Doctoresse mécano (PV : Kala Avasti)

Cyborg s'était habillé. Oui oui, il s'était habillé. C'était des plus perturbant, car il avait vraiment tenu à s'habiller, maintenant qu'il le pouvait. Ne gardant aucun vêtement ne croyant plus en avoir jamais besoin autre qu'un imperméable censé le cacher avec bien peu de résultats. Il avait donc ressorti un ancien maillot de football américain, qu'il gardait surtout par nostalgie avec Stone et son numéro écrit à l'arrière. Pour pantalon malheureusement il ne trouva rien. Il n'en mit donc pas, mais il se promit de s'en procurer dès qu'il le pourrait.

Son premier endroit à visiter depuis sa transformation était Star Labs. Bien qu'il était ravi de son nouveau corps, il y avait une part de lui qui ne pouvait qu'être inquiet. Après tout, l'homme de métal dans son rêve ne semblait pas des plus amical et cet être lui avait fait ce "cadeau". Victor savait bien qu'aucun cadeau aussi petit que ce soit n'était fait par désintéressement, du moins, pas part ce genre de personne.

Il entra donc à Star Labs, utilisa ses codes de sécurité et s'en alla directement vers le département du professeur Takamoto. Certes il n’était pas biochimiste et non plus ingénieur, mais la réalité est que même si lui et Cyborg ne s'aimaient pas beaucoup, ils se respectaient et Victor avait confiance en lui. Du moins assez pour le laisser, l'évaluer. En entrant, dans le laboratoire il se dirigea vers la première personne qu'il rencontrait.

Excusez-moi Kala, est-ce que le professeur Takamoto est là... j'ai comme qui dirais un problème. Dit-il en ouvrant les bras oubliant du même coup son maillot de football.

Puis un peu bêtement se regarda. Il s'excusa de la tête puis enleva difficilement son habillement comme si son corps avait perdu cette habitude. Il faut dire que malgré sa nouvelle carrure plus svelte, il était encore un peu "gros" et que le maillot de foot conçu pour de l'équipement était quand même un peu juste malgré tout. Puis dévoilant ainsi son changement et l'espèce de carré de son "oeil" sur son poitrail.

Kala était arrivée à Central City il y avait de cela une heure et trente-huit minutes très précisément. Comment le savait-elle ? Tout simplement car c’était exactement depuis ce moment qu’elle était arrivée dans le bureau du directeur de l’antenne locale de Starlabs et qu’elle supportait ses remontrances. Soit disant qu’elle n’avait pas été professionnelle dans sa manière de traiter l’extraterrestre Rik Starr dans ses locaux… Est-ce qu’elle lui disait qu’il traitait mal sa femme en la trompant avec sa secrétaire ? Non parce qu’elle était polie. Mais que voulez-vous la politesse dans ce monde de brutes insensibles...

Une fois c’être faite copieusement et injustement remonter des bretelles inexistantes Kala en profita pour faire un tour, cela aurait l’avantage de la calmer un peu en côtoyant des gens qui a défauts d’êtres brillants partageaient au moins sa passion de la science après s’ils n’étaient pas biologistes l’hispanique en ferait son affaire et ferait contre mauvaise fortune bon cœur.

Mais ses prévisions furent balayées quand elle tomba nez à nez avec Victor, toujours aussi impressionnant et ce n’était pas le côté machine qui lui faisait de cet effet, bien avant il avait une carrure à en dissuader plus d’un de lui chercher des noises : large d’épaules et sportif comme pas deux il fallait être sûr de pouvoir tenir la distance avant de vouloir l’ennuyer.
Bref
Toujours adorable et poli, il lui demanda s’il avait vu le professeur Takamoto parce qu’il avait un souci.
Effectivement il avait un souci de taille : d’une bonne taille soixante il tenait à présent dans une taille quarante-deux proche de ses années lycée. Elle l’avait vu bien avant qu’il ne retire son maillot de football à ses hanches et jambes qui avaient changé drastiquement de forme.

Une boutade, mais Kala espérait que cela détendrait l’ancien footballeur, qu’il répondrait qu’effectivement il c’était remis à son ancien poste et qu’il montait une équipe avec Superman. Cela aurait pour effet de le calmer car très peu de gens prendrait ce type de changement sans flipper un minimum.

Il faut avouer que là il le sentait soudainement un peu moins bien. Il connaissait un peu Kala et notamment il savait qu'elle était en contact avec son père, c'est ce qui le troublait le plus. Évidemment, ça en faisait probablement une personne très capable de travailler sur son cas, mais le fait que son père puisse être au courant d'un quelconque changement sur son état cybernétique le dérangeait. Il hésita quelques moments. Puis se rendant bien compte qu'il n'avait pas vraiment le choix, il sourit poliment.

Oui, en fait je suis un peu inquiet, cette modification est toute récente et elle c'est opéré seul, je n'ai absolument rien à voir dans ce changement donc je suis inquiet.

C'était on ne peu plus réel. Pour dire vrai, il était surtout inquiet de ce que l'homme de métal pouvait lui faire. Celui qu'il avait vu dans son rêve était de toute évidence responsable de son état et ce qui le terrifiait le plus était de savoir à quel point celui-ci pouvait avoir de l'impact sur lui. Il n'avait d'autre choix alors que de se confier à Kala Avasti. Elle pourrait sûrement l'aider...

