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Soulagé par rapport au travail demandé pour réaliser les points hebdomadaires sur huit semaines, oui !
Mais j'aimais bien l'atmosphère de Future State.

L'attente, les surprises (bonnes ou mauvaises), l'imprévisibilité des changements malgré des histoires très classiques. J'appréciais aussi "le jeu" de voir si les auteurs parvenaient à être cohérents entre les sagas, soit dans un endroit donné (Gotham en 2025 et 2027, et là c'est clairement un échec car quasiment aucune mini-série [et il y en a beaucoup] n'est raccord avec les autres), soit sur la vie de personnages éternels (et là ça fonctionne mieux, notamment sur l'existence de Superman qui est plutôt bien narrée), voire surtout pour l'intrigue des Cavaliers (qui court de Flash à Teen Titans jusqu'à Shazam et se finit dans le segment Black Adam de Suicide Squad).

Le retour "au quotidien" n'est pas désagréable en soi, mais... de ce que j'ai lu hier et avant-hier, je suis moins dedans.
Infinite Frontier #0 donne le sourire, oui, mais Batman #106 ou Suicide Squad #1 ne m'ont pas emballé. Une énième grosse crise à Gotham, et des titres qui référencent trop Future State avec donc un suspense faible.

Future State était une parenthèse sympathique, mais j'ai peur que la reprise ne soit pas folle.

J'ai rédigé ailleurs deux chroniques, mais je m'arrête là pour les raisons évoquées ci-dessous.



J'avoue que je ne suis pas convaincu.
Tom King et Jorge Fornes ont un peu surpris leur monde en annonçant une max-série sur Rorschach, énième projet en lien avec Watchmen. Qui a la difficulté d'arriver après le crispant Doomsday Clock et la série TV, pleine de succès.
Et, bon, ce n'est pas vraiment emballant pour moi.
Tom King lance une enquête où Rorschach est une sorte de croquemitaine, qu'on voit

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, a priori dans un contexte politique similaire à celui actuel, avec un Président sortant "critiquable". L'enquêteur chargé des investigations doit trouver des réponses, alors que les pistes se multiplient sur l'identité de ce Rorschach et de la mystérieuse Laura, elle aussi masquée. Tout ça pour arriver sur un Rorschach qui semblerait un auteur de comics proche dans le profil de l'ermite Steve Ditko, alors que les empreintes le rapprochent du vrai Kovacs.
Bon, ça se lit, mais sans passion. Tom King lance un mystère qui n'est pas inintéressant, mais ne me "prend" pas. Surtout, je trouve que l'évocation d'auteurs de comics réels qui semblent avoir voulu communiquer avec les morts, ben... c'est assez inapproprié, ça créé même un petit malaise, comme le dit Xavier Fournier sur son site. Et même, tout l'ensemble est déjà-vu, bien fait mais sans passion, sans vrai engouement.
Jorge Fornes livre, lui, des images magnifiques, complètement appropriées à ce polar un peu old-school et politique. Gros point positif, la maîtrise est totale, bien que les influences soient lourdes.

Après ce #1, je ne suis ni emballé, ni vraiment intéressé.
A quoi bon remuer Watchmen pour sortir ça, hein.



Ouais, ça ne va pas le faire pour moi.
Tom King et Jorge Fornes livrent un récit bien fait, ici, sur l’enquête de l’agent sur le dessinateur a priori derrière le masque de Rorschach. On voit sa présence dans l’immeuble pendant des années, on découvre via des témoignages de voisins son quotidien et on comprend les événements récents, notamment par rapport à ce qu’il a vécu et, peut-être, à ce qu’il a fait vivre.
C’est bien fichu, c’est nébuleux, c’est graphiquement superbe, mais… mais je n’adhère pas.
Je n’adhère pas, parce que j’ai l’impression que Tom King fait « volontairement » quelque chose de trouble, pour noyer le poisson et jouer avec le lecteur ; et là, ça me lasse. Je n’adhère pas, non plus, parce que le rappel des éléments de Watchmen ne m’intéresse pas, et j’aimerais qu’on laisse cet univers tranquille.

C’est très beau, c’est bien fichu, mais en fait… ça ne m’intéresse pas.
Je m’arrête là.

Pertinent et bien fait, tout ça.
Jeff Lemire continue sa réécriture de Question, et ça fonctionne bien, oui. On suit ici un Charles Victor Szazs en 1886, où il est

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C'est bien, oui.
Pertinent, parce que Jeff Lemire parvient habilement à intégrer toute la mythologie de Question développée par Dennis O'Neill, tout en rebondissant sur l'aura cosmique et mystique voulue dans le New52. Il faut voir ce que ça va donner, mais cette quête étrange réussit cet équilibre difficile entre ces deux ambiances.
Bien fait, parce que Jeff Lemire raconte une bonne histoire, avec de bonnes choses. Cette histoire en 1886 est terrible, mais l'ensemble est de bonne facture. Le suspense demeure, et j'ai vraiment hâte de lire et connaître la suite. Surtout, quel plaisir graphique : Denys Cowan et Bill Sienkiewicz livrent des planches superbes, avec une ambiance magnifique, qui correspond complètement au propos.

