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Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) | Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Sam 23 Jan 2016 - 23:45 | |
| Un souper chez les Gordon. Ça devrait me changer les idées, non? Je veux dire, ces derniers temps, c’est l’enfer au boulot. Pire encore. Le bureau du maire ne me lâche pas. Mais commissaire ceci, mais commissaire cela et ils essaient de me dire comment gérer le GCPD… Oui parce qu’ils sont TELLEMENT doués pour ce genre de chose. Nous ne parlerons pas, je ne sais pas, de leurs coupures budgétaires pour ce projet de milice citoyenne. C’est juste dommage de ne pas avoir écouté la commissaire du GCPD quand elle a dit que mettre des armes dans les mains de civils et de leur dire que maintenant ils peuvent dispenser la justice, c’était une idée de merde. Parce qu’il est évident que je n’y connais rien. Je n’ai jamais servi dans trois services de police et je ne suis surtout pas la policière la plus décorée de l’histoire des États-Unis. Ah mais non.
Résultat des courses : une montée fulgurante des crimes raciaux, de crimes à la loi du talion, d’arrestations sans preuves et je ne sais combien de débilités qui avaient fait couler le sang pendant une semaine de temps. Ah les criminels s’étaient bien foutus de notre gueule, oui. Désarmer tous ces excités avait expédié à l’hôpital plus d’officiers de police que je ne voudrais l’admettre et évidemment, plusieurs des armes gracieusement fournies par la mairie avaient fini, ô surprise, entre les mains des criminels que nous étions supposés neutraliser. Ils avaient dû se mettre à quatre pour m’empêcher d’éviscérer le conseiller du maire quand il était venu dire qu’il était insatisfait de l’efficacité du GCPD dans la résolution de cette crise car des vigilantes avaient égratigné sa voiture. ABRUTI! Les urgences avaient débordées de blessés et il s’inquiète pour la peinture de sa bagnole.
Oh bien sûr, Jim, plus habitué à traiter avec la vermine politique, avait pris le relais mais le mal était fait. J’étais bien décidé à entrer en guerre contre l’hôtel de ville. Pour m’empêcher de faire une bêtise, mon mentor et désormais co-commissaire m’avait invité à un petit souper avec lui et sa charmante fille, Barbara. Je l’aime bien Babs. Elle a connu l’horreur mais elle est restée forte et elle est d’un intellect ma foi particulièrement aiguisé. Si seulement elle pouvait agir comme modèle pour ma propre fille… Mais je m’égare. Gordon m’avait fait promettre de donner une chance au coureur quand j’avais dit que rien sur cette terre ne me calmerait. Et par là, j’entends un bain moussant avec ma charmante femme dans la liste des choses. Chance pour moi : Kate devait voir sa famille ce soir-là. Pas de conflit à choisir entre Gordon et elle. J’étais déjà assez sur les nerfs.
Je me présentai donc au domicile de Gordon avec une boite de chocolats fins, sachant que Barbara en raffolait et j’avais trouvé à Gordon un de ces whiskys. Ça me faisait presque mal de me départir de cette bouteille mais quand même. Comment pourrais-je refuser quoi que ce soit à Jim Gordon? Côté vêtements, j’avais fait un effort. Un petit effort. Tenue décontractée mais l’œil aiguisé de Gordon ne manquerait pas de remarquer un Holster et une arme. Ce n’est pas de ma faute, c’est plus fort que moi : si je ne sors pas armée, je me sens nue. Et puis bon, si jamais un salopard décidait de s’en prendre aux Gordon, il faudrait bien que je les défende. Allez Maggie. Tu peux le faire. Je prends une grande inspiration et je sonne à la porte. J’ai à peu près trois virgule cinq secondes pour me coller un sourire dans le visage. C’est toujours plus facile à dire qu’à faire.
« Bonsoir Gordon. Enfin. Jim. Je t’ai amené un petit quelque chose pour te tenir au chaud avec les rigueurs de l’hiver. Et je ne vois pas encore Babs mais je lui ai amené une boite de chocolats fins. Je ne sais pas si je te l’avais dit mais j’ai pris trois jours de vacances dont un et demi en Suisse avec Kate donc… J’en ai profité pour ramener un petit quelque chose à la fille de mon mentor quoi. Ça sent rudement bon en tout cas! Qui a fait le repas? »
Dernière édition par Maggie Sawyer le Ven 29 Avr 2016 - 15:02, édité 1 fois |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Dim 24 Jan 2016 - 0:14 | |
| Le moustachu n'avait pas énormément bossé ces derniers jours et son absence au sein du GCPD se fit ressentir. La folie qui plongeait Gotham City dans un état de folie omniprésente, devenait de jours en jours très pesant. Jim voulait prendre contact avec le maire et ses adjoints, pour saisir le taureau par les cornes, voir tenir cet abruti par les cou..... Rien ne fait, le maire était inaccessible, les gardes du corps du gros benêt le tenait toujours à vue. Il ne sortait jamais sans les armoires à glace. Gordon n'avait pas peur de ces gorilles, ancien militaire, expert dans les combats rapprochés, malgré son âge avancé, Jim pouvait rivaliser sans problème avec un jeune.
Passons à cette journée, Jim ressentait toujours les effets de son dernier affrontement après les retrouvailles très chaleureuses avec sa fille. Quand, un vilain vint se joindre à la fête et le duel eut lieu. Gordon eut à peine le temps de remettre l'intérieur de la maison en état, pour permettre de tenir la promesse faite à son amie et supérieur Maggie. Il se trouvait dans la cuisine, dans les fourneaux, il venait de mettre un gros morceau de viande dans le four, le fumé se dispersait déjà dans toute la pièce. Barbara était au fond de sa chambre se préparant pour le dîner. Gordon avait enfilé une tenue très simple, un pantalon et un pull gris. Le vieux avait même pris le soin de tailler sa moustache. Malheureusement, il n'avait pas réussi à cacher le bleu à sa lèvre.
L'homme déposa une bouteille de vin au centre de la table, les assiettes, les serviettes, les verres y étaient déjà. Jim ne recevait pas énormément de monde chez lui et manger régulièrement des pizzas et des boîtes lorsqu'il était seul. Mais cette soirée était une exception. Gordon retourna dans la cuisine, pour vérifier la cuisson, quand la sonnette se fit entendre. Il tourna les talons et ouvrit la porte. Maggie se trouvait sur le seuil, un sourire un peu forcé, une bouteille de whisky entre les mains et une boîte de chocolat. Elle lui expliqua ses trois jours des vacances avant de revenir sur l'odeur de nourriture très présente dans la pièce. Gordon se fendit d'un petit sourire en coin, rehaussant délicatement les quelques poils de sa moustache. Il fit entrer Maggie, les nuits devenaient de plus en plus fraîche, il ne voulait pas que son amie attrape la crève et finisse au fond d'un lit à renifler et les pieds sur une bouillotte. Tout en réajustant ses épaisses lunettes, il dit:
- Maggie en vivant seul, j'ai appris malgré moi à faire la cuisine.
Il remercia son amie pour la bouteille et la déposa sur la table avant de l'ouvrir.
- J'ai eu peur que notre dîner ne se fasse pas. Après mon altercation avec Victor, mon intérieur était en mauvaise état.
Gordon proposa à Maggie de s'asseoir et de se détendre. Il sentait qu'elle avait un problème, tout en inspectant son amie, il vit comme le signe d'une arme dans son holster. Maggie ne sortait jamais sans une arme, normal. Gotham n'était pas sur en ce moment, les flics sortaient toujours couvert.
- Barbara arrive, elle se prépare. Ma fille nous rejoindra bientôt. Elle était heureuse de te rencontrer et de voir qui m'a permis de reprendre le travail. Il attrapa la bouteille de whisky et deux verres. Un petit verre ?
