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Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster]

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Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Lun 25 Déc 2017 - 18:35

Cinq ans. Cinq ans passés dans une chambre, le visage défiguré, à attendre où la mort, où le rétablissement le plus total. Ted Kord n’était pas un homme de compromis ; aussi avait-il décidé qu’il finirait par se remettre totalement de sa blessure, sans quoi ce serait la mort. Il avait attendu, longuement attendu, troquant son costume de Blue Beetle contre un peignoir qui était devenu comme une seconde peau ; tandis que dehors, le monde croyait en la mort tragique de Ted Kord. A ses yeux, ce mensonge n’en avait été qu’un à moitié. Depuis la trahison de Maxwell Lord, et son coup de feu qui retentissait encore parfois dans ses cauchemars les plus sombres, il n’avait plus vécu qu’une demi-vie, ne pouvant plus endosser pleinement ni le rôle de Blue Beetle, ni celui de Ted Kord. Pour le bien de Kord Industries, et aussi par amour du gain et de la trahison, les grands pontes du conglomérat s’étaient arrangés entre eux, tandis que Ted était encore embourbé dans les limbes du coma. Ils s’arrangèrent entre eux afin de prendre le contrôle de la société, à grands coups de millions de dollars et d’achats d’actions. Amoindri à la fois physiquement et psychologiquement, Ted Kord se retrouva ainsi privé de tout ce qu’il possédait.

C’était sans compter sur la ténacité de l’homme. Lentement mais sûrement, Ted se remis de ses blessures. Au bout de deux ans, il fut capable de se déplacer normalement. Au bout de quatre ans, son entrainement intensif lui permît de récupérer une forme physique comparable à celle où il fut laissé pour mort. La chirurgie plastique, et les dizaines de milliers de dollars investis lui permirent de presque faire disparaître les traces de la balle qui lui avait miraculeusement transpercé le crâne sans le tuer pour autant – mais certaines traces, plus profondes, ne peuvent évidemment pas disparaître du jour au lendemain…

Avec la complicité de certains cadres restés fidèles à leur ancien patron, Kord réussit à reprendre le contrôle économique et financier de son entreprise – au grand damne de ses rivaux, licenciés jusqu’au dernier. Après une enquête approfondie menée par Ted, ce dernier découvrit l’existence de liens étroits entre ces anciens employés et une organisation mystérieuse basée à Hong-Kong, dont il ne pouvait identifier les dirigeants. Il ne faisait aucun doute qu’une sombre histoire de corruption se tramait en secret…

Kord Industries était d’autant plus en émois que de nombreux employés disparaissaient un par un, selon les rapports de police. Cela faisait deux mois que les choses duraient ; forçant Ted à renfiler le costume de Blue Beetle après plusieurs années, afin d’enquêter sur ces disparitions. Bien évidemment, ce ne fut pas chose aisée. Ted était empli de doutes ; il ne savait pas s’il était encore digne d’être le Blue Beetle, et une part de lui voulait laisser la police faire son travail. Mais quoi qu’il se trame, c’était évidemment personnel ; et un savant mélange d’orgueil et de nostalgie le poussa à renfiler son vieux costume moulant, devenu poussiéreux, afin de se lancer à la poursuite de ces employés disparus.

________________________________________________

Blue Beetle se tenait, seul, sur le bâtiment adjacent à Kord Industries ; son véhicule aérien, le Bug, était posté discrètement plus loin sur le bâtiment. D'énormes flocons de neiges tourbillonnaient sous l'effet de solides bourrasques hivernales, recouvrant majestueusement la ville d'Ivy Town d'un manteau d’albâtre, tandis que l'obscurité commençait à se faire. Après plusieurs jours d’enquête, Blue Beetle était parvenu à déterminer que c’était dans ce bâtiment désaffecté de la branche d’Ivy Town que se trouvaient ce qui devait être des otages. Étrange prise d’otage, d’ailleurs, puisqu’en aucun cas Ted n’avait reçu la moindre demande de rançon. Les motifs des kidnappeurs lui échappaient encore…

De toute évidence, ce serait une mission d’infiltration. Il s’agissait de pénétrer en silence dans le bâtiment, d’extraire les otages, et si possible de mettre hors d’état de nuire les criminels en question. Pour l'heure, Blue Beetle tâchait d'analyser les forces de l'ennemi. Avec l'aide de la technologie thermique contenue dans ses lunettes oranges, il avait déterminé que se trouvaient trente-deux personnes dans le bâtiment, dont au moins dix étaient des otages, regroupés dans une grande salle close sans ouvertures autre qu'une porte gardée. L'analyse des plans du bâtiment, que Ted pu se procurer facilement via les archives de son entreprise, indiquait que l'infiltration ne serait pas simple ; d'autant plus que les rares entrées devaient être probablement piégées. Une longue soirée s'annonçait...


Dernière édition par Blue Beetle II / Ted Kord le Lun 25 Déc 2017 - 21:22, édité 1 fois
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Lun 25 Déc 2017 - 20:39

Une clope à la main, le regard sur son portable, Montoya ne voulait pas décrocher. 
 Elle en voulait à Vic, ça faisait deux jours qu'elle pensait à Vic, elle en avait plein le cul de Vic elle ne voulait pas se sentir redevable de Vic -elle l'emmerdait en fait mais alors putain pourquoi elle continuait d'y penser?

L'affaire Cigarette Burns avait sauvé Question-Sage de la radiation sociale définitive. Son pain-in-the-ass-mentor-raté avait pu  payer son putain de loyer, payer la foutue eau, la foutue électricité, acheter autre chose que des pattes, se procurer des médocs pour les divers bordel qu'il avait chopé à force de traîner dans les égouts avec des plaies ouvertes -ce qui était considéré comme tout naturel dans la communauté des superslisp mais était foutrement mauvais quand on était pas juste allergique à la kryptonites-,  se payer un putain d'ordi et une cadillac qui avait encore un moteur et des roues -choses rares dans le Bronx tout comme à Hub City-, filer du blé aux orphelins dans un geste psychologique à la con qu'elle lui avait reproché à mort, il avait pu  se payer un silencieux et se payer assez d'alcool pour oublier qu'il avait déjà tout claqué connement et que le mois prochain il serait de nouveau dans la desh alors que l'toubib lui avait dit que s'il ne revenait pas à l'hosto régulièrement il allait pas tarder à clamser -ça même en le saoulant à mort (ce qui lui avait coûter une blinde mais lui avait permis d'être informée de la liste d'achat ci-dessus) elle avait pas réussi à lui arracher, elle avait du "questioner le toubib" pour être informée. Il la soûlait avec son silence obstiné. Enfin, des bonnes nouvelles globalement pour un déchet comme lui: Vic Sage était de nouveau plus proche du vigilanti que du clodo-alcoolique mais à n'en pas douter le curseur ne tarderait pas à baisser à nouveau en direction des poubelles à la fin du mois. Il ne lui en parlerait pas, ni à elle ni à personne ce con, et continuerait de se planquer dans des conspirations qui lui permettait d'oublier qu'il avait sans doutes une douzaine d'infections diverses qui lui trainait au basque et tout autant de trouble psychologique ireversible et que son frigo était vide. Elle ne savait pas qu'elle age il avait, quarante max pensait elle, trente min, elle aurait souhaité qu'il soit plus vieux mais elle ne lui donnait pas dix ans de vie suplémentaire, il allait mourir, même s'il arrétait. 

Et là, il l'appelait et elle prenait la décision de ne pas décrocher. Elle en avait assez de Vic Sage. Elle en avait assez de Question. Elle avait besoin de réponses, elle. 

