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première leçon.

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première leçon. Mer 13 Aoû 2014 - 1:39

Gregory Sanders s’apprêtait à passer une petite soirée en solitaire bien tranquille, le genre de soirée où il mettait un vieux disque et s’allumait un cigare, lorsque le téléphone sonna pour lui délivrer un énigmatique message. La voix au bout du fil lui était familière, elle n’appartenait à nul autre que Victor Leong, son ancien acolyte, Stuff, the Chinatown Kid, son fils adoptif et ami. Celui-ci ne s’était pas exprimé très clairement et avait déclaré de manière énigmatique:  « Tu devrais venir chez moi demain matin, autour de 9 heures, je crois que ça va t’intéresser.» Il n’avait rien dit de plus et le héros à la retraite n’avait pas réussi à lui extirper ne serait-ce qu’un indice de plus. Victor s’était contenté de répéter: « Tu verras. Chez moi, 9 heures. » Légèrement agacé par tant de cachotteries, Sanders avait fini par raccrocher avec un bonne nuit bourru, mais il était accroché, et ça, Victor le savait, depuis le temps qu’ils se connaissaient. Son jeune acolyte, qu’il voyait toujours comme un enfant bien qu’il était bel et bien un homme désormais, s’était beaucoup mieux adapté au changement soudain de décennie. Peut-être la jeunesse, peut-être était-il beaucoup plus ouvert d’esprit que lui. C’était bien utile, ce pourquoi il avait été très heureux d lui accorder le poste de gestion au sein de sa chaîne de restauration. Mais que se passait-il donc avec ce dernier? Pourquoi ce mystère? Ce qui était arrivé il y avait cela peu de temps, le hold-up du Roundup (un vrai titre de tabloïd), avait commencé à le démanger. Les choses changeaient, il sentait que son petit monde se remettait lentement à tourner sous ses pieds, et il ne savait pas trop quoi en penser. Cela lui trotta dans la tête jusqu’à ce qu’il ferme l’oeil.

Il allait sans dire que le lendemain matin, il était debout aux aurores, prêt à se rendre chez Victor à cette heure que d’autres auraient qualifié de spartiate, mais qui lui plaisiat bien. Contrairement à l’ancien Vigilante qui, un peu étourdi par la modernité et même la post-modernité, avait décidé de s’installer dans une banlieue tranquille, l’ancien Stuff était resté au coeur de New York, sa ville natale, se servant des revenus des Roundup pour s’installer bien confortablement dans un grand appartement salubre et éclairé. Gregory s’y était maintes fois rendu pour parler du bon vieux temps, ou même parfois, lorsque le coeur lui en disait, utiliser cette pièce que Victor avait transformée en salle d’entraînement recouverte de matelas, parfaite pour ne pas perdre la main. Bien sûr, Victor lui faisait mordre la poussière à chaque fois, mais c’était toujours un bon moment qu’ils passaient là.  Lorsqu’il arriva, il cogna à la porte de l’appartement qui se trouvait au deuxième étage d’un bâtiment branché, près de tout, il n’y eut pas de réponse, mais il savait que Leong laissait souvent sa porte sans la verrouiller, en plein milieu de New York, mais il n’y avait pas un cambrioleur qui aurait pu ressortir de son appartement sur  ses deux jambes de toute façon. Greg Sanders entra doucement, enlevant ses bottes comme il était coutume de faire chez son ami, entendant des bribes de conversation provenant d’une autre pièce. Sa curiosité le pressant, il s’approcha de la source des voix, la salle d’entraînement, Victor n’y était pas seul.

Il vit d’abord ce dernier, debout l’air détendu, parlant à une silhouette de toute évidence plus jeune qui faisait dos au nouvel arrivant. Sanders plissa les yeux, n’étant plus trop sûr du pourquoi de sa visite ici, il semblait être en train d’interrompre quelque chose. Mais les yeux noirs du jeune sino-américain s’éveillèrent en le voyant alors qu’il lui fit signe d’entrer sans gêne. « Ah! Il ne manquait plus que toi. Allez! Viens que je te présente.» Les éclats d’enthousiasme dans la voix de l’ancien acolyte du vigilante le surprirent.Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu ainsi. Il s’approcha alors que Victor continuait en désignant la troisième personne, un garçon. « Voici Virgil. Virgil, voilà Greg Sanders, un très, très viel ami.», déclara-t-il avec une lueur malicieuse dans l’oeil alors qu’il se moquait de l’âge du retraité. Le concerné lui servait un sourire jaune alors qu’il tendait la main à l’adolescent en s’adressant à lui d’une manière qui aurait pu parraitre ringarde à jeune d’aujourd’hui: « Salut fiston. Qu’est-ce qui t’amènes ici ?» Il jeta alors un regard perplexe à Victor, ne sachant pas trop ce qu’il était venu voir ici exactement...
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Re: première leçon. Ven 15 Aoû 2014 - 10:22