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| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Jeu 28 Jan 2016 - 21:01 | |
| Un lendemain difficile ! Au revoir la chaise, bonjour mes jambes ! Ça faisait déjà quelques jours que Barbara était revenue d'Afrique du Sud, elle avait retrouvé Marcy qui était devenu un policier du GCPD et elles allaient pouvoir se voir plus souvent. Son père lui avait beaucoup manqué depuis son départ en dehors de Gotham, l'homme ne devait pas se sentir bien depuis le temps. Heureusement, le retour de Babs avait rendu le sourire à ce dernier et c'était émouvant de le revoir heureux. Depuis l'attaque du Joker, Jim n'était plus le même homme et l'informaticienne l'avait ressenti. Finalement, la vie reprenait son cours et son père était redevenu un flic, c'était bon comme nouvelle. Malheureusement, les retrouvailles avaient été interrompu par l'intervention de Victor Zsasz. Cependant, tout était redevenu dans l'ordre même si l'intérieur de la maison n'était pas beau à voir. Marcy était tout de même resté pour la nuit et elle avait dormi avec Babs, c'était rassurant de l'avoir eu à ses côtés durant cette nuit. Après tout, Gotham n'avait pas du tout changé et la criminalité ne diminuait pas malgré les patrouilles du GCPD et des justiciers. Un jour ou l'autre, il allait falloir sévir et faire en sorte que la criminalité diminue pour la paix des citoyens. Depuis son retour, Babs devait essayer de reprendre sa vie en main et de ne pas rester cloîtrer chez son père. La rousse avait décidé de reprendre les études et elle avait choisi le droit, car elle rêvait de travailler dans la justice. En tant que Batgirl, elle agissait en tant que super-héros, mais ça ne lui faisait pas gagner sa vie et un jour, elle devra arrêter de l'être. Exactement, car à ce moment-là, elle devra penser à une autre voie dans son futur que le boulot et la justice, c'est-à-dire, mariage et famille. Cependant, Barbara n'était pas encore là et c'était encore loin pour y parvenir. Il lui fallait déjà un partenaire et ce n'était pas facile en ayant encore du mal à s'y faire. Marcy était bien logée dans une petite maison et elle avait commencé son boulot d'inspectrice au GCPD. Babs avait pu obtenir son ancien vanne et mettre ses équipements informations puis son costume de Batgirl dedans. Il était fermé à clef et il était caché, impossible à trouver d'un claquement de doigt. L'université de Gotham avait accepté sa demande d'inscription et les frais étaient déjà payés. Apparemment, quelqu'un voulait que Babs n'ait pas à s'ennuyer à bosser à côté pendant ses études. Aujourd'hui, elle n'avait pas prévu de faire quoi ce soit à par faire quelques paperasses pour l'université. En plus, Jim lui avait signalé que la commissaire Sawyer allait venir manger à la maison. C'était plutôt sympathique de sa part de l'avoir invité, Babs connaissait déjà Maggie et elle l'appréciait plutôt bien. Par contre, elle devait tout de même se préparer et de ne pas rester en pyjama. Barbara avait passé ses dernières nuits à enquêter sur Clayface, ce dernier se transformait en héros pour s'en prendre à des commerces. La rousse prit alors une douche, elle entendit du bruit en bas, la voix d'une femme qui s'adressa à son père. Apparemment, Maggie était arrivée et il fallait que la rousse se dépêchât un peu pour ne pas être trop en retard. Maintenant qu'elle y pensait, Magg' ne savait pas que l'informaticienne savait marcher à nouveau. La blonde allait être sur le cul quand elle verra Babs debout pour la saluer. Rien qu'à cette idée, Barbara était un peu excitée à l'idée d'aller la voir dans la cuisine. Allant discrètement dans sa chambre après s'être lavé, la rousse s'habilla en mettant un t-shirt blanc avec un léger décolleté et un short en jean puis des collants noirs, il y avait une ceinture noire également. Une tenue plutôt décontractée et simple, ça faisait jeune enfin elle était jeune donc c'était de son style. La jeune Gordon décida les escaliers en regardant ses messages, apparemment, Marcy passait une bonne journée en ayant eu sa première arrestation. Barbara souriait à regardant le SMS de son amie d'enfance, en arrivant dans la cuisine, Maggie et son père étaient à table avec un verre de Whisky. La jeune étudiante arriva à côté de Maggie avec le sourire et posa sa main sur l'épaule de la commissaire en lui faisant la bise. « Bonjour Maggie, je suis contente de te revoir ! Ça fait plaisir de voir que la commissaire mange à la maison. » Dit-elle en souriant et en allant se mettre à table pour ne pas rester debout. « Comme tu le vois, je suis capable de remarcher à présent. » Barbara s'assit alors sur une chaise et posa son téléphone portable sur la table, elle regarda son père et la femme. Babs s'était placé en bout de table, elle allait se sentir un peu gêné si ça parlait de police et d'anecdote. La rousse regarda autour d'elle en ne voyant pas la femme de Maggie. « Dit Maggie, ta femme n'est pas là ? » Code by Silver Lungs |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Jeu 28 Jan 2016 - 22:23 | |
| J’étais en train d’écouter ce que Gordon avait à raconter, un sourire en coin sur le visage, me disant que… J’étais bien ici. Pas de criminels à gérer, pas de dossier à traiter… Bon je me renfrognai un peu quand il parla de l’attaque contre son domicile. J’avais engueulé le département au complet à un tel point que je suis sûr que j’ai dû les faire trembler à trois sur l’échelle de Richter. Mais Maggie, l’échelle de Richter, c’est pour les tremblements de terre que vous allez dire. Oui mais quand je gueule, je gueule. Je ne fais pas dans la demi-mesure. Très certainement pas. Je refusai l’alcool pour le moment, optant pour de l’eau. Plus tard dans la soirée je ne dis pas mais pas tout de suite. Je ne me sens jamais vraiment alcool avant le repas, pour tout dire. Alors je sirote mon eau en attendant de passer à table avec les Gordon, tout simplement.
Où j’en étais? C’est bien de se sentir dans un environnement autre que son travail. Avec Gordon, mon mentor, un type bien. Sa fille, Barbara, malheureusement clouée dans un fauteuil mais qui réussit à mettre sa main sur mon épaule malgré tout. Ah suis-je bête. Elle marche, Babs. ELLE QUOI!? Depuis quand elle marche!? Je suis la commissaire du GCPD! Gordon le savait et il n’a rien dit!? Je ne peux pas engueuler Gordon pour trois raisons. 1) du respect pour ses ainés. 2) c’est mon mentor. 3) c’est mon co commissaire. Je sors mon téléphone, compose un numéro et à peine la personne a-t-elle décroché que je me mets à vociférer. C’est pire que quand je gueule. Qu’est-ce que je vocifère? Ça : « CAULFIELD! Demain matin, 0700, DANS MON BUREAU! » Et je raccroche aussi sec. Caulfield est la meilleure amie de Babs donc elle savait forcément.
« Mais c’est pas possible. Je suis commissaire du GCPD et on me cache des trucs de la plus haute importance. Babs remarche. Mais c’est absolument merveilleux! Viens là toi! Ah je suis vraiment heureuse pour toi ma grande! Tu méritais de ne pas finir ta vie dans un fauteuil. Je viens d’avoir une idée géniale : je nous inscris au demi-marathon de Gotham. On va leur montrer ce que tu sais faire! »
Si on oublie le fait que je viens de serrer Barbara dans mes bras sans lui laisser le temps de réagir et que je suis probablement en train de l’étouffer, on pourrait penser que je suis une tante en visite. Évidemment je me rends compte que je suis en train de réduire en poudre la colonne vertébrale de la pauvre jeune femme et donc je la lâche et la laisse aller s’asseoir. C’est que je peux être émotive, des fois. Mais si vous le dites à quelqu’un, je vous botte le cul. Je prends place moi aussi en me disant que la soirée commence pour le mieux. Wow… Gordon (Jim) doit se sentir tellement mieux. Le pauvre, il était si misérable depuis ce funeste jour… Mais maintenant, non seulement Barbara marche à nouveau mais le moral de Jim va remonter en flèche et… Et Barbara me pose une question à propos de Kate. Ah oui bah euh c’est que…
« Kate rendait visite à sa famille. Le genre de souper chic qui fait en sorte qu’il faudrait que je porte autre chose qu’un flingue et du kevlar alors j’ai poliment décliné l’offre et j’ai accepté celle de Gordon. Mais elle fait dire bonjour et elle dit que la prochaine fois c’est nous qui vous invitons pour le souper. Et c’est bon pour un comme pour l’autre : je ne prendrai pas non comme une réponse. On vous invite, point! » |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Mar 2 Fév 2016 - 1:27 | |
| Barbara venait de rejoindre la compagnie, enfin pensa Gordon. Les deux jeunes femmes les plus importantes dans sa vie était désormais à ses cotés, sans compter la jeune Marcy qui devait encore travailler. Jim regardait sa fille papoter avec le commissaire actuel du GCPD. Maggie était très bonne dans ce boulot, un vrai chef de meute, certes un peu insolente et toujours sur la défensive, mais ses défauts amuser souvent le moustachu. Jim se remet un verre sous le coude, sans en proposer à son collègue, sachant que l'alcool n'était pas sa priorité. Quand Barbara posa la question à propose de Kate.
Kate la femme de Maggie, voilà plusieurs mois que Gordon ne l'avait pas vu, elle jouait à cache-cache. Ou évitait l'ancien commissaire qui portait une poisse énorme au-dessus de ses épaules. En ce moment, depuis son retour au boulot, les dingues en tout genre se regroupent pour perturber sa tranquillité. Ils viennent même chez lui pour lui mettre une branler. Voyez l'état de la maison, les murs éclataient, la télévision en miette, du carton servait de fenêtre en remplacement de la vitre. La cuisine était dans un état pas possible, heureusement, qu'il avait réussi à faire du ménage avant la venue de Mag.
La blonde annonça que kate se trouvait chez ses parents et que la prochaine fois, les Gordons seraient invités. Jim accepta cette proposition d'un léger signe de tête, avant de retourner vers la cuisine. Les légumes étaient terminés et le morceau de boeuf demander à sortir du four. Il fit les préparatifs avant de ramener l'essentiel du repas sur la table, suivi d'un fumé onctueux. Jim n'avait pas fait la cuisine depuis longtemps, mais il semblait avoir encore le coup de main.
- Bon la compagnie, faites donc honneur à ce plat préparer avec amour. J'espère ne pas avoir perdu la main, la cuisine n'est pas l'un de mes passe temps en ce moment. L'odeur et bonne, mais est-ce que le gout suivra ?
Une petite blague pour détendre encore un peu l'atmosphère, Jim voulait profiter pour une fois de cette soirée tranquille. Le boulot pouvait rester à l'écart des conversions, les sujets de vie familiale étaient plus approprié en cette soirée. Gordon regardait Barbara se servir et lui fit une petite remarque, un sourire en coin.
- Redresse toi ma chérie, tu vas finir comme ton vieux père, toute cornu.