J'aimerais tout d'abord qu'on mette une petite chose au point si ça ne vous dérange pas. Pourrait'-on laisser le Dr.Stone en dehors de tout ça. À moins d'une extrême urgence évidemment.

Le choix des mots avait été très important dans le moment. Docteur Stone, et non papa. Pour deux raisons, la première est que bien qu'il reconnaisse encore le fait que Silas Stone soit son père et qu'il espérait secrètement une réconciliation, il n'avait pas envie de passer pour le fils a papa, surtout vue l'état de leur relation. Ensuite c'était pour signifier l'importance de cette demande pour Victor. Il aurait tout à fait compris que Kala en cas d'incertitude ce tourne vers Silas, surtout que dans le cas de Victor, Silas Stone était le seul expert. Il espérait qu'elle comprenne que malgré tout cela, son avis que ce soit celle de son père ou d'expert ne l'intéressait pas et qu'il mettait ainsi sa confiance en Kala.

Que voulez-vous que je fasse ?

Il n'y avait cependant pas de malaise pour Victor du fait que Kala est une femme. Il aurait pourtant pensé le contraire, mais il n'y avait aucun sentiment compliqué pour Victor à ce sujet. Elle était le médecin, il était inquiet, c'était aussi simple que ça. Il fallait dire aussi que bien que Victor essayait de préserver au maximum son côté émotionnel, dans le moment, il n'arrivait pas vraiment à envisager absolument rien avec une femme... après tout... comment le pourrait-il? Dans plusieurs sens du terme malheureusement. Tout ceci était compliqué et il se mit à penser que tout cette pensé était non seulement déplacé dans la situation, mais qu'il devait se soucier de choses bien plus importantes pour lui et son bien-être dans le moment.

Un instant Kala écarquilla les yeux sur ce que venait de dire cyborg enfin deux termes avait provoqué cette réaction « récente » et « opéré seul » ce n’était pas rien biologiquement très peu de choses s’opéraient seul et de manière spontanée, sans qu’apparemment rien ne prévoit ce genre de changement radical sans signes avant-coureur, or présentement Victor n’avait pas fait mention de cela. Peut-être était-ce seulement un vague oubli de sa part dû au stress sinon …c’était inquiétant.

Kala se reprit de toute autre expression et maintint un visage le plus neutre possible, il ne fallait pas qu’elle en rajoute, Victor en avait déjà pour lui seul bien assez. Mais il continua sur le fait qu’il ne voulait pas qu’elle en parle à son père. C’était dingue de penser que ses deux-là s’aimaient mais ne savaient pas s’entendre. C’était le choix du fils Stone que son père ne soit pas au courant et même si elle le regrettait que pouvait-elle faire ? Rien de probant de toute façon car elle ne pouvait forcer ni l’un ni l’autre à se parler, enfin peut être que l’éloignement leur ferait à deux du bien.


Voilà elle l’avait prévenu, lui avait fait clairement comprendre ce qu’elle pensait de ses choix, mais le laissait maitre de ses derniers. Pourtant il fallait vraiment que les deux soient fâchés comme deux poux pour ne pas reconnaitre que Silas était quand même une pointure et que ses nanites étaient son bébé. D’un autre coté deux bébés menacés pouvaient lui faire perdre son jugement…
Il avait envoyé valser combien de lois morales éthiques et sanitaires en sauvant son fils ?


Elle le guida plus ou moins parmi plusieurs couloirs et salles, d’abord pour vérifier la fluidité de ses mouvements et sa réactivité neurale et de ses mouvements voire s’il n’y avait rien d’endommagé à ce niveau …à première vue il était aussi bien qu’il pouvait être dans son état basique. Une fois devant une salle qui disposait d’à peu pres tout ce dont elle avait besoin elle fit signe à l’ancien footballeur d’entrer.

Il ne fallait pas rajouter à son stress mais techniquement pour Kala l’opération sera difficile trouver un problème biologique avec au final très peu de surface non métallique à étudier …

Ce ne serait pas ça qui l’arrêterai, en plus le fils Stone avait besoin d’elle.

Victor fut soulagé que Kala comprenne. Il sentit bien par contre qu'elle n'était pas toute à fait à l'aise avec la situation, mais elle respectait son choix. Pour le moment, c'était tout ce qui comptait, car il avait vraiment besoin d'elle. Il la suivit dans nombre de petits couloirs pour trouver une salle d'examen. Il la soupçonna même de le faire volontairement promener dans les différents laboratoires pour il ne savait quelle raison. Au final, ils finirent par aboutir dans un endroit qui semblait convenir.

Victor prit place sur ce qui pouvait être considéré comme table d'examen , dans le cas présent un monte-charge. Il s'installa le plus fluidement possible en regardant autour de lui. C'était une salle bien étrange alliant mécanique et biologie, c'était au final une salle idéale pour lui. Évidemment, Victor savait bien que ce n'était probablement pas pour lui, mais pour un autre projet quelconque de Star Labs. Son père n'aurait jamais autorisé un autre laboratoire à travailler sur un projet semblable à Victor... enfin il espère.

