[Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman]
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[Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman] Ven 9 Mar 2018 - 21:37
Thème musical
Une voiture circulait sur une route longeant le bayou, étendue marécageuse recouverte d’arbres et imprégnée de vie. Un vieux pickup GMC conduit par Robert Dickering identité civile d'Hangman. Le brancardier avait posé ses vacances, indiquant à ses collègues de l'hôpital qu’il partait pour un road trip de la cote Ouest à la cote Est, de Frisco à Miami. Ceci n’était pas entièrement la vérité, car ce n’était pas le tourisme qui l’amenait dans l’ état de Louisiane qu’il traversait aujourd’hui.
Sur le siège passager et a coté d’une bouteille d’eau et d’un sandwich se trouvait un journal froissé. Un fait divers en particulier l’avait amené ici. L’article en question titrait :” Louisiane: Une épicière trouve la mort dans l’incendie de son commerce.” C’était triste, mais courant penserez vous. Comment ce drame du sud se retrouvait il dans un canard de la cote Ouest? Il fallait lire le reste de l’article pour le comprendre. “ L’origine raciale de la victime pourrait être la cause de l’accident, un incendie d'origine volontaire”. Un accident? Comment un crime raciste pouvait il être classé d’accident ? Élucider cette question qui avait justifiée quinze jours de vacances et un voyage improvisé en dernière minute pour Bob. Les années avaient passées, et le pays était censé s’être transformé. Bob avait fait la guerre de sécession , et pourtant toutes ces décennies après on mourrait toujours d’être noir dans ce pays. Il irait sonder l’âme de cette petite ville du Bayou où le drame s’était produit. Et exécuter la sentence pour envoyer en enfer qui le méritait.
Il arrivait dans la rue principale de Jennings Springs la bourgade où avait eu lieu le crime, puis se garait à la station essence pour faire le plein du pickup. Il s’adressait au pompiste, et après avoir échangé quelques amabilités sur le temps plutôt clément en venait au fait. C’était pas dans cette ville qu’une commerçante est morte dans un incendie? Le pompiste employé par la station, un vieillard afro-américain semblait gêné d’aborder cette question.
“Oui...Ah…” Il faisait signe de la main de laisser tomber, car il n’aurait manifestement pas la force de parler de çà.
“Il y a une enquête de la police?”
“Le shérif Cromwell s’en occupe, c’est tout ce que je sais.”
Bob donnait un billet de dix dollars de pourboire au pompiste et lui piquait le tuyau qu’il tenait pour faire le plein à sa place.
“Laissez je m’en occupe.”
“Non non s’il vous plait monsieur c’est à moi de le faire…”
Bob s’énervait, non pas qu’il n’aimait pas le monsieur mais on l’avait bien élevé à l’époque où les parents savaient encore le faire, et on laisse pas un vieil homme nous servir. Bien entendu à l’époque ses parents auraient ajoutés que si le type était noir c’était différent, mais on était plus en 1840 aux derniers nouvelles.
“Ça va çà va, je sais encore faire le plein...y’a quoi à faire dans cette ville?
Bob commençait à remplir le réservoir.
“Eh bien...pas grand chose ma foi haha.”
Le vieil homme riait d’un air bonhomme. Soudain le patron de la station service sortait. C’était un petit homme blanc à lunettes, légèrement dégarni sur le dessus du crâne.
“ Un problème Francis?”
“Monsieur veux faire le plein lui même” Le patron de la station approchait de la voiture et mettait la main sur celle de Robert.
“Donnez moi çà je vous prie.”
Cela ne dérangeait pas Bob plus que çà que ce soit le patron de la station qui s’en occupe. Il était quand même plus jeune que son employé . Il lui tendait le tuyau...que celui ci refilait au vieil homme. Il parlait désagréablement à son employé.
“C’est votre boulot Francis, sachez dire non. Je devrais pas avoir à me déplacer pour vous le dire!”
“Oui Monsieur Benson “
Puis le patron tournait les talons et repartait s’asseoir à son bureau dans le petit local de l'enseigne. Bob faisait des grands yeux en le regardant partir.