***



Kord Industries. Mémorial géant pour Kord, alias BlueBeetles, alias nouveau macchabée. Montoya décroche pas. Jamais de collègue sérieux. besoin d'avoir la radio des flics d'Ivy Town pourtant, ça va me prendre des plombes à trouvé via le darkweb. 'Chier. Temps perdu. A cause de sale caractère de Montoya. Les flics putain... Jamais pigé ce que Wayne trouvait à Gordon. Peut être qu'elle me trahi? Peut être qu'elle est de mèche avec d'autres. Grand. Illuminati. Franc Maçon. Jamais faire confiance. Jamais. Enfin. Peu importe. Otage. Doit craquer les codes. Kord l'aurait fait s'il bavait pas sur un lit. Supposes que ce sera l'équivalent du bouquet de chrysanthème que j'ai jamais posé sur sa tombe -bonne économie vu que cette blatte est parvenue à renaître de ses cendres tant bien que mal. Kord. L'avait une sale gueule à l'hopital. Parait qu'il est sortit dernièrement, ça doit pas être glorieux, un baveux à moitié perdu dans son cerveaux...On avait fait du bon boulot ensemble. Tombé à cause d'un con. J'avais pas vu venir Maxwell, on l'avait pas vu venir, pas assez prudent, alors Kord est tombé. Comme d'autres avant. Comme d'autres après. Parait qu'il s'est remis, défiguré, débile, jamais il ne reviendra dans ses collants. Me charge de ses employés à la blatte.

Quesiton avait le bas du masque relevé dans sa cadillac glacée, une Malborho cramée jusqu'au filtre, congelée, coincée entre les lèvres. Un ordi posé sur le volant, après avoir chopé la fréquence radio que Montoya avait pas voulu lui filé (les flics étaient complêtement paumée pour savoir s'il y avait une prise d'otage, quelqu'un en interne devait balancer des fausses informations, en tout ca pour l'instant aucune bagnoles) il était en train de craqué les codes des caméras de surveillance de Kord industrie histoire de comprendre ce qu'il se passait. Il suivait toujours d'un oeil peut être un peu amer et totalement paranoiaques les périgrinations des grandes multinationalles de ce monde, même les déchues comme celles de Kord...Autant dire que les disparitions et la prise d'otage avait intéréssé le sans visage. Sur le siège à coté de lui, une boite de bean's froide trainait, il en mangeait une bouchée entre deux lignes de codages. Enfin, il parvint à craqué les caméras et sur l'une des extérieurs il vit...
Quoi? 
Question cracha ses bean's et fit zoomer la caméra.
Comment est ce que?
Oh putain. Mais oui c'était lui.
BlueBeetle. Le Bug. Sur le toit en face. Mais qu'est ce qu'il foutait là? Question mit une clope éteinte dans sa bouche et la machona nerveusement. Mais qu'est ce qu'il foutait là?  Question fit se baisser la caméra. Il n'avait pas eu le temps de voir si les badguys utilisaient le systême de vidéo surveillance, l'allait faire ça tout de suite et...Yes, celui qui avait planifié tout ça était du genre à investir les nouveaux jouets. Ils étaient deux à utilisé les caméras de Kord industries. Merde. Lui il était planqué, mais Kord était pas au courant qu'une caméra permettait de le voir. Soudain paniqué, Question pianota sur son ordi d'une main, allumant la clope de l'autre -l'ordre de priorité des accrocs à la nicotine...

Enfin il trouva. Une fréquence cryptée de façons brillante, qui était passée inapercue jusqu'à présent, bien galère à craqué: le Bug. Si ses souvenirs était bon, 200 de QI avait des automatismes de codage qu'il pouvait utilisé pour....ouais....S'il s'aifait avec un logiciel que Kord lui même avait créé....Unlocked. A la seconde ou son ordi lui informa qu'il pouvait s'exprimer sur le Bug, Question murmura dans le micro de son ordi:

-Beetles j'y crois pas. Tu devrais être à l'hosto.



Un mouvement sur les caméras fit alors se crisper les doigts de Question. 

-Beetles. Panique pas, mais viens de voir Spotmaster sur un écran, avec des gars à lui, t'as du le voir, mais c'est Spotmaster pas des gars normaux. Le taré. Se dirige vers le toit. Sais pas si il ta vu. Si c'est le cas faut que tu t' barre MAINTENANT. Vais shutdown le système vidéosurveillance, si tu parviens à te barrer avant qu'il arrive tu pourras rester inaperçu pour les cam'. Reste en contact, faut que j'aille contre mur avant que Spotmaster soit sur toit. Kord Industries va d'venir complètement imprenable.

 
Question désactiva les système de caméra de Kord Industries et les systèmes de verrouillages des portes qui étaient informatisés, il ferma son écran, le balança sur la banquette arrière -couverte d’aluminium pour prévoir des attaques aliens-, fourra son téléphone portable dans sa poche, écrasa sa clope dans son gant en cuir et se rua à l'abris du mur de la Kord entreprise avant que Spotmaster le tire comme un lapin.

Putain. Beetles sur un toit, en costume. Mais quel malade. Fallait qu'il reste à l'hosto. T'être qu'on l'avait manipuler pour qu'il se fasse tuer. Il allait se faire tuer. Fallait qu'il butte tout le monde d'abord. Les pieds dans l'herbe grasse, Question rabaissa son masque et sortit son silencieux. Une quinte de toux sanglante le prit. Il allait leur faire la peau avant que Kord ne meurt pour de bon.
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Lun 25 Déc 2017 - 21:40

Ivy Town.
Ville moyenne de la cote Est des Etats-Unis d'Amérique, connue essentiellement pour son Université d'élite et de pointe, spécialisée dans le domaine scientifique, et surtout de la Physique. Moins populaire ou vivante ou attractive que Gotham City, Metropolis ou même Star City, Ivy Town est plus calme, plus réservée, plus anonyme ; plus discrète, mais pas moins brillante.

Et, au coeur d'Ivy Town, demeure un endroit longtemps siège d'avancées technologiques et de progrès presque miraculeux... une annexe de Kord Industries.
Jadis, l'entreprise était dotée d'une réussite et d'une aura extraordinaires ; mais sa côte et son impact ont baissé quand Ted Kord a été porté disparu, voir même mort selon certains. Depuis, Kord Industries demeure en activité, elle dégage même des bénéfices - mais elle est loin de ce qu'elle fut, et tout le monde économique et scientifique s'accorde à le dire.

Néanmoins, même si Kord Industries est dans un tel état... elle conserve bien des mystères, bien des attraits, bien des secrets.
Des secrets qui attirent l'attention. Des secrets qui attirent les envies.
Et le besoin de s'en emparer.

Ainsi, alors que la ville d'Ivy Town est prise dans ce qui pourrait rapidement devenir une tempête de neige brutale, mais qui n'en est encore qu'à la chute de plusieurs flocons et à la constitution d'un épais manteau blanc sur les rues, les voitures, les routes et les bâtiments... des hommes en armes évoluent dans et sur le toit de l'annexe de Kord Industries.


"Chef, vous vouliez être informés quand l'interrogatoire serait terminé."

"Hem."

Un grognement accueille la question posée par un homme de main masqué et armé, avant qu'une forme ne s'échappe des ombres du toit du bâtiment, révélant...
Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Sportsmaster-lawrence-crusher-crock-young-justice-21.7
... Sportsmaster, criminel, Vilain et mercenaire de son état.

"Alors ?"

"Ça... ça a rien donné."

Lawrence Crock soupire, et secoue la tête ; encore. Cela échoue, encore.

