Les comics que vous lisez en ce moment

Hawkman et The Shade plongent dans les Shadowlands pour retrouver Shadow Thief, "boosté" par Lex Luthor. Et ça ne se passe pas très bien.

Spoiler:

Bon. Le numéro est agréable à lire, mais ce n'est pas un "grand" épisode. Robert Venditti s'amuse avec le flashback sur la rencontre Hawkman/The Shade, et c'est très agréable ; le reste montre surtout la violence du héros, et les doutes de son ami dessus. Venditti est plus "maladroit" dans son approche, mais le message est passé ; et le combat tape dur.
Maintenant, le numéro se lit quand même vite, et n'apporte pas grand-chose. On est dans un creux de l'intrigue. Un creux sympa', un joli creux via Pat Oliffe très bien encré par Tom Palmer, dans une veine old school qui fonctionne très bien. Un joli creux, oui. Mais ça reste un creux.
Vivement la suite, que ça bouge plus.

Brian Bendis se lance dans la deuxième et dernière partie de sa saga Leviathan, avec un rythme toujours très lent et posé. L'événement est entièrement basé sur les dialogues, les échanges entre les personnages, avec l'action quasiment entièrement absente.
C'est une méthode. Ca ne me gêne pas quand Alex Maleev illustre ça, mais ça surprend chez DC ; ça fonctionne néanmoins.

Spoiler:

Encore un rythme lent et contemplatif, mais j'adhère. Je me demande si intituler ça Event Leviathan n'est pas une plaisanterie sincère, car la mini-série est anti-climatique et semble faire "tout" pour se déconnecter des formes habituelles des crossovers. Mais ça fonctionne.
Brian Bendis gère très bien ses dialogues et ses caractérisations. Les "piques" et l'humour à froid surprennent, parfois, mais l'ensemble se tient bien et rend les communications intenses. Le cliffhanger est surprenant mais grisant, et j'ai envie d'en savoir plus ; même si on "sent" que Event Leviathan n'est qu'une première pierre, et ne servira qu'à installer Leviathan et l'identité sous le masque.
Alex Maleev gère bien son job, avec des ambiances travaillées et une atmosphère troublante. Ca me plaît. Je continue d'adhérer, et d'être charmé par cet événement différent.

Qu'est-ce que c'est fun. Brian Bendis s'amuse comme un petit fou à mener son Batman dans plusieurs endroits, pour le confronter auprès de nombreux personnages ; et c'est fun. J'ai l'impression que l'auteur fait comme un gamin qui ferait vivre des "aventures" à ses figurines, et j'adhère complètement au sense-of-Wonder et à la légèreté de cette saga.

Spoiler:

Oui, c'est fun. Brian Bendis offre ici un Batman très frais et léger, avec toujours un aspect sérieux, mais peu de sombre ; ça fait du bien. Ce Batman a un humour à froid très agréable, fait quelques piques, échange presque amicalement avec ses proches. Les autres personnages sont bien caractérisés, et l'ensemble est très fluide et dynamique.
On sent que l'auteur s'amuse dans une intrigue clichée, un prétexte général à transporter Batman partout ; mais c'est cool. Lire un tel récit est vraiment très agréable, car ce type de moments funs manquent pour Batman. Nick Derington est en outre un partenaire de jeu idéal, avec un style détaillé, classique et lumineux qui fonctionne très bien ici.
Vivement la suite, j'en redemande.

Les Young Justice errent dans le Multivers, et essayent de rentrer ; ils sont sur Terre-3. Ca se passe mal.