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| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Mar 2 Fév 2016 - 19:50 | |
| Un dîner presque parfait ! Mon ventre ne répond plus de rien !! Miam ! Un repas avec la commissaire actuelle de Gotham, ce n'était pas tous les jours que Jim invitait Maggie à manger à la maison. Barbara était contente de la revoir après tout ce temps, elle espérait même que sa femme soit là pour apprendre à la connaître. Au moins, elle aura quelqu'un avec qui parlait si les deux flics parlaient un peu trop de leur anecdote dans le boulot. N'empêche, cela allait être une journée plutôt sympathique et en espérant, qu'il n'y aura pas d'intervention d'un criminel pour couper tout cela. En même temps, il fallait être fou pour essayer d'attaquer une maison de flic surtout quand les deux superflics étaient dans le même bâtiment. Sur ce coup-là, la jeune informaticienne n'avait rien du tout à craindre de la part des criminels avec Maggie et Jim dans la maison. Après s'être préparé, la jeune rousse descendit de sa chambre pour se rendre au rez-de-chaussée en ayant entendu la blonde dans la maison. Un regard sur son portable, Marcy était en patrouille et tout se passait bien pour le moment. Après sa première nuit mouvementée à Gotham, l'amie d'enfance de Babs n'avait pas renoncé à être du GCPD et à lutter contre le crime. C'était tout de même une bonne nouvelle de la voir déterminée, si elle garde cette mentalité, elle sera aussi forte que son père ou Magg. En descendant, le duo était déjà dans la cuisine et Barbara décida de les rejoindre en prenant son temps. Maggie n'était pas encore au courant que l'informaticienne avait récupéré l'usage de ses jambes, elle allait avoir un choc en l'apprenant. Déjà, rien que la réaction de son père qui avait été très émouvante, celle de Maggie allait peut-être la surprendre également. Quand la blonde tourna le visage vers la rousse, la commissaire Sawyer ne tilta pas directement, mais seulement quelques secondes après. C'était plutôt amusant comme réaction venant de la femme, Babs ne s'y attendait pas, mais une chose est sûre, c'est qu'elle allait être contente. Soudain, Maggie utilisa son portable pour appeler Marcy pour un rendez-vous dans son bureau, demain dans la matinée. Pauvre Marcy, elle allait se faire réprimander pour n'avoir rien dit à la Sawyer. La rousse allait essayer de lui sauver la vie en essayant de négocier avec l'inspectrice en chef. La blonde était tellement contente qu'elle prenait Barbara dans ses bras et exprima sa joie avec ses mots. En plus, elle avait eu l'idée de les inscrire dans un semi-marathon de Gotham. Ce serait une bonne idée, mais va falloir que la jeune étudiante puisse s'entraîner avant pour récupérer son endurance et avoir l'habitude de faire marcher ses jambes. « Je serais ravie d'y participer avec toi, mais en contre-partie, Maggie, j'aimerai bien que tu m'entraînes, car je suis rouillé depuis le temps. » Dit-elle en souriant. « Ah et, ne soit pas trop dur avec Marcy, s'il te plaît ! Je lui ai demandé de me promettre de ne rien te dire à propos de ma guérison. Elle a eu un début à Gotham assez difficile, aide-là à bien s'intégrer au GCPD, s'il te plaît ! » Après un câlin plutôt bien écrasant de la part de Maggie, la jeune rousse s'essaya en bout de table et demanda où était Kate. Cette dernière était partie rendre visite à sa famille, un souper plutôt chic que la commissaire n'était pas l'une des grandes fans. C'était difficile de vivre en compagnie d'une personne vraiment très riche, en tout cas, Magg était amoureuse et c'était adorable. En tout cas, la famille Gordon avait eu le bonjour de la femme de la blonde et que la prochaine fois, c'était chez eux que le duo allait devoir manger. C'était vraiment sympa que son père eût une relation si amicale avec Maggie, ça pouvait créer une grande confiance et une bonne entente dans leur façon de bosser. Si seulement Bruce avait cette même mentalité avec les autres et leur donnait un peu de sa confiance, ça serait tellement plus simple à l'aider. En tout cas, les Gordon n'avaient pas le choix de refuser d'aller dîner chez les Sawyer. « Bon ben on n'a pas le choix alors ! On ira manger chez vous alors ahah ! » Son père revint alors avec les plats, la rousse était toujours ravi de voir son père faire à manger. Il en semblait pas très occuper à faire à manger depuis quelques temps, mais Barbara savait que son père faisait toujours de son mieux. En tout cas, il était difficile de ne pas aimer l'odeur des plats et le ventre de la rousse gargouilla à cause de la vue de la nourriture en plus de l'odeur agréable. Clair que le goût suivra, la rouquine avait confiance en Jim pour bien manger. La rousse servit alors Maggie par politesse avec le sourire avant de se servir. Son père semblait vraiment de bonnes humeurs en faisant une remarque plutôt amusante sur sa fille. Devenir cornu comme son vieux père ? Elle préféra tout de même éviter de l'être et se redressa pour finir de se servir à manger. « Papa, assis-toi, je vais te servir, tu le mérites ! Tu as bien bossé ! » Elle se leva et alla servir son père en lui faisait une bonne assiette, assez pour qu'il aille faire une sieste après le repas. La rousse regarda Maggie avec le sourire. « Si tu veux te resservir Maggie, dis-le-moi et je le ferai sauf si tu préfère le faire toi-même ! » Maintenant que tout le monde était servi, Barbara retourna à sa place et elle allait pouvoir manger tranquillement. L'ambiance semblait joviale, la nourriture était plutôt bonne et Jim n'avait donc pas à s'en faire de sa cuisine qui était mangeable. Il y avait des places de libre, si Marcy n'aurait pas travaillé aujourd'hui, elle aurait été là pour rattraper un peu le temps perdu. D'un coup, Babs pensait à Dick Grayson, elle se demandait ce que faisait ce dernier actuellement. Il avait sans doute mieux à faire que penser à elle, il avait sans doute une conquête depuis le temps. « C'est bon papa ! Tu n'as pas perdu la main, je suis fière de toi ! » Dit Barbara en mangeant son morceau de viande. Après avoir avalé ce dernier, elle regarda Maggie. « La vie en tant que commissaire n'est pas trop dure ? Kate en pense quoi ? En tout cas, je suis contente que tu aies rappelé mon père pour reprendre du service et je le suis aussi pour le fait que tu sois devenue commissaire du GCPD, Maggie ! » Code by Silver Lungs |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Mar 2 Fév 2016 - 21:02 | |
| Mouais. Je veux bien épargner Caulfield… À moitié. Parce que je hais les cachotteries. Après je peux bien l’aider cette petite mais ce serait plus dans les cordes de Jim non? Moi je suis bonne pour hurler sur les troupes pour les faire marcher au pas, je ne suis pas exactement un modèle de douceur policière. Après bon hein. Je ne suis pas un monstre non plus, il ne faudrait pas exagérer. Simplement Jim aura sans doute plus de patience que moi pour bien épauler l’amie de Babs. D’ailleurs elle n’a pas froid aux yeux cette petite : s’entrainer pour un demi marathon, c’est déjà quelque chose, si tôt après avoir réapprit à marcher… Ça force le respect. Mais j’accepte. Je l’entrainerai. Ne serait-ce que pour faire plaisir à Jim. Je suis mère de famille. Je sais ce que c’est que de s’inquiéter pour sa fille. Jamie, ma fille… J’y tiens plus que tout. Pauvre Jim…
À bien y penser, si je pouvais avoir la garde de ma fille, je voudrais bien que Barbara soit une sorte de grande sœur pour elle. Je ne dis pas que son père est trop absent dans la vie de son enfant mais… Son père est trop absent dans la vie de son enfant. Comment Jamie va réussir à grandir et à s’épanouir avec un père absent? Enfin bon je m’égare. Je fais savoir à Barbara que j’essaierai d’y aller mollo avec son amie nouvellement flic et que ça va me faire plaisir de l’entrainer pour le demi marathon. Je peux presque entendre Jim soupirer de soulagement. T’en fais pas, mon moustachu préféré. Barbara c’est comme ma fille quoi. Je vais en prendre bien soin. Et… Et je pense que mon estomac se manifeste parce que l’odeur du repas accapare soudainement toutes mes pensées. Comment ça, Maggie espèce de goinfre? Je proteste énergiquement! J’ai juste… Sauté un repas.
Enfin plus qu’un et Kate m’a encore fait les gros yeux mais je bosse constamment en ce moment et ça m’emmerde parce que je suis à cran donc Kate est à cran donc on s’engueule. Bon, ça ne dure jamais longtemps et on se réconcilie vite (je ne dirai jamais assez qu’elle embrasse comme une déesse) mais ça me fait royalement… Vous savez quoi… De ne pas pouvoir avoir plus de temps à passer avec elle. J’aime ma femme. Tout simplement. Enfin bon. Le repas. Je prends place, j’échange avec les Gordon, je me fais servir par Barbara… Mais c’est que je fais des progrès : elle se tient près de moi avec un couteau et je ne lui ai pas cassé un bras. Je suis vraiment sur les nerfs en ce moment à cause de nos politiciens municipaux. Et je pense que ce serait encore pire si Jim n’avait pas menacé de démissionner si je n’allais pas faire une sieste. Brave Jim…
« Gordon, je te mute aux cuisines du commissariat, c’est trop bon. Et Barbara… Disons que je préfèrerais ne pas parler de boulot. En ce moment il me pourrit la vie et ma hantise c’est que ça finisse en divorce. Désolée. Je ne voulais pas plomber le moral avec mes problèmes. Mais Kate est fière de moi, si tu veux savoir. Elle comprend les sacrifices que je dois faire mais c’est ma femme et… Elle voudrait plus de place quoi.
Mais bon. Je me suis promis de prendre trois jours de vacances. Je suis en train de passer les archives au peigne fin pour déterminer quand dans une année il y a le moins d’actes criminels. Je ne voudrais pas ensevelir ton père sous le travail. Parlant de ça… Et Jim, ne m’arrache pas la tête mais… Nous avons des postes civils, Barbara, si jamais tu veux te joindre à cette grande famille qu’est le GCPD. Tu es douée en informatique, non? » |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Lun 22 Fév 2016 - 23:40 | |
| Attablé convenablement à la table, le vieux moustachu se régaler de son propre repas. Le bougre n'avait pas encore perdu la main sur la cuisine, les filles le remercièrent de ce délicieux plat fait avec amour. Le moustachu allait se fendre d'un sourire quand la discussion tourna soudainement vers le boulot et autres affaires du GCPD. Jim laissa échapper un large soupir, la soirée se passait trop bien pour en venir au travail. Certes, Jim après son incorporation dans les nouveaux rangs de la police avait pris quelques jours de repos. Depuis le retour de Babs et le duel contre Zsasz. Il devait se remettre, heureusement, qu'il tenait encore la forme, ses blessures commençaient à ne plus le faire souffrir.
Il avala une gorgée de vin, quand Maggie répond à la question de la jeune Gordon. La patronne souhaitait que Barbara rejoigne les troupes, surtout au niveau de la logistique et tout ce qui touche l'informatique. Le commissaire adjoint n'aimait pas beaucoup l'idée, après tout Barbara n'était plus une petite fille, ayant besoin de son père pour la défendre et prendre les décisions à sa place. Elle avait le droit de choisir et il était vrai, que la jeune femme touchait au niveau de l'informatique. Jim déposa ses couverts, en avalant son dernier morceau de viande, il s'essuya la moustache.
- C'est une bonne idée Barbara, tu pourrais rejoindre le groupe et aider notre agence en contrôlant les informations. Tu es doué en informatique, depuis toute petite, je n'ai jamais compris cette passion pour ces engins, mais ton talent pourrait-être utile.
