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Brian Bendis organise la rencontre entre Naomi, son héroïne développée dans une mini-série (que j'ai arrêtée avant la fin), et Superman... et ses copains. Et c'est très agréable.

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Un bon numéro, où Brian Bendis utilise idéalement son talent de dialoguiste. J'avais lâché la mini-série Naomi à cause d'un style très décompressé, et d'un personnage sympathique mais auquel je ne m'attachais pas ; c'est mieux, là. Naomi interagit bien avec les héros, et je trouve rafraîchissant d'avoir une jeune héroïne "contente" d'avoir des pouvoirs, et qui veut aider ; sans trauma. Avec notamment de vrais bons dialogues entre elle et les autres, notamment Superman et Batman avec qui elle a des similitudes d'origines.
C'est bien, c'est cool, c'est dynamique. La gestion de Red Cloud est bonne, et je reste très fan du Superman de Bendis. Szymon Kudranski livre des planches très correctes et solides, plus claires, lumineuses et dynamiques qu'autrefois ; c'est bien aussi.
Encore un bon moment !

A titre personnel, j'ai beaucoup apprécié la mini-série Naomi, et ça me fait vraiment plaisir de la voir non seulement réapparaître, mais gratter petit à petit une place. (destin auquel tu n'auras jamais droit Sideways )
Cet épisode était vraiment mignon, les interactions et dialogues sont vraiment bien menés, c'est frais, et je ne peux que savourer de voir un Batman et un Superman gentils et compréhensifs, dans une scène "banale".
Le dessin de Jamal Campbell sur Naomi me manque un peu, mais bon, c'est bien et normal que l'héroïne passe sous le crayon d'autres personnes.
En bref, du bon, j'ai hâte de voir la suite !

A priori, Naomi doit / devrait bénéficier d'autres mini-séries ; j'ignore si cela se fera.
En tout cas, elle va rejoindre Young Justice.

PoX #5 a la fonction d'assurer le "service après-vente" de HoX #5, et ses révélations sur les résurrections, le statut politique de Krakoa et la grande réunion mutante. Il n'y a pas de surprise, mais c'est agréable ; notamment parce que Jonathan Hickman caractérise vraiment un personnage, pour une fois.

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C'est sympa', et agréable pour ceux qui voulaient avoir plus d'explications sur HoX #5. Jonathan Hickman règle les détails "logistiques", avec sérieux et attention. La discussion Xavier/Forge est sympathique mais ne va pas très loin, l'échange durant Year 1000 est d'un niveau de SF exigeant mais puissant, bien que le manque de "lien" avec ces personnages nuise à mon implication personnelle. J'ai cependant apprécié, même si j'ai surtout goûté le passage avec Emma. Qui était déjà bien caractérisée avant, et l'est encore ici.
Hickman la gère bien, et c'est agréable d'avoir un personnage avec des émotions. Je demeure persuadé qu'il va y avoir "un truc" pour couper l'aspect sectaire autour de Xavier & Magneto, mais je deviens de plus en plus gêné de leur symbiose, aux deux. Même s'ils ont toujours été proches, l'un est complètement l'ombre de l'autre, et c'est autant suspect que lassant.
Bon, l'épisode est bon, mais c'est essentiellement plusieurs notes de bas de pages mises ensemble pour faire un numéro ; qui est agréable, mais sans plus. RB Silva livre de jolies planches, peut-être un poil moins appliquées (notamment les visages). Cela reste cependant de très bon niveau.
La fin approche ; Hickman montre bien où il veut placer les jouets, dans sa nouvelle vitrine. Okay. J'attends le bouquet final avec intérêt, mais prudence.