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Bon. C'est cool, mais limité. J'ai toujours aimé les univers parallèles, mais ce numéro très bourrin ne m'a pas énormément emballé ; c'est sympa', mais sans plus. Les versions alternatives ont du potentiel, mais cette présentation en pur combat n'est pas franchement idéal pour les découvrir.
Je suis dubitatif sur le futur nom de code de Red Robin, qui paraît presque être une "mauvaise blague" ; on verra. Je suis aussi surpris de l'alliée de Terre-3, mais il faut voir la suite. John Timms livre des dessins corrects, mais je ne suis pas non plus super emballé ; ce n'est pas Gleason, et ce n'est pas toujours ni beau ni maîtrisé.
Le numéro est agréable à lire, mais limité. J'attends la suite, en espérant quelque chose de plus solide et concret.

Ce nom de code... autant, dans des univers d'heroic fantasy, moi, j'associe ça à de la férocité, de la majesté ! Autant là... mouaif quoi.^^
Croisons les fesses et serrons les doigts.

Après le choc du précédent numéro, terrible mais joli exemple de noirceur et de violente, Dan Abnett reprend en... ne montrant absolument pas Starfire, Cyborg et Azrael. Il introduit de nouveaux personnages, en réutilise d'autres - et ça fonctionne très bien.

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Un bon numéro, qui relance habilement la série. Dan Abnett a conclu brutalement et intelligemment l'avancée de la série qu'il a reprise et même sauvée après le départ de Joshua Williamson. Il enchaîne maintenant avec "la suite", et utilise la recette classique d'amener de nouveaux joueurs ou de faire "monter" des personnages secondaires jusque-là ; ça fonctionne bien. Les ficelles sont assez anciennes, mais donnent des résultats quand elles sont bien appliquées. C'est le cas ici.
Le scénariste gère bien sa barque, a une explication intelligente sur le "retour", et ça permet de rééquilibrer le titre et les joueurs ; malin. Ca s'accompagne de quelques nouveaux mystères, d'une ambiance badass qui fonctionne bien. Ca donne envie de lire la suite, notamment parce que ça va vite, c'est intense et nerveux.
Will Conrad livre des planches solides, avec des personnages un peu figés ; mais l'ensemble est très cohérent, très fluide. Le dessinateur est bon avec Abnett, et le duo a réellement donné du sens et de l'intérêt au titre. Vivement la suite, et je ne pensais pas réellement dire ça un jour pour JLO !

Jonathan Hickman poursuit sa reprise des X-Men - mais, après le "choc" de l'épisode précédent (très bien fait, mais le lecteur de comics sait que la conclusion ne peut durer), il refuse de gérer les conséquences. Il plonge ailleurs, autant pour jouer le suspense (avant le prochain numéro, en "rouge" dans la frise, donc aussi important que le puissant HoX #2) que pour nourrir les détails de sa saga. Bonne idée.

Spoiler:

Bon, c'est plutôt cool. Le "coup" de ne pas traiter les conséquences du précédent en évoquant autre chose est un procédé classique en comics, mais efficace. Hickman reprend sa narration éclatée sur plusieurs époques, mais ça fonctionne plutôt bien. Toute la manipulation dans Year 0 est surprenante, mais ça fonctionne ; le Sinister va sûrement surprendre plusieurs lecteurs, mais ça me rappelle le traitement par Kieron Gillen dans ses Uncanny X-Men. Avec un Sinister entouré de clones, et assez "décadent" ; ça surprend, mais ça ne sort pas de nulle part. Le passage avec Doug est bon, même si on est plus sur du détail (en apparence). Enfin, Year 1000 montre de nouvelles manipulations, ça permet de redonner de l'intérêt à une période où tout semblait "boucler".
C'est bien. Ce n'est pas fou, mais ça fonctionne. On sent que Hickman gère, avance d'autres pièces, temporise ; il le fait bien. RB Silva livre encore de très belles planches, avec un style idéal et une souplesse dans les personnages qui est très bonne.
Une bonne lecture ; mais ça reste une pause dans la saga, un épisode pour temporiser. Vivement la suite, je sens que ça va taper bientôt très dur.