Pour essayer de détendre un peu l’atmosphère Victor commença à raconter un peu ce qui s’était passé.

À mon avis ça un lien avec le fait que je me sois endormi.

Ce n'était pas anodin, comme affirmation. Victor ne dormait jamais. Il n'en avait pas besoin. La source d'énergie qui pilote son corps et qui aide à la maintenance de ses fonctions motrices le maintenait constamment réveiller et même en essayant volontairement de s'assoupir il n'y était jamais arrivé. Certains croyaient qu'il se déconnectait, mais il ne se déconnectait pas, jamais. Il recevait en permanence de l'information et son corps réagissait à tout cela à chaque milliseconde, c'était épuisant, mais aucune fatigue n'en résultait.

Je ne dors plus depuis que j'ai mes greffons. J'ai également rêvé. J'avoue ne pas savoir à quel point cela peut influencer, car je ne sais pas si le fait de m'endormir implique nécessairement un rêve. Il faut dire que je traite de l'information en permanence ce qui pourrait justifier les rêves en cas d'assoupissement, mais la réalité est que juste le fait de m'assoupir me semble étrange. Puis je ne sais pas dans quelle mesure ce rêve en était vraiment un... comprenez-vous ce que j'essaie de dire?

Kala accusait les informations que venait de lui donner Victor, ce n'était pas brillant mais ce n'était pas non plus cauchemardesque par contre de tout ce qu'il venait de lui dire le fait qu'il ne dormait plus était ce qui l'ennuyait le plus. Et ce n'était pas peu dire au fur et à mesure des informations l'hispanique baissa la tête pour ne pas qu'il la voie réfléchir et interprète mal les expressions de son visage.


D’accord pour le dernier cas cela tombait plus dans le domaine cérébral de l'automatisme et non du rêve ou de l'endormissement mais si Victor avait ce genre de sensation cela pouvait être une sorte de micro endormissement et c’était du côté biologique toujours ça de pris. Quelque part Kala ne voulait pas imaginer les répercutions d’un sujet qui ne dormait plus du tout mais en gros cela pouvait résulter à de très graves lésions cérébrales, très très graves mais d’un autre coté les nanites pouvaient réparer ses lésions dès qu’elles se formaient…une sorte de cercle vicieux.


La deuxième solution qu’elle voyait pouvait être qu’a défaut de sommeil son cerveau avait pu créer une hallucination suffisamment balèze pour tromper tous ses récepteurs et induire des séquelles physique …comme une perte de masse.

Les questions de Kala n'agaçaient pas Victor, mais elle semblait manquer l'évidence. La réalité est que Victor croyait réellement que c'était relié à ses rêves. Mais Kala soulevait des points excellents auquel il ne portait plus vraiment attention. Ce qu'elle disait avait tellement de sens, qu'il décida d'écouter et de répondre comme un vrai patient face à son médecin.

Euh.. Non pas vraiment. Je ne dors plus du tout habituellement. Je suis en permanence éveillé et je n'ai pas vraiment d'absence non plus. Je dois dire que je suis perpétuellement en ligne. Je reçois de l'information sans arrêté, mon processeur et mon cerveau sont constamment sollicités. Pour faire simple, je perçois tout. Les signaux satellites, cellulaires, ordinateurs, les câbles, même les champs statiques et électromagnétiques des lignes de courants ou de téléphone. Imagine la terre comme un énorme réseau vivant d'informatique et d'informations. Je suis comme un gros récepteur. Évidemment tout n'est pas traité ou analysé par mon corps, mais je n'ai jamais le silence complet. Je fais le trie machinalement, c'était très agressant au départ, mais maintenant je le fais sans réfléchir, c'est devenu aussi facile que de respirer. Je dois dire que je ne ressens aucune fatigue du genre sommeil. Je veux dire lorsque je me bats ou que j'utilise beaucoup de capacité, je ressens le besoin de me "reposer" et de me "recharger" un peu, mais de là à dormir ou de faire un reboot complet, non jamais. Mon système se garde lui même en éveil et se régénère de par sa propre volonté. À mon avis les nanites réparent mon corps au même titre que le sommeil l'aurait fait.

Pour se qui est du rêve, je me sentais exactement comme si j'étais avec toi en ce moment. La réalité était constante. Cependant je ne percevais rien. En fait c'est faut en plus de mon père qui était présent, mais que je ne crois pas y était vraiment, une femme de chair dont j'ignore toujours l'importance et... l'homme de métal. Tout se que je percevais était une équation... ou du moins les constantes d'un calcule sans fin.

Victor se leva pour se diriger vers un tableau et se saisit du crayon bleu qui s'y trouvait. La constance lui revint à l'esprit puis il l'écrit sur le tableau

loneliness + alienation + fear + despair + self-worth ÷ mockery ÷ condemnation ÷ misunderstanding x guilt x shame x failure x judgment n=y where y=hope and n=folly, love=lies, life=death, self=dark side

Une fois qu'il plaça la dernière lettre de l'équation. Il perdit pied et tomba à la renverse. Le genoux par terre, pendant quelques instants son oeil encore humain se révulsa et son oeil rouge s'éteignis. Puis après quelques secondes, il se releva en regardant Kala d'un air inquiet.

