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Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question]

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Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Lun 27 Juin 2016 - 16:22


Alors c'était ça qu'être le consultant des Outlaws. On se retrouvait à devoir aller chercher quelqu'un dans le fin fond de l'autre bourgade qu'est Gotham. Bordel Maggie ! Tu ne pouvais pas envoyer quelqu'un d'autre ? La brunette, ou je ne sais pas qui encore… Batdonzelle, on est chez elle après tout. Tant pis, le pire dans toute cette histoire ? Si seulement j'avais eu une quelconque explication concernant ce type, car oui, je savais au moins ça, je n'aurais pas à jouer ce rôle du gros vilain pas beau qui cogne du flic de Gotham. Sans l'accord de Maggie, et le fait que je ne les frappais pas vraiment, j'aurais presque pu prendre du plaisir à le faire. Sauf que je n'avais jamais été doué pour ce genre de choses. Se battre, frapper quelqu'un… Bah ! Aucun intérêts.

Je savais qu'il me tomberais dessus tôt ou tard. Et ça devait être ce soir. Le dernier flic tabassé n'avait pas du être mit au courant… En plus, le fait que j'ai utilisé une barre de fer avait du le mettre de mauvaise humeur. Du dos de ma main j'essuyais le sang qui coulait de mon arcade, ma mâchoire me faisait souffrir le martyr, sacré crochet du gauche le gamin, je m'allumais une clope et tirait quelques bouffées. Mon dos s'était appuyé contre le mur qui jouxtait les deux côtés d'un des ponts de Gotham. L'eau noire coulait devant mes pieds et plus je la regardait, mois j'avais envie d'y mettre le moindre orteil. L'autre Batslip avait eu des soucis avec un machin qui ressemblait à un crocodile. Il les attirait aussi facilement, que moi j'attirais les démons.

Il était quelle heure ? Bientôt 23h… Il trainait cet abruti. Se vanter d'être un "super-héros" et ne pas être foutu de se pointer pour me cogner en temps et en heure… Elle est bel la brochette super-héroïque tiens ! Plus je me regardais dans un miroir, plus je me disais que je pouvais être fier de moi. Au moins, après avoir fait un voyage de l'autre côté, je savais à quoi m'attendre, le truc tout moche à tête de chien, les âmes damnées, et tout le toutim. Maintenant, il s'agissait du monde à affronter. Tiens, des bruits de pas. Je levais à peine la tête et pointais mon regard dans la direction d'où provenait le bruit. Ma voix s'éleva dans les ténèbres, à la fois amusée et provocante.


- Il n'y a pas une clause chez les superslip concernant la ponctualité ?

Même si je ne m'en servirais pas, enfin pas immédiatement, la barre de fer frappa le sol à plusieurs reprises. Je le tentais, touchant son égo autant que je le provoquais. Bon, d'après le peu que j'en avait apprit, il frappait avant de parler. Pas très sympa le type… Action, réaction. Pas d'invocation de démons, ni même de quoique ce soit d'après les ordres de ma blondinette préférée. J'étais là pour lui proposer un "emploi"… Mouaif… Comme si se faire taper sur la gueule et devoir rester dans l'ombre était un emploi. Un Outlaws. Par contre, pour le coup la présence d'un nouveau taux de testostérone dans l'équipe ne me plaisais pas vraiment. Maintenant je n'étais plus le seul véritable homme. Bien entendu, il y avait bien l'autre Robin des bulles, mais il était avec la blondinette à lunettes. Tenter de faire croire autrement devant moi, c'était comme tenter de cacher un phare en pleine nuit avec un mouchoir en papier… Alors, il attendait quoi l'autre comique ? Que je bouge ? Mais il rêve lui !
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Mer 29 Juin 2016 - 11:17

Parmi les minutes les moins agréable de la pourtant lumineuse vie de Question, une bonne soixantaine avaient eu lieu dans la Hub River, tandis que, battu à mort, une balle dans la tête, les os brisés, les remous avaient plaqué sa tête sous l'eau, aggravé son hémorragie et presque arraché ses jambes de son corps. Il pouvait encore sentir l'eau sale et chimique de la Hub River sur sa langue quand il fermait les yeux. Et l'eau glacial dans ses poumons, les convulsions irrépressible de sa gorge qui essayait de trouver de l'air, l'au glacée qui s'infiltraient dans le trou de sa tête comme une perceuse... Une panique profonde et totale.

Et ou était le lieux de rendez vous bien sur ?

Question leva lentement le visage vers le vieux panneaux East River, étincelant d'humidité. Il pouvait entendre le courant gronder d'où il était.

***

A l’abri de l'ombre du pont, adossé contre le mur, les pieds solidement ancré dans le sol, le détective se forçait à garder les mains dans les poches, et à se poser des questions en rapport à l'individu présent Pourquoi avait il une barre de fer? Pourquoi avait il la mâchoire démise ? Non, ça ne marchait pas, il n'arrivait pas à se concentrer sur autre chose que le courant, rugissant, qui faisait trembler tout le pont. Question, pâle comme la mort, suintait de transpiration.. Ces angoisses étaient démultipliés. Ses doigts étaient agité de spasmes et comble de la malédiction battait la mesure de Day Dream s'en s'en rendre compte. Il essayait de se focaliser sur Constantine, mais ne voyait qu'un agglomérat de tâches floues.

Si, par une espèce d'accord tacite avec l'usine à anxiété et chanson démodées qu'étais son cerveau, Question l'autorisait à le faire paniquer à peu prêt pour tout est n'importe quoi, il était hors de question en revanche qu'une énième phobie s'ajoute à la collection qu'il se trimballait déjà. Il avait déjà donné.

-Reprend toi, siffla t'il en se frappant la tête.

Cette putain de rivière n'était que de la flotte, certes, potentiellement contaminée par une organisation secrète régulant la pollution par les virus, mais de la flotte. Un camion passa sur le pont en le faisant trembler comme si on avait posé une bombe dessus. Des particules de béton tombèrent sur les épaules de Question. Se concentrer sur l'objectif. Il fallait qu'il manifeste sa présence. Il fit quelques pas pour aller hors de l'ombre mais s’arrêta cramponné au mur, pris d'une irrépressible nausée. Même la fois ou on l'avait drogué à l'éther il n'avait pas été aussi mal...Allez, il fallait qu'il dépasse ça. L'aide d'une cigarette, d'un vers de whisky, d'une plaquette d’anti-anxiolytique et d'une conspiration à echelle national aurait sans doute aider.

Heureusement, agacé par son retard, l'intermédiaire lui lança une provocation gratuite. Exactement ce qu'il fallait au détective pour se concentrer.

-Seulement pour les mauvais, grogna Question d'une voix inhabituellement rauque. La preuve : tu es arrivé en avance, non ?

(Il évita de préciser que cela faisait deux heures qu'il épiait l'endroit, pour observer l'arrivée de l'intermédiaire et être certain qu'il ne s'agissait pas d'un guet appens.) Dans une tentative thérapeutique avortée, Question s'avança, gardant les mains dans les poches au prix d'un effort qui faillit le tuer, et s’arrêta quand l'ombre de la tour coupa son non-visage en deux. Le bruit de la barre de fer ne lui plaisait pas du tout. Il c'était fait tabasser avec un pied de biche une fois... Tout son salaire en frais d'hôpital.

