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Gotham saigne, Batman pleure...

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Gotham saigne, Batman pleure... Mar 10 Fév 2015 - 23:42

Gotham saigne, Batman pleure... Latest?cb=20111213121939

John Smith, petit homme quadragénaire et bedonnant, était un comptable comme tant d'autres à Gotham. Travaillant le jour dans les hauts buildings de Burnley et dormant la nuit dans son appartement d'Otisburg, il ne faisait que peu de choses hormis enchaîner les compte-rendus pour son chef, si bien que la dépression le guettait petit à petit. Sa vie n'avait, à son avis, aucun réel intérêt, et malgré de fréquentes consultations chez son psychologue, rien n'y faisait.
Les heures s'enchainaient inlassablement, chacune posant un petit poids supplémentaire sur les épaules du pauvre homme.

Un jour, assis dans son bureau, en train de griffonner des chiffres sur divers papiers d'importance relative, il sentit cependant les poils de sa nuque se hérisser, se dresser. Lui qui d'ordinaire n'avait rien d'exceptionnel, sentait venir quelque chose. Quelque chose de grave.
Prenant une pause bien méritée, il descendit dans la rue, délaissant son poste le temps de souffler et de comprendre ce qui lui arrivait.
John Smith, voyez-vous, n'avait beau pas être un exemple de réussite sociale, il tenait de l'animal une capacité à ressentir le danger et à ne pas s'y exposer. Les guêpiers, il les voyait venir, et ne s'y fourrait jamais.

C'est sans doute grâce à ce sens ancestral, primal qu'il évita les flammes rugissantes et galopantes qui enveloppèrent le bâtiment l'instant d'après, surgissant des entrailles des bureaux.
Cinq minutes après, il faisait un énième compte-rendu, cette fois-ci à la police arrivée sur les lieux de l'explosion. Il y racontait qu'il n'avait rien vu d'anormal ce jour-là, et qu'il avait eu une chance phénoménale de s'en sortir. Il se trouva assigné à une aide psychologique, et voilà où ce cher John Smith termine d'être intéressant, afin de laisser place aux vrais enquêteurs. Les policiers d'abord, puis les justiciers de la ville se penchèrent sur le sujet, et parmi eux, le Batman.

Assis dans son grand siège en velours, face à la haute cheminée du Manoir Wayne, il réfléchissait aux derniers événements.
Une explosion en pleine ville, mais pas la première.
Ces deux dernières semaines, deux autres bâtiments avaient subi le même sort.
Pas de marque, pas d'informations intéressantes. Uniquement ces destructions gratuites. Il était impossible de croire à la coïncidence, surtout pour Bruce Wayne. Quelqu'un s'amusait à tuer et à détruire Gotham. Il fallait trouver qui.

Pendant plusieurs jours, il retourna toutes les informations à sa disposition, éplucha chaque témoignage, chaque article, chaque cadastre afin d'associer, de comprendre. Rien, rien et encore rien. Avec presque tous les éléments en main, le plus grand détective du monde ne parvenait pas à poser les pièces du puzzle.
Sur cette affaire, seul, Batman savait qu'il n'y arriverait pas. Cela lui faisait du mal de l'avouer, mais il lui fallait des esprits différents du sien, car celui qui avait accompli ou commandité cela le connaissait déjà, de toute évidence.
Quatre touches suffirent:

- Sentinel, Wonder Woman, j'ai besoin de vous.


Quelques heures plus tard...

Gotham saigne, Batman pleure... Batcave


Ses deux camarades rassemblés, Batman put commencer à présenter l'affaire. Alan Scott, le grand Alan Scott, magnat de l'information, devait savoir de quoi parlait son sombre confrère. Diana, elle, avait besoin d'explications, et surtout de raisons pour son appel.

- Si je vous ai contacté, c'est que j'ai besoin de vous deux. Toi, Sentinel, parce que tu connais Gotham autant que moi. Toi, Diana, en raison de ta manière particulière de penser. Ne t'énerve pas, j'explicite: j'aurais pu appeler Superman, mais l'affaire présente requérait une manière de voir les choses bien différente de la mienne. Or, je dois avouer que j'ai légèrement déteint sur Superman à ce propos. Tu me semblais la plus à même de nous aider.

Sortant une télécommande de sa ceinture, le Chevalier Noir afficha sur un écran géant les images des explosions et des ruines calcinées.

- Depuis un mois, d'étranges explosions ont lieu dans toute la ville. Des immeubles sont détruits, sans véritable cible. J'ai passé pas moins de quatre jours à effectuer mes recherches, sans succès. Je suis convaincu que le commanditaire de tout cela me connaît, et sait comment je pense. Il a tout bloqué, tout dissimulé. Je suis impuissant. C'est pour cela que je vous ai demandé de venir. Seul, je ne peux rien. A nous trois, nous avons une chance de stopper cette œuvre de destruction.

Il ne fallait pas y voir le développement inespéré de l'esprit d'équipe chez Batman, loin de là. Il savait juste remettre son orgueil à sa place pour demander de l'aide, surtout celle d'êtres aussi puissants que Sentinel et Wonder Woman.

- De plus en plus de gens commencent à avoir peur. Elle part des quartiers les plus défavorisés et gagne peu à peu les zones les plus sûres de la ville. Je crains que de nouvelles destructions ne soient le déclencheur d'émeutes, de réactions haineuses et déraisonnées. Gotham ne doit pas sombrer.


