Une rencontre au pied de l'homme d"acier [Pv Animateur]

Ces dernières semaines ont été extrêmement riches en évènements et plus j'y repense moins que je peux comprendre pourquoi ma vie à quitter les rails de quelques chose de normal pour aller sur une ligne dont j'ignore tous.
Je sais que le moment où j'ai changé de voie c'est lorsque je me suis réveillé, mais sincèrement, je me demande si je n'aurai pas du rester dans cette chambre d'hôpital.

Mais bon aujourd'hui j'espère que la malchance qui me caractérise restera loin de moi car si je suis de sortie ce n'est pas pour enquêter ou pour aller à l'école, j'ai rendez-vous avec un certain Patrick Dugan, qui m'a contacté hier.
J'ignore exactement comme il à eu mon numéro, mais il avait l'air de dire qu'il est un ami de ma mère et qu'il a des choses à me dire... maman j'espère que tu n'a pas fait comme père, me laisser une liste de choses à faire tellement longue que j'en perds le nord, ma poisse se suffirait bien à elle seule, mais elle à pris une tournure incroyable depuis que je suis les traces de l'homme qui m'a transmit son goût pour l'histoire et la science.

Bref il semblerait que cette homme ai des choses à me dire et apparemment de vive voix, aussi on s'est arrangé d'une entrevue qui aurai lieux au Superman Mémorial, une fois le téléphone raccroché, mon premier réflexe à été de chercher des informations sur cet homme, mais j'ai préféré éviter de faire ainsi, même si j'ai l'outil le plus efficaces pour, il s'agit du comportement d'un paranoïaque et j'espère ne pas être tombé aussi bas.

Aussi c'est donc avec une certaine appréhension que je me rends à l'endroit le plus connu de la ville, je veux dire, cela fait des années que ma mère est morte, alors pourquoi un amis à elle aurait besoin de me parler maintenant ?
Est ce qu'il s'est passé quelques chose ?
Ou alors il est de sa famille et cherche en apprendre plus sur un parent qu'il n'a jamais eut l'occasion de rencontrer ?

Toutes ces questions ne trouveront pas de réponse avant que j'y soit, donc cela ne sers à rien que je me les pose en boucles, mais il faut croire que quand je n'ai pas une situation de crise à gérer, mon cerveaux s'occupe comme il peut... j'ignore si c'est bon signe ou non.

Dans tous les cas le bus arrive à la bonne station, déjà depuis la fenêtre à ma droite je peux voir la grande statue, rendant hommage à un grand homme... enfin si on peut l'appeler ainsi, je trouve ça un peu réducteur pour Superman.
Un sourire étire lentement mes lèvres, une personne en face de moi sourit à son tour et cela attire mon attention, je me souviens alors que je ne suis pas seul dans le bus et lorsque les portes s'ouvrent je fais attention à ne bousculer personnes en descendant.

Un coup d'œil à ma montre m'apprend qu'il est 10h47, plus que 13 minute avant l'heure fatidique, je me met donc à marche vers le point de rendez-vous et n'est pas réellement surpris de voir qu'il y a pas mal de gens non loin des pieds de la statue qui semble attendre eux aussi.
Je m'installe sur un banc non loin et m'installe de façon à pouvoir regarder la statue et le ciel tout en savourant l'air frais mais agréable de cette fin de mâtine.

- Il n'y à plus qu'à espérer que Mr Dugan sera à l'heure. Soufflais-je dans un murmure pour moi même en espérant que l'homme en question soit déjà là ou alors suffisamment proche pour que je n'ai pas à patienter trop longtemps.

Inscription : 10/12/2012

Une rencontre au pied de l'homme d"acier [Pv Animateur] 2864227-pat_dugan_s.t.r.i.p.e._003

Pat était arrivé depuis longtemps. Assied sur un banc du mémorial de superman, il tenait dans ses mains une vieille photo. Y jetant un œil chaque minute et zyeutant la foule cherchant probablement une ressemblance. Il avait chaud. Ce n'était pas une question de température, mais bien une question de stress. Il avait mis du temps à ce décidé, mais certaine chose ne peuvent être brusqué. Il n'en pouvait plus vraiment de toute cette attente et plusieurs fois il eut l'idée de prendre ses jambes à son cou. Il ne savait pas si c'était le regard de Superman dans sa monumentale stature qui lui rappelait qu'il devait faire ce qui était juste, mais il resta. Il regarda sa photo pour la centième fois puis leva la tête. Rapidement ses yeux retournèrent sur la photo, puis se levèrent de nouveau.

Ça doit être lui...

Les mots étaient simples, mais ils avaient une portée insoupçonnée dans le moment. Il ne se leva pas immédiatement. Il mit la photo dans sa poche puis fixa le jeune homme qui regardait le monument de l'homme d'acier. Il ressemblait tellement à sa mère c'était une évidence. Les grands yeux clairs de Ramona lui revinrent à l'esprit. Il retrouva le regard brillant et curieux qu'il avait connu et un sourire lui vint au visage. Il finit par se lever en approchant du jeune homme. Ne sachant trop comment l'aborder, il y alla avec une mise en forme plus convenue.

Mr. Hershell ? dit-il en tendant la main. Je suis Pat Dugan, euh Patrick Dugan, je suis bien content que vous ayez pus venir.

Peut d'homme de son âge aurait vouvoyé d'entrez de jeu un jeune homme de l'âge de Virgil, mais Pat était différent. Il l'avait toujours été en fait. L'âge n'était pas facteur au manque de respect et le fait d'avoir été pendant plusieurs années le "sidekick" d'un enfant lui avait appris bien des choses. On ne s'enorgueillit pas de son âge, tout être humain doit-être traité égal, peu importe, sa couleur, son sexe ou encore son âge. Ce n’était pas simplement une pensée, c'était l’Amérique, c'était Pat Dugan, c'était ce qu'il était.

