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[Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback)

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[Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Mer 11 Jan 2017 - 21:39


L'hiver c'était installé sur Washington comme sur tout l'hémisphère nord du globe. Slade Wilson était bien au chaud dans le bureau ovale, lisant deux dossiers bien spécifiques, se demandant si les deux profile pourraient être recruté pour la section ravager. Dehors quelques flocon de neige tombaient timidement, ce qui était assez étrange pour cette période de l'année, la faute au réchauffement climatique n'en déplaise à certains détracteurs qui voudraient faire croire l'inverse.

Assis confortablement dans ça chaise de président, il commençait à supporter le costard cravate malgré que son armure lui manque terriblement. Plongé dans ses pensées quelqu'un frappa à la porte :

- Entrez .

Il s'agissait de Rachel Green, l'assistante du président Wilson, qui venait de faire attendre quelqu'un  dans le couloir afin de prévenir Slade de son arrivé :

- Monsieur votre rendez-vous est là .

Sans lever l'oeil de son papier il lui répondit :

- De quel rendez-vous me parlez-vous miss Green ?

- Votre rendez-vous de 17h30 monsieur.

Toujours sans quitter la feuille de l'oeil :

- Je n'ai pas pris ou accepté de rendez-vous aujourd'hui qui est-ce ?

- Il s'agit de Rose,  votre fille monsieur .

Slade leva son oeil vers son assistante et dis d'un ton méprisant  :

- Je réitère, je n'ai pas pris ou accepté de rendez-vous aujourd'hui encore moins avec Rose .

- Je l'ai accepté pour vous monsieur.

Le sourcil du président se leva de surprise :

- Ha bon ? Et je peux savoir qui vous à permis ?

- Personne monsieur, je me suis juste dit que la famille était quelque chose d'important dont vous aviez besoin. De plus vous m'aviez glissé vouloir la voir prochainement .

Slade soupira posa ses papiers retournés sur le bureau et répondit :

- Annulé le rendez-vous je ne souhaite pas la voir maintenant .

- Pourtant elle est là et attends de pouvoir vous voir .

- Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans : " je ne veux pas la voir maintenant " ?

Rachel se fit plus insistante et fronça les sourcils :

- Je comprends toute le phrase mais il semblerait que c'est vous qui ne comprenez pas monsieur. Mademoiselle Wilson est là et elle vous verra.  

Slade ne craquait pas souvent sauf avec son assistante qui savait être très persuasive pour le bien de son patron. Rachel était le bras droit publique et professionnel de Slade, sans elle il ne ferait peut pas autant et il ne serait surtout pas là aujourd'hui.

- Bon puisque je n'ai pas le choix .

- Désolé monsieur mais vous ne l'avez pas .

Rachel Green ferma la porte et se dirigea vers Rose :

- Tu peux y aller il t'attends , bon courage .Elle accompagna sa parole par un clin d'oeil malin et complice.

Rachel et Rose s'entendait bien, elle avaient toutes deux pratiquement le même âge, à quatre ou cinq ans près et toutes deux avaient la passion de Deathstroke alias Slade Wilson.
Si Rose avait une relation très personnelle avec son père, Rachel avait une relation très professionnelle avec son patron, l'admirant pour son parcours professionnel officiel comme officieux. Les deux jeunes femmes avait Slade en point commun ce qui leur permettait de ce jouer de lui comme à cet instant ou bien simplement de tchatcher de lui comme deux copines.
Il n' y avait aucune rivalité entre elles, car elles ne jouaient pas sur le même tableau. Rose avait l'affectif, enfin un bien grand mot pour Slade , Rachel quand elle avait le côté technique.
Ces deux femmes comptaient, à ce jour, énormément dans la vie de Slade, même si celui-ci ne le montrait à aucune des deux.






Dernière édition par Slade Wilson/Deathstroke le Lun 6 Fév 2017 - 22:35, édité 1 fois
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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Jeu 12 Jan 2017 - 22:58

Aujourd'hui est un jour spécial, le genre de jour qu'on attend un peu comme Noël ou bien son anniversaire tout simplement et pourtant ce n'est pas un jour tant divergent des autres. Non. Aujourd'hui je vois seulement mon père… Les preuves de sentiments avec lui sont difficiles mais je dois réussir à ce qu'il me voit d'un bon œil... qu'il m'aime comme le père que j'ai toujours voulu avoir. J'ai tout fait. En me levant ce matin je me suis entraînée toute la matinée, répétant mes parades de combat au mètre précis comme une sorte de danse. J'étais sûre de moi.
Il avait déjà annulé deux fois à cause de son travail ce que je comprends. Mais cette fois je suis certaine qu'il va me recevoir maintenant que l'effervescence des attentats sur Gateway city commence enfin à retomber.

Je n'ai cessé de sourire depuis mon réveil, attendant avec impatience ce moment avec lui. Depuis notre défaite face aux teen Titans il est plus froid et plus dur mais je suis certaine que ce n'est qu'un masque, un masque qu'il va retirer aujourd'hui.
J'ai tellement travaillé pour ne plus jamais lui rapporter de défaite stupide, de honte, je veux lui montrer, lui montrer qu'il peut être fier de moi que je veux être à la hauteur. Mais surtout que je peux être à la hauteur. Aujourd'hui c'est ma chance ou jamais.
Je ne sais pas pourquoi mais au fond je ne veux juste pas qu'il me remballe encore une fois. Je ne veux pas parce que ça fera trop mal.

