Ultraviolence - [Jason Todd]

Ultraviolence

Catwoman/Selina Kyle & Red Hood/ Jason Todd

Ultraviolents, les liens avec Batman sont des liens ultraviolents. Pour en avoir été la victime je le sais bien. Le caractère du Batman est difficile à cerner, difficile à appréhender et pour certains difficile à supporter. En pensant à tout cela, je parle en connaissance de cause. Je connais un exemple de personne pour chaque difficulté du Batman, Bruce si j’ose dire les choses… Aujourd’hui il pleut et l’orage gronde, grommelle aux coeurs de nuages gris et il fait nuit.
Je suis seule sous la pluie, au bord d’une fenêtre j’ai le cœur serré et le souffle court, je ne sais pas ce qui se passe mais je suis, comment pourrait-on dire ? Mal.

Cette sensation au creux de mon estomac jusque dans mon bas-ventre, je ne l’avais jamais ressenti avant. Ce sentiment ou bien cette douleur à quelque chose de spécial Je ne suis tout simplement pas sereine un peu comme si je sentais qu’on s’en prenait à un ami ou même à ma famille. Mais qui est capable de me mettre dans cet état. Je cherche un moment en me grattant les ongles, les sourcils froncés, l’air terrible, en colère presque de ne pas trouver.
Finalement quand un éclair éclate, je sursaute et tomberait presque de mon bord de fenêtre.

Là, tout a coup je pense à Jason, et là je me rappelle qu'à chaque fois qu’il ne va pas bien je le ressens bizarrement. Parce que c’est mon ami, parce que je l’apprécie parce que comme moi Batman l’a déçu aussi. Comme j’ai pu je l’ai toujours aidé et bizarrement, je me sens obligé de prendre de ses nouvelles car, j'ai un mauvais pressentiment.
Connaissant Gotham par cœur je vais vérifier une par une les abris de Jason alias Red Hood. Les deux premières vides je passe dans un dispensaire me faisant passer pour malade pour voler en attendant avant de filer dehors comme si je n’étais jamais venue, me dirigeant de planque en planque je finis par arriver là ou le drame est.

Me glissant sans bruit à l’intérieur, je vois sur le sol, la poignée de porte et celle-ci du sang. Frais . Il est là. Et depuis très peu de temps. En entrant je vois sur le sol plusieurs traces de sang que je suis lentement des yeux, le regard lourd, les sourcils froncés. Finalement en entrant dans la pièce principale si on peut appeler cela comme ça, je le vois par terre en sang, massacré par je ne sais qui.
Respirant un bon coup, je retire mes lunettes jaunes les posant sur un vieux meuble plein de mites venant me baisser au niveau de son visage. Accroupie je le regarde et vois qu’il est vraiment mal en point et semble dans les vapes.

Hey, Jay … Jason,  tu m’entends?

Ma voix est audible ni trop douce ni trop violente, juste bienveillante. Après avoir retiré l’un de mes gants muni de griffes je viens poser ma main nue sur la sienne doucement venant doucement chercher son pouls alors que je lui parlais toujours attendant une quelconque réaction, bonne ou mauvaise. La peur de le voir mort me tord l’estomac avec une certaine violence. La chair de poule le temps d’un instant je stresse réellement car pour le moment, il est bien la dernière personne que je souhaite voir morte.

Jason venait de terminé un combat relativement difficile, en effet il venait d'affronter un ennemi encore jamais croisé il ne connait cet homme que de nom. Hawkman, ce dernier l'avait poussé à fuir de sa vie Jason ne voulait jamais se permettre une telle chose. Pourtant habitué à recevoir des coups, il n'en avait jamais reçus d'aussi violent, pour la deuxième fois de sa vie il allait mourir sans fuite. Le courant de l'eau l'avait mené inconscient au port de Gotham, il n'avait plus beaucoup de force.

Tout ce qu'il pouvait faire c'est de ramper au sol le sang dégoulinant, tout ce qu'il pouvait faire c'est de se redresser à moitié debout. Une main appuyé contre un contenneur d'eau, Jason avançait en boîtant traînant limite la jambe blesser avec difficulté il passait dans les petites ruelles. Le jeune homme se devait d'éviter le publique un enfoiré de bon saint maritain appellerais sans doute les secours. Et il ne pouvait pas se permettre d'aller à l l'hôpital.