Finalement je n'eux pas à attendre aussi longtemps que je l'avais crus, un homme d'une stature ma fois fort imposante vint se placer à côté de moi, entrant pourtant avec agilité dans mon champs de vision.
Je me relevais alors afin de faire face à cet inconnu qui à l'air de savoir qui je suis, après tout il vient de m'appeler par mon nom de famille et de me vouvoyez, chose assez rare chez un adulte parlant avec un jeune homme, j'imagine que ce qu'il a à dire est vraiment important.

Lorsqu'il me tendit la main je la saisis le plus fermement possible afin de le saluer, un sourire s'esquissa sur mes lèvres quand il utilisa son surnom pour s'introduire avant de se corriger, j'imagine qu'il ne compte plus les années où les gens de son entourage l'appel seulement Pat pour faire plus court.
Dans tous les cas il est très poli et je dois avouer que pour un ami de ma mère cela m'inquiète un peu, cela me donne l'impression qu'il va m'annoncer des choses qui me lanceront dans une situation semblable que celle que j'ai connu à la mort de mon père.

- Je vous aurais averti par téléphone si ma présence aurait été impossible.

Je finis par lâcher sa main tout en continuant de le regarder dans les yeux après l'avoir légèrement détaillé, cet homme malgré son age conserve un physique vraiment impressionnant, j'ignore ce qu'il faisait dans la vie mais c'est loin d'être un gringalet et sa façon d'agir envers moi pourrait presque me faire penser qu'il aurait pu être le garde du corps d'une personnalité importante durant l'enfance de celle-ci, dans le sens où j'ai l'impression qu'il sait se comporter avec quelqu'un de pus jeune que lui et qui ne serait pas son enfant.

- Et je dois avouer que notre conversation téléphonique m'a laissé avec pas mal de questions, aussi j'aimerai beaucoup savoir ce que vous souhaitez me dire à propos de ma mère.

Évidemment j'avais parlé calmement et tentais de rester le plus neutre possible même si je boue littéralement à l'intérieur, après toutes ses années j'espère qu'il ne va pas m'annoncer quelques chose de grave ou de dégradant à propos de la femme qui ma mise au monde.

Inscription : 10/12/2012

Pat regardait le jeune homme. Il était content, c'était un beau garçon, bien élevé. Ramona avait également ce genre d'éducation. Celle qu'on apprend étant jeune, mais que beaucoup perd avec le temps. Pat souris également. Il devait s'avouer à lui même qu'il ne savait pas vraiment comment aborder la chose avec Virgile. Celui-ci avare d'information sauta évidemment toute suite dans le vif du sujet et Pat qui avait prévu tergiverser sur diverse sujet et trouver le bon moment se trouva acculé au pied du mur. Il marcha donc jusqu'au banc libre le plus proche et s'asseyait. Puis il prit une inspiration discrète, mais salvatrice et commença sont récit. Changeant sans le vouloir le vouvoiement en tutoiement se sentant plus à l'aise dans ce genre de discussion qui était des plus intime.

Il y a de ça plusieurs années, je vivais à Métropolis. J'étais le chauffeur et le mécanicien de la famille Pemberton. Peut-être que ce nom ne te dis rien, car effectivement aujourd'hui leur nom ne vaut plus grand-chose, mais à l'époque la famille Pemberton était riche à craqué et faire partit de leur personnel de maison assurait un certain rythme de vie. Enfin, l'histoire que je veux te raconter est en lien avec les Pemberton. Il y a de ça quelques années la fortune Pemberton s'éteignit perdue dans les méandres de l'économie américaine. Je restai quand même aux services de la famille en m'occupant du jeune Sylvester Pemberton. À ce moment ta mère déjà enseignait à l'école de Sylvester et c'est là que je l'ai rencontré. Peut d'enfant, pour ne pas dire aucun des enfants de se quartier n'avait de chauffeur. J'étais donc une étrange apparition pour elle. Ta mère a toujours été fonceuse et curieuse, c'est pourquoi elle m'aborda. On s'entendit tout de suite très bien. Peut de diplômé dans les hautes études auraient accepté d'être vue avec un vulgaire valet. Bien qu'à mon sens, je ne comprends pas pourquoi. Je gagnais bien ma vie et j'aidais à former l'esprit d'un des plus merveilleux jeunes hommes que je connaisse. Les gens sont souvent prompts à juger ce qu'il ne comprenne pas. Enfin, nous sommes tout de suite devenus amis.

Pour Pat c'était une période de sa vie qui conciliait bon et mauvais souvenir. Il oscillait entre des yeux rieurs et des yeux qui cachaient une tristesse en racontant son histoire. Il ne regardait pas en face Virgile, fixant devant lui un pigeon qui s'aventurait prêt d'un dans l'espoir d'avoir un morceau de pain. Pat n'arrivait pas à soutenir le regard de Virgile, du moins pas tout de suite, pas avant qu'il sache toute la vérité. C'était également une histoire difficile, qu'il avait enfouie tellement loin dans sa mémoire et avait chercher à l'oublier pour se préservé que faire remonter tout cela à la surface demandais un certain effort mental. C'était à la fois libérateur et dévastateur, tout cela accompagné d'un certain sentiment de culpabilité qui lui rappelait amèrement qu'il allait changer la vie de ce jeune homme pour toujours.

