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Le commerce de la peur

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Le commerce de la peur Sam 18 Juil 2015 - 15:19

Trickster avait dans sa besace nombre de petits gadgets de son entreprise Gotham Impostors. Depuis le contrat avec Jezebel Jet, les choses allaient bon train. Régulièrement un montant signé Wayne Tech, était déposé dans le compte à numéro de Digger et Axel, et eux envoyait les choses sous diverses couvertures. Ce n’était pas quelques choses pour les rendre riches, mais cela arrondissait les fins de mois.

Récemment Trickster avait reçu un message de l'épouvantail. Il voulait acheter des choses, mais ne voulait pas passer par Wayne Tech. Qui pouvait l'en blâmer. Après tout, les rumeurs allaient bon train et selon se que Trickster savait, Bruce Wayne était en voit de récupérer l'entièreté de Wayne Tech, évinçant du même coup celle qui avait voulu détruire sa vie en s'immisçant dans les obligations de la compagnie, Jezebel Jet. Les joies de la bourse comme Trickster se disaient, c'était des voleurs beaucoup plus habiles que lui.

Ils s'étaient donc fixé un rendez-vous. Ce genre de commerce ne se faisait pas dans la Grande Allée, elle se faisait dans les plus petites ruelles, car c'était délicat. Évidemment Trickster avait amené son attirail les vilains de cette ville avaient une fâcheuse habitude à se trahir, ce n’était pas comme à Central ou on collaborait. Non ici, c'était chacun pour soi... pas étonnant que le Batman opérât encore. Comment un type sans pouvoirs pouvait vaincre tout ce beau monde. Enfin, passons. Trickster était arrivé un peu plus tôt pour piéger la ruelle si jamais on lui faisait un coup fourré.

Il avait amené des objets Jokerstuff, mais également quelques batarangs qu'ils avaient "empruntés" sur la table de travaille de Cpt. Boomerang. Après tout, c'était leurs compagnies à eux deux, il pouvait bien aussi courir le risque de perdre quelques petits trucs, si le bénéfice était au rendez-vous il serait surement content. Trickster regardait sa montre et commençait à s'impatienter.

Encore 10 minutes et je me barre...
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Re: Le commerce de la peur Dim 19 Juil 2015 - 15:38

Ce n'est pas tout les jours que l'ont peut faire affaire avec les Rogues. Ni avec d'autres personnes d'ailleurs, en les temps qui courent. Les mafieux restent cloîtrés dans leurs QG de peur d'une attaque extérieure, les super-vilains se sont entretués lors d'une attaque opposant le Suicid Squad et la Société secrète, et la plupart des amis de l'épouvantails étaient enfermés à Arkham. D'ailleurs, ce dernier songeait sérieusement à y retourner afin de créer une émeute et libérer certains de ses occupants, comme le Joker, le Chapelier ou encore Double Face. Cela lui permettrait de s'allier à quelqu'un qu'il connaissait, et ainsi couvrir ses arrières. Et s'amuser un peu dans ce monde en proie au chaos, surtout.

Suspendu au balcon de la ruelle où était sensé se dérouler sa rencontre avec Trickster, un ennemi de Flash que l'épouvantail considérait croisé entre le Joker et le Chapelier, Crane était encore en train de réfléchir au détenu d'Arkham qu'il libérerait le premier lorsque le Rogue entra dans la ruelle. Jonathan resta quelques minutes à le contempler, perdu entre le monde réel et son imaginaire. Puis, il entendit la voix de son potentiel allié, ce qui le fit revenir à la réalité. Il se laissa tomber de la rambarde du balcon afin de retomber sur l'échelle, fit grincer sa faux sur le métal de manière sinistre, afin de signifier qu'il arrivait et de laisser grimper une tension chez Trickster. Il savourait chaque instant de peur chez le visage des personnes qu'il rencontrait.


" Trickster ... On entend souvent parler des Rogues, à Gotham. Votre réputation vous précède. "

Et c'était vrai. Pour passer le temps, à Arkham, les moins tarés racontent aux autres ce qu'il se passe à l'extérieur, à leurs retour. De nombreux récits concernent les combats entre Flash et Cold, ainsi que les méfaits réussis avec exploits par les Rogues. Car si Flash à un pouvoir surpuissant, les Rogues sont bien plus nombreux, avec des pouvoirs nécessaires, et sont surtout excellemment organisés. On ne peut pas en dire autant des vilains de Gotham, qui ont dû mal à être organisés alors qu'ils sont seuls. Enfin, il y a des exceptions. Le paradoxe, c'est que dans la ville du Batman ce sont les tarés qui sont les plus organisés. Comme Scarecrow.

