New-rose PV [Fate]

La légion devrait me donner des frissons dans le dos mais ce n’est pas le cas. Après oui il sont nombreux mais au final il peuvent difficilement être plus de quatre sans se marcher sur les pieds. Dans un tel combat je peux retourner leur nombre comme un désavantage. Je me jette dans la mêlée armée de mes glaives et au fur et à mesure des passes d’armes je me rend compte des modifications à faire à mes tenues.
Mélanger mes armes, me permettre de placer le tanto au contact avec la peau pour utiliser mes autres armes sans perdre mon allié qui m’inspire. Rapidement pourvoir changer d’armes sans être encombré par leur nombre. Tous ces petits détails se notent dans un coin de mon esprit alors que je plonge en moi même, je recommence à me perdre quelques secondes dans le futur afin de réagir plus vite que mes réflexes me le permettrais.

Le bal est différent du précédent car j’ai équilibrée mon style à mon adversaire, je n’ai pas besoin de force car la lame semble faire seul le travail contre cet ennemi particulier, mais il faut juste éviter lame et plastrons. Le poid de la lame me force à calculer encore plus en avance chaque coup, heureusement le glaive et vraiment une arme parfaite…

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WHATTTTT ?
T’es qui ?
-Non mais c’est parfait le glaive !
Papiers du véhicule, cette phrase ne peux pas être de moi !
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Oui bien du monde pense que je suis une dingue d’épées et c’est vrai que ce sont de bonnes armes. Mais si j’avais un bouclier où l’armure de mon père j’opterais certainement pour une hache où peut être un marteau. La hache de guerre à bien plus de finesse que la plupart des personnes ne le pense. Un arrondi arrière fait pour désarmer où faire des attaques de perforation. Et là je ne parle même pas du matériel de guerre moderne alors cette envie de coucher avec mes glaives.
Oui d’accord avec mon don, des armes rapides qui me servent de crocs et d’armure en même temps c’est idéal alors pourquoi j’ai cette impression que l’on à rien fait de mieux depuis la période des gouines de glaise en mini-jupes ?
Les …
….pouvoir d’Achille

Ok, je comprend mieux cette connerie ça ressemble un peu à ce casque mais en moins puissant. Là volontée de ce héros se calque à la mienne pour porter mon bras avec ses avantages...qui parfois viennent d’un autre temps. D’où les revers de médailles

Ouais ok, bon t’a intérêt à t’habituer au flingues, lance-missiles et à la moto car je suis une femme moderne. J’ai pas envie de faire choper à trimballer des lassos à dos de cheval au XXéme siècle.

Où alors juste pour la tronche de Winter qui risque de me foutre en désintox.


Enfin avec tout ça je me demande comment SHAZAM ne devient juste pas totalement fou ! En fait le sorcier ne cherche pas des héros justes des personnes capables de devenir schizophrènes sans finir en camisoles de force.

Alors que je m’enfonce dans la mêlée je me rend compte que j’en aurais jamais été capable de cette prouesse. Ii ne me semble pas être plus forte où plus rapide. Chaque coup le fait tout aussi mal que d’habitude et je me suis déjà tellement entraîné que je connais parfaitement mes limites.
Et je suis au delà,

Oui je sens la fatigue de mon bras mais je l’ignore totalement et j’arrive à me battre sans faiblir.

Oui je sens la douleur dans mes côtes mais ce n’est qu’une information parmis d’autres.

Heureusement je connais déjà cet état..c’est l’une de mes faiblesses...force...bref.
Mon côté suicidaire quand je laisse la rage prendre le dessus et que je suis prête à arracher le coeur d’un ennemi où de me crever le mien.

Je connais aussi le prix, car cette force titanesque va en dépit de ma santée, car sauf nouvelles de dernière minute je ne suis pas invulnérable comme Achilles.

Alors je me reconcentre sur le présent en me dégageant. Perdue entre le combat et mes réflexions j’ai perdue la vue globale des événements.

“Stop, je vois le travail à faire, si je continue je vais devoir puiser dans ma santé.”

Je remarque alors que je parle que la légion avait déjà commencée à refluer. Je range lentement les armes en reprenant mon souffle.

“Mystique comme expérience, je vais avoir du travail pour m’y habituer mais c’est loin d’être déplaisant. Certains aspects sont vraiments intéressants.” Alors que je range les armes le voile de volontée surhumaine semble disparaître petit à petit. La fatigue se fait d’un seul coup plus présente et j’ai l’impression qu’une partie de moi même s’éloigne, s’endort en restant présente dans un recoin sombre de mes pensées.

