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Parasite bloodlines : Lissik | Inscription : 28/11/2012
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Parasite bloodlines : Lissik Ven 1 Juil 2016 - 1:27 | |
| Chaque ville a été parasitée. Tout ce passa rapidement plusieurs porteurs avaient en eux un parasite qui c’est reproduit. Dès que les parasites virent à maturité, l’hôte explosa les laissant contaminé des hôtes. Rapidement les hôtes perdirent toute possibilité de ce gérer soit même. Certains moururent toutes suites, d’autres devinrent des esclaves de ces parasites. Cependant 1% des parasités se métamorphosèrent mais gardèrent leur libre arbitre. Cette nouvelle génération décida de se battrais contre les parasites. Ils demandèrent de l’aide à la communauté des supers pour les épaulés dans leurs besognes. Ils ressentent en eux un ennemi. Un général de ces parasites qui les contrôles de loin et récolte se qu’ils volent chez les humains. Votre allié dans la bataille sera : Anima (a jouer en PNJ) Votre ennemi à abattre sera : Lissik, représentation parasitaire de la luxure. N’oubliez pas que tous les civils rencontrés peuvent avoir en eux un parasite. Attention à qui vous faites confiance. UN MAXIMUM DE DEUX JOUEURS PAR SUJETS, HÉROS OU VILAIN TOUT LE MONDE EST SUSCEPTIBLE D'Y PRENDRE PART. L'ANIMATEUR NE POSTERA QU'À LA TOUTE FIN ET L'UN DES DEUX JOUEURS SERA SÉLECTIONNÉ POUR L'ÉTAPE SUIVANTE BON JEU!
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Re: Parasite bloodlines : Lissik Ven 1 Juil 2016 - 13:31 | |
| Le monde était devenu complètement fou.
Les gens tombaient comme des mouches, victimes d'une mystérieuse épidémie.
D'étranges créatures venues d'un autre monde, des parasites, semblaient en être responsables.
Et elles cherchaient des hôtes qu'elles vampirisaient et colonisaient, se gavant - notamment et à en croire les rapports des légistes - du liquide céphalo-rachidien de leurs victimes.
Flippant !
Et si au début cette crise avait alerté seulement le Centre de Contrôle des Maladies d'Atlanta, force était de constater qu'elle s'était répandue partout dans le pays.
Les gens tombaient comme des mouches et personne ne savait trop quoi y faire.
La garde nationale était mobilisée mais des fusils étaient bien impuissants pour lutter contre un ennemi aussi invisible, ennemi qui pouvait s'incarner dans n'importe qui, pour peu qu'on ait perdu de vue cette personne pendant quelques heures.
Jade n'était pas rassurée.
Le fait de savoir qu'elle pourrait - si elle était mordue - abriter un parasite qui se développerait en elle jusqu'à ce qu'il la tue n'était pas pour l'enchanter.
Pour autant Jade était une héroïne et elle se devait de porter secours à qui en aurait besoin.
La ville était soumise à la loi martiale. Il y avait un couvre-feu et la mise en place d'une zone de quarantaine.
L'armée bouclait le secteur et ne laissait sortir personne tant qu'une période de quarantaine en milieu ultra-confiné n'était pas respectée.
C'est donc en volant que Jade pénétra dans la métropole assiégée de St-Roch.
Elle allait effectuer un premier repérage avant de procéder à un atterrissage. Il y avait des gens à sauver, des parasites à combattre et peut-être des alliances à nouer. |
| | Re: Parasite bloodlines : Lissik Mar 5 Juil 2016 - 12:36 | |
| Pourquoi étais je venu me foutre dans une telle galère !?! Mais pourquoi donc ? Au lieu de rester chez moi, en haut de mon toit, à siroter une bière en regardant la mer ! J'aimais à faire quelques voyages quand j'étais de repos, ils forment la jeunesse disent ils, et avec ma bécane à laquelle j'avais greffé mon inestimable "A4", mes horizons étaient bien plus étendus que la moyenne sur cette Terre. Aller à Saint Roch ou à Los Angeles, ou encore Paris ou Tokyo était un saut de puce en comparaison des possibilité infinies que me procurait ce merveilleux appareil qui était comme une extension de ma propre personne. Saint Roch, justement, où ma curiosité m'avait conduite deux jours avant. J'arpentais les rues au petit matin, tranquille, ignorant tout de ce que me réservait cette journée ensuite, me préparant à quitter les lieux pour retourner à ma cuisine bien tranquille. Je prenais un petit déjeuner local en compagnie de quelques ouvriers quittant leur boulot ou d'autres y arrivant seulement, histoire de ramener des fois au boulot quelques recettes particulières qui agrémenteraient la carte et engraisseraient avantageusement mon patron, locataire et maintenant ami. Je m'étais arrêté ici, au Moulin Le Moyne, à cause de cette ambiance industrielle unique en son genre et de cette senteur que peuvent distiller les endroits ayant vécu bien des vies et des drames. Je n'avais pas de radio sur mon engin, bien évidemment, préférant écouter les compilations personnellement élaborées et enregistrée dans les mémoires de mon appareil venu d'ailleurs qu'il me restituait en stéréo à plein tube alors que je roulais. Pourtant, alors que je finissais ma 3ème assiette d'oeufs/bécon façon Saint Roch, (Et oui, j'ai bon appétit), la serveuse monta le son de la petite TV qui forcément était accroché dans chaque resto du pays. C'était des infos, que j'écoutais d'abord distraitement jusqu'à ce qu'une carte me montre l'état du pays et même du monde. Partout éclataient des émeutes et des crises d'hystérie collective dispensant leurs lots de blessés et de morts. Il parlaient d'une sorte d'épidémie, enfin ce qu'ils avaient qualifiés ainsi au début qui s'était finalement convertie en invasion par ce qu'ils nommaient des parasites ressemblants à rien si ce n'est des boules à queue. Les médias, sous les ordres du gouvernement sans doute, avaient annoncés que "l'épidémie" initiale était localisée à Atlanta, et donc, comme beaucoup, je ne m'en étais peu soucié, mais là, aujourd'hui, les foyers s'étaient déclarés un peu partout presque simultanément et l'armée avait été réquisitionnée pour garantir des zones de confinement sécurisées. Saint Roch ne faisait pas exception à la règle et avait été bouclée dans la nuit, du moins plusieurs quartiers. Si je voulais déguerpir, il ne faudrait pas que je traîne donc ! Je mangeais ma dernière bouchée à la va vite, pensant déjà à revenir dare dare à la maison des fois que ça tournerait mal là bas aussi. A l'autre bout de la salle un gars gémissait en se tenant les côtes et la serveuse lui demandais ce qui n'allait pas. Je la vis revenir vers moi et lui demandais ce qu'il en retournait au passage " Qu'est ce qu'il a mangé qui passe pas?" et elle me répondit avec inquiétude "La même chose que vous quantité mise à part, faut que j'appelle une ambulance" me lança t elle en filant décrocher le combiné.
Là bas le gars s'était levé, enfin avait quitté son siège courbé en deux, les mains tenant son ventre qui gonflait bizarrement. Il eut d'un coup des hauts le coeur, cracha du sang et ... Explosa littéralement, libérant, éjectant plutôt, une trentaine de boules grisâtres à peine plus grosses qu'un oeuf.
A peine tombées à terre elles se virent pousser des pattes et une queue terminée par un croc ou un crochet, et se déplacèrent sur le sol dans tous les sens en s'aidant de tous les appendices mis à leur disposition. Les consommateurs les plus proches du gars avaient été aspergés par l'explosion et l'un d'eux avait reçu en pleine tronche une de ces bestioles qui y était maintenant cramponnée comme un morpion à son poil alors qu'il essayait de se l'arracher de la face en gueulant, la fameuse queue fouettant les mains qui tentaient de le déloger faisant gicler du sang à chaque coup.
Je commençais à me lever, songeant à prêter main forte à ce pauvre type qui nous refaisait un remake d'Alien le septième passager quand une des autres bestioles bondit sur un autre gus et s'y fixa aussi ... La serveuse hurla, puis choppant une poêle qui passait par là, s'avança telle une valkyrie armée de son épée vengeresse ... Une autre saloperie sauta vers elle, mais rencontra la poêle avant de l'atteindre et s'écrasa contre le mur, y laissant une traînée pas ragoûtante alors qu'elle y glissait jusqu'à terre, morte ... Elle avait été championne de tennis ou de baseball la douairière dans une vie antérieure ou dans sa jeunesse, pas de doute. Une seconde "chose" sauta à son tour et subit le même sort d'un revers, pas mal, mais deux autres s'allièrent et réussirent leur coup finalement.
