Who are You ? [PV Bleez/Dick Grayson]

Mes ailes crépitent d'impatience. Cela dois faire deux jours que j'observe ce jeune terrien, Dick Grayson. Six longs mois était passé depuis notre première rencontre où je l'avais côtoyer sous ma forme humaine. Six longs mois de violence durant lesquels je n'ai cesser de penser à lui. A son beau visage d'ange et à son corps de tentateur. Je ne penserais pas que j'en arriverais à là, mais au fond, je devais me l'avouer, quelque chose semblait m'attirer à lui. Peut-être cet humanité que j'avais moi même perdue ? Tous ces sentiments que j'avais décider de renier... Il est le seul homme que j'ai connu à m'avoir fait oublier pendant quelques instants la rage qui sommeil en moi. Et puis... Il m'intrigue.

Mais tout ce n'était pas déroulé comme prévu lorsque deux ombres masqués avait débarqué de nul part. Je leur ait laissé la vie sauve, mais ils étaient bien mal en point après avoir essayer de m'attaquer. Voilà entre autre la deuxième raison qui m'a fait rester aussi longtemps sur terre. Ces humains m'avaient attaqués car j'étais sous ma forme de Red Lantern. Et j'avais eu beau fouillé toute la ville en veillant sur Dick, je n'avais rien trouvé.

Je m'arrêtais au bas d'une petite ruelle sombre, me demandant si je devais rester ici ou bien retourner sur Ysmault, mais visiblement Atrocitus n'avait pas besoin de mes services pour le moment, ou bien il m'aurait appelé. Lorsque soudainement, j'entend quelque chose derrière moi. Je me retourne sur ma garde, activant mon anneau qui prend des teintes d'un rouge sang. La rage crépite tout autour de moi et je matérialise deux tentacules qui sorte du sol pour attraper la dite ombre qui ma surveillé.

J'avance à travers l'ombre, avant d'y apercevoir ma victime. Une jeune humaine aux traits et aux courbes séductrices. Je vois de la ruse dans son regard... J'aime ça.

- Et bien jeune mortelle... Que me vaut ce plaisir ?, fit-je en étirant un sourire.

Un sourire s'affiche sur mes lèvres lorsque je la vois qui soutient mon regard. C'est bien, je préfère lorsque mes proies sont plutôt difficile à briser, le plaisir que l'on en tire après est encore plus délicieux. Je maintiens toujours ma prise sur ses chevilles tout en plongeant mes deux pupilles dorées dans les siennes. Qui est cette beauté humaine avec un regard aussi rusé que remplis de charme ? Et pourquoi m'a-t-elle donc suivis ? Je peut ressentir qu'elle n'est pas une femme innocente et qui au contraire sais ce qu'elle fait.

Je l'entend me parler, malgré ma prise sur elle, il y a de l'assurance dans sa voix. Elle s'appelle Talia et en effet c'est un prénom qui m'est inconnu. Mais j'ai comme l'impression qu'elle sait qui je suis, et visiblement, elle sait d'où je viens. Je continue à m'approcher d'elle, posant mes griffes sur sa joue, avant de la relâcher lorsqu'elle prononce le prénom de l'homme dont je veut me venger. Atrocitus.

Je recule un peu, mon regard se faisant plus méfiant. Aucun doute, elle a des informations sur moi, elle sait ce que je suis et d'où je viens.

- Et bien... Je vois que nous avons des amis... Ou bien des ennemis en commun.

Je m'approche à nouveau d'elle, cette fois-ci me mettant à tourner d'elle, avant de me poser juste derrière elle, posant délicatement mes mains pleines de griffes sur ses épaules.

- Comment le connaît-tu ? Et pourquoi m'a-tu suivis ?

Cette fois-ci ma voix se faisait plus ferme. Je n'avais pas envie qu'une humaine vienne me mettre des bâtons dans les roues, surtout pas ce soir là. Je pense soudainement au beau visage de Dick et la rage crépite en moi. Mieux vaut que je l'oublie pour l'instant, il m'affaiblis, il affaiblis toute la haine que je possède.

Les deux ombres resurgisse et ma rage crépite tout autour de moi, je comprend maintenant d'où venais les deux éclaireurs que j'avais bien faillis tuer deux jours plus tôt, ils viennent d'elle... De cette femme. Mes sourcils se froncent. Je l'entend me parler, de sa voix douce et raffinée. C'est une ruse, encore une fois.

Elle pensait que je n'aurais pas pu le remarquer ? Je sens sa main sur mon visage et je recule, avant de venir à nouveau lui faire face, tournant mon dos à l'extérieur de la ruelle. Pourquoi ma-t-elle donc envoyés ses soldats ? Que me veut cette humaine ? Il est temps de finir de jouer à cache-cache. J'étais prête à lui asséner un coup, mais quelque chose me stoppe, je sens une présence non loin... Une présence qui me semble familière.

