Le diner du Roi et de la Reine ( ft. Harley )

Bleake Island - Gotham City
26 AVRIL, 19:47 EDT

Bleake Island est le quartier des affaires de Gotham, rempli de grattes-ciels et d'hommes d'affaires, ce quartier ne dors jamais. Tout comme la ville d'ailleurs. Certains des plus grand bâtiments de Gotham abrite des restaurants au sommet de leurs structures. Surplombant toute la ville qu'est Gotham City à cette heure-ci le contour du paysage est dessiné par les lumières de la ville.

Au loin le phare laisse glisser sa lumière sur les bâtiments environnant. Rien ne semblait pouvoir atteindre Jack Napier qui observait la ville. Un bras appuyé sur la vitre et une main dans la poche. Napier, pourtant, était effrayé mais laissais rien paraître. Napier avait le traque mais encore une fois, ne laissais rien paraître. Jack était amoureux et pour la première fois, il le laissais paraître. Le paysage emplissait ses yeux d'une vie qu'il n'avait encore jamais pu profiter. Devenir sain d'esprit lui offrait une seconde chance. Une seconde vie.

Et dans cette seconde vie, il désirait plus que tout s'excusé du mal qu'il a pu faire en tant que Joker. Dans ses crises de démences, une femme avait tout pris. Une femme était au premier plan. La courageuse Harleen Quinzel. Elle qui l'avait tant aidé, tant aimé. Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient plus vus.

" - Monsieur, vôtre table est disponible. A l'écart, avec une vue sur la ville, comme vous le désiriez. "

Une homme d'une trentaine d'année fit signe à Napier de le suivre pour l'installer.


Le Restaurant répondait au nom de " L'Olympe ". Il était l'un des plus côtés en ville. Naviguant entre les têtes d'affaires de gotham, tout le monde savait qui était Jack alias le Joker mais ils n'avaient que faire tant qu'il avait de l'argent et semblais changé.

S'installant sur sa chaise, Jack remonta sa cravate.

" - Votre invitée seras t'elle bientôt parmi nous ?
- Je l'espère... "

Harley n'avait pas répondu à son invitation, mais une voix au fond de lui l'encourageait à croire qu'elle viendrais.

Le cœur de Jack palpitait... c'était son premier rencard avec Harleen.

Le castor trouvait que c'était une mauvaise idée. Il le lui avait dit, la nuit, dans son sommeil. Et puis, également, le matin au levé. D'ailleurs, Harley n'avait pour ainsi dire pas dormi, tournant tout d'abord dans ses draps puis en rond dans sa chambre.

IL refaisait surface. "IL" s'était LUI, l'ADVERSAIRE, le MONSTRE...

... Biquet, M'sieur J.

Celui qu'elle avait tant pleuré. Celui qu'elle avait tant haï. Celui qui l'avait faite venir au monde - dans son monde - avant de l'y laisser, seule, abîmée, folle et furieuse.

Elle le haïssait, elle le haïssait... et le voisinage de cette piaule sinistre où elle avait posé ses bagages se souviendra très certainement des hurlements presque animaux poussés par Harley.

La blague n'était pas drôle. Elle ne l'avait jamais été.

Il l'avait... souillée et humiliée et... abandonnée.

Comme un kleenex, comme l'emballage du bonbon que l'on jette au vent après avoir lu la blague qui y était inscrite dessus.

Elle avait eu droit à son quart d'heure de rire et puis, rideau, elle avait du se débrouiller par elle-même.

C'est-à-dire mal.

Sans Ivy et Selina, elle se serait certainement cordée. D'ailleurs, ses heures au sein de la Suicide Squad témoigne bel et bien d'une attraction fatale pour la mort.

Et, non seulement, il refaisait surface mais... il l'invitait à dîner ?

Le castor avait dit non mais il fallait quand même qu'elle y aille. D'ailleurs, elle n'écoutait jamais le castor.