-Bien... Tu continues de compenser ton complexe viril en faisant joujou avec la barre ou tu m'expliques mon job ?
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Sam 2 Juil 2016 - 16:54


Ce qu'ils étaient drôles tous autant qu'ils sont. Ces encapés, et autres comiques den spandex. Personnellement, je ne voyais en eux qu'une pitoyable excuse pour certains d'accorder une potentielle existence à leur vies monotones. Mais bon, chacun persistait à faire ce qui lui plaisait, comme cela lui convenait de le faire n'est-ce pas ? Le pire qu'il y avait avec ce type n'était autre que le fait même qu'il agissait avec une violence à en faire pâlir d'envie certains démons de ma connaissance. A la limite du gros-vilain-pas-beau, je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il forçait l'admiration. Je remontais le col de mon trench et l'écoutait tenter de faire de l'humour. Si tant est que cela en soit. Mes yeux fixaient le cour d'eau qui s'écoulait de plus en plus fort à quelques mètres à peine de l'endroit où je me tenais. Certaines phobies ne se soignaient pas facilement, l'hydrophobie encore plus difficilement que les autres peut-être. Ses mouvements étaient ceux d'un pantin désarticulé. Il me paraissait tremblant, presque apeuré. De la flotte ? IL AVAIT PEUR DE L'EAU ?! C'était bon, déjà que j'évitais autant que possible les superslips, avec lui, c'était la totale. Le chevalier de la nuit tremblant devant une flaque d'eau…

Un souffle se dégagea de mes poumons parfaitement neufs, et je m'approchais de lui. Mon air amusé décrivant des spasmes entremêlés de sourires et de clins d'œil dans sa direction, continuait à aller plus en avant alors que je me rapprochais de lui. Pour la pointe d'humour sur mon "complexe viril" on aurait pu en parler pendant des heures. Ce n'était pas moi qui me baladais avec une chiffon sur la tronche ! Un petit soucis avec sa mère très certainement. Freud n'aurait pas dit le contraire je suppose. Arrivé à sa hauteur, nous n'étions d'ailleurs à une distance avec laquelle j'aurais très bien pu lui dégoupiller le crâne avec la barre de fer, malgré le fait que Maggie m'avait formellement interdit d’abîmer le matériel. Car oui, pour la blondinette de service, nous n'étions que du "matériel" de pointe.


- Tu crois vraiment qu'on a prit contact avec toi pour un job ? Quel égocentrisme de super dis-moi ! Toutefois, j'avoue que le mimétisme de ma tenue me va droit au cœur.

Tout en faisant des cercles dans l'air avec ma barre, je continuais à lui parler de tout et de rien. Du peu que j'en savais, ce type possédait la fâcheuse habitude de frapper avant de parler. Un bon point pour un Outlaw. Finalement, je coinçais mon arme de fortune sous mon bras et m'allumais une clope La lueur de la flamme éclaira quelques instants le visage de mon interlocuteur. Pas un trait n'apparaissait. Rien de rien. Même ses yeux semblaient avoir perdu leur place. C'en aurait presque été troublant. Pour quelqu'un n'ayant pas affronté un démon voleur de visage par le passé bien entendu. Maintenant, on devait parler des choses sérieuses. Il voulait rentrer directement dans le vif du sujet ? Pas de soucis.

- Tu dois savoir qui m'envoie je suppose. Tu es loin d'être le parfait abruti de service. Donc pour faire court, on te propose un boulot pas comme les autres. Tu peux frapper qui tu veux, lui faire subir ce que tu veux, du moment que tu respecte les ordres et les civils. C'est tout. Une mission de temps en temps, et le silence absolu sur ce que nous sommes.

Finalement, la barre me gênais plus qu'autre chose, et d'un mouvement brusque qui, aux premiers abords pouvait passer pour une attaque, je la jetais dans l'eau sombre de l'East End. Plongeant mes mains dans mes poches, j'en sortis une carte à mon nom. John Constantine, Maître des Arts Obscurs et tout le reste. Derrière, se trouvait le numéro de Maggie, écrit au stylo par la main de la cheffe des Outlaws en personne. Tendu dans sa direction, j'attendais qu'il la prenne, chose qu'il fit au bout de plusieurs secondes. Il paraissait vraiment aimer se faire désirer celui-là…

- Si tu as des questions, tu peux te les garder. Je ne suis pas là pour y répondre. Mais elle, oui. Et puis, qui n'a jamais rêver de travailler à mes côtés ? Et une dernière chose. L'équipe est composée majoritairement de jolis minois. Et je suis persuadé que rien que pour cette raison, tu nous rejoindras.

Désormais, c'était à lui de me dire si oui ou non il était partant. Etre un Outlaw ce n'est pas aussi simple que de faire parti de la Ligue des Superslips. J'en avais fait les frais ici, et il n'y a pas si longtemps. La Mairie, le G.I. Joe de service… Et cette saloperie de carte. Tiens, si ça se trouve, le sans-visage reconnaitrait peut-être le symbole. Après avoir fouillé une nouvelle fois, et à plusieurs reprises dans chacune de mes poches, je trouvais enfin la dite carte de jeu représentant un masque blanc sur fond noir.

- Ca te dis quelque chose ou pas du tout ?
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Jeu 7 Juil 2016 - 0:01



Quand il se rendit compte que le blondin avait compris pour l'eau et qu'il ricanait à cause de ça, Question eut un moment de perte de contrôle de son imagination, déjà connu pour être foisonnante et peuplée de triangle illuminati et de stars manipulées par des FTN. Question se vit en train d'attraper la tête mal rasée de Constantine, la fracasser contre le rebord et la plongée sous l'eau assez longtemps pour faire partir son petit rictus méprisant à travers le courant. Mais un éclair de lucidité le freina tandis qu'il avançait d'un pas. Non. Il serra le poing. Il était la pour se renseigner sur Outlaws, pour protéger le habitants de la planète terre, cette bande de crétin consanguin obstinément aveugle face au menace de gouvernance autoritaire les plus simples (Mais pourquoi personne ne remarquait le fait que  Stockolm Syndrome de la secte....Du groupe de musique One Direction soit sortit le jour ou McDonald avait rajouter des rayures à ces McMuffins?)

Et puis dans le pire des cas, il pourrait toujours enquêter sur les revenus fiscaux forcément trouble de Constantine -les super-héros avaient un étrange problême avec les impôts- et les laisser dans une sympathique enveloppe kraft juste devant le bureau du Fisc d'une grande ville. Cette pensée calma Question, qui encaissa la moquerie de Constantine sans nouvelle vague imaginative finalfantasyesque incontrôlée. Trouver une réponse et ne pas penser à la putain de rivière.

-Hmm. Peut être. A moins que l'égocentrique en question ne soit celui qui pense avoir le monopole des imperméables dans une région ou il pleut 260 jour sur 365, répondit Question en haussant la peau vide ou aurait du se trouver ses sourcils.

Il écouta ensuite Constantine d'un air glacial, oubliant  qu'il fallait minimum plus d'une milliseconde de transition entre deux stades émotionnelles pour ne pas avoir l'air sorti des soins intensifs d'Arkam. Bref. De toute façons, tout le monde pensait qu'il sortait des soins intensifs d'Arkham. Et ce qui savait que ce n'était pas le cas ne doutait pas qu'il y finirait un jour.  Question avait décidé un matin qu'être considéré comme fou n'entravait pas son travail et qu'il n'avait donc pas lieu de s'en inquiété, et que l'avis du reste de la communauté super-héroique ne l'intéressait pas. Il l'avait décidé violemment et se le répétait souvent. Tout le temps, en fait. Religieusement. Obstinément. Désespérément... Stop. Se concentrer.

-On vous laisses faire ce que vous voulez à n'importe qui saufs aux civils. Heureusement qu'on ne sait pas très bien ou s'arrête et ou commence un civil, n'est ce pas ?
Commenta Question avec ce qui apparaître une fois filtré par le masque comme une sorte de sourire mauvais.  