" J'ai entendu dire que vous vendiez des accessoires ressemblant étrangement aux équipements portés par mon cher allié Joker et mon plus redoutable ennemi. "

Faisant tournoyer sa faux et jouant avec ses doigts, sur lesquels étaient accrochés des seringues, il contempla la besace du Trickster, dans laquelle reposaient certainement les artifices dont il était fier.

" Il se trouve que je suis intéressé. Une évasion massive, faire croire que c'est Batou. Et certain accessoires mêlés à mon gaz pourraient être redoutable. Je peut les voir, j'imagine. "

Ce n'était pas une question, plutôt une affirmation. Il aurait été malvenue de refuser de montrer ses produits à un client aussi dangereux et surtout aussi intéressé. D'ailleurs, Scarecrow était si inspiré et concentré sur son échange avec Trickster qu'il ne s'attendait même pas à voir débarquer une menace les prenant en flagrant délit. Il y était bien évidemment préparé, mais il ne s'y attendait pas et, à vrai dire, il s'en fichait complètement. Tout ce qui l'intéressait, c'est ce que son interlocuteur avait à lui montrer.
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Re: Le commerce de la peur Dim 19 Juil 2015 - 16:23

Toutes les nuits se ressemblaient à Gotham et un habitué comme Jason pouvait se fier seulement à son intuition pour avancer dans les rues de la ville. Où se trouvait les criminels, les nombreux trafics organisés et tout ces petits détails étaient une formalité pour ce dernier. Il restait néanmoins un point qui ne faisait pas partie de ces formalités et c'est bien celle des allers et retours de criminel venant d'autres villes. Il n'en a pas rencontré beaucoup ici à vrai dire, surement à cause de la réputation de Gotham qui en effrayait probablement plus d'un. Depuis quelques jours, l'entreprise Gotham Impostors l'intriguait fortement. Qui était à la tête de cette entreprise ? Il n'a pas eu le souvenir de l'entreprise en question par le passé et cette dernière portait bien son nom d'ailleurs, un nom attirant obligatoirement la curiosité d'autrui. Ne voulant rien laisser au hasard, Jason a même été jusqu'à s'infiltrer à l'intérieur pour y voir de nombreux gadgets ressemblant fortement à ceux du Batman. Un imitateur ? C'est ce qu'il croyait avant d'apercevoir une photo montrant les deux gérants. Suite à des recherches il fit la connaissance visuelle du Trickster et du Cpt.Boomerang. Deux rigolos venant de Central City à la base. Il était donc hors de question pour Jason alias Red Hood de laisser ces deux-là foutre le boxon à Gotham.

Ayant donc espionner ces deux-là pendant un bon moment, il était contraint de devoir mettre fin à leurs manigances, leurs trafics. A l'instar du Batman, Red Hood se trouvait dans une ruelle adjacente, à couvert derrière un mur à observer le plus discrètement possible Trickster, il ressemblait à un gosse impatient. Hmmm....ce n'était pas ici qu'il allait pouvoir s'en donner à cœur joie, ce n'était pas Central City. Un imprévu s'imposa dans la ruelle, un imprévu de taille quand Red Hood vit apparaître Jonathan Crane alias l’Épouvantail. Que faisait-il ici ? Il eut sa réponse quand ce dernier prit la parole en précisant bien qu'il était intéressé par ce que le Trickster pouvait lui offrir.  Laisser une telle affaire avoir lieue pourrait avoir de graves conséquences surtout en sachant la folie qui s'était emparée de Crane depuis qu'il a découvert ses formules chimiques sur la peur. Non, agir était la meilleure chose à faire. Apportant un doigt à son oreille, il murmura.

" Active l'alarme."

La seconde d'après une alarme se mit à retentir, ce qui détourna brièvement l'attention des deux criminels. Jason en profita pour agripper son grappin sur la mallette qu'il fit venir à lui après être sortit de sa cachette. Rapidement il prit son arme de poing qu'il braqua en direction de Crane et Trickster.

" Désolé pour toi Axel, mais je vais garder ça avec moi."

Du coin de l’œil il garda bien entendu Crane dans son champ de vision, il était dangereux et imprévisible, la prudence était de mise le concernant.