Bon sang, c'est frustrant.
Les retards ont rendu le début de lecture de ce numéro assez désagréable, car je ne me souvenais pas vraiment de la fin du #6. Une petite plongée dans ce dernier, et j'ai pu me lancer... et beaucoup apprécié ce qu'il se passe, ici.
Mais la série sort très lentement ; et on peut avoir la sensation que ça ne va pas s'arranger. Ce qui est frustrant, car Geoff Johns me plaît dans ce qu'il propose ici.
Oh, je ne suis pas vraiment passionné par ce que font Eugene et Pedro, guidés par

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Je préfère Billy & Mary sur leur monde, face au père de Billy et aux parents adoptifs, à qui Mary Marvel a révélé ses pouvoirs. J'aime bien aussi Freddy et Darla dans les Wildlands, où ils sont

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Exactement où se retrouve Billy, parti pour sauver les siens - mais piégé par Sivana, et averti par le fantôme du Sorcier Shazam que

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Il se passe beaucoup de choses, et c'est cool. Geoff Johns parvient (enfin) à creuser la fratrie de Billy, et cette division en plusieurs Lands me plaît bien. J'apprécie aussi le lien avec le père, qui cache quelque chose ; mais ça permet de caractériser l'héroïsme et le sacrifice de Billy.
Dale Eaglesham livre de jolies planches, très dynamiques ; Scott Kolins réalise de bons moments aussi, même si son style diffère et l'union des deux est moins fluide que dans le précédent numéro.
J'aime ce que je lis. Mais je n'aime pas lire ça si irrégulièrement. Quel dommage que ce lancement, solide et inspiré, soit un boulet pour lui-même...

Encore un numéro qui paraît ralentir l'intrigue globale, mais encore un numéro graphiquement magnifique et épique. C'est bien.

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C'est intense. Robert Venditti ne raconte pas "énormément" à chaque épisode, mais il sert surtout le scénario idéal pour permettre à Eddy Barrows d'éclabousser le lecteur par la beauté et la classe de ses planches. C'est fort, c'est puissant, c'est énorme, c'est épique.
Je n'adhère pas à tout, il y a quand même du patriotisme américain évidemment lourd, mais... l'ensemble fonctionne quand même très bien. J'aime beaucoup ces personnages, j'aime cette ambiance d'apocalypse terrible, et j'aime avoir envie d'en savoir plus, de voir les Nazis être tabassés et les Fighters gagner. J'espère, en tout cas.
Encore une bonne lecture, donc. Vivement la suite.

Par oubli, j'avais laissé passer le #14... et j'ai donc pu enchaîner directement les #14-15, soit les deux premiers numéros du nouveau story-arc. Quel plaisir !
James Tynion IV nous plonge directement dans une nouvelle crise, en révélant que les apocalypses traversées jusque-là ne sont qu'un prélude au pire ; à la guerre qui va éclater. Et qui prend sa source dans

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On pouvait s'y attendre, évidemment, mais l'enclenchement des rebondissements et des événements est très, très bon. J'aime énormément la façon dont l'auteur écrit ses personnages, entre ce Bobo rongé par la culpabilité, ce Man-Bat persuadé de ne pas être à sa place, ce Swamp Thing qui ne sait plus pourquoi il existe... mais surtout John Constantine, jamais aussi bien écrit depuis des années, et Wonder Woman & Zatanna, qui sont parfaitement caractérisées et animées.
C'est définitivement un plaisir de plonger dans cette série, dans ce groupe si hétéroclite mais qui fonctionne si bien. Notamment face à cette nouvelle opposition,

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J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la "salle d'armes" de Diana, et la réutilisation de

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Quel plaisir. Et quelles belles planches, surtout, par Alvaro Martinez, parfait dans les ambiances, sublime dans le dynamisme, et qui croque des personnages autant beaux que fluides (je suis fan de ses Diana & Zee, magnifiquement "normales").
J'adore. Quelle série !

J'ai pas grand chose à dire de JLD, à part que j'adore aussi.
C'est un plaisir constant.

La meilleure série DC actuelle.
Qui remplace Detective Comics Rebirth ; déjà par Tynion.