“Quelle enf…”
L’employé était dans la gène, et alors que le plein était terminé il encaissait les dollars tendus par Robert. Hangman regardait un peu les maisons du bourg autour de lui. Quelques drapeaux américains et plus encore de drapeaux Confédérés. Que de mauvais souvenirs charriés par cet étendard. Le visiteur venait d’arriver dans cette ville et il la détestait déjà. Puis il regardait au bout d’un chemin de terre se perdant sous les arbres, prés des marais. Bob remontait dans sa voiture et démarrait en saluant l’employé.
“ Et il habite ou votre shérif Cromwell?”
“Sur Lee Street”. Le pickup se préparait à quitter la station. Curieux il interpellait une dernière fois l’employé.
“Y’a quoi par le chemin là ?”
“ Les Marais de Denham monsieur, les gens d’ici n’y vont pas trop on dit qu’il y a des monstres haha”
Le brancardier le saluait avec un sourire et prenait la direction du chemin de terre, alors que le patron de la station le fusillait du regard depuis son bureau. Des monstres hein? Tout ce qui sortait de l'ordinaire intriguait Robert Dickering....
HJ:-
Spoiler:
Mon personnage va s’enfoncer profondément à pied dans les marais, libre à toi de m’y rencontrer où de dire que tu es ailleurs, et de faire autre chose. Je pense dans ce RP faire une enquête pour trouver qui sont les responsables de la mort de la femme, libre à toi de dire que tu serais dans le coin pour cette raison ou autre chose, je m’adapterais en fonction
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Re: [Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman] Mar 13 Mar 2018 - 15:52
Swamp Thing
Hangman
「Haine et pourriture」
Swamp Thing était revenu dans son marais de Louisiane après être allé dans des villes rurales combattre des créatures avec la Justice League Dark. Alec était plus qu'heureux de retrouver son marais et les créatures qui s'y trouvaient, même si il s'entendait très bien avec les membres de l'équipe, il se sentait toujours à l’écart à cause de son apparence. Il ne se doutait pas un seul instant que son retour n'allait pas être de tout repos. Il avait entendu par les habitants une histoire de meurtre qui pourrait être dû à un acte de barbarie envers une femme de couleur, chose que Swamp Thing n'appréciait pas du tout, surtout quand il s'agissait d'une femme. Mais il n'avait aucun indice pour l'instant, il ne pouvait pas agir tête baissée, le parlement des arbres l'avait prévenu la dernière fois qu'il avait voulu agir sans réfléchir et il se rappelle très bien de la phrase que le chef du parlement avait prononcé.
“Swamp Thing, si tu te comportes comme un être humain stupide tu causeras la perte de la sève et ce jour là, la pourriture en profitera pour t'avoir, réfléchi bien à cela.”
Alors qu'il était entrain de s'occuper d'une parcelle de marais qui avait été saccagé par des jeunes pendant son absence, il entendit au loin un moteur vrombissant qui venait surement d'une voiture. Bizarre, personne ne s'aventure sur ce chemin d'habitude, avec toutes ces histoires de créature vivant au fond des marais qu'on racontait pour faire peur aux jeunes, mais d'un côté ils n'avaient pas tord et cela avantagé plutôt bien Swamp Thing. Le marais de Louisiane était devenu son seul foyer et il allait le défendre coûte que coûte. La voiture avançait de plus en plus, Alec décide alors de se mettre sur la route en espérant que la voiture s'arrête, il n'avait pas peur pour sa vie mais pour celle du conducteur, se prendre en pleine face un être ressemblant à un arbre n'était pas très agréable. La route du marais était sombre en cette période de l'année même en plein été, les arbres donnaient un côté encore plus angoissant à cet endroit de légende. Les phares de la voiture donnait un air effrayant à la créature du marais au fur et à mesure que la voiture avance, bizarrement Swamp Thing ne sent aucune odeur emanant de la voiture, mais plutôt celle de la mort...
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Re: [Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman] Mar 13 Mar 2018 - 22:13
Le pickup avançait a une allure normale entre les arbres du marais. Des cyprès couverts de mousse bordaient la route et des arbres pleureurs masquaient partiellement les rayons du soleil, rendant la zone particulièrement sinistre. Bob allumait les phares en songeant que ce n’était pas étonnant que les gens évitent ce coin, on avait vite des frayeurs dans ces lieux sauvages éloignés de la ville, mais lui en avait vu d’autre et...HA!!! Qu’est ce que c’est que çà?!?