Il s'est produit la même chose dans mon rêve. Lorsque l'homme que je croyais être mon père me toucha. L'équation m'apparut clairement et j'ai figé. Jusqu'à sa désintégration par l'homme de métal. Je... je suis inquiet.

Kala écouta religieusement l’explication de Victor sur son absence de sommeil, cela avait du sens pour lui, moins d’un point de vue biologique strict, même s’il y avait une certaine cohérence. C’était toute une palette de nuances que Victor lui expliquait au mieux. Une batterie de tests auraient été préférables et l’avis de Silas aussi mais aucune de ses deux options n’aurait été acceptée par son patient du jour. En plus cela lui aurait fait perdre du temps, parce que de son avis ce n’était ni biologique ni cybernétique, peut être une confusion des deux mais si c’était le cas pourquoi ce n’était pas arrivé bien plus tôt ? Une adaptation de son cerveau aux différentes nouvelles et certainement perturbantes informations ?cela pourrait créer un automatisme et donc libérer une partie de ses pensées pour les focaliser sur autre chose ?

Perturbant, possible probable même, mais perturbant…et pourtant délicieusement logique.
Kala essayait de ne rien montrer mais c’était difficile Cyborg de par sa nature était un véritable défi pour elle, la cybernétique aussi poussée n’était pas son fort la chimie la biologie oui mais dans le cas de Victor et d’après les informations qu’il lui donnait ce n’était pas un souci qu’elle pouvait résoudre. Cela la frustrait au plus haut point car l’hispanique voulait l’aider, mais ce n’était clairement pas de son domaine de compétences et la bonne nouvelle ce n’était pas celui de Silas Stone non plus.


C’était vrai, une nouvelle rassurante à apporter à Victor lui ferait du bien, même si cela ne résolvait pas son souci du moment. Ou peut-être que si, rien n’était sur jusqu’à ce que Victor écrive la formule et là on pouvait dire que Kala eut une révélation accompagnée d’une frayeur quand Victor eu un « reboot »ou une « erreur système ». La scientifique se précipita sur lui pour le retenir mais il pesait lourd l’animal. Elle vit l’œil révulsé et l’autre éteint et s’imagina devoir le réanimer et n’était pas certaine de pouvoir y arriver. Heureusement cela ne dura pas et il resta dans une position accroupie pour reprendre contenance et se confier. Elle observa « l’équation » qui n’en était pas une enfin elle n’avait pas de sens du moins.


Elle laissa couler un moment le temps qu’il s’exécute, regarder une dernière fois l’équation et se tourner vers lui.

Elle est sincèrement inquiète pour Victor car à sa connaissance personne ne peut l’aider à part peut être Ivo.

La théorie numéro un de Kala était plutôt encourageante. Le fait qu’il s’adapte encore à ses greffons était bon signe. Il évoluait en tant que personne, mais également en tant que « cyborg ». Cela signifiait entre autres que son côté biologique avait préséance sur son côté mécanique qui devait s’adapter à sa pièce maitresse «  le corps de Victor ». Lors théorie était malheureusement plus inquiétante. Surtout que c’est se qu’il redoutait entendre. L’homme de métal, l’avait probablement piraté, même si au fond ce n’était pas lui qui avait utilisé l’équation il en était intimement convaincu.

Je sais que ma question pourra paraitre étrange, car techniquement je devrais pouvoir m’en rendre compte de moi-même si c’était le cas, mais disons que le pirate fait tout en œuvre pour se cacher à ma présence. Est-ce que vous pourriez imaginer une façon de découvrir si la communication avec ce pirate, que je sois presque certaine est l’homme de métal de mon rêve, est définitivement rompue? Parce que si ces protocoles de dissimulation son paramétré uniquement pour mon jugement interne, j’aurais peut-être besoin d’aide extérieur. Je n’aime pas beaucoup cette situation, mais je préfère être vigilant, le fait que je sois peut-être l’hôte de quelques choses me dérange beaucoup et j’aimerais beaucoup me défendre au besoin.

Une relation de confiance venait de s’installer en quelque sorte entre Kala et Victor. Il avait trouvé quelqu’un pour l’aider et de toute évidence elle avait trouvé quelqu’un à étudier. C’était assez rassurant d’avoir quelqu’un avec qui son père avait travaillé sous la main, parce que pour dire vrai, malgré qu’il soit lui-même le produit de cette expérimentation, il y avait encore beaucoup de zones d’ombre dans tout ça. D’ailleurs à l’exception de Brainiac personne n’avait vraiment pris le contrôle de son Cyborg. C’était d’autant plus inquiétait que Brainiac était une entité réputée pour être une menace planétaire et si l’homme de métal était aussi dangereux que lui, ils avaient réellement du souci à se faire. De plus, suite au piratage de Brainiac Victor avait établi des défenses antivirales très élaboré se qui rendait la chose encore plus étrange. Car l’homme l’avait piraté sans aucune difficulté, aussi simplement que s’il avait été une page web qu’on ouvrait.