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Re: Le commerce de la peur Lun 20 Juil 2015 - 18:24

Axel sourit suite aux dénouements de toute cette histoire. Cela allait être fort amusant, et il ne regrettait pas du tout le déplacement. Tout d'abord son client c'était pointé, il cherchait à faire dans le grandiose et même s'il avait eu une légère surprise de le voir débarquer ainsi, il n'eut pas la peur que Crane recherchait. Puis Red Hood se pointa et passa à l'action. Alarme, et grappin, un truc tout à fait Gothamite, et surtout très peu dangereux.

Haha! Cette ville est divertissante, je comprends pourquoi vous n'allez pas jouer ailleurs. Un simple petit échange commercial devient un piège mexicain.

Trickster ouvrit la main. Dans celle-ci un buzzer clignotait. Comme il savait, que ce genre de chose était probablement Trickster avait piégé l'endroit. Évidemment, il espérait partir sans causer trop de problèmes, mais si on l'obligeait à jouer, il jouerait. Puis Red Hood, n'était pas impressionnant, après tout, ce n'était qu'un gadgeteer et un fan d'armes, rien n’a voir avec le Scarlett Speedster.

Alors, on me redonne le sac s'il vous plait. Vois-tu quand on se lance dans le commerce faut prévoir des assurances. La mienne est dans ma main. Je ne fais rien de mal, je vends dans le commerce point barre, je suis même subventionné par Wayne Tech. Alors quoi, tu t'attaques au petit commerce, pilier de l'Amérique. Aller rend moi ce sac, sinon je devrais faire une réclamation d'assurance et je te jure... ça va faire grand bruit.

Puis se retournant vers Scarecrow. Il afficha un sourire moins radieux. Mais ses yeux derrières son masque laissait transparaître la parole qu'il allait dire. Les yeux d'un businessman avisé et surtout fatigué, de devoir encore une fois se "battre" pour son gagne pain.

Je ne veux pas faire mon chiant, mais tu paies. Moi j'ai amené la marchandise, c'est toi qui te l'a fait volé par un abrutit de chaperon rouge. Allonge la monnaie et va chercher ton stock. Entre temps, moi je voudrais bien retourner chez moi au lieu de jouer avec les fous à Gotham.
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Re: Le commerce de la peur Sam 25 Juil 2015 - 15:31

Scarecrow considéra d'un œil blasé le Red Hood prenant la marchandise du Trickster, et celui-ci sortant ses armes, dévoilant certainement toute ses cartes devant le justicier impitoyable de Gotham. Celui-ci était réputé, contrairement au Batman, à tuer de sang froid les criminels les plus récalcitrants de la ville. Mais Jonathan savait qu'il ne mourrait pas ce soir. Peut être étais-ce l'insouciance d'un fou. En tout cas, il était certain de rendre l'âme un autre jour. Cependant, il voulait son butin. Il avait ramené l'argent, mais ne le donnerait que lorsqu'il aurait les gadgets du Joker et de Batman dans les mains. Aussi, lorsque le jeune clown prononça ses dernières phrases, ses yeux plissèrent, signe que, derrière son masque en toile de jute, je souriais. Il dégaina sa faux, dont il ne pensais pas avoir besoin, sans nullement se soucier du flingue pointé sur lui, puis montra du doigt la sacoche accrochée à sa ceinture. Une corde refermais la petite sacoche. Une fois qu'il tirerait dessus, la rue serait plongée dans le gaz terrifiant de Scarecrow. Ni Trickster, ni Red Hood n'en réchapperait. Scarecrow n'aurait plus qu'a reprendre la marchandise. Mais il ne voulait pas avoir les Rogues au cul une fois que le Trickster serait mort. Et il voulait utiliser, si possible, Red Hood pour plus tard.

Il n'avait pas besoin de leur faire un dessin, ni de leur parler. La réputation de Crane le précédait, et ils n'avaient certainement pas besoin d'indices pour comprendre ce qu'il y avait à l'intérieur de la sacoche. En outre ...


" Il est hors de question que je paye quoi que ce soit, Trickster. Ce n'est pas ma faute si tu te fais voler ta marchandise comme un bleu. Tu est à Gotham, pas à Arkham. C'est plein de tarés à craquer qui pensent que la ville est à eux. Ou peut être que j'inverse les rôles ... Enfin bon, Gotham est rempli de tarés. Il fallait s'y attendre. Et pour faire court, il te l'a prit des mains, pas des miennes. Tu est responsable. Je sortirai le cash plus tard, si tu l'a tué. Et si il te tue ... Bah, voir la peur dans tes yeux lorsqu'il te mettra le flingue sous le nez suffira amplement à justifier mon déplacement. "

Tel un gosse, il partit d'un pas nonchalant de là où il était venu, sans se préoccuper de l'arme pointé sur lui, et se hissa sur la rambarde. Rengainant sa faux, il regarda tour à tour Red Hood, puis Trickster, puis tapa dans ses mains.

