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Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992)

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Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Mer 13 Avr 2016 - 23:37

Ce bel objet de plus de 400 pages réédite en France les premières aventures de John Constantine, scénarisées par l'immense Garth Ennis (Preacher, The Boys), à savoir les épisodes de Hellblazer 41 à 50 et 52 à 55.

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J'imagine qu'il est inutile de présenter John Constantine, compte-tenu du fait que nous avons la chance - sur ce forum - d'avoir quelqu'un qui le joue très bien (tout en y apportant sa touche personnelle ^^) !

Néanmoins, pour les retardataires, John Constantine est ce détective prolétaire de l'étrange (Dylan Dog ?) qui cache de sérieux talents de magicien derrière des abords cyniques, rebelles et un poil vulgaires...

Ah ! Et la gueule de Constantine a été façonnée à partir de celle du chanteur Sting ^^ Et il a un trenchcoat pourri et passe son temps à fumer des clopes...

... et c'est là où Ennis prend en main la série, par le story-arc "Dangerous Habits" (Hellblazer #41 à 46) : Constantine qui semble avoir déjà survécu à pas mal de choses horribles, magiques ou maléfiques apprend de la part de son toubib... qu'il est en train de mourir d'un cancer des poumons qui ne lui laisse que quelques mois encore à vivre...

Le premier épisode (#41) est super plombant : on se met bien à la place de John qui vient d'apprendre, tout simplement, la pire nouvelle qu'il soit. L'absence de perspective qui s'offre à lui. La visite dans le service d'oncologie de l'Hôpital le plus proche. Et sa rencontre avec Matt, un type également en phase terminale que l'on va revoir plusieurs fois dans cet arc. Bref, rien de bien magique, ni de mystérieux dans cet épisode ! Juste un Constantine, confronté aux failles de sa propre humanité ! Et franchement pour un comics, c'est quelque chose d'assez inhabituel (à part dans Strangers in Paradise où dans deux épisodes les sujets du SIDA et du Cancer sont réellement abordés, mais il s'agit d'une série non-fantastique et non-héroïque).

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Dans l'épisode #42, John va faire un tour en Irlande (je crois qu'Ennis est un peu du coin en vrai ^^), vu qu'il s'est souvenu qu'il avait un pote magicien là bas... Ça boit. Ça rigole. Son pote, Brendan, change l'eau en Guinness (ouais car l'eau en vin, Jésus l'avait déjà fait ^^). Ça parle du passé et des copines qui n'en sont plus. Et... Brendan est aussi en train de crever d'autre chose (lui c'est le foie) et ne peux dès lors rien, non plus, pour John. Plus, dans cet épisode, la première rencontre de John avec le Premier des Déchus (ouais, bon, Satan quoi !). Un épisode sous le signe de l'amitié !

Le #43 voit notre John toquer à d'autres portes : en Haut avec un ange carrément imbuvable (le Snob), en Bas avec une démone sympathique qui ne peut rien, non plus, pour John...

Le #44 est le numéro des adieux : John fait la tournée de la famille et des amis. Matt à nouveau. Il va même jusqu'à dire tout le mal qu'il pense des gouvernants anglais en faisant ses adieux à Buckingham Palace...

Je ne révélerai pas le contenu du #45 qui solutionne le problème de John d'une manière inattendue.

Quant au #46, l'épilogue de cet arc, il est tout simplement bouleversant je trouve : car si John n'est pas mort (ben oui, la série fait 300 épisodes au total ^^), qu'il a renoué contact avec Kit, l'ex de Brendan, et que tout roule pour lui... tel n'est pas le cas de son ami Matt. C'est d'ailleurs, la magie de ce comics qui, s'il comporte de nombreux éléments fantastiques, s'intéresse d'abord & avant tout aux gens normaux (mais ça, c'est la patte Ennis on dirait).

Les #47 et #48 constituent une histoire en deux parties autour d'un pub où John aime bien aller boire avec ses copains et qui est tenu par Laura, une dame qui a travaillé toute sa vie dans ce bar, avec son mari Freddie et ce même après la mort de ce dernier...

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... bon le bistrot va faire l'objet d'un incendie criminel (pour arnaquer l'assurance) et Laura va mourir dans cet incendie. Sauf que son esprit et celui de Freddie vont prendre leur revanche... et ce sera à Constantine de faire en sorte que nos deux braves fantômes ne se condamnent pas eux-mêmes à l'Enfer ! Un épisode sous le signe de l'amour ^^ (d'ailleurs les bistrots ont toujours inspiré Ennis qui nous fera une bonne partie de l'histoire de Cassidy le vampire dans un bistrot, ou un épisode spécial fête de la Saint-Patrick de The Boys...)