"Je vois. On en est à combien ?"

"Trente... deux. Trente-deux otages, et..."

"Et rien, oui."

Debout, sur le toit de l'immeuble, le mercenaire soupire et laisse ses mains jointes dans le dos ; cela le lasse. Deux mois plus tôt, on lui a confié la mission de s'emparer d'éléments spécifiques de Kord Industries, cachés ici par le fondateur - mais il n'a rien trouvé. Ou, plutôt, il n'a pas pu accéder à certains niveaux souterrains, qui apparaissent sur les plans mais n'ont aucune réalité physique ; incompréhensible.
Le mercenaire a alors décidé d'utiliser la bande de vingt hommes mise à sa disposition par son mystérieux employeur, et d'interroger de manière appuyée les employés de Kord Industries ; en vain.
Trente-deux personnes enlevées, en otages désormais... et rien, encore. Il ne sait rien de ces étranges niveaux souterrains, et cela le lasse - et le frustre, surtout. Ce qui le mène généralement à quelques phases de violence...


"Très bien. Je prends la main."

Il se retourne vers son assistant, qui acquiesce en silence.

"Rassemblez les trente-deux dans la salle. Et préparez les ballons - on va jouer à la balle aux prisonniers."

Sportsmaster dit cela sans joie, sans entrain ; il est sérieux, et envisage une phase de brutalité réelle et assumée.
Si le bâtiment de Kord Industries est immense, lui et les siens ont réussi à annexer une petite partie, discrète, où ils conservent les trente-deux otages. Située dans l'Est de l'immeuble, près des archives et des tuyauteries, elle n'est jamais utilisée ou même vérifiée ; et elle va rapidement devenir une zone de souffrance...

Sans un mot de plus, Lawrence Crock quitte alors le toit du bâtiment, et se dirige directement vers cette partie oubliée de Kord Industries.
Cela n'a que trop duré ; il faut agir. Vite, bien, et douloureusement !
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Mar 26 Déc 2017 - 18:34

A la seconde même où Question tenta de pénétrer à l’intérieur du système informatique du Bug, Blue Beetle reçu immédiatement une alerte dans son oreillette lui signalant la tentative d’intrusion. Très vite, la voix robotique du système lui indiqua la réussite du crackage informatique, et en une fraction de seconde, son cerveau de génie passa en revu les différentes personnes aptes à craquer un code aussi complexe. Luthor, Batman ? Non. Impossible. Seule une personne qu’il avait connu pouvait réussir à craquer un système aussi bien verrouillé. Dans les secondes qui suivirent, une voix familière dans son oreillette vint confirmer son hypothèse.

Question. Bon dieu. Cela faisait plus de dix ans qu’il n’avait pas revu ce type si étrange, avec son inimitable imperméable bleu, et son style de vie des plus... excentriques. Pas le temps pour se laisser aller à la nostalgie, néanmoins ; Question venait de désactiver le système de caméra-surveillance, et signala la présence d’un redoutable ennemi sur le toit de Kord Industries. En un instant, Blue Beetle se mit à couvert derrière un muret, et observa l’individu. Massif et terrifiant, Sportsmaster était en train de parler à un sous-fifre. Une pression de Beetle sur un bouton situé sur son costume lui permis d’activer l’amplificateur de sons situé sur le Bug ; relié à la fois à l’oreillette de Ted et à l’ordinateur de Question grâce à son crackage, cet outil allait permettre d’entendre une partie de la conversation entre les deux criminels.


« -…quand l'interrogatoire serait terminé[CRCHRCHRCH]
-Alors ?[CRCH]

-Ça... ça a rien donné.

-Je vois. On en est à [CRCHRCH]

-Trente... deux. Trente-deux [CHRCHRCH]

-Et rien, oui.

-Très bien. Je prends la main. Rassemblez les trente-deux [CHRCHRCH] les ballons - on va jouer à [CHRCHRCH] aux prisonniers. »


La conversation se termina, tandis que Sportsmaster quitta les toits. Malgré les grésillements liés aux conditions météorologiques déplorables, mais aussi à la distance qui séparait le Bug du bâtiment, quelques informations intéressantes se détachaient de cet enregistrement.

« -Question, tu l’as entendu, ils interrogent les otages. Ce n’est pas une prise d’otage ordinaire ; ils ne cherchent pas une rançon, ou bien à revendiquer quelque chose ; ils cherchent une information. Et ils semblent particulièrement déterminés à la trouver, vu le nombre impressionnant d’employés qu’ils détiennent ».

Blue Beetle marqua une pause, pensif. Ce bâtiment, il ne le connaissait pas. C’était en effet un des bâtiments les plus anciens de la firme, puisque c’était son père qui l’avait fait construire, à l’époque où ce dernier était encore le P.D.G. de Kord Omniversal (ou Kord Industries). Si ces souvenirs étaient exacts, cette branche du conglomérat fut, dans un premier temps, dédiée au R&D dans le domaine de l’armement ; lorsqu’il reprit les rênes, Ted décida d’abandonner l’armement (contraire à son éthique), afin de spécialiser la branche dans le domaine de la recherche spatiale. Depuis, le bâtiment avait été désaffecté, et il ne devait rester aucune trace de ces recherches – en théorie, en tout cas. A moins que le bâtiment ne recèle quelques salles secrètes – et, il le savait, c’était une malicieuse habitude de son père qu’il avait lui-même reprise afin de dissimuler des bases secrètes de Blue Beetle (Beetle Cave ? Nid de scarabée ?). Depuis le temps, la plupart étaient désactivées (du moins, pour l’instant) ; c’était le cas de celle située à l’intérieur de ces locaux désaffectés, hélas.


« -Question, écoute, j’ai étudié les plans et je vois trois entrées possibles. Si tu désactives suffisamment longtemps les caméras, l’un d’entre-nous devrait pouvoir arriver sur les toits via une tyrolienne. Il fait noir, et la météo est de notre côté, malgré les quelques gardes qui patrouillent. De là, il y a un accès grâce à une cheminée d’aération. Autre option : passer par les égouts. Il devrait y avoir un passage menant à la chaufferie – il faudra peut-être cracker une porte verrouillée. Il y a aussi un conduit d’aération envisageable au pied du bâtiment central, mais il me semble assez risquer : c’est dans ce bâtiment que se trouve le gros des forces, d’après mes capteurs thermiques ».

Le scarabée s’interrompit, hésitant.

« Content de te revoir, néanmoins », rajouta-t-il.
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Mer 27 Déc 2017 - 15:27

« Content de te revoir, néanmoins »



-Tu devrais être à l’hôpital, Beetles. Toi et tes vieux os vous allez vous faire massacrer. T'aurais du rester coucher, Spotmaster va te buter. On ne se remet pas d'une balle dans le crane. Pas à ton âge.
 

