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Parasite bloodlines : Pritor | Inscription : 28/11/2012
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Parasite bloodlines : Pritor Ven 1 Juil 2016 - 1:26 | |
| Chaque ville a été parasitée. Tout ce passa rapidement plusieurs porteurs avaient en eux un parasite qui c’est reproduit. Dès que les parasites virent à maturité, l’hôte explosa les laissant contaminé des hôtes. Rapidement les hôtes perdirent toute possibilité de ce gérer soit même. Certains moururent toutes suites, d’autres devinrent des esclaves de ces parasites. Cependant 1% des parasités se métamorphosèrent mais gardèrent leur libre arbitre. Cette nouvelle génération décida de se battrais contre les parasites. Ils demandèrent de l’aide à la communauté des supers pour les épaulés dans leurs besognes. Ils ressentent en eux un ennemi. Un général de ces parasites qui les contrôles de loin et récolte se qu’ils volent chez les humains. Votre allié dans la bataille sera : Argus (a jouer en PNJ) Votre ennemi à abattre sera : Pritor, représentation parasitaire de la fierté. N’oubliez pas que tous les civils rencontrés peuvent avoir en eux un parasite. Attention à qui vous faites confiance. UN MAXIMUM DE DEUX JOUEURS PAR SUJETS, HÉROS OU VILAIN TOUT LE MONDE EST SUSCEPTIBLE D'Y PRENDRE PART. L'ANIMATEUR NE POSTERA QU'À LA TOUTE FIN ET L'UN DES DEUX JOUEURS SERA SÉLECTIONNÉ POUR L'ÉTAPE SUIVANTE BON JEU!
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| | Re: Parasite bloodlines : Pritor Ven 1 Juil 2016 - 18:50 | |
| J’étais à Gateway City quand les événements ont commencé. Perry White m’avait demandé de couvrir la biennale mais les festivités avaient été annulées dès que les premiers cas étaient apparus et qu’on a compris que c’était une épidémie. J’avais appelé Perry, il m’a dit que des cas avaient commencé à être signalé, à Metropolis, à Gotham, Central City, St-Roch, Ivy Town, ainsi que dans d’autres villes, c'était tout le pays qui était touché par la pandémie. Ils allaient fermer les aéroports et les voies de circulations, bloquer les routes et on ne pourrait plus bientôt ni entrer ni sortir des zones contaminées. Perry m’avait demandé soit de me mettre à l’abri en campagne, soit de rester à Gateway City pour couvrir la situation là-bas. Évidemment je suis restée. La situation a très vite empiré. Les cas se sont multipliés, l’épidémie était causée par un parasite, celui-ci se répandait et agissait très rapidement.
L’armée a pris le contrôle de la ville, plusieurs quarantaines ont été mise en place et les militaires ont appelé les civils à se déplacer vers ces zones où ils seraient examinés et répartis selon le risque de contamination. Ils disaient qu’on était en sécurité, c’était des conneries, dans ce genre d’épidémie les zones de quarantaines étaient l’épicentre du danger. N’importe qui pouvait être contaminé, mais pour le moment le seul moyen de savoir qui l’était, c’était d’attendre que le parasite se manifeste dans son hôte, soit en tuant l’infecté, ou en prenant le contrôle, l’hôte devenait alors un possible vecteur de contamination. Mais comment déceler et faire la différence entre les comportements du parasite, et ceux induis par la peur et la panique qui accompagnaient toujours les crises de cette ampleur. Et plus les gens étaient nombreux au même endroit, plus ont allé voir apparaître des comportements violents motivés par la suspicion et la peur.