Quelle belle réussite. Vivement la suite.

Fin 2019, Marvel a relancé sa gamme de comics 2099.
2099, c'est une collection de séries basées dans l'année 2099, un futur sombre et violent, inspiré par le genre cyberpunk. De nouveaux super-héros réapparaissaient, et reprenaient les titres et fonctions de glorieux aînés.
La gamme 2099 s'est terminée après quelques années, mais a été régulièrement relancée depuis.
Marvel a ressuscité cette collection en 2019 - 80 ans après Marvel Comics #1 en 1939, 80 ans avant cette fameuse année 2099 ! Je vous propose une présentation, des descriptions et analyses, ainsi qu'un bilan de cette relance.
Le lien : https://topcomics.fr/2099-faut-il-craquer-pour-la-nouvelle-gamme-futuriste-de-marvel
Bonne lecture, j'espère !

Je ne voulais pas lire ça, à la base.
Tout ce qui concerne le Batman Who Laughs me déplaît sur le fond (cette histoire de possession, pouah) et sur la forme (l'écriture rouge sur fond noir, c'est illisible ; et ces looks moches, pff). J'aime bien la saga de Scott Snyder dans Justice League, mais Apex Luthor est l'élément qui me plaît le moins.
Batman Who Laughs VS Apex Luthor, c'est en soi le résumé de cette mini-série... et, du coup, ça n'a rien d'excitant pour moi. Mais.
Mais James Tynion IV et Steve Epting sont de grands professionnels, qui me déçoivent rarement et, en général, livrent au moins des productions sérieuses et carrées. Je me suis donc laissé prendre ; et je n'avais pas tort.
James Tynion IV et Steve Epting livrent ici une prestation solide. Lex Luthor et Batman Who Laughs se sont déjà opposés entre la fin de Dark Nights : Metal et Justice League #1, ce qui a du sens car BWL s'est trouvé prisonnier de la Legion of Doom dans la série JL. On apprend que Lex voulait

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C'est efficace. Tynion maîtrise bien Lex (il l'écrivait déjà bien dans les one-shots de la série JL sur la Legion of Doom), et son BWL est plutôt fluide, un rien moins insupportable que celui de Scott Snyder. Le passage sur le CSA est sympa', et si le final est prévisible, ça reste très efficace.
Steve Epting illustre ça dans son style, évidemment moins "fou" que Jock sur BWL, mais très carré et efficace, encore. J'aime ce qu'il fait, il rend son Apex Luthor plutôt bon, et l'ensemble est solide. C'est bien fait.
Je lirais la suite. Mais plus parce que cette mini-série est le fruit de deux auteurs solides et efficaces, que pour ce qu'elle propose... car, franchement, on sait bien que cette saga n'est là "que" pour attendre que Scott Snyder quitte JL au #39 (ce #1 spoile d'ailleurs le #39...) et enclenche sa Crisis. Mais ça se lit bien, et c'est déjà ça !

Bon, le "choc" du #1 est passé, et ce #2 est légitimement moins "impressionnant" que le début tonitruant ; mais il demeure de très grande qualité.
NK Jemisin utilise bien les éléments disposés dans le #1, en montrant comment Jo "court" dans cette étrange ville cosmopolite pour retrouver le mystérieux tueur du... premier tueur de la ville depuis des décennies. On découvre plus son quotidien, ses liens, mais aussi les obstacles qui s'ouvrent à elle. Avec notamment cette idée de drogue qui "redonne" des émotions à ces trois peuples, qui s'en sont privés pour survivre ensemble.
NK Jemisin maîtrise son récit, et parvient à fluidifier des données pourtant précises et techniques. C'est efficace, dynamique, et Jo est autant agréable que pertinente dans ses démarches. Jamal Campbell livre des planches superbes, très jolies et très travaillées.
Encore une réussite. Vivement la suite.

Toujours aussi bon, ça.
Grant Morrison s'amuse à décrire un Univers où les Green Lanterns ont été massacrés il y a des années, remplacés par les Blackstars agressifs du Controller Mu. Après un #1 de présentation, voici un #2 avec une découverte d'une Terre sans Green Lantern... complètement dépressive.
Sans lui, sans Green Lantern, la Terre est la proie d'une chape de plomb lourde, avec un Superman complètement dépassé et déprimé. Et qui refuse que

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Belzebeth présente ensuite son origine, avec de beaux clins d'œil à la mythologie des vampires. Avant un beau final, où on apprend que

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C'est bien. Grant Morrison s'amuse clairement, et m'amuse aussi, notamment en décrivant un Univers très dépressif, mais en faisant aussi des références à ses prestations. Un petit coup sur l'Histoire de Batman, un petit coup sur son Action Comics New 52, et un ensemble très agréable et très fluide. Le numéro est très dynamique, avec beaucoup de choses et des trucs assez cool.
Xermanico livre des jolies planches, avec des mimiques qui glissent parfois vers Kevin Maguire. C'est fort efficace, ça fonctionne très bien, et ça participe à la réussite d'une mini-série "de transition" qui fait plaisir... mais forge aussi les Blackstars en jolis ajouts à la continuité Green Lanterns !