Jim piocha une nouvelle tranche de viande dans le plat, la sauce encore fumante. Barbara devait prendre une décision. Puis, il remarqua les cernes sous les yeux de Maggie, elle était exténué, le boulot lui ronger la vie et devait certainement jouer sur sa vie de famille. Le moustachu avait déjà vécu cela part le passé. Marcy était encore jeune et Maggie n'avait malheureusement pas le temps de former la demoiselle.
- A ce propos Maggie, je compte revenir dès demain au bureau. J'ai encore des dossiers en cours et des enquêtes à résoudre et je voudrais ajouter Marcy à mon équipe. Elle est encore jeune, pleine d'envie. J'ai envie de la former et de la prendre sous mon aile.
La proposition soulagera Maggie, le poids des instances politiques, le maire, etc ... Toutes ses choses devaient peser lourdement sur ses épaules, elle n'avait pas besoin de prendre une nouvelle recrue en plus. Jim avait de toute façon proposait à Marcy de la former lors de la soirée de retour de Babs. Maggie avait le visage blême, fatigué.
- Prends quelques jours de repos Mag ! Je prendrais la relève en ton absence.
Cette idée n'allait certainement pas convenir pour le nouveau commissaire. Elle aimait le boulot et la tension qui l'entoure. Mais Jim voulait simplement lui tendre une main amicale et la soulager quelque peut.
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| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Mer 24 Fév 2016 - 19:19 | |
| Une bonne proposition ! Boulot ! Boulot ! Barbara mangeait plutôt bien, son père avait de l'expérience en cuisine et elle pouvait le goûter à chacun de ses plats. Vraiment, la jeune Gordon était fière d'avoir un père comme Jim et il savait encore faire beaucoup de choses. De toute façon, le moustachu n'avait pas eu trop le choix après le début de la rousse pour l'Afrique du Sud et de son ancienne activité en tant que Oracle. Cependant, Jim s'en sortait très bien tout seul et Babs n'avait pas à s'inquiéter pour lui. La jeune femme se régalait avec ce repas, Maggie également vu qu'elle ne semblait avoir rien dit à propos de la nourriture. Cependant, la rousse aurait bien aimé que Kate soit là pour discuter un peu avec elle, mais Barbara le fera plus tard quand elle arrivera à la voir. La justicière avait quelque chose à demander à Maggie, c'était à propos du boulot même si ce n'était pas le sujet à apporter lors d'un repas. Babs était curieuse de savoir si le métier de commissaire était difficile et si savoir ce que pouvait penser Kane Kate à propos de tout cela. Évidemment, Barbara en profita pour féliciter Mags d'être devenu un si haut palier dans la police de Gotham. La Sawyer voulait faire de Jim, le cuisinier du GCPD au lieu d'inspecteur, ce qui aurait pu être amusant. Cependant, Margaret ne semblait être ravie de parler boulot en dehors de ses fonctions, c'était tout à fait compréhensible. Sur le coup, Barbara aurait préféré ne rien dire pour ne pas gâcher la joie de la blonde. Elle parlait de divorce, car ce boulot la hantait dans sa vie en général, mais bon, c'est une femme forte qui ne se plierait pas à ce genre de choses. De plus, les divorces, c'est mal et surtout que ça peut détruire une vie. Babs n'avait jamais connu cela, ses parents s'aimaient. Kate était fière d'elle, mais la Kane aurait préféré avoir plus de temps à eux pour des soirées en amoureux. La vie en tant que policier n'était pas aussi facile que celui de justicier, il y avait des sacrifices à faire. Barbara savait que certains sacrifices étaient difficiles, la rousse pensait à ce qu'elle avait fait à Dick. Prendre des vacances ferait du bien à Maggie qui semblait fatiguer, elle pourrait également passer du temps avec sa femme. Pour qui était des criminels, elle n'avait pas à s'en faire, Batgirl va revenir en force pour aider le GCPD. Par contre Maggie proposa quelque chose d'étonnant pour Barbara, c'était un boulot dans l'informatique au GCPD. Le plus surprenant, c'était la réaction de Jim qui trouvait cela comme une bonne idée. Son père s'était toujours montré réticent à l'idée de voir Babs travailler dans la police qui ce soit comme inspecteur ou informatrice. La rousse ne savait pas quoi répondre, elle n'avait toujours pas eu de réponse des universités et c'était difficile à refuser. La jeune femme pourrait travailler là-bas pour gagner un peu d'argent et vivre en location afin de vivre indépendamment de son père. Autant utiliser son talent pour aider le GCPD et de plus, elle sera dans un endroit où elle pourrait obtenir des informations plus rapidement. « C'est ok, je travaillerai à temps partiel au GCPD, car j'aimerai reprendre mes études pour viser haut et reprendre ma vie où je l'ai laissé, il y a quatre ans. » Quatre ans ? Après l'événement avec le Joker, le temps passait tellement vite. La jeune Gordon venait de finir son assiette et but une gorgée de son verre d'eau. Son père prit ensuite la parole, il allait prendre Marcy sous son aile pour la former. De plus, il allait reprendre le travail demain et c'était très tôt, mais il avait ça dans le sang. Barbara le regarda alors avec le sourire, il était très motivé et déterminé à reprendre du service. Un homme d'action, il ne reculait devant rien pour appliquer la loi et Maggie devait avoir de la chance de l'avoir à ses côtés. Son amie d'enfance allait vite faire des progrès dans la police et en espérant qu'elle monte les échelons rapidement, ça serait vraiment cool. Et là, mon père proposa à la commissaire de prendre quelques jours de repos, elle ne devait pas s'inquiéter, car il était là pour l'assister. Il avait raison, Margaret avait besoin de repos et reprenait du service en ayant bien récupéré surtout en compagnie de sa femme. « Maggie, écoute mon père. De plus, je suis sûre que Kate serait ravie de t'avoir à ses côtés pendant quelques jours. Je te promets que Gotham sera bien surveillé la nuit ! » Dit-elle avec le sourire. Soudain, le téléphone de Barbara se mit alors à vibrer sur la table. La jeune rousse le prit et son visage changea assez rapidement, il était l'heure de partir. La jeune femme n'avait rien dit à personne, mais elle avait des rendez-vous chez un psychologue pour l'aider à surmonter son traumatisme et sa phobie des armes à feu. Elle devait se reprendre en main, c'était difficile d'admettre qu'elle devait consulter, mais elle le devait pour son bien. Il ne suffisait pas de remettre le costume de Batgirl pour oublier ses problèmes, mais elle devait également en parler à quelqu'un. Du coup, Babs se leva de table, rangea son portable et mit son assiette dans le l'évier. Barbara se tourna vers son père et Maggie d'un air gêné, elle allait partir comme ça en plein repas entre amis. « Je suis désolée, je ne pourrais pas rester avec vous. J'ai d'important rendez-vous, je n'y avais plus pensé. Merci Maggie d'être venu et je te tiendrai au courant pour le boulot que tu me proposes. Papa, c'était très bon et je suis contente que tu reprennes le boulot ainsi que tu vas former Marcy. Je vous souhaite une bonne journée et encore désolée ! » Barbara prit son blouson et son sac après avoir fait la bise aux deux adultes, la jeune femme partit alors en premier temps vers l'hôpital pour vérifier son rétablissement avec un médecin spécial. Ensuite, elle partira vers sa psychologue pour discuter de son traumatisme et de sa phobie, voire d'autre chose si elle a du temps. La jeune rouquine aurait tellement aimé rester plus longtemps pour parler avec Jim et Maggie, mais elle ne devait pas rater ses deux rendez-vous. - HRP:
RP fini pour ma part, je suis désolé ! Disons que j'ai prévu quelque chose de spécial avec Barbara (qui vous impliquera peut-être ^^) Merci du rp, c'était plaisant ^^
Code by Silver Lungs |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Mer 24 Fév 2016 - 20:35 | |
| Mais qu’est-ce qu’ils ont tous avec leurs histoires de vacances?! Je suis flic, pas touriste! J’ai des responsabilités. De grosses responsabilités. Je ne peux pas « juste » partir en vacances parce que j’en ai envie. Évidemment que ça ferait plaisir à Kate mais je ne peux pas non plus me dire : oh bah, pas grave hein, il y en a d’autres pour s’occuper de la ville pendant mon absence. Parce que c’est évident que c’est super logique de juste laisser la ville entre les mains d’autrui et de filer comme une lâche pour partir en vacances. Le repos, je l’aurai… Éventuellement. L’offre es tentante, je ne le nie pas mais un fait demeure : c’est moi la grande patronne du FCPD et je dois donner l’exemple. Si je commence à prendre des vacances, quel genre de message est-ce que j’envoie? C’est moi le boss, je pars m’amuser et vous, vous bossez? Allons donc!
Je sais qu’ils ont raison, bien sûr. Il faudrait vraiment que je prenne des vacances. Mais je ne peux m’y résoudre. J’ai peur que pendant mon absence il se passe une merde énorme qui va demander que je sois là pour gérer. Attention, je ne dis pas que Gordon ne sait pas commander, jamais de la vie. Mais il ne faut pas oublier un truc : je suis beaucoup plus bulldozer que Gordon. Je refuse souvent de sauter dans les cerceaux de la mairie et des politiciens. Merde, je suis commissaire de police, pas une petite députée obscure qui veut une plus grosse place ou une fonctionnaire dont la seule ambition est d’avoir sa place de stationnement à son nom! Je suis commissaire du GCP et cela implique d’énormes responsabilités. Cette ville EST ma responsabilité. Et ça me ferait bien mal de juste partir comme ça. Si je pars en vacances c’est parce que j’ai mis en place un plan d’urgence.
Et mettre sur pied un plan d’urgence demande du temps, des efforts et des ressources. Ce n’est pas JUSTE de dire : ok, on fait ça. C’est d’étudier tous les angles d’approche. Quand on aura établi un plan d’urgence, je partirai en vacances. Autrement, je ne veux rien savoir. Qu’importe. À la demande de Gordon de former Marcie, je donne mon approbation d’un signe de tête avant de sortir mon téléphone et de me rajouter une note pour le transfert d’affectation et je me mets une autre note pour faire préparer un espace de travail pour Barbara. Avec deux Gordon au GCPD, je me sentirai mieux entourée. Oh j’aurais aimé y avoir Kate mais… On ne peut pas tout avoir non plus. Remarquez qu’un des commentaires de Barbara m’avait fait tiquer. Comment ça bien protégée de nuit, Gotham? Si je pars en vacances, Batwoman part avec moi donc ça laisse un trou.