J’étais déplacée au centre de quarantaine de Sloane Harbor. L’armée avait investi plusieurs bâtiments du port transformés en clinique et en dortoirs. Ils nous avaient fait monter dans des bus scolaires qui avaient été réquisitionnés par l’armée. J’allais droit vers le danger, mais j’ignorai qu’il allait arriver plus vite et sous une forme à laquelle je ne m’attendais pas. L’ambiance dans le bus était lourde et pesante, les gens étaient choqués et paniqués, effrayés, c’était un excellent terreau émotif pour créer des débordements de foule. Même au cœur d’une crise pandémique mondiale, je gardai toujours mon sang froid et restai calme quelle qu’était la situation. J’observais les passagers qui étaient avec moi dans le bus et qui se rendaient à Sloane Harbor. Il y avait des individus solitaires de tous âges et plusieurs couples, je ne sais pas si c’était rationnel mais j’étais rassurée de voir qu’ils n’avaient pas réparti les gens en fonction de l’âge ou du sexe et qu’ils n’avaient pas séparés les familles, ou du moins pas pour l’instant. Il y avait un couple avec une petite fille, elle devait avoir cinq ou six ans, il y avait un autre couple avec un bébé qui devait avoir un an. Il y avait aussi quelques adolescents.
- Qu'est-ce qui se passe devant ?
J’étais dans le fond du bus et je ne voyais pas ce qui se passait à l'avant, à mon grand désarroi, les choses échappaient à ma compréhension et c’était tout ce que j’avais pour survivre dans cette situation, mais c’est sans doute ce qui allait me sauver la vie. Le bus fit une embardée sur la route, les gens à l’avant poussèrent des cris et commencèrent à vouloir se reculer dans le fond du bus, un soldat devant donnait des ordres, invitant les passagers à garder leur calme, à rester à leur place et à s’accrocher, mais c’était trop tard, la panique avait gagné tout le bus et les passagers criaient, couvrant la voix du militaire, ils essayaient de reculer et s'entassaient dans le couloir et sur les sièges. J’avais attaché ma ceinture et je me cramponnai à mon siège, je conseillai à mon voisin d’en faire autant, puis le chauffeur donna un coup de volant et le bus tangua et se renversa, je criai dans la surprise et le choc. Je m’accrochai aussi fort que je pouvais au siège devant moi et rentrai ma tête entre mes bras. |
| | Re: Parasite bloodlines : Pritor Mar 5 Juil 2016 - 11:22 | |
| Cette histoire est vraiment tirée par les cheveux... Tout ça a commencé il y a quelques jours maintenant. C'était un jour comme les autres, je devais juste boire un café avec une amie et rien d'autre. Seulement, je ne sais pas comment ni pourquoi, tout a rapidement dérapé. Le café s'est transformé en cauchemar et on a été attaqué par des dizaines de ces parasites. Rae a disparu sous mes yeux et une femme a été tué par ces choses. Au départ, je pensais juste à un règlement de compte entre aliens mais rapidement, je me suis rendue compte que ce n'était rien de tout ça. Plusieurs cas d'attaques ont commencé à être signalé un peu partout... Un véritable enfer.
Je ne sais pas ce qu'il se passe, c'est tout sauf rationnel et moi, quand ça sort du rationnel je suis complètement perdue. Aujourd'hui, je me retrouve bloquée à Gateway City alors que je suis juste venue pour du boulot et me voilà au volant de la voiture de location, complètement perdue et sans avoir ne serait ce qu'une seule idée sur ce que je dois faire. Sur le siège à côté de moi, mon téléphone m'indique qu'il y a aucun signal et donc que je ne peux prévenir personne de ma présence ici. Je sens que cette journée va battre tout les records niveau nervosité et stress. Mais pourquoi je n'ai rien dit à personne, pourquoi je n'ai pas dis que je venais ici ?! Les mains cramponnées sur le volant, j'essaye de trouver une station qui puisse m'indiquer un peu où en sont les choses même si je me doute que ça ne s'arrange pas. Heureusement, pour le moment, il n'y a pas trop de monde sur la route, ce qui m'arrange. J'espère que je ne vais pas tomber en plein milieu d'un mouvement de panique parce que je n'ai pas, mais alors pas du tout envie de continuer à pieds.
Mon objectif ? Me rendre au centre de quarantaine le plus proche pour essayer de trouver un moyen de contacter Arrow et l'équipe. Alors que je roule à vive allure et que j'essaye de ne pas céder à la crise de panique, un bus qui roulait à quelques mètres devant moi fait une embardée avant de se renverser sur le sol. Je dois appuyer sur la pédale de frein de toutes mes forces pour ne pas lui rentrer dedans. Une fois la voiture arrêtée, je jette un rapide coup d'oeil autour de moi et mes yeux se posent sur le bus, couché au sol, en plein milieu de la route. Ma respiration est rapide et saccadée et il me faut plusieurs secondes pour la rendre un minimum normale... Je détache ma ceinture et je remarque que celle-ci, avec la force du freinage, m'a fait une légère entaille dans le cou. Vaut mieux ça que la tête dans le pare brise non ? Je sors de la voiture et je m'approche du bus. Ce dernier est plein de monde et j'ai beau écouter, je n'entend personne.