« Sauf les civils », et parmi ces civils, il y avait sûrement des « sauf » aussi.  Le genre de logique à la Lex Luthor, qui permettait de se donner bonne conscience et d'arracher des doigts arbitrairement. Moralement, l'eau trouble qu'était Outlaws devenait un cloaque répugnant. Le détective s'y attendait, c'était pourquoi il avait voulu infiltrer le groupe. Il comptait bien se renseigner sur ceux qui avaient créer Outlaw et vérifier que la gentille ligue de justicier bénévole n'était pas devenu un groupuscule politique qui œuvrait en douce pour le GCPD. Il faudrait vérifier toutes les identités fouiller les systèmes informatiques, les chambres, les secrets dégueulasses...En plus des autres enquêtes...Le tout pour protéger Gotham, le monde, les autres, la morale en gros....
Question se sentit fatigué et se passa la main sur son non-visage. Il avait quelques fois l'envie -mauvaise, répugnante et lâche- de regarder le monde comme les autres le faisaient : une suite de faits sans connections aucunes, régies par un rassurant hasard, où l'ont pouvait évoluer à l'aveugle. Pourquoi il pensait ça maintenant?  Il avait pourtant l'habitude d'être la verrue plantaire nécessaire à la bonne marche d'un organisme et de passé pour le fou de service en enquêtant sur des Boys Band obscure. Se reconcentrer. Encore. La proximité de l'eau devait lui brouiller l'esprit. Tiens, une cure par le mal ?

Question regarda la rivière, et la panique que lui provoqua cette vision lui fit retrouver ses esprits Rien de tel qu'un petit revers phobique pour se rappeler sa vision du monde -pessimiste- et ses objectifs -inatteignable-... Se concentrer avant de définitivement tourner en dépression.

Le détective tandis la main pour prendre le numéro et la carte. Il ne sembla en revanche pas comprendre en quoi l'argument des jolis minois, étaient censé le motivé et regarda Constantine quelques secondes d'un air profondément perdu. Pourquoi lui avait il dit ça ?  Peut être qu'elles faisaient partis d'une sorte de secte néo-sufragette potentiellement dangereuse et que Constnatine pensait qu'une énième secte à démanteler réjouirait Question? L'individu instinctif que semblait être Constantine essayait il de lui faire comprendre quelques choses par code caché ? Peu probable. Mais peu n'est pas pas. Joli minois...Si on inversait les lettres ?  Un signe de reconnaissance d'un groupuscule politique relié aux Amazones voulant prendre le pouvoir ? ...Ou juste une obsession pour la gente féminine chez John Constantine -inutile et chronophage au demeurant. Comme sa façons de se protéger avec son arsenal de remarque acerbe et de provocation gratuite.  Question opta pour l'option de l'obsession, et ne répondit en conséquent pas. Pas par une volonté féministe, mais tout simplement parce que le sujet ne le concernait pas, Question considérant avec une égalité adorable tout individu comme une dangereuse menace physique et psychologique. Mais sans doutes était il fou, et Constantine sain. Quel importance?

-Nos intérêts diffèrent certainement, murmura le détective en regardant Constantine d'un œil désabusé. Mais...Je rejoins les Outlaws.

En regardant la carte de visite de Constantine, il eu toute les peines du monde à ne pas sourire devant Maitre des Arts Obscurs. Il avait terriblement envie de lui demander si son égocentrisme, était parce qu'il jugeait avoir eu une vie difficile qui lui en donnait le droit, un moyen de s'auto-punir à cause d'une mauvaise conscience, ou juste du mimétisme de film noir  (produit à dessein par quelques forces supérieurs pour rendre la société cynique individualiste -et en conséquent malléable.) Peut être à tort, il s'imagina une réponse de type « Les trois » d'une voix mystérieuse avec un supplément de bouffée de fumée. Et puis il pouvait partir. Il remettrait l'examen de Conscience du démonologue, exorciste Maitre des Arts Obscurs à plus tard, quand ils seraient piégé.


***


La carte à fond noir passionna Question. Il l'arracha violemment de la main de l'anglais sans soucis de politesse et la fixa longuement. Tout en la regardant, il remonta son masque-visage de manière répugnante au dessus de sa bouche et s'alluma une cigarette.

-...C'est....Intéréssant.  Faudrait que je passe voir les documents à l'appartement -si l'autre cinglé ne les a pas brulé- Peut être un rapport avec...Mais je ne suis pas sur...Il faut que je passe à l'appartement. Mais... La contre-pub dont souffre la Justice League depuis quelques semaines et l'impact médiatique des « super-vilains victimes », pourraient être lié ...? Ne pas faire de connexion trop hâtivement, mais...Cette émission avec Trickster, le Joker...La disgrâce d'Atom et de Jade... le désamour pour la Justice League suite au plan de Luthor, murmura Question d'une voix de plus en plus rauque. Mais je n'ai jamais vu ce symbole aussi clairement...Des signes disséminé par ci par là...Symbole de l'apparence, du net... ? Dans quel condition avait vous trouvez cette carte ? Une histoire d'image, pour compromettre des héros ou valoriser des connards ?
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Jeu 4 Aoû 2016 - 10:28


Que de discussions inutiles pour, au final, arriver à la réponse que j'attendais depuis tout à l'heure. Maggie, tu me fais copieusement chier, j'espère que tu le sais. Depuis quand c'est à moi de faire ton boulot ? Mais bon, vu la manière dont il réagit, ça ne sera pas un mal de le garder à l'œil ce comique. Oh, mais c'est qu'il serait presque vilain, à moins qu'il ne se croit drôle avec ses sous-entendu. Je n'avais même pas envie de relever la phrase, une perte de temps à vrai dire. Comme beaucoup de choses. Etre humaniste ne signifiait pas forcément rire de tout et tout le temps. Pire encore, si je devais me coltiner un mec ayant un humour aussi peu drôle, les journées risquaient d'être longues. Très longues. Considérant les faits, je contenais mes réactions derrière un sourire amusé, quoiqu'il en fut, ce ne serait pas avec moi qu'il allait se retrouver la plupart du temps. La magie, toussa, toussa… Ne semblait pas être dans les cordes de cet énergumène de la première heure. Bien loin de ça d'ailleurs.

Quelques gouttes d'eau perlèrent sur mon visage, ça puait le mort ici, encore un peu, et j'aurais pu voir l'autre truc tout vert sortir de l'eau pour tenter, une nouvelle fois, de me bouffer la tête. A mois que ce ne soit autre chose, comme une grosse bestiole provenant d'un royaume endormi. Tu divague John… Je tirais plusieurs bouffées sur ma clope avant de la jeter dans l'écoulement, pour l'écologie, on repassera hein. Pas le temps, ni même l'envie d'y penser actuellement. La saloperie qui me bouffais encore le bide continuait sa petite promenade et ne laissait que très peu de temps à mon cerveau pour réfléchir. Pas plus de temps qu'à mes poumons d'aller mieux en plus.

Je tournais les yeux vers le sans-visage, allait-il manger une grenouille et poursuivre une gamine le long d'un chemin de fer ? Peut-être, peut-être pas. Mais il souleva un point intéressant s'il en est. Où s'arrête le civil et où commence le "vilain". Ce genre de questions seraient sympa à poser à la blondinette de service. Je me demande bien comment il expliquerait le fait de pouvoir tabasser un type et pas un autre, et ce, sous prétexte qu'elle le considère plus comme un danger que comme un civil. Pour toute réponse à sa question, je soulevais une main blasée, signe qu'aucune réponse ne pouvait être donnée dans l'immédiat. Ou plutôt, que celle que je lui donnerais n'engageait que moi. Au vu de la manière dont son corps bougeait, son cerveau cherchait tous les moyens d'expliquer nos actes, notre manière de faire, et surtout, de donner raison – ou tort – à une personne plus qu'à une autre. La morale, l'éthique, la religion, que des conneries. Parfois, seule la fin justifiait les moyens. Enfin… Parait-il. Chas' était assez bien placé pour savoir ce que je pensais de toutes ces histoires.

