame Allen ; avec d'énormes conséquences dans le présent. Là où Flashpoint était fun mais allait trop loin dans les conséquences de la survie de la mère de Barry (j'ai toujours du mal à comprendre comment cela a pu changer la zone de chute du vaisseau de Superman), ce Batpoint est de moins grande ampleur, et l'absence de Bruce Wayne en Batman peut, réellement, avoir impacté tous les personnages qu'on croise, différents ; mais tout ne fonctionne pas non plus. Jason Todd en entrepreneur qui commercialise des sécurités anti-effraction de voiture ? Rigolo, mais je n'imagine pas le personnage de base, le petit voleur paumé et agressif, monter une affaire légale. Le Joker lui-même ? Difficile à envisager sans l'influence de Batman dans sa création (quelque soit la version). Et Dick Grayson Batman violent et tueur ? Fun dans l'idée, mais d'où viendrait l'idée du Bat-symbole ? Bref, ce monde de Batpoint est rigolo, mais ça ne va pas vraiment loin ; comme cette saga, en fait. Après le choc de départ dans le numéro précédent, ce Batman #46 continue l'observation de ce monde - mais est moins fort, moins percutant, moins réussi ; prévisible, mais Tom King ne parvient pas à tenir le rythme. C'est un peu lent, un peu déséquilibré, un peu mal fichu dans les détails, et un peu lourd sur le "bonheur" de Bruce. Je comprends l'idée, je vois le principe, et je valide le concept de base, même si l'auteur flirte encore avec des idées déjà vues ailleurs (au hasard, la plante Black Mercy, ou évidemment Flashpoint) - et la caractérisation de Booster Gold, insouciant dans le précédent, ici perturbé, perdu et même touchant dans sa détresse... mais ça ne se lance pas vraiment, en fait ; ça reste un ensemble rigolo, mais creux. Si Tony S. Daniel assure grosso-modo, sans rendre son meilleur travail mais en étant très correct, si tout se lit bien, ça se traîne quand même, et ça ne décolle pas. A voir la suite, mais le temps jusqu'au mariage au #50 semble un peu long... | Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment | MrM
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| Rechercher dans: Comics Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment Sam 24 Mar 2018 - 21:06 | Tom King & Mikel Janin, accompagné par Hugo Petrus, finissent la saga Everyone Loves Ivy dans Batman #43 - et si ça demeure bien écrit, bien dessiné, bien raconté, on peut quand même se demander... tout ça pour ça ? Attention, cela reste agréable à lire, c'est même moins décompressé que le précédent, mais... franchement, je suis déçu de cette saga qui est partie dans une ambition extrême (le monde contrôlé par Poison Ivy, la JL vs Batman, Batman tué [!] puis ressuscité), pour une chute surprenante par sa faiblesse, ou son côté anti-climax. En gros, Tom King a fait cette saga pour revenir sur un élément d'une saga antérieure ? comme s'il voulait corriger quelque chose que les fans avaient critiqué ? Surprenant, d'autant plus que l'événement concerné ne me choquait pas vraiment. En soi, je pense que King veut surtout patienter jusqu'au mariage aux alentours du #50... et il meuble, en attendant ; rien de gênant, mais à faire cela ainsi, c'est quand même bien faible. A voir la suite, vivement que ça se redynamise. | Sujet: DC Comics : Annonces, Informations, News... | MrM
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| Rechercher dans: Comics Sujet: DC Comics : Annonces, Informations, News... Ven 2 Fév 2018 - 8:51 | Le 2 mai 2018 sortira DC Nation #0, numéro spécial de 25 cents et gratuit numériquement. Trois histoires y seront présentes : - une de Brian Michael Bendis et José Luis Garcia-Lopez comme prologue à sa mini-série Man of Steel, qui relancera la franchise Superman ; - une de Tom King et Clay Mann sur Batman, où le Joker se fâchera en apprenant le mariage de Batman & Catwoman (prévu à Batman #50 d'ailleurs) ; - une de Scott Snyder, James Tynion IV et Joshua Williamson, illustrée par Jorge Jimenez, qui fera le lien entre Dark Nights : Metal et Justice League : No Justice. Source : http://www.comicsblog.fr/29699-DC_Comics_annonce_le_titre_gratuit_DC_Nation_0_en_amont_du_FCBD | | |
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