Ca tape dur ; ça tape fort.
Ca fait du bien.
Bruce Wayne est de retour à Gotham City, et il veut reprendre sa ville ; il y va pas à pas. "Flic de Bane" (alias les super-vilains comme Harvey Dent ou Pyg) après "flic de Bane". Pour remonter la pente. Pour envoyer un message.
Pour que son père, Batman/Thomas Wayne, et Gotham Girl sachent ; pour que Bane sache. Il arrive. Il est revenu.
Et il n'est pas seul.
Tom King livre un numéro décompressé, mais efficace ; Batman est de retour, et ça tape. Et, bon sang, ça fait du bien ! Après tant d'échecs, après tant de chutes, après tant d'épreuves, après tant de noirceur, ça fait vraiment du bien de voir "la reconquête" de la ville par Bat & Cat. Le numéro est très fluide, très direct, très premier degré, mais très efficace ; même le final, où

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est très efficace et bienvenu.
Vivement la suite. Vivement la suite de la reconquête ; elle a commencé, et elle a bien commencé. Tom King parle à mes tripes, là, et ça me plaît. Notamment parce que John Romita Jr illustre, et si son style n'est pas "beau" à proprement parler, il est idéal pour cette ambiance de guerre urbaine, cette brutalité sèche et intense qui émaille chaque page.
Bon sang, ça tape ; et ça fait du bien. Vivement la suite !

Ce #4 ne montre que des gens qui parlent entre eux ; il n'y a quasiment aucune action, quasiment aucun mouvement, en fait. Mais c'est certainement un des épisodes les plus agréables que j'ai lus depuis longtemps !
Plusieurs discussions, donc. D'abord Lois/Jon qui, après qu'elle l'ait surpris dans la douche (en pensant que c'était Clark, Superboy étant à deux doigts de voir sa mère plus qu'en sous-vêtements), échangent directement sur les événements récents de Superman, et le futur départ de Jon chez la Légion. Déjà, j'apprécie la fluidité de la gestion du Supverse ; c'est tellement agréable que tout se coordonne si bien. Ensuite, Greg Rucka montre encore son très, très grand talent dans l'écriture de ses personnages, avec un dialogue simplement beau et touchant.
On passe également aux Questions, avec Renee et Victor qui font le point ; avec l'évocation claire de désordres cosmiques, et un rappel de 52. C'est cool et bien fait. Petit passage sur un subplot évoquant Leviathan mais aussi Checkmate, avant une discussion sèche entre Lois et Renee, qui exige de connaître la vérité. Lois livre un beau plaidoyer sur le poids de la vérité, et le fait que beaucoup de gens ne veulent pas la connaître au fond ; avant que Renee confirme qu'elle est prête à aller plus loin.
Bon sang, c'est bon. Bon sang, c'est vraiment bien fait - bien écrit, bien dialogué, bien animé, bien caractérisé. Je suis complètement fan de ce titre, j'adore la façon qu'a Greg Rucka d'animer sa série et ses personnages. Mike Perkins est idéal pour ces dialogues et ces ambiances, et le tout est un régal.
Vivement la suite !

Timothy Drake / Red Robin a écrit:

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Parce qu'il n'est pas mort, voyons.

Tom King continue sa saga, avec des "moments" déconnectés les uns des autres. Le rythme est un peu perturbant, mais il y a de bons moments ; notamment ici.
Le premier chapitre est sur une course Superman/Flash, narrée par ce qu'on sent être un gamin. Avec notamment

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Le deuxième chapitre est tout simplement une analyse sur l'Humain et le Kryptonien, entre Clark et Kal. Littéralement, car

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Deux chapitres intenses, en fait. Le premier sur la course est un peu long, la narration est un peu lourde, mais ça permet à Andy Kubert de livrer de très, très belles planches, souvent des illustrations complètes ; et la chute est prévisible mais belle. Le second chapitre est plus analytique, avec une belle opposition entre les facettes de Superman ; Tom King prouve encore sa maîtrise de la psychologie, et il gère très bien.
Cette saga est par nature irrégulière, par son format, mais ça fonctionne bien. Et Tom King ne cesse de livrer de beaux portraits de l'Homme d'Acier ; c'est bien.