Tout le restaurant était en vrac, ceux qui étaient loin du point d'éclatement fuyaient, ou voulaient fuir, une pauvre dame était même montée sur une table en criant comme une écorchée vive. Moi même, je n'étais pas resté à rien faire. Imitant la pauvre serveuse, je demandais au cuisinier qui était sorti pour voir ce qui se passait de me donner deux autre ustensiles de cuisine provenant de sa batterie tout en l'intimant de faire sortir les clients par la porte de service car l'entrée principale était maintenant barrée par ces cochonneries qui avançaient en rang serrés, cherchant et choisissant leur prochaine victime alors que déjà, derrière elles, le premier infecté était à terre, convulsant, et que la serveuse, qui avait la rage chevillée au corps, se débattait encore avec sa propre bestiole plantée dans le bras...
Vous saviez tout de suite à quoi vous en tenir quand vous étiez la cible d'une de ces petite choses ... Elle vous regardait avec ses yeux bleus et mettait sa queue en spirale sous elle tel un ressort et /PAF/ ou plutôt /SPOING/, elle vous saute dessus avec une puissance incroyable. A les regarder de plus près, j'étais maintenant à l'arrière garde de la clientèle qui se sauvait précipitamment par les services, ces trucs n'avaient rien de commun avec quoi que ce soit sur terre, à part un ..., je tairais l'idée qui viens de me traverser l'esprit. Un rostre dépassait entre leurs mandibules caquetantes, et ce qui leur tenait d'yeux n'avait rien d'engageant.
Trois m'avaient déjà agressées, toutes trois gisaient dans leur jus qui sur la table, le mur ou le plafond ... Beurk, et en plus elles puaient ... Je refermais la porte de la cuisine derrière moi, percevant le bruit mat de plusieurs chocs contre le battant, mais me mis à courir vers l'autre bout car ces trucs avaient assez de conscience et de persévérance pour passer par le passe-plat pour venir me rejoindre, preuve qu'elle avaient un semblant de jugeote.
Je rejoignais enfin tout le monde dans la ruelle, toujours tenant mes poêles comme autant de masses d'armes, et nous décampions vers la grand rue aussi rapidement que possible. Arrivés là, je découvrais en même temps qu'eux une vision d'apocalypse.
De partout surgissaient des gens s'escrimant à retirer une de ces choses accrochée quelque part, certains se précipitant des fenêtres pour aller plus vite et encombraient finalement le trottoir de leurs restes, tombant parfois sur d'autres pauvres gens qui fuyaient eux une meute de ces petites boules grises sautillantes .
Jamais je n'avais vu cela, même les araignées carnivores nouveaux-nés sortant de leur boule de soie dans les forêts de New-Genesis n'avaient cette hargne en elle dès leur premier pas, il faut dire qu'elles pensaient plus à se bouffer entre elles avant que les dernières ne se mettent à chercher un repas plus consistant.
En quelques ordres bien ajustés, j'indiquais à ceux qui étaient avec moi la voie la plus sure pour déguerpir et ensuite je me dirigeais vers ma bécane au moins pour mettre un peu de champ entre moi et ces trucs, quitte à y revenir ensuite pour les exterminer, les gens encore visibles étant de toute façon perdus, morts ou agonisants.
Mais une petite troupe s'interposa entre moi et ma cible, pointant leurs pointes de devant dans ma direction comme pour m'évaluer et me renifler. Vous conviendrez que ainsi regardé, je n'avais d'un coup qu'une idée, reculer et mettre un peu de distance entre elles et moi.
J'allais le faire mais des copines à elles me coupèrent le chemin et je me retrouvais finalement au milieu d'un cercle peu amical, mes "armes" à la main, prêtes à estourbir la première qui viendrait en tâter.
J'avais escompté sur un assaut massif dès le début, mais ce fut d'abord quelques plus voraces qui sautèrent sur moi, l'une après l'autre, et qui ressortirent vaincues de ces combats singuliers dont les coups résonnaient comme des gongs dans la rue. Vu le nombre qui s'amassait maintenant autours de cette proie de choix, votre serviteur, j'en avais pour la journée à ce train là, mais bon, que ne ferait on pour sauver sa peau.
Un mouvement, une ondulation se fit jour dans les lignes ennemis, prédisant un changement de stratégie qui risquait de m'être défavorable et je décidais de prendre les devant en m'octroyant une aide inattendue, pour elles bien sur. D'une simple pensée, j'ordonnais à "A4" de passer à l'offensive. Le moteur démarra, du moins en fit le bruit car ce qui en tenait lieu et place était en fait totalement silencieux, et la grosse cylindrée se rua sur les bestioles en arrachant sa gomme sur le bitume.
Faisant des cercles autours de moi, elle transformait en bouillie immonde mes assiégeantes alors que moi même, après m'être défendu vaillamment contre quelques autres agressions, je passais à l'offensive et réduisait en marmelade celles qui fuyaient les roues. Quand la dernière gicla, ma position initiale était cernée d'un cercle visqueux et puant sans doute bien visible d'en haut.
Mais cette trêve fut de courte durée. Un type crachant du sang sortit d'un bâtiment proche et explosa finalement en travers de la chaussée à quelques dizaines de mètres de moi. Quand les boules fusèrent et se déployèrent, elles cherchèrent une cible et ne trouvèrent que moi dans le coin ... Gloups! Sans demander mon reste, je montais sur mon engin et donnais des gaz pour virer et foncer, la petite bande à mes trousses ...
Un peu d'air me permettrait de penser sainement ... Du coin de l'oeil, je vis un éclair vert zébrer fugacement le ciel alors que je pensais à une solution d'extermination massive et efficace, jusqu'à ce que au tournant suivant je sois devant un mur ... Cul de sac et sac à m...alice ! Piègé !
Comme dans un mauvais série B, les bestioles s'avançaient lentement, au sol comme aux murs, (comment pouvaient elles tenir comme ça ?), sures de leur fait et de leur nombre, la bave gouttant de leurs crochets ...
Pour m'aider un peu, je donnais de l'accélérateur et enclenchais une vitesse sauf que, au lieu foncer dans le tas, je m'élevais dans les airs jusqu'aux toits et me posais ensuite, démontant et courant au bord de la plateforme pour voir si elles suivaient .... Et elles suivaient les bougresses ! |
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Re: Parasite bloodlines : Lissik Mar 5 Juil 2016 - 20:54 | |
| Où que Jade pose son regard, elle ne pouvait voir que des scènes de chaos et de désolation : des gens fuyaient de toute part, terrifiés et courant pour leur vie, pour d'autres il était déjà trop tard... Et partout la mort, étouffante et omniprésente. Elle n'avait jamais vu pareil désastre et même vu du ciel le chaos demeurait le chaos : il était maintenant évident qu'il n'avait jamais été question d'évacuation mais plutôt de confinement. Les barrages de l'armée étaient là pour empêcher que les malheureux prisonniers de la future nécropole de St-Roch puissent s'enfuir et sauver leur vie... Sauf que cette mesure était absurde : ce n'était plus une épidémie que l'on pouvait endiguer mais une pandémie galopante qui allait engloutir le monde ! Et Jade au milieu de tout cela ne pouvait que voler, témoin impuissante de souffrances qu'elle ne pouvait soulager... Elle songeait à appeler des renforts en contactant les collègues de la Justice League mais elle savait que c'était vain : ils étaient déjà, vraisemblablement, toutes et tous en train de tenter désespérément d'accomplir leur devoir du mieux qu'ils le pouvaient. Elle y renonça donc. Mais pour autant, elle ne pouvait demeurer les bras croisés face aux souffrances du monde. Et quand elle vit le drôle d'engin volant atterrir sur le toit d'un building, une armée de parasites à ses trousses, grimpant à toute vitesse la façade de l'immeuble, Jade comprit que c'était ça le signe du destin qu'elle attendait ! Volant aussi vite qu'elle le put, elle procéda à un atterrissage d'urgence sur le toit de l'immeuble, non loin de l'inconnu au drôle d'engin... Elle ne fit nullement attention à lui et se concentra pour faire déferler une vague d'énergie verte le long de la façade vitrée du building. Se retournant pour se présenter à l'inconnu, Jade lança : "Moi c'est Jade... Vous avez une idée de ce qui se trame ici ? Et de comment on arrête tout ça ?"La vague allait arriver sur les parasites quand la jeune femme verte ajouta, inquiète : "On espère juste qu'elles ne sont pas constituées de bois, ces bestioles..."Son pouvoir était sans effet sur le bois et ses dérivés. Elle se concentra un peu plus et faillit bondir de joie quand les créatures furent décollées de la paroi et projetées dans le vide au contact de l'énergie de la Starheart. "Ça c'est une bonne chose de faite !" se félicita Jade. Et d'ailleurs, Orion et Jade purent entendre qu'on les applaudissait. En se retournant, ils virent une jeune punkette qui tapait mollement dans ses mains et se tenait dans l'encadrement de la cage d'escalier descendant vers le dernier étage de l'immeuble sur le toit duquel ils se trouvaient... "Waouh, l'héroïne verte a sauvé le jeune premier des méchantes bébêtes... T'en as buté genre 10, il en reste plus que 10 milliards... Je me sens tout de suite plus rassurée !"Le ton était bien évidemment ironique chez la punkette blonde. D'ailleurs, elle avait l'air bizarre cette fille... Ses yeux étaient entièrement verts et émettaient une légère phosphorescence...