" Allez, on se bouge, je ne vais pas attendre toute la nuit. Tu n'a pas appuyé sur la gâchette, petit chaperon rouge ? Je pensais que, comme ton mentor, tu aurait fait parler la poudre plus tôt. Et la violence fût. "

Il tint ensuite sa tête avec ses poings. Le genre de position où l'institutrice en colère demanderait avec ironie si la tête de l'élève ne tenait pas toute seule. Ah ... L'école ... Ca lui rappelait une vieille chanson pour enfant ...

" Pâtis, pâtis la pâte, boulanger ... "
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Re: Le commerce de la peur Dim 9 Aoû 2015 - 15:54

Trickster venait de se faire gazer. Il était extrêmement frustré. Il s’était fait emmerder par les débiles de Gotham. Bordel qu'il détestait cette ville. Au final, il était bien que chez lui, la ou les criminels avaient de l'honneur et pas que des conneries. C'était dingue, il amenait la marchandise à l'épouvantail, il ne sécurise pas leur transaction et c'était sa faute à lui. Il était fâché.

Mais t'es con ou quoi! Merde je déteste votre putain de ville, je ne repasserai pas ici avant longtemps. Crazy people.

Puis se retournant vers Red Hood, il eut la surprise de voir que celui-ci n'était plus là. Devant lui se trouvait un mastodonte de force et de puissance. La personne qui lui avait arraché un bras, celle qui était la sauvagerie à l'état pur, la menace ultime de leur vie de Rogues...

Le commerce de la peur Grodd

MERDE, GRODD!

Activant ses hoverboots, il se mit à courir dans le ciel. Prenant dans ses mains des Trickster Bombs, il les lança sans relâche à la gueule de ce Grodd sortie de nulle part. Il avait fait l'erreur de le sous-estimer une fois, il ne referait pas la même chose une seconde fois. Totalement terrorisé en touchant son bras métallique, il avait les yeux fous et balançait tout son arsenal à la tête du Gorille. Il ne pouvait pas prendre le risque de se faire coincé par Grodd, ceci serait trop dangereux pour sa vie.

J'en aie marre, le gorille faisait pas partit du contrat, je reprends ma marchandise, si vous voulez du Jokerstuff vous irez vous adresser à Wayne Tech. Vous êtes dingues, vous meler tout ensemble, Gorille, chaperon rouge disparu et pas de paiement. Gotham est une crappy city. Je suis vraiment déçus par votre attitude.

Trickster prenait de l'altitude et il lança quelques poulets explosifs en direction de l'épouvantail. Il avait vraiment l'impression de s'être fait roulé et était particulièrement apeuré et en colère. Deux mélanges très explosifs qui donnait un trickster très rapide sur la gâchette prêt à tiré à tout moments.
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Re: Le commerce de la peur Dim 23 Aoû 2015 - 17:27

Un fiasco. Un abominable fiasco. Scarecrow était toujours assis alors que Trickster pétait un câble. Pris d'une intuition, il regarda sa sacoche ... Ouverte. Merde, elle avait dû s'ouvrir dans la panique. Red Hood, lui, ne comprenait plus rien. Trickster avait confondu sa plus grande peur avec celui qui lui pointait deux pistolet dessus. Activant ses chaussures, il s'envola dans le ciel de manière ridicule, tout en envoyant des bombes sur Red Hood. Celui-ci, de son côté, se tordait de douleur. Pas à cause des bombes, mais à cause d'un souvenir douloureux. Le Joker le frappant à coup de pied de biches. Ce souvenir était totalement inconnu pour l'épouvantail, mais le fait de voir deux personnes en proie à la peur, savoir que leurs amygdales étaient mises à rude épreuve le fit sourire si fort qu'on aurait pu croire que le Joker se trouvait derrière le masque en toile de jute.

Il s'arrêta de sourire d'un seul coup lorsque Trickster se mit à l'insulter et à lui lancer des poulets explosifs. Scarecrow descendit précipitamment de la rambarde et parti se cacher derrière la carcasse d'une voiture. Il serait compliqué de le raisonner, car bien que Red Hood était hors de combat, le gaz continuait de faire effet. Aussi, pouvait il voir une armada de gorille tentant de le saisir, ou encore des Grodd partout dans Gotham.