[HRP/ Bienvenue à vous deux pour ce RP Event qui sera, je l'espère, bien agréable pour tous. Smile
Je vous laisse donc réagir, parler, demander des choses, bref, l'enquête commence dès maintenant. L'ordre de post se fera en fonction du premier à répondre. Si vous avez des questions, n'hésitez pas par MP, et sinon bon jeu.^^]
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Mer 11 Fév 2015 - 11:30

Les amis étaient une choses rares et précieuses dans ce monde. Davantage encore pour les êtres exceptionnelle, qui étaient enviés de tous, souvent adoré et haï à la fois. Les événements récents, avec le Brother Eyes, la prise de pouvoir de Lex Luthor et les nouvelles lois sur les super-héros n'avaient fait que renforcer ce sentiment de solitude et d'isolement qu'ils avaient. Diana n'était donc pas en reste. Même sur son île natale, où résidait ses sœurs, elles savaient que peu d'entre elles l'appréciaient vraiment. Elle avait gardé de bon contact avec Hessia, une Amazone recluse dans le monde des hommes. En dehors de ses sœurs, elle considérait également Steve Trevor comme un bon ami, même si leurs récente relation restait un peu tendu. Sinon, il restait la Ligue des Justiciers, et notamment Batman et Superman.

Elle considérait les deux figures de la Ligue comme ses amis, même si c'était plus une relation de respect mutuel, ils travaillaient ensemble depuis des années et la formation de la première Ligue, et ils leur arrivaient d'effectuer à eux trois leurs propres missions. Il y avait longtemps que Diana n'avait pas vu Batman par ailleurs, ni lors du rappelle à la Ligue par Big Barda, ni lors de la crise des Amazones à Washington. Ce dernier restait pour le moment reclus dans sa ville de Gotham City, comme souvent il se faisait discret et n'apparaissait que lorsqu'on avait besoin de lui réellement. Mais elle ne s’inquiétait pas réellement pour lui. Il était l'un des humains les plus débrouillards qu'elle connaissait.

D'ailleurs, ce dernier fit appel à elle. Une phrase courte, simple, sans appel. Cela ressemblait presque à un ordre. Il avait besoin de Wonder Woman. Il n'expliqua évidemment pas pourquoi, préférant la sécurité de sa batcave pour discuter tranquillement. Il avait rarement besoin des autres, et encore davantage rarement envie de faire appel à eux et d'avouer qu'il avait besoin d'eux. Cela devait donc être extrêmement important. Diana s'envola donc directement vers la ville du mal et de la corruption. Elle détestait Gotham City, elle avait l'impression que toutes les forces obscures se réunissaient ici. A la suite d'une collaboration avec Batwoman, elle avait même découvert que ce sentiment n'était pas très loin de la vérité et qu'il y avait un lien magique entre Gotham et le mal. Pas étonnant donc que ses héros semblent si sombre.

Une fois arriver, Batman ne se perdit pas en accolade de retrouvailles, en mot de bienvenu, ou même en salutation. Il rentra directement dans le vif du sujet. Lorsqu'il eu finit son explication sur les faits et ce qu'il attendait de ses invités, Diana ne pu s'empêcher de lâcher.

« Moi aussi je suis ravie de te revoir.

Ils ne s'étaient pas vu depuis l'affaire du Brother Eyes, voir même avant, cela devait sans doute faire plus d'un an.

« Et je vois que ta ville se porte toujours aussi mal. Si tu penses que cet homme pense comme toi, cela peut vouloir dire qu'il a fait parti de tes proches. Un peu comme... Jason Todd.

Le second Robin de Batman avait péri des mains du Joker, mais était revenu plus dangereux que jamais, avec des méthodes bien plus efficaces. Il connaissait très bien Batman et ses méthodes, vu qu'il avait été son acolyte. Diana connaissait un peu ça, mais à l'inverse il s'agissait de son propre mentor, Arès. Il lui avait enseigné la plupart de ses techniques de combats, et sur un terrain c'était celui qui la connaissait mieux que n'importe qui.

« Les ennemis qui nous connaissent le mieux sont parfois ceux qui nous ont été les plus proches. Il est possible que tu l'ai formé, ou qu'il t'ai formé. Malgré tout je ne suis pas la plus qualifiée pour jouer aux détectives, il est fort possible que je me trompe. Mais je t'aiderais davantage à combattre les éventuelles émeutes. Les gens se calment souvent de par ma présence.

Diana ne savait pas trop où commencer sur ce genre d'enquête, d'ailleurs elle n'avait pas trop l'habitude, contrairement à Batman ou Superman, d'enquêter avant d'agir contre quiconque. La plupart du temps, ses ennemis ne se cachaient pas réellement et elle n'avait juste qu'à simplement agir.

« Tu dis qu'il attaque sans véritable cible. Peut-être que la cible, c'est la ville elle-même ?
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Mer 11 Fév 2015 - 18:46

Alan sortit de son silence, pour répondre aux paroles de Wonder Woman. Il n'avait rien à ajouter jusqu'à présent, car ce que Batman révélait, il en savait déjà une partie et pour le reste, il le découvrait. Aucune information supplémentaire à ajouter. Les remarques de Wonder Woman sur un ancien proche étaient justes, mais touchaient trop près du cœur pour qu'Alan ne veuille donner de la voix à ce sujet. Restait à attendre et vérifier cette hypothèse. En revanche, pour lui la ville n'était pas une cible en soi. Il y avait toujours un sens aux actions, et une ville n'était pas un être qui comprenait le sens. Il y avait un autre enjeu... Forcément.