Dernière édition par Jennie-Lynn Hayden / Jade le Mar 9 Aoû 2016 - 9:12, édité 1 fois |
| | Re: Parasite bloodlines : Lissik Mer 6 Juil 2016 - 14:42 | |
| Penché au dessus du vide, j'observais la nuée progresser par sautillements qui m'auraient paru aussi amusants que saugrenus si ce n'était les circonstances. J'étais dans une zone industrielle, à milles milles des endroits où j'avais pour habitude de sévir autrefois, donc peu de chance d'y trouver un espion du "pater" en activité et vu le peu de solutions se présentaient à moi, à savoir la fuite ou revêtir mon armure, je commençais à pencher pour cette dernière extrémité.
Il me suffisait de claquer l'un sur l'autre les bracelets que j'avais aux poignets suivant la séquence prévue pour la faire apparaître en lieu et place de mes vêtements actuels, alors, je pourrais les pulvériser en masse jusqu'aux dernières sans remords et avec si peu d'énergie que mon intervention serait absolument inaperçue et indétectable par mes ennemis.
J'en étais là de mes réflexions quand un courant d'air balaya le toit et que le claquement feutré de bottes sur le ciment me fit me retourner. Un autre danger venu des airs cette fois ? Un bien joli danger que je découvrais en fait, aux couleurs chlorophyliennes d'habits comme de peau. La belle plante vint se poster à ma droite sans un mot, sans me jeter un regard, reluqua en bas et tira une rafale dont la couleur m'étonna à peine en direction des arrivantes.
Curieusement, cette onde progressait lentement, pas comme un rayonnement mais comme une ligne solide, gélatineuse presque qui s'écoulait en longeant la parois, décrochant au passage sur une large portion mes adoratrices qui allèrent s'écraser, entières ou déjà fort malmenées sur le sol. Ce truc me fit penser à d'autres types qui utilisaient le même genre de production, mais un coup d'oeil sur ses mains m'ôta mes doutes, pas de bague, et c'était tant mieux, je les portais pas dans mon coeur ceux là et c'était réciproque.
J'enregistrais un cris puissant mais étouffé, un rugissement, provenant d'un bâtiment de l'usine voisine qui vint titiller mes oreilles, mélange de rage et de souffrance, alors que j'étais encore en train d'observer la chute et le résultat de l'écrasement de mes poursuivantes, mais Miss Chlorophyle daigna m'adresser la parole au même moment, d'une belle et chaude voix d'ailleurs, à l'image de cette belle plante.
Son petit nom était donc Jade, totalement en adéquation avec sa pigmentation et tout le reste, sans conteste. Moi c'est ... Anthony, mais vous pouvez simplement dire Tony, c'est plus court. Pas mal votre ... coulée ? Gelée ? Autant taire mon identité, la vraie quoi, pour l'instant. Le costume m'indiquait qu'elle n'était pas une novice, une Super héroïne de plus ? La tenue moulante ne gâtait pas la vue de sa physionomie, jolies formes, un peu petite mais bon ...
Reprends toi mon gars, tu es pas à la plage en train de reluquer les donzelles en maillots, la situation est explosive dans le coin ... Et je me sentais un peu con, pardon "gauche", en plus avec mes poêles dans les mains ... Je pense que votre truc est approprié, pourquoi pas de bois ? J'avais levé un sourcil et l'avais fixé un instant avant de me pencher à nouveau. La première vague était pratiquement éliminée, mais une autre s'était mise à grimper maintenant, elles avaient de la suite dans les idées ou voulaient à tout prix se repaître d'un morceau de choix ... C'est vrai qu'un Néo-Dieu comme moi, ça se trouve pas sous les pattes des punaises de nos jours.
La petite avait un air ravi et s'auto congratulait de bon coeur, mais des applaudissements nous firent nous retourner d'un seul mouvement vers le centre de la plate forme. Une autre donzelle, bien moins attrayante par contre, nous raillait à la porte donnant sur les toits depuis le dernier étage. Elles se connaissaient ou quoi ? En tout cas l'ébouriffée avait de l'humour, denrée rare dans ce genre d'occasions.
Tu sais ce qu'il te dis le jeune premier la broussaille ? Je devais avoir l'air fin avec mes poêles dans mes mains crispées, mais que voulez vous ... ? Je pensais pouvoir tranquillement me reposer ici et voilà qu'il y a foule ... J'en connais des qui vont apprécier sous peu, l'entrée, le plat de résistance et le dessert servis sur le même plateau, c'est un 4 étoiles ce toit ! Tu ferais mieux de dégager et de laisser les grands s'occuper de la marmaille ! Je l'aimais déjà pas la greluche, surtout ses yeux verdâtres, tiens !?! C'est une mode par ici le vert ? Heureusement, j'avais mes lentilles sinon j'aurais fait encore plus tâche ... En parlant de lentilles, justement, mon oeil droit me semblait bien libre tout à coup et voyait bien mieux mon environnement. Je fermais les paupières un instant et fis tourner mes globes oculaires. A gauche, c'était ok, je sentais bien la cochonnerie, mais à droite ... Oh ! Oh! Plus de lentille ... Je l'avais sans doute perdu en route ... Et crotte (censure du scribe) !
La gueuse allait rétorquer et je la prenais de vitesse, surtout que derrière nous arrivaient les premières bestioles, rescapées de l'onde verte. Va te cacher dans la salle de bain et profites en pour te coiffer la môme, ici c'est du sérieux ... Lui balançais je en me retournant et en jouant de la batterie sur le plat du bord, écrasant les quelques unes qui s'étaient profilées, laissant des flaques gluantes à leurs places. j'entendis un vague "gros connard" dans mon dos mais ne le relevais pas, j'avais pas le temps de lui coller la fessée. Un petit coup de vert par ici ne serait pas le mal venu, Miss Jade !
Le rugissement de tout à l'heure retentit à nouveau, mais plus proche et plus fort cette fois.