Gros final pour le 12e et dernier numéro de la "première saison" de Green Lantern par Grant Morrison et Liam Sharp. Les deux auteurs ont livré jusque-là une excellente prestation, qu'ils concluent dans un moment intense et puissant... où tout est révélé. Où tout se passe mal.
Hal Jordan pense en effet avoir une chance contre le Qwa-Man, qui est le Hal de l'Univers d'Anti-Matière. Il aide des Lanterns blessés, et est aidé par Sinestro, finalement

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Belle réussite. Grant Morrison livre un épisode très intense, très dense, où il réunit encore les pièces disposées jusque-là. Sa saga dans ce titre n'est pas la plus complexe qui soit, mais il a su créer un esprit, une fougue, un dynamisme qui conviennent très bien au pan cosmique de DC. J'apprécie tout particulièrement le rythme, toujours très nerveux et crispé, qui convient autant à Hal qu'au propos général.
C'est bien, en fait. J'ai hâte de lire les trois numéros Blackstars, sorte de "pause" entre les deux saisons. Je suis curieux de la suite, et je suis ravi que l'Ecossais gère Hal Jordan, qu'il maîtrise bien dans son rôle de flic de l'espace.
Bien sûr, Liam Sharp est partie prenante pour l'immense réussite du titre, car son graphisme, sa constance et la puissance de ses planches sont un atout énormes. Liam Sharp est vraiment fondamental dans le titre, et c'est un plaisir de le lire ici.
Vivement la suite ; quel épilogue pour cette première partie, bigre !

Encore un gros moment de bravoure, ici, alors que Scott Snyder & James Tynion IV organisent un gigantesque affrontement entre les deux camps sur trois niveaux. C'est un peu brouillon, mais ça tape dur et ça va vite. Oh, et ça fait plaisir aux fans.

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Bon, clairement, ça part dans tous les sens. Snyder & Tynion s'amusent à multiplier les rebondissements, et s'il y a clairement "trop" de choses (la fusion des frères et l'apparition finale, c'est beaucoup "trop" clin d'œil aux fans), ça reste cool. Cette série est en fait un gros gâteau, comme je le disais il y a quelques mois, qui est définitivement trop gourmand, trop lourd, trop chargé ; mais ça veut bien faire, et ça reste plutôt plaisant.
L'ensemble se lit très bien, et l'impression d'apocalypse est parfaite ; ça tape, et ça tape bien. Bruno Redondo et Daniel Sampere illustrent tout ça, je ne saurais dire qui fait quoi, même si je "vois" la différence. L'ensemble demeure en tout cas très correct, assez solide, même si ça ne brille pas non plus.
Allez, vivement la suite.

Dernier numéro du diptyque de Brian Michael Bendis pour préparer le retour de la Légion. On avait découvert dans le premier que Rose/Thorn, déjà vue dans ses Action Comics, était immortelle et "remontait" tous les Futurs de DC Comics afin de rejoindre le 31e siècle, et la Légion.
Les quatre dernières époques sont illustrées par quatre dessinateurs, pour "acter" les changements. On découvre ici le Futur de Booster Gold par Nikola Scott

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puis le Futur de OMAC par Jim Cheung

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puis un passage dans l'espace par Jeff Dekal, mais je n'ai pas reconnu l'époque ; et enfin la Légion elle-même par Ryan Sook

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Bon, c'est sympa'. Très clairement, ce diptyque n'apporte pas grand-chose, ça a surtout du sens pour "structurer" les Futurs DC, les ordonner, les classer ; perso', mon sens du détail aime bien, mais je comprends que l'intérêt soit limité. D'autant qu'il s'agit à chaque fois de moments, de scénettes elles aussi limitées, et donc irrégulières.
La tentative de drague par Booster Gold est un peu lourde, mais Nikola Scott illustre ça joliment. Le passage avec OMAC est bon, notamment via la puissance des planches de Jim Cheung. Le moment dans l'Espace m'est passé à côté, d'autant que les planches de Jeff Dekal ne me plaisent pas. Enfin, Ryan Sook livre une belle double page sur la Légion, mais ça reste limité.
L'ensemble est sympa', hein ; mais c'est un prélude à l'intérêt faible, au-delà du plaisir de "ranger" le Futur DC et de voir quelques jolies planches. C'était cool et sympa', mais anecdotique.