New York, c'est bien la première fois que je vais dans cette grande ville des état-unis et pourtant j'ai longtemps écumé les routes avec mon père afin d'atteindre un musée que nous n'avions pas encore exploré, mais jamais nous ne somme arrivé jusqu'à New York.

Le fait est qu'aujourd'hui je viens afin de commencer un entrainement bien moins spirituel que celui avec Zatanna et les deux Shining Knight, en effet mon père m'a fait contacté Stuff car je lui ait raconté ma frustration lors de mes premières rencontre avec Batman et son Wonder Boy.
Et il m'apprit que Victor Leong serait la meilleurs personne qu'il connait afin de m'enseigner les art-martiaux de façon à ce que mon faible gabarie et ma taille ne soit plus un problème pour me défendre.

Ainsi donc j'avais plus ou moins rendez-vous à vingt et une heure dans l'appartement de l'ancien sidekick que j'appellerai probablement maitre ou Mr Leong par la suite, même si j'aimerai le considéré comme un collègue.
Là encore il s'agit d'une personne qui fait bien plus jeune que son age technique à cause de l'incident de Nébula, Patrick m'a raconter que c'est à cause de la traitrise de Spider que cela s'est produits et que c'est le maître de Vigilante qui l'avais découvert mais qu'il en est mort.

Vigilante, je ne sais pas grand chose sur lui, ni sur Stuff d'ailleurs, c'est drôle pour moi car étant passionné d'histoire je me serai jamais dis que les super-héros en faisait réellement partie, et je vais devoir rattraper ces quelques lacunes, surtout afin de connaitre un peu le passif de tous ceux que je risque de rencontrer même si en soi je peux les consulter en direct grâce à l'amulette de Thot.


Dans  tous les cas j'arrive à l'adresse indiqué dans le message de Victor et une fois à l'intérieur du bâtiment, je monte au bon étage et sonne à la porte.
Une voix à l'intérieur me demande de patienté quelques secondes et en regardant ma monte je constate que je suis légèrement en avance.
La porte s'ouvre, aucun bruit de serrure, elle était donc ouverte, soit ce type est confiant soit il est fou, mais au vu du sourire qui s'offre à moi lorsqu'il ouvre je dirais plutôt qu'il est juste confiant.

Il m'invite à entrer alors que je m'incline pour lui dire bonjour, non pas du léchage de botte, juste un vieux réflexe du à la famille asiatique voisine de chez moi et qui nous à toujours dit bonjour ainsi, alors j'ai commencé à faire de même pour eux.
Victor me laisse entrer et me sers vigoureusement la main, avant de m'inviter à le suivre une fois que mes chaussure serai retirer et laisser sur le côté de la porte.

Une fois cela fait je m'avançais tranquillement jusqu'à le rejoindre à une pièce qui tranche complètement avec le reste du grand appartement bien décoré et spacieux.
Du tatami a été placé sur le sol et sur les murs, de façon à amortir les chocs et la grande pièce contenait aussi quelques équipement tel que des poids ou autre sacs de frappe que l'on pouvait accroché.

je m'avançais jusqu'à lui et là nous prîmes le temps de discuter un peu plus bien que nous avions déjà parlé au téléphone.

- Merci encore Mr Leong pour la chance que vous m'offrez.

Il me répondit quelques chose du genre qu'il n'allait pas laisser le fils d'un vieil ami et surtout la nouvelle génération de héros ne pas profiter de la sagesse et des connaissance de l'ancienne.
Cela éclaira mon visage d'un sourire alors qu'une troisième personne entra alors dans la pièce, évidemment je sut toute suite qu'il s'agissait de Gregory Sanders, il y a quelques temps un de ses restaurants à été victime d'une attaque à main armée et ils en parlaient dans les journaux.

Victor l'invite donc à entrer et me présente, je me tourne donc vers le héros à la retraite et lui sers alors la main qu'il me tends.

- Enchanter, je suis ici pour recevoir un entrainement martial de la part de Victor, je viens de la part de Patrick Dugan... mon père biologique.