Il regnait une tension dans l'air, pas le genre de celle que j'ai connu ces derniers temps, quelques chose de bien plus fugace et anodin, la tension d'une personne qui à une nouvelle très importante à annoncé mais qui ignore totalement comment va réagir la personne concerné.

En fait il est probable que cette personne soit là pour m'annoncer une chose à laquelle je n'ai même jamais pensé, et j'avoue avoir du mal a savoir quoi faire ou dire dans la situation actuelle.
Aussi je me contente de le suivre jusqu'à un banc où il commence son récit, un récit qui d'après ce que je comprends date de bien avant ma naissance.
Je le comprends car il parle de la famille Pemberton, si je les connais c'est surtout parce qu'il ont fait des dons de façon régulière au musée de Métropolis avant que leurs empire économique ne s'écroule et depuis le Musée aborde une plaque de remerciement à leurs nom.

Et donc il m'explique comment il à rencontrer ma mère, en soit c'est une histoire qui tien la route, mais je n'ai jamais mis en doute le fait que lui et ma mère étaient ... enfin je me demande si ils étaient que ça car il met bien trop d'émotion à parler d'une simple amie.
Je restais silencieux, du moins un petit moment car Patrick semblait réfléchir à la manière de formuler la suite de son histoire.

- J'ai comme l'impression que vous aviez des sentiments un peu plus particulier que ceux d'un simple ami envers ma mère. Déclarais-je simplement, après tout il s'agit d'un simple constat et de plus je peux me tromper, mais je le trouve bien trop expressif, alors qu'il me parle d'une amie qui est morte il y a fort longtemps, alors certes je dois avoir les yeux en train de rougir car mine de rien ma mère est resté un sujet sensible, mais c'est normal pour moi, je suis son fils.

À nouveau silencieux, j'espérait que cet homme à l'air brave, continuerai son récit sans trop de mal, sinon je pense que faire un tour et discuter en marchant pourrait aider.

Inscription : 10/12/2012

Pat souris quand Virgil l'interrompit pour pointer l'évidence sur leur discours. Il ne put s'empêcher de revoir le même esprit vif qui lui avait plut chez sa mère. C'était étrange de se retrouver là au côté de lui, pour un peu il se croirait revenu plusieurs années en arrière en compagnie de Ramona sur ce banc de parc qu'il avait probablement partagé avec elle, bien qu'il n'arrivait pas à ce rappeler.

Nous avons commencé à nous fréquenter très rapidement. Bien que j'étais éperdument amoureuse de ta mère et que celle-ci l'était de moi, enfin je crois, je ne pus m'engager complètement. Tu vois, mon ex-femme venait de me quitter en emmenant avec elle notre enfant et bien que tout semblait me pousser vers Ramona, je ne pouvais m'empêcher d'espérer réunir ma famille. Ce n'est pas parce qu'on est un adulte qu'on fait nécessairement les bons choix...

Il prit une petite pause dans son discours puis reprit la parole.

Quoi qu'il en soit, malgré quelques mois des plus agréables, notre relation ne tenu pas la route. Ramona me laissa plaidante avec raison que Maggie, mon ex-femme, était toujours dans ma tête et que tant que son fantôme me hanterait ainsi je n'arriverais jamais à vivre une relation avec quelqu'un. Ta mère avait raison même si ça me brisait le cœur de l'admettre. De toute façon, voyant que je n'arrivais pas à m'engager pleinement dans la relation, elle avait déjà quelqu'un d'autre dans sa vie, ton père Shane. C'était un homme bon, un avocat et un type bien. Je ne sais pas si c'était pour le mieux, mais à ce moment je me disais qu'elle avait surement un avenir meilleur avec lui. Après tout c'était un prestigieux avocat et j'avais une vie un peu compliquée. Il pouvait lui offrir la stabilité que je n'avais pas.

Tout en parlant, il avait mis la main dans sa poche. Il n'avait pas ne sortir rien, il ne faisait que frotter la photo dans sa poche comme cherchant à ce donner un peu de courage pour se qui allait suivre. C'était un moment des plus difficiles, mais le souvenir de ce temps passé avec sa mère lui rappelait de bons souvenirs malgré le tumulte vécu avec Maggie à la même époque. Aujourd'hui les choses avaient bien changé et il ne regrettait presque rien, car il était heureux avec Barbare. Il leva les yeux et regarda un peu Virgil pour voir sa réaction.

J'ignore exactement qui est cet homme, je veux dire il est rare que les gens apprécie que l'on découvre leurs liens avec les gens de cette façon, mais lui semble sourire, ce qui me donne presque l'impression qu'il est en train de me tester, voir de me comparer.
Par contre j'ignore avec quoi ou qui.

Dans tous les cas il reprend son récit et comme je l'avais deviné, il aimait ma mère et apparemment ils ont eut une aventure ensemble qui dura apparemment quelques mois.
Il semblerait que la relation n'est pas tenue à cause des sentiments qu'il avait encore pour son ex-femme, en soi une aventure qui ne dura qu'un temps, une histoire dont je ne me souviens pas que ma mère m'ait déjà parlé, mais j'imagine que ce n'est pas le genre de choses dont on parle avec un enfant.

Et apparemment après l'avoir quitté ma mère aurait rencontré mon père, ou alors elle aurait plutôt répondu à l'intérêt qu'il lui portais et ce cher monsieur Dugan aurait apparemment trouvé que cela lui assurait un meilleurs avenir... si on veut je me demande ce qu'il se serait passé si ma mère était resté avec Patrick, mais il ne sert à rien de ressasser le passé et justement je me demande ce que les explications de Patrick cherche à amener, car vu la façon dont il annonce cela je m'attends presque à ce qu'il m'annonce que je suis son fils biologique et qu'il est plus ou moins là pour soulager sa conscience ou quelques chose du genre.