Pour ce qui est de l'équation ]dit-il en l'effaçant. Je vais en informer d'autres instances. Je ne sais pas mais elle me rappelle quelque chose et quelque chose d'extrêmement troublant. Je n'arrive pas à dire exactement de quoi il s'agit, mais juste à la regarder je sens qu'elle est... comment dire... diabolique. Je sais que le mot semble mal choisis, mais je ne trouve pas mieux.

Voila une tache ardue que l'on lui demandait, même si les inquiétudes de son patient étaient plus que légitimes ce n'était pas pour autant que se serait facile. à première vue les engins d'imagerie médicale basiques ne pourraient pas l'aider. La plupart utilisaient les résonances magnétiques ...et sur un être composé a moitié de métal le résultat pouvait se retrouver un peu partout dans la machine d'imagerie , avec les pièces de Cyborg incrustés dedans.

Charmant n'était il pas ?

Ce n'était pas qu'elle n'avait aucune solution, mais aucune n'aurait la rapidité et la précision de d'une tomographie ou d'un I.R.M. Elle pouvait toujours tenter un chemin chimique mais avec les nanites les réponses risqueraient d'être discordantes et surtout effacer les traces. voila le contre effet d'avoir un corps trop perfectionné il était quasi impossible de vérifier ce qu'il c'était passé quand la perfection avait des ratés. Sauf que Silas connaissait les nanites et très certainement leur rapidité de dégradation est aminés chimiques dans le temps et de là avec un prélèvement et une bonne équation L'hispanique pourrait en déduire si les concentrations chimiques étaient cohérentes avec un rêve ou un empoisonnement mais également il y avait une chose auquel elle n'avait pas pensé qui pouvait être plus simple. Kala ne se basait que sur le cerveau pour prouver le piratage mais cela pouvait être un mélange des deux : quelque chose que son coté machine peut enregistrer mais que son système nerveux ignorerait.



C'était une possibilité que le "reboot" de Cyborg ait été causé par une sorte ... d'épilepsie. de toute façon mieux valait n'exclure aucune possibilité avec un être capable de récupérer toute information de sécurité militaire juste ne y pensant et en prendre le contrôle tout aussi aisément. Elle se dirigea au mur ou il y avait un téléphone et composa le numéro de Silas Stone il lui fournirait sans trop de soucis sa formule pour l'aider et si elle lui sortait un bobard assez bien ficelé.

En voila un joli mensonge qui non seulement était cohérent mais en plus pourrait l'aider véritablement dans ses recherches ...

Victor eut un moment d'hésitation. Un vrai moment d'hésitation celui qui amène la panique, mais qui oblige l'attente. Celle du genre du chevreuil devait les phares d'une voiture qui ne peut plus courir et qui inévitablement se fera frapper et mourra, prise dans sa propre torpeur. La peur, la panique, l'envie, la colère, l'amour et le besoin, tout ça provoqua une paralysie purement psychologique quand Kala parla de Silas. Il voulut retenir le bras de Kala, mais rien ne se faisait. Tout ce qu'il put voir fut des flashbacks de la journée qui a changé sa vie. La peur de mourir, la panique pour survivre, l'envie de voir les autres vivres, mais de se voir mourir, la colère face à Silas, l'amour d'un fils pour son père, le besoin de respirer... l'air qui quitte ses poumons alors que la douleur de la chaleur brûle son corps et son coeur. L'éblouissement causé par la lumière et la chaleur qui fait fondre les iris dans les yeux. Le bruit assourdissant qui détruit les tympans avant même la première vague de chaleur. L'odeur des cheveux qui brûlent suivit rapidement par celle de la chair. Le goût de sa propre chair qui cuit et du sang qui circule dans sa bouche qui bouille à s'en faire brûler la langue. Kala avait raison... il était en stress post-traumatique constant, il était comme un nerf étiré à vif qui c'était cacher dans une armure et en appelant Silas, elle avait planté une aiguille dedans. Il transpirait et ses yeux étaient en panique. Savoir que Silas était à l'autre bout du fil, le ramenait en arrière, et tout se qui restait s'amalgamait dans un océan de détail horrible qu'il voulait oublier et pourtant était si claire.

Il voulait crier hurler. Kala ARRÊTE. Pourtant rien ne sortit. Tout était trop tard, le fait que Silas puissent entendre la voix de Victor derrière le figea dans sa colère. Lui qui était si calme à l'habitude et surtout si posé, quand il en venait à son père, il ne pouvait penser qu'à sa mère qui criait, à l'horreur de son premier reflet, à ce père qui avait préféré pervertir l'humanité de sa personne plutôt que de le laisser mourir. Il ne pensait, plus qu'à cette dualité en lui. Il était un mort qui refusait de partir... il était une l'épave, l'expérimentation, le fils ... l'expérience humaine et mécanique de la folie des hommes....

Victor fuit...

Victor sans réfléchir chercha la porte. Le temps était à la fuite, il devait partir. Pour aller où? Pour aller où se dit-il à lui même. Étrangement on lui répondit comme une décharge électrique. Dans sa tête, dans son corps, tout son être lui avait répondu.