Bof. Je dois m’en faire pour rien. Encore. Je regarde Barbara partir, lui assurant que la porte de mon bureau lui est ouverte si elle a besoin de parler avant de reporter mon attention sur Gordon. Je ne suis pas certaine d’approuver qu’il retourne au travail si tôt. Je ne dis pas qu’il est trop vieux, je dis qu’il faut qu’il apprenne à se ménager un peu. Oui, Jim a l’énergie d’un flic dans la jeune trentaine mais est-ce que son corps approuve? Pas forcément. Et je ne veux pas perdre Gordon. Il est une source d’inspiration pour moi et un modèle. Je n’ai pas envie qu’il se force à revenir trop tôt et qu’il lui arrive une merde, je ne me… Le lui pardonnerait pas. Du coup il va falloir essayer de négocier avec lui et il a la tête aussi dure que moi le bougre. C’est un pré requis pour devenir chef du GCPD. Autrement vous allez vous faire bouffer tout rond, c’est une certitude.
« Elle a repris du poil de la bête, c’est bien. Et toi tu te montres déraisonnable. Gordon, est-ce que tu crois que c’est sage de reprendre le boulot si tôt? Merde j’ai l’impression de me voir plus vieille quand je te regarde. Tu ne reprends pas le travail sans un billet du médecin me certifiant que tout est en règle et JE choisis le médecin parce que sinon tu vas aller voir un de tes potes juste pour avoir un papier. » |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Jeu 3 Mar 2016 - 16:55 | |
| Barbara avait quitté la table pour vaquer à ses nouvelles occupations, laissant les amis en tête à tête. Jim regardait Maggie qui semblait retrancher au fond de son cerveau, en pleine réflexion, elle ruminait certainement sur les dernières paroles du vieux à moustache. La jeune femme avait le même caractère que Jim, un brin têtu, toujours plongé dans le boulot, attention, vivre que pour le travail peut ruiner une vie de famille rapidement. Gordon le comprenait, Maggie et Kate était encore un jeune couple et l'homme ne voulait pas que la patronne subisse trop de pression. Gotham est une ville qui ronge les gens de l'intérieur, vous donnant des ulcères à force de ruminer et de prendre la mouche à chaque mots. On reste trop souvent sur ses gardes, regardant par dessus son épaule à chaque coin de rue, craignant de voir sortir un criminel un peu dérangé pour vous planter une lame dans le dos.
Gordon avait passé toute son existence dans cette ville qui tombait en ruine, les flics n'étaient plus aussi puissant qu'avant. Une nouvelle forme de police prenait le dessus, les gangs, des héros en collants prenaient la place des forces de l'ordre et Jim craignait toujours le pire en voyant les nouveaux affrontements des costumés aux informations. Il avala son dernier morceau de viande et sauça son assiette, avant de gober le fond de son verre. Jim entendait du bruit à l'étage, Barbara devait faire un peu de ménage. L'étage était encore dans un état pitoyable depuis la visite de Zsasz et ses sbires.
Alors qu'il allait se lever pour aller dans la cuisine et prendre le désert, Maggie lui demanda de passer chez le médecin avant de reprendre le boulot. Trop aimable, elle ne cachait pas son admiration pour Gordon et Jim lui rendait bien. Mais la jeune femme voulait qu'il attende avant de revenir prendre son poste, le vieux contint un soubresaut, il venait de reprendre le travail et le voilà déjà sur la touche. Bon, il n'était plus très jeune, en pensant à l'idée de rester tranquillement au fond d'un canapé à voir ses collègues partirent au combat ne l'enchanter pas.
- Maggie, tu me confines encore chez moi. Bon j'irais voir ce médecin et je déposerais son papier sur ton bureau.
Il avait l'impression de passer pour un gosse malade de retour à l'école avec un mot pour justifier son absence. Maggie le voulait et Gordon n'allait pas la contredire, il savait que la jeune femme était capable de lui foutre les menottes et l'emmenait elle-même à coup de pied. Sourire aux lèvres il allait dire " Maman ", Maggie agissait comme ça défunte mère.
- Dans l'idée, je voudrais un rendez-vous au plus vite. J'ai vraiment besoin de reprendre le boulot. Mon équipe à besoin de moi et j'ai encore une affaire urgente sur le feu.
Tout en discutant, il alla dans la cuisine prendre une immense gâteau. Un trois chocolat qu'il déposa sur la table. Munit d'un long couteau de cuisine, il proposa une petite part, une gourmandise pour finir la soirée avant de prendre le café.
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| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Jeu 3 Mar 2016 - 21:52 | |
| Bah voyons. Jim qui se montre réticent à aller voir le médecin. Comme je le comprends! Des bouchers en sarrau! Mais c’est un moindre mal. Je tiens à Jim. Pas comme une fille tient à son père, nous n’avons pas cette proximité. Mais il a été mon mentor. Donc avec le même respect qu’a l’apprenti pour son maitre. Et je peux vous garantir que je le tiens en haute estime notre Jim national. Non s’il pense que c’est à cause de son âge ou une connerie du genre, je ne suis pas une peau de vache de la mairie. Je suis sa supérieure et j’espère, son amie. Et c’est normal de s’inquiéter pour ses amis. Surtout qu’en plus, quand on bosse pour le GCPD, la moindre petite blessure va être exploitée par les salopards du camp d’en face soit les criminels. Ils sont comme des requins : s’il y a du sang dans l’eau, ils vont passer à l’attaque. C’est systématique.
Du coup? Si je peux éviter à Jim des ennuis supplémentaires, je vais le faire. Et le médecin fera un examen complet demain neuf heures. Je viens de lui texter mes directives. Tant pis s’il n’est pas d’accord. Il m’en doit un sacré paquet de faveurs celui-là. Il a de la chance que je ne collecte pas d’intérêts ou il aurait une vie de dettes quoi. Pour la petite histoire, le docteur avait des problèmes de jeu avant que je ne m’en mêle. Dit plus simplement, je lui ai fait gentiment comprendre que s’il continuait à surfacturer ses patients pour régler ses dettes, j’allais vendre ses reins sur Internet en dédommagement. Ça et j’ai cassé la gueule des enfoirés qui abusaient de sa dépendance. Quoi? Vous vous attendiez à ce que je le sermonne en levant le doigt comme une maitresse d’école? Non. Tu gueules un bon coup et ils comprennent tout de suite.
Je pense à tout ça en finissant mon assiette. Ma mère m’a toujours dit : Maggie, tu dois remettre une assiette vide. Enfin, excluant les arrêtes, les os, les trucs du genre. Alors je vais remettre à Jim une assiette vide. Parce que j’ai été élevée comme ça. Dans la famille, laisser de la nourriture dans son assiette veut dire qu’on n’a pas aimé. Et en plus il me gâte avec le dessert. Sacré Jim. Une chance que je ne suis pas du genre à hurler à la mort que je vais devoir aller faire de l’exercice. Moi, je mange. Et je m’entraine. Je ne calcule pas ce que je mange. Mais je m’arrange pour rester active. Ces histoires de nutrition et de régime… Pitié, on ne peut plus commander un hot dog sans se faire demander si notre testament est à jour… Alors pour toute réaction, j’affiche un large sourire. J’ai beau être une adulte, je suis toujours aussi fan d’un dessert bien sucré. Chocolat quoi.
« Jim, je ne vais pas te mentir. Ça a l’air vraiment décadent ce gâteau. Si ma mère était là, elle te ferait la tirade de la mort comme quoi c’est bien trop sucré. Moi? Je suis comme ma fille : amènes en du chocolat. Il y a toujours de la place pour du dessert. C’est une loi non écrite chez les Sawyer. Et la prochaine fois qu’on s’organise un souper, je sors la recette secrète de ma mère et tu vas voir ce que tu vas voir!
Au fait j’y pense… Tu dis que tu as une affaire en cours. Quelle affaire? J’ai beau me creuser les méninges, je n’arrive pas à la replacer. Tu as besoin d’effectifs supplémentaires? Je devrais pouvoir réaffecter quelques flics qui ont gradué de l’Académie avec d’excellentes recommandations. La cuvée de recrue de cette année est particulièrement bonne, ça va faire du bien, c’est moi qui te le dis. » |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Mar 15 Mar 2016 - 23:42 | |
| Jim mangeait son morceau de gâteau, qui était très savoureux d'ailleurs. Son gout de chocolat très présent, chatouillant les papilles, l'homme en appréciait chaque bouchés. Tout en se délectant du dessert, Maggie vint à demander le but de ses prochaines actions et surtout le nouveau fruit de l'académie. La jeunesse et les nouvelles recrues qui viendront très prochainement grossir les rangs du GCPD. Jim toujours honnête se décida à répondre, rien de très méchant, juste une petite affaire de routine à boucler. Le dossier attendant toujours sur le bureau au commissariat dans l'attente d'un tampon de clôture.
- Rien de très alarmant, j'ai peut-être été un peu brusque en jouant sur les mots. La proposition d'un nouveau groupe pour me seconder ne sera pas nécessaire. Inutile d'alerter les collègues, un de mes indics vient de trouver une nouvelle piste sur le Joker. Malheureusement, depuis trois jours, je n'ai plus de nouvelles, aucun signe de loin ou de près. Je commence simplement à m'inquiéter à son sujet, il faut que je le retrouve. Tu connais ce dingue, il est capable du pire si quelqu'un est sur ses talons.
Gordon se remémora l'attaque du Joker et l'attaque sur ce dernier et Barbara. Alors, il devait à son indic de prendre le fou en chasse. Il savait que Maggie ne permettra pas que son ami parte à la chasse seule. Mais Jim aimait le danger, une nouvelle chasse à l'homme le réjouissait, cette affaire devait être réglé rapidement sans aucune intervention extérieure.
- Heureusement que Barbara est à l'étage, je ne souhaite pas la tenir au courant. Elle a déjà trop subit dernièrement, je dois la tenir à l'écart de cette affaire.
