Le monde continuait sa rotation inlassablement. Malgré toutes mes prières, toutes mes supplications et mes larmes, la vie continuait. J'aurais voulu qu'elle se soit arrêter il y'a de ca quelques années.
J'avais tenu le coup lorsque mes parents se disputaient. J'avais tenu aussi quand ma soeur ainée était partie en nous abandonnant. J'avais résistée aux brimades, aux bousculades, aux menaces. J'avais survécu a l'entraînement intensif que mon géniteur m'avait obligée à suivre. J'avais luttée pour être acceptée, aimée, désirée.
Les Teen Titans avaient été pour moi une bouffée d'air frais vitale. La sensation d'être importante, d'avoir des amis, de vivre une vie normale avec des gens qui m'aimaient autant que l'inverse était vrai. Il était la famille que je m'étaos choisie.
Puis tout avait volé en éclats. Les pertes immenses. Tula était parti, Garth puis Aqualad. Tula étais mon amie, si pure, si innocente et fidèle. Ca m'avait étonnée que notre amitiée se fasse aussi simplement et néanmoins profondément. J'avais aimée la voir découvrir ce monde qu'elle connaissait assez peu et les virées aquatiques où elle me servait de guide.
Et elle était partie en l'espace de quelques secondes. Évidemment, ceux pour qui ce fût le plus dure restés Garth et Aqualad qui perdait une petite amie pour l'un et une amie pour l'autre. Doit-on pourtant s'empêcher d'être mis à terre sous le choc parce qje d'autres ont davantage de raisons ? Non certainement pas. Les douleurs d'une perte ne poucait être sujette à comparaison. Je m'en étais remise tant bien que mal, Walter y avait veillé.
On sortait déjà ensemble alors. Je l'aimais si fort que mon coeur menacer de me crever un poumon lorsqu'il ne battait plus que pour lui. On avait emménagés ensemble dès lors, poursuivant nos études, arrêtant le travail de super-héro. D'un commun accord, nous avions déclarés qu'un monde sans l'autre serait trop dur pour celui qui resterait.
Mais malheureusement, l'avenir amena d'autres événements dans nos vies. Après la perte de mon amie, c'est la perte de l'être que j'aimais qui eu lieux.
Oui la vie continuait de suivre son cours et le monde tourner toujours aussi rond. Mais pas MON monde. Ma vie avait cessée ce jour-là, lorsque Flash m'annonça que Walter était parti. Comme ca. Une tornade et vlam c'était les fragments de ma vie qui était partis.
Alors oui le monde roulait toujours, mais pas le mien. Le mien s'était brutalement stoppé.
Oui la vie continuait, mais la mienne ne serait plus jamais la même. Ma vie serait un manque perpetuel, un eternel amour à sens unique. Des secondes qui s'égrainerait et creuserait un peu plus le fossé entre le présent et mes souvenirs.
Artémis était morte. Tigress se battait pour survivre, ne s'autorisant que peu de moments heureux pour passer son temps à travaillés. J'étais devenu une machine.
La porte près de moi éclata en morceau lorsque le de décompte de la minuterie sonna le glas de mes pensées. J'étais là pour le travail après tout.
- Agent 2, 4 et 6, commencez l'extraction. 1, 3, 5 et 7 vous me surveillez les alentours. Que personne nous dérange. Vous apportez les élèments au bateau. Au moindre problème, chargez-vous de la marchandise. La livrée au client est notre prioritée, dis-je séchement et clairement. D'un signe de la main chacun se disperse et je supervise tout cela.
Mon client s'interesse autant à l'or qu'aux babioles des temps anciens stockés dans cette forteresse de la nature. Je ne me leurre pas, je ne suis pas la première à foulée ce sol et je ne parle pas des tout premiers hommes mais bien de ceux qui sont venus depuis que cette endroit a été révélé au grand jour il y'a peu.
Les vas et vient des hommes se tarrissent et je claque ma langue contre mon palais. Qu'est-ce qu'ils foutent. Je saisis une babiole dorée et la soupèse, la faisant sauter brièvement. Une seule raison pour que ses incapables ne répondent pas. J'espère au moins que l'un d'entre eux a eu l'intelligence de partir avec le bateau. Je pose l'objet délicatement sur le rebord creusé dans la roche et me retourne en entendant na voix.
- …
Je reste muette de stupeur un instant. Un très léger écarquillement des yeux et c'est tout. Tula, ou du moins le métamorphe devant moi qui est sa copie conforme, m'observe de ses grands yeux bleus avec sa coupe asymétrique encore humide. Comment ? Pourquoi ?
- Qui est-tu ? Un métamorphe ? Un télépathe ? J'effectue quelques pas a vitesse mesurée.
Je dois contrôler la situation. Tula est morte. Les morts ne reviennent pas à la vie.