- Est ce que quelqu'un m'entend ?
Je me met à genoux et j'essaye de voir si il y a du mouvement. Pitié faites que tout le monde aille bien et que tout le monde ait mis sa ceinture. Pitié pitié pitié....
- Vous m'entendez ?
Avant de tenter de faire quoi que ce soit, je veux déjà savoir si quelqu'un a survécut à ça.... Et ce putain de réseau qui ne passe pas !
Dernière édition par Felicity Smoak le Sam 9 Juil 2016 - 14:45, édité 1 fois |
| | Re: Parasite bloodlines : Pritor Jeu 7 Juil 2016 - 5:47 | |
| Le sol sous mes pieds changea brutalement d’angle, l’intérieur du bus tourna trop vite autour de moi, je serrai mes paupières fermées, serrant les dents et me cramponnant avec autant de force dont j’étais capable au siège de devant. Ma tête heurta le dossier du siège et rebondi dans la cage que j’avais formé avec mes bras. Mon coude droit cogna contre le verre de la fenêtre, je finis par lâcher prise. Le haut de mon corps retomba contre celui de mon voisin, je le heurtai violemment, je fus retenue de tomber seulement grâce à la ceinture attachée autour de mon bassin, mes jambes pendaient mollement dans le vide. Le bus couché sur le côté dérapa et finit par s’immobiliser dans un crissement de métal broyé. Mon souffle s’était bloqué dans ma poitrine, j’entendais les battements de mon cœur résonner dans ma tête, je déglutis douloureusement et pris plusieurs inspirations courtes. Je pris quelques secondes pour examiner les sensations de mon corps, j’avais mal au bras gauche, et très mal au bras droit, la douleur pulsait dans mon crâne, je bougeai prudemment la tête, puis je remuai le bout des doigts et les pieds, je tentai de déplacer avec beaucoup de précaution mon bras droit, mon coude me faisait souffrir, mais il n’avait pas l’air cassé. J’étais en état de choc et j’avais mal partout mais je ne semblais pas souffrir de blessures graves. Je clignai des yeux. Ma tête vacilla, je regardai autour de moi, mon voisin pendait dans le vide, des corps étaient entassés jusqu’en bas, je levai la tête et me détournai immédiatement, éblouie par le soleil qui filtrait à travers la vitre. Je me retournai vers mon voisin, il semblait inconscient, je l’appelai :
- Est-ce que vous m’entendez ?
J’ouvrais la bouche pour parler, mais aucun son ne sortait. Je pris seulement conscience alors du silence pesant qui avait remplacé les cris et du bourdonnement à mes oreilles. Je l’appelai encore à plusieurs reprises. Il finit par bouger la tête et je le vis avec soulagement ouvrir les yeux puis tourner son regard vers moi, ses lèvres bougèrent mais je n’arrivai pas à entendre ce qu’il disait. Je fronçai les sourcils de contrariété, je regardai autour de nous, observant avec un certain soulagement mêlé à l’angoisse les corps sous nous commencer à se déplacer. Je retournai mon regard vers la fenêtre, la lumière ricochait étrangement sur un endroit du verre, mes yeux se plissèrent et je trouvai un éclat dans la vitre, j’avais du faire cet impact quand mon coude avait heurté la vitre. Je n’avais pas cassé le verre, mais la fenêtre était fragilisée et on pouvait la briser pour sortir par là. Je regardai sous moi, quelques personnes regardaient autour d’eux, hagards, les visages ensanglantés et déformés par la douleur, une expression perdue et terrifiée sur leur visage, d’autres ne bougeaient pas du tout, je sentis mon estomac se tordre. Il fallait sortir ces gens d’ici, mais j’avais besoin que ceux d’en bas se mettent à l’abri et protègent ceux qui étaient inconscients des débris de verre pour casser la vitre au-dessus de moi.