"Gotham n'est jamais la cible. Gotham n'est jamais qu'un moyen d'atteindre autre chose."

C'était généralement vérifié dans l'histoire du Chevalier Noir et de son prédécesseur lumineux, personne, pas même le Spectre ne visait une ville pour quelque raison. Gotham était soit le moyen de blesser un de ses gardiens, soit un territoire à conquérir et diviser. Jamais on n'avait attaqué la population et les murs sans un motif précis impliquant des raisons qu'on pourrait qualifier de politiques. L'économie, le pouvoir, la domination, aucun de ces enjeux qui animaient les criminels ne justifiaient que l'on détruise sans un schéma logique, un message à déchiffrer. C'était la raison pour laquelle Batman était parvenu à se hisser au rang de première et dernière ligne de défense de la ville, car tout pour lui est une énigme et les indices mènent à réduire le tout à un mobile. Même ceux que Sentinel avait pu se cantonner à combattre dans et hors-les-murs, les terroristes de tous bords, ne visaient pas une ville sans avoir de revendications.

"Les deux questions sont toujours les mêmes : que sait-on et que peut-on en déduire ?"

C'était sans doute ce fonctionnement par trop logique qui avait poussé Batman à inclure Wonder Woman dans le groupe de concertation. Elle agissait d'abord en soldat et non en maître de l'information. Elle paraissait pour le moment nettement moins handicapée que les deux hommes pour se frayer un chemin à travers la situation de crise.

"Ce serait un travail de titan de relever toutes les informations corrélées aux lieux visés, mais on ne fait pas exploser un lieu par hasard. Des renseignements sur les charges explosives, la façon de les faire entrer dans la place, pourraient nous donner une piste en attendant de trouver des liens."

C'était certes idiot à dire à deux professionnels chevronnés de la lutte contre le crime, mais Alan n'avait que sa vieille sagesse à apporter et il refusait de croire que c'était inutile de prendre le temps de se structurer dans sa pensée durant une enquête. Si Batman était prêt à laisser son attachement territorial à Gotham de côté pour laisser une camarade de la Ligue s'en mêler, et admettre un travail en commun avec une lanterne qui, fut-elle son aîné, n'est jamais le choix de l'enquêteur de l'ombre pour un partenariat, alors Sentinel ne devait pas se retenir quelle que soient ses moindres participations, car l'heure devait être grave.
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Mer 11 Fév 2015 - 22:40

Ce que Diana venait de soulever, Batman y pensait déjà. Seul un proche pouvait prévoir aussi précisément les agissements et les pensées du plus grand détective du monde, ou tout du moins savoir les contrer. Une mention le fit grincer des dents intérieurement: Jason Todd. Son plus grand échec, sa plus grande peine, sa plus terrible honte. Il avait conduit ce jeune garçon à la mort... Mais quoi qu'il en était, il fallait se concentrer sur les points importants. Trouver le mobile, trouver le coupable, et stopper la terreur qui s'insinuait petit à petit dans Gotham.
A dire cela ainsi, tout semblait aisé, simple, mais dans l'état actuel des choses il n'y avait rien de plus ardu.
Wonder Woman enchaîna ensuite avec une affirmation simple: elle serait plus efficace à calmer les émeutes. On voyait bien qu'elle connaissait mal la ville du vice. Rien ne calmait une colère populaire là-bas, hormis la peur. La violence, le sang, la mort ne suffisaient pas. Il fallait saisir la foule à la gorge, et lui faire ressentir au plus profond de son être le sort qui l'attendait. Or, malgré les innombrables qualités de la fille d'Hyppolita, elle ne savait pas mener ainsi un groupement de Gothamites.

Diana acheva enfin avec une théorie simple mais intelligente dans toute situation, sauf celle de Gotham: la ville était ciblée. Avant même que Batman ne puisse répondre, Sentinel s'en chargea. La destruction d'une cité n'était jamais un but ultime, final, surtout avec des attaques aussi peu tactiques et ordonnées. Sauf dans un cas, un seul, mais Ra's Al Ghul n'avait pas reparu depuis quelques temps déjà. La piste de la Ligue des Assassins était exclue.

Alan continua ensuite, avec les mêmes questions que s'était posé Batman il y a une semaine déjà. Or, la réponse était simple: trop de choses sues et un embrouillamini confus de déductions possibles. Tout était envisageable, en soi. Mais il fallait bien commencer par quelque chose, et le Chevalier Noir savait parfaitement que rester ici, dans la Batcave, ne servirait à rien. Laissant ses camarades discuter encore un peu sur le sujet, il se détourna d'eux pour pianoter sur son ordinateur et afficher le réseau d'informations télévisées de GNN Studios. Un présentateur tiré à quatre épingles présentait un regroupement virulent dans les rues de Old Gotham, le centre historique de la cité.

- Je pense que nous pouvons...

Bruce s'interrompit net et porta son index et son majeur à son oreille.

- Bonjour Jim. Oui, attendez un peu.