Il pilait sur le frein et la voiture glissait sur la terre et les graviers pour s’arrêter juste devant l’imposante créature des marais. Son sang n’avait fait qu’un tour, et pourtant il en avait fait apparaître des illusions effrayantes. Mais c’était toujours plus flippant quand çà venait pas de vous, que vous ne le maîtrisez pas, et surtout quand vous vous doutez que c’est bien réel.
Il coupait les phares de sa voiture et éteignait le moteur, puis ouvrait la portière pour descendre du vieux GMC. C’était donc vrai cette histoire, il y avait une “chose” dans ce bayou. Une chose surnaturelle et par bien des aspects très impressionnante. Robert était en chemise à carreaux, jean et chaussures de sécu. Un accoutrement ne laissant pas supposer son identité nocturne, et pourtant il avait été percé à jour par Swamp Thing. Il n’était pas la mort mais un homme chargé par une force supérieure de la donner, et condamné à ressusciter a chaque fois qu’il perdra la vie. La mort avait un grand rôle dans sa vie.
Il avait vu beaucoup de choses incroyables, et étranges. Affronté des créatures et menaces paranormales, mais jamais rencontré un tel être fait de matière végétale. Il faisait quelques pas vers la créature, pas très rassuré. Il avait beau être immortel il sentait la douleur et n’avait aucun pouvoir le jour, alors il aurait autant aimé ne pas finir sa journée par terre en souffrant de martyr, attendant que son corps reboot comme un Windows 95 le lendemain.
“ Tu...tu sais parler créature?”
Il tendait doucement sa main vers Swamp thing, comme pour le toucher, comme pour lui serrer la main…. Un peu fou me direz vous mais savoir qu’il ne peux pas mourir même en le voulant l’a rendu plutôt téméraire.
" Je suis Robert, Robert Dickering." Il posait sa main sur sa poitrine en parlant, au cas où les signes seraient plus clairs pour le colosse végétal face à lui.
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Re: [Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman] Mer 21 Mar 2018 - 20:21
Swamp Thing
Hangman
「Haine et pourriture」
A l'approche de Swamp Thing, le conducteur vit enfin la créature apparaître devant son véhicule. Il eu juste le temps de freiner pour ne pas rentrer dans l'imposante créature. Alec n'avait pas bougé d'un poil. Il regarde en silence le voyageur sortir de sa voiture et se diriger vers lui. C'était un humain rien de plus classique, excepté qu'il ne sentait aucune vie en lui et ça, c'était vraiment douteux. L'homme engage alors la discussion en tendant une main vers Swamp Thing, afin de se présenter au roi de la sève. Sans réfléchir d'avantage et par pur réflexe de défense, Alex empoigne par la gorge l'être humain et le plaque sur le capot de la voiture avec une telle force que la carrosserie pris un coup et que le bruit avait fait envoler les oiseaux aux alentours. Le visage de la créature s'approche de celui de l’être humain et dans une voix roc et grave Swamp Thing lui répond.
"Tu n'es pas humain, tu n'as pas de vie en toi, qui es-tu ? C'est la pourriture qui t'envoie ? RÉPONDS !!!"
Une telle méfiance paraissait un peu brutale, mais Alec c'était déjà fait avoir par le passé, il n'avait pas envie de revivre ça. Il avait retenu la leçon que lui avait dit le parlement des arbres. Swamp Thing avait toujours son énorme main posée sur la gorge de cet étranger, sans attendre il lui réplique quelque chose d'autre.
"Je ne suis pas une créature j'ai un nom, mais tu ne mérites pas de le connaitre, créature du mal."
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Re: [Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman] Mer 21 Mar 2018 - 21:41
Robert s’était fait attraper par la...personne? Et violemment plaquer sur le capot de sa voiture. Il avait mal, très mal. Il n’était qu’un homme ordinaire dans ces instants et on avait beau dire se faire fracasser contre une carrosserie de voiture n’avait rien d’un pique-nique. Et surtout, Swamp Thing faisait quelques choses qui lui était particulièrement désagréable. Il l’étranglait. Et ceci avait tendance à lui rappeler le boulot.