Heureusement pour lui il n'était plus très loin de sa planque, arrivant dans celle-ci il se tenait le torse et laissait des traces de sang un peut partout dans la pièce, avant de s'écrouler au sol incapable de bouger. Sur le sol Jason était inconscient et mal en point, personne ne pouvait venir l'aider vu qu'il ne pouvait prévenir personne. C'est l'un des seuls moment où il aurait été content de tombé sur Batman, mais ce fût une toute autre personne, il ne reconnaissait pas ses pas, ils étaient rapides et silencieux.

La démarche de l'inconnu qui venait d'arriver avait quelque chose de féline, une seule personne avec cette description pouvait venir le voir. C'est la qu'il ouvrait les yeux, il se retrouvait dans les bras de Catwoman, le visage proche de celui de la femme qui semblait vérifier son poult.


Q-qu-que fais-tu ici ?... Co-comment m'as tu trouvé ?

Chaque mots prononcer par Jason lui faisait terriblement mal au ventre, il toussait et crachait un peut de sang.

Doucement je viens le faire glisser sur mes genoux venant m’asseoir près de lui gardant mes sens en alerte pour pouvoir bondir si une fois réveillée, perdu et désemparé lui prend l’envie de m’attaquer. Mais après autant de temps, autant de fois à avoir pris soin de le soigner, j’aime croire que ça n’arrivera plus jamais. Seulement, on ne change pas ce que l’on est. Le chat est un animal toujours à l’affût. Même endormis on dit qu’il garde un œil ouvert, clair et attentif sur ce qui l’entoure.
Il est vivant.
Heureusement, je n’avais vraiment pas envie d’affronter la mort d’un proche en ce moment. Satisfaite je soupire doucement, un sourire en coin, le regard confondu dans ses yeux bleus, soulagée.

Mon Dieu, tu es vivant.

Doucement je viens caresser sa joue d’un geste délicat et éphémère lui signifiant par le présent geste ma joie de le savoir en vie. Il ne change pas. Malgré toutes ses fois il ne semblait toujours pas comprendre que j’étais là pour lui quoi qui puisse lui arriver.
Après tout, nous sommes les oublier du Batman. Nous devons nous serrer les coudes.
Ses questions me font sourire alors que je viens attraper le sac de soin pour le traîner plus près de moi venant prendre des compresses les imbibant d’eau désinfectante très peu douloureuse pour doucement venir nettoyer le sang sur son visage.

Je suis venue t’aider voyons… eh puis… Je suis Catwoman Jay, je trouve qui je veux quand je veux.

Un timide sourire aux lèvres, amusée par ses mots je lui adresse un regard sympathisant, doux agréable, quelque part presque familiale. Me concentrant de nouveau dans mes soins, doux et lents je continue à lui parler lui donnant un mouchoir pour s’essuyer la bouche et tousser dedans à sa guise.

J’ai eu un mauvais pressentiment il y a quelques heures. En te voyant maintenant je me dis que j’ai eu raison de venir te trouver.

Les sourcils plus froncés et le visage plus triste et préoccupé, en parlant je repense à tout ce dont je viens de parler. Je revis presque la sensation terrible et désagréable du pressentiment. Affreux.

Tu pisse le sang… Qui t’a fait cela ?

[HRP: Navrée pour l'attente, j'espère que ça te plaira. n.n ]

Le jeune homme essaya de se lever rapidement, il n'aimait pas être pris en pitié et traiter comme un gamin qui aurait besoin d'un bisous magique. A peine réveiller voilà la femme chat qui lui caressait la joue, et puis voilà quelle se mettait à le dorloté comme un enfant. Non mais jamais il ne laisserait passer une telle chose si il savait se mettre dans le pétrin il savait s'en sortir tout seul. Cette idée ne lui plaisait pas du tout, durant tout ce temps seul il se débrouillait bien.

Quittant les bras de Selina Jason venait poser son dos contre le lit, le jeune homme tournait la tête chaque fois qu'elle approchait ses compresses pleine d'eau oxygéner. Son torse lui faisait mal tout comme son genoux droit qui était cassé, son torse était ouvert par une grosse coupure qui saignait beaucoup. Au lieu de se préoccuper de son visage, elle ferait mieux de recoudre sa rapidement, il faut tout faire sois même.

Tu peut trouver qui tu veux tu dis ? Mais pourquoi m'aider ? Je n'ai aucune envie d'être chouchouter comme un gosse de 10 ans tomber dans la cour d'école. Et puis si tu veux vraiment m'aider aide-moi à recoudre mon torse c'est la blessure la plus grave que j'ai.