Il abaissa sa main pour appuyer sur une autre touche du clavier high-tech, affichant en grand sur l'écran les modulations de la voix de Jim Gordon, le fameux commissaire de police. Très vite, les oscillations se mirent à suivre l'intensité des paroles du flic le moins pourri de Gotham.

- Parlez maintenant.

- D'accord Batman. Je voulais vous signaler qu'un autre bâtiment venait d'exploser, cette fois près de l'église Last Hope. Mes hommes sont en chemin, mais je pense que cela pourrait vous intéresser d'aller inspecter les lieux.

- Merci, je pars immédiatement. Je ne tarderais pas à régler ça.

- Comme d'habitude. Gordon terminé.

Et le bat-ordinateur redevint noir, laissant dans le silence les trois justiciers. Quelques secondes passèrent, durant lesquelles Batman circula dans la pièce pour situer approximativement le nouvel attentat et préparer son départ. Puis, il reprit le fil de la discussion avec l'Amazone et le Chevalier d'Emeraude.

- Diana, tu vas t'occuper des manifestations. Je crains qu'il ne s'y passe des choses, ou tout du moins de rater une information capitale. Sentinel, avec moi. Nous allons à Park Row.

Avant même que quiconque n'ait pu répondre, il se dirigea vers la Batmobile. Cette dernière vit son cockpit s'ouvrir et le Batman y plonger, avant de démarrer à toute allure vers le lieu de la nouvelle explosion. Tout en pilotant remarquablement son véhicule, il ouvrit un canal de communication avec ses deux confrères, permettant ainsi une transmission immédiate des informations obtenues.
_____________________________________


Old Gotham...

Dans les rues du quartier historique se trouvait désormais une masse imposante de gens qui se pressaient, se poussaient pour avancer et faire valoir leur droit de sécurité. Ci et là, des insultes s'élevaient dans les airs, vulgaires traits de l'esprit, pierres inanimées de l'âme, défiant par leur élévation même les lois de la physique la plus élémentaire.
Et pourtant, malgré la chaude vague de colère qui émanait du groupe, la peur se ressentait à chaque instant, comme amplifiée. Si ces gens étaient là, tous ensemble, c'était par effroi, terreur. Ils étaient tous tremblants, les poils hérissés.
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Park Row

Les flammes ravageaient un immeuble de résidence ancien, désaffecté, mais toujours debout. Une odeur de chair carbonisée laissait supposer que des squatteurs logeaient anciennement dedans, avant que le feu ne purifie tout.
Des pans entiers du bâtiment reposaient au sol, vestiges mutilés de l'architecture pauvre et étrange de cette partie de Gotham City.


[HRP/ Nous nous séparons donc en deux groupes. Diana, tu iras contrôler les manifestations, et Sentinel, tu resteras avec Batman pour enquêter sur les lieux de la nouvelle explosion. Postez selon votre imagination, je répondrais. Wink Bon courage.]
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Dim 15 Fév 2015 - 12:18

Le Commissaire Gordon interrompis leurs discussions, leur informant d'un nouvel attentat. Les émeutes avaient également commencer, et c'était la panique à Gotham. Le feu et le sang coulait dans les rues, et ils avaient besoin que Batman gère cette crise comme à son habitude. Mais celui-ci semblait quelque peu dépasser. Diana n'aimait pas trop le voir ainsi, même si son habituelle assurance en toute circonstance pouvait parfois être agaçant, elle devait avouer être habituellement exactement pareil que lui. Elle doutait rarement d'elle-même et de ses capacités, comme son coéquipier, et cela pouvait parfois amener des tensions au vu de leurs visions très différentes de la justice.

Mais le devoir l'appelait désormais. Batman lui pria d'aller dans la Vieille Gotham pour calmer les émeutes, tandis que lui et Sentinel irait s'occuper d'étudier ce nouvel acte criminel. Ils partirent ainsi précipitamment. Diana quant à elle s'envoler dans la direction opposée, les deux quartiers de Gotham était bien éloigné l'un de l'autre. Elle ne connaissait pas beaucoup cette ville, elle ne la fréquenter que très rarement au final.  Pour autant, elle savait exactement où aller, l'ordinateur de Batman étant assez bien élaborer, il indiquait avec précision le lieu des divers événements importants de la ville. Cela amusait Diana. Batman avait beau ne pas être un dieu de l'olympe, avec sa technologie il pouvait lui aussi tout savoir en direct de ce qui pouvait bien se tramer à Gotham. Avec peut-être moins d'omniscience, mais ce n'était pas vraiment un mal.

Dans Old Gotham, les rues étaient aux bords de céder. Des troupes de policiers bien équipés, avec de large bouclier, tentait de contenir les foules en colères. Ces derniers leur jetait des tas de projectiles différents, plus dangereux les uns que les autres. Les policiers répondaient aussi par la violence, ce qui n'était pas pour calmer les émeutes et manifestations. La déchéance de l'homme, telle que le décrivait les Amazones depuis des siècles désormais, était bel et bien là, face à Diana. Violence, injustice, égoïsme, corruption. Quelques femmes étaient présentes également, bien que la majorité des personnes impliqués dans les deux camps soient masculins.