Swamp Thing avait tout compris de lui d’un regard, de par ses perceptions extrasensorielles des formes de vie. Ce type qu’il avait face à lui, ce Robert, était mort; et pas qu’une fois. Dès lors il semblait se poser une question légitime, comment une telle aberration pouvait se pointer là en jouant les marioles? Robert parlait tout bas, n’arrivant pas a sortir de sons vraiment audible.
“Je...on m'appelle...Hangman...je suis frappé d’une malédiction...je dois revenir à la vie après ma mort…” Malédiction? On aurait du mal à le croire, vivre éternellement était le désir de pas mal de monde. Et pourtant, il aurait fallu connaitre plus en détail la longue vie de Robert pour se rendre compte qu’un tel “ cadeau” du diable était bien une malédiction. Car il faisait certaines choses plus fortes que lui, comme sauver les innocents et agresser des fichus psychopathes. Et que çà, eh bien çà menait souvent à des morts plutôt violentes et douloureuses. Vaincre la mort oui, mais pour la vivre cent fois et voir tous ceux qu’on aime mourir sans qu’on prenne soit même une ride. Il avait perdu sa femme. Il avait perdu son fils, un vieillard de quatre vingt dix ans dont le père qui en faisait quarante tenait la main, sur son lit d’hôpital. Jusqu’à son dernier souffle, que le dernier morceau de sa vie le quitte. Il s'était suicidé après. Oh ! Combien de fois. Il continuait à parler toujours étranglé par Alec.
“Je suis pas...une créature….comme toi en fait...j’te demande pardon si j’tai vexé … Je suis là pour une pourriture... mais plutôt pour en finir avec...
Le colosse végétal ne connaissait pas sa force, il allait tourner de l’œil.
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Re: [Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman] Ven 30 Mar 2018 - 15:26
Swamp Thing
Hangman
「Haine et pourriture」
L'étranger pris enfin la parole avec un peu de mal, Swamp Thing ne se rendait pas compte de la pression qu'il exerçait sur l'homme, une force qui souvent le perd. C'était donc un certain Hangman qui était invincible d'un point de vue plus réaliste, peu importe donc ce qu'on lui faisait subir il reviendrait à la vie éternellement. Il était atteint d'une malédiction et cela faisait rappeler le sort qu'avait subit Alec, devoir revenir en plante une fois détruis n'était pas de tout repos et très bon pour la santé mentale.
Puis dans une effort surhumain l'homme continua à parler, tandis qu'un homme ordinaire se serait évanoui. Après cette dernière parole Alec réalise que l'homme qu'il avait en face de lui n'était pas venu le combattre et à en croire ses paroles il était du côté du bien. La créature du marais détache son emprise sur la gorge du malheureux et recule en lui tournant le dos.
“Désolé pour ta gorge, je me méfie des étrangers qui s'aventurent dans mon marais, j’espère que tu trouveras ce que tu cherches.”
Ignorant la quête de l'homme et n'ayant pas demandé ce qu'il cherchait, Swamp Thing repris la direction des marais. Il se retourne une dernière fois vers l'étranger et lui dit.
“A l'heure actuelle, celui que tu cherches est surement mort si tu le cherches ici. Le bayou n'est pas sans danger pour un humain.”
Puis la créature se retourne en direction du marais. Qu'allez faire l'homme ? Remonter dans sa voiture et partir à tout jamais ou alors demander de l'aide à la créature du marais sans savoir si ce dernier allait accepter ?
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Re: [Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman] Sam 31 Mar 2018 - 0:37
La chose des marais avait relâchée son emprise sur sa gorge, permettant à nouveau à de l’air de passer. Bob avait mal au cou et au dos, il écartait les bras en ressentant une douleur lancinante lui parcourant une omoplate. Elle s’excusait et lui parlait de son marais, c’était sans doute elle qui était à l’origine de la légende locale dont le pompiste lui avait parlé. Après tout, Bob était chez cette chose, il est probable qu’il accueillerait de la même manière quelqu’un qui aurait pénétré dans sa maison sans demander sa permission.