Aussi lorsqu'il s'interrompit à ce qui semble être la fin d'une histoire, je m'assis à côté de lui tout en croisant les bras, avant de plus ou moins me mettre à réfléchir à voix haute.

-D'accord en soi je comprends bien quel lien vous unissais à ma mère, mais je vois pas pourquoi vous venez me parler de cela maintenant, les deux seul possibilité que je parviens à imaginer sont que soit vous suivez le programme des alcooliques anonymes ou alors que vous allez m'annoncer que temporellement parlant vous pourriez aussi bien être mon père...
Mais vous n'avez pas vraiment l'air d'une personne tombant dans la bouteille.

Bon j'avoue que j'espère me tromper lourdement, mais je veux dire je ne pense pas l'avoir déjà rencontrer auparavant, Dugan n'est pas un qui figurais dans les amis de la famille et ce type a réussit à me reconnaitre... donc je sais que je ressemble à ma mère, mais une ressemblance avec un parents qu'il n'a vu depuis plus de quinze ans ne devrais pas permettre de reconnaitre quelqu'un d'autre.

Pour le moment je tente de rester le plus neutre possible, même si je dois avouer que j'ai du mal a rester en place, je tente de rester fort, mais là j'ai peur que ça fasse trop pour moi, non pas que je n'aimerai pas l'idée de savoir qu'il me reste un "parent" en vie, mais plutôt de me dire que pendant tous ce temps on m'a caché la vérité et vu qu'en ce moment j'en apprends de façon régulière toujours un peu plus, il y a un moment où je vais atteindre le point où je vais craquer.

Inscription : 10/12/2012

Les mots que venait de prononcer Virgil résonnèrent comme un coup de canon prêt sur une montagne. L'écho semblait venir de tellement loin pour Pat qui semblait tomber dans une fosse. C'était la culpabilité qui étouffait et surtout la peur. La peur du rejet peut-être, ou celle de se mettre à nue devant cette personne qui malgré tout était un inconnu. Il sortit la photo de sa poche et la remit à Virgil.

C'est la dernière photo que ta mère m'a envoyée de toi, tu avais 9 ans, c'est juste avant... enfin, juste avant qu'elle ne soit plus là.

Il se racla la gorge puis se passa la main dans le cheveu. Il faisait décidément très chaud. L’atmosphère n'était pas des plus agréables, mais il était temps d'abattre ses cartes. Après tout c'était la raison pour laquelle il avait fait les démarches pour lui parler.

Quand ta mère a su qu'elle était enceinte, ton père à accepter de t'accepter comme si tu étais son enfant. Ils m'ont contacté afin de s'assurer que je reste à l'écart. Mon style de vie à l'époque te mettait toi et cette nouvelle famille en danger. J'ai accepté sans savoir se qui était. À tous les ans le jour de ton anniversaire Ramona m'envoyaient une photo. Quand elle est morte je suis allez voir ton père, c'est là que j'ai su ses problèmes avec l'alcool. Quand on accepte de fermer la porte sur quelques choses d'aussi important on à une tendance a vouloir oublier, alors je suis sorti complètement de la vie de ta mère. Si j'avais su qu'elle avait tous ses problèmes, j'aurais fait quelques choses, mais je l'ignorais. Enfin, quand ton père a eu ta garde totale, il a décidé que c'était terminé les photos. Je ne pouvais pas lui en vouloir après tout rien ne l'obligeait à m'en envoyer. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas eu de nouvelle de toi durant toutes ces années. Je me suis tenu à ma parole et je vous aie laissé vivre votre vie de famille sans jamais m'interposé.

Il regardait Virgil. Il avait de l'émotion dans l'air et il sentait bien que ses paroles n'auraient peut-être aucun sens pour un jeune de 17 ans. Même pour lui aujourd'hui il savait qu'il avait fait le mauvais choix, mais à l'époque ça semblait la chose à faire. Le recule-nous permet de mieux voir les choses et malheureusement dans le cas présent, probablement qu'il aurait du faire les choses différemment.

Il.... il y a quelques mois j'ai reçu un appel. Tu étais dans le coma à l'hôpital. L'hôpital m'a appelé, car contrairement à ce que je croyais ta mère m'a inscrit comme père légitime. Quand j'ai su que tu t'en étais sortie, j'ai su que je devais faire quelque chose et te rencontrer. Depuis ce jour, je n'ai cessé de penser à comment j'allais de l'annoncer... Virgil, je suis ton père biologique.

J'espérais de tous cœur que le dénommé Patrick démentirait mes dires bien qu'ils soient plutôt logique par rapport à la situation, mais au lieux de cela, il sortie un vieille photo de sa poche et me la remit avant de reprendre ses explications.
Le fait que ma mère lui envoyait des photo à chacun de mes anniversaires, que mon père adoptif à coupé les ponts avec mon vrai père une fois que ma mort est décédée.

Tous ce temps mes vrai parents m'ont menti, je veux dire savoir que mon père biologique n'était pas celui qui m'a élevé ne m'aurai pas fait changer mes sentiments par rapport à eux... non ils me connaissaient mieux que cela, ils savent que j'aurai chercher cet homme ne serais-ce que pour satisfaire ma curiosité.
Mais pour l'heure je suis trop occupé à voir des larmes coulé sur la photo que m'a remit mon père biologique, j'ignore exactement pourquoi je pleures, parce que j'en veux à mes parents qu'ils m'ait menti tous ce temps, parce que je suis heureux d'avoir toujours de la famille ou alors parce que cet homme ne s'est pas battu plus que cela pour me connaitre avant la mort de mes deux parents.