Je relâche doucement la main de l'homme vigoureux qui me fait face, à vrai dire il ne fait pas son age tant il à l'air en forme, mais j'imagine qu'avoir passer presque vingt ans dans le Far West à été très vivifiant pour lui, père avait même dit qu'il avait déclaré que c'était les meilleurs années de sa vie, j'ignore si c'est vraiment le cas ou juste une blague qu'il me faisait, mais en tout cas Sanders à vraiment un petit côté rétro qui en soi ne me déplait pas forcement.

Je me tourne alors vers Victor, un peu étonné qu'il ait fait venir Vigilante, à moins que le tir soit prévu à l'entrainement.
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Re: première leçon. Dim 31 Aoû 2014 - 22:59

Sanders aurait trouvé tout à fait saugrenu que Victor se soit mis à donner des cours d’art martiaux à n’importe quel adolescent se présentant à sa porte non-vérouillée, mais les pièces du puzzle s’assemblèrent enfin lorsque le prénommé Virgil lui apprit d’où il sortait ce jeune. Il ne put s’empêcher d’hausser les sourcils non sans surprise en entendant retentir le nom de Pat Dugan. Il vit Victor qui souriait du coin de l’oeil, il devait être content de son effet. Il aurait pu lui expliquer tout cela mais avait préféré maintenir le suspense, probablement pour être sûr qu’il viendrait. Il savait vaguement que Dugan avait une famille, mais il ne s’attendait pas à la rencontrer un jour, ni de cette façon. Mais ce n’était pas toute l’explication. Si Pat avait fait appel aux service de Stuff, c’était du sérieux. Ce n’était pas du genre des cours de karaté que les enfants prenaient pour se distraire, ce jeunot voulait apprendre à se battre, vraiment se battre. Encore un peu perplexe, Gregory lui rétorqua: « Eh bien… Tu lui passeras le bonjour de ma part.» Il se mit un peu en retrait alors que Victor se rapprochait de son nouvel élève, toujours affable. Le jeune homme expliqua alors la présence de Vigilante aux deux autres: « Je me suis dit qu’il serait d’intéressant d’inviter Gregory à observer la leçon. Je crois bien que ça pourrait lui rappeler de bons souvenirs.»

Il comprit alors le motif de sa venue à cet endroit, enfin, les intentions de Victor. L’ancien héros savait très bien que son acolyte désapprouvait sa décision de prendre sa retraite et ne s’en cachait pas. Il se doutait bien que le jeune homme n’était pas aussi calme qu’il ne le laissait croire. Il était irréprochable dans son rôle de manager, mais il était encore jeune et fougueux. D’apprendre que Stuff donnait encore du service ne le surprenait pas, cela ne voulait pas dire qu’il n’avait pas le droit, de son côté, de se calmer un peu. Enfin, il voyait clair dans son jeu, ce qui ne voulait pas dire que ça n’allait pas marcher, lui qui était tenté de tout bord tout côté de sauter dans l’action. L’homme ne se garda cependant pas de soupirer en levant les yeux au ciel avant de déclarer: « Je vais m’asseoir si ça ne vous dérange pas.» Et sur ce il s’exécuta, montrant qu’il n’était là qu’en temps qu’observateur. Ne s’attardant pas plus longtemps sur l’attitude bourrue du retraité, Victor Leong reporta son attention sur le garçon, son humeur pétillante aucunement affectée. « Bon, si tu es prêt, nous pouvons commencer par la base qu’en dis-tu?» Le professeur portait des vêtements décontractés que l’on n’aurait pu qualifier de sportifs, mais pour une première leçon, il ne s’attendait probablement pas à suer tant que ça.

Lorsqu’il avait dit vouloir observer, Sanders ne mentait pas, bien qu’il restait dans son coin de la pièce, il était attentif à ce qui se disait et faisait. Il espérait que Victor ne soit pas trop dur avec lui. Il se rappelait avoir violemment mordu la poussière lorsque Stuff avait décidé de lui apprendre à faire plus que lancer quelques coups de poings au hasard. Mais il était déjà alors un adulte endurci, ce que ce jeune Virgil Hershel n’était pas. Les raisons nébuleuses de l’intérêt de ce dernier dans les arts martiaux le trituraient encore. Mais il saurait tôt ou tard. Il fut content d’entendre son acolyte dire à l’adolescent que la maîtrise de l’art du combat était résultat de beaucoup de travail et de discipline et que nul ne pouvait s’attendre à des débuts glorieux en la matière. Ils commencèrent alors pas la base de la base, la posture, qui se devait d’être très stable, mais sans lourdeur. Victor, avec patience, observait Virgil, l’arrêtant de temps en temps pour lui faire replacer une main trop basse, une jambe trop crispée, le but étant d’avoir la position idéale pour réagir rapidement, sans se blesser. Le jeune adepte des arts martiaux mettait également un accent certain sur la respiration qui devait être profonde, venir du centre, question de garder tous les muscles bien oxygénés. Ce début d’entraînement aurait pu paraître quelque peu ennuyant à un jeune homme plein d’énergie très enthousiaste à l’idée d’envoyer au tapis des adversaires d’un seul coup de pied, mais cette base était très nécessaire, Sanders le savait.