Steve Orlando lance une mini-série centrée sur les "monstres" de Gotham City : I Vampire / Killer Croc / Orca / Lady Clay / Frankenstein. Ca commence bien.
Le scénariste commence par un point sur chacun :

Spoiler:

Ca démarre bien. Le scénariste pose bien ses personnages, et les "tient" plutôt bien. Orca et Lady Clay ne sont pas développées, mais ça viendra sûrement bientôt. La gestion de Killer Croc m'a plu, l'ensemble est solide et dynamique. Les dialogues sont bons, hormis ceux de Frankenstein qui sont un peu lourds.
Amancay Nahuelpan illustre ça joliment, dans un style classique et efficace. Les personnages sont bien croqués, l'ambiance est bonne. Ce début ne révolutionne rien, mais tient bien ses personnages et offre une intrigue solide. Curieux de la suite.

*(W) Jason Pell (A) Puis Calzada (CA) Michael William Kaluta*

*Horror rises from the deep as the denizens of dread Cthulhu herald the return of the old gods! Antiguo Camino is a small fishing town, nondescript and quiet. But when the horrors of the depths begin to crawl from the muck and terrorize the pueblo, Zorro must save the unsuspecting townsfolk and uncover the insidious force behind the monstrous uprising. This series celebrates the swashbuckling heroics of Zorro and the impending dread of H.P. Lovecraft in a unique and terrifying tale!  Zorro Rise of the Old Gods #1 is available with four covers - Main Cover by living legend Michael Kaluta, Lovecraftian Horror by interior artist Puis Calzada, and a Limited Edition 1/350 Pulp cover also by Calzada!*

Je ne connais pas l'éditeur American Mythology, mais je vois qu'ils publient au moins une autre mini-série sur Zorro ; en plus de celle-ci, en quatre numéros.
J'aime bien Zorro. Au-delà de son aspect historique, fondateur pour les super-héros que j'aim tant, j'ai une affection sincère pour ce personnage. Parce que j'ai grandi avec des rediffusions de la série TV Disney des années 50, parce que j'ai découvert La Légende de Zorro à la fin de l'enfance et j'ai trouvé ça très fun.
J'aime bien Zorro. J'adore Lovecraft. Et j'aime les crossovers bizarres.
Je me suis donc lancé, et c'est plutôt cool.

Oh, le récit n'est pas parfait, ni forcément brillant. On a des choses très basiques :

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Basique, donc. Classique. Mais efficace. Jason Pell livre un script "à l'ancienne", mais qui fonctionne. Il loupe quelques moments, un peu figés, et son Don Diego a des dialogues un peu lourds, mais... bon, le passage de Zorro est cool, et les personnages sont solides, eux aussi. Les voleurs sont bien caractérisés, même si ça reste classique aussi.
Un scénario efficace, à défaut de briller. Idem pour le dessin, dans une veine old school et des panels appliqués. Puis Calzada n'est pas extraordinaire, mais il sait dessiner et raconter son histoire ; et ses monstres sont biens.

Un bon premier numéro ; une bonne surprise.
Je suis curieux de la suite. Et je suis curieux de voir plus de cet éditeur, s'il a d'autres choses aussi sympathiques !

Autant le concept prête à sourire, autant j'avoue qu'une fois plongé dedans, c'est bien prenant.
Il n'est pas désagréable de retourner à une histoire de héros masqué encapé à échelle humaine, d'abord, avant que l'innommable ne vienne salir tout le parquet.
C'est pas transcendant, je suis d'accord, par contre c'est efficace, ça a le mérite d'avoir été fait, et vivement la suite !^^

C'est exactement ça, oui.
Pas brillant, mais efficace ; et j'avoue que je lis ou regarde avec plaisir des œuvres "juste" correctes, ça a un aspect reposant de ne pas chercher ou assister à des révolutions constantes.
Et Zorro reste cool.

Et Zorro reste cool.
Pis si on devait être en recherche constante de révolution, en tant que lecteur, on lirait plus grand chose.