Je me frotte les yeux avec ma manche et lui rend la photographie, je me souviens très bien de ce jour, la dernière fois où j'ai fêter mon anniversaire avec mes deux parents, même si ces derniers n'étaient plus ensemble ils parvenaient à s'entendre lors de ce genre d'évènements.

Une fois qu'il la récupère, je me relève et fait quelques pas tout en respirant profondément, le flot d'émotion risquerai de me faire dire des choses que je regretterais, mais une fois quelques peu calmé, la seule chose qui me reste en tête, c'est de savoir pourquoi un homme qui m'a dit un peu plus tôt que travaillé pour la famille Pemberton, ne pourrait pas avoir une situation suffisamment stable pour élever un enfant.

- D'accords... en partant du principe que je vous crois sur paroles... pour quelle raison valable le mécanicien d'une des familles les plus riches de Métropolis à l'époque, ne pourrait pas avoir une bonne situation pour s'occuper d'une famille, en quoi ton style de ville pouvait nous mettre en danger ?!?

Bon c'est un peu le dernier de mes soucis d'être en danger, mais je veux comprends quelles raisons peuvent être assez bonne pour laisser partir ainsi la femme que l'on aime et l'enfant que l'on a eu avec elle... pour la seconde fois si je comprends bien tous ce qu'il m'a raconté.

Inscription : 10/12/2012

Il hésita pendant un moment pour la suite des choses. Évidemment c'était naturel de sa part de vouloir encore une fois protéger les gens avec qui il travaillait. Il regarda Virgil puis mit une seconde fois la main à sa poche. Cette fois-ci il sortit son portefeuille. Il hésita un moment puis l'ouvrit pour y sortir une vieille photo pliée en 4. C'était une image découper dans un journal, elle était jaunie par le temps, mais le fait qu'elle ne semble pas avoir été sortie souvent du portefeuille la rendait tout à fait visible.

Il hésita une dernière fois avant de la tendre à Virgil. C'était un réflexe d'essayez de protéger son identité secrète et bien qu'il lors de cette prise de photo il ne portait pas son masque il avait toujours chercher à rester plus discret.

Il y a déjà eu trop de mensonge jusqu'à maintenant...

Il tendit finalement la brochure de journaux à Virgil

Une rencontre au pied de l'homme d"acier [Pv Animateur] Sevensoldiers

À l'époque, on m'appelait Stripesy ou Stripe. Le petit en avant c'est Star-Spangled Kid. Je sais qu'aujourd'hui les couleurs du drapeau américain ça fait peut-être un peu ringard, mais on aimait bien pensé qu'on était comme le drapeau qui prenait vie de lui-même afin de porter secours aux gens. Les autres ce sont encore quelques amis, on se faisait appeler les Seven Soldier of Victory. Nos histoires remontent à bien ta naissance, mais au moment où j'ai connu ta mère, j'avais repris du service. On n’a jamais été des gros canons, mais je me plais à croire qu'on a pu faire une différence dans la vie de plusieurs personnes. Malheureusement quand on fait le choix de cette voie, on sacrifie souvent notre propre vie pour celle des autres...

La photo n'était certes pas tout jeune et lui aussi se faisait vieux comparer à l'image, mais il se croyait assez ressemblant pour que Virgil le reconnaissent. Il se sentait soudainement un peu plus libre d'avoir enfin révéler ce genre de chose. Puis après tout Pemberton maintenant utilisait le pseudonyme de Skyman et ne cachait pas son visage. Bien que personne ne sache qui il est dans sa vie civile et que tout le monde se fiche un peu de l'identité de Skyman, c'était un peu une validation qu'il faisait désormais le bon choix. Hé bon, ils étaient a Métropolis, une ville comme celle-là tout le monde se mêlait de ses affaires, probablement personne n'était intéressé d'une discussion entre un vieille homme et un étudiant.

Ah ma grande surprise, ma question ne le laissa pas sans voix ou alors le mit à déblaterrer un flot de fausse excuse, après tout quelqu'un qui est plus ou moins capable de laisser deux gamins derrière lui, je me dit qu'il en fait peut être une habitude et que le fait qu'il me semble être un brave homme soit peut être une mauvaise interprétation de ma part.
Mais non il se mit à hésiter, un peu comme si cela relevait du secret, mais sa phrase sur le fait qu'il avait trop de mensonge me piqua au vif.
Surtout qu'il me tendit un morceau de vieux journal sur lequel se trouvait la photo d'un groupe d'hommes et de gamin, tous costumé de façon plus ou moins extravagante.

J'aurai pu prendre cela pour une simple photo de bal masqué si certaines des personnes présente dessus n'étaient pas des héros connus, les type en vert avec son arc et le gamin devant lui me rappelait vraiment quelques chose.
Les autres un peu moins, mais je ne pouvais pas dire qu'il était impossible de voir que le type tout a droite de la photo n'était autre que la personne que j'ai devant moi.

Je restais un long moment silencieux devant l'image, je ne pense pas que l'homme devant moi cherche à me mentir et je dois avouer que si le fait qu'il soit un héros m'étonne au plus haut point, à présent je ne me voit plus lui en vouloir de nous avoir laisser vivre notre vie loin de tout ça ma mère et moi.

- Stripe, hein ?
Moi qui pensais que je pourrais t'en vouloir car tu te cherchais de fausses excuses... je pense que cela va être à moi de m'excuser.