Les traits anonyme de Question étaient durcis dans la nuit, il avait mit une oreillette connectée à son portable dans son oreille, écouter les phrases flippantes de Spotmaster en silence. Il pouvait sentir le métal froid de son âme à travers le cuir de ses gants tanés. Un vent froid balaya le parking désert qui s'étendait sous ses yeux. Se rappelait la fois ou Shiva lui avait foutu du plomb dans le cervelet, dix ans plus tôt,  avant de le laisser pour mort au fond d'une rivière glacée (souvenir, souvenir....) L'avait survécu mais pour devenir quoi?...L’espèce de bordel déglingué qui se traînait de mission à moitié échouée en mission à moitié échouée, qui n'avait aps changé la moindre chose à Hub, laissé Myra se démerder seul, avait pas su sauver Jackie, et qui -Bref. C'était trop tard pour lui mais Beetles pouvait encore avoir une fin de vie correcte. De ce qu'il entendait dans le micro il avait pas l'air trop foutu au niveau d'l'équilibre mental (c'qui finissait par être assez rare que pour être noté, la Justice League ressemblait quand même globalement à un vaste asile) alors qu'il en profite, qu'il passe ses vieux jours à remuer d'la terre dans un coin perdu en californie, faire pousser des carotes, des haricots, du bordel dans le genre, avec quelques séjours à Ivy Town pour vérifier que Kord Entreprise gardait la tête hors de l'eau...Ca pourrait être bien pour lui ça. Kord était un mec bien, s'il se retirait assez vite de ces carrières destructrices qu'étaient celles des vigilanties peut être (peut être peu être peut être) peut être qu'il resterait un mec bien jusqu'à sa mort. 

-J'ai déjà shutdown les caméras. Et les systèmes de protections automatiques, expliqua le sans visage de sa voix rauque, rapée jusqu'au fond de ses poumons. Même s'il a un mec pas trop foireux en informatique dans sa team, ça prendra bien une heure à Spotmaster pour les réactiver, si tant est qu'il les utilises.  Vais passer par les égouts. La caméra qui montrait les otages montraient un paquet de tuyaux, ça doit pas être loin de la chaufferie. Mais...Ecoute Beetles, avant d'aller faire des galipettes et tout le bordel, réfléchis trente secondes steuplait, peut être que tu devrais te ranger, rester dans le Bug, me laisser faire le bordel pratique, pas t'approcher de l'autre taré. ..Te prends pas une autre balle dans la gueule. Je...Te prends pas une autre balle dans la gueule quoi, merde. 

Question attendit quelques secondes. Ses mots avaient rarement le moindre poids mais si seulement papy Beetles pouvait renoncer à se faire buter et rester sagement dans le Bug ... Peut être que le cafard était content de le revoir mais Question lui aurait préféré savoir le vioc à l'abris, quelque part, en train de faire des œuvres de charités. Détestait bosser avec des gars qu'il estimait. Néanmoins, au fond de lui, Quesiton savait que Beetles devait déjà préparer sa tirolienne, avec des yeux de gamins et sa putain de pureté...C'était un idéaliste, le genre difficile à empêcher de se précipiter au devant des balles. Si seulement il pouvait piger que... Ça déglinguait ce métier à la con et pour lui il était encore temps. Pour lui. Se retirer sans être trop foutu. Question ne voulait pas le voir crever. Ou comme lui. Mais assez pleurnicher, l’avait des mecs qu'allaient s'faire torturer à sauver. 

Lent et invisible, le détective underground repéra une plaque d'égout. Il leva son non-visage vers le haut de l’immeuble.

-Champs libre pour faire dix mètres en m'éloignant du building?


Quand Beetles lui répondit positivement (apparemment, Spotmaster ne faisait que passer sur le toit) Question avança vers la plaque d'égout. Il ôta l'un de ses gants et l'utilisa pour amortir le bruit de la balle en faisant sauter les boulons. Si son flingue était un silencieux, une balle sur du métal faisait du bruit sans être étouffé. Ceci fait, il s'agrippa au premier bord et referma la plaque au dessus de lui.

Il avait eu le temps d'étudier un peu les plans du bâtiment avant de se pointer, et sa lampe de poche allumée, il se dirigea sans difficulté vers l'endroit où était la chaufferie. Coup de bol, c'était une partie à moitié désaffectée et pour une fois il ne pataugeait pas dans les matières fécales jusqu'au genoux. N'empêche que ça puait. Le détective s'en foutait, pour le gardien de l'underground les égouts étaient comme une seconde maison, ça lui collait à la peau au même titre que les décharges, il y passait tellement de temps, il y tabassait tant de gens, il s'y faisait tabasser tant de fois... Une fois il avait faillit être dissout dans un vaisseau alien entièrement composé de matière organique, à partir de là, les égouts humains n’impressionnaient plus trop. De toute façons, passer un certains temps, plus grand chose n’impressionnait quand on était un des rares types à voir les conspirations alors que tout les autres étaient aveugles ou éssayaient de se convaincre qu'ils l'étaient. Beetles n’échappait pas à la règle. Il se souvenait de la fois où il lui avait parler des reptiliens qui contrôlaient la maison blanche...Ces grands yeux imbéciles qu'il avait fait. 

Le sans visage arriva devant une porte verrouillé. Après avoir vérifié que les alentours étaient toujours déserts, le détective fit sauter le boité et se mit à bidouiller les circuits. Il avait déjà pirater le système global en même temps que les caméras, maintenant il s'agissait juste de la protection de la porte elle même. C'était de la bonne facture Kord Industrie, mais vielle, pas rénovée, de l'époque ou Kord lui parlait ordi, et ça n'allait pas lui prendre plus de dix secondes de faire gentiment sauter ses lignes..Hop, une petite ligne de codage à rentrer -coup de chance c'est Kord qui les avait configuré et Q connaissait ses automatismes par coeur. 

-Beetles je suis à la porte. RAS derrière tu confirmse? C'est quoi ce bruit que j'entends de ton coté? 


Beetles répondit par l'affirmative à la première question et ne précisa rien à la seconde. Question ouvrit la porte et la referma délicatement. Devant lui, l'une des pièces de la chaufferies vide. Des tuyaux parcouraient les murs, comme il les avaient vus dans les caméras. Il ne devait pas être loin. Soudain un cri lui parvint de la pièce juste à coté. Question sentit une sueur froide lui parcourir le dos. Ils étaient à coté. La pièce à coté. 

-Ma pièce adjacente à la leur. On va aller sauver les gentils p'tis employés.


Le détective retint sa respiration et s'approcha de la porte de sa salle, toujours fermée -bien que non verrouillée-, et écouta pour tenter d'entendre si quelqu'un passait dans le couloir commun. Dans la salle d'à coté les cris devenaient plus désespérés. Le détective pouvait intervenir mais il voulait savoir si Spotmaster était dans les environs. Et puis, même si Kord avait dit avec surprise que ce que cherchait Spotmaster étaient des informations, Question n'avait pas entièrement confiance en lui, sa paranoïa resurgissait soudain comme un serpent de mer. Peut être que le BlueBeetles lui mentait. Peut être qu'il savait ce que Spotmaster voulait arracher à ses employés. Peut être que c'était pour ça qu'il voulait les secourir, et pas par humanité. Il dirigeait une grande entreprise après tout il avait forcément des secrets à défendre. Peut être que BlueBeetles cachait une conspiration. Quesiton avait mené assez d'interrogatoire pour savoir à la voix de quelqu'un s'il mentait ou non, et il voulait entendre si le torturé de la pièce d'à coté ne savait réellement rien. Ou si Kord industrie -et Kord par extension- cachaient quelques choses. Bien sur il le secourrait dès qu'il saurait et tacherait de maitriser l'autre sociopathe de Spotmaster. Mais il s'agissait d'une mesure de prudence. Une simple mesure de prudence. 
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Mer 27 Déc 2017 - 17:04

Quelques minutes ont passé, depuis la rapide discussion entre Sportsmaster et l'un des types imposés par son employeur pour cette mission. Tous deux ont depuis quitté le toit, sont retournés à l'intérieur du bâtiment de Kord Industries... et se sont directement dirigés vers la salle principale de l'aile, abandonnée, que leur petite troupe ont annexé.

Là, Lawrence Crock et cet assistant un peu moins stupide que les autres ont découvert, avec plaisir pour le mercenaire, que les ordres ont été respectés.
Les trente-deux otages ont été rassemblés - et ils sont terrorisés.