Il ajoutait que si celui qu’il cherchait était passé dans ce bayou, il y serait déjà mort. Hangman espérait sincèrement que le -ou les- criminel-s- n’étaient pas en train de pourrir entre deux racine ou dans la vase. Car si c’était le cas il ne le trouverait jamais et ne serait pas sûr qu’il reçoive son châtiment, et la pensée qu’il puisse rester impuni l'insupportait. Swamp Thing faisait demi-tour, et il vint à l’idée d’Hangman que si cette créature connaissait bien le bayou il pourrait grandement lui être utile dans son enquête. Il reprenait d’une voix un peux enrouée suite à la forte pression qu’il avait eu sur le larynx.
“Attend heu... je sais pas comment tu t'appelles mais...tu peux peut être m’aider.”
Bob retroussait les manches de sa chemise à carreaux de bûcheron et essayait d’être convaincant. Vu comme çà l’homme ne faisait pas vraiment détective. Ses cheveux bruns étaient en bataille, il ne s’était pas rasé depuis plusieurs jours, et ce ne serait pas le jean et les santiag qui donneraient l’impression qu’on avait affaire à un détective. Pour les enquêtes, il n'était pas le meilleur. Mais il se débrouillait pour faire le job.
“Je suis venu à Jennings Springs pour y trouver qui a tué une femme noire dans son magasin. J’ai l’impression que le shérif local fait pas son boulot, je compte retourner en ville poser des questions aujourd’hui. Je viens de Californie et je connais pas le coin, j’ignore beaucoup du bayou et de ses dangers dont tu parles. Est-ce que...tu pourrais me donner un coup de main pour retrouver celui qui a fait çà ? “
Le colosse pourrait refuser. Mais il pourrait aussi faire une action qui lui rappellerait peut être le travail en équipe de la Justice League Dark.
L'homme lui demanda comment il s'appellait, sans réfléchir la créature répondit naturellement.
“ Alec Holland... enfin c'était mon nom d'humain, tu peux m'appeler Swamp Thing à présent.”
Swamp Thing n'avait clairement pas envie de se mêler des affaires de mortels, enfin c'était un doux euphémisme de parler de mortel face à Hangman. L'homme semble pourtant hésiter à partir de ce bayou, sa quête lui tenait vraiment à cœur. Il se retourne pour le regarder en face.
“Cette ville est pourrie, comme le chérif d'ailleurs, personne ne t'aidera à résoudre ce meurtre, mais si tu arrives à trouver des infos, reviens me voir et peut-être que j'aurais confiance en toi et que je t'aiderais. Pas besoin de me chercher, reviens-ici au même endroit et je serais présent.”
Hangman avait l'air d'un humain très intelligent, il comprendra très vite ce qui se passe dans cette ville et celles aux alentours, Personne ne l'aidera, ils sont tous corrompu et pourris. Tandis que l'homme reste planté devant sa voiture, Swamp Thing s'enfonce un peu plus dans le bayou pour enfin totalement disparaître.
Spoiler:
PS: Soit je participe à ton enquête à savoir j'incarne les villageois à qui tu poses les questions ou bien tu le fais et on passe directement à ton retour dans le bayou.
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Re: [Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman] Mar 10 Avr 2018 - 22:53
La chose des marais s’appelait en fait Allec Holland, il se disait prêt à l’aider si il trouvait plus d’informations de son coté, et repartait dans les marais.
“D’accord Mr Holland, merci beaucoup…”
Il touchait son cou douloureux et remontait dans la voiture pour repartir en faisant marche arrière, s’engageant dans son enquête. Il commençait par se rendre au bureau du Shérif Cromwell en gardant en tête ce que Swamp Thing lui avait dit, a savoir que c’était un pourri. Il toquait à la porte de son bureau. C’était un homme blanc d’une soixantaine d’année et portant une moustache grisâtre. Il avait encore tous ces cheveux argentés et portait dessus un chapeau noir surmonté d’une étoile. Sa chemise blanche était typique de celles traditionnelles portées dans le sud, Hangman se rappelait d’une époque où c’était à la mode dans le Nord, vers 1880, il en portait alors une aussi. Le Shérif n’était pas seul, le bureau à coté de lui était occupé par son adjoint, un jeune gars avec le nom “ Frederickson” d'inscrit sur sur son bureau.
“Entrez. Je peux vous aider m’sieur?”
Lançait le shérif à Robert qui pénétrait dans le bureau.