- Eh ! Vous m’entendez ? Est-ce que quelqu’un m’entend ?
Ma voix mourut dans ma gorge, j’observai les visages cherchant un quelconque signe que quelqu’un m’avait entendu. Je soupirai et commençai à enlever ma veste, je grimaçai en tirant mon bras droit hors de la manche du manteau, je tordis mon coude ce qui démultiplia la douleur dans mon bras, si cela était possible, mon voisin me jeta un coup d’œil avant de regarder la fenêtre, comprenant visiblement ce que je voulais faire, il commença à se déplacer et à enlever son manteau, j’étudiai son visage, il avait une plaie sur le côté de la tête.
- Ça va aller ?
Demandai-je, il hocha la tête, le bourdonnement à mes oreilles commençaient à se dissiper. Il me demanda si j’étais blessée et je secouai la tête. Il se figea soudain, regardant quelque chose derrière moi, ses yeux s’écarquillèrent avec soulagement, je me retournai et vis une forme penchée sur la fenêtre, la silhouette cachait le soleil. Ça irait effectivement beaucoup mieux avec une aide extérieure pensai-je, et alors que je pensais que les choses pourraient peut-être s’améliorer, nous entendîmes un bruit très étrange, je regardai vers l'avant, je vis le chauffeur exploser, son corps se déchira et de ses entrailles ouvertes je vis des créatures sortirent, leurs corps étaient recouvert d'une carapace, elles avaient de longues pattes, et une queue, immédiatement après on entendit des hurlements terrifiés, j'avais vu des choses, des choses horribles, mais ces cris me glacèrent, les cris appelaient au secours, ils suppliaient qu’on les laisse sortir du bus.
- Il faut sortir, tout de suite !
Criai-je à mon voisin. La panique se propagea de l’avant au fond du bus. J’enroulai mon poing dans ma veste et cognai contre la vitre pour briser la fenêtre, au début elle ne céda pas, ma main était douloureuse et me lançai, mais je continuai de frapper de toutes mes forces près de l’éclat, le verre finit par éclater et j’eus juste le temps de détourner mon visage, je mis mes bras sur ma tête pour me protéger. Je dégageai les éclats sur le rebord avec la main que j’avais protégée avec la veste, puis je déroulai celle-ci et la plaçai sur le rebord. Je m’accrochai au siège devant moi et saisi le rebord avec une main, de l’autre je détachai ma ceinture, puis je grimpai sur le siège, une main vint m’aider à me hisser à l’extérieure. J’acceptai l’aide et sortis du bus.
- Merci. Aidez-moi à sortir ces gens ! Vite ! Il y a quelque chose là-dedans ! |
| | Re: Parasite bloodlines : Pritor Sam 9 Juil 2016 - 15:35 | |
| Impuissante, je tourne au tour du bus à la recherche d'un mouvement, d'une voix, de n'importe quoi qui puisse m'indiquer qu'il y a du monde encore en vie à l'intérieur. Je me prend la tête entre les mains et après avoir réfléchi quelques secondes, je décide d'escalader le bus pour essayer de voir par les fenêtres. Je ne sais pas du tout ce que je vais voir à l'intérieur et ça me tord l'estomac rien que d'y penser, mais je serre les dents et je grimpe sur le bus avec la ferme intention de trouver des survivants là dedans.
Il me faut quelques minutes pour arriver au somment du bus. Mon jean s'accroche par endroits et je crois qu'à force de tirer dessus je l'ai déchiré. Une fois sur le dessus, ou plutôt le côté du bus, il me faut quelques secondes pour reprendre mon souffle. Je remonte mes lunettes et je me met à avancer, prudemment, à quatre pattes. Je jette un coup d'oeil par chaque fenêtre, je tape aux carreaux dans l'espoir que quelqu'un me réponde. Alors que je commence sérieusement à désespérer et à me dire qu'il faut que je descende de là, j'entend quelque chose dans le bus, du mouvement. Je me penche au dessus de la fenêtre d'où semble provenir le bruit. Je suis presque obligée de coller mon visage à la vitre pour essayer de voir quelque chose. Je ne peux pas m'empêcher de pousser un soupir de soulagement quand je vois qu'il y a du mouvement. Finalement, les choses ont décidé de bien se passer on dirait. Je frappe à la vitre pour faire savoir que je suis là et que je vais apporter mon aide mais avant qu'on puisse me répondre, un bruit pas très rassurant me parvient et je sais de suite que ça n'annonce rien de bon pour la suite.