Zorro vs. Lovecraft ? OMG !

... et en plus ça a l'air fun ^^

Oui.

Encore une réussite.
Scott Snyder & James Tynion IV continuent leur saga. Ca va vite, ça tape dur, les rebondissements sont nombreux. C'est fun et riche. Intense.

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C'est intense. Les lecteurs de la série sont récompensés de tant de préparations et de mises en place par le dynamisme de cette saga. Ca tape dans tous les côtés, ça va vite, il y a plusieurs "biscuits" aux fans, et c'est très cool. Les équipes sont bien divisées, les relations Flash-GL/JSA sont très bonnes, et le discours de Diana est grisant. Le cliffhanger surprend, mais fait bien plaisir, et donne complètement envie de lire la suite.
Scott Snyder & James Tynion IV maîtrisent complètement leur saga, ça se sent et c'est vraiment cool. Howard Porter illustre ça, c'est objectivement "pas très beau", mais c'est très efficace. Le dynamisme est présent, et les planches sont fluides.
Quelle intensité. Vivement la suite !

Put*in, c'est bon. C'est vraiment bon.
Brian Bendis me convainc totalement sur ce numéro, conclusion superbe et intense de tous les éléments développés depuis le début. C'est fort, et bon.

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C'est bon, oui. Que ça soit la gestion de la Légion, qui a les "tics" de Bendis sur les dialogues, mais ça ne me choque pas. Ca reste des jeunes, et c'est drôle ; c'est bête mais drôle. C'est du bon aussi pour la gestion de Zod, qui a du sens. Mais c'est surtout du bon pour Jor-El, avec notamment la gestion de Superman et le traitement de son père.
C'est simple, c'est sobre, c'est logique et efficace ; c'est juste, surtout. Bendis gère ça avec intelligence, et gère ça bien. Je reste conquis par le titre, vraiment efficace et surtout très joliment dessiné par Ivan Reis.
Quelle réussite. Je suis fan. Je ne pensais pas que ça arriverait, mais je suis fan !

C'est parfait. C'est littéralement parfait.
Tom King & Clay Mann m'avaient déjà emporté et charmé sur le précédent numéro, où Bat & Cat sont loin de Gotham, la seconde tentant de reconstruire le premier. Même s'ils finissent par reconstruire leur couple, surtout.
Je craignais que cet épisode vienne gâcher la beauté et la pureté de ce #78. Ce n'est pas le cas ; ce #79 vient compléter le précédent, et c'est superbe.

Spoiler:

Et ça va ch*er, comme on dit. Et ça fait du bien.
Car Tom King maîtrise complètement ses deux personnages. Car la reconstruction de Bruce est parfaite. Car la reconstruction du couple Bat/Cat est superbe. Car la Selina de Tom King est magnifique, et est une héroïne dans le sens le plus noble du terme. Car tout ça est extrêmement touchant, très bien fait, très bien réalisé.
J'adore. Je suis fan. J'ai hâte de voir la suite, j'ai hâte de la revanche contre Bane - mais je suis ravi que Tom King gère ça comme ça, avec une douceur et une tendresse qui conviennent complètement à ce moment, cette parenthèse hors du temps.
Quelle caractérisation. Quelle maîtrise. Je suis fan, et aussi de Clay Mann. Très bon dessinateur, qui "abuse" un peu du sexy de Selina, mais qui offre un écrin superbe au script. C'est beau, pur et lumineux ; magnifique.
Vivement la suite ! ET VIVEMENT LA BAGARRE !

Dans la "liste" des épisodes HoX/PoX, ce #5 était surligné en rouge, comme le #2 et PoX #6. Ce fameux #2 où Jonathan Hickman a "révolutionné" la franchise avec un retcon puissant. On pouvait donc s'attendre à un choc similaire.
Bon. Ce n'est pas aussi "intense", mais c'est quand même du "lourd", ici.