Des intérêts divergents ? Je n'en avais aucuns à agir avec Maggie, pas plus que de rester assis sur une chaise à attendre que le temps passe. C'était juste que ma guigne millénaire me poursuivait tant et si bien que, même si je tentais de disparaître dans la nature, on finirait par me retrouver ! Les choses venaient à moi sans que je ne le leur demande. C'était ainsi. Une sorte de "malédiction" en somme. A moins bien sûr que le fait que j'emmerde profondément l'univers dans son intégralité joue contre moi. Rien à foutre en fait.

Mais il nous fait quoi là ? Il baragouine tout et n'importe quoi. Se met à penser tout haut, et fume à ma place ? Mais ce n'est pas respectueux du tout ça ! Pour la peine, je m'allumais une clope, et, alors qu'il me posait un sacré paquet de questions, je fixa le mur en face de moi alors que je m'adossais au second. L'eau qui continuait de s'écouler devant mes yeux me permit de mieux me rappeler de ce qu'il s'était passé avec Rae, l'autre G.I. Joe, le sort de la gorgone… Non de moi ! Si j'avais vu juste, on était dans la merde ! Et jusqu'au cou ! Il fallait que je me reprenne, rester calme, et attendre de voir Maggie pour lui en parler.


- On a trouvé ça ici, à Gotham. Sur un cadavre transformé en pierre. Un vrai puzzle ce type, jamais je n'aurais eu le courage de recoller toutes les pièces vu leur nombre ! Ni l'un, ni l'autre. Ca doit être une tout autre raison qui nous échappe encore. Néanmoins… J'ai déjà ma petite idée pour la statue éclatée.

Regardant ma montre, je vis que pratiquement une heure s'était écoulée depuis le début de notre discussion. Une heure pour se dire trois phrases ! Il est pas rapide ce superslip. Merde, j'avais encore d'autres choses à faire avant que le soleil ne se lève moi. Comme dit le proverbe : "les zombies rentrent avant la tombée de la nuit"… J'avoue que pour le coup, il n'y a pas de liens, mais c'est tout comme. Une certaine personne m'attendais au cimetière de Gotham. Et même si elle avait l'éternité devant elle, ça ne se faisait pas de faire attendre une dame n'est-ce pas ? Je détachais mon dos du mur de briques humides et fit quelques pas dans la direction de l'autre sans-visage. Il était temps qu'on se dise au revoir tous les deux. Il avait la carte, le numéro de la blondinette, et moi j'avais autre chose à faire.

- Appelle Maggie dès que tu en sais plus. Elle te donnera le reste des infos. Quand à moi, on se reverra tôt ou tard. Et un dernier conseil, fais attention à tes pieds, il serait dommage que tu fasse trempette non ? A moins que tu aime les bains de minuit…

Le laissant sur cette petite pointe d'humour acerbe, je quittais le nouvel Outlaw. J'avais fait mon job, ça serait à Maggie désormais de lui faire signer son contrat et de lui démontrer pourquoi les Outlaws étaient, sont, et seront toujours les meilleurs ! Surtout avec moi dans leurs rangs !
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Lun 15 Aoû 2016 - 11:10

Se pensant imunisé contre toutes les saloperies qu'on lui balançait à longueur de journée, Question écouta pourtant la dernière remarque de Constantine avec une envie profonde d'aller lui déranger sa jolie petite mâchoire blanche de machouilleur de pudding. Va te...L'avait pas peur de l'eau, se sentait juste pas putain de rassurer à coté. Attendant que l'immonde salopard soit parti, le détective put enfin quitter les abords de l'East River, la cicatrice en forme de calibre 44 qu'il dissimulait sous ses mèches douloureuse, la chair glacée d'horreur d'être rester si longtemps à coté de ça -et cela valait autant pour la rivière que pour le cynique. Il écrasa la première contre le trottoir sale de Gotham et s'alluma une deuxième clope -lui qui d'habitude n'était qu'un fumeur nerveux- qu'il tira avec des doights crispés, tremblant. Bon maintenant il était temps de retourner bosser. L'avait les Falcones à traquer, et l'aurait pas assez des six heures d'obscurité qui lui restait avant le lever du jour, et c'était pas parce que ce connard avait fait mumuse avec sa peur de l'eau qu'il allait se réfugier dans les bras d'un bon vieux Jack.

***

Le marbre salis des anges tristes transparaissait à peine dans la nuit noir, donnant aux sepultures des aspects de ruines effacées, protégées par des fantomes. Caché dans l'ombre d'un sol écroulé avoisinant, un genoux l'humus humide au dessous duquel devait reposer des tombes oublié, le feutre rabattu, Question notait scrupuleusement tout ce que disait Alberto Falcone à Fred Dlobert, trois tombes plus loin, à la lumière des lampes torches de ses hommes. Faisait froid, même pour un cimetière, et les hurlements étouffés du gars n'arrangeait pas. Fred Dlobert, c'était un tueur qui avait voulu jouer double, tuant discrêtement ses collègues de Falcone en bossant pour Maroni, et qui maintenant était en train de se faire enfermer vivant dans un cerceuil par les hommes de Falcone pour réfléchir à la loyauté, au calme, pour l'éternité. Une pourriture comme une autre qu'il aurait laissé méditer dans son cerceuil une ou deux heures avant d'appeler le GCPD en temps normal, mais qui ici rendait Alberto bavard. Et les paroles d'un fils de mafieux n'avaient pas de prix.

-Votre problême, à vous, les types rusés, c'est que vous oubliez toujours qu'on peut réfléchir autant qu'on veut, retourner sa veste, jurez loyauté, changer d'employeur, parler et embobiner, à la fin, vous finirez toujours broyer par les forts. Tu comprends Fred? Mon père et moi nous sommes un peu comme...la gravité. Et tu peux pirouéter tant que tu veux, Fred, il y a toujours un moment où on finit par te rattraper. La gamine du pécheur, aux entrepots, elle l'a compris, et elle a préféré garder les pieds sur terre plutôt que de s'envoler, et maintenant, te voilà seul Fred.

Entrepot, zone de pèche, pêcheur avec des gamines, réduisait le champs de fouilles...Tendu, Question éspérait que Dlobert allait continuer de rester silencieux, ça avait l'air d'énerver le sadique qu'était Alberto. Le Sans-Visage se baissa envoyant le faiseaux du lampe torche se diriger vers lui, puis revenir sur la tombe. Alberto recommençait son laius sous le regard de plus en plus inquiet de Doblert, qui voyait le trou se creuser, quand un bruit alerta le détective. Il se retourna du coté des caveaux du cimetière et... Cet imper, cet tête à claque et cet coiffure de mauvais bosseur sortis d'un magazine masculin... C'était quoi ses emmerdes? Question plissa ses yeux sous son masque en voyant Constantine continuer de s'approcher. Merde... Se rendant compte qu'Alberto allait finirson monologue trop tôt, Question voulut se lever pour empêcher Constantine d'emiéter sur sa scêne de réglage de compte sadique et cruel. Mais son ombre mouvante alerta l'un des gardes, et il dut se plaquer au sol pour éviter le faiseaux de la lampe torche. Les gardes semblaient alertes. Pouvait plus bouger. Merde. Pourquoi est ce qu'il y avait toujours un foutu hic, et pourquoi cet nuit là il fallait que ce soit un serviteur prétentieux et irritant de Sa Majesté?
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Jeu 18 Aoû 2016 - 17:35


Me voilà à marcher comme une ombre dans le dédale de ruelles que sont celles de Gotham City. Ca sentait la mort à tous les coins de rues, quelque soit l'endroit où je posais les yeux, la criminalité déposait ses armes couvertes de sang. Gotham n'était vraiment pas le genre de ville où j'aurais choisi de passer mes vacances. Encore moins si je prenais en compte les âmes qui marchaient lascivement ça et là. Si j'aurais prit le temps de toutes leur offrir le salut, j'en aurais eu pour… Au minimum… Une bonne dizaines d'années ! Et encore, je doute avoir assez d'une vie pour m'occuper de toutes celles se trouvant ne serait-ce qu'à proximité. Des murs crasseux, une mafia omniprésente, quoi de mieux pour se retrouver face à face avec un truc tellement moche qu'il en était indescriptible. Une face de sèche, des tentacules… Avec une paire d'ailes de chauves-souris, j'aurais hurlé au plagiat Lovecraftien ! Mais ce n'était pas le cas. Celui là tenait plus de la croyance populaire Gothamite qu'autre chose. Bon au moins, je devais m'estimer heureux, ce n'était pas Salomon Grundy.