- Meilleur personnage (personnage préféré, personnage que vous avez appris à découvrir)
Hawkman. Qui est vraiment "le" personnage de 2019 que j'ai le plus aimé, tant dans les comics avec sa nouvelle série que dans les RPs avec sa joueuse. Qui s'inspire de cette série, mais l'adapte à DC-Earth et nos RPs. Les ajouts sont pertinents et fluides, et le Hawkman de DC-Earth est encore plus passionnant que celui des comics.

- Meilleure version de personnage masculin (utilisation, adaptation au RP du personnage de papier)
Tim Drake. Parfaitement écrit, parfaitement maîtrisé, parfaitement incarné. La joueuse écrit LE Tim Drake ; celui des comics. Celui que j'aime.

- Meilleure version de personnage féminin (utilisation, adaptation au RP du personnage de papier)
Wonder Woman. La joueuse écrit LA Diana. C'en est troublant, car chaque RP est juste, chaque réaction est bonne, chaque décision est légitime. La joueuse n'écrit pas Wonder Woman, elle est Wonder Woman ; c'en est bluffant, mais évident.

- Meilleure évolution de personnage (transformation construite et cohérente via des RP)
Rose Wilson trace intelligemment sa route, au gré des évolutions, crises, événements et changements de contexte. C'est toujours pertinent et fluide.

- Meilleure réutilisation de personnage obscur (peu connu ou secondaire, devenu très présent sur le forum)
Sideways. Je connaissais le perso' de vue, lors du lancement de sa série, mais le #1 m'avait ennuyé. Le retour du joueur qui l'incarne dans ce rôle m'a surpris, et je me suis pris au jeu ; j'aime beaucoup Derek, depuis. Je trouve que son joueur le joue très bien, et il pousse vraiment le concept du perso' et des pouvoirs. Une super découverte.

- Meilleur PNJ (personnage secondaire, utilisé en appui du personnage principal)
Cyborg, parce que je l'utilise tout le temps ; il m'éclate.

- Meilleur Groupe RP (Justice League, Titans, Shadowpact, Secret Society of Evil)
Shadowpact, pour son aspect "immortel" ; quoi qu'il arrive, le groupe continue de vivre, même au ralenti. Et Justice League, parce que je l'aime trop.

- Meilleur animateur (via The Brave & The Bold et/ou les Factions)
Sandman. J'ai toujours adoré ses animations, que ça soit dans The Brave & The Bold, la JSA ou la SSE. C'est toujours un énorme plaisir, avec beaucoup de surprises et de découvertes. Un vrai kiff !

- Meilleur membre de Faction (par sa présence, sa régularité, son apport à la Faction)
La joueuse de Beast Boy/Patty/Hawkman/Batgirl/Tula. Parce qu'elle est toujours là ; parce qu'elle répond toujours. Parce qu'elle relance ou propose de relancer, même quand elle n'anime pas. Avec toujours des messages de qualité qui font avancer les RPs. Une membre émérite.

- Meilleure utilisation des capacités d'un personnage (imagination, contrôle, échanges dans le RP)
C'est quand même bien compliqué d'affronter Per Degaton/Anton Arcane, tant le joueur est imaginatif, inspiré et efficace dans ses réactions et attaques imprévisibles. Compliqué, mais fort agréable.

- Meilleur personnage animateur (utilisé pour mener une Faction, les personnages en orange)
On n'a quand même pas fait mieux que Phantom Stranger pour lancer et achever une mission. La stature, la carrure, la classe.

- Meilleur sujet RP
Impossible à dire, bien sûr ; impossible. Mais je dois avouer que, récemment, le RP Confrontation avec Hawkman est un vrai gros plaisir de RP.

- Meilleure saga RP
Ce n'est pas une saga "en soi", mais tous les RPs de Jade, avec son compte ou la JSA, sur l'univers Lovecraft, c'est quand même super bien. Déjà ultra-cohérent, mais aussi super bon, agréable et imprévisible.

- Meilleure animation RP
Ca date, mais l'animation de Wonder Woman sur Wrath of Arès, c'était proche de la perfection.

- Meilleur event RP
Ca a été trop long, ça a fini en destruction-porn, ça a été lourd, et j'en ai eu marre, mais je reste quand même très fier de Reign of Darkseid. Un truc trop gros, trop gourmand, mais épique et à la hauteur de l'ennemi.

- Meilleure mission RP
La mission Suicide Squad qu'évoque Derek était, oui, un gros délire complètement fun et génial.

- Meilleur combat (en groupe ou en duel)
Le combat Mister Miracle VS Orion reste un sommet, autant dans l'intensité émotionnelle que dans la violence déployée.