Je l'ai découvert par hasard alors que je me baladais dans un rayon comics pour le Batman Day. Je zyeutais ce qu'il y avait de disponible, et je suis tombé sur ce Derniers jours du Chevalier Noir, complètement inconnu au bataillon. Faisant d'une pierre deux coups, je l'ai acheté en duo avec Year One (les origines et la "conclusion"^^), et je ressors... pensif de cette lecture.
Ce n'est pas une "aventure" de Batman comme on l'entend. Le début et la fin sont intimement imbriqués l'un dans l'autre, et au final, cette oeuvre de Gaiman à l'écriture et Kubert au dessin est un hommage à tout ce qu'a pu être Batman, depuis ses débuts. Un bel hommage.

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Qui lit cette histoire ne doit pas y chercher du vraisemblable, une cohérence scénaristique absolue. Là n'est pas le but.
Les derniers jours du Chevalier Noir est un éloge funèbre et un faire-part de naissance, un récit crépusculaire qui demande au lecteur d'être patient, jusqu'au lever de soleil, jusqu'au lever de rideau final. C'est contemplatif. Ça tord un petit peu les méninges au début, et c'est beau. Dans tous les sens du terme. Sur le fond comme sur la forme.
Je recommande.

J'avais beaucoup aimé.

Brian Michael Bendis joue un peu la montre dans le passage de Young Justice sur Earth-3, car si l'action avance un tout petit peu

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l'épisode se concentre essentiellement sur Teen Lantern.
Le scénariste s'occupe donc d'écrire l'origine secrète de la jeune fille, qu'on découvre être

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Bon, c'est sympa', mais pas fou. L'origine donnée par Bendis en vaut une autre, elle fonctionne comme telle ; même s'il ne fait que déplacer le mystère ("qui est-elle" devient "quelle est la machine"). Maintenant, la lecture est fluide, la petite Keli est sympathique, même si les dessinateurs différents semblent changer sa taille et son allure.
Bon, ça reste solide et cool. Je n'adhère pas à tout, mais j'apprécie ce que je lis. André Lima Araujo illustre sérieusement et joliment l'origine de Teen Lantern, et j'aime ce qu'il fait. John Timms s'occupe du reste, j'ai toujours du mal avec son style même si je reconnais que ça fonctionne avec le script, rapide, nerveux et fantaisiste.
Allez, vivement que ce tour du Multivers s'achève, quand même.

Efficace.
Voilà comment je décrirais la lecture de ce #1, où Ed Brisson et Aaron Kuder relancent Ghost Rider... engin, Ghost Riders, oserais-je dire.
Je n'ai pas lu tout le "Road to Ghost Rider #1", mis en place par Ed Brisson et Jason Aaron sur plusieurs numéros ; hormis les récents Avengers, je n'ai rien suivi depuis longtemps sur le personnage. Mais Ed Brisson a l'intelligence de résumer un peu les événements, de poser intelligemment les bases pour les lecteurs comme moi. C'est bien, et cool.
Johnny Blaze est donc Roi de l'Enfer ; depuis quand, je ne sais pas, mais il gère, et lutte contre les démons qui veulent le faire tomber. L'ouverture d'un portail sur Terre lui permet de retourner un peu chez lui, pour les retrouver. Il croise Danny Ketch, au fond du trou depuis la mort de sa mère. Même si le duo

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Johnny doit gérer seul, alors que

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C'est efficace, oui. Ed Brisson ne révolutionne rien, mais il pose bien les bases de sa série. Connaissant un peu la franchise, je ne suis pas perdu, et j'apprécie. Les éléments disposés sont intéressants, même s'ils ne sont pas forcément originaux, et Ed Brisson le fait avec pertinence, talent.
Ca se lit bien. C'est fluide, agréable, fun. Mais c'est surtout très beau, car Aaron Kuder livre de très, très belles planches, très détaillées et intenses. C'est dynamique et beau, avec une atmosphère terrible.
Je serai là au #2.