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Re: Parasite bloodlines : Lissik Jeu 7 Juil 2016 - 7:16 | |
| Tandis qu'Orion jouait de la poêle avec autant de brio et de dextérité que cette arme incongrue pouvait le permettre, écrabouillant les parasites échappés du peloton, Jade se précipita à nouveau vers le bord de l'immeuble. Aux côtés de l'homme, elle lança : "Enchantée, Tony, avec vos poêles et ma gelée verte on devrait pouvoir s'en sortir..."Elle venait de lancer une seconde vague et se rassurait comme elle le pouvait : le fait que les bestioles repartent à l'assaut montrait bien qu'elles n'étaient pas si futées que ça, non ? Après tout, les mêmes causes produisent les mêmes effets. "Si j'suis de trop, faut le dire !" brailla la punkette, visiblement contrariée d'être aussi rapidement et ouvertement méprisée par Orion. Elle ajouta, d'ailleurs, en guise de protestation que "c'est quand même vraiment pas sympa d'être mise à l'écart comme ça..."Et elle s'approcha du parapet, prenant sa place aux côtés d'Orion et de Jade. Elle observa avec attention les impressionnantes capacités martiales (même avec des poêles de cuisine !) de "Tony" et la déferlante verte qu'avait envoyé Jade. "Wow, vous êtes genre des super-héros tous les deux, non ?" commenta-t-elle, même pas ironique. "Je crois qu'il sera plus le moment d'en discuter tout à l'heure... quand on se sera débarrassé de ces saletés !" répliqua Jade, toujours intensément concentrée sur son énergie verte. "C'est ça, c'est ça..." marmonna la gamine... Les bestioles étaient presque arrivées en haut de la façade quand elles se prirent la rafale d'énergie verte... et comme la première fois elle tombèrent de haut et allèrent se fracasser au sol... ... du moins ce fut le sort de la plupart. Quelques unes de ces créatures avaient bien appris leur leçon et s'étaient cramponnées à la façade. Elles se retrouvèrent blessées et meurtries par l'énergie de la Starheart mais encore bel et bien vivantes et plus menaçantes que jamais ! Elles attendirent un instant puis s'élancèrent d'un seul bond en direction des trois (méta)humains ! Jade, dès qu'elle les eut en visuel, procéda à la destruction de deux d'entre elles. La troisième, en revanche, elle la manqua, la rafale d'énergie verte ayant loupé la bestiole de peu... Se retournant pour tenter un second essai contre la créature qui fondait plus particulièrement sur leur amie inconnue, Jade se rendit compte que la punkette avait - à leur insu (?), instantanément (??) et sans bruit (???) - revêtu une armure (qu'elle avait sorti de Dieu-seul-savait-où) et flottait à quelques centimètres au-dessus du sol. "Bouffe ça, saleté !" brailla l' ex-punkette-devenue-chevalier-en-armure en utilisant une drôle de double-lame fixée sur le gant gauche de son armure et en la plantant directement dans "l'abdomen" de la chose. La dernière des bêtes fut éventrée et poussa un couinement sinistre avant de rendre l'âme. La fille en armure baissa alors les yeux et fit silence. Une larme se forma au coin de l'un de ses yeux intégralement vert. Jade ne savait plus quoi dire. En observant les yeux de la jeune femme, elle releva que Tony en avait un de rouge... "T'es un lapin albinos ou c'est des lentilles ?" se hasarda-t-elle à demander à Tony, pour tenter de détendre l'atmosphère. Puis elle se mordit les lèvres et lança à la gamine : "Joli coup de lame"La jeune fille se frotta les yeux avec son bras droit pour chasser les larmes et répliqua : "Merci..."Puis elle observa longuement Tony et Jade, comme pour les jauger, comme pour voir s'ils étaient dignes de confiance... Finalement, elle lança d'une voix étonnamment calme : "Moi c'est Courtney. Courtney Mason. Ou Anima. Au choix. C'est mon blaze d'héroïne que m'a donné mon pote Jamm... Il m'a dit que c'est comme un truc qu'il a lu chez un bonhomme appelé Jung... J'sais pas si c'est un compliment ou quoi..."Elle alla s'asseoir à même le sol du toit, elle semblait tellement fatiguée... "Il y a quelques jours, j'ai été mordue par l'une de ces bestioles, tout comme la plupart de mes potes... J'ai cru que j'étais morte mais je me suis réveillée, le corps en feu, en proie aux plus terribles douleurs que j'ai jamais ressentie... Il y avait, partout, d'autres cadavres, également mordus au cou et vidés de leur substance. Pourquoi ne suis-je pas morte, moi ? J'en sais rien... mais je sentais cette énergie bouillonner en moi..."Elle montra son armure et sa lame. "Quand je me sens en danger, cette armure apparaît comme pour me protéger. Mes yeux ont changé. Je peux voler. Et je sens que je ne fait que commencer à découvrir mes pouvoirs !"Jade avait l'air désolée pour la gosse... Elle aurait bien voulu la prendre dans ses bras et lui dire que tout irait bien... Mais quelque chose, quelque part, lui disait que ce serait un mensonge... "Anima" se passa la main dans les cheveux et reprit : "Je... J'étais venue explorer cet immeuble pour trouver de la bouffe et de l'eau... J'ai rencontré des gens... Ils sont dans une vieille usine un peu plus loin et... il faut qu'ils boivent et se nourrissent... et..."Elle semblait fébrile et inquiète : comme la gamine qu'elle n'était plus tout à fait depuis la morsure du parasite. "Vous voulez m'accompagner ? Même si je suis une peste, j'apprécie la compagnie..."Et derrière ses abords de rebelle se cachait une petite fille perdue... Ses derniers mots étaient presque une supplication... |
| | Re: Parasite bloodlines : Lissik Jeu 7 Juil 2016 - 11:01 | |
| Trop de choses en même temps vous minent la concentration et la mémoire, encore que la mémoire, il peut y avoir des excuses parfois. D'un côté la petite grenouille avait refait son truc à la Green Lantern au naturel qui donna les même résultats. "Broussaille" chouina dans son coin comme une sale gosse trop gâtée qu'on laisse à l'écart puis s'approcha, faisant monter ma tension d'un cran. Jouer du plateau et aplatir les résidus de furoncles, c'était déjà pas évident vu le nombre et leur vélocité, mais en plus avec elle dans les pattes, ça n'allait pas le faire.
Je devrais la protéger autant que faire attention à pas me laisser déborder et ça m'agaçait déjà. Heureusement que j'avais Jade sous la main, euh, plutôt comme coéquipière. Elle et sa "gelée" faisaient merveille et m'évitaient d'avoir recours à une solution plus efficace mais trop révélatrice. De plus, elle me retira la corvée de tancer la gamine en la rabrouant bien plus diplomatiquement que je n'aurais fait. Merci Jade !
Malgré la petite, les choses allaient bon train et la rafale suivante, enfin la coulée suivante, nettoya la façade. Enfin presque. Certaines bestioles avaient trouvé la parade, preuve qu'elles n'était pas si bête que ça et le truc vert passé, reprenaient leur ascension, clopin clopant. Elles bondirent par dessus le parapet bien trop loin pour que je puisse les recevoir en plein vol, mais la encore, la petite Jade fit merveille, pulvérisant deux sur trois à l'arrache, restait une que je suivais de yeux prêt à bondir au final et à l'expédier en enfer.
Je suivais donc des yeux et du corps sa trajectoire, comme dans un ralenti spectaculaire qu'on voit dans certain films d'action, et assistais à son empalement sur ce qui semblait une arme blanche qui la stoppa finalement. Après une nanoseconde d'arrêt sur image, mon regard continua à suivre l'arme et à remonter jusqu'à son origine, passant de la focalisation au plan large et me faisant découvrir une autre héroïne costumée.
Quand elle brailla son cri de victoire, à moins que ça soit en même temps, l'esprit procède des fois à un décalage entre le son et l'image pendant les combats, je pris conscience que c'était bien "Broussailles" qui s'était métamorphosée, physique et habillement tout compris, même ses cheveux étaient mieux coiffés ! (Comme quoi elle avait peut être suivi mon conseil ?)
Bon, je vais être franc, ce genre de transformation, quand vous la pratiquez en famille depuis votre plus jeune âge et que vous avez côtoyé des gens comme SuperMan et Wonder Woman, ça ne vous impressionne plus autant ... La seule chose qui vous taquine, c'est quand la personne est de votre nature, mais là n'était pas le cas. Une sorte de grondement venu de quelque part en bas répondit au dernier souffle de la boulette, mais curieusement, aucune de mes "partenaires" n'y prêta attention ... Était ce dans ma tête ?
La seule chose qui m'avait favorablement impressionné, c'était cette réception en brochette, pas mal la môme ... Par contre, je ne comprenais pas ses larmes, si elle faisait ça à chaque bestioles, on avait pas fini de glisser sur ses pleurs, à moins que ça les noie ? Je ne répondais pas à la remarque de Jade à propos de mon oeil découvert mais surenchérissais son compliment : Ouaip, pas mal la réception, et la coiffure aussi, j'adhère ... Super relooking!
Un ange passa, qui me laissa quelques instants de répit avant qu'elle ne se présente. Un peu comme dans ces western spaghetti lorsque les duellistes se regardent et se jaugent avant de dégainer. Je lui rendais ses regards, sans ciller, puis les suivis lorsqu'elle repassa à Jade, et là, ma mémoire laissée en stase depuis le début des événements se remis à fonctionner, comme un ordi sortant de son écran de veille.