J'avais tout, le costume impeccablement magnifique, les épées nettoyer au minimètre près, laissé en pâture à aucune poussière. Je suis Rachel qui tout comme moi est tout excitée toute contente que je fasse cela. Elle me laisse attendre derrière la porte.

Je vais le prévenir, reste là.

J'espère qu'il ne va pas se défiler...

Je le laisserais pas faire Rosie.

Elle me lance un sourire qui me donne un peu plus confiance. J'attends derrière cette porte et je ne peux m'empêcher bien longtemps de rester dans le couloir à ne rien écouter. Ce que j'entends me glace, me transperce encore et m'achèveraient presque. Encore une fois il m'a oublié ou non il m'a supprimé à l'instant même où je lui ai parlé d'un rendez-vous… Je ferme mes poings, fronce les sourcils, serre des dents et fermes les yeux. J'essaye de prendre sur moi j'essaye de toutes mes forces puis quand Rachel revient finalement me chercher, sans un mot je rentre les sourcils froncés fermant violemment la porte pour lui faire relever le regard sur elle.

Bonjour Slade.

Fils-je en le fusillant du regard. C'est dur de ne pas l'appeler "papa" mais je ne me sent pas de le faire même si j'en ai plus qu'envie.

À ce que j'ai cru entendre tu ne voulais encore pas me voir… ça fait toujours plaisir de se faire rejeter c'est vrai.

Doucement je me déporte en regardant son bureau vers une bibliothèque prenant un livre que je feuillette sans intérêt en regardant très vite fait mon père adoptant un comportement provocateur.

Pourquoi tu m'as fait revenir vers toi en tuant ma famille d'accueil si c'est pour ne jamais me parler ni rien faire avec moi?

Je le regarde  un instant gardant un air froid et dur avant de déchirer des pages du bouquin pour le laisser tomber par terre et en prendre un autre.

Tu te souviens du moment ou je suis venu te demander un moment avec toi... ?

Je pose cette question sans le regarder  cherchant le prochain livre que j'allais détruire.
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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Ven 13 Jan 2017 - 15:41


C'était un peu à contre-gré que Slade accueillit sa fit Rose dans son bureau, non pas qu'il n'avait vraiment pas envie de la voir mais plutôt qu'il en avait pas forcément le temps.
Tout le monde croyait qu'être président des USA était un boulot à la cool, mais il n'en était rien, loin de cela. Agenda surchargé de rendez-vous ici et là, des visites à faire un peu partout, des inaugurations et je ne vous parle même pas de toutes la paperasse que ça engendrait. Bref, Slade était occupé, très occupé.

Rose, habillé de son costume, entra dans le bureau les sourcils froncés et le visage fermé. Elle semblait en colère et Slade se demandait déjà ce qu'il avait pu faire ou ne pas faire pour qu'elle soit dans cet état là.
Les paroles de la jeune femme lui apporta sa réponse.
Le président passa sa main sur son visage fatigué et dépité de devoir se justifier une fois de plus.

- Ce n'est pas que je n'ai pas envie de te voir c'est que je n'ais pas le temps et ça n'a rien d'un rejet j'aurais repoussé à plus tard.

L'attitude provocatrice de Rose avait le don d'irriter Slade au plus au point mais bien souvent il ne relevait pas. Pourtant cette fois-ci, alors qu'il fut déranger dans une lecture très importante, la moutarde lui monta au nez plus rapidement que d'habitude.

- Tu ne peux pas comprendre ça , et si je ne te parle pas ou si je ne fais rien avec toi c'est que je suis très occupé.

La jeune femme continua de provoquer son père en prenant des livres au hasard sur l'étagère afin d'y déchirer des pages avant de les laisser tomber avec nonchalance.
Slade sentit la frustration de sa fille, il arriva presque même à la comprendre mais ses temps-ci étaient ci compliqué qu'il n'avait pas le temps de s'y attarder .

- Non Rose je ne me souviens pas.

Toujours assis derrière son bureau sur son fauteuil.

- Veux-tu bien laisser ces livres tranquille et changer de comportement immédiatement. La provocation ne fera qu'empirer les choses alors calme toi et dis moi pourquoi tu as réclamé un rendez-vous avec moi, si ce n'est pour déchirer des livres ?

Si Slade était "content" d'avoir sa fille près de lui, que se soit en ce moment ou ailleurs et plus tard, il avait du mal à la gérer. Souhaitant retrouver sa fibre paternel perdu il y a longtemps, il n'avait pas prédit que se serait si dur. Son caractère de loup solitaire extrêmement exigeant envers lui même et ceux qu'il côtoient ne facilite pas leur relation. Pourtant il ferait tout pour elle , même donner sa vie ...  


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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Sam 14 Jan 2017 - 12:07

Son bureau est un beau mélange de peinture et couleur qui ne lui corresponde que trop bien. Il est la au milieu de cet amphithéâtre dont il est le seul roi. Le luxe, le mensonge, l'avarice, la violence, la solitude, ce lieu pu de tous ses vices même en son absence. Mais tout de même, quand il est là, sur son fauteuil en cuir de biche le spectacle est complet.
En entrant, voir son visage dépité pique, je le dérange encore, je le dérange… Quel mythe Lili m'a vendu. C'est toujours comme ça alors la douleur s'irrite un peu et s'infecte.
En supportant l'absence d'une quelconque forme de politesse je baisse les yeux en les fermants secouant doucement la tête et serrant davantage le livre que je venais de reprendre pliant grossièrement les pages que je tenais.