Un bruit, suivi par des cris de panique. Je comprend vite ce qu'il se passe à l'intérieur et il n'y a plus de temps à perdre. Rapidement, je note du mouvement sous la fenêtre et je me rend compte que quelqu'un veut la briser, une jeune femme plus exactement. Je ne peux pas l'aider parce que ça risque de les blesser plus que de raison mais dés qu'elle parvient à faire sauter la vitre, je lui tend la main pour l'aider à grimper au plus vite sur le bus. A peine dehors, elle me crie qu'il faut aider tout le monde à sortir d'ici. Je hoche la tête et je me met près du bord.
- Vite, par ici ! On va vous aider !
A l'intérieur, c'est la panique. Le bus bouge légèrement et les cris stridents qui s'en échappent me filent la chair de poule. Il faut à tout prix qu'on évite un mouvement de panique si on ne veut pas avoir plus de blessés. A nous deux, on sort un maximum de monde, certains sont blessés, d'autres non. Une maman va même nous tendre son enfant pour qu'on le sorte de là avant elle. Malheureusement, on a pas le temps de sortir la maman à temps. Elle se fait attaquer sous nos yeux. Une fois sûre qu'il ne reste rien d'humain dans le bus, on descend. Je temps l'enfant à la brune et je me dirige en courant vers la voiture. Il faut empêcher ces saloperies de sortir de là. J'appuie, les mains tremblantes, sur l'allume cigarette de la voiture et une fois chaud, je l'attrape avant de me diriger vers le bus.
- Reculez le plus loin possible s'il vous plaît !
Après m'être assurée que tout le monde est assez loin du bus, je balance l'allume cigare pour qu'il tombe à travers la fenêtre cassée. Je craque ensuite le plus d'allumettes possibles et après m'être reculée et abritée je les jette dans l'essence qui est en train de s'échapper du réservoir. Mon but est clair, mettre le feu au bus et à tout ce qu'il y a dedans. J'espère juste que ça ne va pas exploser et nous avec. |
| | Re: Parasite bloodlines : Pritor Mer 13 Juil 2016 - 1:38 | |
| Je tendis le bras à travers la brèche et aidai une jeune femme à sortir du bus, d’autres sortaient encore, je les aidais à se hisser, je les tirais hors de là, certains étaient blessés, d’autres étaient en état de choc, je les soutenais, je les aidais à descendre de la carcasse, je les mettais en sécurité sur le trottoir et je retournai aider la jeune femme qui sortait encore des personnes du bus. Mon bras brûlait, j’avais une plaie au coude, du sang s’en échappait et teintait de pourpre mon avant-bras, j’avais mal au crâne, comme si mon cerveau se réveillait d’une cuite, mes sensations étaient inhibées, par la peur et le danger, et pour l’instant l’adrénaline m’aidait à continuer de fonctionner. La jeune femme tira un enfant, un bébé, du bus, je m’avançai et m’agenouillai à côté d’elle pour tendre la main et aider la mère :
- Attrapez ma main !
Encourageai-je, la femme tremblait, fébrile, elle n’arrivait pas à grimper sur le siège pour se hisser jusqu’à ma main, je me penchai le plus possible à travers la fenêtre, me tenant au rebord avec ma main droite. Elle avait presque attrapé mon bras, quand elle bascula la tête et poussa un cri glaçant de peur, mon rythme cardiaque s’accéléra, je vis quelque chose passer autour de son cou, ses yeux s’écarquillèrent et elle tomba en arrière. Tout s’était passé très vite, un instant elle tenait presque ma main et la seconde d’après elle n’était plus là.
- Non !