Vu qu'il s'agit de mon père biologique, j'ai laissé tombé le vouvoiement, cela ne me semblait plus vraiment approprié, je lui rendis son morceau de journal, dont j'avais pris soin de ne pas abimer, le vieux papier est très capricieux même si il s'agit de papier journal.
Un soupire quitta alors mes poumons, moi même j'ignore si il est de soulagement ou parce que la situation devient un poil compliqué.

- Je suis vraiment touché que tu prennes ainsi la peine de venir me voir et de tout me dire, c'est une chose que mes parents... enfin du moins ma mère et mon père adoptif n'ont pas pensé à faire et je respecte beaucoup cela.
Alors pour ma part je suis prêt à faire en sorte que l'on se connaisse mieux même si il me faudra certainement pas mal de temps avant que je parviennes à ma faire à l'idée que je suis ton fils.

Je pense que c'est raisonnable, je n'oublie pas non plus que cela pourrait être un grand canular ou un piège, même si pour le moment je ne trouve rien à redire à son histoire, évidemment je lui demanderait que l'on fasse un test adn pour vérifier que lui et moi somme bien du même sang.
Mais le fait est que je ne déprécie pas le fait d'avoir un père, même si ce dernier est un parfait inconnu et je n'oublie que de son point de vue c'est plus ou moins la même chose.
Dans tous les cas si son histoire de héros est vrai, alors il n'est pas impossible que j'ai pas mal de choses à lui raconter, d'ailleurs on va commencé toute suite.

- Bon vu que tu m'a avouer un lourd secret, je pense que c'est mon tour à présent, enfin si on peut appeler cela ainsi.
Tu as dit que depuis que l'hôpital t'a contacté tu as cherché un moyen de m'expliquer tout ça, moi j'ai suivis une piste laissé par mon défunt père adoptif et j'en suis venu à penser qu'il ne s'est pas suicidé. Tout en lui racontant tout cela, je passe la main à mon cou et en sort la chaine en argent à laquelle est accroché l'amulette de Thot.
Je retire le tout en passant la chaine par dessus ma tête et tout en faisant apparaitre l'embout qui permet à l'amulette d'utiliser mon téléphone comme réceptacle j'explique ce dont il s'agit à mon "père"

- Ceci est l'amulette de Thot, mon père l'avait laissé au soin du propriétaire du Musée de culture antique de Gateway City, Mr Sandsmark. Bien sur je branche l'amulette à mon téléphone et sans même que j'ai besoin d'appuyé sur quoi que ce soit, ce dernier reçoit et lance une vidéo prise des caméra de surveillance du musée.
Montrant la trahison des gardiens de nuit et ma récupération de l'amulette.

- Pour faire simple cette amulette permet de récupérer n'importe quelle information en la transferant sur un réceptacle semblable à celui sur lequel se trouve l'information de base, là pour la vidéo on est passé d'un pc à un téléphone portable qui en soit sont des appareilles très semblable.
Bref, grâce à cette amulette j'ai appris que mon père était à la recherche d'un objet ayant appartenu à Merlin,, en suivant ses traces je me suis rendu à l'université de Cambridge afin de mettre la mains sur les écrits de Thomas Malory afin de trouver la position de Camelot.

Je fit alors une pause et afficha d'autre information sur mon téléphone portable, une carte avec les coordonnée exacte de l'endroit où moi et Cassandra avons trouvé le défunt royaume.

- J'ai trouvé Camelot, mais il n'y avait pas ce que je recherchais, depuis je continue les recherches, j'ai trouvé une piste qui ma conduit à Belltown, j'ignore si tu as entends la rumeur d'une attaque zombie là-bas, non seulement c'est vrai, mais j'ai eut le malheurs d'y être à ce moment là.
En fait depuis que je suis ces pistes, la malchance semble me conduire dans tous les endroits où les choses tourne pas ronds, le jour où je vais à la banque, cette dernière se fait cambrioler par Killer Frost et Livewire, et la première fois que j'ai utiliser cette amulette, mon lycée à été attaquer par un groupe de mercenaire aux ordres de Sportsmaster.

Là dessus les article de presses du Daily Planet parlant de ces incidents apparaissent les un après les autres sur l'écran de mon téléphone afin d'appuyer mes dires et enfin quand j'ai terminé je retire l'amulette car je sens que cette utilisation un peu excessive de l'objet me fatigue quelque peu.

- Tout cela pour dire, que j'aimerai avoir ton avis sur toute cette histoire et surtout savoir si tu peux me donner un coup de main.

Je me rends compte que j'ai du avoir l'air d'un vrai paranoïaque durant mes explications, balancer ainsi à la voler sans vraiment avoir ni queue ni tête, en fait je me demande si il va pas juste me prendre pour un vrai cinglé, je me rends comptes que je viens de raconter à peu près tout à un inconnu et que cela fait un bien fou... c'est peut être à cela que sers un psychiatre, ou alors j'avais juste besoin d'en parler à quelqu'un afin de me libérer un peu du poids de ce que je n'arrête pas de me prendre dans la tronche depuis mon réveil.

Inscription : 10/12/2012

Plusieurs fois Pat voulut reprendre la parole, mais Virgil ne cessa de parler. Il faut dire qu'il espérait que les choses se passent autrement. Pour être franc, il n'avait pas réellement d'attente à comment ça allait se passer, mais il savait une chose c'est qu'il ne s'attendait pas à ça. Soudainement, il se sentit coincé. Alors qu'il voulait parler de sa relation avec Virgil, celui-ci bifurqua vers les superhéros. Il devenait un expert que Virgil consultait et non une possible relation intime. En même temps, c'était le moins qu'il puisse faire que de l'aider dans ses besoins. Peut-être était-ce le mieux qu'il pouvait tirer de cette relation pour le moment. Il ne fallait pas trop en demander, se disait-il. Il repensa à sa relation avec Courtney qui au début n'était pas facile, mais de travailler ensemble sur un projet, celui de Stripe et Stargirl les avaient beaucoup rapproché. Il ne put s'empêcher de dire qu'au final c'était probablement le meilleur moyen de se faire accepté dans l'entourage du jeune homme.