- Meilleure présentation
Scarecrow.

- Meilleure fiche RP
Celles de Mary Marvel/Miss Martian/Manhunter me plaisent bien.

- Meilleur kit (avatar + signature)
Idem, le joueur a très bon goût !

- Meilleure animation HRP (dans les Jeux ou Blabla)
Je pense à, c'est bien cool.

- Meilleur RPiste (pour l'activité RP, la qualité des messages et des interactions)
J'aimerais nommer Selina/Shiera/Barbara/Mera, qui joue très intensément ses personnages, ses relations et les rebondissements. Elle a accepté bien des événements pour ses personnages, même quand ça ne venait pas d'elle. Elle le mérite.

- Meilleur membre HRP
KFC !

- Meilleur couple (sentimentalement)
Jessica/Ray. Parce que.

- Meilleur duo (liens entre personnages)
Mister Miracle/Garfield. Parce que.

- Meilleur « Floki » (personnage incarnant la gentillesse et la douceur, le "bien" pur)
Ralph est arrivée récemment mais, outre un IMMENSE talent RP (vraiment ! quel plaisir absolu de te lire et répondre), la joueuse me paraît être un vrai trésor de gentillesse. Et sa version de Ralph est COMPLETEMENT dans cette veine, si adaptée au perso'.

- Meilleur « Dark » (la méchanceté à l'état pure)
Per Degaton. Un Nazi, hein. What else ?

- Meilleur « Idiot du Village » (personnage peu malin, mais bien joué par le joueur)
Harley Quinn, complètement parfaitement jouée !

- Meilleur AUTRE (à vous de définir une catégorie, dans le respect du Règlement et la politesse)
John Constantine, pour sa gestion fine et inspirée d'un perso' si dur à jouer.
Captain Cold, le Rogue qui dure et impressionne par sa cohérence et sa justesse.
Green Arrow, qui est juste parfait dans les réactions de l'archer grande gueule ; tu maîtrises complètement.
Joker/Bart, qui écrit si bien ses personnages ; tu demeures le meilleur Mr J du forum.
King Penguin, un peu rare mais si agréable à lire (et à maltraiter).
Conner, pour le plaisir de RP, le plaisir de converser ensemble, et notre amitié.
VOUS TOUS, pour TOUT. Vous faites DC-Earth, vous êtes DC-Earth, et c'est un plaisir de vous retrouver chaque jour.

Et bien, quel voyage.
Jeff Lemire livre un récit très dense pour ce #1, qui commence comme un récit "classique" de Question, pour s'embarquer en cliffhanger sur un voyage actant une destinée mystique de Vic Sage... c'est surprenant, mais ça fonctionne. Et ça a le potentiel pour "lier" les versions Classic et New52, ce qui est autant ambitieux que plaisant pour le fan de continuité que je suis.

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C'est bien. Jeff Lemire propose un récit intense, dans un épisode bien nourri et gourmand. Les deux-tiers du propos sont vraiment du Question "classique", avec la corruption de Hub City et la lutte de Vic Sage pour faire tomber les salauds. Mais l'auteur semble vraiment avoir envie de relier toutes les versions du personnage, même celle psychédélique de Rick Veitch ; c'est surprenant, mais le cliffhanger fonctionne bien.
Tous les personnages sont bien écrits, Vic Sage est bien animé. Il demeure obsédé par le bien et le mal, mais il a conscience que le monde peut être plus complexe - ce que beaucoup lui répètent, aussi. Le casting secondaire est solide, et tout se lit bien.
Surtout, Denys Cowan encré par Bill Sienkiewicz, c'est quand même quelque chose ! Le graphisme m'a beaucoup plu. Il instaure une ambiance superbe, très intense également et très léchée. Un vrai plaisir des yeux, pour un épisode sans aucune décompression, autant surprenant que grisant. Vivement la suite.

Il est probable que Lex se retourne contre Perpetua, oui. A voir si ça sera pour finalement aider les Héros, ou pour lui-même.
Maintenant Scott Snyder quitte le titre au #39... et je doute qu'une saga commencée donc depuis le #1 et les 4 épisodes de Justice League : No Justice s'arrête ainsi.
Je pense que l'histoire de Perpetua et de l'Omnivers sera le coeur de la prochaine Crisis, évoquée régulièrement par DC. Scott Snyder a bien indiqué qu'il travaillait sur une sorte de suite à Dark Nights : Metal...