Jade ... Jade ... J'avais déjà vu cette belle plante quelque part, mais où ? Vous connaissez les machines à sous des casinos, non ? On tire sur un levier et il y a des trucs qui tournent un moment et s'arrêtent l'un après l'autre. Si vous alignez la bonne combinaison de figures, vous gagnez, sinon, faut remettre une pièce et recommencer.
Je recommençais deux ou trois fois avant d'avoir le butin escompté. Faut dire que rencontrer ce genre de belette sur New-Genesis n'était pas chose courante, et à nouveau ici sur Terre, quasi improbable! Pourtant ! C'était le cas ... Et cela n'arrangeait pas mes affaires ... Elle ne me connaissait pas en "civil", mais si d'aventure je devais faire comme l'autre et mettre mon armure, là elle ferait tout de suite le lien.
Un beau gosse comme moi en rouge et bleu, ça courait pas les rues, les airs oui, un vil copieur mis à part la cape m'avait piqué mon design, mais sinon, je pensais être unique quoi !?! Je pensais avoir lancé la mode du slip au dessus des pantalons ! Quelle déception ! Bref, déjà dans la panade, je me retrouvais coincé plus ou moins sous peine de voir s'ébruiter ensuite ma présence sur cette planète ...
En parlant de bruit, j'avais tout à mes cogitations raté une bonne partie de ce que disais Courtney alias Anima mis à part qu'elle avait eu affaire à ces trucs avant et qu'elle leur devait ses capacités. Dans un sens, comme dans beaucoup de choses, il pouvait sortir un peu de positif de toute cette histoire, bien que le prix à payer soit exorbitant donc inadmissible ...
Autre information, il y avait des rescapés qu'elle avait pris en charge, une bonne initiative indiquant une bonne nature, et elle demandais de l'aide. Je chopais ces bribes de conversation tout en étant revenu scruter la façade en me penchant un peu. En plus de ce que Jade me connaissait, de cette fichue lentille perdue, de ces bestioles qui semblait il avaient cessés d'escalader les murs pour nous rejoindre et nous parasiter au mieux, une autre chose me tracassait ...
Tout l'assaut avait eu lieu du même côté, toujours du même côté, ce qui, même pour des organismes à l'intelligence minimale ce qui n'était pas le cas de ces trucs, n'était pas logique. Même la plus basique des amibes cherchera un autre chemin pour atteindre son but en voyant que la route lui est interdite ou dangereuse, et là, non ...
Je me mis à arpenter le bord du toit en faisant le tour, me penchant à intervalles réguliers pour reluquer en bas. Pas de traces sur le premier côté. Je passe le coin et là je vois une forme énorme en train d'escalader souplement le mur tout en grondant doucement. La casemate d'accès était entre moi et les filles et elles ne pouvaient me voir et si je n'avais décidé de faire le tour, nous aurions été surpris par cette chose qui arrivait à toute vitesse dans un silence presque total.
Mon coup d'oeil avait été bref, je m'étais reculé immédiatement, et j'espérais qu'elle ne m'avait pas vu la grosse ... Je revins d'un bond vers les filles, sautant par dessus le bloc de béton et les antennes et atterris à leurs côtés. Les filles, je crois qu'avant d'aider d'autres personnes, il va falloir calmer maman, elle arrive et elle est pas contente ... Pour me donner raison, la chose monstrueuse venait de bondir sur le mini toit de l'unique possibilité de fuir, enfin pour quelqu'un de normal, et déployant des membres chitineux, tendit sa gueule qui ressemblait à tout sauf à un porte bonheur vers nous et poussa un rugissement terrifiant.
Son haleine putride nous submergea, je secouais la main devant mon nez en dérision, et elle bondit dans l'instant suivant. Je ne vous demande pas sur qui !?! Sur celui qui n'a pas de beau costume coloré et qu'elle a repéré à l'instant ! Le plus balaise aussi et le seul mâle du groupe ! Maman avait du goût au moins !
Douée d'une magnifique coordination, elle usait de sa queue comme d'un membre autonome qui fila directement vers la poitrine de Jade, visant l'étoile verte qui y trônait, avec la ferme intention de la transpercer avec le dard, non le rostre, plutôt le sabre, enfin le truc long, pointu et surement très coupant qui la terminait.
Pendant ce temps, le reste de sa si jolie anatomie m'étais tombé dessus, me renversant à terre, et j'avais eu juste le temps de lui saisir les membres supérieurs pour qu'elle ne puisse m'attraper. Elle était au dessus de moi maintenant, (oh la coquine ! Comment avait elle deviné!), me plaquant à terre, sa bave me dégoulinant sur le visage. (Beurk, ça je désapprouve ouvertement !) !
Une sensation que je n'avais pas eu depuis des lustres remonta le long de ma colonne vertébrale et ma vue se teinta de vermillon.(Non! Non!Ce n'est pas ce que vous croyez!) ... Tiens, j'avais perdu l'autre lentille dans le choc.
# Ma belle, tu as réveillé le diable je crois # Pensais je en tenant ses griffes éloignées de ma précieuse personne ... Un cliquetis parvint de ma moto et quelque chose refléta le soleil, me faisant entrevoir un éclat doré.
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Re: Parasite bloodlines : Lissik Dim 10 Juil 2016 - 20:02 | |
| L'arrivée de la créature d'épouvante avait pris Jade et Anima à dépourvu... ... seul Tony semblait avoir été capable de réagir, bien que plaqué au sol, il se défendait comme un beau diable... "Un méta-humain ?" pensa à haute voix Jade alors qu'à l'aide de la puissance de la Starheart, elle évita en lévitant légèrement le dard fixé au bout de la queue de la monstruosité... ... elle tomba néanmoins lourdement sur ses fesses, quelque peu désarçonnée par la soudaineté de l'attaque. Cette créature avait des gestes vifs et puissants. Il y avait une véritable tension en elle et elle dégageait une odeur quasi-asphyxiante... Ses grognements étaient frénétiques. Bref, cette horreur avait réussi à faire oublier les petits parasites qu'ils avaient combattu jusqu'à présent. D'ailleurs ces derniers avaient investi à nouveau le toit, formant une sorte de cercle autour des trois méta-humains et du gigantesque parasite ! Bizarrement, les petits parasites n'avançaient pas et n'avaient aucune velléité de troubler l'action de celui (ou celle) qui paraissait être leur chef. Jade fut bousculée et blessée au visage par le retour de la queue de la créature. Cette dernière se dégagea d'un coup sec de la poigne de Tony et tourna sa tête vers Anima qui, bien que revêtue de son armure, paraissait terrorisée... La créature marqua une pause et poussa un rugissement incroyable... Anima se saisit la tête, comme prise d'un violent mal de crâne et tomba en arrière, victime d'une sorte de malaise vagal... L'abomination reporta son attention sur Tony et Jade. Les jaugea un instant, puis les abandonna, en bondissant au dessus du cercle et en dévalant rapidement la façade de l'immeuble à la manière d'un lézard survitaminé... Les parasites du cercle - il y en avait une vingtaine - se réveillèrent : ils étaient prêts à bondir, leurs petits crochets menaçant à tout moment de s'enfoncer dans la chair des héros et de leur ravir leur vie dans d'épouvantables souffrances... Jade se releva, prête à déchaîner sa puissance bien que réellement perplexe quant à la volte-face de la créature... "Il s'appelle Lissik" lança Anima. La jeune femme avait l'air terrorisée. "Il... Il a établi un lien psychique avec moi. Ses pensées sont si... horribles, monstrueuses... Il... Il veut posséder charnellement ses victimes avant de les infecter... C'est une abomination qui ne devrait pas exister"Puis, elle réalisa la terrible chose qui allait se produire... "Il a lu dans mon esprit où sont mes amis... Il faut aller les aider ! On ne peut pas les laisser subir le terrible sort que Lissik leur réserve ! Il y a des gamins parmi eux..."Sauf qu'avant de faire ça, il allait falloir régler l'épineux problème du cercle des parasites... |
| | Re: Parasite bloodlines : Lissik Lun 11 Juil 2016 - 10:15 | |
| Maman était au dessus de moi et seule ma prise sur ses pouces, mes mains bien que grandes ne pouvaient saisir plus de ses grosses pattounes à elle, l'empêchait de m'agripper et éventuellement de me déchirer de ces longues griffes qui terminaient ses doigts.