Barbara était revenu d'Afrique debout, grâce à une nouvelle médecine. Jim ne voulait pas en apprendre davantage sur le pourquoi du comment. Le Joker était pisté, Ferguson introuvable. Gordon devait repartir du dernier point de rendez-vous. Près d'un chinois dans Park Row. [HRP : Désolé un peu à court d'idée sur la réponse ] |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Mer 16 Mar 2016 - 3:03 | |
| « Ah dans ce cas… Sois prudent. Si jamais il y a quoi que ce soit, tu nous appelles. Si tu voyais les nouvelles motos qu'ils ont livré pour les interventions rapides… Les entreprises de notre milliardaire préféré ont vraiment fait fort cette fois. Tu me connais : je ne suis pas facilement impressionnée. Mais ces bolides? Tu leur rajoutes des ailes et je suis sûre, convaincue qu'elles peuvent voler! »
Mon co commissaire préféré, pendant sa petite absence, avait manqué le déploiement de nos nouveaux véhicules d'intervention. Depuis le temps que je demandais à ce que les véhicules de la police soient actualisés pour répondre aux nouveaux impératifs contre le crime moderne. Un exemple simple. Revenez dans les années 90. Les GPS. Tout ce qui était attaque par impulsions électro magnétiques contre nos véhicules. Ça n'existait pas! Tout ce qui était systèmes intelligents non plus. Un ennemi barbouillait votre pare-brise et vous étiez hors course. Mais avec les caméras, maintenant? Ce n'est qu'un inconvénient mineur! Les temps changent et c'est aux institutions de changer AVEC et non contre l'évolution des choses. Je ne suis pas fan de technologie mais bon. Je sais reconnaître sa pertinence. Son importance et le fait que c'est maintenant essentiel.
Et d'ailleurs, parlant de se moderniser, tout ça, ça passe aussi par la gestion du personnel. J'ai eu plusieurs idées pour vraiment tester les compétences et les capacités de nos policiers et policières. Oui, nous avons les jeux de la police et oui nous avons plusieurs sites d’entraînement pour des simulations sur le terrain mais… Toutes ces histoires de réalité virtuelle, je dis : pourquoi pas! Revisiter de vieilles affaires, améliorer des formules en vigueur depuis une éternité… Et tant pis pour les coûts! Je suis mariée à une milliardaire, elle même cousine d'un milliardaire… Je trouverai l'argent par sponsors s'il le faut, tout simplement! Mais pas par des compagnies qui s'impliquent seulement pour de la pub. Je veux un partenariat solide, basé sur la confiance et la bonne volonté. Du fric, oui. Mais certainement pas à n'importe quel prix. Ça jamais. Jamais, je dis!
« Tu sais, j'ai eu une idée intéressante et ton expertise sera la bienvenue. Tu as un ordinateur portable sous la main? Je me suis dit que ce serait sympathique de vraiment investir dans la formation avancée des effectifs de police, notamment avec la réalité virtuelle. Tu imagines comment nous pourrions perfectionner nos techniques d'intervention? Les possibilités sont infinies. Je branche mon téléphone et... »
Et mon téléphone sonne?! Qu'est-ce qu'il y a de difficile à comprendre dans : je ne veux pas être dérangée? Je regarde l'afficheur : c'est le central. Oh… Ce n'est pas bon signe Ça. Décroches, décroches pas… Oh et puis merde. C'est plus fort que moi. Je décroche, prête à me mettre à hurler et… Je deviens livide. Il va falloir qu'on m'explique comment ils ont réussi un coup pareil parce que là… Ils ont fait fort. TRÈS fort. Je regarde Gordon d'un air médusé et je prends le temps de penser à formuler ma pensée avant de prononcer ce qui doit être la phrase la plus absurde de tous les temps. Et j'en ai dit des phrases absurdes, à travailler avec l'impossible et l'impensable. Je veux dire, quand j'étais au SCU, c'était des démons et des extraterrestres, au MCU des fous furieux dont la démence dépasse l'entendement… Je suis championne dans le domaine.
« Bon… Gordon… Le GCPD est actuellement attaqué… Par le GCPD. Je voudrais te crier à la figure surprise, avant d’éclater de rire mais selon le central, un de nos plus petits commissariats est actuellement attaqué par des policiers du GCPD. Et on ne parle pas de mecs qui ont volé nos uniformes. On parle d’officiers du GCPD identiques aux vrais officiers du GCPD. Littéralement des clones. On fait QUOI quand on risque de tirer sur nos propres gars? » |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Sam 19 Mar 2016 - 0:56 | |
| La fin du dîner était agréable et Gordon venait de finir un trosième morceau de gâteau. Le chocolat et le vieux est une longue histoire, une simple bouché dans un carré de chocolat pouvait lui faire oublier toutes ses conneries de la vie. Puis avant tout, cette gourmandise l'empêchait de prendre une clope et de noircir le reste de ses poumons. Enfin, l'homme se faisait vieux, l'âge n'était pas important, en compagnie de son ami, Gordon se sentait comme un jeu homme. Un homme d'une trentaine d'année tout au plus, mais le temps avait fait de son mieux pour mettre James dans la merde. Il avait vécu trop de mésaventure tout au long de ça carrière de flic. Alors cette soirée devait lui faire penser à autre chose.
Maggie en vint à parler de la technologie, du futur et des nouveaux moyens offerts. Les flics avaient désormais de nouvelles motos aux performances accrues à en croire le commissaire. Un objet bien futile pour Gordon, qui préfère une bonne petite voiture. Jim avait une fois utilisé une moto et dès le premier virage, il se retrouve le dos dans le caniveau et à passer une nuit à l'hôpital. Jim préfère tenir un volant se sentant plus en sécurité, bien qu'un accident en bagnole et très souvent mortel. Et que dire de la technologie actuelle. Jim avait énormément de mal à se servir de son téléphone portable qu'il nommait encore avec beaucoup de maladresse un cellulaire. Barbara se moquait très souvent de son père au niveau des objets higth-tecks. La fillette essaya souvent de mettre son père au courant des dernières nouveautés, lui apprendre. Elle préféra abandonner en voyant son père faire autre chose.
Jim remplit son verre, quand Maggie lui demanda un ordinateur portable. Jim allait rire, ses yeux s'illuminèrent de joie.
- Je n'ai aucun de ses appareils Mag. Barbara a souhaité m'en offrir un . Je dois être un vieux sur ce coup, j'ai beaucoup de mal avec les technologies actuelles. Je reste un vieux de la vieille petite.
Pourquoi rajouté le petite ? Un mot amicale de Gordon envers Maggie sans doute pour se moquer. Alors, qu'il allait se mettre à débarrasser la table, Maggie reçut un coup de téléphone. Elle semblait éberlué, voir dans le vague, Gordon la questionna du regard. Quand elle lui annonça la nouvelle, le vieux stoppa son action, comment un tel bordel peut-être possible en ce moment. Le futur est une belle merde non . Des membres du GCPD attaque le GCPD.
- Pourquoi suis-je encore vivant avec ce siècle qui me dépasse Maggie. Les machines à écrire et autres babioles de mon temps, ne mettaient pas le monde en branle. Merde alors !
Gordon haussa le ton pour la première fois depuis un moment. Reprenant son calme, il essaya d'établir un plan pour la suite:
- Bon apparemment des flics attaquent des flics. Dans l'idée, je ne comprends pas tout. Nous devons allez là-bas rapidement et voir de quoi il en retourne exactement. Je prends mon blouson et mon arme et en route.
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| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Sam 19 Mar 2016 - 2:57 | |
| Sur ce point je suis d’accord avec Gordon. Avant, à moins d’utiliser la bombe nucléaire ou une saloperie du genre, la plupart des technologies étaient relativement inoffensives. Mais de nos jours? Il n’y avait qu’un pas entre la science-fiction et la réalité. Et c’était probablement le plus effrayant dans l’histoire. Moi-même, quand j’avais travaillé pour le SCU, je l’avais vu au quotidien. Mais là, franchement, des clones d’officiers du GCPD qui nous tire dessus, la police qui attaque la police? Ils ont fait fort. TRÈS fort. Je ne sais pas qui est derrière tout ça mais outre le fait que nous sommes ennemis parce que ce salaud tire sur mes gars, je lui aurais probablement serré la main pour ce coup de génie. Des clones. Bordel. Des clones! Un petit nombre de clones, je veux bien mais qui a réussi un truc pareil non de non?
Et puis est-ce que c’est possible que ce soit de la magie? Je ne suis plus sûre de rien. Pour ce que j’ai pu voir, magie et technologie partagent un point en commun : plus c’est puissant, plus c’est dangereux et ultimement, souvent, ce que l’un fait, l’autre le peut aussi. Alors je me le redemande : magie ou technologie? Parce que si c’est de la magie, on est dans la merde et pas qu’un peu. Je n’y connais RIEN à RIEN. Et ça veut dire donc que ça va faire une bande de flics qui essaient de désarmer une bombe avec des silex. C’est une recette pour un désastre, ce n’est rien de le dire. Bon on me dira que c’est irresponsable mais j’amène un morceau de gâteau avec moi. Hors de question de sacrifier du dessert, c’est un crime pour tout Sawyer qui se respecte. Mon père était probablement le plus grand défenseur des desserts de l’univers. Et c’est encore peu dire! Oh oui!
Nous sautons dans ma voiture et je mets en marche le mode police. C’est un peu comme ces véhicules du FBI ou des services secrets : un véhicule ordinaire mais avec les gyrophares au niveau des parechocs. Enfin. En haut des parechocs. Mais je me comprends. C’est récent en tout cas. J’ai changé de voiture pour un modèle plus performant et surtout moins polluant. Je suis commissaire du GCPD, je DOIS donner l’exemple. Et ce bébé est sacrément bien équipé en plus. Nous filons à toute vitesse vers la commissariat en danger et quand nous arrivons sur les lieux, je me rends compte qu’ils n’ont pas exagéré. Il y a bien là un petit groupe de policiers. Un petit groupe de clones. Qui attaquent mon personnel. Moi c’est le pourquoi qui m’échappe, surtout. Je veux dire, ça n’a pas le moindre sens quand on y pense. On va voir ce qu’en dit Gordon.