Il s'approcha de moi d'un pas lourd et tout en trainant une chaine derrière lui – oh le vilain qui se la fait façon SM des enfers ! –, son regard se posa sur moi. Grand, l'adjectif n'était pas le plus judicieux pour le décrire. Immense plutôt. Avec plus de six pieds de haut, on pouvait dire que mon nouveau copain de soirée n'avait rien à envier à un bus Londonien. Un râle sinistre, bien fidèle à l'image qu'il rendait aux premiers abords, et quelques mots en latin, et il disparu. Et merde ! Il abusait quand même. Encore une histoire à la con qui me retombait dessus. Encore et toujours, les extrasensoriels, il y en avait d'autres non ? Mais je devais quand même d'accepter la requête, le salut de mon âme toussa, toussa… L'autre face de plumes me guettait en plus des trois cornus. Avoir autant d'amis ça fini par se payer un jour ou l'autre paraît-il.

Faisant demi-tour, les cendres de ma clope tombèrent sur mon trench. D'un rapide revers de la main je les chassaient, faire un trou dans une pareille veste, ça aurait été du gâchis ! Surtout depuis le temps que je l'entretien. Une légère brise se levait, et plus j'avançais dans la direction indiquée par l'autre "sans-nom", je ressentais l'humidité nocturne. A chacun de mes pas, les rayons de la lune projetaient mon ombre un peu plus en avant. Enfin, arrêté devant les deux immenses grilles de métal je scrutais les ténèbres qui s'offraient à moi. Pour beaucoup, les cimetières n'étaient rien d'autre que la dernière demeure des défunts, pour d'autres, un amas de cadavres en décompositions. Mais pour ma part… C'était le plus gros lieu d'emmerdes au monde ! A chaque fois que je mettais un pied dans ce genre de trucs, j'avais le droit à des soucis plus ou moins conséquents. Un fantôme qui bois de la bière avec une blonde, un groupuscule de vampires rockeurs et junkies… J'en passe et pas des meilleurs.


- Ce n'est pas comme si c'était la première fois John…

Comme pour me donner du courage, je venais de me parler. J'avoue, ça fait un tantinet stupide. Néanmoins, il ne faut pas croire tout ce qu'on dit, l'être humain est fait pour avoir peur. Je n'ai pas peur d'eux, ou tout du moins, ils ont plus peur de moi que l'inverse. Je craignais surtout de me prendre une balle. Mafieux un jour, mafieux toujours. Mon briquet glissa entre mes mains, et, coincé entre deux doigts, je le remis dans ma poche. Le sol était humide et la semelle mes chaussures s'enfonçait dans l'épaisse bouillie verdâtre qu'était devenu l'herbe. Marchant entre les arbres et les stèles gravées, j'évitais tant bien que mal les âmes qui flottaient au dessus de leurs tombes. Certaines me virent, mais ne bougèrent pas, tandis que d'autres disparurent tout simplement. Finalement, le fait que j'arrive avait eu l'effet escompté. Costard trois pièces, tête à claques, balafre en vinencre et arme au poing, la parodie de Capone pointa son arme dans ma direction. La raie de lumière provenant de sa torche m'aveugla une seconde. Sa question était simple, qui j'étais, et qu'est-ce que je venais "foutre" ici.

- Rendre visite à ma grand-mère. Et au passage, lui demander sa recette de Haggis aux pommes rissolées !

Ma blague ne sembla pas le faire plus rire que ça. La crosse de son arme percuta ma tempe gauche et je m'écroulais sous le coup. Putain ! C'est qu'il a de la force ce con. Il fallait que je m'approche, je ne pouvais pas agir d'aussi loin. On m'avait demandé un service, et ce n'était pas comme si je pouvais refuser quand même. Il me traina par le bras, et sembla m'amener là où je l'espérais. Tiens, mais je n'étais pas tout seul en fait. Pour quelqu'un qui ne pouvait pas les voir, l'âme qui flottait quelques pierres plus loin n'existait pas, mais moi je la voyais comme un phare en pleine nuit. Et là, juste en dessous, mon nouvel "ami". Sourire aux lèvres, je lui fit un petit signe de tête. John Constantine, le seul, l'unique, ce soir dans votre cimetière, avec, en exclusivité la Question ! Avec un nom pareil ils auraient fait un bon duo comique lui et le Sphinx… Ou peut-être pas !  
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Sam 20 Aoû 2016 - 11:11

...

Si tout ce que racontaient les cathos était vrai et qu'il y avait réellement des plumeux gardiens veillant sur l'humanité, le chargé de suivit de Question était un sacré connard. Pour une fois, aucune balle perdue en perspective, simple soirée à épier un règlement de compte, profitant des goûts théâtraux d'Albert pour localiser les nouvelles planques des Falcone...C'avait découlé sur l'info sur l’entrepôt en zone de pêche que le destin lui agitait sous le nez et puis... les emmerdes, en mode mauvaise fée, qui rappliquaient sans avoir été invitée, pour maudire tout le merdier... en l’occurrence s'agissait pas de la femme de Brad Pitt armée des remakes Disney mais de John Constantine. Question serrait les dents L'avait pas eu le temps de prévenir le blondin, qui c'était déjà fait exploser la tempe et traîné jusqu'à Falcone. 'Chier. Alberto était plus peureux que son père, et malgrès ses gouts pour les monologues malveillant, l'arrivée d'un élément inconnu allait certainement lui faire perdre la verve. Bye, infos facile et rapide prise en une soirée, bonsoir, interminables planques et filatures qui duraient des semaines.

Ca ne manqua effectivement pas, et Question put voir à son grand désespoir, la face seiche d'Alberto devenir blême, tandis qu'il demandait "Qu'est ce que ce connard là fout ici?" c'était finis, il ne monologuerait plus. Question ferma les yeux avec rage. Mais pouruqoi il c'était pointé dans un cimetière -ce cimetière!- a une heure pareille, seul, le blondin? L'aurait pas pu choisir un autre coin pour sa petite tournée nostalgie d'ado dark? Question retroussa son masque pour avaler un morceau de sucre. Maintenant s'agissait de sortir Dlobert et Constantine de là avant que... L'aperçut alors très clairement Constantine lui faire un signe. comment il? Le sans visage se baissa aussitôt mais les hommes d'Alberto ne le voyait pas. ...comment il...? Question fronça les sourcils. comment parvenait il à le voir? un frisson lui hérissa l'échine, il se retourna, persuadé qu'il y avait quelqu'un derrière lui...Rien, le vide, l'ombre du sol et l'odeur de la terre humide.

Du coté de dlobert et constantine, Alberto aboyait nerveusement des ordres pour qu'on intéroge le blond. Si maroni l'avait appris...A moins que ce soit un flic sous couverture?

-Et Dlobert?
demanda froidement l'un des hommes de main.

-Finissez le boulot rapidement, ce n'est plus la priorité, grogna l'héritier Falcone.