Elle avait besoin d'une manucure maman et aussi d'un bon brossage trois fois par jours en passant vu l'haleine qu'elle se trimbalait. Je sentais son armure chitineuse céder sous la pression de mes doigts et une humeur visqueuse commençait à perler, quelque peu acide et caustique vu l'état des manches de ma chemise sur laquelle ça dégoulinais.
Ma peau étant à l'épreuve de ce genres de cochonneries, je ne ressentais qu'une chaleur sirupeuse ruisseler. De ma jambe droite, repliée sous elle, je tenais en respect le reste de sa grosse masse et je venais d'éviter quelques morsure de sa mâchoire bien pourvue en contorsionnant le haut de mon corps.
La situation aurait pu être pire si Jade et sa copine n'avaient été là pour distraire son appendice caudal dont j'entendais siffler l'extrémité furieusement autours de nous.
En évitant un fois encore la morsure de ses crocs, j'avisais brièvement que nous n'étions plus seuls sur le toit, un cercle de spectatrices nous regardait nous crêper le chignon sans bouger. Les bébés prenaient une leçon de catch avec maman ?
Tout à coup, sans doute parce qu'elle commençait à comprendre qu'elle n'obtiendrait rien de plus de moi, ses pouces commençaient à s'éclater comme des pinces de crabes au restaurant, elle se dégagea de ma prise et bondit en arrière hors de porté et fixa la petite Anima bizarrement.
J'en profitais pour me relever d'un coup de reins, prêt à lui sauter sur le râble au premier mouvement.
Mais maman rugit, Anima vers qui elle gueulait comme ça se prit la tête entre les mains et tomba sur le cul, il faut dire que le nombre de décibels qu'elle venait d'encaisser et l'air nauséabond que venait de lui refouler la bête en aurait perturbé plus d'un de bien plus balèzes qu'elle, puis la grosse bébête nous reluqua chacun notre tour, Jade et moi, pour enfin disparaître à vitesse supersonique.
Pendant qu'elle faisait son petit break, j'en avais profité pour arracher mes manches de chemises qui continuaient à s'effilocher, à fondre, plutôt, nettoyant mes mains qui étaient toutes poisseuses au passage .
A peine maman passée par dessus bord, les petiotes s'activèrent, repliant leur "queues" sous elles afin de nous bondir dessus. Nous n'étions pas au goût de madame alors elle nous laissait en pâture à sa progéniture ?
Anima, remise plus ou moins du choc, elle avait quand même de la santé la petite, se mit à débiter tout un laïus que je suivais attentivement en récupérant discrètement mes poêles, inutiles pour la "grosse" mais très efficaces pour ses rejetons.
Donc la "big mama" avait un nom, Lissik, pourquoi pas, capable de communiquer avec d'autres par la pensée, pourtant elle ne m'avait rien dit à moi alors qu'elle voulait faire un tour de rentre dedans d'après ce que disait la petite ...
Je tombais d'accord sur le fait qu'elle ne devait pas exister, mais de là à dire que parce qu'elle était moche, faut pas pousser ! faudrait qu'elle voyage un peu la drôlesse, il y a plus moche que ça ailleurs !
Par contre, d'après elle, elle avait découvert que des morceaux de choix, de second choix plutôt, étaient disponibles plus loin et bien moins susceptibles de lui mettre des bâtons dans les roues ou de lui résister ... Pas cool ça ! Quand on commence une danse avec un partenaire, faut la finir avant d'en changer ! Sa maman à elle lui avait jamais dit de finir son assiette avant de passer au dessert ?!?
"A4" s'était détaché de ma bécane et était prêt à dégommer les petits cancrelats qu'elle nous avait laissé sous la main, moi même, il me démangeait de revêtir mon armure qui elle résisterait à tous les suintements de la matriarche.
Restait Jade et Anima avec qui je ne voulais pas partager mon petit secret, il fallait qu'elles s'éloignent et maman, pardon Lissik venait de m'en donner le prétexte. Écoutez les filles, partez en avant pour protéger ces gens de ce Lissik, je reste ici pour faire le ménage avant de vous rejoindre ... Jade ?, d'après ce que j'ai vu tu peux voler non ? Embarque Anima sous le bras et vas y ! T'inquiète pas pour moi, je gère ...
Ce fut à ce moment là que quelques unes des bestioles entrèrent dans la danse et mon que jeu de jambes et mes poêles firent merveille. ALLEZ BON SANG ! VOUS ME GÊNEZ LA ! Et plus vous tardez et plus je dois attendre pour mettre mon costume de bal bon sang ! Mais ça je me gardais de le laisser sortir de ma tête ... Nouvelle volée, nouveaux Home runs, bestioles 0, humains 10 ...
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Re: Parasite bloodlines : Lissik Jeu 14 Juil 2016 - 11:44 | |
| Quand l'étrange homme qui se faisait appeler "Tony" proposa d'occuper les créatures pendant que les filles partaient au secours des amis de Courtney, cette dernière voulut protester...
"Mais... Mais, tu vas crever ! Tu... On peut pas... On..." commença-t-elle.
"On peut" trancha Jade en attrapant Anima par les aisselles et en l'emportant rapidement dans les cieux.
Ce n'était pas parce qu'elle était devenue insensible au malheur d'autrui que Jade avait accepté de laisser à son sort l'étranger.
Ce n'était pas non plus parce que le sacrifice de sa vie pourrait en sauver de nombreuses autres.
Ni même parce que tuer Lissik était la priorité absolue.
Non.
Jade était persuadée que cet homme, dont les inflexions de la voix lui rappelait quelqu'un - sans qu'elle puisse mettre un nom sur ce souvenir - qu'elle avait déjà rencontré, était bien plus que ce qu'il prétendait être.
Il ne pouvait être que méta-humain et pas des moindres. Les bestioles n'auraient donc aucune chance de s'en sortir.
Aussi, la volonté de Tony fut respectée et Jade ne laissa pas le choix à Anima de désobéir. Rapidement, la jeune fille le comprit et se résigna. Elle quitta les bras de Jade pour voler avec ses propres moyens et conduisit l'héroïne verte vers leur objectif...
... l'usine désaffectée.
Passant par une fenêtre défoncée, Anima et Jade pénétrèrent dans un univers poussiéreux, sale et ancien : cela faisait de nombreuses années depuis que la dernière pièce avait été usinée dans cette fabrique de boulons. Maintenant, les araignées et les rats avaient colonisé cet endroit sombre et humide. Cela sentait le salpêtre. Et... un relent de la même puanteur qui suivait Lissik !
L'abomination était dans ces murs et le cœur d'Anima s'accéléra.
"Mes amis ! Il faut les retrouver !"
Les deux femmes volèrent en quatrième vitesse à travers les enfilades de pièces, la peur au ventre.
Finalement, elles se retrouvèrent dans une salle qui avait du servir, par le passé, à l'organisation des réunions du personnel. Une jeune fille, une femme d'une trentaine d'années, un vieillard et deux enfants - un nourrisson et une petite fille d'une dizaine d'années - étaient blottis les uns contre les autres dans le noir. Ils étaient sales et fatigués et ils avaient faim et soif...
"Anima !" s'écria la petite fille, soudainement radieuse, en se précipitant les bras en avant vers la punkette.
"Tu as trouvé à manger ?" ajouta-t-elle, curieuse, alors qu'elle se blottissait das les bras de Courtney.
Anima secoua tristement la tête et ajouta, d'une voix qui se voulait rassurante mais qui ne l'était pas dit :
"Il faut partir... Tout de suite... Mais..."
Jade surveillait, quant à elle, la porte, à l'affût du moindre signe de Lissik...
"Où est Bernie ?" reprit brusquement Anima, au comble de l'anxiété. Quelqu'un, en effet, manquait... Peut-être était-il parti aux toilettes ? Ou était-il en train d'explorer les lieux à la recherche de nourriture ou d'eau potable ?
Un cri déchirant troubla l'obscurité. Le cri de quelqu'un qui savait qu'il allait mourir. D'une mort secrète et effroyable. Un cri qui laissa la place au silence. A un silence de mort.
Le cri et la mort de Bernie.