Ça fait déjà trois fois que tu le repousses ce putain de rendez-vous… Pour moi tu n'as jamais le temps de rien…

Je lève les yeux au ciel avant de feuilleter le nouveau livre saisi appuyé contre l'immense bibliothèque en bois de pur arbre à licorne ou une merde du genre qui coûte la peau du cul. Là résonne dans ma tête les mots qu'il a répondus à Rachel quelques minutes plus tôt tandis qu'il continue à débiter des méchancetés plus grosse que lui.« Je réitère, je n'ai pas pris ou accepté de rendez-vous aujourd'hui encore moins avec Rose. »
En l'entendant me dire qu'il ne se souvient pas je n'arrive pas à me retenir de lui balancer le livre à moitié déchirée à la figure avec une violence inouïe.

Comment tu peux dire ça ! Je prends des rendez-vous pour voir mon propre père et à chaque fois il me dit qu'il ne peut pas qu'il n'a pas le temps.
Tu la sens la grossièreté de la situation?!
Je prends sur moi et je prends rendez-vous avec toi parce que je comprends que tu sois occupé mais toi tu t'en souviens jamais et tu ne le remarque même pas… Alors a quoi bon prendre des rendez-vous... J'empathie a chaque fois sur ton programme de merde! Je passe toujours après et encore... à peine...


La colère est sorti, l'infection est trop grande. En respirant fort je le fixe un moment la tristesse et la colère se mélangeant pour former une chimère d'expression dont je suis bien trop souvent l'unique victime. Les mots avec lesquels il finit de m'adresser la parole sont le summum ultime. Pour y répondre je grogne en serrant des dents celles-ci frottant l'une contre l'autre avant de marmonner en grommelant.

Tu vas voir pourquoi je suis venue Slade…

Je sors mes sabres en même temps de leurs fourreaux dorsaux. Je glisse l'une d'entre elles au fond de l'étagère que j'ai commencé à mettre en charpie, la lame se retrouvant entre les pages et le fond de la bibliothèque. Puis dans une grande impulsion je fais vomir à l'étagère plusieurs livres équivalant à la longueur de ma lame pour les trancher un par un avant qu'il ne touche le sol. Ainsi je continue en détruisant plusieurs objets de son bureau selon mes derniers entraînements personnels plus que poussé. À la fin entre pages volantes déchirées et poussière relevée je le regarde avec plus de haine encore qu'un Cerbère.

Tu ne me vois pas si je ne détruis pas tout autour de toi. Tu t'attendais à quoi Slade? Une gentille bâtarde qui ne te ferait jamais tort et n'aurais aucun besoin ?

Je marque une pause.

Merde alors, je suis tout l'inverse.

Si je ne serrais pas si fort mes lames je crois que mon corps tremblerait tout en entier et que je me mettrais à pleurer, mais non j'ai passé l'âge, je dois être forte. Toujours plus, même si c'est dur. Là en lui débitant ma phrase je m incline un peu devant lui, insolente et vulgaire pour le provoquer davantage.
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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Sam 14 Jan 2017 - 23:15


L'atmosphère se faisait de plus en plus lourde dans le bureau ovale, siège du président des États-Unis d'Amérique qui était nul autre que Slade Wilson alias Deathstroke. Sa fille, Rose, venait une fois de plus rendre visite à son père espérant un peu d'attention de sa part , attention que Slade ne pouvait lui donner en ce moment, pour cause d'obligations présidentielles importantes ce que la jeune femme ne semblait pas pouvoir comprendre ou alors ne le voulait pas.

Pourtant elle n'avait pas totalement tord et au fond de lui Slade le savait très bien, mais comme partout il y a des priorités et pour le moment ses priorités étaient la ville de Détroit et l'avancement de la section Ravager dont il ne manquait finalement plus qu'un chef à sa tête. Slade avait d'ailleurs déjà en main le nom de la personne qui allait commander toute cette nouvelle section spéciale au couleur du mercenaire , Deathstroke .

Slade Wilson n'eut plus de doutes. Sa fille était triste et en colère contre lui et elle lui faisait bien comprendre mais arrivait-elle à comprendre que pour le moment il ne pouvait pas lui offrir ce qu'elle souhaitait ?

- Arrête tes enfantillage si je repousse c'est que j'ai de bonnes raisons dont je n'ai pas à me justifier devant toi. SI tu avais un peu plus de jugeote tu comprendrais et nous n'aurions pas cette discussion.

Les paroles de Rose étaient vrai dans une certaine mesure mais Slade ne voyait pas les choses sous cet angle. De toute évidence entre les deux Wilson il y avait une divergence d'opinion qui faisait monter un peu plus la pression dans le bureau ovale.

- Ce que je sens et entends de grossier ici c'est toi, Rose. Une fois de plus tu te trompes , je remarque , je te remarque et ce n'est pas facile de te rembarrer à chaque fois car j'ai autre chose à faire mais c'est comme ça.

Si Slade était resté calme jusqu'à maintenant, lorsque Rose commença à tout saccager dans son bureau, l'irritation de l'acte mais surtout de la provocation dont elle faisait preuve le poussa à intervenir.

La jeune femme venait de détruire des livres, la connaissance, des bibelots, le souvenirs mais surtout elle l'avait fait dans le seul but de provoquer son père et l'ultime regard, remplis de haine quelle lui adressa fut la goûte de whisky qui fit déborder le verre .