“Peut être...mes salutations Mr Cromwell, je me présente, Franck Spinetta. Je travaille pour une société funéraire de San Francisco…;” Il sortait sa carte et un document d’identité falsifié établi en 1987, a une époque où la CIA l’avait recruté pour quelques missions en Amérique du Sud. Le vieux Shérif jeta un bref coup d’œil et lança dans sa moustache:
“Votre pièce d'identité est obsolète depuis un an monsieur Spinetta, pensez à vous mettre en règle dans l’état de Californie.” Bob ne s’attendait pas à ce qu’il ai l’œil à ce point, il tâchait de rebondir sans montrer qu’il était mis à mal dans sa couverture.
“Oh ...mince...je n’ai pas eu de contact avec l’administration depuis et çà m’est sorti de la tête...merci Shérif.
“Mais de rien dits moi comment je peux vous aider.”
"Je suis envoyé par la famille Whitmore afin d’organiser le rapatriement de la dépouille de leur fille Eva à travers les états, Unis, ils souhaitent qu’elle soit enterrée prés du reste de sa famille en Californie. J’ai avec moi tous les papiers pour cela.”
Le Shérif grimaçait, il posait des lunettes sur son nez et saisissait les documents tendus pour les lire, aussi inquisiteur que pour les documents précédents. Il regardait par la fenêtre le pickup de Dickering.
“Vous la ramenez avec çà monsieur Spinetta?”
“La famille Whitmore a des revenus modestes, mais ramener leur fille prés d’eux est important pour elle. Je pratique des prix concurrentiels mais forcément j’ai moins de charges...”
Cromwell tripotait ses moustaches et allait chercher dans le casier derrière lui l’acte de décès et les papiers encadrant les circonstances de la mort. Il faisait signer de documents que Hangman signait sous sa fausse identité et lui tendait le dossier.
“Vous avez besoin d’autre choses?”
L’homme était particulièrement désagréable, et n’aimais de toute évidence pas lui laisser accès au dossier.
“Non merci Shérif, juste...que lui est il arrivé ? J’ai fait une longue route et ils ne m‘ont rien dis là dessus.”
L’adjoint levait les yeux pour dévisager Bob quand le shérif enlevait ses lunettes rondes et se penchait en arrière sur son siège.
“Quelqu'un a mis le feu à son épicerie et çà a mal tourné. Il ne savait pas qu’elle y faisait son inventaire le soir.”
“Ho...c’est...terrible…”
il se retournait pour sortir avec le dossier.
“Merci shérif” Ils ne répondirent pas un mot, se contentant de le fixer à travers la fenêtre comme des vaches regardant passer un train. De sa sortie du bureau à la disparition du GMC de leur champ de vision ils le scrutaient, avant bien entendu de faire une recherche de plaque sur cette voiture, qui correspondait sans surprise à un monsieur Spinetta résidant à San Francisco. Bob s'arrêtait sur un rebord de la route et feuilletait le dossier à l’abris des regards. Il cherchait des informations utiles, et tomba sur la personne qui avait constatée le décès. Maggy Spencer, pompière. Il remontait en voiture et partait à la caserne, située dans la ville voisine. Il longea à nouveau les arbres tombants au dessus des marais, avant d'en sortir, alors que le soleil se faisait plus bas. L’heure tournait, et l’enquête avançait doucement. Pourvu que la piste qu’il suivait soit la bonne.
Les soldats du feu étaient à la caserne, il demanda à rencontrer Maggy et celle ci arrivait les mains couvertes de cambouis et transpirante. C’était une grande brune athlétique avec une queue de cheval. Elle lui tendait un bras pour ne pas le salir.
“Excusez moi le camion est en panne. Maggy, je peux vous aider?”
“Pas de soucis Madame Spencer, merci de m’accorder un peu de votre temps.” Il montrait sa carte.
“ Je suis Franck Spinetta je rapatrie le corps de madame Whitmore en Californie pour sa famille. Ils m’ont demandé des informations pour savoir comment elle est décédée, la police ne leur a quasiment rien dit à ce sujet. “ Elle soupirait et plissait des yeux pour parler à Bob sans être éblouie par le soleil.