« Je ne comprends pas. Y a un mec qui fait des clones de flics. On ne sait pas comment mais bon. Le type, au lieu de remplacer petit à petit les vrais flics par des clones, il envoie ses créations attaquer un commissariat, pouf, comme ça. C’est pas un peu merdique comme stratégie? Moi j’aurais fait un truc pareil seulement pour faire diversion. Mais une diversion, ça implique qu’il voudrait un truc DANS le commissariat.
Le problème, c’est notre plus petit commissariat. Pas d’armes, pas de documents super importants…Bordel! Jim! Je viens de me souvenir! Nous avons fait transférer toute la drogue saisie par le GCPD pour qu’elle soit prise en charge et détruite par la Drug Enforcement Administration! Il y a forcément un lien! Il doit y n avoir pour au moins cinquante millions dans la voute du commissariat! Tu imagines ce que ça représente!? » |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Ven 25 Mar 2016 - 0:01 | |
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Le voilà plongeait dans un futur bien trop réaliste et trop proche pour Gordon. Des clones venant attaquer leurs homologues humains, quelle connerie, on pourra se croire dans l'aube du 6ième jour avec Arnold Schwarzenegger. Voir le Clone un véritable navet, le personnage principal joué par Bruce Willis. Il aurait mieux fait de rester dans son personnage de John Mc Clain. En étant dans la bagnole en direction du poste de police, Jim se plongea dans un autre rôle. La soirée devenait dingue et invraisemblable, alors pourquoi ne pas suivre le rythme. Pour ce soir, il sera le dingue, John Mc Clain, " Hippie Cay , pauvre con ! ".
Maggie stoppa la bagnole devant ce petit poste du GCPD. L'un des plus petits et certainement le moins importants. Puis le commissaire annonça qu'un important stock de drogue se trouve à l'intérieur. Une véritable mine d'or pour un receleur et les trafiquants en tous genre. Quelque chose clochait, les clones étaient devant les marches menant au poste, Gordon commença à chercher des réponses. Le taxidermiste pouvait être derrière toute cette folie, mais il n'aimait que la chair fraîche et les corps humains. La robotique n'était pas dans ses projets machiavélique. Alors qui ? Une personne aimant l'informatique, certainement avec un diplôme d'ingénieur en robotique. Quelqu'un en était capable, enfin deux personnes, qui restait fort peu probable.
Gordon oublia l'idée qu'Oracle ou le Batman soit capable de ce genre d'action. Il allait dans une mauvaise direction. Il attrapa son arme, vérifia que le chargeur contenait le nombre de balles utiles pour la suite. Ce dernier avait servi une fois contre Zsasz durant son attaque lors des retrouvailles de famille.
- Allons-y Maggie, ne tire seulement en cas de nécessité. Pour le moment il force les portes, on peut surprendre le groupe par derrière.
Bordel, Gordon était dans la peau de Mc Clain, il inspecta les alentours. Des flics du quartier arrivaient en renfort. Un bar de motard se trouvait à proximité. Jim réquisitionna un bécane, l'enfourche et allume les moteurs à fond en faisant grincer les pneus. Le moment venu, il lâche les freins et fonce dans le tas de clone, avant que la moto ne s'envole, il saute sur le parvis et le véhicule s'écroule dans les rangs. Une explosion embrasse une partie des ennemis, quand des ombres descendent des toits. Gordon surpris de son coup d'éclat et de la nouvelle vague voit qu'un groupe arrive derrière Maggie.
Maggie derrière-toi !
[HRP: je suis un peu foufou sur cette réponse ^^ ]
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| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Ven 25 Mar 2016 - 1:54 | |
| Attendez, quoi? C'est mon mentor qui est en train de se prendre pour une star de film d'action là? Il peut faire ça?! Correction : il sait faire ça? Si sa fille le voyait, je suis certaine qu'elle le réprimanderait. Jim! À ton âge! Et blessé en plus! Tu devrais avoir honte! Il ME dit de ne tirer qu'en cas de nécessité et il vient de faire exploser une moto dans un groupe d'ennemis! Mais c'est un pur non sens! Et c'est MOI en général qui m'octroie le droit de faire sauter des trucs. Je suis la commissaire après tout, pas lui! Mais bon. Je lui pardonne cet écart de conduite parce que je suis sortie de ma stupeur par son avertissement. Je me retourne et effectivement, il y a un groupe de clones. Je ramasse une des matraques sur un des clones qui a été abattu précédemment et je me retourne pour leur faire face. Amenez vous messieurs. Je vous attend de pied ferme.
Si Jim veut se la jouer Die Hard, je vais me la jouer soit un bon vieux film style gladiateur ou affrontement de chevaliers. Pourquoi je dis ça? Parce que le premier coup de matraque en pleine gueule de mon premier adversaire est digne d'un de ces films. Je n'ai pas le bouclier pour aller avec mais… Je vous garantis que quand je cogne, je cogne dur. Il a dû faire deux fois un trois cent soixante sur lui-même avant de s'effondrer dans les bras de deux de ses potes. Ne jamais au grand jamais sous-estimer le potentiel offensif d'un monadnock PR-24. Jamais. Parce que si vous le faites vous allez amèrement le regretter. Et je suis encore plus mauvaise quand j'ai mon bouclier anti émeute. Parce que ça aussi, ça cogne. Je suis bien vite dans la mêlée et je suis une vraie furie, oh oui! Je ne suis pas du genre à avoir peur de me salir les mains. Ni maintenant, ni jamais.
Ma charge improvisée galvanise les défenseurs assiégés qui redoublent d'effort. Comment ne pas être inspiré par la vue de votre chef se portant au devant du danger? Moi je ne suis pas du genre à me planquer dans mon bureau. Quand les emmerdes viennent cogner à la porte, je les attends de pied ferme et croyez moi que je leur en fais voir de toutes les couleurs. Je suis flic. Pas une femme en détresse. Et je peux vous garantir que tous ceux qui ont fait l'erreur de me regarder comme la blondasse niaise qui est dans une situation par-dessus sa petite tête vide l'ont tous vite regretter. J'en ai cassé des gueules dans ma carrière et je continuerai à le faire jusqu'à ce que je ne sois plus en mesure de le faire. Si Jim veut prendre toute la gloire, moi je ne le laisserai pas faire. C'est moi la star. C'est moi le boss. Et c'est donc moi qui doit être la plus impressionnante. Point barre.
À force de taper à tout va, je me retrouve à court d'ennemis. Dommage, je commençais à peine à m'échauffer là! Je remarque un truc qui m'embête. J'ai déjà vu quelque chose de similaire. Des clones, des copies d'êtres humains… C'était à Star City ou à Metropolis? Des clones bon sang, ce n'est pas le genre de chose qu'on oublie… Sauf si comme moi vous avez passé TROP de temps dans le SCU. Parce qu'entre les aliens, les clones, les robots tueurs, les pseudos démons et le reste… J'en ai vu des vertes et des pas mûres au service de la population. Ça va me revenir, c'est sûr. Pas là maintenant tout de suite, évidemment, ce serait trop simple. Comme d'habitude, il va être deux heures du matin, je vais me réveiller en sursaut en hurlant ce que je cherche, je vais réveiller Kate et Jamie, créer une mini panique dans la maison et me ruer avec mon pyjama de la police au bureau... |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Lun 28 Mar 2016 - 23:15 | |
| - Putain ! Je suis trop vieux pour ces conneries ! Grogna Gordon en se relavant après avoir averti Mag.
Le vieux flic se redressa, les muscles de son dos complètement en vrac, quelle idée de faire une telle cascade pour impressionner la galerie et se sentir à nouveau jeune. En vérité, depuis son retour dans le GCPD et devenu l'adjoint de Sawyer, les deux amis faisaient un bon boulot. Après une prise d'otage, un dîner et maintenant une attaque de clone. Gordon avoua au final qu'ils faisaient une super équipe. Une équipe d'élite capable du pire et surtout du meilleur. Malheureusement, bien souvent il y avait des dégâts collatéraux, comme des explosions, des morts, souvent des criminels hein ... Gordon et Maggie aurait pu passer au cinéma et devenir Tango & Cach ou Starsky & Huch.
Avec beaucoup de difficulté du à la cascade, Jim allait se jeter dans la mêlée. Mais le commissaire principal se débrouiller très bien. Affûté comme une lame et agile comme un félin, elle envoyait valdinguer les clones. Un ring de boxe n'aurait pas suffi à contenir la folie de Maggie en cette instant, elle pulvériser les ennemis comme une gladiatrice dans l'arène. Cherchant les acclamations de la foule et la mise à mort pour ressentir le gout du sang. Une fois terminé, les clones gisaient au sol, les membres disloquaient et très souvent la tête défoncé par les coups de matraques. Jim ricanait en rejoignant son ami.
Plusieurs voitures de flics arrivèrent dans le quartier, pour le moment aucun danger n'était visible. Gordon posa son cul sur les marches du commissariat et se frotta le front pour essuya les gouttes de sueurs perlant sur le sommet de son front. La chaleur de l'explosion était encore présente et suffocante. Jim riait toujours avant de demander à son amie.
- Alors une petite idée du dingue derrière cette mascarade. Moi de mon côté je sèche complètement. J'ai jamais vu un truc pareil. Le futur finira par voir ma peau de vieux Maggie.
Le monde évoluait trop rapidement et Jim se sentait oppressé. Les seuls moments ou il appréciait cette époque, sont ceci. Quand rien ne compte vraiment, à part de coffrer des criminels et surveiller les arrières de ses collègues. Mais une question restait encore en suspens. Qui est le responsable et le créateur des clones ?
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| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Mar 29 Mar 2016 - 2:49 | |
| Je suis trop vieille pour ces conneries, comme Jim. Je n'ai rien contre le futur en tant que tel mais j'en ai après le futur quand il essaie de me tuer et c'est ce qu'il essaie de faire. Qui a envoyé les clones, j'ai ma petite idée. C'est un type en dehors de Gotham. Si les criminels avaient la décence de rester dans UNE ville, on pourrait peut-être vivre un peu plus tranquille. Mais en même temps, je me suis bien baladé d'un service de police à un autre donc je suppose qu'on pourrait me faire la même remarque. Enfin bon. Ce n'est pas du tout la même chose. Enfin si mais pas tout à fait et… Et pourquoi je cherche à me justifier, au juste? Bref. Le type n'est pas de Gotham et malheureusement pour moi, on dirait que mon passé redevient à la mode ces derniers temps. Quelqu'un quelque part me hait avec l'énergie du désespoir, il semblerait.