Lorsqu'ils virent Diana arriver par les airs, flottant sur les courants comme si la gravité n'avait aucun effet sur elle, certains restèrent bouche bée, d'autre se demandait ce qui se passait, et d'autre encore firent des propos assez dé gueux aux sujets des femmes qu'il n'est pas très correct de rapporté dans un rp tel que celui-ci. Mais cela ne les calma pas totalement. D'ailleurs, certains continuaient de lancer de projectiles en direction de Diana. Celle-ci les para un à un à l'aide de ses bracelets, ces derniers allaient bien trop lentement pour ses propres réflexes. Mais cela la fâcha davantage. Elle n'avait rien fait pour mériter ça.

Elle atterrit devant la ligne former par les boucliers des policiers et repoussa à elle seule les lignes de fronts des manifestants, créant un périmètre de sécurité de par sa seule force et sa seule présence. Elle avait bien plus de force que 100 hommes réunis, et il fallait que les combat de front cesse. Elle intercepta également les projectiles, parfois des bouteilles brisés, parfois des briques, parfois des sous-vêtements sales, ce qui était assez étrange.

« Gothamites. Je suis assez déçu de votre comportement. Votre ville est en proie aux flammes, et aux chaos. J'ignore celui qui est derrière tout ceci.  Mais s'il agit de cette façon, c'est pour vous déstabilisez. Vous désolidarisé. Vous craignez pour votre vie, pour votre sécurité, cela je l'entends. Batman a fait appelle à moi et à d'autres pour vous venir en aide. Mais ces policiers, ne sont pas la cause de vos malheurs. Ils pourraient aider  Batman a trouver ce criminel. Ils pourraient sécurisés des bâtiments. Et au lieu de ça, vous les attaquer. Vous les occupez. Vous leur faire perdre du temps précieux.

Certains répondirent avec violence, d'autres semblèrent réfléchir davantage sur leurs actions, qu'ils avaient pour la plupart commis suite à cette effet de groupe. Après tout, c'était Wonder Woman qui leur disait cela, la plus célèbre et appréciée des super-héroïnes. La plus sexy, aussi. Cette dernière s'éleva à nouveau dans les airs.

« Je vous promets une chose. Je ne permettrais à personne de vous faire davantage de mal. Je vais arrêter celui qui vous torture ainsi, et vous le remettre. Avec l'aide de mes amis.
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Ven 20 Fév 2015 - 13:47

Un immeuble précaire et anciennement désaffecté, une étrange cible a priori, sans aucune comparaison possible avec les autres. Mais le lien tenait peut-être justement à un fil, celui qu'on faisait disparaître lieu après lieu. Ou bien il s'agissait d'un imitateur, peut-être même n'y avait-il pas de meurtrier en série mais simplement une arme sériée et distribuée à des destructeurs distincts sans motif commun. C'était peut-être tout simplement la marque du fabriquant, qui à la manière de la chaîne de trafic de drogue, faisait la démonstration de son produit avec une distribution large dans une seule ville. Donc deux pistes premières : on faisait disparaître des cibles et avec elles leur lien, ou on rendait visible un armement qui est le seul lien apparent. Dans les deux cas, le moyen le plus rapide d'en tracer le motif était de remonter la chaîne de l'armement.

"Molly, on a une équipe sur les incendies criminels ? Je suis en route pour Park Row, près de la congrégation de la dernière espérance. Que quelqu'un de chez nous soit sur place pour un point sur la situation. Je ne veux pas qu'on se contente de relayer ce que dit GBS, c'est bien compris ? Je veux mon équipe sur le coup !"

Oui, par la force de sa volonté, Alan venait de lancer un appel sur son cellulaire destiné à sa future ex-femme, qui n'avait pas eu de nouvelles de lui depuis un moment et qui gérait l'entreprise de média et communications qu'ils avaient commencé ensemble, en son absence.

Pendant ce temps, il volait à une vitesse calquée sur celle de la bat-mobile dans la direction indiquée par le Chevalier Noir. Lorsqu'il parvint sur place, plusieurs équipes de journalistes étaient déjà sur place, reconnaissables par leurs camionnettes placardées de logos et surmontées d'antennes en tous genres. Alan fut décontenancé de ne pas apercevoir celle de sa chaîne la Gotham Broadcasting Company, mais il tâcha de contenir sa fureur. Il avait une certaine éthique de travail, malgré des méthodes parfois à la Columbo, il ne voulait pas que les bureaux des flics soient surveillés par ses journalistes. C'était le prix du respect, mais normalement ils étaient assez performants pour rattraper cette longueur de retard. Du moins... Avant. Aujourd'hui il craignait qu'ils ne soient acteurs d'un système médiatique qui se mord la queue, la télé qui écoute la radio, qui lit les journaux, qui regardent la télé, et tous qui surveillent internet et Twitter.

L'odeur du charnier, d'urine et d'alcool à bon marché trahissait le quartier sordide qu'Alan s'attendait à trouver. Il connaissait bien sa ville, et malheureusement il n'était pas toujours efficace dans les causes sociales. Chaque chose avait un prix, et le logement décent comme toutes les autres. Malgré tout des associations à Gotham comme Neon Knights co-fondé par Drake et Fox faisaient de bonnes choses pour la réinsertion... Peut-être trop, peut-être la lie de la ville finissait par abuser de la générosité. Il secoua sa crinière blonde pour regarder le Batman interroger la scène de crime. Il connaissait bien son boulot.