Malgré cela, Victor commença à montrer un mouvement très simple au jeune homme, un coup de poing, droit devant. Cela pouvait sembler simpliste à l’oeil profane, mais Vigilante se rappelait avoir pratiqué ce même coup de poing toute une journée, sans arriver à la rapidité, la précision et la stabilité que son très jeune professeur de l’époque possédait. Il sentit la nostalgie le prendre alors qu’il repensait au premier Stuff. Non, ce n’était pas le temps pour cela. Il n’aimait pas se perdre en regrets et en “et si”. Après un peu plus d’une heure, Victor décréta une petite pause pour se rafraîchir et l’ancien Vigilante décida d’utiliser ce moment pour étancher sa curiosité. Se levant avec un grognement, il traversa la pièce pour rejoindre la paire, demandant sans prendre de détour: « Très intéressant à regarder, mais pourquoi? Pourquoi un gamin aurait besoin de ce genre d’expertise?» Il savait que Dugan pouvait très bien se défendre, pourquoi faire appel à Victor? Il y avait quelque chose sous cette histoire et il devait savoir quoi.
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Re: première leçon. Mar 2 Sep 2014 - 16:05

Contrairement à ce que j'aurai crus, le tir n'est pas prévu, en tout cas pour le moment, mais apparemment Vigilante avait été invité car Victor souhaitait juste lui montrer l'entrainement.
Il y a apparemment quelques chose entre ces deux là et il semblerait que Victor m'utilise comme argument ou quelques chose du genre, en soi cela ne me gêne pas tant qu'il prends mon apprentissage au sérieux.

Contrairement à beaucoup de gens je ne souhaite pas apprendre juste pour savoir me défendre, mais plutôt pour être capable de protéger ceux qui en auront besoin et en y réfléchissant il me faudra bien plus qu'un entrainement de temps en temps mais une véritable formation.
Mais déjà si cet allié de mon perds m'aide, je ne cracherais pas dessus.

Aussi une fois que Victor déclare que nous commençons et que Sanders s'est assit dans une coin de la pièce pour observer ce qu'il se passe, les choses sérieuse peuvent commencer et contrairement à ce que je croyais les choses sont bien moins dur ce que je pensais.
Pas de pompes à tire larigot, pas de renforcement physique superflu.
Non il me fait travailler exactement ce qui me fait défaut, la technique même si il appel ça les bases.

Il m'apprends à me placer correctement et à bien respirer ce qui est le plus important surtout pour moi même si je redoute le moment où il souhaitera me faire frapper, car je serai sans la doute la personne avec le moins de force qu'il n'a jamais vu.
Et il semblerait que Vitor ait lu dans mes pensé car il me montra un coup de poings, très chinois dans le style car il part d'une position où l'on est très campé sur ces jambes;
En fait si je devais analyser ce qu'il me montre depuis un moment je dirais qu'il s'agit de Ba Ji Quan.

Un des art martiaux qui à été rendu très populaire en chine grâce au combattant excellent auquel elle à donné jours, là encore ce n'est qu'une supposition par rapport à ce que je sais de l'histoire de la chine et à ce qu'il m'enseigne qui ressemble aux descriptions que l'on peut trouver de cet art.
Dans tous les cas qu'il s'agisse de ça ou d'autre choses je suis preneur même si à chaque fois que je donne un coup de poing je suis loin d'arriver à déployer la même force que mon professeur.

Je veux dire, même si c'est léger je peut clairement voir l'air se déformer devant la puissance de ce coup, tendis que moi j'ai plus l'impression que je ne ferai pas mal à un mouche de cette manière, mais à chaque fois que je lance mon poing, Victor me corrige jusqu'à ce que j'ai enfin la position et là il me contente de me faire répéter le geste un grand nombre de fois.