C'est. Juste. Parfait.
Brian Michael Bendis organise la réunion des Super-Sons après les derniers événements. Damian affronte Leviathan à Gotham, et rencontre alors Jon... qui a vieilli. Tous deux doivent se remettre à jour, encaisser la nouvelle, alors que Jon demande à Damian conseille sur la suite.

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Et c'est parfait, oui. Que ça soit Damian seul, extrêmement drôle dans un discours fun, mais aussi Damian avec Jon, Brian Bendis m'a vraiment sourire et rire avec quelques piques et idées qui passent bien (notamment la réaction de Damian en voyant Jon). Les échanges qui suivent sont plein d'émotion, avec une très bonne caractérisation des personnages ; ça fonctionne juste parfaitement.
C'est fluide, prenant sans être lourd, pertinent, avec de beaux moments et de belles idées d'échanges. David Lafuente est très bon pour le côté délirant de ces retrouvailles, et l'ensemble fonctionne vraiment bien. Jon est vraiment très bien écrit, comme Damian et Superman, extrêmement touchant sur la fin.
C'est juste parfait. Vieillir Jon ne me plaît toujours pas sur le principe, car j'aurais aimé voir plus souvent Jon gamin ; mais Bendis écrit parfaitement ce personnage plus âgé, et ses interactions. Vivement la suite.

L'étau se resserre sur la personne derrière Leviathan, mais Brian Michael Bendis joue avec ses lecteurs ; petit malin.
L'équipe de détectives de Lois confirme que tous les suspects de l'équipe de détectives de Batman ne sont pas Leviathan. Les détectives de Lois pensent que

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On ne sait toujours pas qui est Leviathan, mais on peut s'en douter

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Bendis s'amuse à ménager le suspense, mais ça fonctionne sur moi. Les multiples interactions et dialogues sont bons, les personnages sont maîtrisés, la révélation sur la technologie anti-Superman est crédible mais marquante, et l'ensemble se lit très agréablement.
Cette saga n'a que peu de rebondissements "actifs", mais Bendis gère très bien les échanges entre les personnages, et créé une formidable ambiance d'espionnage et d'étouffement psychologiquement. C'est vraiment bon, et Alex Maleev illustre ça dans un style lourd qui convient très bien.
Je continue d'apprécier ; en sachant très bien que la "fin" ne révèlera que l'identité de Leviathan, qu'on reverra plus tard.

La Justice League du Ghost Spector est morte... longue vie à la Justice League du Ghost Spector !
Starfire, Cyborg et Azrael sont sous influence de Darkseid ; qui a tué Jessica Cruz. Mais celle-ci est revenue, et impose de mener le groupe improvisé avec le mystérieux Okkult, la technicienne Zamaron, Blackfire et Dex-Starr. Et c'est très bon.

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Oui, c'est bien. Dan Abnett est intervenu pour prendre la suite de Joshua Williamson, et il a bien mené une barque qui s'enfonçait, jusque-là. Dan Abnett prend désormais pleinement le contrôle, en se "débarrassant" pour l'instant du premier groupe, et en reconstruisant la JLO autour de Jessica, avec d'autres personnages. Ca fonctionne car ça a été construit, et l'équilibre dans cette deuxième équipe est bon, entre des gens qui ne s'aiment pas mais sont obligés de collaborer. Classique mais efficace.
La caractérisation est bonne, les rebondissements sont bons, les subplots sont pertinents, et l'ensemble est dynamique et plus intéressant. Chriscross et Cliff Richards livrent de jolies planches, assez nerveuses et intenses, même si le style tranche avec les précédents numéros.
JLO est vraiment devenue une lecture agréable grâce à Dan Abnett. Pourvu que ça dure !