[Hub City] La maladie d'empathie Mar 19 Juil 2016 - 23:19 | |
| Dans un entrepot du port de Hub city appartenant à la filiale moulinex, 11 heures du soir. Smog important bien qu'habituel.
"Love is blindness...I don't wanna see...." Freudonna Question en avançant son batteur moulinex à quelques centimètres des yeux d'Alexander Polys.
-Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaahh, hurla ce dernier au bord de l'infarctus, perdant enfin son habituel ton coulant de business man. Dégage ça de là! Dégage ça de là! Pitié!
-Non, répondit Question avec simplicité.
L'homme en imper bleu rapprocha encore le batteur en chantonnant "the threat is ripping....Bliiindness..." Polys se mit à pleurer. Le plasticien en costume italien trois pièces empestait la sueur, loin de son parfum à 400 $ dont il s'aspergeait d'habitude. Question ne s'attendait pas à ce que mettre Alexander Polys à genoux sois si simple. Sans doutes avait il déjà entendu parler d"un de ses camarades, qu'on avait retrouvé la main totalement explosé par un grille pain, avec un petit point d'interrogation dessiner à coté. Les instruments domestiques et les questions. Rien de tel pour effrayer un individu de sexe masculin n'est ce pas?
-Je croyais que tu avais quitté la ville, sale malade...Mais qu'est ce que tu veux espèce de pauvre tarré? Gémit il.
-Tes aveux oraux et écrit comme quoi tu as bien passée la soirée de mercredi en compagnie de Lily Rooswell, 10 ans 3/4.
Alexander Polys devint blême.
-Je...Vous..vous faites erreur.
Question étala sur la table un témoignage de Lily, agrémenté d'un dessin qu'avait réalisé la petite. Polys ferma les yeux avec résignation. Question eu une soudaine envie de le frapper jusqu'à ce qu'il en crève. Maitrise de soi, principe. Le détective tendis à Polys une feuille froissé et un bic usé, vraisemblable piqué dans un bureau de poste. Question serra sa main contre la nuque d'Alexander et frola sa joue avec le batteur. Polys poussa un cri perçant et Question remit ustensile dans la direction de son iris dilatée.
-Je te conseille de te dépêcher mon grand, murmura le sans-visage d'une voix douce et dangereuse, ou l'amour ne sera bientôt plus le seul à être aveugle.
Le visage violacé, Alexander se mit à pleurer, les yeux braqués sur les batteurs tournant à toute allure.
-Pitié...Implora le plasticien.
-Pitié? Demanda Question.
Le détective approcha l'engin moulinex -très bonne qualitée- de son l'oeil de Polys qui poussa un hurlement.
-D'accord, d'accord!!! C'était moi, c'était m...
Polys se tut, sentant soudain la main qui lui maintenait la tête se détendre. La batteuse tomba au sol et cessa de tourner. Tout comme celui qui la tenait quelques secondes plus tôt. Au sol, Question se tenait la tête à deux main. Il y avait une voix qui lui vrillait les neurones, une voix qu'il connaissait, et des....sensations. Pas les siennes. Ca puait le contrôle mental. Question détestait le contrôle mental.
Vic! vic! Vic! Vic! vic! J'ai mal Vic, Vic j'ai tellement mal. Si mal. Vic, vic, vic... mal....Vic! Vic! Vic! Vic! vic! vic! vic!
Mon dieu cette voix horrifiée, torturée, il avait l'impression que son crâne allait exploser. Il allait devenir fou si cela continuait plus de quelques secondes, comme si quelqu'un criait dans son cerveau. Et soudain, il se rendit compte que c'était une voix de femme, une voix qu'il conaissait.
-Stop! Hurla l'homme sans visage en se recroquevillant.
Complot? Personel? mondial? Le seul? Véritables malédictions, les questions affluait tandis que Question se pressait les oreilles à s'en faire exploser les tympans. Il se pris alors des coups de pieds dans la tête qui provoquèrent un sifflement. Oh non...Polys. La voix poursuivait, inconsolable, comme un crissement de craie sur un tableau noir. Question ne voyait aucune échappatoire. Stop, stop , stop.