"Bien."

Il adresse un signe de tête à l'assistant et aux dix-neuf autres sales types, recrutés pour l'accompagner ; tous soupirent, de soulagement plutôt que d'aise. Ils savent que leur chef actuel n'a rien de bon, mais il est juste - et moins fou que d'autres. S'ils font ce qu'il veut, il ne leur fera rien, ou plutôt rien de dément ; c'est déjà ça.

"Pour certains, cela fait quelques heures que vous êtes là. Pour d'autres, quelques jours. Pour d'autres, encore, quelques semaines."

Les mains jointes dans le dos, Sportsmaster se redresse ; sa voix est lourde, brutale, agressive. Autoritaire, surtout.

"Vous savez ce que je veux - accéder aux niveaux souterrains. Trouver comment, trouver l'entrée, trouver le moyen d'y parvenir."

Les trente-deux sont rassemblés au centre de la pièce. Autour, les vingt hommes armés et cagoulés sont disposés de façon à bloquer toute entrée, toute sortie, et surtout tout espoir pour ces pauvres âmes interrogées et torturées ; ils font peine à voir, à vrai dire.
Les otages les plus récents sont encore sous le coup de l'émotion, les autres... les autres sont proches du désespoir. Blessés, maltraités, mal nourris, bénéficiant de peu de repos, ils disposent de conditions de détention horribles... qui ne gênent en rien leur geôlier.
Lawrence est là pour avoir des résultats ; il est temps qu'il en ait.


"Mais vous refusez - ou vous ignorez, ou vous êtes trop loyaux. Dans les deux cas, vous devenez une gêne, pour moi... et cela me lasse."

Il lève la main - et les vingt types s'emparent soudain de ce qui ressemble d'abord à des ballons, mais correspond en fait à... autre chose.
Des ballons, oui. Mais des ballons recouverts de piques, de clous - des ballons piégés, brutaux, violents !


"Nous allons jouer - nous allons jouer à qui parle en premier. Je suis persuadé que certains savent comment accéder aux souterrains... et pensent pouvoir encore s'en sortir ; ils ont tort. Mais ils vont, surtout, découvrir le prix à payer pour leur silence... un prix qu'ils paieront, mais que tout le monde paiera également."

Son regard, sombre et déterminé, glisse sur le visage des trente-deux, qui sont si différents - hommes, femmes, jeunes, vieux, forts, faibles, tristes, désespérés, courageux, pleurnicheurs et tant d'autres ; il les fixe, les observe. Et nulle pitié, nul remords ne naît dans son coeur.
Seule une détermination absolue, sans faille ; finir cette mission, enfin.


"ALLEZ !"

Sportsmaster abat sa main - et les ballons sont lancés, s'écrasent sur les trente-deux, blessent, arrachent la peau, font saigner... puis rebondissent, et sont récupérés. Par Lawrence et ses hommes - qui recommencent.
Encore. Et encore. Et encore.
Autant qu'il le faudra - autant qu'il le faudra pour avoir sa réponse, quelqu'en soit le prix !
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Mer 10 Jan 2018 - 17:30

[HRP : Désolé pour le retard, fêtes de fin d'années et partiels... Mais je suis full dispo maintenant ! Bonne année, les gens !]

Les mots de Question raisonnaient gravement dans son esprit, et trouvaient un écho certain avec les incessantes interrogations et autres doutes que dissimulaient son masque. Effectivement, il aurait peut être fallu qu’il se rangeât. Avant la prochaine blessure ; la prochaine trahison ; le prochain crâne explosé. Et sous ses yeux, dans cette nuit balayée par les flocons de neige, Maxwell Lord et le canon de son arme semblaient danser dans d’infinis tourbillons laiteux. L’espace d’un instant, Blue Beetle ferma les yeux ; lorsqu’il les rouvrit, Maxwell s’était évanouit dans la nuit. Alors oui, Blue Beetle – ou Ted Kord, lui-même ne le savait plus très bien – était là proie de doutes intenses. Être là, sur ce toit, en collant, après toutes ces années, c’était improbable – absurde. Ca n’avait rien de sain, rien de rationnel ; et pourtant, il ne pouvait désormais plus se résoudre à une vie d’inactivité et de tranquillité. Il avait beau être ici, debout, à scruter la pénombre, quelque chose était mort, il y a cinq ans ; la balle avait traversé son crâne, et était ressortie de l’autre côté, emportant quelque chose dans son sillage. Ce quelque chose, ce devait être Ted Kord – ne restait alors plus qu’un corps, inerte ; moins qu’un homme, un scarabée. Les années, il les avait vu passées comme un fantôme, prisonnier de son propre corps, rêvant à un passé lointain où il faisait des « galipettes », comme le disait Question. De toute façon, c’était trop tard ; il s’était enfoncé trop loin dans la nuit, à jouer aux héros au milieu des vilains, si bien qu’il ne savait faire plus que ça. Être ici, ce soir, c’était à la fois le constat d’un décès et une formidable, dernière pulsion de vie ; d’un homme qui aurait peut-être dû s’arrêter, mais qui ne le fit pas. Non. S’arrêter, c’était mourir, c’était pourrir. Pas de retours en arrière pour lui. Alors, il fallait continuer, coûte que coûte ; car c’était la seule option.

Le scarabée attendit que l’un des gardes de Sportsmaster se détournât de la zone, puis d’un geste rapide, il dégaina son lance-grappin. L’instant d’après, il fauchait la nuit sur sa tyrolienne, le visage presque fouetté par les bourrasques de neiges. Comme lors de sa grande époque, la sensation était grisante – inoubliable. Sa roulade d’atterrissage fut néanmoins plus approximative, mais restait néanmoins discrète. Il n’était plus qu’une ombre ; une ombre dans la nuit, se faufilant dans le dos d’un des gardes imposants. Une clé de bras plus tard, et le l’homme qui se tenait devant lui n’était plus qu’une masse noire dans la neige, neutralisée. Rapidement le scarabée se dirigea vers le conduit d’aération, d’où soufflait un air chaud et sec, qui contrastait avec le froid et l’humidité de l’extérieur. Blue Beetle se faufila à l’intérieur de ce dernier, en s’assurant de ne pas être vu. Après quelques minutes dans les conduits, Ted se retrouva dans le faux plafond, au dessus de ce qui semblait être une salle informatique. D’après les relevés thermiques, il y avait trois gardes – rien d’inabordable, ou du moins le pensait-il dans un excès de confiance. Lorsque l’un des hommes se trouva au dessous de lui, Blue Beetle fracassa le faux plafond, et se saisit de l’homme, lui assenant un violent coup sur le crâne. Déjà, les gardes, mis en alerte, se saisirent de leurs armes et firent feu en direction de Ted. Mais ce dernier était rapide ; en un instant, le scarabée parvint à se mettre à couvert derrière un bureau métallique, tout en envoyant une impulsion électrique avec son BB gun. Le garde de gauche, touché au torse, se tordit de douleur, paralysé. Son compagnon riposta, faisant feu à tout va dans la salle informatique, détruisant des ordinateurs. Le bureau semblait, pour le moment, résister aux impacts de balles. Blue Beetle se saisit d’un petit robot scarabée dissimulé dans sa sacoche, et l’envoya en l’air. C’était un robot miniature de sa confection, qui voletait comme un minuscule coléoptère – mais le coléoptère était doté d’une charge électromagnétique, qui envoya valser l’homme contre le mur, l’assommant sur le coup.