Le #49 est un épisode de Noël (enfin plutôt de Yule, vu qu'on est chez Hellblazer) et John croise le chemin du - grosso modo - Fantôme des Noëls passés (le Seigneur de la Danse), qui est totalement blasé parce que tout le monde l'a oublié et que plus personne ne sait réellement s'amuser comme dans le temps d'avant les curés et les religieux... Un épisode dans lequel John va réapprendre à un Dieu ancien à reprendre goût et foi en l'humanité ! Un épisode qui me rappelle un peu la rencontre entre Cassidy et le Vampire, chef des enfants du sang, dans Preacher. Sauf que le Seigneur de la Danse n'est pas un méchant ^^

Le #50, épisode double, confronte John avec le Roi des Vampires qui veut que notre enquêteur lui rende un service. On suit en parallèle les évolutions des deux personnages et, en bonus, on a la démonstration par A+B que le Roi des Vampires, en dépit de sa puissance et de son immortalité, a une vie naze par rapport à celle de John ^^

Après ces 4 épisodes de transition (et après avoir abandonné le titre pour le #51, non compris dans ce volume), Garth Ennis se lance à nouveau dans une saga - "Bloodlines" - dans les numéros #52 à 55.

Dans le #52 des crimes atroces sont commis par un psychopathe amnésique (qui écorche vif puis désosse ses victimes, pour faire bref). Un type de la haute - Sir Peter Marston - est vivement intéressé par ces crimes et décide d'engager John Constantine pour appréhender le tueur. Désireux d'en savoir plus, John est emmené au Club Caligula - un club privé pour les gens puissants, riches et très détraqués (ça fait penser aux fines parties de Jésus de Sade dans Preacher) - où il apprend qu'un membre de la famille royale aux grandes oreilles (Charles ^^) a effectué un rituel d'invocation d'un Démon et s'en est trouvé possédé ^^

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L'épisode suivant, le #53, adjoindra à Constantine, Nige, un médium communiste qui a envie de faire tomber des têtes couronnées et qui organise une "séance" pour forcer le démon à se dévoiler et à révéler son nom ! Il s'avère que ledit démon a déjà sévi par le passé, quelque part dans le quartier de Whitechapel à Londres... Un certain Jack l’Éventreur !

Dans le #54, Ennis révèle, entre autre, "son" hypothèse quant à l'identité de Jack l’Éventreur (qui est la même que celle d'Alan Moore dans son exceptionnel "From Hell").

Enfin, le #55 apporte un épilogue quasi-moral à cet arc.

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Le présent volume se termine sur le #56, illustré par l'extraordinaire David Lloyd (V for Vendetta, Night Raven, The Horrorist [avec John Constantine]). Dans ce merveilleux épisode, John tente de venir en aide à un type qui a fait un marché avec un démon. Un épisode avec un beau suspense et surtout terriblement efficace !

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En résumé, ce premier volume se lit dévore tout seul... Paradoxalement, c'est même une bouffée d'air frais (enfin mâtinée de l'horrible fumée de clope de Constantine) ! L'écriture de Garth Ennis était déjà à l'époque d'une efficacité incroyable, pouvant mêler une certaine tendresse pour les pauvres humains que nous sommes à un mépris quasi-cosmique pour tout ceux qui se prennent pour Dieu le Père ou qui ont des velléités d'écraser le pékin de base et à un humour qui ne fait pas (de très très loin) dans la finesse.

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John est un héros d'une profonde humanité. Comme souvent chez Ennis ce sont les petites qualités humaines qui sont célébrées : l'amour, l'amitié, l'humour... Et non pas les GRANDS sentiments super-héroïques. John est un héros qui doute et c'est ce qui en fait la grandeur. Même en guérissant de façon quasi-héroïque de son cancer, il ne peut oublier - lui le héros de papier - que le pékin de base, lui, il en claque.

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C'est toujours ça chez Ennis : on a le héros cool et / ou cynique (Jesse Custer, John Constantine, Billy Butcher) qui a envie de foutre des gros coups de lattes dans la tronche de ceux qui prennent l'humanité pour leur terrain de jeu ou leurs latrines (Dieu, la famille royale anglaise, les Démons, les Superslips... Tout dépend de la série de Garth Ennis dans laquelle on se trouve). Et qui s'éclate plus avec sa copine (Tulip, Kit, la femme de Butcher dont j'ai oublié le nom) ou avec ses potes (Cassidy, Chas & Brendan & Cie, P'tit Boudin d'Amour, la Crème et les autres) qu'à faire des trucs de magie / de super-héros.