Ça je m'en fous, honnêtement. C'est le fait qu'il mette en danger mes amis et mes alliés qui m'emmerde. Si vous voulez ma mort, prenez-vous en à moi. Pas à ceux à qui je tiens. Pour m'assurer qu'il n'y ait pas d'autres coups fourrés, je fais signe à Jim que ce n'est pas le moment pour les questions et j'entre dans le poste de police. Je prends des mains d'un des flics présents sont fusil d'assaut, je vérifie qu'il est bien chargé et je me dirige vers l'ascenseur qui mène vers la salle des coffres où la drogue est entreposée. Je ne prends pas de chance moi. Je vais m'assurer que la menace est belle et bien neutralisée. Jamais vous ne me verrez célébrer avant d'être sûre à 100% que le danger est vraiment écarté. Jamais. La prudence est la mère de sûreté comme on dit et j'applique cette perle de sagesse sur une base régulière. Que ce soit dans ma vie privée ou professionnelle.
Je n'ai pas envie de voir la moitié du GCPD finir au cimetière merde. Pendant que la cabine d'ascenseur descend, je me demande si je vais tomber dans un piège, si je suis juste parano ou… Autre chose. J'essaie de me rappeler de mes confrontations précédentes avec cette espèce de malade fanatique du clonage… Je peux vous dire une chose. C'est super chiant de capturer un criminel, de lui faire un procès et de voir le clone partir à rire dans le banc des accusés avant de se faire exploser. Ou en salle d'interrogatoire. Des clones explosifs. Il faut être un sacré vicieux pour faire un coup pareil. Je hais les criminels. Plus encore, les criminels intelligents. Ce sont les pires. On ne sait JAMAIS à quoi s'attendre avec eux. Je sais que dire criminel intelligent ça fait bizarre mais… Il y a des anomalies comme ça. On n'y peut rien. Ni maintenant, ni jamais en fait.
Ding, fait l’ascenseur. La porte s'ouvre et… Rien. Enfin. Rien d'anormal. Me serait-ce trompé? HOURRA! Je me suis trompée! Je n'ai jamais été aussi contente de m'être trompée. Enfin non, j'exagère mais… Je vais quand même vérifier, on ne sait jamais. J'entends l'ascenseur qui remonte mais je n'y porte pas trop attention. Connaissant Gordon, il aura voulu voir ce que je manigance. Il est comme un père pour moi, ce vieux renard. D'accord, il a du mal à se faire au futur mais il appartient à la vieille époque. C'était du solide, du costaud, fait pour durer. À son âge, il peut encore battre à la course une partie de nos recrues. Ce n'est pas aussi facile que dans Battlefield Hardline, hein les p'tits gars? Et justement parlant de Gordon, le voilà qui… J'Y CROIS PAS. Ils me l'ont cloné! Gordon avec un téléphone intelligent dans les mains? Correction. Maintenant c'est un flingue et…
C'est trop la honte. Je suis en train de me faire canarder par un clone de Gordon. Je HAIS le futur... |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Dim 3 Avr 2016 - 17:42 | |
| Maggie venait de repousser Gordon, la jeune femme n'avait aucune envie de répondre. Il y a vraiment aucun moyen pour finir une soirée tranquillement. Les compagnons étaient encore à table trente minutes auparavant à manger un délicieux gâteau au chocolat. Jim reprenait son souffle tout en touchant se cotes, il avait sans doute brisé l'une d'elle en jouant le cascadeur. Les flics encore debout et ayant réussi à tenir tête aux clones, commencèrent à faire le ménage et à éteindre les derniers flammes carbonisant les corps mécaniques.
Le vieux moustachu caressa son crâne, il découvrit un mince filet de sang qui coulait sur son front. Alors qu'il cherchait son amie du regard, rien, aucune trace, que faisait-elle ? Maggie était vraiment quelqu'un de bornée, depuis le début de ça carrière. Elle voulait toujours finir le boulot, s'assurer que rien ne viendra entraver la fin d'un travail bien fait. L'adjoint du commissaire décida donc de monter les marches et de rentrer dans le commissariat pour mettre la main sur la patronne. Un jeune flic certainement encore juvénile sortant à peine des jupons de la mère, accosta Gordon en lui agrippant la manche.
- La patronne vient de prendre mon arme, elle a prit l'ascenseur pour descendre au sous-sol, dans les coffres.
- Que trouve-t-on dans les coffres ? Demanda Gordon.
- De la drogue, un stock provenant d'un trafic de contrebande. Nous l'avons récupérer dernièrement.
- Merde ! Restez sur vos gardes, ce n'est pas encore fini. Ordonna le vieux.
Jim vérifia que son arme était chargé complètement et poussa un bureau se trouvant dans son passage. Maggie était et restera une vrai tête brûlé et malheureusement finira un jour sur un lit d'hôpital. Alors, qu'il se trouvait devant l'ascenseur menant vers les sous-sols, il devait attendre son retour. La jeune femme avait déjà une longueur d'avance, Gordon espérait qu'elle ne tomba pas dans un piège. Enfin, l'engin ouvra ses portes, Jimbot s'engouffra à l'intérieur.
L'ascenseur entama la descente, l'attente devenait insupportable et heureusement qu'il n'y avait pas de musique d'ambiance. Une musique d'attente qui vous prend la tête et reste au fond de votre cerveau le reste de la journée. Quand, les portes s'ouvrirent à nouveau, Jim se retrouva en bas, des tirs se firent entendre. Avançant avec prudence, Jim engagea son arme, il frôlait les murs pour rejoindre la pièce des coffres. Une fois sur place, il jeta un rapide coup d’œil et fut surpris de voir l'ennemi.
L'ennemi qui déversait du plomb sur la commissaire n'était autre que Jim Gordon, une saloperie de clone. Jim sentait son sang ne faire qu'un tour, qui était capable de fabriquer de telles absurdités. Le vieux flic n'est pas capable de tirer sur ses amis et sur des flics en l’occurrence. Un nouveau shoot d'adrénaline inonda Gordon qui arma son arme et se mit à tirer pour aidait Maggie à sortir de la salle des coffres. Il était vraiment temps de mettre un terme à cette mascarade et de trouver le responsable. Qui allait devoir payer pour ses actes et Jim voulait sans assurer.
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| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) Dim 3 Avr 2016 - 22:45 | |
| Tirer sur Gordon. Il y a quelque chose d’affreusement mal là-dedans. C’est psychologique. Je sais que c’est un clone. Une création de chair et de sang faite pour imiter un être vivant. Dans ce cas particulier pour me tuer. Donc je ne tire pas RÉELLEMENT sur Gordon. C’est un coup particulièrement vicieux pour essayer de me déstabiliser. Et quand je vais mettre la main sur le type derrière tout ça, je jure de lui arracher la tête. Je déteste qu’on se paie ma tête. Je DÉTESTE ça. Au jour le jour la mairie me fait ce coup de cochon. Alors quand je ne suis pas à mon bureau, on me fout la paix avec ce genre de merdes. Non mais oh! Comment je vais expliquer à Barbara que j’ai tiré sur le double maléfique de son père, moi? Ça c’est si je m’en sors vivante pour commencer. Contrairement aux autres clones, celui-là est considérablement plus coriace.
En tout cas je peux vous dire que quand le VRAI Jim Gordon, moustache en bataille et tout, se pointe pour me filer un coup de pouce, je dois être la flic la plus heureuse du monde. Je suis bonne tireuse, ça je le sais mais cette enflure a pratiquement des réflexes surnaturels. Je me sens très chanceuse en ce moment de ne pas m’être pris une balle. TRÈS chanceuse. Ça m’aurait vraiment pourri ma soirée. Je déteste les hôpitaux. Je déteste. Pourquoi est-ce qu’on paie des bouchers pour opérer sur des êtres humains? C’est une question sans réponse. Et puis du reste, je suis mariée maintenant. C’est Kate qui s’occupe de mes petits bobos. Et personne d’autre. Elle me ferait une de ces crises de jalousie si elle savait qu’une infirmière (sexy ou pas) s’était occupée de moi au lieu d’elle. Et je peux vous assurer que si une infirmière touchait à Kate…
Elle aurait besoin d’une nouvelle paire de bras. Non mais sans blague, un couple, c’est sacré bordel! Mais on y reviendra plus tard, je flingue un clone là. Enfin. On flingue un clone. Et ce salopard va se rendre compte que les porteurs de badge sont plus classes que lui! Je finis par lui mettre une balle dans la jambe et il trébuche, ce qui me permet de reprendre un peu mon souffle. Gordon se prend-il pour une star de film d’action ou est-ce que c’est le fait de me voir en danger qui semble le faire sortir tout droit d’un film avec Arnold, Stallone, Statham ou je ne sais qui encore? En tout cas, si quelqu’un le traite de vieux… Il ne l’a clairement pas vu dans le feu de l’action c’est moi qui vous le dis! Un clone mort plus tard, j’essuie la sueur qui me perle au front avant de m’adosser contre un mur. Si je me demandais quand j’allais faire du sport pour digérer ce gâteau…
« Tu sais quoi? Quand je prendrai ma retraite, si je prends ma retraite, ce sera sur une île tropicale isolé, loin de toute technologie. Enfin. De toute technologie trop débile comme celle qui permet de faire des clones. Et de penser que dans une vie NORMALE je serais en train de m’empiffrer comme une goinfre d’un quatrième morceau de gâteau. Mais non. Il fallait qu’on se farcisse… Ça. Merde. Enfin…
Si tu veux, je passerai la nuit ici, le temps que les fédéraux arrivent. Si tu veux rentrer, ne te gênes pas pour moi. Je ne vais pas t’imposer de te tenir ici en embuscade avec moi en cas d’attaque éventuelle. En tout cas, il fut un temps jadis où tu m’as dit : Maggie, tu verras, un jour, le futur, ce sera du chinois. Et bien Gordon le sage, je dirais que c’est pour bientôt parce que je commence à ne plus rien y comprendre, moi! » |
| | Re: Un souper presque parfait (PV Jim Gordon et Barbara Gordon) (Terminé) | |
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