Alan, lui, se tourna vers un pompier apparemment blessé, qui attendait le retour ou l'arrivée de collègues pour être transporté ailleurs en toute sécurité.

"Bonjour... Lieutenant, c'est bien cela ? Quoi que ce soit d'inhabituel ?"

Tout en posant sa question, Alan ne se cacha pas du costume de Sentinel, le même que sous son ancien alias de Green Lantern, qui était visible sous sa large cape foncée. Peu avaient encore conscience que le phare de la ville veillait toujours sur elle, mais la vision de son uniforme avait tendance à réveiller la mémoire des citadins.
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Mar 24 Fév 2015 - 2:25

Gotham saigne, Batman pleure... 4165474-batman-no-mans-land-1

Batman, des hauteurs, observait le bâtiment brûler. Il allait faire payer à celui qui avait fait ça. Il lui ferait passer le goût de s'attaquer à Gotham. Ce n'était pas la destruction d'un bâtiment plein à craquer de citoyens, bien que quelques sans-abris y aient perdu la vie, mais cela restait une attaque ouverte à la ville. Les flammes se reflétaient sur le costume noir et gris du défenseur de l'ordre et de la justice, comme annonciatrices d'un destin flamboyant. Tout commençait, et rien n'était prêt de se terminer.
Il reporta ensuite son attention vers le bas, dans la rue, où se trouvait Alan Scott, son allié d'un temps, lui aussi protecteur de la cité du vice. Il discutait avec un pompier, Thomas Freeman. Selon les informations qu'avait pu glaner le Chevalier Noir en quelques secondes, ce héros sans masque bénéficiait d'excellents états de service dans sa lutte contre le feu. Honnêteté, courage, un homme avec des valeurs, chose rare en ces lieux que les Dieux ont abandonné. Profitant de la gravité, Batman plongea et plana vers le duo en pleine discussion, et arriva vers eux au moment où le lieutenant répondait à la question posée par le Green Lantern, la Sentinelle du Green.

- Non m'sieur. A part que le feu est particulièrement violent, rien de bien spécial. Peut-être que d'autres de mes collègues pourront vous renseigner, je ne suis pas resté longtemps près du bâtiment avant de me faire blesser.

En posant sa main sur l'épaule de l'homme afro-américain au service de sa ville, le Détective termina la discussion à la place de Scott.

- Reposez-vous, nous prenons la suite.

Puis, il s'éloigna, emmenant avec lui l'investigateur d'émeraude. Il fallait s'orienter vers autre chose que le simple témoignage, Batman le savait, d'autant plus que les mêmes informations revenaient toujours. Un feu virulent, aucune trace de détonateur... seule la répétition régulière des explosions amenait à penser à l'attentat. Il fallait aller plus loin et remonter à la source de tout cela. Et pour ça, il n'y avait pas dix mille solutions envisageables.

- Les membres du GCPD n'ont pas plus de nouvelles, et n'ont rien pu trouver, malheureusement. Ils sont désemparés. C'est une mauvaise nouvelle pour l'opinion publique.

L'homme chauve-souris n'avait que faire des côtes de popularité le concernant. Il agissait sans s'en soucier, préférant mener sa propre croisade contre le crime. Ainsi, il n'était clairement pas le plus populaire des héros, mais savoir la police peu prise au sérieux n'aidait pas. Elle représentait l'ordre, la stabilité, plus encore que le Batman. Que les Gothamites pensent les policiers impotents amènerait nécessairement à une crise.
Conduisant son collègue vers les flammes, le sombre justicier observa quelques instants les ondoiements avant de lui demander des plus sérieusement, sans croiser les regards:

- Tu pourrais te protéger du feu le temps d'entrer pour chercher ?

L'idée était folle, mais sûrement utile. Personne ne pouvait pénétrer un immeuble rongé par le feu purificateur, hormis ceux qui se trouvaient dotés de capacités fabuleuses. Sentinel était de ces personnages, à qui la Terre même octroyait sa confiance. Ainsi, peut-être de nouvelles données viendraient s'ajouter à celles déjà présentes, et permettraient de compléter un peu plus le terrible puzzle qui s'affichait peu à peu devant les citoyens et les justiciers impuissants.

_____________________________________

De son côté, Wonder Woman avait à faire avec les émeutiers, les insurgés d'Old Gotham. L'affaire n'était pas plus simple, car bien qu'un certain respect craintif se posait peu à peu, des piques, des pierres et des insultes fusaient toujours de la masse. Cette dernière semblait cependant se calmer, par rapport à la violence qui l'habitait au début des affrontements avec les forces du GCPD. Les promesses de l'héroïne plaisaient aussi, car étant particulièrement plaisantes: faire cesser ces attentats, mettre le responsable sous les barreaux, voilà de belles et bonnes choses.

Une chose, cependant, vint gâter cette réconciliation progressive. Un gaz s'échappa du milieu des manifestants, tirant sur le jaune. Il venait du sol, comme si le goudron suintait et exhalait ses poisons. L'effet ne se fit pas attendre. Les yeux exorbités, les pupilles dilatées et les veines du cou et du front sur le point d'exploser, les manifestants reprirent de plus belle les affrontements en hurlant. Étrangement, cela ne ressemblait pas à de la rage mais... à de la peur. Une peur farouche, terrible, qui non contente de saisir la population, la galvanisait et la poussait à se précipiter sur les policiers, tant pour s'échapper que pour réagir.
S'ensuivit une mêlée innommable, fouillis et incompréhensible, que rien ne pouvait stopper. Wonder Woman elle même ne faisait pas ressentir assez de crainte pour empêcher les cailloux et les pavés de converger vers elle.