En gros une oeuvre avec une vraie morale (Si, si !) et profondément humaine.

J'ai adoré. Vraiment.

En revanche, ça m'évoque plein d'autres souvenirs de comics. Déjà le Premier des déchus et le deuxième et le troisième me font furieusement penser au Triumvirat qui dirige l'Enfer dans Sandman (Lucifer, Beelzebuth, Azazel). Ensuite, dans l'arc des têtes couronnées, on retrouve Sir Peter Marston qui - même sur le plan physique - rappelle le Sir Miles Delacourt des Invisibles, lui aussi au cœur d'un complot (du même genre d'ailleurs) impliquant la famille royale.

D'ailleurs, notre ami, le gentil Constantine représente le chaos (l'anarchie) contre l'ordre qui, lui, est représenté par les Pouvoirs en place mais aussi par les démons (qui répondent à des règles très précises qu'ils sont tenus de respecter). C'est un thème que l'on retrouve également dans le Invisibles de Morrison.

Mais je m'égare...

... lisez Hellblazer par Garth Ennis ! D'ailleurs lisez tout Garth Ennis ! Preacher & The Boys !

Bon pour la petite histoire, les dessins n'ont - à mon sens - pas grand chose de renversant (à l'exception de l'épisode de Lloyd, même le numéro illustré par Steve Dillon [Preacher] n'est pas renversant graphiquement).

Mais franchement, ça vaut vraiment le coup d'être lu !
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Jeu 14 Avr 2016 - 8:41

J'ai la version Urban, mais comme il y a eu un problème d'impression, le numéro 56 est en partie illisible, je viens de me le rappeler en te lisant.
Dommage ces soucis, mais ça m'apprendra à acheter sur Internet (enfin entre ça et faire plein de kilomètres...).

A posséder et partager (plus aisément que Preacher pour l'avoir vécu).
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Jeu 14 Avr 2016 - 20:27

C'est notre John qui va être content en revenant ! Smile
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Sam 16 Avr 2016 - 16:25


Avant-propos : Merci Jade pour cette review et surtout, pour ce compliment qui me fais très plaisir. ^^

Bref...

J'avoue avoir sacrément étonné lorsque j'ai lu ce comics. Il existe 2 autres tomes, qui concernent d'autres œuvres concernant Hellblazer (j'attends de pouvoir me les procurer...). Sinon, je suis parfaitement d'accord avec toi sur de nombreux points.

Concernant les dessins, la première partie (celle concernant la maladie de John) me semble est la plus abouties en termes de "design". Les personnages par la suite sont plus "fouillis", presque "bâclés" pour certaines images. Même si je ne trouve pas que cela gène en une quelconque manière la puissance des différentes histoires, ni même les réactions de John (qui se font de plus en plus amusantes [magistrale réaction face au Roi des Vampires... Mais je n'en dirais pas plus ^^]).

Je suppose (peut-être, peut-être pas) à raison, que Garth Ennis a du se documenter sur les démons et l'Enfer d'une manière générale. Le Triumvirat Infernal, existe (même s'il n'est pas déclaré ouvertement, Lucifer étant le premier déchu), et le fait est que les trois déchus sont un rappel du fait que John avait fait un passage dans les aventures de Sandman par le passé.

Personnellement, j'ai adoré les deux premiers arcs scénaristiques, ils furent à la fois touchant, et impressionnant dans leurs manières d'êtres écrits, et les dessins sont encore agréables (oui, j'ai vraiment eu du mal par la suite...). La dernière partie n'est vraiment pas à mettre entre toutes les mains. Certes, Hellblazer est édité chez Vertigo, oui, ce n'est pas un bisounours en slip et cape coloré... Mais certaines images m'ont presque donné la nausée (il faut dire que manger avant de lire Hellblazer, il faut éviter quand même !).

Pour finir, oui, il FAUT lire Hellblazer, malgré tout, il n'est pas, mais alors vraiment pas à mettre entre toutes les mains. C'est touchant, c'est gore, c'est magique, c'est du John Constantine, pas du super-héros intouchable (ou presque), c'est un humain avec ses erreurs, son passé, et ses faiblesses... Et son amour...

Je ne dis pas ça, car je le joue (quoique... Razz), mais Hellblazer est et restera un comics que j'ai apprécié lire. Et puis bon, un anarchiste prônant le prolétariat et "crachant" ouvertement sur les diktats imposés par une monarchie pourrie jusqu'à la moelle, tout autant que sur toute formes de dirigisme, c'est le pied pour moi !  Laughing

Enfin, je terminerais sur une chose...