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Bon. Jonathan Hickman "balance" beaucoup là, quand même. Outre le procédé de résurrection qui est autant une bonne utilisation des capacités des Mutants concernés qu'une immense pierre dans la mare, on a également le statut de Krakoa et le cliffhanger, qui font grandement avancer les choses. On peut considérer que ce sont des "détails", car c'est moins "brillant" que HoX #2, mais ces trois éléments sont des avancées énormes pour la franchise.
L'élément principal est une "facilité" mais qui est maintenant un joker puissant et terrible ; et qui avance, aussi, le tournant assez communautaire et sectaire des Mutants, qui font objectivement "peur" dans leur arrogance et leur supériorité. Le deuxième élément est un acte majeur diplomatiquement, avec aussi un aveu de Xavier sur la méthode qui surprend et crispe. Et le troisième élément ne tiendra sûrement pas, mais acte définitivement la communauté générale.
C'est fort. C'est moins intense et choquant, car on s'en doutait quand même, mais... c'est fort. Jonathan Hickman va au bout de ses concepts, de ses idées, et ne se refuse rien ; c'est fort. Je suis curieux de voir la suite, mais je "sens" quand même que ça ne va pas forcément bien tourner.
Trop de communautarisme qui vire au sectarisme, trop de personnages "trop-peu" caractérisés ; trop de choses qui "vont bien" pour les Mutants. Ca va péter. Ca va péter, et ça va faire mal.
J'ai hâte de voir la suite. D'autant que Pepe Larraz continue de livrer des planches magnifiques et superbes, notamment dans la sensualité des personnages après leur retour.
Vivement la suite, après cet épisode fort mais plus posé ; plus terrible, aussi, au fond.

Bon, ça avance pas mal, tout ça. Hormis les couvertures complètement "menteuses" depuis deux numéros, parce qu'on est encore TRES loin de l'affrontement avec Mecha Manta, c'est très correct.

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Il ne se passe pas grand-chose, mais c'est agréable. Kelly Sue DeConnick m'amuse avec son hommage à Lovecraft, et la gestion des personnages est bonne. La relation Aquaman/Aqualad est cool, même si fait du jeune héros un geek me surprend un peu ; peut-être suis-je trop impacté par la version (originale) de la série animée. N'empêche que l'ensemble se lit avec plaisir, et l'ensemble est même cohérent, y compris avec Aquamomoa, clairement source d'inspiration de cet Arthur un peu brut et bourrin. Mais ça passe bien.
Robson Rocha est très bon aux dessins, excellent pour créer cette ambiance lourde et étrange qui sied si bien aux récits en hommage à Lovecraft. C'est joli et intense. Je suis curieux de la suite.

Ah, Marvel, bande de petits malins. L'éditeur a su (quasiment) retenir le "coeur" de la saga des Abrams (JJ et son fils Henry), en ne diffusant que les premières pages de ce #1. Qui, très rapidement, va au-delà de ces images de bataille contre Cadaver, très mièvre nouveau super-vilain pour... autre chose.

Spoiler:

Jolie surprise, car jolie gestion du suspense ; mais c'est bien là le quasi seul intérêt de ce numéro. Les Abrams ne livrent rien de honteux, mais rien d'excitant non plus. Cadaver est un méchant qui n'est pas encore développé, mais ne donne pas envie. Le "choc" est évident, la suite est intrigante, mais... bon, ce n'est quand même pas excitant. Le nouveau personnage est cliché dans sa caractérisation, comme la réaction de Peter.
Il y a une surprise, il y a un choc ; il y a le plaisir d'avoir été "pris", et l'envie d'en savoir plus. Mais on sent que, très vite, les Abrams reviennent sur du terrain connu, et on sent constamment ce qui va arriver. Ce n'est pas désagréable, mais ça n'a rien de révolutionnaire ou d'excitant.
Idem pour Sara Pichelli, bien-bien meilleure que sur Fantastic Four mais... bon, je ne suis pas un grand fan. Ca fonctionne, ça marche, voilà. C'est sympa', sans plus.
Jolie surprise, les Abrams et Marvel ; bien joué. Mais le plus dur commence.