Oh c'est bon, ça.
Je ne connais rien de NK Jemisin, mais la romancière offre un très bon #1, dans une science-fiction qui me plaît énormément. Et avec des idées et une héroïne qui me parlent.
On suit donc Sojourner "Jo" Mullein, une récente Green Lantern avec un anneau étrange, envoyée dans le secteur spatial le plus éloigné. The City Enduring est une ville merveilleuse, construite par les survivants de trois races, qui ont jadis évolué ensemble mais se sont entretuées. Ils ont

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et tout se passait bien. Mais le High Council a "senti" des troubles arriver

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Jo fait avec, essaye de gérer cette ville si étrange, mais

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C'est du bon, oui. NK Jemisin caractérise très bien son héroïne, paumée mais qui assume et avec une attitude "à qui on ne la fait pas". Classique, mais très efficace. Je retiens surtout les très bonnes idées de science-fiction qui émaillent le récit, et le soin accordé aux races et au fonctionnement de la ville. J'adhère complètement à ça, et j'ai été totalement charmé par l'ambiance générale.
C'est fun, c'est bien pensé, c'est rythmé, c'est efficace ; fluide et intéressant. Mais très beau, aussi. Jamal Campbell livre des planches à tomber, complètement supérieures à ce qu'il faisait sur Naomi. C'est magnifique, complètement dans le ton SF, et j'ai totalement adoré.
Vivement la suite !

(W) Jason Pell (A/CA) Puis Calzada
The sea holds many dark secrets, but when the horrors of the deep invade the surface realm, only Zorro stands between them and the grueling future of the risen old gods! Swashbuckling adventure meets Lovecraftian terror in a series that pits Zorro against the unrelenting hordes of Cthulhu. Zorro Rise of the Old Gods #2 is available with two covers - Main Cover by Puis Calzada and a Limited Edition 1/350 Pulp cover also by Calzada!

Le numéro est sorti il y a deux semaines, je n'ai pris le temps de le lire que maintenant.
Bon. C'est sympa', mais très limité, quand même.
Jason Pell raconte une histoire prévisible, simple ; qui fonctionne, malgré quelques défis.

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Ca se lit, mais Jason Pell se perd un peu dans son narration sur un flashback d'un acte d'héroïsme de Zorro, face à (déjà) des créatures surnaturelles. Bon, l'ensemble fonctionne, mais... ce n'est pas très dynamique, et pas très inspiré. Passée la surprise "oh Zorro contre Cthulhu", cette mini-série commence à se traîner, et s'enfonce surtout dans des chemins ultra balisés.
Bon, ce n'est pas une catastrophe, mais ça reste peu excitant ; notamment parce que Puis Calzada est très, très limité comme dessinateur. Ca se sentait déjà au #1, ça se voit encore plus dans ce #2, où les personnages sont grossièrement dessinés, avec un dynamisme également limité. C'est souvent plutôt moche, maladroit voire grossier.
Bon, je continuerais de lire la suite, le principe reste fun. Mais la mini-série ne sera, je le sens, pas à la hauteur de son pitch ; ça restera sûrement une curiosité, hélas plombée par des auteurs... pas à la hauteur !

Je dis oui.
J'avais apprécié le #1, même si j'avais plusieurs doutes. Ils sont restés durant la majorité de la lecture, mais s'envolent sur la fin. Que je n'ai pas vu venir, et qui permet d'ouvrir la mini-série à bien des choses... que d'acter clairement mon intérêt, en jouant sur mon plaisir de fan.

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Oui. Tout simplement, oui. Même si Scott Lobdell n'est pas forcément très inspiré sur ce numéro, qui correspond finalement à une accumulation de bastons, funs mais très limitées, le cliffhanger "sauve" tout. Oui, c'est bien. Déjà, voir Earth-28 et Earth-8, c'est cool (même si les "Mew" de Vixen, c'est limite), et voir Wally assurer en action, c'est sympa' ; mais le cliffhanger est super.
Déjà, pour ceux qu'on y voit. Ensuite, pour l'idée derrière les statues, qui pourraient acter un retour en arrière

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peut être intéressante et plaire.
Brett Booth a son style, on aime ou pas. Sans adorer, j'accepte, j'apprécie la fluidité et le dynamisme. Il sert bien le récit, et gère bien les combats. Il s'amuse avec les personnages alternatifs.
Un épisode correct, "sublimé" par son cliffhanger, qui me fait revenir sur mes déclarations : Flash Forward comptera plus que je ne le pensais. Et j'en suis ravi !

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https://dc-earth.fra.co/viewtopic.php?t=6992

House of X & Powers of X, les deux mini-séries qui relancent et révolutionnent (si, si) les X-Men, se sont terminées.
Commencent maintenant les nouvelles séries des Mutants !

Je vous propose mon avis sur X-Men #1, premier numéro de Jonathan Hickman, nouvel architecte des X-Men.
Un épisode dans la droite ligne de HoX/PoX, avec ses qualités... et ses défauts. Une cohérence totale dans les idées, une poursuite de la passionnante saga enclenchée, mais aussi des doutes et un peu de malaise sur la caractérisation si arrogante et crispante des X-Men.
Mon avis complet ici : https://topcomics.fr/x-men-n1-pour-linstant-lapres-house-of-x-et-powers-of-x-napporte-rien-de-neuf