Ci et là, on entendait des cris informes, mais aussi des paroles plus distinctes.

- AU SECOURS !!!

Ou plutôt:

- ILS NE NOUS AIDERONT PAS !!!

La peur amenait à ces deux réactions, opposées mais toutes aussi dangereuses.
Ainsi, Diana Prince dut composer avec la masse de citoyens et de policiers effrayés, qui se battaient entre frères et sœurs dans des luttes fraternelles pour fuir et pousser les autres à agir.
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Mer 8 Avr 2015 - 12:24

/ HJ : Excusez moi, j'ai mis beaucoup trop de temps à répondre à ce rp. /

Cette fois la situation devenait compliquée, même pour la princesse amazone. Que se passait-il dans l'esprit de tous ces civils pour agir comme cela ? Gotham était une ville bien étrange en bien des points, elle regroupait tout ce qu'il y avait de pire dans le monde des hommes. Les criminels de cette ville faisaient parti des plus retors que l'on pouvait rencontré. L'asile maudit, dont le fondateur avait lui-même fini par y trouver une chambre, n'était peut-être pas étranger à tout cela. Les criminels les plus fous y étaient internés, et lorsqu'ils s'échappaient, ils finissaient fatalement par se retrouver en plein milieu de la ville, comme si le combat de Batman ne pouvait jamais prendre fin. Un cycle primaire qui risquait d'être éternel.

Ce soir, la situation quotidienne du Chevalier Noir se retrouvait être celle de Wonder Woman, à la différence près qu'elle n'avait pas pour habitude de régler ces situations incongrues. Un gaz avait semble-t-il était libéré en plein milieu d'une foule déjà difficilement contrôlable. Si Diana avait été une habituée de Gotham, elle aurait accusé l’Épouvantail d'être à l'origine de cette attaque sans hésité. Mais elle n'avait pas ce réflexe là et dû se contenter de constater les dégâts. Et d'esquiver les différente agression à son égard. La peur se faisait ressentir sur tout ces habitants. Et c'était l'un des sentiments les plus profonds de l'être humain, le plus reptilien. Le plus difficile à contenir. Le combat semblait perdu d'avance, même pour la guerrière.

« Que Héra me vienne en aide, dû se contenter de prier la jeune princesse.

Elle avait cependant foi qu'un sentiment était plus fort que le sentiment de la peur. C'était le sentiment de vérité. Et la vérité, c'était ce qu'elle défendait, ce qu'elle représentait. Si Superman était l'espoir, elle était la vérité. Elle se saisit donc de son lasso. Sa magie était puissante, et ses pouvoirs nombreux. Ils étaient capable de plier n'importe qui à la volonté de Diana pour que celui-ci dise la vérité. Il sera également capable de calmer la foule. Elle l'allongea et en confia des parcelles aux policiers de Gotham. Le lasso était extensible à souhait. Elle demanda au policier de se rassembler et de tenter d'encercler la foule avec le lasso.

Il était certes difficile de progresser au milieu de cette folie, mais elle devait tenter quelque chose. Batman lui avait confié pour mission de régler ce problème de foule, elle allait donc faire tout ce qui était en son pouvoir pour l'accomplir. Elle n'avait pas pour habitude d'échouer. Le mot « échec »  ne faisait d’ailleurs même pas parti de son vocabulaire. Au contraire du mot « victoire ».
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Ven 10 Avr 2015 - 19:10

Rester longtemps, au plus près. Voilà ce qu'il manquait à ces hommes, bien humains, qu'ils soient combattants du feu ou gardiens de l'ordre. Ils ne pouvaient s'emparer de la scène de crime qu'une fois que les dernières braises avaient cessé de fumer. D'ailleurs, Batman en avait déjà pensé autant et suggéra à Alan une incursion en plein coeur de la fournaise. Il ne pouvait pas imaginer à quel point le Green avait conclu le pacte avec la Starheart exactement pour se protéger contre les brasiers, leurs Avatars et leur Parlement niché dans l'astre diurne. Ce n'était pas une chose qu'Alan faisait souvent, mais c'est ce qui le différenciait des Swamp Things. Leur vie finissait dans les flammes, alors que la sienne ne faisait qu'illuminer davantage le chemin pour le Green. Il acquiesça.

"Le coeur du brasier. Je devrais même pouvoir fraterniser avec le feu pour en reproduire les fréquences énergétiques."

C'était du blabla, mais il ressentait un petit besoin de se justifier avec des trucs scientifiques lorsqu'il était face à The Batman. Être alimenté par de la magie et des énergies cosmiques, ça n'était pas très rationnel et il aurait apprécié d'avoir la même emprise sur la réalité qu'un grand détective et artiste martial entouré de gadgets et des faits froids de la science. Mais il devait guider avec son coeur, sans se préoccuper de ce que sa tête ne comprenait pas parfois. L'instinct était son meilleur guide et le tempérament un de ses plus grands carburants. Il songea à touts ces morts qui, tant qu'on ne savait rien sur les circonstances de leur décès, demeuraient morts pour rien.