N'importe ou sauf ici

Victor partit. Il prit la porte et disparu... quelques choses clochaient, mais la douleur s'en irait. Oui la douleur partirait, s'il sortait. Il devait partir, il le devait. La peur, la panique, l'envie, la colère, l'amour et le besoin... tout devait partir. Quitter pour oublier disparaître, faire disparaître ses sentiments qui le dévoraient. Tout partirait... tout... tout... Ce mensonge devait s'arrêter. C'était maintenant.

L’hispanique compris que trop tard que quelque chose n’allait pas, dans son esprit logique et assez cartésien quand on lui disait de ne pas le mettre au courant c’était qu’on pouvait quand même parler avec, juste qu’il fallait éviter certains sujets… mais l’esprit de Victor n’était pas comme ça, ce n’était pas comme elle l’avait imaginé, peut être même que Cyborg avait tenté de minimiser ses symptômes ou au moins en avait occulté l’ampleur. Bref neurones miroir en action mouvement de panique et panique effective alors même que son coup de fil n’était pas fini. Peut- être simplement le fait d’entendre son père ou une réminiscence de ce fameux soir qui faisait surface. En tout cas ce n’était pas comme elle l’avait pensé une simple dispute père fils, c’était bien plus profond et douloureux…il fallait maintenant savoir à quel point.

Kala ne prit pas le temps de terminer sa conversation avec le père Stone elle lâcha le combiné pour se précipiter derrière le fils. Il fallait qu’elle l’arrête avant qu’il soit dehors s’il restait paniqué et qu’il était en liberté dieu seul savait ce qu’il pourrait arriver. Heureusement pour la scientifique elle connaissait les couloirs mieux que personne et bien vite elle se retrouve face à un Victor tétanisé entre deux couloirs ne sachant lequel le mènera au plus vite dehors. Elle arrive doucement en montrant ses mains dans une attitude la moins agressive possible. Il faut qu’elle le calme qu’elle arrive à le convaincre qu’il n’y a pas de menace là alors même que son cerveau surement hurle de tous côtés qu’il risque un danger de mort.

Et le cerveau ne plaisante pas avec la mort, surement même que les armes de son corps mécaniques sont prêtes à faire feu.

Elle s’approche en se courbant légèrement, en employant une voix très douce que très peu de gens ont entendu au final.


Oui elle c’était adressée à lui comme on aurait parlé à un enfant et n’en ressentait aucune honte. Kala c’était posée de façon non agressive, amicale et bienveillante pour faire baisser la tension qu’il ressentait. Même si le bâtiment de Star Labs était source d’angoisse pour Cyborg elle ne l’était peut-être pas forcement et devait gagner sa confiance rapidement.

Cyborg se retourna vers Kala. Son œil rouge était vert. En fait toutes les parties de son corps qui était auparavant rouge, comme l'œil au centre de son corps et quelques lumières ici et là rappelant la mise en marche de son côté cybernétique avait pris une teinte vertes. Cyborg avança vers Kala l'œil agressif et droit un peu comme s'il avait avancé devant un ennemi. Puis soudainement tout redevint rouge. Victor cessa de bouger. Ses épaules se penchèrent un peu en avant comme si on venait de lui enlever un poids.

Kala?...

Il regardait autour de lui, le laboratoire n'était plus, il était tout près de la sortie de Star Labs. Pourquoi n'était-il plus dans le laboratoire avec Kala. Tout lui revint comme un écho et il se saisit sur les derniers mots que le Dr. Avasti lui avait soufflés. "je t'offre le petit déjeuner"

Oui, je... je veux bien... je me sens vraiment fatigué , manger un peu ne ne me fera pas de mal.


Cette remarque était des plus étranges qu'il avait étonnement un petit peu faim. C'était étrange, car normalement il n'avait aucun besoin de manger. Il n'avait jamais faim, son corps s'alimentait seul et les nanties fournissaient l'énergie nécessaire au maintien de son corps. Pourtant dans le moment, il se sentait faible, ou du moins son parti biologique était faible. Tout ce qui venait de se passer était très étrange et bien qu’il n’en saisit pas toutes les mécaniques, il devrait remettre ça à plus tard. Il n'avait plus envie d'être étudié et il sentait bien que son corps non plus ne le désirait pas.

Manger, dormir, paniquer, on aurait dit que toutes ses fonctions humaines et biologiques recommençaient à se manifester depuis ce rêve. C'était à la fois réconfortant et à la fois très inquiétant, Cyborg, ne savait plus trop ce qui se passait, mais il devrait attendre, car dans le moment, son corps avait une étrange façon de lui faire comprendre.... qu'il n'était pas une .... Machine ?!?

Il fallait vite partir de là, c’était l’idée principale qui s’imposait à la scientifique en ce moment précis. Eloigner Victor de tout ce qui pourrait être une source de stress et engendrer des tensions et potentiellement de catastrophes… Heureusement qu’il s’était repris à temps, sinon elle n’aurait pas une seconde fait le poids face à lui et même quand il n’était que footballeur. L’espace d’un instant elle avait vraiment eu peur pour sa vie.

Mais quelque chose l’avait fait ce reprendre et réagir de manière consciente et réfléchi il avait prononcé son prénom il avait eu l’air perdu et il devait surement l’être après tout son corps avait réagit en automatique. Il se devait de reprendre pied doucement.