Je ne suis pas versé beaucoup dans la magie Virgil. Je suis plus un ingénieur et un amant de la mécanique. Cependant j'ai un ami très proche qui a été lui même résident de Camelot et qui a connu très bien Merlin. C'est un spécialiste des artefacts magiques, j'essaierais de le contacter, je ne sais pas ou il se trouve dans le moment ou à quelle période il se trouve, mais je ferai des recherches je te le promet.

Il sourit se trouvant à être un peu complice et content de ne pas être un père qui ne sert à rien. Il se racla la gorge puis reprit la parole.

Je... j'aimerais que tu passes à la maison un de ses jours à Blue Valley. Ça nous permettrait de mieux se connaître et bon j'ai des gens qui aimeraient bien te connaître. Je me suis remarié avec une femme fabuleuse qui se nomme Barabara Whitemore, elle est au courant de mes démarches auprès de toi et elle m'a beaucoup encouragé pour faire ta rencontre. Tu as également un demi-frère du nom de Mike, il serait probablement très content de te rencontrer. Puis Barbara a une fille également, je la considère comme ma propre fille, elle s'appelle Courtney et elle est très gentille.

Il marqua une pause...

Je sais que tout ceci est probablement très soudain, et je sais que tu as probablement déjà une vie bien remplie, mais j'aimerais beaucoup que tu rencontres tout le monde. J'ai été absent très longtemps, mais j'aimerais renouer si tu es d'accord évidemment.

Je me rendis compte que j'étais partie dans des explications bien trop complexe, mais le fait est que savoir que quelqu'un était au courant et avait l'air d'accepté de m'aider était un soulagement et j'avoue que je me retint de poursuivre la conversation sur cet amis venant de l'endroit que j'avais tant recherché pour rien au final.

Mais je me contentais de hocher la tête et a éteindre mon téléphone portable afin de ne pas subir la tentation de le brandir à nouveau afin de lui exposer mes autres découvertes, il m'explique alors sa situation familiale actuelle et apparemment je me retrouve avec un demi frère et une belle sœur.
Moi qui pensais être orphelin, quelques part j'ai l'impression e me sentir bien moins seul, aussi bien par rapport à mes récente activité que au niveau familiale.

Je réfléchis quelques temps puis finalement lui sourit.

- À vrai dire j'aimerai aussi rencontrer tous le monde, le fait est que depuis que je me suis réveillé j'ai juste l'impression d'être au mauvais endroit, d'être dans un monde qui n'est pas le mien.
Alors le fait de me réveillé orphelin ne doit pas aider, mais si il me reste de la famille je veux la rencontrer et bon même si tu n'as pas été là pour moi avant, ce n'est pas comme si j'étais malheureux et quelques part tu as attendu que j'ai besoin de toi avant de me retrouver, enfin je le prend ainsi.

À vrai dire je préfère que l'on s'entende bien même si je ne le connais pas encore assez pour dire si cela marcherait entre nous, mais j'ai été élever à l'américaine et je sais l'importance de la famille même si je viens tous juste d'apprendre son existence ce n'est pas comme si il me restait des gens à qui je suis attaché, je n'ai que peu de rapport avec ma belle-mère et je n'ai que très peu d'amis à l'école et de toute façon je n'y vais plus que pour les contrôles.

Et à vrai dire la seule chose qui remplit ma vie en ce moment ce sont mes recherches, ma belle-mère est quelqu'un de génial, mais elle trop prise par son travaille pour même se rendre compte que je ne me rends en cours que deux ou trois heures par semaines depuis deux mois.
T'en fais pas pour mes notes elles restent très bonne. Me sentis-je obliger d'ajouté, après tous je ne connais pas un parent qui apprécie que son gamin sèches les cours et j'imagine qu'il ne va pas forcement bien prendre ce que je lui explique, mais si il veut vraiment que nous nous connaissions mieux je dois lui dire la vérité.

- Enfin tout ça pour dire que nouer avec la famille que j'ai de ton côté de me dérange pas au contraire, il me faudra juste un peu de temps pour vraiment accepter mon grand-frère comme tel et Courtney comme une belle-sœur... je pense qu'il faudra du temps pour tous le monde et de plus il faudra que tu rencontre ma tutrice légale, surtout si tu souhaite récupérer ma garde.

Je lui sourit à cette dernière remarque, montrant le fait qu'en soit je ne suis pas contre le fait de déménager si il le faut et là encore je lui raconte tous ce qui me concerne sans même vraiment réfléchir un peu comme si je me sentais plus en confiance avec lui qu'avec Meredith, bon il faut dire que j'ai plus discuter avec lui en l'espace de quelques temps qu'avec elle sur plusieurs années.
Bref je ne m'attendais pas à de telle nouvelle en venant ici, et j'ai beau avoir les yeux rougie des larmes de toutes à l'heure, j'ai l'impression que finalement je suis pas si orphelin que cela finalement.