Il ne fallut pas une seconde pour que Slade Wilson se lève, passe au dessus de son bureau et attrape sa fille à la gorge. Serrant modérément mais assez pour créer une sensation de suffocation chez la jeune femme il l'a souleva légèrement du sol, l'a regarda dans les yeux et lui dit les dent serrés :

- C'est justement parce que tu détruit tout autour de moi que je n'ai pas envie de te voir, Rose.  

D'un mouvement de bras il l'envoya s'écraser contre un mur avant de la regarder tomber au sol lourdement. Il appuya sur l'interphone posé sur son bureau et dit :

- Mademoiselle Green qu'importe ce que vous entendez dans ce bureau que personne n'entre.

Il marcha d'un pas lourd et décidé vers sa fille qui gisait au sol, les sourcils froncé d'irritations et de frustration.

- Je m'attendait à ce que tu sois intelligente et compréhensive. Je m'attendais à une fille capable de comprendre que certaines choses passent avant d'autres pour le bien de tous et encore plus celui de la famille.

Son pied partit directement dans le ventre de la jeune femme.

- Je ne m'attendait pas à trouver une pisseuse qui a besoin de calinou de son gentil papounet. Je ne m'attendais pas à avoir une fille qui pique une colère de gamine tout ça parce qu'elle ne peut pas jouer à la balançoire avec son papa ...  

Le ton de Slade était dur , il parlait les dent resserrés.

Son pied repartit une seconde fois dans le ventre de sa fille.

- Tu es colérique, provocatrice et insolente, des traits de caractère que je ne supporte pas si derrière on est pas capable de les assumer. Ta fragilité émotionnelle est ta plus grande faiblesse et tant que tu n'arrivera pas à la surmonter tu ne vaudras pas plus qu'un vulgaire petit soldat, entrainer mais sans force profonde.

Sur ces derniers mots il envoya un troisième et dernier coup de pied dans le ventre de Rose.

Slade remit sa cravate rouge correctement sur sa chemise blanche, souffla un grand coup puis regarda sa fille. Avait-elle mérité ce traitement ? Pour Slade oui, totalement. D'après lui son caprice était injustifié, si elle était un peu plus consciente des enjeux de sa place elle comprendrait pourquoi son père repoussait leurs rendez-vous. Au lieu de sa elle fit preuve d'immaturité laissant ses sentiments la guider. Une erreur trop présente en elle qui d'après Slade, la fragilisait beaucoup trop. La punition, malgré un avertissement, était mérité, et même si ça lui faisait du mal d'agir ainsi envers sa fille il fallait qu'elle comprenne, qu'elle évolue vers un but plus important mais surtout vers une place plus importante celle aux côtés du plus grand mercenaire de cette planète, Deathstroke .  

- Tu n'es pas n'importe qui, tu es ma fille Rose , j'attends de toi beaucoup plus que ce que tu as pu montrer jusqu'à aujourd'hui. Tu as du sang de Wilson qui coule dans tes veine, fait lui honneur !

Il lui tourna le dos et marcha tranquillement vers son bureau lui laissant le temps de digérer tout ça et de s'en relever .

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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Dim 15 Jan 2017 - 16:27

Il ne voulait pas voir, il ne voulait pas entendre mais surtout il ne voulait pas comprendre. Quelque part je sais qu'il ne l'aurait jamais fait mais je voulais essayer de forcer cette satanée porte qui garde ses sentiments enfermés. Aucune de ses réponses ne me satisfait, aucune de ses réponses n'a de valeurs. Tout ce qu'il fait c'est se cacher derrière ses responsabilités, se cacher derrière son travail. Il croit que je ne comprends pas et pourtant j'essaye, je tente, je test, je cherche je m'évertue à le comprendre. Mais lui ne veut pas comprendre il ne veut pas me comprendre.
À chacune de ses réponses j’eus un haut-le-coeur secouant la tête en fermant les yeux voulant croire à un rêve non un cauchemar duquel je me réveillerais bientôt. Mais non. Parce qu'ici je suis dans la réalité, une réalité ou la moindre de mes actions engendre une colère, une haine, une violence.
D'ailleurs Violence, où es-tu ?
J'entends ses propos m'accuser, me faire comprendre que c'est ma seule faute si tout va mal… Je n'arrive rien à répondre alors je reste figée les pieds plantés dans le sol à le provoquer du regard.

Si je l'ai provoqué c'est que je devais m'attendre à ce qu'il riposte, et pourtant, quand je le vois bouger c'est tout mon corps qui tremble car maintenant je la vois arriver. La Violence. Une larme comme annonciatrice de la peine physique que j'allais subir coule le long de ma joue. À peine a-t-elle le temps de se détacher de ma joue que je sens la lourde poigne de Slade étreindre mon cou.
Voilà, j'ai réussi à le pousser à bout et en le regardant les sourcils courbés de peur que j'essaye de transformer en colère je me rend compte de mon erreur.
Il ne me comprend juste pas mes actions.
Toute ma mâchoire tremble alors que face à face et dans les yeux il plante le couteau de ses paroles dans mon cœur. Je serre en tremblant ses poignets à mesure que ses dures paroles s'impriment dans ma tête.
Un gémissement m'échappe et une autre larme coule malgré tout mes efforts pour les retenir. En face de lui maintenant il m'est impossible d'être forte, de faire comme si tout cela ne m’atteignait pas tout simplement parce que ce n'est pas le cas. Le souffle court, la possibilité d'une réponse m'est proscrite de ses mains de président des États-Unis.
L'air devenant vite une denrée rare dans mes suffocations j'entre dans une bulle dans un état second le temps d'un instant.