Je n'ai pas eu envie de lire tous les one-shots Year of the Villain, par lassitude de l'événement et inintérêt pour ces machins. Mais j'ai laissé une chance pour celui sur Luthor, le "maître" de la saga.
Bon, c'est pas mal, mais complètement sans intérêt pour la saga elle-même.
Lex Luthor utilise ses nouveaux super-pouvoirs de super-méga-mâle-alpha modifié par Perpetua (la mère du Multivers DC) pour parcourir le fameux Multivers DC, afin de voir ce que font les autres Luthors. Pour être sûr qu'il est dans le vrai.
On croise donc beaucoup de Luthors, avec Lex accompagné par Mini-Lex, un gamin Lex maltraité par son père dans son monde et qu'il prend sous son aile. C'est rigolo de faire le tour du Multivers, même si "notre" Lex est complètement stoïque et chiant dans sa posture d'Apex Luthor. Bon, le final est sympa'

Spoiler:

Mais ça ne va pas très loin.
Jason Latour a de bonnes idées de Luthors alternatifs, même s'il ne va pas trop loin non plus. Bryan Hitch est bon, cependant, avec beaucoup de jolies planches et de bons moments. Il était meilleur sur Hawkman, mais il livre un job honnête et très correct, ici.
Un numéro agréable, mais sans intérêt pour la saga et qui vaut pour quelques profils sympathiques et un twist prévisible mais efficace. Allez, je ne regrette pas la lecture, c'est déjà ça !

Après Heroes in Crisis, Scott Lobdell et Brett Booth sont chargés d'une mini-série (d'abord classique, puis mini) sur Wally West. Les deux auteurs ont déjà géré le personnage dans les Titans post-Rebirth, mais... ce n'est pas vraiment eux que j'aurais choisi pour relancer un héros tellement affecté par HiC.
Bon, leur numéro est correct, mais on "sent" clairement que Lobdell veut évacuer les éléments de HiC, pour se lancer sur une saga cosmique. En lien avec les éléments DC du moment.

Spoiler:

Bon, c'est sympa', mais on survole beaucoup de choses. Lobdell semble coincé entre l'ordre de donner une suite à HiC, avec un Wally rongé (mais aussi quelques réflexions/piques sur certains éléments "illogiques" de HiC) et plein de culpabilité ; et son envie de raconter une saga cosmique dans le Multivers. Les deux choix ont du sens, mais ne fonctionnent pas forcément ensemble. On sent que la culpabilité sera le thème de la mini-série, mais Wally est quand même envoyé bien vite au coeur du Multivers... ça va vite. Ok, c'est Flash, mais quand même.
En dehors de ça, ça se lit bien, c'est fluide. Je ne déteste pas Brett Booth, que je trouve un peu plus sobre ici. Ca passe bien, même si j'aurais préféré quelque chose de différent sur Wally et ses doutes. Bon, c'est efficace et dynamique, je ne déteste pas ; ça passe.
Le "retour de Wally" après HiC passe par ici, et ce n'est pas un grand numéro. Ca se lit bien, mais on sent que la mini-série ne sera pas "énorme", et va sûrement être constamment entre ses deux objectifs. A courir deux lièvres, on n'en chope aucun ; je ne le souhaite pas, mais je crains que Flash Forward soit un coup dans l'eau. Espérons juste que Wally ne disparaisse pas encore après...

Que c'est expédié à la vitesse de la lumière...
Bon, c'est qu'un numéro, mais ça m'a clairement laissé sur ma faim, et pas dans le bon sens du terme.
Je suis content de revoir Tempus, mais il aurait fallu faire un choix: soit donner plus d'importance à la présentation de la menace, soit au contraire ne rien dévoiler et plonger directement Wally dedans...
Histoire de se retrouver avec quelque chose de consistant sous la dent.