L'oeuvre de Lissik. |
| | Re: Parasite bloodlines : Lissik Jeu 14 Juil 2016 - 23:55 | |
| J'ai bien cru que j'allais devoir les virer à coup de pompe les donzelles ! Jade échangea avec moi un drôle de regard mais suivit mon avis. Une fois qu'elles eurent disparu de mon champ de vision, les bestioles en mal de proies se liguèrent toutes contre moi et je jouais du poêlon tout en me dirigeant du côté opposé du toit, martelant ma progression du son du métal percutant ces choses agressives.
"A4" pointa aussi le bout de son nez et commença la grande lessive au moment où je bondissais dans le vide en faisant un salto arrière digne des plus grands gymnastes. Pendant la figure aérienne, je joignais mes poignets et entrechoquais mes bracelets rapidement suivant la séquence établie.
Mon armure se matérialisa en lieu et place de mes vêtements précédents et mon harnais de vol vint tout naturellement se loger devant moi, mes pieds dans les étriers et mes mains sur les poignées. Enfin moi même ! Cela faisait si longtemps ! Mes deux natures grognèrent à l'unisson leur satisfaction mutuelles.
Monté sur mon destrier d'or, je filais ensuite à vive allure, me grisant de ma nature retrouvée et suivant la trace odorante de Jade et de sa passagère, je rejoignais les filles déjà aux prises avec le vilain pas beau.
Il les avait coincées dans le cul de sac d'une pièce sans issues au fond d'un grand atelier, à moins qu'elles n'y aient trouvé le refuge adéquat pour les pauvres humains dont elles faisaient rempart de leur corps, interdisant la porte à Big Mama et toute une marmaille qui s'agglutinait dans ce secteur pour la curée. J'aperçu du coin de l'oeil le corps d'une victime passablement démembré et ma rage monta encore d'un cran.
Ni une, ni deux, ceux qui me connaissent savent que je ne fais pas souvent dans la dentelle, je lui balançais un coup de semonce, l'estropiant d'un bras juste en dessous de l'épaule. Par contre, le rayonnement cautérisa immédiatement le moignon qui se mit seulement à suinter quelques gouttes alors que l'autre partie dégorgeait un flot qui en se répandant sur le sol fumait et formait de petits cratères en rongeant la matière.
Je sautais à bas de mon véhicule et atterrissais aux côtés des filles magistralement alors que "A4" liquidait les morpions de la bête par dizaines, établissant un périmètre de sécurité pour les humains assiégés. Un poids en moins pour nous ! Salut vous deux, besoin d'un coup de main ? J'a croisé Cap'tain cook en haut d'un toit et il m'a dit que je pouvais m'amuser un peu ici avec vous éventuellement ...
Je sais, j'en fais trop, et ma voix magnifique était déformée par le casque la rendant peu reconnaissable à qui ne me connaissait pas depuis longtemps. Ce n'était pas le cas de ces demoiselles en détresse heureusement. Seule Diana aurait pu me démasquer rien qu'en entendant mes paroles ...
Loustic, pardon Lissik, avait reculé dans un coin, morigénant le monde entier avec ses rugissements dont la hauteur de registre exprimait la douleur, la frustration et, peut être pour la première fois pour lui ou elle, la peur ... Gaffe Anima, si tu fermes pas la bouche, il y a une bébête qui va en profiter ...? Dis je à la jeune fille en la voyant me dévisager bouche bée. Je faisais rarement autant d'effet sur mes coéquipières, du moins pas si ouvertement ... Il faut dire qu'elle était jeune celle là.
Quand à Jade, je ne la regardais qu'un instant, craignant plus être reconnu par elle que par l'autre, et vu les yeux qu'elle me lançait, j'avais soudain des doutes .... J'avais reporté mon attention sur "Big mama" qui après un bref moment d'incertitude, reprenait du poil de la bête et se préparait à bondir.
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Re: Parasite bloodlines : Lissik Sam 16 Juil 2016 - 8:02 | |
| Le bruit de course rapide sur le sol en ciment de l'usine désaffecté déchira le silence. Tout le monde trembla dans la pièce. Bernie était mort, c'était évident mais...
... le bruit était produit non par deux pattes mais par quatre !
Seule la petite Clara, 10 ans, osa braver leur propre silence et demanda le plus naturellement du monde à Courtney, qui la tenait bien serrée contre elle :
"Dis Anima, ça fait du mal de mourir ?"
Et tout le monde se disait qu'ils attendaient ici, comme des agneaux à l'abattoir, l'instant de leur exécution entre les griffes d'une horreur indicible. Jade pria. Pria pour que ses pouvoirs soient suffisants pour vaincre l'horreur qui était précédée par son odeur asphyxiante de l'ultra-terrestre. Pria pour qu'à défaut leur mort soit rapide et définitive.
Et finalement, Lissik déboula devant la porte. Accroupie à une demi-douzaine de mètres de là, coupant toute possibilité de fuite, grognant et agitant lentement son gigantesque appendice caudal, surmonté de son terrifiant dard...
Pourquoi n'attaquait-elle pas ? Pourquoi ne mettait-elle pas immédiatement un terme à leurs souffrances ?
Et Jade réalisa...
Lissik était une horreur absolue. Tuer n'était pas suffisant pour lui. Coloniser ses victimes n'était qu'une partie du plaisir. Il se délectait surtout... de leur peur.
De la sentir et de la palper. L'odeur produite par les humains quand ils avaient peur, et que le délicat sens olfactif de Lissik pouvait analyser, transportait l'ultra-terrestre dans une transe semi-mystique, prélude à son déchaînement de sauvagerie à venir !
Autour de Lissik, les petits parasites se massaient, comme des macrophages prêts à se repaître des restes que la bête de proie voulait bien leur laisser.
Et alors que tout semblait perdu, que Jade s'apprêtait à tenter un baroud d'honneur et qu'Anima, au comble de la peur, détournait néanmoins le regard de la petite Clara pour que cette dernière ne voit pas arriver la mort...
... l'homme au harnais déboula et changea la donne !
Il porta le premier coup à Lissik qui en perdit un bras ! Le membre supérieur, au sol, se vida abondamment d'un liquide verdâtre hautement corrosif... C'était quelque chose à retenir pour plus tard : le sang de la créature était aussi dangereux que la créature elle-même.
Puis, descendant de son engin volant, l'homme continua sa moisson de petits parasites, tout en lâchant quelques paroles...
Anima soupira et dit :
"Tony ?"
Elle avait repris du poil de la bête.
"C'est toi, Tony, bien sur... Sinon, comment connaîtrais tu mon nom ? J'suis pas dans le bottin..."
Jade posa la main sur l'épaule d'Anima pour lui intimer le silence et demanda à "Tony" :
"Cap'tain Cool, serait-il possible d'évacuer les civils avec ton harnais ? Je crois que la dernière fois que je l'ai vu..."
... c'était entre les pattes d'un certain Neo-Dieu qui se faisait appeler Orion ! Jade n'ajouta rien à ce sujet mais reprit sur ce qui l'intéressait :
"... il avait l'air drôlement maniable ! Et il vaudrait mieux que nos amis sans-pouvoirs soient éloignés du combat et emmenés dans un endroit sur..."
Mais c'était où, ça, un endroit sur dans cette ville ?
Car déjà, Lissik venait de se relever et de faire jaillir sa gigantesque queue. Elle renversa et sonna Anima qui se trouvait sur son passage et s'enfonça dans les intestins d'une jeune fille d'une vingtaine d'années, Steffie, qui - une fois libérée de l'appendice de la chose - s'effondra au sol, se tenant le ventre en gémissant et en pleurant à chaudes larmes...
Lissik venait de venger son bras. Et il n'allait pas s'arrêter en si bon chemin !
Jade matérialisa une épée verte dans sa main. L'affrontement final allait maintenant pouvoir commencer ! |
| | Re: Parasite bloodlines : Lissik Lun 8 Aoû 2016 - 12:32 | |
| Bon, faut croire que je suis pas spécialiste en terme de double identité ... Anima m'avait reconnu de suite, enfin avait reconnu Tony sous le masque d'Orion, que c'est compliqué tout ça ! Et nouveau pour moi sommes toutes, je n'avais jamais eu à gérer ce genre de double vie avant, j'étais Orion, en armure ou en civil, un point c'est tout ... Faudrait que je demande des cours particuliers, mais à qui ? Superman ? Plutôt embrasser la bestiole ! Faudra que je cherche dès qu'on sera sortis de ses griffes ...