En me lâchant et me balançant avec force vers le mur, je respire un grand coup, libéré de ses suffocations mais à peine ai-je le temps de m'en rendre compte que la dureté du mur vient me broyer le dos tout en me coupant le souffle une seconde fois. Enfin mon épaule s'éclate par terre et de tout mon flanc je tombe avec force sur le sol. À ce moment je tremble de tout mon corps alors que je garde les yeux fermés.
J'aimerais bouger et croire que le supplice est finis car en plus quand j'entre ouvre mes yeux je le vois à son interphone sans pour autant entendre ce qu'il dit. Là un minuscule

S'il te plaît…

m'échappe, maladroitement inaudible et inutile, je ne l'entends que très peu moi-même comme si mes tympans étaient bouchés après une explosion énorme. Alors que je tente de me relever en ayant l'impression que plusieurs minutes se sont passés je vois les pieds de Slade, tout près de moi. De ma basse hauteur je le regarde en contrebas dans l’œil cet air pitoyable sur le visage. Si j'avais pu me voir je me serais tuée...

Comme un petit lapin sur le point de se faire administrer le coup final je tremble, j'appréhende, j'ai la respiration courte et saccadée par la peur qui s'amuse à m'enivrer tellement la suite s'annonce douloureuse et terrifiante. Je n'ose rien dire et surtout je ne peux pas. Ma gorge me fait si mal comme tout mon corps.
Là, dans une cacophonie de mots pointus et tranchant, je craque et je pleure avant de sentir un coup déformer mon estomac pour me balancer contre le mur et me ramener à ma place. Des gémissements m'échappent et je crie la bouche fermée, les dents serrées voulant plus que minimiser ma honte tellement je dois être pitoyable.
Les mots s’enchaînent alors toujours plus blessant, dur, haineux et horrible, je n'ose même plus le regarder alors que ses mots provoquent a chaque syllabe une remontée acide et une sorte de gêne dans l'estomac… je place simplement l'une de mes mains sur mon ventre pour placer l'autre devant son pied se voulant bouclier.

Seulement au prochain coup le bouclier se brise dans un cri de douleur puissant que je n'arrive pas à retenir. Cassées, je regarde mes doigts tentant de me replier un maximum en vain. Je sens mes cotes brisées, mon cœur serré et ouvert, vulnérable tout entier aux atrocités de Slade.
Comme une vague en me cognant contre le mur je suis revenue à ma place de la honte. Je garde mes mains loin, loin de lui alors que j’aperçois la trajectoire perpendiculaire de mon auriculaire. La vision de cette horreur est pénible alors je ferme les yeux entendant les derniers mots tranchants de Slade venir me blesser.
Là son dernier coup de pied finit de m’endolorir et de m’assommer. Alors en crachotant du sang, j'ose le regarder, le nez coulant, la bouche pleine de sang crachoté, les yeux ampli de larmes qui d'une seconde à l'autre vont couler en chute sur mes joues déjà trempées brillantent à la lumière.
Puis quand un gémissement enclenche la chute, de ma main la moins abîmée je cache mon visage en me tournant avec difficulté dos à Slade. Je tremble et pleure en silence.

J'ai perdu.

Moi qui voulais gagner j'ai perdu, j'étais pourtant si sure et certaine que ces gestes, cette façon de faire marcherait. J'ai honte mais tellement honte. Je n'arrive pas à bouger, je voudrais pouvoir me lever et m'enfuir dans un trou mais je ne peux pas. J'y arrive pas.

Rachel depuis le message de Slade n'a fait que s'affoler et s'en vouloir . De l'autre côté du mur elle pleure aussi. Elle pleure pour toi Rose et elle s''en veut... Elle a mal pour toi-même si elle ne saura jamais ce que tu peux ressentir maintenant…

Je veux juste être comme toi…

C'est les seuls mots qui m'échappent dans mes gémissements. Je suis certaine qu'il ne l'entendra même pas et Sen fichera mais je m'en fiche. De toute façon je suis déjà à terre.
Le temps fil et défile tandis que je reste au sol sans aucun autre bruit que de petits gémissements et reniflement ridicule..Puis dans les derniers mots de Slade je trouve la solution. «  Fais-lui honneur ».
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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Lun 16 Jan 2017 - 21:48


Le dos tournée à Rose qui se trouvait à terre meurtrit par les coups qu'elle venait de recevoir, Slade contemple l'état déplorable de son bureau. C'était un véritable chantier et il détestait ça. Pour lui tout devait être à sa place, rangé, que ce soit propre. Il n'était pas maniaque mais c'était comme ça qu'il vivait.

Les quelques mots qui sortirent de la bouche de Rose il les entendit grâce à son ouïe hyper développé mais ne montra aucun signe que c'était le cas. Lentement il alla ouvrir une sorte de petite trappe secrète se trouvant dans le mur. Il y sortit une bouteille de Jack Daniel's, son whisky préféré et se servit une double dose qu'il avala cul sec avant de se resservir le même verre.

En même temps qu'il buvait, il évalua les blessures qu'il venait d'infliger à sa fille. Doigts cassés , côtes flottantes une et deux cassées et 3 ème côté faillée, plus un trauma crânien. Rien d'insurmontable sauf que Rose n'avait pas encore ses pouvoirs de régénération.

Ses propres mots résonnaient dans sa tête " Tu as du sang de Wilson qui coule dans tes veines fait lui honneur" pourtant elle n'était pas encore comme lui, elle n'était pas encore la Wilson qu'il voudrait qu'elle soit. Etait-ce ça qu'elle voulait ? Lui ressembler ?