Spoiler:

Je suis l'incarnation du "Mouaif" après cet épisode.
A voir, en espérant que ça prenne du corps.^^

J'en doute.
Heroes in Crisis n'a pas eu le succès escompté, et DC est revenu sur l'idée qu'ils avaient de faire un titre Wally West & the Suicide Squad. Du coup, Lobdell & Booth, pas brillants mais rapides, sont chargés d'une mini-série en guise de suite. Mais on sent le machin improvisé pour ne pas perdre la face.

*Paul Allor (W), Chris Evenhuis (A/C), Dustin Weaver (VC), Eleanora Carlinia (VC).*

*Tyranny is on the rise as Cobra topples governments and spreads its ruthless power across the globe. In these trying times, desperate measures are taken. The new G.I. Joe program recruits civilian spies and saboteurs: ordinary people living in occupied territories who will put their lives on the line to strike back through clandestine but high-impact missions. Join these new recruits as they resist Cobra control, fight to make a better world for all, and find out just what they are capable of.*

*32 pages, $3.99.*

Je n'ai jamais vraiment lu les comics GI Joe. Je connais la franchise par les dessins-animés, l'aura générale et le premier film. J'ai dû lire deux-trois épisodes de la série comics historique, j'ai conscience de l'impact de Larry Hama dessus, et je connais grosso-modo la mythologie des Joes.
Franchement, je n'ai pas une passion énorme pour eux - mais j'aime bien, ça déclenche le plaisir régressif des souvenirs d'enfance.
Je n'avais pas le "projet" de lire cette nouvelle série, mais je suis tombé dessus... et j'ai tenté.
Et, franchement, c'est pas mal.

Semi-reboot de la franchise, ce #1 acte que Cobra a lancé l'invasion des USA - et ils gagnent. Les Joes sont en mauvaise posture, Cobra domine et règne. Il y a eu des massacres, il y a eu des purges ; les héros ont perdu, la tyrannie règne.
On suit un type normal, qui assiste à la lutte d'un Joe contre Cobra ; sauf que

Spoiler:

Le type récupère une clé USB, se fait visiter par Scarlet qui la récupère mais... le type veut aider, il veut se battre. Il retrouve les Joes en pleine opération, et se fait recruter en manquant de tout faire foirer. Devenu "Tiger", il intègre les Joes car le groupe est complètement "vidé" et a besoin de récupérer des civils pour mener la lutte. Sauf que le Général Hawk annonce que

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Et ouais, c'est pas mal;
Bon, le script de Paul Allor n'est pas exceptionnel, c'est un peu rapide et "brutal" dans l'enclenchement des rebondissements. La façon dont Tiger retrouve les Joes est un peu facile, mais... ça reste efficace.
C'est fluide, c'est bien fichu et plutôt intense. Le côté "Cobra a gagné" a déjà dû être vu, mais... pour moi, c'est une première, et je trouve ça plutôt pertinent. Idem pour le recrutement des civils, et le "changement" des troupes. On reste sur les très-très connus, et c'est autant pratique (pour les novices) que pertinent (car on "découvre" les nouveaux, comme les autres).
Surtout, ça se lit très bien, et Tiger (qui sera "les yeux" du lecteur) est plutôt agréable. Il est un peu cliché comme héros, mais ça fonctionne ; comme l'intervention de Scarlet.
Graphiquement, Chris Evenhuis a un style classique et propre, en suivant la ligne claire ; j'aime bien. J'aime même beaucoup. C'est plutôt joli, assez efficace et dynamique. Les personnages sont bien croqués, et j'avoue que je suis fan de ce style, qui ne révolutionne rien mais a une beauté propre qui me convient.

J'aime bien. J'ai envie de lire la suite !