Criai-je, mais elle avait disparue, je sentis quelqu’un attraper mon bras pour me tirer en arrière et m’éloigner de la fenêtre d’où pouvaient encore sortir des parasites, je sursautai en sentant le contact sur mon bras. Je sentais mon esprit vaciller et mon estomac se tordre, j’essayais de rester concentrer et de garder la tête froide. Je tremblais, je pris une inspiration et poussai sur mes genoux pour me relever, je m’écartai de la fenêtre et sautai au bas du bus. La femme se pencha et me tendis l’enfant, je le fis glisser dans mes bras, elle sauta à son tour du bus et courut jusqu’à sa voiture. Je dis aux autres de reculer, mes yeux volaient sur le petit être qui se tortillait dans mes bras, je le berçai doucement contre ma poitrine. Je ne m’y connaissais pas beaucoup en bébé, j’avais un fils bien sûre mais Chris était déjà grand quand nous l’avions adopté. Mais ce bébé était très jeune, il ne devait pas avoir plus d’un an, je relevai les yeux et balayai la foule des rescapés à la recherche du père du bébé. J’avais remarqué le couple plus tôt dans le bus, avant que tout ne tourne très mal, et je ne vis le père nulle part et personne ne se manifesta, je retournai mon regard sur le bébé qui pleurait dans mes bras il venait de perdre son père et sa mère dans ce bus en l'espace de seulement quelques minutes. Je posai un doigt sur son nez, mon index remonta sur son front, mon doigt glissa à nouveau sur son nez, le mouvement sembla le calmer un peu. Je lui souris tristement. Quand la femme sortit de la voiture je relevai mon regard vers elle. Elle dit à tout le monde reculer, elle tenait un allume cigare dans sa main. Je reculai pour mettre l’enfant à l’abri.
- Et vous comptez faire quoi avec ça ?
L’interpellai-je, elle lança l’allume cigare à travers la fenêtre. J’espérai qu’elle savait ce qu’elle faisait. Elle craqua des allumettes qu’elle jeta sur l’essence qui s’écoulait de la fuite au réservoir. Je sifflai un juron.
- Reculez dans la rue !
M’écriai-je, alors que l’essence prenait feu, je m’abritai derrière le mur de la ruelle et protégeai l’enfant avec mon corps. Le réservoir explosa, l’explosion projeta de l’essence en dehors du réservoir, comme des gouttes projetées par un cailloux qu’on a jeté dans l’eau, l’essence projetée dans l’air s’enflamma, propageant le feu autour du bus. Les flammes touchèrent le pot d’échappement, celui-ci était encore chaud, en une demi minute le bus fut calciné par l’incendie. De grandes flammes jaunes léchaient le bus, le feu alimentait le nuage de cendres, des volutes de fumées opacifiaient la rue et l’air devint irrespirable, je m’accroupis pour nous protéger de la fumée.
Je rejoignis la jeune femme un peu plus loin alors que nous nous étions éloignés du bus, je tenais toujours l’enfant dans les bras, j’allai faire une remarque cinglante à propos de son idée qui aurait pu tous nous tuer et qui avait causé la mort des infectés qui étaient restés coincés dans le bus quand je vis un homme en tenue militaire sorti de nulle part s’approcher de nous.
- Qu’est-ce que…
Il marchait droit sur nous, ce ne pouvait pas être le militaire du bus, je ne l’avais pas vu sortir, à moins qu’il se soit échappé par un autre moyen.
« Tout le monde va bien ? »
Demanda-t-il, sa voix provoqua un frisson dans mon dos et les poils sur mes bras se hérissèrent, elle était rauque, désincarnée, je l’observai, sa démarche était raide, il continuait d’avancer dans notre direction et je reculai instinctivement en serrant le bébé contre ma poitrine. Quelque chose n’allait pas… Je jetai un coup d’œil à la jeune femme avant de retourner mon regard vers le militaire qui était presque arrivé jusqu’à notre groupe.
« Très bien ! »
Répondit-il alors qu’il n’était plus qu’à quelques enjambées. Sa poitrine se déchira de l’intérieure dans un bruit immonde et les parasites expulsés par son corps se répandirent autour de lui.