Jade, ma reinette préférée, interrompit la petite Anima d'autorité tout en en rajoutant quand même une couche en faisant mention de "Cap'tain Cool (?)" au lieu de Coock, un peu de dérision là derrière sans doute pour bien enfoncer le clou en ce qui concernait le secret de ma double identité ... Pfff ... Les femmes !
Par contre, je la fixais intensément quand elle m'informa avoir déjà vu mon "A4" en action ... Où ça ? Et quand ?!? Pas ici sur Terre depuis ces dernières années en tous cas ... Mais alors où avant !?! Je ne me souvenais absolument pas d'avoir rencontré une jolie grenouille de son genre par le passé ... Je détournais les yeux et regardais les pauvres êtres humains dont nous étions le rempart. Les transporter tous en sécurité ? Mais où ? Je doutais qu'ils soient plus à l'abris qu'ici avec nous, et diviser nos forces n'était pas d'actualité.
Lissik me fit douter de cela en éventrant une jeune fille sur le côté. Déjà, la remarque d'Anima avait fait gigoter mon double enragé à l'intérieur, puis il y avait eu Jade avec son allusion qui avait renforcé cette sensation d'insécurité vis à vis de mon anonymat, et détourné mon attention du réel problème actuel, la grosse bébête et ses rejetons qui venaient de se rappeler à notre bon souvenir. Une rage incommensurable montait en moi, venue des tréfonds et trop longtemps retenue prisonnière, elle commençait déjà à déformer mes traits sous le masque et l'éclat de rubis de mes yeux étincela sous sa montée.
Je me retournais pour faire face en grondant, tendu comme un arc prêt à bondir sur "Big Mama" et lui faire sa fête, ce qui me permettrait de passer cette tempête sur elle plutôt qu'un autre, mais il se passa alors quelque chose d'étrange. Une odeur bizarre emplit l'air, provenant de la bête, et les petites bestioles qui nous encerclaient se mirent à exécuter une drôle de danse juchées sur leur queue en tire-bouchon en se balançant de droite à gauche en rythme en émettant une sorte de bourdonnement. Un coup d'oeil derrière moi me fit découvrir les humains qui comme subjugués commençaient à s'enlacer et à s'embrasser, certains roulant déjà à terre en se caressant pour faire, ..., enfin vous devinez quoi ! Non ? Faut vous faire un dessin ?!?
Je croisais le regard de Jade, perplexe, découvrant dans sa main l'épée qu'elle avait matérialisé, puis regardais Anima qui me fixait curieusement et se passait le bout de la langue sur ses lèvres furtivement, une teinte légèrement rosée montant à ses joues. A priori, Lissik pouvait pousser ses adversaires à autre chose que combattre en émettant une sorte de parfum rempli de phéromones ciblées, humaines donc dans ce cas ci. Le hic, c'était que je n'étais pas "humain" et donc pas affecté et j'en profitais, un peu en désespoir de cause quand même ...
Je bondis, évitant sa main griffue et sa queue qui fonçait pour me transpercer et me retrouvais sur son dos, enserrant sa tête dans une clef mortelle tout en esquivant les coups furieux qu'elle voulait porter avec son dard et que pour l'instant ma tenue de combat encaissait.
L'odeur avait cessé de se répandre et "A4" se chargeait des petits encore dans leurs transes, mais il fallait réagir rapidement. Jade ! Ton épée ! Je modifiais ma prise pour maintenir sa gueule ouverte alors que sa seule main valide avait fini par déchirer ma manche de combinaison et qu'elle appuyait désespérément son dard dans mon dos en le vrillant pour m'embrocher. Si ma Reinette était elle aussi sous le coup des effluves de Lissik, j'étais mal, très mal ... Mais même si ses crocs commençaient à percer mes gants et sa bave à s'infiltrer à l'intérieur, cela ne fit que renforcer ma rage et ma détermination à écarter millimètre par millimètre ses mâchoires jusqu'à ce qu'elles restent chacune entre mes mains écartées. Plus j'avais mal, plus j'étais fort, et plus j'étais à même de faire l'erreur d'utiliser l'énergie qui désignerait le lieu de mon existence. Mon seul espoir était dans Jade, et peut être Anima pour peu qu'elle réagisse ...
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Re: Parasite bloodlines : Lissik Mar 9 Aoû 2016 - 9:30 | |
| Lissik allait payer le prix fort pour tout ce qu'il avait accompli.
Cette abomination ne leur fit grâce de rien : ni de la souffrance, ni de la mort et encore moins de l'avilissement et de l'humiliation.
Ce qui se produisit dans le bureau où se terraient les humains ne peut être dit. Ou raconté. Et le souvenir de ces pauvres gens, effrayés comme des moutons à l'abattoir à qui l'on aurait révélé l'horreur de leur sort, contraints à travestir l'acte d'amour dans d'aussi macabres circonstances, faisant fi des barrières générationnelles et de la pudeur la plus élémentaire, hanterait à tout jamais Jade.
Elle eut un haut-le-cœur et se mit à trembler. Elle ne devait pas flancher. Elle ne pouvait se vautrer dans la luxure pour émoustiller Lissik-l'indicible. Elle crispa sa prise sur son épée et détourna le regard vers Anima. Elle aussi, elle était en train de céder.
Cela ne pouvait être. Jade leva un bouclier hermétique pour séparer les humains de l'influence de Lissik. Protégés des phéromones du monstre, ils devraient être capables de recouvrer leurs esprits rapidement.
Anima résistait tant bien que mal mais cela serait suffisant. Car Orion se battait comme un lion !
Son harnais se chargeait des petits parasites, tandis qu'il était pris dans une lutte titanesque avec Lissik.
Jade regarda Lissik à la manière de St Michel observant le Dragon.
Elle ferma les yeux et pria rapidement. Pria pour que son bras devienne le bras armé de Dieu et son épée celle du Sauveur. Les rouvrant, elle bondit devant la créature et plongea l'épée dans le gouffre nauséabond qu'était la gueule de Lissik. Gueule de l'enfer mais gueule cassée ! Le sang jaillit et il fut vert ! Des gruinements répugnants et des gargouillis clapotants furent émis par le larynx inhumain de Lissik alors que cette monstruosité prenait son dernier souffle...
... et ce fut tout.
L'épée disparut et Jade tomba à genoux devant le monstre, comme vidée.
Tremblante, elle sourit aux malheureux civils qui devraient vivre, à tout jamais, avec la conscience de l'immonde transgression qu'ils avaient involontairement commise. Elle sourit à la jeune Anima et à l'expérimenté Orion. Elle sourit aux cadavres des horreurs qu'elle avait contribué à renvoyer en Enfer.
C'était fini. Du moins le pensait-elle... |
| | Re: Parasite bloodlines : Lissik Mar 9 Aoû 2016 - 9:41 | |
| Anima s'approcha d'Orion et de Jade, l'air un peu ailleurs...
"Vous savez... Merci... Je..."
Elle était encore sous le choc de la confrontation avec Lissik.
"Jamais j'aurai pu m'en sortir seule. Jamais... Etre un héros, c'est pas qu'avoir des pouvoirs, j'ai enfin compris... J'ai été mordue par un parasite et je me suis réveillée dans un cauchemar mais..."
Anima sourit.
"... Tony et Jade, vous êtes comme des lueurs dans la nuit... Vous annoncez l'aube !"
Sauf qu'en fait de lueur, celle qui apparut sur le corps d'Anima n'annonça pas la fin de la nuit... bien au contraire.
"Que... Que se passe-t-il ?" bafouilla la jeune femme, tandis que la lumière envahissait son corps.
Et personne n'en savait rien. Sauf que le corps inanimé de Lissik subissait le même sort. Tout comme Orion.
Quand la lumière eut fini de les coloniser, leurs contours devinrent plus flous, leur image s'estompa...
... et ce fut tout : Orion, Anima & le cadavre de Lissik, s'étaient évaporés vers un ailleurs que Jade ne pouvait que deviner, la laissant dans cet environnement sombre et vicié où la mort avait déjà tant de fois frappée.
[Sujet très agréable à jouer, Orion ! A refaire ^^] |
| | Re: Parasite bloodlines : Lissik | |
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