Blue Beetle se trouvait à présent dans la salle informatique. Il fallait maintenant s’assurer que la salle de la chaufferie dans laquelle allait entrer la Question était déserte. En moins d’une minute, le scientifique parvint à contourner les codes de ce dernier désactivant les caméras, et fit fonctionner la caméra de la chaufferie. Cette dernière indiquait que la salle était vide. Ted n’eût pas le temps de se réjouir, puisqu’il ressentir un violent coup de matraque dans les côtes. Le quatrième garde se trouvait derrière lui ; d’où sortait-il ? Il avait dû se cacher, comme lui, derrière un bureau métallique. Trahi par son excès de confiance, Blue Beetle se retrouvait là, saisit au cou par un homme massif, et commençait à suffoquer, plaqué contre le bureau de métal qui s’était désormais renversé sous le poids des deux hommes. Tandis qu’il étouffait, une voix familière raisonnait dans son oreillette.


-Beetles je suis à la porte. RAS derrière, tu confirmes ? C'est quoi ce bruit que j'entends de ton coté?

Blue Beetle recula alors la tête en arrière, et asséna un violent coup de boule à son adversaire.

-Hmmpff… Oui, RAS.
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Jeu 18 Jan 2018 - 21:10

 Toujours dans la salle adjacente à la salle de torture improvisée de Spotmaster. L'oreille attentive, le sans visage suivait les gémissements désespérés et épuisés de la pièce d'a coté, curieux de voir si les torturés trempait dans un quelconque complot avant de les sauver (empathie quand tu nous tient), quand Spotmaster commença un court discourt, essentiellement destiné à intimider les pauvres types (contenant néanmoins une information intéressante sur un souterrain secret...Kord lui avait il tout dit sur ses locaux?) quand soudain, après un ordre ferme, le détective  entendit trente deux hurlement supliciés suivit de bruit de...Rebond? Qu'est ce que c'était que ce bordel? Le détective fêlé de Hub avait vu, mené ou subit un bon nombre d'interrogatoire mais jamais il n'avait entendu une telle détresse, une telle terreur. Putain de maniaque qu'est ce qu'il foutait? Qu'est ce qu'il foutait? Mais qu'est ce qu'il foutait? Il se souvenait de la fois où il avait vu le révérend Hatch sur le point de planter une pierre dans le ventre d'une gamine de dix ans pour "l'exorciser." Cette profonde sensation de ne pas être à la hauteur face à l'étendue du mal. 

Putain il pouvait pas laisser faire ça. Il avait pensé entendre un connard de scientifique aux tendance Cadmusienne avouer des conspirations d'une voix chevrotante, mais une trentaine de personne ne train de hurler de terreur, homme, femme, jeune vieux, il pouvait pas juste resté planté là à... Un instant, le rationalisme de Question manqua de flancher, il arma son silencieux prêt à défoncer la porte de sa salle pour atteindre le couloir commun, prêt à franchir les quelques pas qui le séparait de la salle de torture, prêt à planté une balle dans le crane de Spotmaster, puis peut être se prendre une balle lui même mais...Non. Il se figea, en colère contre lui même et posa son front contre la porte en fer. Se sentait fatigué l'avait juste envie de péter les plombs et de... Non. Non. Les autres avaient le droit de céder à une émotivité de mauvais alois et à se laisser guider par le bon-vouloir confortable de leurs instincts. Lui pas. Réfléchis. Réfléchis. Deux stratégies:

1.) Fait croire que tu sais où es le souterrain pour qu'il arrête? Il pourrait très bien en buter un pour te rappeler ce qu'il arrivera au trente et un autre quand il découvrira que tu mens. NON.  Pas joué au plus fin avec lui. Pas de ruse avec lui. 

Cris, bruit de rebond. Trouves putain, trouves.

2.) Attaque frontale en comptant sur l'effet de surprise. Mais NON. Kord et lui ne mettrait jamais au sol vingt gars entraînés. Pas sans qu'un des otages sois blessés/tué. Il fallait éviter un affrontement direct,ils allaient se faire massacrer. NON. 

Les cris redoublaient. Trouves.

Les affaiblir avant, pour qu'ils ne puissent pas menacer les otages, mais sans blesser les otages. Leur seule chance pour inverser le ratio 2 contre 20. Trouver un moyen. Surtout Spotmaster. Il aurait fallut du gaz soporifique pour les maitriser. Mais il n'était pas Batman. Et Kord était loin et était plutôt branché gadgets électroniques bizarres et bourdonnants. Putain... Question  fourra sa main dans sa poche, dans un geste enfantin de gamin  qui espère qu'une dose du gaz hilarant de Jonathan Crane va apparaître par magie. Le faceless de Hub City avait un peu de morphine à cause de sa (légère mais si légère) addiction et de ses putains de résidus de blessure, mais clairement pas de quoi endormir une salle entière. Il avait de l'acide nitrique à leur balancer à la gueule, mais il allait blesser les otages, même problème que dans las solution 2). 
 A coté les cris redoublaient. Certains venaient d'individus très jeunes. Ou très vieux. Les traits tirés sous son masque le détective se mit dos au mur, le visage vers le sol, observant la salle dans laquelle il était piégé, contraint d'écouter l'interrogatoire à coté sans pouvoir rien faire. 

-Beetles, sont tous groupés avec les otages, pas du tout c'que j'imaginais on y arrivera jamais sans faire de dégât collatéraux c'est...

Devant lui il vit une porte avec écrit: "Local d'entretien." Merveilleux. Il avait qu'à lui balancer une serpillère à la gueule et du détergeant, ça allait tout arranger et...Et mais...Merde.
 Question se souvint des recherches qu'il avait fait pour stopper un malade mental à Hub, qui voulait remplir la ville de gaz hillarant -aussi appelé protoxyde d'azote, pouvant être un anesthésiant puissant bien dosé. Le gamin étant un peu félé et sans le sous, son plan était d'utiliser de composé très facilement trouvable et de mélanger les deux dans les égouts: l'acide nitrique et l'acide sulfamique, dont la réaction créait le fameux protoxyde. 

-Beetles. Proportion sulfamique/nitrique pour faire d'protoxyde d'azote? Proportion pour endormir cinquante deux occupants, dont au moins vinght hommes adultes dans une salle de cinquante mètre carré -vérifie sur le plan- sans risquer la vie d'aucun? Ai un plan.

L'imper se dirigea vers le local, péta la serrure minable (qui irait voler une vielles balayettes? Qui serait assez minable pour vouloir accéder à cet endroit?) et farfouilla, balança les saloperies crasseuses autour de lui comme si elles appartenaient à son âme. D'énorme serpillère, de l'eau javélisé, de la javel pure, du détartrant divers, du détergeant basique, de la mort au rat, des trucs avec des têtes de morts dessus et des signes inflammables...Rien de très fin, les produits étaient uniquement destinés à nettoyer de temps en temps les salles oubliés des chaudières et les quelques vieux labos crasseux oublié en bas, la plupart  des produits étaient encore remplis complêtement faute d'utilisation. Au milieu de tout ce bordel, il tomba enfin sur ce qu'il cherchait: de l'acide sulfamique. Du detartrant. Avec tout ce fer forcément. A coté les cris continuaient. Fallait qu'il se dépêche. Il y avait peut être déjà des morts. 
Attendant que Kord calcule (l'imper bleu avait cru retenir que le QI de l'insecte était plutôt valable) le détective sortit son canif et ouvrit la bouche d'aération de sa salle. Doucement il posa la grille au sol. Il prit son bidon de sulfamique, sa petite bouteille de nitrique toujours dans la poche. il avait rien pour doser que ses souvenirs de séjours à l'hosto et ses talents de cuisiniers -qui était celle d'un mec qui bouffait des haricots rouges froids dans leur boite. Fallait juste prier pour que Kord lui bidouille un truc du genre (30% ça, 60% ça...) et que Question ne se plante pas trop. De toute façons, il ne voyait pas comment faire autrement. Toute approche frontale était voué à l'echec. Même en rameutant des renforts, Spotmaster n'aurait qu'à planter une balle entre les deux yeux des otages.