Se mirent à reboucher le trou. Quand les premières pelletées de terres lui tombèrent dessus, Dlobert ne lâcha pas un cri, fidèle à sa réputation. Tandis que Falcone entamait de cuisiner Constantine, Question regarda sa montre, arcade sourcilière froncée. Dlobert avait une ou deux heure avant étouffer, Constantine, moins, vu qu'il allait sans d'outre être finit au flingue. l'allait être sérré niveau temps. Question s'avança en se dissimulant dans l'ombre d'une pierre tombale, et s'empara d'une déco "Toujours dans nos coeur", gravé dans du marbre et d'un mauvais gout assez impressionnant. Vrai que les nouveaux cimetières avaient moins de gueule que ceux qu'on trouvait dans des bouquins de Poe ou autres, mais il y avait toujours tout un tas de saletés vendues à prix exorbitant par les pompes funèbres à utiliser.

N'empêche, l'attitude de Constantine lui semblait bizarre. Tranquille, pour un type qui venait de se faire coincer par des mafiosos, non? Suspect. Et puis il c'était fait coincer bien facilement le maître des art occulte, démonologue et exorciste à carte de visite, non? Qu'importe, le chasseur de fantôme, avait visiblement pas conscience du merdier dans lequel il était. Il avait jamais trainé à Gotham ou quoi? Les mafieux de la ville de Batman vivaient dans une cité où faire disparaitre un cadavre était plus facile que trouver une crêche pour ses mômes, ils n'étaient pas du genre à hésiter à faire des conduits d'aération dans les têtes de géneurs. Surtout les Falcone actuellement, avec la guerre qui reprenait avec Maroni. Le chasseur de fantôme avait vraiment pas choisi le moment.. Le sortir de là avant qu'une de ses blagues l'envoie rejoindre Dlobert.

Un frisson parcouru l'échine de Question tandis qu'il profitait de l'ombre d'une nouvelle pierre tombale, à a peine un mètre du premier gorille, écrasant sans grand remord un bouquet de roses déjà passées et au demeurant assez laide. Sa chair se glaça. Ayant déjà du piller des tombes pour des enquêtes, l'étaient pourtant pas intimidé par les cimetières. C'était quoi ces frissons? Il renifla. Pas perdre les pédales maintenant Question, on parlera illuminati plus tard. Devait être le froid... vrai qu'il avait pas recousu les trous dans son imper. Pas le temps. Puis l'était tellement usé qu'il était plus très imperméable d'ailleurs.

Le détective balança l'immonde "Toujours dans nos coeurs" à sa droite, l'entendant se fracasser sans regrets. le gang Falcone tourna la tête, et il agrippa le flingue présent dans le hostler du premier gorille, avant de retourner à l'abris de la pierre tombale. Préférait pas avoir de flingue sur lui pour éviter les tentations mais... Il voyait mal comment sortir Constantine de là uniquement avec des "Regrets éternels" en faux marbre et des bouquet de fleur en plastique au gout douteux.

Le gorille s'en rendit compte et le Sans Visage entendit les graviers crissés tandis qu'il regardait si le revolver était pas tombé par terre.

-Patron, mon flingue a disparut, d'un ton qu'il éssaya de garder froid et professionnel.

-Comment ça, ton flingue a disparu? Demanda Falcone d'une voix irrité. C'est pas comme un putain de clébard il me semble, ça fugue pas tout seul.

-Pourtant il est plus là, grogna le gorille.

-Patron, regardez ce qu'on a trouver dans sa poche, intervint une troisième voix, faisant crisser le gravier en s'approchant. Le type se trimbale avec des cartes de visite.

-John Constantine, exorciste, démonologue, et maître des arts obscurs? Lu Falcone à haute voix. Attendez...le John Constantine?

-C'est une espèce de foutu sorcier, c'est ça? C'est peut être lui qui a fait disparaître le flingue, commenta la troisième voix d'une voix de vieux fumeur. On fais quoi patron? C'est surement lui, avec son bordel d'art obscur. Il peut faire disparaître des flingues?

-J'en sais rien, j'y connais foutrement rien sur ces conneries, peut être,
s'énerva Alberto. Qui d'autres? En tout cas si c'est l'homme que je crois...Merde. Cognez le jusqu'à ce qu'il rende le flingue, puis liquidez le avant qu'il nous fasse vomir des grenouilles, qu'il appelle des potes zombies en renfort, ou des conneries du genre. On a trop traîné dans ce cimetière.




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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Jeu 25 Aoû 2016 - 23:20


Donc je ne m’étais pas trompé, ni de cimetière, ni de personne. Le type qui tentait de sortir du cercueil en grattant avec férocité le couvercle de ses ongles n’allait pas tarder à passer l’arme à gauche. Ce n’était pas comme si ce genre de "lit" avait été créé pour laisser entre assez d’oxygène. Ca aurait pu être drôle d’un certain point de vue. Surtout pour les voodistes et leurs petits amis marchants sans vraiment savoir comment, ni pourquoi ils le faisaient. Quoique non en fait… J'avais déjà eu à faire à ces derniers, et ils n'étaient pas du genre à faire dans finesse non plus. Bien au contraire. Bah, ils laissaient les cerveaux en place – pour ceux qui en avait un d'utile dira t-on – tout en gardant dans l'optique de donner tel ou tel objet chargé d'une malédiction pour le moins… Atypique la plupart du temps. Et même si le moment n'était pas le plus avantageux pour penser à ça, je ne perdais pour autant pas une miette de ce que ces imbéciles disaient.

Je savais que mon nouvel ami n'était pas loin, et mieux encore, qu'il avait dut se rapprocher. Pas le sans-visage, mais l'autre flottant translucide. Les mafieux continuaient à parler de tout et de rien. Ou je devrais plutôt dire qu'ils parlaient de choses dont je me fichais éperdument. Du coin de l'œil, les mouvements de la Question me firent sourire. Et un flingue de moins, un ! Maintenant pour le mafieux à la tronche façon Al Capone ça serait sans nuls doutes un coup bien senti sur l'échine, histoire de l'endormir. Ou tout autre joyeuseté dont les superslips avaient le secret. Et dont je leur laissais le plaisir non dissimulé de garder pour eux ! Ce qu'il pouvait être délicat de se retenir de rire quand la blague était aussi drôle. Ils se regardaient abasourdis, le premier engueulant le second, tandis que ce dernier tentait de s'expliquer sans y parvenir.

Des mains se mirent à fouiller mes poches. Pas plus à droite, on va éviter hein ! Ils me voulaient quoi ? Me piquer mes clopes ? Mon briquet presque vide ? En fait… Je n'avais rien de plus aujourd'hui. Pas de Codex, pas de parchemins sales et recouverts d'écritures dont ils n'auraient jamais rien pu comprendre… Rien de rien ! Niet ! Nada ! Heu… Mes cartes. A qui croyais-tu avoir à faire d'autre mon grand ? John Constantine le tailleur de costumes italiens ? Et non, encore une fois tu t'es trompé ! Mais ils agissaient comme de grands enfants ces trois là. Me fracasser la tête contre une pierre, jusqu'à ce que la pierre ait mal aussi ? Il ne fallait pas abuser. Voilà, le comble de l'humour, "invoquer des zombies", faire "vomir des grenouilles"… Hocus Pocus ! Je ne suis pas une sorcière ! Quand à la nuit d'Halloween… Elle était encore bien loin. Je me pris un premier coup en pleine face. Ils étaient cons comme des manches, mais ils frappaient fort ; le second s'ensuivit directement dans l'estomac. Un enfoiré de boxeur de mes deux… Mon sang gicla de ma bouche alors que je souris.


- Bande de cons… A trois contre un… Que penseraient vos "mamma" en vous voyant faire ça ?