Le jeune homme attrapait sous son lit une aiguille enroulée dans une serviette à laquelle un fil fin était attacher. Jason déchirait son t-shirt puis s'enfoncait l'aiguille dans la peau commençant à se recoudre seul comme il en avait l'habitude. Ses côtes brisées le lançait chaque fois qu'il effectuait un mouvement, mais pas le temps de se plaindre il fallait prévenir Batman et la Ligue. Leur petit ami ailé n'est pas un héro loin de là.


Celui qui m'as mis dans cet état ce fais passer actuellement pour un membre de la Ligue des Justicier. Une sorte de grand cinglé avec une hache et des ailes de piaf, ce mec est tout sauf un gentil. Durant notre affrontement il n'as pas hésiter à démolire une voiture contenant une famille de civil à l'intérieur et je doit prévenir Batman.



Tout en parlant il finissait de recoudre sa plaie ouverte, ses gants plein de sang le gênait un peut quand même.

Comme je pouvais et je devais m’y attendre Jason était insupportable et ne se laissait pas du tout faire. Arrêtant simplement de tenter de le soigner je reste à proximité et le regarde faire l’enfant capricieux. En le voyant je me souviens pourquoi je suis là et pourquoi il est mon fils Wayne préféré.
Son sale caractère et sa colère cachent sa tristesse et sa honte, je le sais. Je suis là pour lui rappeler qu’il n’a pas à l’être avec moi au moins. Le laissant débiter ce qu’il a à dire je ne bouge pas et le regarde, neutre sans expression particulière me préparant à lui faire un coup d’amour vache.
C’est comme cela que ça fonctionnait entre nous.
L’amour vache.

Très bien je vais te traiter comme une personne blessée qui ne veux pas se faire aider alors qu’elle en a besoin.

Lui faisant une prise en trois secondes à peine voilà que Jason est attaché au radiateur a côté du lit, ses entraves étant des menottes voler au poste de police de Gotham. Lui faisant un petit sourire vache je me saisis de mon matériel stérile volé pour arranger les coutures de sa plaie qui saignait. Désinfectant la plaie en même temps tout en la nettoyant avant de la bander une fois la suture finie.
Je le regardais et le voyais bouger pour m’emmerder dans ma démarche de soins, du Jason Todd quoi.

Arrête de bouger putain tu vois pas que j’essaye de t’aider à guérir plus vite là ! Je sais que ce n'est pas agréable d’être attaché mais sinon tu vas pas me laisser faire, je te connais.

Tout a coup je deviens plus sombre tandis que ma voix est imposante et charismatique tout de même. J’étais inquiète pour lui et je n’allais pas le laisser venir ruiner davantage ses plaies. M’attaquant à une autre plaie avec efficacité je finis par lui bander le torse et lui recoudre l’arcade.
Je continuais comme cela l'air concentré et très précis dans mes gestes.
Tant de fois par le passé j’avais dû recoudre ou bien panser des plaies… Je pourrais aisément devenir infirmière si je le souhaitais.

J’ai bientôt fini, je vais te détacher calme toi.

Finissant mon point de suture à l’arcade je place de petits pansements fait exprès sur le dessus. Ensuite je le regarde dans les yeux. Un regard spécial.
Un regard spécial qui pourrait presque paraître sur mon visage comme une hypocrisie tellement ce regard est rare dans mes yeux.
Le regard que je lui adresse signifie tout. Que je l’aime et que je suis inquiète.
Seulement il ne s’agit pas de la sorte d’amour que je peux véhiculer avec mon regard par exemple à Batman. Non.
Il s’agit de quelque chose de plus fort, de quelque chose de presque maternel peut-être…

Reposes-toi un peu s’il te plaît avant d’aller prévenir Batman, ou bien laisse-moi y aller ou au moins l’appeler.
Je ne suis pas ton ennemi Jay et tu le sais. Prend soins de toi aussi des fois.

Je fronce les sourcils en disant cela, sérieuse et soucieuse de sa santé. Je voulais qu’il m’écoute même si je sais très bien qu’il a tous les droits de me repousser. Doucement je viens le détacher pour lui rendre sa liberté et j’essaye de le faire aller dans son lit au moins pour qu’il s’y assoit une seconde pour reprendre son souffle.