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Death : The High Cost of Living (1993)

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JLA
Death : The High Cost of Living (1993) Ven 3 Juin 2016 - 2:54

Il est temps de parler de choses qui importent dans la vie. Comme la Mort.

Oui. Je suis de ces gens qui aiment mettre l'ambiance. Autant en rigoler, on n'en sortira pas vivants !
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(crédits: DC Wikia/DC-Vertigo)

The High Cost of Living est une mini-série, spin-off de Sandman, créé par Neil Gaiman (American Gods, Neverwhere, Anansi Boys ...). Il est ici question de suivre Death (Of the Endless), la sœur de Morpheus a.k.a. Dream (of the Endless). Celle-ci, une jour par siècle depuis des éons, prend forme mortelle pour "garder les pieds sur terre". La mini-série proprement dite est donc scénarisée par Gaiman, avec Chris Bachalo au dessin et Mark Buckingham en support. Et ça claque.
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Une panoplie de pouvoirs à faire rougir un Kryptonien. Ici : le super-poussage de frigo ! (crédits: DC-Vertigo)

Synopsis

Dans les années 1990, Sexton, un adolescent désabusé, envisage de se suicider après avoir laissé une note sur son ordinateur à sa mère. Troublé dans ses oeuvres par ladite génitrice avant qu'il n'ait pu finir cette note, il s'en va pour une petit randonnée pédestre dans ce New York pré-11 Septembre particulièrement opulent et ayant atteint cette "fin de l'histoire" si chère à Francis Fukuyama. Le pauvre Sexton est né au mauvais moment et préfère mettre fin à son existence que vivre une vie plate et monotone. (Enfin, c'est surtout ce que j'ai retenu, en tout cas)

Comme c'est un ouf-malade, le Sexton va se balader dans une décharge où il tombera dans un glissement d'ordures, pris au piège par un terrible frigo usagé. Il va être sauvé par Didi, une adolescente gothique un brin pâlichonne dont toute la famille est morte récemment, qui crèche en solo dans un cossu appartement avec ses deux poissons rouges et qui prétend être la Mort, rien que ça.

(Oui, toute cette partie a bien inspiré la Mort en voisine babysitter de Power Girl. Je trouvais ça funky. Laughing)

S'en suivra les péripéties étonnantes de Sexton et de la Mort, qui est pourchassée par quelques wannabes sorciers et magiciens de la Grosse Pomme suffisamment malins pour savoir qu'elle s'incarnent un jour par siècle et qui veulent s'emparer de son pouvoir : Son Ankh, son sigil, son symbole, l'emblème de sa ... Non, en fait, juste une Ankh en ferraille achetée cinq dollars dans une brocante.

Si la Vie est une pute, la Mort est définitivement un troll.

Mais pas le troll méchant. Le troll gentillet, humain, plein de bonté. Plutôt la gamine rigolarde avec une répartie assassine sans être vexante. Le genre à montrer le chemin sans trop d'ingérence. Le genre prêt à aider sans rien attendre en retour mais sans pour autant être un pigeon. Le bon samaritain à l'ancienne, en sommes.
Death : The High Cost of Living (1993) 1464912498-1-2deathtouch
Chez les entités omnipotentes, on a les pédants blasés comme le Dr. Manhattan, et on a Death, qui a la répartie d'un troll du 18-25 de JV.com (crédits : DC-Vertigo)

L'avis de ce fan qui adore Death et qui est forcément très objectif :

Il suffit que je relise The High Cost of Living pour immédiatement me remémorer pourquoi je place Death tout en haut de mon podium des personnages de comics et pourquoi Neil Gaiman est un Grand de la littérature, graphique comme textuelle. Le récit est maîtrisé. L'intrigue, même sans grands enjeux (il est surtout question de Death qui mange des hot-dogs et de Sexton qui peut pas supporter sa joie de vivre en fait. Pour le destin du Multivers, on repassera), est magistrale. Le dessin autant que la couleur sont superbes et ont infiniment mieux vieillis que pas mal de productions des années 1990 (Generation X et ses bordures surchargées, kof, kof, kof ...).