"Je pénètre le feu dans... maintenant."

A mesure qu'il lévitait à travers l'incendie, sa vue s'adapta pour supporter les éclairs rouges et jaunes des flammes qui dansaient partout dans son champ de vision. Sentinel pouvait percevoir des taches de chaleur et des taches d'énergie, mais en entrant dans le feu de l'action, il ne pouvait rien remarquer que les conséquences d'un acte apparemment criminel. En un éclair, il reproduisit dans sa main la fréquence lumineuse et calorifique, et jusqu'aux exactes radiations, des flammes qui prospéraient tout autour de lui dans la structure. Il imagina une bulle énergétique qui retint l'architecture de s'écrouler autour de lui, sans compromettre la scène de crime.

Le feu, le feu était un témoin. Il émit subtilement avec ses lèvres des vibrations qui reproduisaient les mêmes fréquences que le brasier, mais cette fois, en inversant la mélodie des énergies. Cela pouvait avoir un effet explosif, comme aucun effet du tout, ou encore permettre au feu de dévoiler ses secrets et les moments du passé. Pendant quelques instants, il lui sembla que cette mélodie avait stoppé le phénomène ardent dans sa progression, comme un arrêt sur image.
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Re: Gotham saigne, Batman pleure... Sam 11 Avr 2015 - 14:17

Les flammes vacillaient langoureusement sur le sillage d'Alan Scott. Elles dansaient avec lui, pourléchaient son bouclier, voulant s'approcher de lui pour l'étreindre avec amour et tendresse. Leur éclat était encore vif, et illuminait une bonne partie des rues alentours. En progressant dans les profondeurs du brasier, Sentinel créa un lien avec ce feu intense et particulièrement bavard. Le rouge, le jaune et le bleu murmuraient des mots, des paroles incompréhensibles pour le commun des mortels... mais la première Lanterne de la Terre avait dépassé ce stade. Alors qu'il modulait une fréquence particulière avec ses lèvres, les langues de flammes s'animèrent, et, à la manière des contes de Noël, se mirent à raconter une histoire. Point de féérie dans les étranges propos, mais la froide réalité, contrastant avec l'étouffante chaleur de l'endroit. Un homme apparut, de grande taille et de fort belle stature. Une longue cape trainait dans son dos, et deux pointes dépassaient de son masque. Il se dirigea vers un mur désormais noirci et effondré pour y déposer quelque chose. Malgré son envie de parler, le feu peinait, et tout ce que put voir le plus ancien héros de Gotham resta flou.

A l'extérieur, Batman était allé voir les pompiers d'abord, pour leur demander de ne rien faire tant que son confrère n'était pas ressorti. Après quelques minutes d'opposition, ils se mirent d'accord. Les combattants du feu stoppèrent ainsi leur action pour se concentrer sur la meilleure manière d'isoler le bâtiment: il valait mieux éviter que les flammes ne se propagent tout autour, et incendient les trois quarts de la ville.
Puis, dans le même temps, il se rapprocha des policiers. Gordon était arrivé, en retard, et discutait avec ses hommes. Le Chevalier noir lui laissa le temps de terminer avant d'aller lui serrer la main et lui faire un topo de ce qui se passait.

- Je ne pensais pas vous voir aussi vite, Batman.

- Nous sommes partis dès votre appel, Jim.

Le commissaire haussa un sourcil blanc.

- "Nous" ?

- Wonder Woman, Sentinel et moi.

Le deuxième sourcil du policier vint rejoindre le premier, et une certaine stupeur put se lire dans ses yeux, derrière ses lunettes.

- Il est rare de vous voir demander de l'aide. Vous avez des infos que nous n'avons pas ?

Le Chevalier noir se tut quelques instants, réfléchit et reprit:

- Notre ennemi est quelqu'un qui me connaît très bien. Il sait comment me stopper, et surtout m'empêcher de remonter une piste. J'ignore encore ses raisons, mais je les trouverai, et je l'arrêterai.

_____________________________________


A Old Gotham, les flics et agents du SWAT étaient dépassés par les événements. Ils avaient vu la terreur prendre la foule et la lancer contre les boucliers en plexiglas. Les coups fusaient des deux côtés, causant fractures, sang et hématomes conséquents. Un phare se dressa cependant, une lumière que les défenseurs de la loi suivirent. Wonder Woman était descendue de ses hauteurs pour se poser avec les hommes et les femmes dépassés. Son plan était simple: user du lasso de vérité pour entourer la foule, la maintenir, et lui faire voir la vérité. Elle n'était pas en danger, les policiers ne lui en voulait pas, et ils avaient été piégés.
Des petits groupes se formèrent avec l'arrière garde et pendant que certains repoussaient la masse apeurée, d'autres tenaient le lasso et entouraient peu à peu les émeutiers. Des cailloux, des pavés, des projectiles divers et variés volaient encore dans les airs. Parmi ces objets, des espèce de petites bouteilles grises, peu communes.

Ne s'occupant peu ou pas des attaques incessantes des manifestants, les flics se haranguaient entre eux pour se donner du courage, et poursuivre leur action. Les "Allez les gars", "Bougez vous le cul" et les "Bordel, on y est presque" fusaient de toutes parts. Ils avaient quasiment fini de faire le tour, il ne leur restait que quelques mètres... juste quelques mètres...
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