“Vraiment mystique” Je reprend mes esprits, organisant les différentes expériences vécues afin de bien me les remémorer et ainsi préparer mes prochains entraînements.

“Oui une bonne douche ne serait pas de refus.” Je me laisse conduire et je me rafraichis un peu. Je sens l’eau couler sur mes muscles endoloris, la douce caresse me redonne vigueur et énergie et après cet intermède je me change rapidement.

Je prend par la main Fate et bientôt j’ai l’impression de me retrouver au milieu d’un vieux film. Le cinéma semble juste parfait comme sorti d’un rêve.

“Il existe vraiment où nous sommes dans l’un de tes songes ?” Je regarde le portail de téléportation et je rigole en l’embrassant sur la joue.

“Calme-toi, la destination est moins importante que les compagnons de voyage. Un cinéma et des pop-corns, ensuite on essayera de trouver un dîneur ouvert pour un burger coca frite où quoi que ce soit qui sera possible d’avoir ici. Je suis certaine que en un pas, on pourrait se trouver dans un superbe restaurant mais est-ce vraiment si important ?” Je regarde de nouveau le cinéma qui semble surgir d’un rêve puis je me retourne vers Fate et alors que je croise son regard…

Je pointe mon petit doigt sur ma poitrine : “Rose”
Puis sur la sienne...

« Merci, je vais être franche, dans certains cas je doute même de ce que je vois avec mes yeux. Aussi comme nous étions au travail, j’avais pris cela a avec des pincettes. Tu aurais été en droit de garder une carte dans ta manche. » Bon c’est la version polie de : je suis un peu paranoïaque avec les magiciens qui de toute façon aurais pu me montrer qu’ils étaient des canards. J’espère qu’il ne va pas mal le prendre. « Navré, je mets un peu de temps avant de faire confiance j’ai déjà eu beaucoup de surprises. »

Le cinéma était une vraie pièce de musée et même sans projection il aurait mérité la visite. Je me laissais donc conduire restant accroché au bras de mon chevalier servant.

« Yep, moi aussi je suis de la grosse pomme. Je dois très certainement en avoir une connaissance qui est le miroir de la tienne : j’en ai visitée toutes les rues infréquentables. » Les tickets eux aussi semblent sorti d’un âge révolu et je prends soin de ranger le miens dans mon portefeuille après la vérification d’usage.

« Mais depuis mon adolescence je ne fais que voyager sans vraiment me fixer, alors je deviens incollable sur le cinéma. » Je me penche vers lui « C’est le seul avantage des déplacements classiques. »

Un bucket XXL pour deux et des grands verres de Coca, une place tranquille au fond de la salle et un film pour égayer la soirée.
« J’ai toujours été impressionnée par les personnes qui arrivent à faire des études, peut-être un peu car j’en ai jamais vraiment eut l’occasion. Alors n’ayant jamais frotté mes fesses sur les bancs de l’école je me demande vraiment ce que cela peut faire. » Je démarre le cycle pop-corn Coca…

«Et rien que m’exercer au combat me prend un tel temps que je me demande comment tu peux tout faire en 24h, apprendre à te défendre, la médecine et le reste...»

Le film se lance et je me laisse bercer par les images, une main qui vient se blottir pour trouver un peu de chaleur dans mon dos et en réponse je cale ma tête contre son épaule. Non, ce soir je suis très bien ainsi à me laisser porter par les événements. Je ne suis pas sure d’avoir totalement tout compris. Entre la magie, la tour, et nos épanchements sentimentaux je n’arrive pas à voir où je vais. Et c’est …… déstabilisant comme idée. Comme mon père j’avais commencé à prendre l’habitude de tout organiser et de tout hiérarchiser. Mais d’un autre coté je suis la première à savoir que dans certains domaines ce n’est pas vraiment une référence.

Alors étrangement même si dans ces domaines je suis visiblement moins ignorante, je me sens moi aussi un peu perdue.

Pour le bien,

Le mal,

Je ne sais pas mais par contre je m’en cogne un peu en fait.

Alors que le film se termine je cherche ses lèvres pendant le générique et alors que la salle se vide je n’ai pas franchement envie de partir, mais alors que le dernier spectateur quitte la salle je commence enfin à me lever à regret.

"Une préférence pour manger ?" je commence à chercher sur mon smartphone les adresses proches.


"On marche un peu ?"