Son verre dans la main il se dirigea vers son bureau, toujours sans jeter un seul regard vers sa fille il sortit de l'un des tiroirs quelque chose, un objet qu'il aurait dû utiliser depuis longtemps et qu'il glissa dans sa poche de pantalon. Rose ne vit rien de ses gestes, en train de souffrir elle était recroquevillé sur elle même.

Si seulement elle l'avait écouté , si seulement elle avait comprit qu'il y a un temps pour tout mais sa jeunesse et sa fougue l'empêche de voir certaine chose et il le sait. Il l'éduque à la dur car son passé l'a sentimentalement affaiblit. Slade n'avait pas prit de plaisir à la frapper, mais pas un sursaut d'adrénaline, rien . Il avait fait ce qu'il semblait être le mieux à faire à ce moment là pour qu'elle comprenne que son père n'était pas n'importe qui, et qu'on ne pouvait pas se comporter n'importe comment avec lui. Encore plus quand on était son propre enfant.

Pourvus qu'elle comprenne la leçon ... se dit-il .

Pour Slade ça pouvait dire beaucoup de chose. De part ces mots on pourrait croire que son souhait était qu'elle ne se relève pas, pourtant il n'espérait que ça, qu'elle se relève tel une battante prête à encaisser plus pour défendre ses idées, son honneur, car l'honneur était la seul chose que l'on pouvait gagner sans argent et qui était donc pas à la porter de tout le monde.

Buvant une seconde gorgée de son verre il aurait pu utiliser son sens préconitif pour savoir qu'elle allait être la réaction de Rose mais ce n'était pas "marrant" . Il préférait attendre et vivre le moment présent car malgré les coups, les cris et les pleurs la tension est toujours à son comble et il le sens. Il va se passer encore certaines choses entre eux avant une sorte de nouveau départ.

Si le destin existe il a peut être bien fait les choses en envoyant Rose à cet instant dans le bureau ovale de la maison blanche, précipitant ainsi ce que Slade pensait faire bien plus tard, mais l'occasion c'était présenter à lui aujourd'hui, il ne la manquera pas .

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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Mar 17 Jan 2017 - 17:35

Je renifle, recroquevillée sur moi-même, perdue dans ma tête à ne pas savoir quoi faire, à ne rien pouvoir faire. Cette défaite est difficile à avaler, encaisser mais surtout difficile à accepter. Ces mots les plus dures et blessant tournaient en boucle dans ma tête comme un supplice des Enfers. Cependant certains d’entre eux me sortent de ma torpeur m’ayant mis dans un état second de résonance. “Fais-lui honneur” ces derniers mots sont une preuve que je dois me bouger, me relever face à lui, cependant tout mon corps cri de douleur alors que je ne bouge pas et je n’ose pas imaginer ce qui va se passer quand je vais bouger.
Je reste donc immobile, recroquevillée, douloureuse, un maximum silencieuse les yeux cachés de ma main en meilleur état, J’ai comme un marteau dans la tête, une machine à laver dans le torse, des aiguilles dans le cœur et les jambes. Mes doigts je ne les sens plus vraiment, ou peut-être simplement trop je ne sais pas.

Je mets un moment à encaisser, à comprendre ce qui m’est arrivé et pourquoi c’est arrivé. Je l’ai blessé peut-être non, plutôt offenser de mes gestes, dans tous les cas j’ai échoué dans ma tentative de rapprochement. Je n’abandonne pas je ne veux pas même si mon corps me crie que je dois abandonner mon espoir d’être plus proche de lui. D’ailleurs, je me demande ce qu’il fait car je n’entends que des fragments de bruit. Un liquide qui coule sur des glaçons qui s'entrechoquent entre eux. Il boit. Savoir cela m'attriste, m’énerve parce que ce geste traduit son envie d’oublier. De m’oublier encore…

Entendre ce bruit ne fait que raviver la flamme de colère et d’envie qu’il avait presque éteinte. Maintenant, je respire plus fort parce que ce bruit de glaçon et son silence en disent longs. Il ne viendra pas m’aider, il ne viendra pas m’aider à me relever, il ne me soignera pas et ne me regardera plus que pour me détester. Je ne veux pas que ça se passe comme ça et ça ne se passera pas ainsi. Alors je découvre mes yeux que j’ouvre, je regarde ma main aux doigts cassés en fronçant les sourcils. Puis en serrant des dents je les remets en place un par un alors que je suis toujours par terre couchée dos à Slade. Des gémissements pincés m’échappent un peu et animent le silence oppressant qui s’est installé.

Si je pouvais je ne ferais aucun bruit, mais mon corps me fait trop mal et à lui seul il m’arrache de petits gémissements que je tente d’étouffer dans ma gorge. Mes mains tremblantes mais remises en état normal, j'en profite pour les poser à plat par terre et me redresser un peu, regardant le sol tout en respirant avec un peu de difficultés. Une de mes mains se glisse sur mon cou légèrement coloré pour le frotter un peu. Je tousse alors et crachote encore un peu de sang. Cette toux me fait fermer les yeux et grimacer tant elle a le don de me rappeler tout ce qui n’est pas à sa place dans ma cage thoracique. Viens ensuite le moment de me lever debout sur mes jambes.