Il arriva a la grille d'aération de la salle de Spotmaster. Ce qu'il vit lui noua les nerfs et l'ame. C'était des ballons. Avec des piques, les ballons. Hahahahaha....Question éssaya de retenir un rire nerveux, enfui au fin fond des égouts de sa santé mentale. Vingt gars armés, une trentaine de civils pas tous conscient. De la chair qui volait. Spotmaster. Une profonde envie de vomir le saisit à la gorge mais il la contint. S'il chuinait encore une demi seconde il allait se tirer une balle tellement il méritait d'être abattu pour être faible à ce point. L'ota son imper (une fois ses bordels fourrés dans ses poches de pantalons) pour en faire une espèce de cavitée, histoire que le gaz se dirige dans la salle de torture et pas dans les tuyaux d'aération. L'attendit les informations de Beetles, ses deux bouteilles d'acides à la main, allongé dans la crasse poussiéreuses  pleine d'araignée et d'amiante. Dosa.

-Beetles. Va à l'entrée de c'te salle. Sais pas si une dose prévue pour ne pas être mortelle pour les civils sera efficace sur Spotmaster. T'être qu'il sera conscient. T'être deux trois de ses gars aussi. Faut pas qu'ils sortent. Pas qui prennent d'otages. 

Le détective regarda les ballons être lancés une nouvelle fois sans qu'il puisse rien faire.

-Veux pas qu'il se casse d'ici vivant. Te rejoins. 
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Ven 19 Jan 2018 - 11:12

Le jeu est lancé, et les troupes de Sportsmaster sont disciplinées et même motivées. Les victimes sont visées, touchées, blessées, laissées sur le carreau ; mais les tirs continuent, les hommes apparaissant comme imperturbables et vicieux.
Le spectacle est terminé – le sang coule, explose, est projeté ; les cris, d’abord nombreux, se sont tus ou affaiblis, à mesure que les balles piégées étaient renvoyées.
Beaucoup sont déjà inconscients ; encore plus sont anéantis, psychologiquement, par l’horreur de la torture.

La technique est parfaite, en soi, pour briser les otages.
Mais ce n’est pas l’objectif du meneur.

Sous son masque, ce dernier soupire et grimace ; cela ne fonctionne guère. Il voulait des réponses, il n’a que des râles. Il voulait avancer, il ne fait que reculer.
Cela le gêne, le mine. Il n’a rien contre la torture ou la violence, mais elle a une utilité – et ce n’est plus le cas ici.

Lentement, son regard tourne autour de lui, et s’arrête sur chacun de ses hommes ; ils en profitent. Ils en jouissent, même.
Il savait, par avance, qu’il s’agissait d’un ramassis de criminels, de salauds, de tueurs ; mais il ne pensait pas avoir affaire à des vicieux. En soi, ça ne le gêne pas, car ils peuvent avoir leur utilité… sauf quand leurs plaisirs sadiques peuvent les pousser à aller trop loin, à continuer trop longtemps.


« Assez. »

Comme maintenant.
Comme quand personne ne s’arrête, alors qu’il le demande.


« Assez ! »

Lawrence n’aime pas se répéter ; encore moins quand il n’est pas écouté.

« ASSEZ !!! »

Il hurle – et cela s’arrête, alors.
Les hommes se figent, certains tenant encore des ballons, d’autres s’apprêtant à en récupérer ; ils sont surpris, et se tournent tous vers leur meneur pour comprendre, pour attendre, pour se lancer sur autre chose.
Crock se prépare à le faire, à parler… mais il ne le fera pas.

Il ne parlera pas. Il ne leur hurlera pas dessus. Il ne donnera pas d’autre ordre.
Car des nuages étranges apparaissent dans la salle – et viennent directement vers ses hommes, ses troupes. Qui tremblent. Qui tanguent. Qui s’affaiblissent. Et qui tombent.

Sportsmaster n’a pas de super-pouvoir, mais il a de l’expérience et il n’est pas stupide ; il sait reconnaître une attaque quand il voit une, encore plus quand il a déjà pensé que certains Héros ne tarderaient pas à venir.


« Bordel. »

Il lève sa main vers son masque et appuie sur un bouton, pour activant ses filtres et ses réserves d’oxygène ; elles sont faibles, mais suffisantes pour tenir quelques minutes.
Son regard glisse autour de lui, et il grimace ; ses troupes tombent rapidement, et rejoignent les victimes au sol. Celles encore debout ne tarderont pas à s’écrouler aussi, et il apparaît évident qu’une attaque est en cours, avec un gaz assez efficace.

Sportsmaster réfléchit… mais peu.
Il n’a aucun goût pour aider autrui, et encore moins son équipe qu’il n’a pas choisie ; une attaque est en cours, et il ne peut se battre sans connaître l’ennemi.
Discrètement, sans un mot, le mercenaire tente de disparaître dans les ombres et les nuages, en se cachant et en attendant la suite – pour voir. Pour voir qui attaque. Pour l’évaluer. Et pour frapper…

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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Mer 24 Jan 2018 - 17:29

Les dés étaient jetés, et déjà, le gaz devait se répandre dans la salle, et remplir lentement les poumons des otages et des gardes. Blue Beetle avait rapidement rejoint la Question, et les deux se trouvaient maintenant derrière la porte, guettant le moindre bruit. Grâce aux produits trouvés par Question, la concoction du gaz avait été un jeu d’enfant. De l’autre côté, on toussait, on suffoquait, et des bruits lourds de corps tombant se faisaient entendre. Pendant un instant, Blue Beetle se figura la panique – il imaginait un otage, blessé, pris au piège avec un maniaque, se sentait tout à coup suffoquer en aspirant un gaz qu’il devait penser être fatal. Les deux héros – ou en tout cas, les deux types costumés – le savaient : il fallait désormais intervenir, coûte que coûte. Enfoncer la porte, et se préparer à affronter le malade mental qui, comme Beetle le comprenait au regard de la fébrilité de Question, avait dû sévir de manière terrible depuis maintenant de longues minutes. Fouillant dans sa poche, Blue Beetle en sortit deux masques à gaz et un petit appareil électronique. Il tendit un des masques à son compagnon, puis enfila le sien. C’était un petit masque bleu, léger, qui faisait ressembler à une sorte de Bane – l’ennemi de Batman -, mais en plus joyeux.

« -Tiens, je ne sais pas si ton masque est efficace contre les gaz. Va falloir entrer. Couvre-toi les oreilles, je vais envoyer un minibug dans la salle. L’équivalent d’une grenade assourdissante, disons ».

Le minibug avait l’apparence d’un minuscule scarabée ; mais il contenait le fleuron de la nanotechnologie développée par Kord Industries. Posé sur le sol, le minuscule scarabée se faufila sous la porte. L’instant d’après, un bruit d’explosion se fit entendre, suivi d’un gigantesque flash sous la porte.

« - C’est le moment. »

Blue Beetle enfonça le porte d’un grand coup de pied – elle résista presque, mais s’ouvrit néanmoins -, et il se retrouva à l’intérieur de la salle. Encore embrumée de gaz, la salle était jonchée de corps évanouis et d’armes laissées tombées. Armé de son BB gun, le scarabée était sur le qui-vive, prêt à faire feu et à paralyser. De l’autre côté de la salle, une ombre, dissimulée par les dernières fumées du gaz, se tenait debout.