Il existait des rumeurs selon lesquelles il aurait changé. En tout cas, ses goûts s'étaient grave embourgeoisés ! Elle renifla l'air, sans grande distinction et sentit le fric. Le fric de manière outrancière et un poil dégoûtante. Le genre de fric possédé par les gens qui croient qu'ils peuvent tout acheter, êtres humains compris.

L'esprit de Harley vagabonda se demandant si elle s'était déjà vendue pour un peu de fric... et elle haussa les épaules, comme pour elle-même, ne sachant trop si ses souvenirs étaient réels ou fictifs, comme la majeure partie de son existence.

Comme l'endroit était "classe" et qu'elle était une criminelle qui fait peur, elle avait décidé de laisser de côté ses habits de lumière et de renouer avec la sobriété. Pas de couettes de demeurées mais un essai de coiffure avec un vrai peigne et non pas avec ses seuls doigts. Pas de lentilles multicolores mais seulement ses yeux bleus, à peu près le seul truc d'origine chez elle. Pas de croquenots de combat mais des escarpins (rouges tout de même) aux pattes. Un jean noir en lieu et place de l'habituel mini-mini-short déchiré et un chemisier noir aussi parce que le blanc avait une couleur, finalement, un eu douteuse.

Le serveur la reçut avec une politesse feinte. Visiblement, il la prenait pour une clocharde / pocharde, ce qu'elle était quand même un peu vachement beaucoup. Elle nota mentalement qu'elle lui pourrirait la vie à ce type, un jour, juste pour rire. Peut-être qu'elle le kidnappera et qu'elle le forcera à regarder les vidéos qu'elle avait tourné - l'autre fois - à la morgue quand elle s'était mise en tête de vendre pour la télé une série de documentaires pour la jeunesse ?

Il la conduisit jusqu'à "Biquet" qui allait se prendre dans les trois prochaines secondes une balle dans la tête avec le pistolet de tout petit calibre qu'elle avait dans sa main, bien enfoncée dans la poche de son jean...

"Hein ?" lança-t-elle de manière très grossière en découvrant "Biquet".

La vérité dépassait toute fiction. C'était qui ce mec ?

"Il doit y avoir confusion là... T'es qui ? Tu t'es fait passer pour M'sieur J. juste histoire de bouffer avec moi ? T'es un genre d'admirateur secret qui me suit depuis que j'ai 4 ans ? C'est toi, l'ombre dans ma chambre quand la nuit est tombée ?"

Elle était debout devant le type. Devant ce type qui ne lui disait absolument rien. Ne sachant trop que faire : le descendre ou pas ?

Elle se maudit de ne pas avoir emmené le castor avec elle : lui aurait su quoi faire...

La tablée était parfaitement dressé. Les couverts étaient brillants ainsi que la lumière qui y était éclatante. Les minutes passèrent. Si Jack Napier était du genre calme et réfléchie, actuellement il ressemblait à un petit enfant qui crains d'être oublié à la sortie d'école.

Sa jambe gauche commença à trembler et son pied tapota frénétiquement le sol. Soudain une voix l'interpella.

" - Hein ? "

Napier sursauta et découvris Harleen. Dans une tenue des plus banals. Vraisemblablement elle s'attendais pas à ça de la part du Joker, enfin du nouveau " Joker ". Jack se leva d'un bond et d'une voix tremblante s'excusa

" - Oh... euh... excuse moi.. Je suis confus... je pensais que tu étais au courant... à la télé ils ont montré... enfin, il m'ont montré... Je suis vraiment désolé, je pensais que tu savais... je suis guéri. "

Jack tenta en vain de poser sa main sur l'épaule d'Harley mais s'arrêta dans son geste. Timidement il regarda le sol puis le plafond et enfin Harley. Son visage à elle n'avait pas changé. Joyeux, provocateur et surtout merveilleusement bien dessiné. Il la découvrais pour une seconde fois.

Allant derrière la chaise d'Harley afin de la tirer pour qu'elle puisse s'y installer. La scène était hésitante presque dérangeante.