J’ai envie et j’essaye de me lever le moins pitoyablement possible et sans toucher ni m’aider du mur à proximité de moi. Je le regarde en fronçant les sourcils comme s'il s’agissait d’un ennemi et doucement je me mets sur mes genoux puis je me lève. Je vois trouble mais en restant immobile debout cet effet finit par passer. Là, je regarde Slade qui une main dans la poche bois ce fameux whisky glacé sans aucune pression. Mon regard est un regard simplement déterminer. En sourcillant un peu je ferme mes poings cherchant du regard mes lames. En m’essuyant un peu la bouche d’un mouvement de main je vais chercher mes lames pour les ranger dans leurs fourreaux.
Face à lui je le regarde dans l’oeil et je réfléchis à ce que je vais faire.
Depuis que ce mot: “honneur” est sorti de sa bouche il tourne dans ma tête accompagnée d’une idée morbide.


Faire honneur à mon sang, ma famille. Faire honneur à toi Slade, mon père. C’est tout ce que j’ai toujours souhaité.

Je lui souris un peu puis baissent les yeux hésitant un dernier instant sur mon acte avant de fermer les yeux et de sceller le destin que je me suis choisis en cet instant plus que précis. Me saisissant d’une lame dans un mouvement rapide et élégant, je viens avec vigueur et rapidité l’enfoncer sans trembler dans mon oeil gauche m’arrachant un cri strident de douleur impossible à retenir derrière une rangée de dents serrées.
Maintenant ce sang d’honneur coule sur ma joue alors que de mes mains tremblantes je le cache et empêche l'hémorragie, lâchant ma lame pleine de sang.
La douleur est affreuse et vive et pourtant je suis enfin fière de moi parce que oui maintenant.

Je suis comme toi maintenant, Papa.

De mon dernier œil valide je le regarde étant maintenant son parfait reflet… Je ne sais pas ce qui me retient de tomber par terre ayant maintenant considérablement aggravé mon cas. Je me sens devenir fébrile et je me déteste pour ça, je ne veux pas retomber mais le sang ne s’arrête pas de couler. Pliée de douleur je reste encore debout .
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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Mar 17 Jan 2017 - 20:04


Le président des Etats-Unis tournait toujours le dos à sa fille, tremblante et souffrante, allongé sur le sol, crachant du sang sur l'un des tapis préféré de Slade. Il regarda dehors par la grande fenêtre de son bureau. D'une mains il bu son whisky sec, le second verre, de l'autre il posa sa main ce trouvant dans sa poche, sur un une grosse seringue remplie d'un produit totalement illégale et quasiment introuvable sur la planète mais pas introuvable pour Deathstroke.

Derrière lui il entendit sa fille gémir de douleur. Très à l'écoute des moindres sons dans la pièce il comprit qu'elle bougeait, qu'elle se ressaisissait. C'était une agréable surprise pour l'homme, pour le mercenaire mais surtout pour le père qu'il était. Ce qu'il souhaitait se réalisa. Rose outre passa la douleur et remit ses doigts cassé elle même,elle outre passa la douleur et se relèva tout doucement, elle outre passa la douleur et se mit debout.

Il ne devrait pas mais il ne peut s'empêcher de tourner la tête pour la regarder du coin de l'oeil un sourire au coin des lèvres. Toute sa colère redescendit alors pour laisser place à de la fierté car sa fille n'était finalement pas qu'une petite gamine fragile mais bel et bien une femme forte.

Ca aurait pu s'arrêter là mais Rose décida d'aller plus loin. Le message que Slade lui avait fait passer à bien été comprit par sa fille, peut être même trop. Elle avait trouvé la force de ramasser ses lames qui étaient tombés au moment ou Deathstroke l'avait attrapé au cou. Rose ne trembla pas, pourtant ça aurait été une réaction normale mais pas celle d'une Wilson.

Elle se confia à lui brièvement sur son souhait de vouloir faire honneur à son sang, à sa famille mais surtout à son père . Dans sa tête Slade se dit qu'elle avait comprit la leçon mais à cet instant il ne savait pas à quel point. D'un geste précis et rapide Rose planta sa lame dans son oeil gauche et le retira d'un coup. Une geste d'un précision chirurgicale qui fit le moins de dommage possible mais qui n'empêcha pas sa fille de lâcher un petit cri strident de douleur intense.

Slade se retourna brusquement et regarda sa fille borgne tout comme lui. La surprise se lit sur son visage et pourtant il en fallait beaucoup pour qu'une émotion puisse apparaître sur le visage de Deathstroke. Il était horrifié, étonné et fier en même. Horrifié de voir que sa petite Rose était capable d'un tel geste, si jeune. Étonné qu'elle ai trouvé la force et le courage de le faire à cet instant. Fier que de l'avoir vu se relevé malgré les traumatismes et de faire un sacrifice ultime pour prouvé son honneur et son appartenance à la famille Wilson mais surtout à Deathtroke.
La fixant du regard il ne pu lâcher qu'un petit " Rose " avant de se précipiter vers elle, lâchant son verre de whisky.

Il l'attrapa à temps. Les blessures de la jeune femme plus son acte d'énucléation l'avaient rendu faible physiquement. Slade l'a prit dans ses bras et s'assit sur le sol avec elle.
Il passa sa main dans ses cheveux blancs pour les remettre derrière son oreille. Si jusqu'à maintenant il n'avait rien ressentit de spéciale pour Rose, Slade venait de découvrir le sentiment de paternité.