LISEZ HELLBLAZER OU JE VOUS BOUFFE UN OEIL !!!!  Kill


Ps. : Ou pas !  I love you  
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Sam 16 Avr 2016 - 16:53

Si les deux autres tomes que tu évoque sont également sous Urban, je possède ''Mauvais Sang'' et il est bien sympa.
C'est notamment de son style de dessin que tu tire ton avatar, donc niveau dessin c'est très cool et niveau histoire ça joue sur le sang de Démon que possède Constantine de manière assez fun et gore (forcément).
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Sam 16 Avr 2016 - 17:15

Les deux autres volumes sont bel et bien édités chez Urban. Tout comme celui présenté par Jade.

Tout simplement nommés : "Garth Ennis presente Hellblazer tome 2 et 3".

Je pense qu'ils doivent être facilement trouvés sur amazone ou commandé par un libraire.
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Sam 16 Avr 2016 - 17:29

Ah d'accord, je croyais que tu parlais d'autres volumes en dehors de la série de Garth Ennis.

J'ai lu le 2, c'est du tout bon Pouce levé et John s'en prend plein la gueule What a Face

Le 3 viens de sortir, je l’achèterais prochainement.

Ce dont je parlais avant est celui-ci :

Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) HELLBLAZER-DOSSIERS-01

Qui commence à être ancien, donc à voir s'il peut être encore trouvé...
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Sam 16 Avr 2016 - 17:46

Mauvais sang est très bon aussi oui.

Excellent je dirais même, j'ai eu le plaisir de le lire en numérique  (je sais c'est mal... Mais ce fut un prêt avant un achat).

Je pense qu'il est encore possible de le trouver sur le net, comme toutes choses, avec un code ISBN, il se peut quun bon libraire soit capable de le commander. On évite donce la fnac et autre virgin pour le coup... Razz


Dernière édition par John Constantine le Dim 17 Avr 2016 - 10:00, édité 1 fois
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992) Dim 17 Avr 2016 - 9:35

Je suis assez d'accord avec toi, John, le dessin ne nuit nullement au plaisir de la lecture ! Si - avec une immense satisfaction - je peux admirer les dessins de David Lloyd, le reste de l'album (mais c'est un peu la même chose, je trouve, avec les premiers Sandman, le tout premier arc, dont le dessin est... pas terrible) est porté de A à Z par la puissance de l'histoire. Les dessins sont pas extras mais on s'en fout, car l'histoire, elle, elle l'est !

Sur l'aspect "documentation" d'Ennis, j'en sais rien. En tout cas, quand il fait un résumé de l'histoire de Jack l'Eventreur ça correspond bien aux hypothèses reprises par Moore dans From Hell (mais qui a commencé avant qui ? Sur quel bouquin Moore & Ennis ont pompé ?). De même, Preacher et The Boys comportent également un certain nombre de références (mais sans que ça en devienne asphyxiant pour le lecteur). Donc, ouais je pense que Garth Ennis doit se renseigner un minimum ^^

D'ailleurs ça me fait penser au Grimorium de Constantine, qu'il décrit comme les pages jaunes de l'Enfer ^^ Cette bédé est pleine de trouvailles comme ça...

... en plus ce qui est cool (mais comme souvent chez Ennis), c'est que d'un côté on insiste sur des choses crasseuses (les démons, les orgies de ouf' de la tête des puissants, le pouvoir qui rend fou, ...) MAIS il y a également des choses positives (sa relation avec Kit, l'amitié réelle qu'il a avec ses potes, le simple fait de passer du bon temps avec des inconnus dans un bistrot, à chanter et à boire). Ce qui fait qu'Hellblazer n'est même pas une lecture plombante (du moins pas trop, le début de l'arc sur le cancer est franchement déprimant ^^ Mais finalement, le suivant, celui avec son pote dont le foie est en train de lâcher n'est même pas si triste que ça : on est dans le doux-amer, plus)

Serait-ce un auteur de l'ombre et de la lumière ? Ennis développerait-il, en fait, sous ses extérieurs trashos (que j'aime bien, hein ^^), des histoires dotées d'une certaine morale ? Je pense bien que oui ^^

Hellblazer serait-il un manifeste en faveur de la vie, de la joie, de l'amour et de l'amitié ?
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Re: Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992)

Garth Ennis présente Hellblazer, volume I (1991-1992)
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