J’esquisse un sourire, et je ne sais pas vraiment quoi répondre. On a déjà beaucoup échangé sur ce sujet et je n’ai pas envie que cela nous gâche la soirée. En plus maintenant nous sommes en civil et les conversations à mots clefs cela peut être source de quiproquos. Alors je reste silencieuse à son bras en essayant de faire marcher mes méninges.

Los Angeles, ok ..où manger… ?

Il n’est pas si tard,

Alors un restaurant bien car pour notre premier rendez-vous je n’ai pas envie de me retrouver avec une gastro. Mais pas trop car sinon je vais le faire stresser comme pas possible et il est déjà à bloc. Et où papa à l’habitude de descendre parfois comme ça, la réservation de dernière minute passera …

……Mateo’s.

Joignant le geste à la parole je mets mon téléphone à l’oreille :

« Je connais un italien avec une bonne carte. »

On décroche et je commence à parler dans mon portable : « Wilson, auriez-vous une table pour deux pour dans ¼ d’heure ? (…) Oui Rose Wilson (…) Parfait.» tout en parlant en bonne New-Yorkaise je garde la rue à l’œil et alors que je vois un taxi je lève la main. Avec diligence il s’arrête à notre hauteur et je m’empresse d’y monter sans lâcher sa main.

« 2321 Westwood Blvd Sir ! »

Alors que le taxi driver nous laisses en tête à tête je cherche à trouver dans mes méninges mon lieu préféré de New York.

« Alors pour la pomme, la question est compliquée…mais je dirais Central Park. C’est comme un ilot de verdure perdu au beau milieu de la sky-line et t’y trouve de tout. C’est presque un résumé de la ville au fur et à mesure des heures. Très tôt tu tombes sur les traders et les cadres dynamiques qui font un petit run tout en restant accrochés à leurs I-phones. Quelques heures plus tard tu tombes sur les travailleurs puis sur les nourrices, remplacées à leurs tours par les étudiants qui viennent y manger. L’après-midi t’y trouve un peu un mélange des genres et peu à peu le parc se vide et laisse place aux habitants les moins fréquentables de la ville. Si t’arrive à rester sur un banc toute la journée tu vois ainsi toute les states de la ville. »

Je sors de mes pensées en le regardant. « Mais évite de le faire quand même, il peut y arriver des bricoles. »

Le cab s’arrête et je lui laisse quelques billets avant de jeter un coup d’œil à la devanture. « J’ai craqué, je n’ai pas envie ce soir de tomber sur une mauvaise surprise en cherchant au hasard, on laissera ce genre de fantaisies ubuesques pour une autre soirée si tu veux bien ce serait dommage. »

Je m’agrippe un peu plus fermement à son bras afin d’être sûr qu’il ne se sauve pas en entrant dans le restaurant.




« C’est une institution depuis 40ans auprès de la clientèle locale et aussi… » Je montre du regard les murs et t’y vois toute une série de portraits allant de Sinatra aux acteurs en passant par les présidents. Alors que le maitre d’hôtel avance dans notre direction il fait de suite le lien avec la récente réservation. Privilège d’une chevelure hors norme pour mon âge.

--«Veuillez me suivre.. »

« Regarde on se croirait dans le parrain, d’ailleurs pour répondre à ta question, on va garder le parrain y rajouter Casablanca et pour un peu de piquant M.A.S.H. » On s’installe à la table et alors que l’on nous apporte la carte je continue sur ma lancée.

« Avec Bogart t’as des regards et des silences qui parlent plus sur 2h de monologues dans certains films modernes. M.A.S.H est juste d’une ironie mordante antimilitariste qui est un modèle du genre. Et le parrain, ben c’est le parrain…. » alors que l’on nous donne les cartes je me penche..

« Tu vois il y à tous des pates maisons moi je vais craquer sur Calamari Fritti pour l’entrée et suivi d’un Osso Buco Milanese mais il y à du poisson du jour, des salades et des poulets à tomber à la renverse. »
Alors que le serveur s’éloigne..

« Et toi des films en particulier ? Et pour revenir sur ce que tu disais je m’étonne pour ton amour de la médecine, maintenant que tu as d’autres façons d’aider pourquoi tu cherches tant à le faire avec un bistouri ? »

Vraiment pratique ces banquettes en arc de cercle je ne m’en étais pas rendue compte avant. Pensée technique alors que j’observe le terrain pour une procédure sournoise. Il est tellement pivoine et regarde avec un tel regard de chien battu ce pauvre serveur qu’il donne l’impression que je vais la manger…alors autant le faire. Alors qu’il détourne le regard je glisse sur la banquette et quand il regarde ce qui se passe, je lui pose un baiser sur la bouche pour le reconcentrer.