Inscription : 10/12/2012

Virgil semblait enthousiaste à la possibilité de rencontrer sa famille. Un peu trop même. Reconnaitre sa paternité c'était une chose, reprendre la garde d'un "enfant" de 17 ans c'était autre chose. Il faut reconnaitre que les choses se bousculait dans la tête de Pat qui ne comprenait pas tout se qui se passait. Un esprit vif à l'habitué dans le cas présent tout était trop sentimental. Il avait parlé à Barbare de ses démarches, mais le fait de prendre Virgil dans leur maison n'avait jamais été abordé. Après tout, il avait une tutrice légale et encore il était presque majeur. D'ailleurs Pat était surpris de voir avec quel aisance il venait tout bonnement d'abandonner la femme qui l'avait soutenue alors qu'il n'avait aucun lien de sang, théoriquement rien ne lui obligeait. Elle l'avait probablement fait par amour ou tout autre raison que le coeur ne se pouvait de dire. C'était des plus déconcertant, mais il décida de ne pas trop le laisser paraître de perdre l'estime de Virgil.

Tout le monde sera très heureux de te rencontrer. Je serai également enchanté de rencontrer ta belle-mère nous avons surement un tas de chose à nous dire.

Dans le moment Pat ne savais pas vraiment quoi ajouter de plus. Il faut dire que tout étais un peu confus. Cette décision d'avouer sa paternité avec probablement des implications que lui même n'avait pas insoupçonné. Par contre toute ces années dans la peau de Stripe lui avait appris une chose, quand l'imprévue se montrait, il savait comment faire face à la musique. Il réfléchit donc à tout les aboutissant de la reprise de contact avec Virgil et une conclusion s'imposa. Il se devait de le faire et il était content de l'avoir fait.

Les choses était plus ou moins dîtes et je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir fait la meilleurs des impressions, j'imagine qu'il s'attendait plus ou moins à autre chose en retrouvant le fils qu'il avait eu avec un amour passé et malheureusement il tombe sur moi.
Le gamin avec la plus grande malchance de tous Métropolis et qui poursuit des chimères parce que c'est tout ce qu'il reste de son père adoptif.

Mais bon j'ignore si c'est parce qu'il est vraiment gentil ou qu'il préfère attendre un peu avant de se faire un avis, du moins j'espère que les choses iront bien avec les membres de sa famille... j'avoue que je sais pas du tout comment cela risque de se passer et que cela me ferait presque plus peur que d'entrer dans une banque.

En tous cas il semble appuyé le fait que tous le monde sera heureux de me voir, j'imagine que ses proches avaient peur qu'il se fasse juste jeter par ce fils qu'il ne connaissait pas et bon j'imagine que de ce point de vue là cela s'est bien passé pour lui.
En revanche quand il parle de rencontrer ma belle-mère, un sourire ironique se place sur mon visage alors que je lui répondis.

- Si tu veux être sur qu'elle puisse te voir, je te conseil d'appeler son bureau et de prendre rendez-vous avec sa secrétaire

Cela pouvait presque sembler méchant comme remarque, mais mine de rien c'est probablement le meilleurs moyen de la voir, vu que la croiser dans sa propre maison tiens du miracle.
Enfin bon, dans tous les cas si il a réussit à obtenir mon numéro je ne doute pas qu'il se débrouille pour a avoir celui de Meredith et qui sait le fait de savoir qu'elle pourrait se débarrasser de moi pourrais l'amener à se trouver du temps libre.

Là j'ai un peu l'impression que tout à été dit, mais je n'aime pas me dire que l'on va se quitter là dessus aussi j'ouvre un peu plus mon cœur et revient à ce qui a été dit au tout début de la conversation.

- En tous cas je suis content que tu m'ais raconté comment était ma mère auparavant, car malheureusement la majeur partie des souvenir que j'ai gardé d'elle de mon enfance ne sont pas aussi élogieux que les tiens.

Là dessus je me lève à nouveau et mon regard se tourne vers la statue de l'homme d'acier, quand je pense qu'il est bien plus impressionnant en vrai, je me dis que finalement la grandeur n'est pas déterminé que par la taille.
Puis je me tournes vers une personne pour laquelle je n'avais pas encore de lien deux heures plus tôt.

- J'imagine que l'on s'est plus ou moins tout dit, j'ai bien des questions à propos des membres de ta famille, mais quitte à les rencontrer je pense que je leurs demanderais moi même, cela fera de la conversation.

Inscription : 10/12/2012

Patrick se leva à la suite de Virgil. Il échangea son adresse avec ce dernier. Certes Blue Valley était assez loin de Métropolis et l'éducation bien qu'adéquate n'avait pas une université comme celle de la métropole des États-Unis. Il avait surtout hâte de raconter à Barbara comment c'était passé l'entretien. Mine de rien tout ceci avait laissé en suspens beaucoup de choses, mais pour un premier contact c'était une bonne chose.

Je suis content qu'on se donne une chance Virgil, appelle moi dès que tu veux venir nous voir à Blue Valley, entre-temps je pense venir plus souvent à Métropolis.

Il serra la main une dernière fois à son "fils". Puis après de nouveau au revoir ils se séparèrent. Patrick allait essayer de préparer sa famille à la venue de Virgil, mais au fond il était confiant. Ils savaient déjà tous ce qui se passait aujourd'hui. Puis avec les familles reconstituées, il devait bien arriver ce genre de chose de temps à autre.

Pat souris à nouveau une fois seule. Puis son cerveau se remit en marche. Il avait promis à Virgil de lui trouver quelqu'un pour l'aider. La plus grande question était probablement... ou est Sir Justin dans le moment. Il l'avait revue quelques fois depuis les Forever Soldier toujours avec beaucoup d'intérêt. Mais il ignorait où il était dans le moment. Cela allait nécessiter des recherches, mais une chance il était loin de manquer de ressource.