“Pauvre femme...elle a du tomber asphyxiée par les fumées avant de périr. Je ne pense pas qu’elle a ai vraiment soufferte des brûlure vous pourrez leur dire...même si çà n’enlèvera rien à leur peine. Quand on est arrivé on a d’abord éteint l’incendie, puis j’ai vu son corps carbonisé dans un coin de son épicerie. ”
La femme était solide mentalement, mais on sentait qu’elle avait de la peine a conter ce qu’elle avait découvert. On oubliait souvent ce a quoi les pompiers avaient affaire. Hangman en avait vu des horreurs entre la guerre et son métier hospitalier, il s’y était malheureusement habitué mais conservait une empathie pour les victimes et ceux qui leurs survivaient intacte.
“Il y avait des gens quand vous êtes arrivé?”
“Quelques voisins réveillés par notre sirène et qui restaient sur leurs paliers. Le pasteur de la paroisse à coté, le dépanneur.”
“Le dépanneur?”
“Oui Dunnaway celui qui tient un petit garage sur l’artère principale. On le voit souvent rouler sur les villes alentour, il faut dépanner des gens à n’importe quelle heure sur le Bayou et il est le seul.”
“Il était ouvert ce soir là?”
La pompière posait sa main pleine de cambouis sur son front pour bien regarder à qui elle avait affaire.
“ Vous posez beaucoup de questions monsieur Spinetta, vous êtes sur que vous êtes dans les pompes funèbres?”
Il pouvait continuer à jouer la comédie ou jouer franc jeu. C’était risqué mais si çà marchait alors peut être avancerait il.
“La famille s’inquiète que l’enquête progresse si peu, et aimerait que je leur donne mon avis à ce sujet.”
“Ah. Parce que si vous êtes journaliste suffirait de me le dire...”
“Je ne suis pas journaliste madame Spencer”.
“Non je suis juste là pour pendre le coupable” aurait il ajouté s’il n’avait pas supputé un mutisme de circonstance de la part de son interlocutrice.
“Oui je pense qu’il était ouvert ce soir là si vous voulez savoir, je dois vous laisser j’ai du travail.”
Elle songea qu’il devait être un détective privé engagé par la famille pour retrouver le coupable, puisque la police ne faisait rien. Ne cherchant pas à le freiner dans son investigation ni à se mêler à une enquête non officielle elle préférait le laisser là. Elle demeura courtoise et salua Hangman, le laissant remonter dans son pickup et regagner Jenning Springs. Le soleil continuait à descendre à l’horizon quand Robert garait son vieux véhicule prêt de la ruine de la boutique d'Eva Whitmore. Il passait à coté en ayant une pensée pour elle, priant pour que son âme soit apaisée, après l’enfer qu’elle avait vécu dans les derniers instants de sa vie. Puis il se dirigea vers l’atelier de dépannage de Dunnaway, celui ci qui vivait juste à coté voyait arriver Hangman de loin et s’adressait à lui avant même qu’il ne se présente.
“Qu’est ce que vous me voulez vous?”
“Vous permettez que je vous pose quelques questions?”
“Non. Hors de ma vue”
“Je n’en aurais pas pour longtemps”
“ Dégage ou je vais chercher mon fusil! J’connais mes droits!”
Robert Dickering écartait les bras en souriant, se tenant au beau milieu de la route.
“Vous allez m'abattre sur la voie publique? Je pense pas qu’on ai appris les mêmes droits. Je connais la Constitution des états unis et vous c’est quoi, la loi de la junte militaire Birmane ?” Le rouquin n’avait pas tout compris à ce que disait Hangman. Il lui crachait dessus et allait s’enfermer chez lui en claquant la porte. Son attitude avait d’elle même jetée la suspicion sur cet homme qui semblait avoir des choses à cacher. Bob n’allait pas insister pour le moment, se contentant d’aller garer sa voiture plus loin et d’aller boire un verre dans un bar non loin de là. Les heures passaient, et Hangman gardait toujours un œil sur la maison de Dunnaway. Il vit une jeune femme en sortir en claquant la porte et marcher dans la rue. Le soleil se couchait, dans environ un quart d’heures les pouvoirs du justicier vengeur investiraient alors son corps, lui causant sur l’instant de grandes douleurs mais l’investissant aussi du pouvoir des ténèbres . Il paya son verre et alla lui parler alors qu’elle avait tournée dans une autre rue.