À telle poing que je finis par transpirer à grande gouttes et que je ne sens plus mes articulations du bras droit, mais enfin Victor déclara une pause et cela arrive comme le messie en plein milieu de la pauvreté.
Je pris juste une serviette et un bouteille d'eau afin de me réhydrater.
Mais je fut vite rejoins par le spectateur alors que je m'avançais vers mon professeur et Gregory me demanda alors pour quel raison j'avais besoin d'apprendre les art-martiaux.

Haussant alors les sourcils je répondit simplement.

-Parce qu'en l'espace de 2 mois j'ai du me retrouver dans autant d'attaque de vilain, qu'un super héros dans toutes sa carrière et que j'en ai marre de ne pas être en mesure de me défendre ou de l'arrêter alors qu'il est juste devant moi.

Alors certes ce n'est pas la seule raison, mais il semblerait que les média sont rester discret par rapport aux apparition de Stripesy, donc en soi je n'ai pas besoin de préciser que je souhaite reprendre le premier costume de mon père alors que mon grand-frère prendra l'armure volante.

- Mais dîtes moi, on m'a raconter que pendant le combat contre NebulaMan, les membres des Seven Soldier of Victory se sont retrouver éparpiller dans le temps, mais Pat n'a pas voulu me dire où vous étiez et combien de temps vous y êtes resté.
Cela vous dérangerais de me parler de ça ?


Simple curiosité, surtout qu'en plus il a eu l'occasion de voir l'histoire et même d'agir sur elle et une personne exceptionnel comme lui à du certainement laisser un marque importante là où il était.
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Re: première leçon. Mar 9 Sep 2014 - 1:50

La réponse du jeune homme le laissa quelque peu sur sa faim. Des attaques de super-villains? Pourquoi donc de super criminels voudraient-ils s’en prendre à ce gamin? Était-ce à cause de son lien de parenté avec Dugan? C’était la seule explication qui s’offrait à son esprit dans le moment, mais il y avait probablement un bon nombre de choses dont il n’était pas au courant. Si Virgil n’en disait pas plus, il en resterait là, ne voyant pas la nécessité d’harceler un adolescents avec des questions trop insistantes, ce n’était plus son rôle, ni sa responsabilité. Son avis quand à l’implication d’enfants dans la lutte contre le crime avait changé avec le temps. Lorsqu’il était plus jeune, plus fougueux et plus drastique, il était convaincu qu’il n’y avait pas d’âge si la passion y était. Tant qu’on était conscient des risques de l’aventure, aucun édit, moral ou juridique, ne pouvait empêcher la poursuite de la justice. Tout cela avait changé maintenant. De voir des jeunes gens blessés, même tués, dans cette guerre sans fin entre le bien et le mal ne lui apportait qu’un grand sentiment de lassitude et de vieillesse. On aurait pu dire alors qu’il était un hypocrite, ayant adopté Victor après que son frère soit tué. Son acolyte n’était pas très âgé, surtout lorsqu’il l’avait recruté, mais il n’avait guère eu le choix. Ce qui était fait était fait. Victor aurait-il eu une meilleure vie s’il ne l’avait pas adopté? Peut-être. Il n’y avait aucun moyen de le savoir, il avait donc arrêté de se faire des hypothèses, des scénarios possibles. Cela ne voulait pas dire que l’idée de voir ce jeune garçon se lancer dans cet univers lui plaisait particulièrement. C’était peut-être une position conservatrice, mais il la gardait pour lui.