Il y avait du bon et du mauvais dans ce qu’il venait de ce passer, mais le bilan ce ferait plus tard. Pour le moment il y avait un autre ennemi à combattre dans le corps de Victor, sa peur primaire. Kala éviterait de lui parler de son père et tout se passerait bien. Par contre il faudrait lui faire comprendre une chose, il n’était pas plus machine qu’humain et son corps pouvait prendre le dessus car quoi qu’il ait en lui de cybernétique son corps était suffisamment astucieux pour outrepasser toute technologie.


D’autorité Kala saisit Victor par le poignet et l’entraina dans un des couloirs qui le mènerait à l’air libre.

Une fois dehors la scientifique se dirigea vers un des nombreux restaurants qui bordaient la rue, elle lâcha le poignet de son captif pour qu’il puisse s’asseoir et elle commanda le plus gros petit déjeuner disponible et prit place face à Victor.


L’hispanique attendit qu’on les serve et que le repas soit payé pour qu’elle entame les sujets qui pouvaient fâcher


A nouveau Kala se posait comme une des rares alternatives que Victor pouvait avoir, elle ne le voyait pas parler avec son père ou Takamoto de ses soucis ils étaient intelligents mais trop impliqués dans sa nature pour ne pas être source de tensions. Elle ne le voyait pas non plus en parler avec le reste de la ligue des justiciers ou ce qu’il en restait car ils ne pouvaient pas appréhender ce qu’il était. Kala avait l’intelligence pour comprendre ce qu’il était et était suffisamment neutre pour ne pas le juger ou être impliquée émotionnellement.


La scientifique espérait sincèrement pour lui et son futur qu’il dirait oui, mais au final c’était à lui de décider.

SSuivant Kala, un peu comme un enfant devait le faire, il se sentit soudainement mieux lorsqu'il eu traverser les portes de Star labs. C'était étrange, mais c'est comme si les parties cybernétiques de sa personne s’étaient soudainement détendues. Il ne put en venir à la conclusion que son nouveau corps était ni plus ni moins qu'encore plus relié à son côté biologique. Il ne savait pas vraiment quoi, commander au restaurant il y avait longtemps qu'il n'eût pas mangé. Il se rappelait à peine le gout des aliments puis il choisit un croissant au jambon. Dès la première bouchée, il sentit son corps accepter l'offrande, bien qu'étrangement la première question qui lui vint à l'esprit était... comment allait-il l'évacuer. Bha oui la question avait l'air un peu idiot, mais son nouveau modèle de corps avait apparemment le postérieur en option.

Puis Kala commença à parler. Il se sentait encore trop fébrile pour parler et préférais écouter. Évidemment ce n'était pas ce que la scientifique espérait entendre, car de toute évidence elle souhaitait que lui parle. Était-ce une psychanalyse improvisée où Victor était en interrogatoire. Dans les deux cas, il n'y voyait que des détails, pour cela il accepta de commencer la discussion avec Kala. Pour lui certes sont état psychologique était important, mais il ne savait pas à quel point et sa crise de panique auparavant ne llui semblait qu'un lointain souvenir, presque comme si elle n'avait pas eu lieu. Il avait trié et effacé se qui venait de se passer, il n'en restait que le spectre d'une histoire qui ne valait pas vraiment la peine de raconter.

Est-ce que tu t'es déjà senti comme si tu étais assied entre deux chaises? C'est mon sentiment depuis ma transformation. Humain et machine à la fois, je ne sais trop comment agir. J'aimerais bien accepter mon statut de machine comme Red Tornado et pousser mon humanité le plus possible de par cette acceptation, ou encore être l'homme que j'étais avant, mais tout est trop différent maintenant. Je suis, ni l'un ni l'autre et je n'arrive pas à faire un choix et malheureusement, ce même choix, ne s'impose pas à moi. Tu veux savoir comment je me sens? Comme étranger partout et dans toutes les facettes de mon corps. Je suis un corps étranger dans les deux parties de mon être. Je suis épuisé de cette dualité... Ce nouveau corps. Plus svelte, plus "humaine" est peut-être une réponse pour moi. Il est l'espoir, autant qu'il m'inquiète autant j'en suis ravi, tu comprends... je ne sais juste plus ou j'en suis.

Kala l’écouta attentivement, Victor se confiait un peu et cela lui faisait du bien et avec un peu de chance peut être qu’au final ils auraient une relation a peut pres correcte et différente de celles qu’il aurait pu avoir avec un autre scientifique de Starlabs. Il doutait de lui et de sa nouvelle nature ne sachant de quel côté aller il aurait voulu avoir une réponse claire et précise de ce qu’il était pour pouvoir au mieux l’appréhender. Le fait est que la réponse qu’il avait n’était pas suffisante assez pour lui.
La scientifique sourit franchement pour lui donner sa réponse, la question étant si elle c’était déjà senti comme assise entre deux chaises.