Efficace.
Voilà comment je décrirais la lecture de ce #1, où Ed Brisson et Aaron Kuder relancent Ghost Rider... engin, Ghost Riders, oserais-je dire.
Je n'ai pas lu tout le "Road to Ghost Rider #1", mis en place par Ed Brisson et Jason Aaron sur plusieurs numéros ; hormis les récents Avengers, je n'ai rien suivi depuis longtemps sur le personnage. Mais Ed Brisson a l'intelligence de résumer un peu les événements, de poser intelligemment les bases pour les lecteurs comme moi. C'est bien, et cool.
Johnny Blaze est donc Roi de l'Enfer ; depuis quand, je ne sais pas, mais il gère, et lutte contre les démons qui veulent le faire tomber. L'ouverture d'un portail sur Terre lui permet de retourner un peu chez lui, pour les retrouver. Il croise Danny Ketch, au fond du trou depuis la mort de sa mère. Même si le duo

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Johnny doit gérer seul, alors que

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C'est efficace, oui. Ed Brisson ne révolutionne rien, mais il pose bien les bases de sa série. Connaissant un peu la franchise, je ne suis pas perdu, et j'apprécie. Les éléments disposés sont intéressants, même s'ils ne sont pas forcément originaux, et Ed Brisson le fait avec pertinence, talent.
Ca se lit bien. C'est fluide, agréable, fun. Mais c'est surtout très beau, car Aaron Kuder livre de très, très belles planches, très détaillées et intenses. C'est dynamique et beau, avec une atmosphère terrible.
Je serai là au #2.

Brian Michael Bendis joue un peu la montre dans le passage de Young Justice sur Earth-3, car si l'action avance un tout petit peu

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l'épisode se concentre essentiellement sur Teen Lantern.
Le scénariste s'occupe donc d'écrire l'origine secrète de la jeune fille, qu'on découvre être

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Bon, c'est sympa', mais pas fou. L'origine donnée par Bendis en vaut une autre, elle fonctionne comme telle ; même s'il ne fait que déplacer le mystère ("qui est-elle" devient "quelle est la machine"). Maintenant, la lecture est fluide, la petite Keli est sympathique, même si les dessinateurs différents semblent changer sa taille et son allure.
Bon, ça reste solide et cool. Je n'adhère pas à tout, mais j'apprécie ce que je lis. André Lima Araujo illustre sérieusement et joliment l'origine de Teen Lantern, et j'aime ce qu'il fait. John Timms s'occupe du reste, j'ai toujours du mal avec son style même si je reconnais que ça fonctionne avec le script, rapide, nerveux et fantaisiste.
Allez, vivement que ce tour du Multivers s'achève, quand même.

PoX #5 a la fonction d'assurer le "service après-vente" de HoX #5, et ses révélations sur les résurrections, le statut politique de Krakoa et la grande réunion mutante. Il n'y a pas de surprise, mais c'est agréable ; notamment parce que Jonathan Hickman caractérise vraiment un personnage, pour une fois.

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C'est sympa', et agréable pour ceux qui voulaient avoir plus d'explications sur HoX #5. Jonathan Hickman règle les détails "logistiques", avec sérieux et attention. La discussion Xavier/Forge est sympathique mais ne va pas très loin, l'échange durant Year 1000 est d'un niveau de SF exigeant mais puissant, bien que le manque de "lien" avec ces personnages nuise à mon implication personnelle. J'ai cependant apprécié, même si j'ai surtout goûté le passage avec Emma. Qui était déjà bien caractérisée avant, et l'est encore ici.
Hickman la gère bien, et c'est agréable d'avoir un personnage avec des émotions. Je demeure persuadé qu'il va y avoir "un truc" pour couper l'aspect sectaire autour de Xavier & Magneto, mais je deviens de plus en plus gêné de leur symbiose, aux deux. Même s'ils ont toujours été proches, l'un est complètement l'ombre de l'autre, et c'est autant suspect que lassant.
Bon, l'épisode est bon, mais c'est essentiellement plusieurs notes de bas de pages mises ensemble pour faire un numéro ; qui est agréable, mais sans plus. RB Silva livre de jolies planches, peut-être un poil moins appliquées (notamment les visages). Cela reste cependant de très bon niveau.
La fin approche ; Hickman montre bien où il veut placer les jouets, dans sa nouvelle vitrine. Okay. J'attends le bouquet final avec intérêt, mais prudence.

*Paul Allor (W), Chris Evenhuis (A/C), Dustin Weaver (VC), Eleanora Carlinia (VC).*

*Tyranny is on the rise as Cobra topples governments and spreads its ruthless power across the globe. In these trying times, desperate measures are taken. The new G.I. Joe program recruits civilian spies and saboteurs: ordinary people living in occupied territories who will put their lives on the line to strike back through clandestine but high-impact missions. Join these new recruits as they resist Cobra control, fight to make a better world for all, and find out just what they are capable of.*

*32 pages, $3.99.*

Je n'ai jamais vraiment lu les comics GI Joe. Je connais la franchise par les dessins-animés, l'aura générale et le premier film. J'ai dû lire deux-trois épisodes de la série comics historique, j'ai conscience de l'impact de Larry Hama dessus, et je connais grosso-modo la mythologie des Joes.
Franchement, je n'ai pas une passion énorme pour eux - mais j'aime bien, ça déclenche le plaisir régressif des souvenirs d'enfance.
Je n'avais pas le "projet" de lire cette nouvelle série, mais je suis tombé dessus... et j'ai tenté.
Et, franchement, c'est pas mal.