" Arrête ! Red Hood est K.O, on procède à l'échange et on repart chacun de notre côté ! Bordel j'ai pas fait expr ... "

La bombe toucha le côté du véhicule, qui se retourna et frappa Scarecrow de plein fouet. L'impact n'avait pas été très fort, mais Scarecrow était tout de même atrocement sonné.

" Oh tu veux la guerre. Tu va l'avoir. Cela aurait pu se terminer tranquillement, mais non, il n'y a pas un endroit où je ne tombe pas sans quelqu'un qui ressemble de près ou de loin à Batman ou au Joker, bordel ! "

Avec une vitesse fulgurante et rarement vue chez le maître des phobies, ce dernier se retrouva en quelques seconde en train de gravir les marches menant sur le toit, à la hauteur du Trickster qui volait désormais, où plutôt courrait de manière horriblement laide pour Scarecrow. Il se demanda si il rêvait et si un chat allait se mettre à courir derrière lui.

" J'ai l'argent ! Tout peut bien se passer si tu arrête de faire l'idiot ! Red Hood est inconscient. "

Inconscient ? Encore une gaffe de plus. Il aurait dû l'éliminer tant qu'il était encore temps. Et comment espérer qu'un fou devienne raisonnable ? Ou pire, un fou soumis au gaz terrifiant de l'épouvantail ...
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Re: Le commerce de la peur Mar 25 Aoû 2015 - 2:20

Scarecrow n'avait plus l'allure d'un épouvantail. Dans les yeux d'Axel, une nouvelle forme avait pris sa place. Grodd n'était plus là, du moins Axel ne le voyait pas. Il craignait cependant son retour aussi fébrilement qu'il était surpris la première fois. L'épouvantail était en fait une peur bien plus intime de Trickster, une peur totalement inconsciente, mais pourtant bien présente. Le genre de peur qui n'est pas irrationnelle, mais tellement logique qu'elle nous faisait vibrer de colère.

Crane avait laissé place à James Jesse dans le cerveau gazéifié du farceur. James Jesse le Trickster #1.

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Axel venait tout juste d'entrer chez les rogues. Son passage avait été difficile, car les souliers de James, n'étaient pas évidents à remplir. Il avait été le cofondateur des rogues avec Cold et tous l'avaient toujours tenu en haute estime, même lorsque James avait quitté pour rejoindre le F.B.I. Les rogues avaient le considéré encore comme l'un des leurs. Pour Axel le chemin avait été ardu pour se rendre où il était et il n'avait pas l'intention d'abandonner son rôle si facilement. Sa peur n'était pas sans fondement, il avait peur d'être remplacé...

Tu te crois meilleur que moi? Je viens de mettre Grodd K.O. Tu crois que tu aurais pu faire ça? T'étais un minable, j'ai amené ton petit Gimmick dans du grand art.

Les mains dans les poches il en sortit deux yo-yos. Il les avait déjà passés aux doigts lorsqu'il sortit les mains de ses poches. Il les laissa tourner de bas en haut. L'un des Yo-yos avait autour de lui des lames très aiguisées. En tournant, on pouvait presque entendre le bruit de la scie ronde duquel elle était imaginée. De l'autre on y voyait des flammes sortir en créant un cerceau de feu, surement inspiré de la cascade classique d'Evil Knievel.

Je vais te montrer qui est le vrai Trickster.

Utilisant ses yoyos dans des mouvements savamment étudié il engagea le combat face à l'épouvantail.
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Re: Le commerce de la peur Ven 28 Aoû 2015 - 12:05

Toute cette mascarade commençait sérieusement à énerver Crane. Il n'était désormais plus un gorille, mais de ce que disait le Trickster, il était devenu l'ancien farceur dans l'esprit du charlatan. Il songea quelques seconde à sauter et à se rattraper sur ses jambes, mais les yoyos l'en dissuadèrent. Il ne pouvait pas prendre le risque d'avoir une main, voir la tête tranchée à cause d'une simple histoire d'échange. Et dire que cela ne devait durer que cinq minute. Il envisagea également de fuir, mais il se refusait de repartir les mains vides. Qu'est ce qu'il avait fait pour que ça aille aussi mal ? Il était vraiment en colère. C'est à cause de l'autre chaperon rouge que tout est arrivé, et il n'est pas foutu de régler la situation ? Un peu plus, et on en deviendrait fou.