Hé hé ! Ma grande gueule allait encore me faire défaut. Plusieurs coups rageurs, accompagnés d'insultes moitié en italien, moitié en anglais fusèrent dans ma direction. Face contre terre, je me relevais tant bien que mal et recrachais un mélange de sang et de terre humide. Sans oublier quelques gravillons. Toujours souriant, ils me retournèrent sur le dos avant de m'écraser la gorge avec un de leurs talons. Le souffle coupé, je ne pouvais plus faire grand-chose. Mon corps me faisait mal. Encore un peu et… En fait non, ils avaient décidé de terminer ça le plus rapidement possible. Un canon de revolver trouva un certain réconfort sur mon front et la menace d'une balle logée dans mon lobe frontal alla de paire avec la question qui les taraudait tous. Où était ce putain de flingue ? Ma main droite se tendit et mes doigts se plièrent tous sauf un.

- Bien profond !

Hell ! John Constantine était dans de salles draps, mais ce n'était pas comme si ça me changeais beaucoup d'une journée classique autant qu'habituelle n'est-ce pas ? Mon regard fixait l'autre face de truite – car plus je le regardais, plus il ressemblait à ce poisson – et plus j'avais envie de sourire. C'était une belle nuit, les étoiles brillaient, le ciel était clair pour la saison, et là-bas, se cachait un futur Outlaws qui n'allait pas tarder à les faire passer "ad patre". Ou ça serait moi qui le ferait. Ca restait encore à voir !
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Lun 29 Aoû 2016 - 14:39

Constantine et Sage faisaient partis de ces justiciers qui auraient pu remplir une douzaine de banque de sang à eux tout seul s'ils étaient aller bouffer des gâteaux dans des camionnettes d'hosto au lieu d'aller pisser leur hémoglobine dans des endroits crades. Sauf que le bifteak, lui, riait quand il était en train de se vider sur les graviers. Putain de maso. Et après on disait que c'était lui le taré...

Ecoutant les fanfaronnades du blondin, Question tachait de trouver un foutu plan ou il ne devrait envoyer la moitié des hommes de Falcone outre-tombe. Réfléchis, réfléchis...dix contre un et demi, il fallait... le cliquetis d'un cran de sécurité qu'on enlève écourta lesdites réflexions. Quesiton lança un dernier coup d'oeil à la scêne. Toujours couper la tête en premier.

Se redressant de derrière sa pierre tombale, Question tira dans les genoux d'Alberto Falcone -plutôt du style "4 ou 5 balles y en a bien une qui va se rendre utile" que du genre Deadshot. L'Italien s’effondra en hurlant. Tandis que Question avançait et bousillait les genoux des deux plus importants gorilles.

-A terre, tous! Gueula t'il de sa vielle voix rauque. J'ai dis: A TERRE ou je vous plombe la viande jusqu'à arroser tout ce putain de cimetière.

Ouais bon....C'était pas pour rien qu'il était détective et pas braqueur de banque.
Il regarda Constantine. Sa gueule ressemblait à un steack haché mais il était vivant, et -pour le plus grand plaisir de la patience de Question- conscient. Super. Il désigna deux des mafieux avec le canon de son arme:

-Vous, allez déterrer l'autre crétin...Falcone, arrête de geindre! Allez le déterrer maintenant.

Voyant que les deux types ne s’exécutaient pas, Question sentit ses nerfs se tendre. Plus ils restaient, plus il y avait une chance que l'un des types se décide à prendre son courage à deux mains et à le trouer. il tira à nouveau une balle dans l'une des jambes d'Alberto. Nouveau cri.

-Alberto, dis à tes putains de gars de m'obéir si ils veulent pas que je te fasse d'autres trous.

Alberto aboya des ordres colériques en italiens en les couvrant de juron et leur adressant un majeur rageur et frustré. La classe de la mafia n'était plus ce qu'elle était et Al Paccino était bien loin. Ils obéirent néanmoins et se mire à creuser. nerveux, Question pointait le canon de son arme sur la tête des types qui le lorgnaient. Il fit quelques pas, enjamba une large flaque de sang et agrippa le trenchcoat sanglant de l'exorciste.

-Trucs cassés? Bon allez, lèves toi, grommela t'il avec l'amabilité d'une porte de prison.

Le Sans Visage n'était pas le meilleur gentil coéquipier loyal et inquiet imaginable. Il tourna son visage dépourvu de traits vers l'exorciste et avec un manque d'empathie assez important que pour le faire passer pour un connard de classe 2 (si ce n'était déjà le cas), il murmura:

-Bon...Je sais pas quel tombe t'avais à fleurir ou cadavre à piller mais c'est l'moment. M'as pourri ma collecte d'info, autant que l'un des deux puisse faire ce qu'il voulait.

Question essayait d'être le justicier pragmatique et désintéressé qu'il aspirait à être et se disait que son comportement avec le blond était le reflet de cette admirable neutralité, mais la vérité c'était qu'il avait la rage au ventre en pensant à toutes les planques qu'il allait devoir faire. 'Chier. Et il tremblait. Fallait vraiment espérer qu'aucun héro n'allait s'improviser parce qu'il n'était pas sur de réussir à viser les genoux cette fois. De leur coté, les types à Falcone annoncèrent que Dlobert pouvait être sortis. Celui ci était on ne peut plus audible à sa respiration sifflante. Non...Il allait quand même pas avoir à sauver un tueur d'une crise d'asthme? Mais quel nuit de...
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Lun 29 Aoû 2016 - 23:11


Que de discussions inutiles. Que de perte de temps. Mais l'avantage qu'il y avait dans des moments, ces instants où je me retrouvais seul, allongé dans de l'herbe humide et le canon d'un flingue sur la tempe, était que je pouvais observer les étoiles. Telle ou telle constellation se distinguait souvent des autres. Sauf qu'au moment où je prenais un plaisir malsain à fixer le ciel en attendant de m'y rendre, plusieurs coups de feu retentirent. Pourquoi je n'étais pas mort ? Ou plutôt, j'aurais du me demander comment était-il possible que je sois encore en vie ! Tout se passa très vite. Je restais sur le sol, sans bouger. Ce n'était pas comme si j'avais envie de me prendre une balle perdue quand même. Entre le fait qu'il portait un masque derrière lequel il ne pouvait pas voir grand-chose, et la nuit omniprésente, le futur Outlaws pouvait bien être capable de me tirer dessus involontairement, ou presque. La voix du sans-visage les intimait de creuser pour libérer leur futur meurtre. Mais bien sûr ! Ils vont t'obéir comme ça, sans sourciller… Etre con est une tare, faire le con est un art ! Lui, il excellait dans les deux !

Je me relevais, allumais une clope et fixa l'espèce de flaque étrange qui lui servait de tronche. Il osait m'engueuler ou je rêvais ? N'importe quoi. Ce n'était pas comme si j'avais envie d'être là non plus. Ne jamais croire que ce l'on croit possible, mais seulement croire ce qui est possible ! C'est de la logique de barman ça. Je le laissais s'occuper de ses nouveaux copains et alors que le cercueil s'ouvrait enfin, permettant à l'homme qui s'y trouvait d'en sortir – dans un état bien moins pathétique que le mien il y a encore quelques semaines –, je sentis la présence de l'autre face de sèche qui s'était approché de moi dans les ruelles de Gotham. Qu'est-ce que je devais encore faire ? M'occuper de lui ? Sérieusement… Je n'avais rien d'une nourrice, et encore moins d'un garde-chiourme ! Ou si peu.


- Tu veux faire parler l'autre mafieux apparemment… Regarde et apprends.