Semi-reboot de la franchise, ce #1 acte que Cobra a lancé l'invasion des USA - et ils gagnent. Les Joes sont en mauvaise posture, Cobra domine et règne. Il y a eu des massacres, il y a eu des purges ; les héros ont perdu, la tyrannie règne.
On suit un type normal, qui assiste à la lutte d'un Joe contre Cobra ; sauf que

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Le type récupère une clé USB, se fait visiter par Scarlet qui la récupère mais... le type veut aider, il veut se battre. Il retrouve les Joes en pleine opération, et se fait recruter en manquant de tout faire foirer. Devenu "Tiger", il intègre les Joes car le groupe est complètement "vidé" et a besoin de récupérer des civils pour mener la lutte. Sauf que le Général Hawk annonce que

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Et ouais, c'est pas mal;
Bon, le script de Paul Allor n'est pas exceptionnel, c'est un peu rapide et "brutal" dans l'enclenchement des rebondissements. La façon dont Tiger retrouve les Joes est un peu facile, mais... ça reste efficace.
C'est fluide, c'est bien fichu et plutôt intense. Le côté "Cobra a gagné" a déjà dû être vu, mais... pour moi, c'est une première, et je trouve ça plutôt pertinent. Idem pour le recrutement des civils, et le "changement" des troupes. On reste sur les très-très connus, et c'est autant pratique (pour les novices) que pertinent (car on "découvre" les nouveaux, comme les autres).
Surtout, ça se lit très bien, et Tiger (qui sera "les yeux" du lecteur) est plutôt agréable. Il est un peu cliché comme héros, mais ça fonctionne ; comme l'intervention de Scarlet.
Graphiquement, Chris Evenhuis a un style classique et propre, en suivant la ligne claire ; j'aime bien. J'aime même beaucoup. C'est plutôt joli, assez efficace et dynamique. Les personnages sont bien croqués, et j'avoue que je suis fan de ce style, qui ne révolutionne rien mais a une beauté propre qui me convient.

J'aime bien. J'ai envie de lire la suite !

Ah, Marvel, bande de petits malins. L'éditeur a su (quasiment) retenir le "coeur" de la saga des Abrams (JJ et son fils Henry), en ne diffusant que les premières pages de ce #1. Qui, très rapidement, va au-delà de ces images de bataille contre Cadaver, très mièvre nouveau super-vilain pour... autre chose.

Spoiler:

Jolie surprise, car jolie gestion du suspense ; mais c'est bien là le quasi seul intérêt de ce numéro. Les Abrams ne livrent rien de honteux, mais rien d'excitant non plus. Cadaver est un méchant qui n'est pas encore développé, mais ne donne pas envie. Le "choc" est évident, la suite est intrigante, mais... bon, ce n'est quand même pas excitant. Le nouveau personnage est cliché dans sa caractérisation, comme la réaction de Peter.
Il y a une surprise, il y a un choc ; il y a le plaisir d'avoir été "pris", et l'envie d'en savoir plus. Mais on sent que, très vite, les Abrams reviennent sur du terrain connu, et on sent constamment ce qui va arriver. Ce n'est pas désagréable, mais ça n'a rien de révolutionnaire ou d'excitant.
Idem pour Sara Pichelli, bien-bien meilleure que sur Fantastic Four mais... bon, je ne suis pas un grand fan. Ca fonctionne, ça marche, voilà. C'est sympa', sans plus.
Jolie surprise, les Abrams et Marvel ; bien joué. Mais le plus dur commence.

Dans la "liste" des épisodes HoX/PoX, ce #5 était surligné en rouge, comme le #2 et PoX #6. Ce fameux #2 où Jonathan Hickman a "révolutionné" la franchise avec un retcon puissant. On pouvait donc s'attendre à un choc similaire.
Bon. Ce n'est pas aussi "intense", mais c'est quand même du "lourd", ici.

Spoiler:

Bon. Jonathan Hickman "balance" beaucoup là, quand même. Outre le procédé de résurrection qui est autant une bonne utilisation des capacités des Mutants concernés qu'une immense pierre dans la mare, on a également le statut de Krakoa et le cliffhanger, qui font grandement avancer les choses. On peut considérer que ce sont des "détails", car c'est moins "brillant" que HoX #2, mais ces trois éléments sont des avancées énormes pour la franchise.
L'élément principal est une "facilité" mais qui est maintenant un joker puissant et terrible ; et qui avance, aussi, le tournant assez communautaire et sectaire des Mutants, qui font objectivement "peur" dans leur arrogance et leur supériorité. Le deuxième élément est un acte majeur diplomatiquement, avec aussi un aveu de Xavier sur la méthode qui surprend et crispe. Et le troisième élément ne tiendra sûrement pas, mais acte définitivement la communauté générale.
C'est fort. C'est moins intense et choquant, car on s'en doutait quand même, mais... c'est fort. Jonathan Hickman va au bout de ses concepts, de ses idées, et ne se refuse rien ; c'est fort. Je suis curieux de voir la suite, mais je "sens" quand même que ça ne va pas forcément bien tourner.
Trop de communautarisme qui vire au sectarisme, trop de personnages "trop-peu" caractérisés ; trop de choses qui "vont bien" pour les Mutants. Ca va péter. Ca va péter, et ça va faire mal.
J'ai hâte de voir la suite. D'autant que Pepe Larraz continue de livrer des planches magnifiques et superbes, notamment dans la sensualité des personnages après leur retour.
Vivement la suite, après cet épisode fort mais plus posé ; plus terrible, aussi, au fond.

*(W) Jason Pell (A) Puis Calzada (CA) Michael William Kaluta*

*Horror rises from the deep as the denizens of dread Cthulhu herald the return of the old gods! Antiguo Camino is a small fishing town, nondescript and quiet. But when the horrors of the depths begin to crawl from the muck and terrorize the pueblo, Zorro must save the unsuspecting townsfolk and uncover the insidious force behind the monstrous uprising. This series celebrates the swashbuckling heroics of Zorro and the impending dread of H.P. Lovecraft in a unique and terrifying tale!  Zorro Rise of the Old Gods #1 is available with four covers - Main Cover by living legend Michael Kaluta, Lovecraftian Horror by interior artist Puis Calzada, and a Limited Edition 1/350 Pulp cover also by Calzada!*

Je ne connais pas l'éditeur American Mythology, mais je vois qu'ils publient au moins une autre mini-série sur Zorro ; en plus de celle-ci, en quatre numéros.
J'aime bien Zorro. Au-delà de son aspect historique, fondateur pour les super-héros que j'aim tant, j'ai une affection sincère pour ce personnage. Parce que j'ai grandi avec des rediffusions de la série TV Disney des années 50, parce que j'ai découvert La Légende de Zorro à la fin de l'enfance et j'ai trouvé ça très fun.
J'aime bien Zorro. J'adore Lovecraft. Et j'aime les crossovers bizarres.
Je me suis donc lancé, et c'est plutôt cool.

Oh, le récit n'est pas parfait, ni forcément brillant. On a des choses très basiques :

Spoiler:

Basique, donc. Classique. Mais efficace. Jason Pell livre un script "à l'ancienne", mais qui fonctionne. Il loupe quelques moments, un peu figés, et son Don Diego a des dialogues un peu lourds, mais... bon, le passage de Zorro est cool, et les personnages sont solides, eux aussi. Les voleurs sont bien caractérisés, même si ça reste classique aussi.
Un scénario efficace, à défaut de briller. Idem pour le dessin, dans une veine old school et des panels appliqués. Puis Calzada n'est pas extraordinaire, mais il sait dessiner et raconter son histoire ; et ses monstres sont biens.

Un bon premier numéro ; une bonne surprise.
Je suis curieux de la suite. Et je suis curieux de voir plus de cet éditeur, s'il a d'autres choses aussi sympathiques !

Jonathan Hickman poursuit sa reprise des X-Men - mais, après le "choc" de l'épisode précédent (très bien fait, mais le lecteur de comics sait que la conclusion ne peut durer), il refuse de gérer les conséquences. Il plonge ailleurs, autant pour jouer le suspense (avant le prochain numéro, en "rouge" dans la frise, donc aussi important que le puissant HoX #2) que pour nourrir les détails de sa saga. Bonne idée.

Spoiler:

Bon, c'est plutôt cool. Le "coup" de ne pas traiter les conséquences du précédent en évoquant autre chose est un procédé classique en comics, mais efficace. Hickman reprend sa narration éclatée sur plusieurs époques, mais ça fonctionne plutôt bien. Toute la manipulation dans Year 0 est surprenante, mais ça fonctionne ; le Sinister va sûrement surprendre plusieurs lecteurs, mais ça me rappelle le traitement par Kieron Gillen dans ses Uncanny X-Men. Avec un Sinister entouré de clones, et assez "décadent" ; ça surprend, mais ça ne sort pas de nulle part. Le passage avec Doug est bon, même si on est plus sur du détail (en apparence). Enfin, Year 1000 montre de nouvelles manipulations, ça permet de redonner de l'intérêt à une période où tout semblait "boucler".
C'est bien. Ce n'est pas fou, mais ça fonctionne. On sent que Hickman gère, avance d'autres pièces, temporise ; il le fait bien. RB Silva livre encore de très belles planches, avec un style idéal et une souplesse dans les personnages qui est très bonne.
Une bonne lecture ; mais ça reste une pause dans la saga, un épisode pour temporiser. Vivement la suite, je sens que ça va taper bientôt très dur.