Il n'y a aucune fausse note dans le déroulement de cet mini-série et c'est même à regret que l'on accueille sa fin pourtant connue du début, puisque la Mort meurt (Si on a lu Lovecraft, on est vacciné). C'est là la coup de maître, puisqu'on l'accueille à regret autant qu'on la sait inévitable, tout en songeant à toutes les aventures géniales qui lui restaient pourtant à vivre sur Terre (Death à la plage, Death à la ferme, Death prend l'avion, Death fait la cuisine ... Non, sérieusement). La fin de The High Cost of Living porte toute la symbolique de son titre, comme la mort, la vraie.

François-René de Chateaubriand disait "Il paraît qu'on n'apprend pas à mourir en tuant les autres". J'aurais tendance à dire qu'en un sens, Neil Gaiman, en tuant sa Mort nous apprend à mourir pour profiter d'autant plus de la vie.

Et ça c'est beau.

(Bon, je vous laisse, je retourne me légumer devant Arkham City plutôt que d'appliquer précisément ce qui est formulé dans ce chef d'oeuvre.)
Co'
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Death : The High Cost of Living (1993) 386562Rien
Re: Death : The High Cost of Living (1993) Sam 4 Juin 2016 - 7:42

J'en ai un excellent souvenir de ce comics ! Et ta review donne envie de le relire urgemment ^^

Didi / Death est franchement excellente ! D'ailleurs, c'est peut-être la signature de Gaiman de faire des personnages omnipotents des "êtres humains" comme les autres...

... Aziraphale et Rampa dans "De bons présages", respectivement un ange et un démon qui veulent empêcher l'Apocalypse car ils aiment trop la vie terrestre !

... l'Antéchrist dans ce même livre qui est un petit garçon comme les autres !

... Dream qui passe plus de temps à ronchonner sur sa vie sentimentale un peu foireuse qu'à faire quoi que ce soit pour le Cosmos !

Destruction semble d'ailleurs bien illustrer le propos : en lâchant son poste chez les Endless, sans rendre vraiment son tablier (bref en se mettant aux abonnés absents) pour empêcher quiconque de devenir le nouveau Destruction, il montre que sans lui les choses continuent néanmoins à se créer, à se transformer, à être détruite...

Et Death ne déroge pas à la règle : elle l'explique, je crois à Miss Métamorpho dans la série Sandman, qu'une fois que tout sera mort sur Terre, elle mettra les tables sur les chaises, passera un coup d'éponge et éteindra les lumières et ce sera tout ! En gros qu'elle n'a aucun pouvoir décisionnel, ni au fond de pouvoir effectif ! (d'ailleurs, elle indique la démarche à suivre à Miss Métamorpho pour en finir avec la vie [en raison de sa connaissance encyclopédique de la mort] sans enlever elle-même sa vie...)

Bref, cette incarnation d'une force de la nature, ne fait pas grand chose je trouve... et Gaiman en a fait un personnage, paradoxalement, très humain : c'est peut être d'ailleurs la plus humaine des Endless... En raison de ce séjour forcé sur Terre qui est décrit dans cette très belle review ?

(Dream s'astreint à un "jeu" similaire avec Hob Gadling qu'il rencontre une fois par siècle dans une taverne anglaise, dans un excellent épisode de Sandman)

En gros "Death : THCOL", c'est super. On y retrouve également Foxglove et Hazel, le couple de filles que l'on avait déjà croisé dans l'arc de "Sandman : A Game of You" et que l'on retrouvera dans la seconde mini-série, "Death : The Time of Your Life" (à laquelle j'avais moins accroché, en revanche).

Death : The High Cost of Living (1993) Death

Pour finir, dans le TPB américan que j'ai de "Death : THCOL", je me souviens qu'il y avait en bonus une histoire en 8 pages ("Death talks about Life") qui est en fait une brochure de prévention SIDA où Death explique à John Constantine comment se protéger avec un préservatif et une banane (la banane n'étant là, bien entendu, qu'en qualité d'outil pédagogique ^^).

C'est signé Dave McKean au dessin ! Donc forcément c'est chouette !

Bref, "Death : THCOL" c'est de la balle ! Et il existe au moins deux éditions en VF (Le Téméraire & Panini Comics).


Dernière édition par Jennie-Lynn Hayden / Jade le Sam 4 Juin 2016 - 14:28, édité 1 fois
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Re: Death : The High Cost of Living (1993) Sam 4 Juin 2016 - 13:24

Ah oui, tu donnes envie de relire ! Smile
Je comprends ton fort intérêt pour ce personnage. Wink
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Re: Death : The High Cost of Living (1993)

Death : The High Cost of Living (1993)
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