Alors, où résidait la solution ? Tout en réfléchissant, Crane sauta, s'abaissa afin d'éviter les attaques incessantes du Trickster sans se laisser distancer. La meilleure chose à faire serait sans aucun doute de laisser tomber : Scarecrow n'avait déboursé aucun centimes, Trickster n'avait rien perdu, c'était en sommes une mauvaise soirée. Très mauvaise d'ailleurs. Mais soudain, dans l'esprit fou de Scarecrow, une solution lui parvint. Il se devait de ne pas louper son coup, sous peine de connaître une mort atroce. Le maître des phobies rengaina alors sa faux, puis se jeta de tout son poids sur le petit clown, pied sur les jambes, mains sur le cou. Sous le coup de la surprise, le Trickster dû perdre momentanément le contrôle de ses chaussures volantes puisque le poids de Scarecrow les précipita contre un mur, puis contre une fenêtre qu'ils brisèrent. Ils se retrouvèrent alors dans la chambre d'un enfant. Enfant, qui, quelques secondes plus tard, hurla de terreur à la vue des deux criminels qui, sans raison apparente, avaient brisés sa fenêtre et s'affrontaient à coups de faux et de yoyos.

Scarecrow n'avait pas voulu commettre d'irresponsabilités ce soir, c'est pourquoi la dose dans sa sacoche était minime et n'allait pas agir très longtemps. Mais lorsque la mère de l'enfant entra dans la chambre, elle hurla également, ce qui attira un mari paniqué vers eux, fusil à pompe en main. Le gaz n'avait que trop duré, c'était bien la première fois que Jonathan pensait une telle chose.


" Cher amis, cette grande blague n'a que trop duré. Que dirait tu de reprendre tes esprits ? "

Il se tourna ensuite vers la famille, qui ne comprenait rien de ce qu'il se passait. Sachant mieux que personne que la peur pouvait provoquer le chaos, l'épouvantail fixa la bouche de l'arme, puis, alors qu'à la surprise générale, il s'apprêta à lui demander de la poser, il demanda d'un ton plein de malice.

" Tiens, citoyen opprimé de Gotham, ne reste donc pas planter là ! Que dirais tu de nous préparer du thé ? "

L'homme, qui n'osa pas parler, tira en l'air pour montrer qu'il ne plaisantait pas. Ca, l'épouvantail l'avait lu dans ses yeux, qu'il ne plaisantait pas. Cela devenait profondément lassant. Il avait envie de retourner dans son immeuble miteux, dans son canapé trop mou, entouré de ses paquets de cocaïnes et de ses filles bien trop droguées pour se rendre compte de ce qui leur arrivait. Pendant un quart de seconde, il avait eu envie de voir comment le Trickster se serait occupé de cette famille. Peut être calmement, afin de ne pas provoquer de complications dans son business. Mais Scarecrow était fatigué et ennuyé.

" Si tu n'élimine pas ta femme, je tue ton fils. Choisis. Choisis. J'ai dis CHOISIS TOUT DE SUITE. "

Il voulait qu'il se suicide. Mais l'homme, bien plus fort mentalement qu'il ne le pensait, pointa avec détermination le fusil sur lui, désormais persuadé qu'il était une grande menace pour son foyer. Il propulsa alors le Trickster derrière le lit tout en se précipitant lui aussi, évitant de peu une rafale de chevrotines.


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Re: Le commerce de la peur Ven 28 Aoû 2015 - 17:20

WHAT'S HAPPENING! DUDE! C'est, quoi cette merde on se fait tirer, sur la gueule.

Le gaz s’était dissipé avec toute la sueur que Trickster avait laissé sortir. Tout avait rapidement dégénéré. Il ne savait pas si Scarecrow avait fait quelques choses, mais il avait fini par reprendre ses esprits. Maintenant à couvert avec l'épouvantail, il venait de sentir l'odeur de poudre à canon et le son des balles à ses oreilles avaient fini par le sortir de sa transe. Puis il se remémora tout ce qui s’était passé durant sa panique.

T'es con ou quoi? Ce n’est pas le moment de menacer personne alors qu'on est en plein business! Merde t'es complètement cinglé toi! Bon on fait quoi? Si tu le gaz, les risques de se prendre une pastille dans le corps vont augmenter.

Trickster entendant la recharge du fusé et une deuxième salve de balle fut tiré le coton du matelas bas de gamme leva sous la force de l'impact créant de petits flocons au-dessus de la tête des deux supervilain. Trickster se mit à fouiller dans ses poches, il avait balancé beaucoup de matériel à la tête du Red Grodd. Il ne lui restait plus grand-chose sous la main. Il enleva un gant et se mit à le faire bouger comme un drapeau au-dessus de sa tête.