« -Lâche ton arme ; le jeu est terminé. » Il avait prononcé ces mots lentement, en articulant de manière menaçante ; mais au fond de lui-même, le scarabée n’était pas rassuré. Cela faisait des années qu’il n’avait pas fait face à un maniaque. L’espace d’un instant, l’image de Max Lord apparut dans la fumée – une hallucination qu’il chassa vite.
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Dim 28 Jan 2018 - 13:22

Une masse de fumée ambrée et sale s'échappait de la pièce, tout bruit avait cessé, les ballons ne faisaient plus craquer chairs et os. Le sans visage prit le masque du scarabé silencieusement entre ses gants en cuir usés. Le pseudoderme de Rodor qui faisait de son visage cette étendue anonyme et inquiétante n'avait pas d'autres fonctions que de protéger son identitée. Et ses poumons carbonisés par le pétrole et les fumées de Hub City appréciaient de l'aide autre qu'un pan de son imper relevé vers son nez quand il le faisait habituellement pour lutter contre les gaz toxique, soporifique et létal qui parsemait ses diverses mésaventures. Après que Beetles ai jetté sa grenade assourdissante et mit Spotmaster en joue, l'imper bleu le suivit comme une ombre, son non visage dissimulé par les fumées, écoutant Kord faire son discours de bon gars avec un demi-sourire fané, dissimulé par son masque vide. BlueBeetles...C'était bien qu'il se soit pas fait flinguer. Il y avait tellement de viel optimisme super-héroique courageux et un peu con en lui, c'aurait été dommage de le gacher. 
Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Question%20Colored

Tandis que BlueBeetles faisait donc ce discours de bon aloi au mercenaire, s'apprétant sans doutes à prévenir les autorités et remettre les mauvais entre les mains de la justice, (tatatatin!), Question, quelques pas derrière le scarabé, fit un pas suplémentaire en arrière, positiona son épaule, arma son silencieux et le pointa lentement vers  l'oeil droit de Spotmaster. Le cliqueti discret du cran d'arrêt retentit, audible pour son oreille seulement. Tout comme il avait prit cette décision pour Dent deux ans plus tôt, Question ne pensait pas que Spotmaster devait vivre plus longtemps. Il était trop doué, trop puissant, trop loin. Aucun psy ne pourrait plus le faire changer. Aucun traitement, aucune drogue. Aucune prison ne pourrait réellement le retenir. Croire naivement qu'il irait au bout d'un séjour à perpétuité était irresponsable. Il sortirait. Ils ferait du mal à des civils, comme il l'avait fait aujourd'hui. Question n'avait pas le luxe d'être romantique. Il était temps d'éliminer la menace définitivement. BlueBeetles serait déçu sans doutes, mais Question trouverait un moyen de lui échapper et Beetles s'en remettrait. Il se remettait de tout, Beetles. C'était sa force. 

Le détective allait presser la détente quand un bruit de circuit électronique le fit trésaillir. Sans baisser son arme -on parlait de Spotmaster tout de même, même avec Beetles au milieu, le détective n'était pas assuré- il tourna son visage vide en direction des otages évanouis -peut être mort pour certains. Là. Dans l'oeil de l'un des scientifiques, des petites étincelles bleues. Question hésita un court instant. Spotmaster, ou le mystère de l'entreprise Kord? 

Quelques secondes plus tard, Question avait rangé son arme et se dirigeait vers le scientifique. Le détective s'agenouilla, sortit son canif et prit le pouls de l'homme. Il était vivant et organique, pas de toute, alors pourquoi cette étincelle dans son oeil?... 

-Surveilles Spotmaster, ai plus tes arrières. 



Sans prévenir Beetles, Question plongea son canif sur le coté de l'oeil du scientifique inconscient. Du sang. Trop peu que pour que ce soit normal, puis son canif heurta un métal. Le sans visage fit levier, et bientôt, crevant l'oeil, apparut un début de circuit électrique. Ca c'était son pass pour trouver ce que Spotmaster cherchait, il le sentait. Le hacker observa la pièce. Oui. Il y avait une puce de reconnaissance. Cet oeil electronique était une clé pour une porte. Et vu la gueule ultra-technologique de la clé, peut être qu'elle contenait même un plan pour atteindre la porte. Le hacker connecta son portable à l'oeil et entrepris une défragmentation des informations contenues par la puce. Dans cinq minute ce serait fait et il saurait où était la porte d'entrée pour les souterrains. Il rangea le tout dans sa poche d'imper, vérifia que le désormais borgne scientifique respirait toujours et se tourna, son silencieux à nouveau en main. Maintenant que ceci était élucidé il ne lui restait plus qu'à en revenir où il était: tuer Spotmaster. 
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Re: Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster] Dim 28 Jan 2018 - 21:26

La situation est critique.
Sportsmaster, énervé par l'attente et son incapacité à obtenir des réponses à ses questions simples, n'a déjà pas apprécié de voir les troupes qui lui ont été allouées s'amuser à une torture trop vicieuse, trop démonstrative ; il est sur le point de les rappeler à l'ordre, de les tabasser littéralement, quand le pire arrive.
Des Héros. Des foutus Héros.


"Hrm."

Il grogne, en se cachant derrière un ensemble de malles ; inutile, pense-t-il. Il va être trouvé, et ils... bordel. Bordel.
Eux. Ce sont eux, bien sûr.
Blue Beetle, un Héros ancien, que d'aucuns ont cru mort et oublié. Peu connu, voir même méconnu, il dispose d'une forme de célébrité dans le microcosme criminel, pour quelques réussites anciennes ; le voir ici n'a rien d'une bonne nouvelle, car son aura de justicier efficace le précède.
Et Question. Évidemment. Ce touche-à-tout, ce fouineur, ce crétin donneur de leçons, ce drogué, ce... ha, Lawrence doit se calmer. Il doit prendre sur lui. Il doit accepter la situation, assumer d'avoir perdu tous ses hommes, et donc d'être seul.

Soit.
Les troupes allouées sont anéanties, brisées, endormies ; les otages aussi. Seuls demeurent les deux Héros - et lui, donc.
Un duel. Ou presque.


"Le jeu ?"

Conscient de n'avoir qu'une faible réserve d'oxygène, Crock fait le seul choix intelligent - et sort de sa cachette, pour s'avancer lentement vers les deux Héros. Ses bottes claquent sur le sol, jusqu'à ce qu'il s'arrête, à quatre mètres environ.

"Vous ne savez rien des règles, et vous pensez avoir gagné ?"

Le regard figé sur Blue Beetle, qui le menace, il laisse son attention suivre, du coin de l'oeil, Question - et son coeur a un raté, quand il le voit manipuler un savant et révéler sa nature mécanique ; bordel. Il aurait dû faire ça. Il aurait dû savoir.
Il aurait dû.
Mais tout n'est pas encore terminé.


"Bordel."

Alors qu'un flottement s'installe après la découverte de Question, le mercenaire enchaîne - et récupère, entre ses doigts, deux petites balles de ping-pong, cachées dans ses gants.
Sans prévenir, il les projette au sol... et provoque deux explosions, qui visent à impacter Blue Beetle et Question !
Et devrait laisser le temps à leur ennemi de bondir sur Ted Kord, et tenter de l'immobiliser avec un coup au plexus solaire...
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Prise d'otage à Kord Industries [Question ; Sportsmaster]
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