- Merde… |
| | Re: Parasite bloodlines : Pritor Sam 16 Juil 2016 - 16:24 | |
| Bon là, je dois avouer que j'y vais peut être un peu fort avec le coup de l'essence et des allumettes. Vu les regards et les expressions apeurés que je lis sur les visages des gens, je suis certaine qu'ils me prennent pour une folle. La brune que j'ai sortie en première du bus me demande ce que je compte faire avec les allumettes. Je ne répond pas et je me contente de jeter le tout avant de prendre la fuite et d'aller me cacher, comme tout les autres, derrière un abri de fortune. En quelques secondes, le filet d'essence prend feu, s'en suit le réservoir et j'ai à peine le temps de me boucher les oreilles que ça explose. Il fait chaud d'un coup et une épaisse fumée noire s'échappe du bus. Je fais signe aux gens de se mettre le plus bas possible pour ne pas respirer la fumée et même si mon idée était stupide, je ne peux pas m'empêcher de me dire que grâce à ça, on n'aura plus ces bestioles aux trousses. Une fois les choses un tantinet stabilisées, je me détend un peu et je pousse un soupir de soulagement. Du coin de l'oeil je vois la brune qui s'approche de moi, l'enfant dans les bras. Je suis presque sûre qu'elle va me passer un saxon mais elle est interrompue par un homme, un militaire, qui s'approche de nous.
Il nous demande si ça va, j'aurais bien aimé lui répondre que oui, mais tout comme ma voisine, j'ai un mauvais pressentiment et j'ai un mouvement de recul. Sa voix, sa façon de se tenir, tout chez lui cloche et à en croire par le visage de certaines personnes il n'aurait pas du sortir de là vivant. On échange un regard toutes les deux et en quelques secondes, il se retrouve à quelques mètres seulement de nous et du reste du groupe.
Le mauvais pressentiment se confirme quand on voit sa poitrine s'ouvrir et des bestioles sortir de son corps. Il ne faut pas qu'on reste là et en plus on est même pas armé. Je me redresse et j'attrape le manche de la jeune femme brune avant de crier.
- Il ne faut pas qu'on reste là ! Courrez !
Courir oui, mais pour aller où ? Courir mais pour faire quoi ? On est perdu et il semble n'y avoir personne alentours. Les gens paniquent, ils courent dans tout les sens, c'est la folie. Moi, je me contente d'agripper la femme qui porte le bébé et de courir dans la direction opposée. Un chose est sûre, je veux mettre le plus de distance entre ces saletés et moi.
Dernière édition par Felicity Smoak le Ven 19 Aoû 2016 - 21:57, édité 2 fois |
| | Re: Parasite bloodlines : Pritor Mar 26 Juil 2016 - 0:28 | |
| Je jurais rarement, mais j’étais démunie et face à une situation extrême. Je m’étais reculée au moment où le soldat avait explosé, libérant les parasites. Les carapaces se répandirent hors du corps éventré. La mort du soldat et l’évacuation des parasites avaient plongé le groupe dans le chaos et les survivants s’étaient dispersés dans plusieurs directions fuyant dans la panique. La femme m’agrippa et nous nous mîmes à courir dans la direction opposée, je serrai le bébé contre moi. Nous n’avions même pas d’armes, mais nous avions un véhicule, si nous pouvions retourner jusqu’à la voiture de la blonde nous pourrions nous échapper.
- Votre voiture !
Criai-je à son attention. Je jetai un coup d’œil par dessus mon épaule pour regarder derrière nous. J’avais déjà vu des choses horribles, et j’étais assez solide, il fallait que je le sois, parce que le monde était terrifiant et que nous ne cessions d’être mis à l’épreuve, confronté à des difficultés insurmontables et à des drames insupportables. Cette journée était de ces dernières catégories. Le groupe s’était dispersé mais plusieurs malheureux n’avaient pas réussi à s’échapper. Ils grouillaient, se débattant et tortillant sur le sol comme des vers, leurs doigts saignés à vif agrippaient les carapaces fixées à leurs visages. Les parasites s’étaient répandus sur la route, il en grouillait dans toutes les directions. Je me détournai et je me remis à courir. Je haïssais le sentiment d’impuissance, de ne rien pouvoir faire, de ne rien pouvoir, je savais qu’il n’y avait rien que je puisse faire, rien de plus, mes bras se resserrèrent sur l’enfant.
- Démarrez !