Je tourne à nouveau mon regard sur elle et lui enlève ses liens.

- Mon nom est Bleez mortelle. Maintenant, tu va répondre à mes questions... Avant que l'envie ne me prenne de continuer ce petit interrogatoire... Plus violemment.

Il y a toujours cette lueur de défis dans son regard... Mais mon esprit semble être ailleurs, concentrée sur cette présence familière qui me rend nerveuse.

Son regard semble... Fasciné par ce que je suis. Après tout, qui à déjà vu une psychopathe, habillé aussi court avec une ossature d'ailes dans son dos ? Comme je la comprend, lorsque j'étais devenue une Red Lantern, moi aussi j'avais été choqué par ce changement d'apparence... Mais à force on s'y habitue et l'on commence même apprécier. A vrai dire, je ne fait même plus attention à l'image que je peut donner de moi même, tant que je peut couper deux, trois têtes et récolter le sang de ma vengeance, c'est tout ce qui m'intéresse.

Je la regarde, elle s'approche de moi, dans mon dos et un instant je reste sur le qui-vive, elle aurait pu me planter une dague là si elle le voulait, mais elle ne le fait pas et m'étonne encore plus. Je suis une abomination, un ange déchu, pourquoi ne le fait-elle pas ? Mais je suis aussitôt concentré sur ces paroles et j'entend ses bruits de pas qui se rapproche... Et cette voix... Cette voix familière.

Soudainement, quelque chose tombe au sol, je me retourne et j'y aperçois un jeune homme. Ses yeux sont cachés par un masque et il est vêtu d'une combinaison noir et rouge. Les traits de son visage son fin en dessous de son masque et son corps semble taillé dans l'acier, il est droit comme un piquet, je peut ressentir presque ses muscles tendus.

J'ai comme l'étrange impression de l'avoir déjà vu quelque part et ça m'inquiète... Ma mémoire me jouerait-elle des tours ? Une voix féminine sort de l'objet tombé au sol, je m'approche lentement et me ramasse pour le prendre. C'est sûrement un genre d'objet avec lequel on peut communiquer à distance. Un sourire apparaît sur mes lèvres lorsque je prend l'objet et que je le porte à mon oreille.

- Monsieur n'est pas disponible pour le moment, si tu veut tirer un coup avec lui tu n'a qu'à rappeler plus tard... Je vais très bien m'occuper de lui, ne t'inquiète pas, fit-je avant d'appuyer sur le bouton rouge et le balancer à cette silhouette un peu trop familière à mon goût.

Mon regard se pose sur lui et je sens la rage crépiter tout autour de moi. Puis je me retourne vers Talia avec un immense sourire dévoilant mes crocs presque vampiriques.

- Ta mère ne t'a jamais appris qu'il ne faut pas sortir seul le soir... ? On ne sait jamais ce qu'il pourrait t'arriver !

Aussitôt ces mots dit, je matérialise deux gros fusils à plasma, j'en donne un à Talia et en garde un pour moi. Voyons voir ce que ce jeune homme à dans le ventre... Et puis, ça me permettrait peut-être de faire plus connaissance avec cette jeune mortelle qui m'a suivis. Je sens qu'on va bien s'amuser.

L'homme masqué prend la fuite et un sourire apparaît sur mes lèvres. Ça sent la chasse à l'homme à plein nez et j'ai comme l'impression que je vais m'amuser. J'entend derrière moi Talia qui pose le fusil au sol et je lui jette un mauvais regard. Tant pis pour elle, elle se serait sûrement amuser avec. Je le dématérialise et me tourne vers ma jolie cible qui prend la fuite sur les toits.

La rage bouillonne en moi. Mon sourire est grand et signifie ce que je ressens en ce moment même. J'ai comme l'impression d'être un félin, un prédateur qui part à la poursuite de sa proie. Je me met donc à courir après lui, mon fusil entre les mains. Il est plutôt rapide et agile, j'ai comme l'impression de voir un aigle qui semble avoir des ailes. Il saute de toit en toit avec une tel agilité que je m'en demande presque s'il est humain.

Talia me parle mais je l'entend à peine, je suis comme dans une transe dont rien ne peut me sortir. Je veut juste l'attraper et briser toute la fierté de cet homme. Lui faire ressentir qui d'entre nous deux était la proie et le chasseur. Je voulais que tout cela soit marqué en lui, comme au fer rouge. Qu'il sache que je ne suis pas une femme avec laquelle on s'amuse avec ce genre de jeu où l'on se chasse.

Mais d'un côté, je suis excité, j'aime avoir une pression mentale sur ce genre de personnes... Mais lui, il me semble différent... Je dématérialise donc mon fusil et m'élance dans les airs avant de matérialiser un poing géant pour lui bloquer le passage.

- Je vois que tu aime te faire désirer ! Humain.