M'approchant de l'homme qui se faisait dessus autant par son entre jambe que par les plaies faites par les balles, mes genoux se plièrent alors qu'un rictus de douleur parcourait mon visage. Face à face avec la pâle copie d'Al Capone, je pris ma clope entre deux doigts, fixa son regard et lui sourit avant de lui parler. Il devait répondre, et il répondrait. User de la force ? Jamais de la vie. Je n'étais ni en état, ni dans l'optique de réagir ainsi. John Constantine avait d'autres cordes à son arc ! Bien d'autres !

- Alors mon grand, je pense que tu préfères avoir à faire à moi qu'à l'autre cinglé derrière. Comme tu peux le voir, je ne suis pas armé. Après, comme tu peux t'en douter, il y a pas mal de monde ici. Regarde un peu par toi-même. (Un sort assez simpliste, quasiment le même que celui que j'avais utilisé sur boucle d'or à St Roch, mais dans une version plus… Glauque.) Les âmes qui commencent à t'entourer sous désormais capable de t'emmener avec elles. Maintenant, soit tu réponds à l'autre là, soit je les laisse s'amuser avec toi.

Tout en me relevant, je tirais plusieurs bouffées dans ma clope. Ce n'était qu'une illusion, un petit tour de passe-passe qui ne tarderait pas à disparaître. Malgré tout, je savais pertinemment que mon idée allait fonctionner. Le genre de choses qui dépassaient la compréhension était celles qui fichaient le plus souvent une peur panique à n'importe qui. Allez le sans-visage, tu ne vas pas prendre le train pour aller lui poser des questions quand même. Il était à point, et ses collègues ne bougeraient pas un œil. Tu attends quoi ? Bouge-toi le cul ! J'ai fait ma part du boulot, je devais sauver l'autre empaffé de claustro. Ca, c'est du bonus.
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Re: Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question] Mer 31 Aoû 2016 - 16:13

Dlobert ne prononça pas un mot en s'extrayant du cercueil, fidèle à sa réputation. Mais l'était pâle, pâle, pâle, pâle, pâle, pâle...Assez semblable aux Morlocks, les bestioles dégueu dont il avait lu la description dans dieu-sait-quel-bouquin qu'il avait voler dans une bibliothèque -une histoire de mormon. Sauf que c'était pas le futur ici, c'était le présent, bien crasseux, bien dégueu, et avec Constantine qui voulait lui....Donner un cours pour interroger des sales types? Le Sans-Visage regarda la Gueule-en-Sang avec consternation. Il eu le réflexe -idiot- de vouloir lui dire que non, s'il avait voulu les interroger il serait en train de les fracasser au sol, et que quand on était un taré notoire à la réputation d'associable parano imprévisible, on avait pas trop de mal à faire causer les types...Enfin, une occasion de voir travailler l'individu était toujours à prendre. Parce que bon, catho, qui se prétendait exorciste, avec un imper...Il sentait un peu la secte le Constantine.

-Dlobert, tu bouges, t'es mort.


Le flingue toujours braqué sur les autres italiens, Question observa la façons qu'avait l'anglais de si prendre.... En ne faisant rien? Pourtant, Alberto Falcone se mit à pousser des hurlements désespéré, reculant malgré ses jambes trouées à la seule force de ses petits bras d'enfant privilégié. Il avait l'air au bord de l'infarctus. Le détective n'y comprenait rien. Il regarda autour de lui, rien n'avait changé. Falcone semblait pourtant s'être pris des toxines de Scarecrow en pleine poire...Prèt à livrer ses moindres secrets. Qu'est ce que ce démon de Constantine avait fait? En voyant le petit regard "sert toi c'est cadeau, kiddo" du blondin, Question sentit tout ses voeux de contrôle de soi et d’efficacité tomber en poussière. Le Sans Visage avait encaissé...encaissé -l'une des choses qu'il faisait le mieux d'ailleurs-...s'était contenu, avait taché d'être objectif, de ne pas laisser son égo prendre le dessus mais... Constantine aurait énervé un mort. Sans doute qu'il le faisait d'ailleurs. 'Chier. Le sang irlandais qu'il devait avoir dans les veines comme tout bon rouquin américain se mit à bouillir. Perdant de précieuses secondes, Question décida qu'il était temps de lui expliquer rapidement la différence entre un foutu showman de l'exorcisme qui trimbalait ses dents blanches et sa carte de visite de veuve éplorée en veuve éplorée et un mec comme lui qui essayait désespérément d'agir dans la discrétion. Il l'agrippa par le revers du trenchcoat et grogna d'un ton inaudible:

-Blondin. On est à Gotham. Et à Gotham, si tu fais sauter une planque de mafieux, tu sais que neuf autre existent toujours. A Gotham, ce qu'il faut faire, c'est découvrir la planque de mafieux discrêtement, puis remonter de fil en aiguille jusqu'au boss, et c'est ça que tu fais exploser. Et c'est très long, mais c'est comme ça que sa marche dans cette ville. Sauf que, pour ça, il faut être discret. Faut pas qu'ils soient au courant que t'as trouvé la première planque... tu saisis? Question avait son non visage à quelques centimètres de celui de Constantine, l'odeur du sang lui donnait la nausée mais il passa outre. Donc là...Tout ce qu'on va faire, c'est découvrir une planque de mafieux, et la faire sauter. On va jeter un cailloux dans la vielle flaque d'eau croupie, et dans cinq minutes, la flaque sera aussi paisible qu'avant. Parce que tu es le genre d'individu, qui éponge la flaque au sol, sans fermer le robinet qui était au dessus. Il y a des menaces, invisibles, au dessus de nous. Des conspirations, des complots, dont tu serais incapable de déceler les faces les plus évidentes. Alors retenez ça, grand professeur Constantine: ton invisible n'est pas le mien, et ne te mèles pas de ce que tu ne comprends pas. Le reste de l'humanité fais ça très bien. Retournes parler à tes grand mère infestées d'asticots et arrête de te mêler de mon domaine.

Sous son masque, Question avait les pupilles dilatées à l'extrême, agité par la connaissance de toutes les menaces invisibles qu'il venait d'évoquer et dont il devait protéger la terre. Il lâcha Constantine violemment -quand on savait ce que Face Sanglante avait eu à subir, c'était assez irresponsable de le traiter ainsi-, avant de tirer un nouveau coup de revolver dans le genoux d'un des hommes de mains, qui avait cru judicieux -à tort hélas-de profiter de cette petite appartée. Bon c'était un motif purement égoïste de vouloir rabattre son caquet au blondin...L'arrivait pas à se contrôler. Énervé. Parce que bon, le blond avait fait ce qu'il avait à faire, mais le Sans Visage...Cette nuit avait été vaine, Falcone allait toujours aussi bien et...Bordel. Constatant qu'Alberto implorait toujours qu'on stoppe ses visions, Question décida que la pierre dans l'eau valait mieux que rien du tout.

-L’entrepôt dont vous parliez, celui ou vous stockez les armes...Grogna t'il en agrippant à la gorge: Ou il est? Et ou est ce que ton père planque son QG? Demanda Question, parce que bon, malgré toute sa belle explication sur le triste monde sale à Constantine, l'espoir faisait vivre. Après tout, Alberto n'était pas un simple sous-fifre, il était le fiston, peut être qu'il le conduirait au boss.

Alberto chanta comme un canari pour l’entrepôt, mais pour le QG, comme prévu, il ignorait. Son père ne faisait confiance qu'à ses seconds, il jurait, et même eux ne savaient pas toujours, il savait l'emplacement de l'ancien QG par contre, quand son père lui faisait encore confiance. Quelle misère... Question baissa la tête, ravalant la frustration. Te laisses pas aller comme ça. Passe à autre chose. Bon...Et bien il irait jetter une pierre dans l'eau. 'Chier.

-C'est bon, tu peux le laisser tranquille...Bon, faut te conduire jusqu'à un hosto ou t'es toujours esclave de ton complexe de virilité?
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Knock! Knock ! Give me your answer ! [PV Question]
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