« Je suis là moi, » Je reste dans le baiser chaste pour ne pas l’embraser plus et en m’accrochant à ses doigts que je ne lâche pas je reviens à ma place.

« Tu sais, la momie c’est pas mal avec tous ces objets maudits dont on n’arrive pas à se séparer, le genre d’objets à jeter quand tu tombes dessus.
Mais les objets comme l’épée d’Arthur cela reste plus sympa, même si je ne suis pas persuadé qu’il ne se sentait pas maudit avec une pauvre épée et un royaume à bâtir. Mais rien ne le forçais à tirer cette épée. Et tu sais moi aussi… » J'espére qu'il comprend à demi-mot qu'il y a des choses à ne pas dire avec des habits de ville. Toutefois, j’ai quand même une grosse boule dans la gorge, pour le rassurer je vais lui dire un truc que moi-même je ne suis pas sûr de digérer.

« …j’aurais pu fuir, partir au fin fond du monde pour me terrer sous les cailloux. J’ai eu plusieurs occasions mais je suis toujours resté. Courage, cupidité, rage, folie, bêtise où intelligence tu peux appeler ça comme tu veux et c’est certainement un peu de tout. Enfin arrêtons de parler de cela. » Ne pas pleurer p’tain…

«Ecoute c’est génial on se télécharge M.A.S.H et ensuite… » Lui laisser le choix….NAN…je commence à voir le modèle il va me prendre du alien où orange mécanique pour terminer la soirée…..Il y a pas beaucoup de films sans…avec….si

« Bladerunner où inversement, comme tu veux…»
L’entrée arrive et je commence à manger les calamars, les petits cercles croustillant me donnant l’eau à la bouche,

« Bonne appétit ! » Je finis par lui lâcher la main afin de pouvoir manger. Pourtant en deux rings, je ne peux m’empêcher de continuer à parler.

«J’ai jamais trouvé le parrain long c’est marrant, mais quand on n’accroche pas ça arrive, ce n’est pas grave. Mais tu sais à force de me taper des films pendant les transports je suis aussi bon public ! »

« J’adore me revoir à l’infini les films que j’aime, c’est pour cela que je te proposais une soirée je te montre un film et tu m’en montre un. » Je me noie dans ses paroles et je lâche prise avec délectation. Rapidement nous ne sommes plus que deux jeunes personnes cherchant à se connaitre dans des discutions tout aussi légères que sans enjeux autre que de nous découvrir un peu.

« Et pour Lost, comment dire, je m’y suis un peu perdue. Le sujet était intéressant mais la longueur m’a un peu perdue. Il y a des séries comme cela tu lâche et tu te demandes si t’es pas passé à côté de quelque chose. Comme The 100 j’adorais l’idée et l’univers mais les petites erreurs de scénarios m’énervaient tellement que j’ai lâché l’histoire après la saison 1. » On passe au plat, puis au dessert et je me perds entre ses yeux et ses paroles.

« Et si on a des gouts différents ce n’est pas plus mal, cela permet aussi de découvrir de nouvelles choses. » Je ne vais pas me casser car il préfère les films des années 80 il pense à quoi. Tout à coup, il commence à me parler de films sentimentaux avec tact, comme par peur que j’ai un cœur froid et éteint.

« Mais si j’ai des sentiments tu ne les as pas remarqués plus tôt dans la journée ? » Oui c’était sournois et un peu vicieux mais c’est ma façon de lui rappeler de bons souvenirs. Je regarde un peu en l’air et je compte sur mes doigts : « J’ai bien pleurée à la fin de Chrno Crusade et pourtant je m’attendais à la fin. Casablanca m’arrache toujours une larme, MASH me rend mélancolique. Non, je ne fais pas semblant d’avoir des sentiments. » Oui c’est plus facile de les noyer et de les enterrer dans un grand trou pour les oublier.

« C’est vrai que je me donne ce rôle parfois mais cela fait partie….du ….. » Cherche ses mots

« Personnage.» Je lui serre la main,

« Je n’ai pas l’habitude d’ouvrir mon cœur, c’est une chose qui me fait tout aussi peur pour moi que pour mon (….) toi. » Change de sujet avant de finir en illustration de tes propos en te transformant en éponge.