Pendant un temps il s'en voulut d'y être aller si fort avec elle, de l'avoir frappé si fort, il se dit qu'il l'avait mal jugé, très mal jugé, que finalement sa fille avait grandit bien plus vite qu'il ne l'avait pensé et qu'il serait temps de la considérer comme la femme qu'elle était et non plus comme la fillette qu'il voyait encore dans ce bordel chez Lilian.

Passant sa main dans sa poche, hors de la vu de sa fille, il sortit discrètement la seringue qu'il avait prit un peu plus tôt. D'un ton calme il susurra à l'oreille de Rose :

- Je suis fier de toi ma fille, ton geste est la preuve d'un grand courage et d'une détermination sans faille à atteindre ton but, ce que je respect énormément. Mais tu n'est pas encore comme moi ...

D'une main il empoigna la seringue remplie du même sérum de super soldat que Slade avait reçu,à quelques points près, il y a maintenant des décennies plutôt , de l'autre main et de tout son bras il serra sa fille contre lui et d'un geste vif planta l'aiguille de la seringue dans le cou de Rose, l'enfonçant dans la carotide.
Appuyant sur le piston, il déversa l'intégralité du composé chimique dans le sang de sa fille puis retira la seringue et la balança directement sur son bureau. Il lui susurra denouveau à l'oreille :

- Maintenant tu es comme moi .

Slade l'embrassa sur le côté de la tête et prévoyant la réaction du corps face au sérum il l'a tint très fort contre lui pour l'immobiliser au mieux afin qu'elle ne se blesse pas pendant les quelques convulsions qu'elle allait faire.

Slade s'avait qu'il était trop tard, que Rose ne récupèrerait jamais son oeil même avec les nouvelles capacités qu'il découleraient de la prise du sérum, mais il venait de lui offrir ce qu'elle voulait tant et même si elle était déjà très forte il venait de lui donner la possibilité de se surpasser et peut-être même de l'égaler...

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Re: [Washington, The White House] On a des choses à ce dire ... (Flashback) Dim 22 Jan 2017 - 16:08

Enfin, enfin il me regarde, droit dans les yeux. Son air si surpris est un tel cadeau que mes larmes de douleur se sèchent bien vite pour laisser la place à un sourire heureux. Heureuse de voir que mon sacrifice n'a pas été vain d'attirer son étonnement son regard et ses émotions.
C'est bien l'un des plus beaux cadeaux qu'il puisse m'offrir que de m'offrir une telle réaction.
Je suis contente, contente de ne pas avoir fait ce sacrifice pour rien, contente de voir qu'il ne me déteste pas autant que je le croie. L'entendre prononcer mon nom sur ce ton me fait tellement du bien que j'en ferme les yeux avec mon sourire aux lèvres. Mes joues sont mouillées mais pas de tristes larmes, non des larmes de joie et douleurs.
Parce qu'avec toi papa la joie se trouve dans la douleur. Maintenant je l'ai compris alors je le sais.

La douleur me fait trembler à mesure que je me laisse doucement faillir, obligée par la douleur qui dans mon corps est reine. Je n'y arrive plus, alors là, le verre de whisky tombe tout comme moi et au moment où il s'éclate par terre, je m'étonne à trouver ma chute douce et agréable. Quand j'ouvre mon dernier œil valide, je vois que…
Qu'il m'a rattrapée avant le choque et qu'il me tient doucement tout contre lui. Ce moment est si soudain, anodin, magique que je me demande si je ne délire pas à cause de la douleur. De ma main la plus proche de lui je viens saisir sa main et de l'autre je tiens mon œil en pleurant un peu de douleur et de joie de voir qu'enfin, il m'adresse de son attention…

Je lui souris en le regardant dans l’œil, j'étais si contente c'était complètement étrange comme sentiment, sentiment nouveau pour moi qui ne l'a jamais ressenti vraiment avant. Alors que ses mots viennent agir comme du mercurochrome sur mes plaies sentimentales, l'infection n'est plus rien et ça fait tellement du bien… Comme si l'éclatement de cet œil avait provoqué la guérison de tous mes maux.
Alors que je ferme les yeux, apaisée et heureuse je tiens plus d'attention à la fin de la phrase de Slade et à peine ai-je le temps de me questionner que je sens tout mon cou se raidir et mon corps frissonner. Ouvrant les yeux de surprise je le regarde dans l’œil l'air apeuré.
Une injection. Mais de quoi... ?

À peine le liquide en contact avec mon sang que mon cerveau et tous mes organes se voit contaminé par ce produit qui me brûle et m'arrache des gémissements de douleur. D'un coup je respire plus fort, plus vite, mon corps s'agite dans de petits spasmes qui deviennent de plus en plus conséquents. Là serrée contre lui je gémis, pleure de mon propre fluide vital, convulse violemment en bavant un peu. C'est long si long et pourtant ça ne dure pas si longtemps mais pour moi ces quelques minutes semblent êtres des heures.

Puis je me réveille comme après un violent malaise et alors que je ne tremble plus, j'ai la tête lourde et tout me semble beaucoup plus dynamique... Je sens toujours l'étreinte chaude et agréable de mon père et je tourne doucement la tête vers lui, le regardant un peu perdu, le cou violacée. Doucement je comprends. Je comprends pourquoi il est si puissant parce que'en cet instant je me sens renaître et je sens cette puissance similaire dont je peux maintenant jouir grâce à lui. Je lui souris un peu avant de venir le prendre dans mes bras sans lui laisser le choix. Je le serre fort et me laisse aller.

Merci… Je t'aime papa.


Je ferme les yeux pour ne plus laisser aucune larme passer, plus jamais.

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