Il y avait du vrai dans ses dires, c’était ainsi dans et par des comportements grégaires que la société, n’importe laquelle pouvait tenir et évoluer. C’était une sorte de mal nécessaire car les « rebuts » ce qui ne rentraient dans aucune case se faisaient forcement maltraiter par ses membres et parfois même entre eux tellement cette angoisse pouvait devenir vite ingérable.


Avant cela elle se saisit d’une serviette en papier qui lui servirait à expliquer son propos, elle sortit d’une de ses poches un stylo et se mit a dessiner un pont. D’un coté elle dessina vaguement une forme humanoïde et de l’autre ce qui pouvait ressembler avec énormément d’imagination à un bandit manchot. Elle espérait que son explication ferait son chemin dans l’esprit de Victor mais si sa mère arrivait à la tempérer de cette façon il n’y avait aucune raison pour que cela ne marche pas sur quelqu’un de bien plus calme.


Elle ne lui dirais pas combien de fois il aurait pu mourir et à quel point le fait qu’il soit encore en vie et fonctionnel est miraculeux. Combien de corps auraient abandonné la bataille après autant d’agressions ? Non seulement l’accident mais surtout sa reconstruction et il ne cessait de s’évertuer à fonctionner au mieux.

Je comprends. dit sobrement Victor.

Pourtant il ressentait toujours le mal-être en lui. Il avait beau se répéter ce que Kala venait de lui dire dans sa tête, il ne pouvait pas sérieusement penser qu'elle pouvait comprendre. L'ascension sociale est bien différente en le tiraillement réel de ses propres entrailles. Plus il regardait son assiette désormais vide, plus il en venait à une conclusion. Ça ne se réglerait malheureusement pas aujourd'hui. Il avait besoin de temps pour penser à tout se qui c'était passé dans les dernières heures cela faisait beaucoup. Son nouveau corps, le fait que des fonctions biologiques revenaient, le rêve, l'étrange équation, et sa crise de panique. Il avait besoin de méditer. Il se leva de table.

Merci d'avoir été là aujourd'hui. Je crois cependant que j'ai besoin d'un peu de temps pour digérer tout ça. J'apprécie se que vous tentez de faire et je suis désolé de mettre si abruptement fin à notre conversation, mais en ce moment la personne avec qui j'ai besoin d'être c'est Victor Stone.

Victor ne put s'empêcher de porter la main à la hauteur de ses poches pour y prendre son porte-feuille. Évidemment porte-feuille, il n'y en avait pas, car poche il n'y avait pas. Il ne s'était jamais rendu compte à quel point certaine chose étaient devenu réflexe et qu'en perdant ça il avait perdu autre chose en route. Une part de ce qui l'était, même si c'était aussi bénin que le fait de payer au restaurant avec une charmante dame.

Je vous recontacterai prochainement, pour le moment je dois faire le tri de toutes ces informations, vous comprendrez que cela fait beaucoup.

Il salua poliment Kala, puis se retourna. Il pensa pendant quelques secondes que son chandail de football était toujours à Star Labs. Il hésita à allez le chercher et au final, il préféra le laisser là. De toute façon, ça lui ferait une raison de revenir au besoin. Il se sentait un peu inquiet, mais surtout il avait besoin de se poser des questions, des questions que seule une bonne introspection lui permettrait de faire.

Echec, il n’y avait pas beaucoup d’autres mots pour définir le sentiment que Kala éprouvait en ce moment, non seulement sur le domaine scientifique il n’y avait eu aucun test donc aucune possibilité de vérifier si ces théories s’avéraient exactes ou non et pire que le reste Victor c’était fermé comme une huitre. Elle ne pouvait pas sincèrement lui en vouloir , elle le comprenait, ce n’était pas facile et personne d’autre que lui n’était dans cette situation si spécifique. Les autres ne pouvaient donc qu’extrapoler son mal-être sans véritablement le comprendre .

Elle aurait voulu le retenir, le forcer à parler car Victor devait en avoir besoin , exorciser ce qu’il lui était arrivé. Mais aussi elle reconnaissait qu'il fallait qu'il prenne du temps pour lui pour faire le bilan de ce qu'était devenu son corps . Pas seulement ses greffons ou comment les utiliser pour tout et n'importe quoi mais également son corps d'avant qui avait été drastiquement modifié.

Tout à son dépit, car Kala détestait quand quelque chose ne ce passait pas comme elle l'avait prédit et encore plus quand au final elle n'avait pas avancé d'un pouce. présentement c'était le cas et lorsque son interlocuteur se leva pour s'en aller et chercha vainement un poche de blouson ou de pantalon pour en sortir très certainement un portefeuille inexistant présentement à moins que la serveuse accepte les parties métalliques comme règlement, mais il c'était hautement improbable. La scientifique fit signe à Victor de laisser accompagné d'un petit sourire il ne fallait pas plus le brusquer qu'il ne l'était de plus avec le peu qu'il avait mangé elle pouvait lui faire cadeau et ce n'était pas comme s'il avait un travail fixe ce qui à sa connaissance n'était pas le cas. Donc tant pis pour le coté "c'est à l'homme de payer "qui était délicieusement vieux jeu et allait si bien a quelqu'un de bien éduqué comme Victor.


parce qu'il fallait qu'elle garde contact avec lui vu que les deux Stone ne pouvaient pas se parler.