« T’aime le sport ? Car je te parlais de Central Park et c’est vrai que comme j’adore faire du sport des heures alors cela m’aide un peu. Tu te lance dans une activité et t’essaye d’aller au bout de tes limites jusqu’au moment où tu ne peux plus avancer.» Je continue la conversation sans lâcher sa main, la douce chaleur de sa peau restant comme un aimant pour moi.

« J’ai choisis le restaurant, tu choisis pour le reste de la soirée où tu me laisse la main ? »

Ses paroles me font ressurgir de vieux souvenirs

Spoiler:

« Il faut bien avouer que jeune mes rares sorties s’était avec mon père et de ce côté-là je n’ai pas à me plaindre. Même dans les lieux les plus sordides peu de curieux trouvent assez de courage pour lui monter sur les pieds. Un charisme animal, un peu comme si le petits prédateurs sentaient tout de suite que l’animal qui est en face d’eux et une bête sauvage qui ne réclame qu’une excuse pour marquer son territoire. C’est instructif, en un seul regard il peut éviter un combat ennuyeux. Et je n’ai jamais eu à courir pour éviter des désagréments de ce genre. » Je ne pense pas que les tueurs à gage cela compte dans sa description… Alors que le repas se termine je me lève.

« Je vais me repoudrer le nez » Je me dirige vers le lieu réservé aux femmes en laissant ma carte de paiement à côté de la caisse en fixant le serveur pour me faire comprendre et en revenant je passe discrètement par le comptoir pour terminer la transaction.

« Voilà, t’inquiète pas je m’en suis occupée pour les divisions, par 1 c’est plus simple et ici c’est chic tout en étant abordable.» Je commence à le voir embêté alors je lui ferme la bouche en lui faisant un petit baisé et en le prenant par le bras je lui montre le mur.

« Comptoir, deux tableaux à côté de la caisse, tu vois le président avec des cheveux blancs qui semble fortement avoir des traits de familles avec moi ? Mon paternel s’intéresse assez peu à ces avantages d’ancien président, car il lui faudrait montrer patte blanche, mais moi, si, car c’est assez pratique et sa paye bien. Il y a en général une poignée de réunions et de voyages officiels mais comme j’avais travaillé avec lui je fais une partie de ces obligations.» Du coup alors que je suis accroché à son bras je ne sais pas trop si c’est moi qui le tire où lui qui m’escorte mais là, n’est pas le souci.

« Les étoiles, bonne idée… enfin…avec la pollution visuelle ici on ne trouvera pas de spot assez intéressant mais un lieu intéressant » romantique « Certainement » tout en saluant le serveur pour le service impeccable nous sortons du restaurant pour commencer à marcher dans les rues.

« Je ne peux pas tricher alors il faut bien faire avec les besoins matériels et comme j’ai déjà un peu travaillé en plus ça aide. Te prend pas la tête avec ce genre de chose, je ne suis pas une Wayne mais je ne suis pas à la soupe populaire.»


Je marche avec lui à mon bras, je jette parfois un coup d’œil à mon smartphone pour le chemin et on prend la direction de la plage. Je marche lentement en calant ma tête dans son cou. En laissant nos bras se glisser le long de nos reins et je marche plus en profitant du doux parfum de ses cheveux que d’autres chose. Je sens l’air marin arriver au loin porté par la brise et l’écho lointain des vagues

Le temps semble disparaitre et les soucis avec.

Je ne réfléchis enfin plus, et j’ai laissé mes craintes et mes peurs dans le placard avec mes affaires.

-Je suis juste une jeune femme en train de courir pour plaquer le jeune homme qui a pris de l’avance.

-Je suis juste une jeune femme en train de nager pour éviter de prendre la tasse par le jeune homme qui nage derrière moi.

-Je suis juste la jeune femme qui l’écoute parler des constellations allongée sur la plage et qui ne fait que se perdre dans ses yeux.

On parle de tout et de rien, de sujets tout aussi frivoles qu’indispensable et du bout du nez jusqu’au fond de mes neurones, instinctivement je cherche à mieux connaitre ce petit morceau d’humanité si proche et si irrésistible. Nous avons de nombreux points communs et tout autant de divergences et pourtant j’ai l’impression que –cela pourrait le faire-.

Je me laisse bercée par la douce musique du ressac qui berce mes pensées. Recouverte d’une voute étoilée particulièrement brillante et d’une lune complice. Je ne pense pas avoir passée de meilleure journée qu’aujourd’hui et j’ai du mal à la laisser se terminer. Alors que la soirée doucement se termine je ne peux m’empêcher de garder la tête lovée contre son torse au milieu de la toison de mes cheveux en vrac comme une louve couvant sa portée.