Il est pas blanc, mais je demande quand même trêve. DRAPEAU BLANC, DRAPEAU BLANC! IL N’ARRIVERA RIEN À PERSONNE PROMIS. Surtout à nous, je l'espère.

C'était une promesse qu'il comptait bien tenir. Le code d'éthique des rogues était clair, on ne tuait qu'en dernière nécessité, surtout des civils. Dans le cas présent c'est Scarecrow qui avait commencé l'escarmouche. Trickster allait tenter de désamorcer la situation.
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Re: Le commerce de la peur Lun 31 Aoû 2015 - 12:15

On nageait en plein délire. Trickster avait repris le contrôle de son cerveau, mais décidément n'en faisait pas bon usage. Alors qu'il voulait à tout prix aider les civils à s'en tirer, Scarecrow voulait absolument les tuer, ce qui risquait d'arriver puisque son ami Rogue leva sa tête. Ce qu'il n'avait pas compris, c'est qu'il était déguisé en clown, et qu'il pouvait aisément passer pour un sbire du Joker. Au pire, il se prendrait une balle et aurait les félicitations de la police. Au mieux, ils partiraient en courant en alertant tout le voisinage, ce qui les priveraient de toute fuite possible. Comment avait il pu se foutre dans une telle merde ?

" Tu ne te dis pas que tu a la tronche du Joker ? Rien qu'en voyant ta tête ils ont paniqués. Il n'y a qu'un moyen de démêler la situation. "

Si Trickster tournait la tête, il ne verrait plus Scarecrow. Ce dernier avait disparut sous le lit, et progressait en rampant vers son agresseur. Le maître des phobies avait souvent désarmés des hommes, que ce soit à l'aide de ses seringues où de sa faux. Ayant laissé son arme longue juste à côté de son acolyte, il comptait utiliser l'effet de surprise à son avantage, pendant que le Rogue faisait de son mieux pour s'extraire de ce cauchemar. A savoir, faire bouger un minable gant. La pièce étant plongée dans la pénombre, le père de famille n'y voyait rien et n'avait pas pensé dans la confusion à allumer la lumière. Scarecrow profita de ce manque de lucidité pour courir vers l'homme qui le menaçait, et lui planter ses seringues fixés sur le bout de ses doigts dans le cou de son agresseur. Le Trickster et lui même n'avaient plus rien à craindre.

L'homme s'affaissa sur le sol, hurlant, criant vainement pour ordonner aux monstres qui le poursuivaient dans ses rêves de le laisser tranquille. L'épouvantail souhaitait ardemment, et il en avait le pouvoir, lui ordonner de tuer sa femme et son fils avant de se suicider. Mais la présence du clown à côté de lui l'en empêchait, car il craignait que cela ne ruine les dernières chances qu'il avait de faire affaire avec lui. Il se contenta donc de lui lancer un ultime coup de pied à la tempe. Il regarda la mère, en pointant un doigt accusateur sur l'homme évanoui.


" C'est lui qui a commencé. Je ne réparerai pas la fenêtre. Qu'il soit au lit, et qu'on laisse cette pièce fermée pendant une demie heure. Si vous appelez les flics, vous connaîtrez ... Vos plus grandes peurs. "

Prononcé d'une voix rauque, cette phrase eu une effet immédiat sur la femme. Celle-ci porta son mari en le traînant par les mains, puis referma la porte d'un coup. Il se tourna avec satisfaction vers Trickster.

" Bon, maintenant que toute cette histoire est terminé, peut on procéder à l'échange ? "
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Re: Le commerce de la peur Ven 4 Sep 2015 - 14:58

De la grosse merde en boite qu'avait été cette transaction. Puis tout avait été très rapide pour le reste, Scarecrow avait agi dans son impassible folie gothamite comme un meurtrier de premier ordre. Trickster ne put cacher un peu sa désapprobation pour cet acte inconsidéré qui était en totale contradiction avec le code d'honneur des rogues. Certes, lui-même avait à l'occasion outrepassée se code, mais depuis qu'il avait pris la mesure des souliers qu'il chaussait en remplaçant James Jesse (que sa vision toute récente lui remettait au gout du jour) il se faisait un devoir de respecter le code.

Ouin, enfin... à Rome faite comme les romains qu'ils disent...