“Madame…”
La jeune femme en talons hauts portait une minijupe et un manteau en fausse fourrure. Elle ne se retournait pas.
“Madame?”
Elle se retournait alors brusquement, dévoilant des boucle d’oreilles grandes comme des couvercles de pot de confiture et un maquillage de camion volé.
“Quoi qu’est ce que t’as pauvre taré t’as pas autre choses à foutre que de faire chier les filles dans la rue?”
Il écartait les mains pour calmer jeu, tachant de montrer qu’il ne voulait rien de mal.
“Du calme je vous veux rien, j’ai vu que vous sortiez de chez monsieur Dunnaway”
“Oui et alors?”
“Vous savez s’il était présent le soir de l’incendie de l’épicerie? S’il a vu quelqu’un dehors, aperçu quoi que ce soit?”
Elle semblait troublée qu’il parle de çà, son visage exprimant l’agressivité se décomposait brusquement.
“C’est un pauvre type.”
“Qui c’est le pauvre type? Dunnaway ou celui qui a fait çà?”
“ Les deux. Vous savez où il va ce soir? Retrouver ses copains dans leurs réunions débiles autour du feu, avec leurs capuches à la con.” Bob voyait très bien de quoi elle parlait.
“Et celui qui a fait çà il participe à ces réunions?”
Elle croisait les bras, semblant hésiter à parler. Mais elle était manifestement en colère contre Dunnaway et elle se lâchait sur son sujet. L’occasion étant bonne pour Hangman d’être à l’écoute des précieuses informations que lui donnait celle qui semblait être sa petite amie.
“Ouai... Ils se sont connus là bas je crois, même si ils y vont masqué normalement. Forcément il a rien dit quand il a vu que c’était lui.”
“D'accord...merci.”
“De rien. “
Elle semblait hésiter avant de reprendre sa route, enfin libérée du gêneur et pourtant elle n’était plus tranquille. Hangman constatait que le maquillage abusif de la jeune femme n’était pas un excès de coquetterie. Elle cherchait à masquer un œil au beurre noire que lui avait fait son compagnon.
“Vous êtes pas de la police ou un truc du genre?”
“Non. Bonne soirée.” Il la laissait en regagnant sa voiture. Il aura peut être l’occasion de mettre à Dunnaway quelques bleus ou os brisés en passant, mais ce serait anecdotique par rapport à ce qui attendait l’auteur du meurtre. Le shérif le couvrait, il n'avait aucun doute là dessus. En effet il avait suffisamment le sens du détail pour remarquer que son document d’identité n'était plus valable, il avait encore tout ce qui lui fallait pour mener une enquête à bien. Il ne voulait pas qu'elle avance, comme l'avait pressenti Swamp Thing. C'est un pourri, et une bonne partie de la ville l'était peut être aussi.
La nuit tombait et Hangman souffrait de martyr en obtenant ses pouvoirs, son lot quotidien depuis plus de cent cinquante ans. Il démarrait son véhicule et se garait plus loin dans la rue feux éteints. Puis le dépanneur sortit de chez lui pour partir avec sa camionnette, et il le prit en filature. Il le suivit durant une vingtaine de minutes, puis aperçu qu’il se garait parmi de nombreux autres véhicules au cœur des marais.
Une assemblée nocturne du Ku Klux Klan allait avoir lieu, il pouvait déjà voir les toges blanches et les flambeaux de sortie. Il se garait derrière des arbres de manière à ne croiser personne et enfilait sa tunique de soldat de l’union, sa cape et sa cagoule de bourreau. Puis il se concentra un instant et se téléporta à travers l’ombre pour arriver là où la chose des marais l’avait laissé. Le moment était venu. Il y aurait des gueules à casser, une quarantaine environ pour identifier parmi eux qui était le meurtrier. Et pour çà il aurait besoin de sa force herculéenne!
“ Swamp Thing! Je vais avoir besoin de toi!”
Il attendait dans le noir, se demandant bien par où il arriverait, ou même si il serait vraiment là comme il l’avait dit.
Hj:
Spoiler:
Désolé pour la longueur du post et si c'est un peu indigeste, je te propose un peu d'action
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Re: [Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman]
[Louisiane] - Haine et pourriture [Swamp Thing/Hangman]
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