Ordonnai-je à la blonde alors que nous arrivions à hauteur de la voiture. Je contournai le véhicule pour ouvrir la porte passager. Je sursautai en sentant la tentacule froide s’enrouler autour de ma jambe. Je poussai un hurlement de terreur. J’avais maladroitement laissé tomber l’enfant sur le siège dans la panique. Je sentis la créature grimper sur ma jambe, je me débattis, mais il était trop tard, je titubai en arrière, la chose s’enroula autour de ma nuque, serrant autour de mon cou, m’asphyxiant. Mes mains agrippaient la tentacule, mais elle se resserrait autour de ma gorge à chaque fois que je tirai dessus. La rue tourna, et comme si tout n’était plus que fumée, ma vision se remplie de ténèbres. Mon corps devint progressivement mou et je m’effondrai sur le trottoir. |
| | Re: Parasite bloodlines : Pritor Ven 19 Aoû 2016 - 22:27 | |
| Alors oui, là pour le coup je me comporte en véritable égoïste. Je ne fais même pas attention aux gens qui nous suivent et à ceux qu'on a distancé dans notre folle course. C'est la voix de ma nouvelle camarade de galère qui me réveille. Ma voiture ! Mais pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ?! En voiture on a plus de chance de s'en sortir qu'à pieds et au moins, avec un peu de chance, on sera un minimum protégé dans l'habitacle. C'est donc les poumons en feu que je cours comme une dératée en direction de ma voiture. Je crois d'ailleurs que je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie, j'ai les jambes qui me font mal, à chaque fois que je respire, mes poumons s'enflamment. Le pur bonheur quoi. Je cours en regardant droit devant, je ne m'occupe pas des gens que j'entend crier derrière nous, il ne faut pas que je me retourne sinon, ils vont gagner du terrain.
Finalement, au bout de trop longues minutes, on arrive enfin devant ma voiture. La brune me lance de démarrer. Je veux bien sauf que je trouve plus mes clefs ! Après un bref moment de panique, je me rend compte que je les ai faites tomber en les cherchant et je ne peux pas m'empêcher de laisser s'échapper un "Ouf". J'essaye de ne pas sombrer dans la panique et dés que je vois dans le rétro que l'enfant est sur la banquette, je démarre le moteur. J'appuie sur l'accélérateur et je décide de mettre le plus de distance possible entre ces choses et nous. Seulement voilà alors que je pensais que la brune était montée derrière avec l'enfant, je me rend compte qu'il est tout seul, qu'il braille à s'en faire péter les cordes vocales et qu'il n'a pas l'air de vouloir s'arrêter de pleurer. Un coup d'oeil dans le rétro, je me rend compte que je me suis tirée sans elle. Je fais quoi ? Je fais demi tour et je vais la chercher ? A ce moment précis, je donnerais tout ce que j'ai pour être derrière un bureau, le nez sur mon écran de pc. Mais pourquoi est ce que je suis venue ici moi ?! Stupide fille ! Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions parce qu'un bruit sourd, qui ressemble étrangement à un bruit de succion. Je me rend compte qu'un de ces trucs s'est collé sur mon pare brise. D'un geste de panique, j'actionne tout ce qui me passe sous la main, warning, pleins phares, tout y passe. Je finis par enfin trouver les essuies glace et même si la bestiole reste accrochée, je réussis à la faire se décrocher au bout de quelques minutes. Seulement voilà, la saleté en a profité pour me coller une traînée gluante et jaunâtre sur la vitre et résultat, je ne réagis pas assez à temps lorsque je vois le lampadaire qui s'approche trop près de la voiture. Je freine, je pile tout en essayant de ne pas envoyer le gosse dans le pare brise mais je réussis pas à stopper la voiture avant qu'elle aille se manger le lampadaire. Le choc est fort mais heureusement, mon freinage a légèrement amorti le choc. Les mains posées sur le volant, je reste là sans rien dire ni faire et ce sont les pleurs de l'enfant qui me sortent de ma torpeur. Faut pas qu'on reste là. J'attrape mes affaires, je sors et je vais prendre le petit dans mes bras. Je regarde à gauche, à droit, je vais où ? [HRP: Désolée pour le retard, j'espère que la réponse te va ] |
| | Re: Parasite bloodlines : Pritor | |
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