-Tu aurais du prendre tes pillules ce matin, le taré, murmura la voix haineuse et triomphale d'Alexander. Rien qu'au son, Question pouvait deviner qu'il avait remis sa cravate. Et sa voix... Elle semblait lointaine, comme secondaire après celle qui lui hurlait dans le crâne. Mes hommes vont venir te chercher Q, et crois moi, ton petit numéro avec le batteur aura l'air d'un épisode des télétubies par rapport à ce qu'ils feront juste pour se dégourdir les doigts. Si tu survis, tu salueras Lily de ma part et tu lui expliqueras pourquoi il faut appeler les flics et les aliénés pour régler ses problèmes. Je t'enverrais un stylo Polis industrie pour écrire s'il s'avère que ta langue a trop fondu. Tu devrais aimer, ils sont en plastique bio. C'est un truc de démocratte pro-mariage-gay, tu devrais te sentir concerné. Enfin...Au plaisir.
-Non, grogna Question en se frappant la tête contre le sol. Imbécile, imbécile, imbécile...
Il fallait qu'il sorte avant que les hommes de Polys arrivent, et que cette voix...stop...Question leva péniblement la tête et chercha la porte du regard. Ses yeux floutait tout, il n'arrivait pas à se focaliser...Saleté d'iris de...c'est alors qu'il entendit des bruits de pas par dessus la voix; non. Il se glaca. Pas déjà. Ils ne pouvaient pas être déjà là. Le détective était solide, mais il demeurait lucide sur son seuil de résistance à la douleur. si ces types la le coinçaient, il y avait des chances qu'il le fasse chanter. ses découvertes sur les illuminatis, les paroles bizarres dans le dernier album des one-Direction, l'image subliminale caché dans la pub Kinder Bueno...Non. Ils ne fallait pas qu'ils l'apprenent. Question se mit à ramper dans la direction opposé, péniblement. Il n'avait pas trois mètre quand, tétanisé, il sentit une main se poser sur son épaule. Il trésaillis. Il détestait les contacts physiques.
C'est alors qu'il se rendit compte que les voix c'était tuent. Que? crispé, il se tourna lentement vers le possesseur de la main. Il s'agissait d'un homme brun, sans armes visibles, structure musculaire pas particulièrement menaçante, la quarantaine, l'air...doux et infiniment triste. Le regard d'un étranger esseulé, qui avait tout perdu, l’âme éteinte et qui contemplait un monde auquel il n'appartenait pas réellement. Evident;
-Martian manhunter, grogna Question en dégageant violemment son épaule.
Le détective se redressa péniblement, retomba et se redressa de nouveau en se massant la tempe, un index accusateur braqué sur son interlocuteur. Il n'était plus qu'un sac de colère. Cet alien hautement suspect venai de faire ce que question haissait le plus au monde.
-C'est toi qui est rentré dans mon esprit? Demanda t'il d'une voix menaçante.
Il s’apprêtait à le bombarder de question quand l'homme pris sa forme martienne, provoquant un mouvement de recul du détective. Si Batman et Montoya lui avait déjà fait remarquer que son animosité envers Martian Mahunter était excessive et infondée, Question continuait à croire qu'accorder son amitié à un être capable de changer de forme et de transgresser les pensées personnelles était une lâcheté, et qu'il était de son devoir de traiter Mahunter comme une menace. aussi douloureux et immoral que cela puisse paraitre si l'on analysait la situation d'un point de vue sensible. Pourtant, cette fois ci était différente... Question remarqua alors son extrême pâleur et les cernes qui entouraient ses yeux étranges. Il avait l'air....Préoccupé.
-Qu'est ce qui se passe? murmura Question en plissant des yeux qui ne firent qu'apporter une légère nuance à sa tête sans visage. John?
Martian Mahunter vacilla dangereusement. Désarçonné, Question resta planté avec horreur, réalisant qu'il allait sans doutes devoir établir un contact physique avec un individu de sexe masculin pour faire autre chose que le menacer/frapper/mettrehorsd'étatdenuire. Pris d'une bouffée d'empathie totalement anti-professionel, Question luttait intérieurement pour rester le connard détaché qui était efficace. Malheureusement, dans un mauvais instinct, il tendis la main au martien pour l'aider à rester debout.
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