L’ancien Vigilante allait sobrement en rester là, mais ce fut le garçon qui le relança alors. Une question pour une question, cela semblait efficace. Gregory fut néanmoins surpris par la nature de son interrogation. Pour être bien informé, il était bien informé, même s’il ne savait pas où et combien de temps il y était resté. Mais tout de même, cette histoire ne semblait plus intéresser personne aujourd’hui. Il n’en avait pas parlé à grand monde donc. Lui et Victor ne s’en parlaient pas beaucoup entre eux non plus. Cette époque de sa vie, encore si récente, était comme un rêve. Pas dans le sens où il avait toujours souhaité se retrouver catapulté dans le passé, mais tout cela avait été à la fois si irréel et intense que l’on aurait dit un songe très immersif. L’homme d’âge mûr prit un instant avant de commencer à répondre, faisant un effort pour synthétiser cette étrange expérience. « C’était le Far West… Littéralement.»
Il marqua une pause comme pour souligner l’ironie de la situation, avant de répondre à la deuxième partie de la question. « Pour ce qui est de la durée… Je ne pourrais pas te dire. La seule chose dont je suis sûr, c’est que le temps passait beaucoup plus lentement là-bas.» Sinon, il aurait été mort bien avant que l’on ne vienne les secourir, et probablement pas de vieillesse. Ça avait été brutal, tout de suite. Tout ce qu’il avait imaginé sur l’époque avait volé en éclats après quelques heures. La première chose qui l’avait frappé était l’étendue du vide des grande plaines, sans autoroutes, sans grande villes. Puis, la violence. Il ne pouvait pas s’être vanté d’avoir changé grand chose à l’histoire, lui et Stuff avaient passé leur séjour à essayer de survivre. Plutôt que de changer le monde, ce monde l’avait changé. Il ne haissait pas la tribu d’autochtones qui les avait capturé lui et son jeune acolyte, les prenant pour des blancs venus leur voler des terres. Nourri aux Westerns et aux bandes-dessinées, il avait cru qu’il ne s’agissait que de sauvages sans moeurs qui tuaient des blancs pour les plaisir. Mais il avait compris qu’il ne s’agissait que de personnes humaines, attaquées sur leur propre terre, et qu’il ne pouvait les juger. Il en avait tiré une leçon de nuance et avait failli ne pas vivre pour en tirer profit. Il résuma tout cela alors par un énigmatique: « Et c’était beaucoup moins extraordinaire que tu pourrais le penser, crois-moi.» Victor revint alors, encore frais comme une rose. Il ne voulait pas interrompre leur entraînement avec ses vieilles histoires de cowboy démodées. Avec un discret signe de tête, il se retira vers son coin, leur laissant l’espace.
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Re: première leçon. Mar 9 Sep 2014 - 16:23

Savourant l'ironie du sort que lui avait réserver le voyage dans le temps, je comprends que ce passage de sa vie, il préfère le garder pour lui au final car non seulement il s'agit d'un des pire moment de l'Amérique d'un point de vue humain.
Mais en plus il en ait revenu et ce doit parfois être dure pour lui, et je peux même comprendre qu'il ne se sépare pas de son style Western à cause de cela.
Peut être qu'au fond de lui cela le rassure, je ne peux faire que des suppositions et bon l'impression qu'il m'envoie est loin d'être positive même si j'espère pour lui qu'il à aussi connu de bon moment.

Dans tous les cas je suis content qu'il est partager un peu de son expérience avec moi, car les voyages dans le temps sont une chose que j'ai toujours trouvé intéressante, bien que je n'aimerai pas m'y risquer de peur de provoquer un paradoxe qui détruirait le monde,enfin la routine habituelle quoi.

Mais finalement je n'ai pas là possibilité de pousser notre conversation plus loin que Sanders retourne à son observation tandis que Maître Leong revient à la charge, moi qui pensais que je disposerais de plus de temps pour récupérer, je viens tout juste de comprendre l'enfer qu'allais me faire traverser Stuff afin qu'il parvienne à me refaçonner.
Du moins c'est l'impression que j'en ai.

Et à nouveau je du travailler le coup de poing qu'il m'avait montrer plus tôt, j'ignore si le but est de me rendre incapable d'utiliser mon bras pendant les jours à venir, mais si c'est le cas il est certainement sur la bonne voie, bien que je commence à comprendre où il veut en venir avec cet entrainement, du moins si encore une fois je ne me trompe pas, car si Victor me fait travailler il ne semble pas encore vouloir m'expliquer ce qu'il souhaite faire exactement.

Mais au vu de ce que mon père m'a dit sur lui je lui fait absolument confiance quand sa manière de m'enseigner. Aussi je fut reparti pour une interminable série de coup de poings, qui me sembla durer des heures, mais il n'en était rien et je le savais, j'ignore si Victor cherchais à voir jusqu'où je pourrais aller en terme de physique ou si c'est mon mental qu'il est en train d'analyser.
Mon geste reste le plus proche possible de ce qu'il m'a montrer car visuellement il m'a semblé que c'était le geste le plus simple et le moins fatiguant.
Et à chaque fois que mon poing s'arrête sur cet ennemis invisible qui me fais face je peux sentir la douleur me lancer dans le triceps et l'épaules à chacun de mes gestes, mais j'ignore encore combien de fois je vais devoir faire cela et même si comparé à la douleurs de bruler en un instant cela n'est pas grand choses, je me rends compte que cela me prends énormément de volonté pour poursuivre et j'ignore si elle me portera encore longtemps.
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