Trickster se releva. Il retourna rapidement dans la ruelle. Il marcha dans le vide grâce à ses hoverboots, puis trouva le sac de marchandise qu'il avait, pendant l'espace d'un instant, égaré. Il avait hâte de conclure rapidement l'affaire, il voulait vraiment partir d'ici. Ce n'était pas la peur, c'était l'Agacement et l'incrédulité de comment une situation pourtant banale avait la possibilité de gonfler très rapidement dans cette ville de cinglé.

Regardant autour de lui, il trouva le pécule pour lequel il avait fait tout ce tralala. Il prit le sac d'argent puis laissa tomber le sac d'objets. Regardant vers la fenêtre qu'il venait de quitter. Il hurla.

Je prend l'argent, tes trucs sont dans le sac. À partir de maintenant s'il arrive une merde, la transaction est passée. Tu te démerdes. See ya! et je n’espère jamais te revoir. Pour le reste, passe par Wayne Enterprise.


Il avait fait exprès de crier le nom Wayne Enterprise. Il trouvait cela amusant que l'entreprise qui était supposément la perle de Gotham finance Gotham impostors et leur engin de mort. Après tous des Batimpostors et des Jokerimpostors ça allait donner du boulot à cette entreprise de reconstruction de la ville. D'ailleurs il ne peut s'empêcher de penser, avec ce qui lui était arrivé aujourd'hui, que si Wayne Enterprise voulait réellement l'amélioration de la ville... elle financerait un nouvel hôpital psychiatrique. De toute évidence, Arkham était une passoire lugubre et inutile.

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Re: Le commerce de la peur Mar 8 Sep 2015 - 18:18

Trickster, qui semblait excédé, parti par la fenêtre avec ses chaussures volantes. On aurait cru le marchand de sable. Scarecrow en profita pour ouvrir la porte pour vérifier l'état de l'homme à qui il avait administré une bonne dose de psychotropes, et le découvrit reclus au fond du couloir. En le voyant, ce dernier se mit à hurler comme un possédé, jusqu'à ce que Scarecrow referme la porte d'un seul coup. En tendant l'oreille, le maître des phobies l'entendit murmurer. Cette ville allait vraiment mal. Et c'est pour cela qu'il l'aimait. Il se mit à chanter une comptine pour manifester sa satisfaction, puis s'arrêta brusquement de mauvaise grâce lorsque le fou des Rogues revint. Il écouta ses paroles, ou plutôt ses cris. Il faisait penser à un enfant ayant perdu une partie de cache-cache.

" Hey, ne t'en prend pas à moi. Tout ce qui vient d'arriver, c'est la faute de l'autre justicier, Red Hood. Tu m'a porté chance d'ailleurs, je n'avais jamais mit quelqu'un au tapis aussi rapidement. "

Lorsque le charlatan lança à ses pieds le sac de marchandise, l'épouvantail fouilla minutieusement dedans. Des batarangs, auquel il pourrait y accrocher une capsule de gaz. La force du lancée casserait la capsule, qui se déverserait à grande vitesse dans le rayon qu'il souhaiterait. Une batgriffe, auquel il pourrait accrocher une seringue rempli de son sérum terrifiant. Des dents mécaniques du joker, qu'il pourrait mettre dans une citrouille conçu pour exploser à l'approche d'une personne. Et enfin, le gaz hilarant, qu'il pourrait certainement mélanger avec son propre gaz pour un effet immédiat.

" Et bien, voilà qui me donne envie de sourire ! Tu ne souhaite pas rester un peu ? On pourra s'amuser un peu tout les deux. Terroriser des civils, abattre des justiciers ... Si tu veux j'ai pas mal de drogues dures ou douces dans mon repère. Il y a de quoi s'éclater toute la nuit à Gotham ! "

Ne connaissant pas bien le code de moral des Rogues, il n'avait pas conscience que ces paroles pourraient certainement fritter son allié d'un soir, entre autre les deux règles interdisant de tuer et de consommer de la drogue. Il pensait que les dernières paroles du Trickster étaient ironiques, et pas sincères. Dans l'esprit tordu de Scarecrow, maintenant que la transaction était passé, il se sentait mieux. Ils pouvaient donc devenir alliés. Il ne s'attendait certainement pas à ce que la soirée tourne court. En gros, tout s'était à peu près bien passé pour ce soir. Il ramenais la marchandise dans son repaire. Les deux gros points noirs, c'était l'intervention du Red Hood, et le fait qu'il ai perdu une occasion de la fermer.




HRP : J'ai l'impression que ça se termine ! J'ai été ravi de faire ce rp avec toi en tout cas Smile
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Le commerce de la peur
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