" - Je.. j'ai été bête... j'aurais dû me douter que ça n'allait pas te plaire ici... Si tu veux je peux annuler et on ira autre part ? "

Il expira puis déboutonna sa veste pour s'asseoir. Dans un relâchement de stress, Napier posa les coudes sur la tables et croisa les doigts. Afin de cacher son visage. Il avait bien remarqué les yeux que lançaient Harley. Peut-être espérait-elle reconnaître le Joker.

" - Il y a bien longtemps, je... il... enfin on s'était promis une vie de luxe. Sans aucune règles, seulement toi et moi puis le futur. Aujourd'hui, je peux enfin te l'offrir. Ce monde que tu mérites. "

Un délicieux champagne fût servi aux invités. Les bulles pétillaient au-dessus du verre.

" - Je suis content que tu sois venue. J'ai beaucoup de chose à me faire pardonner, même si ce qu'il t'a fait est impardonnable. Depuis que je suis devenu sain, j'ai énormément pensé à toi. A nous. Je veux saisir cette chance pour partir à zéro. "

Jack avala une gorgée de champagne et se massa une tempe en observant longuement Harley dans ses beaux yeux bleus.

Harley croisa les bras en signe de désapprobation. Elle avait laissé le flingue dans sa poche, juste avant, la crosse en plastique bleutée étant légèrement visible...

... en plastique bleutée ?

Elle avait emmené un pistolet à eau qu'elle avait du - d'ailleurs - certainement oublié de remplir.

Tant pis, elle allait devoir tuer cet imposteur, ce foutriquet à mains nus !

D'autant plus que ce type avait l'air d'être aussi costaud qu'une brindille, rien à voir avec le Monstre de la nature qu'avait été M'sieur J.

Elle grommela pour elle-même mais finalement posa ses fesses sur la chaise. On lui servit du champagne qu'elle avala d'une traite, en poussant un gargouillis un peu répugnant.

Puis, elle écouta ce que ce type avait à lui répondre... avant de répliquer sèchement de sa voix égrillarde :

"Y a pas la télé à Arkham. Enfin, du moins, dans ma cellule. Le thérapeute disait que c'était pas bon pour ma "guérison". Ça et les castors empaillés"

Elle posa son verre et fit un signe compliqué au serveur qui voulait dire de laisser la bouteille sur la table, d'aller en chercher une autre (de plus chère !) et que de toutes manières elle se fait inviter par le zombie qu'elle a en face d'elle à sa table.

Ou un truc du genre.

"M'sieur J. ne peut pas être guéri, c'est n'importe quoi !" brailla-t-elle, en tapant des poings sur la table, renversant ce qu'il y avait dessus.

Elle se passa la main dans ses cheveux (sales) et ajouta :

"T'avais promis tout ça et puis tu m'as poussée dans une cuve d'acide ! Puis, tu m'as fait... tout ce que tu as pu me faire. Tu veux la liste, peut-être, ou ça tu t'en rappelles ?"

Harley était furieuse. Elle voulait sa vengeance et ce type faisait semblant d'être son Biquet en mode "désolé-j'ai-fait-tout-ça-à-cause-de-ma-maladie".

Elle se leva de table prête à dégainer son pistolet à eau et hurla :

"J'avais une putain de vie avant de rencontrer ta gueule ! T'es guéri ? Alors rends-moi ma vie !"

Harley dégaina son pistolet à eau et braqua avec M'sieur J. Elle appuya sur le piston et... rien, elle avait zappé d'en remplir le réservoir.

"Bang-Bang, t'es mort" commenta-t-elle en pleurnichant et en jetant son pistolet au visage du Joker.

La jeune femme aliéné se rassit à table, soufflée à la manière d'une chandelle par un temps de grand vent... Elle se rassit à table et dit :

"Tu peux pas me faire ça. Tu peux pas me priver de ma vengeance. T'as compris ? Redeviens M'sieur J. et reviens là que je te tue avec..."

Elle regarda ce qu'elle serrait dans sa main.

"... cette fourchette à huîtres ?"

Le pistolet lui atterri en plein dans la face. Jack fît mîme d'avoir rien senti mais cacha en réalité la douleur autant au visage que la douleur au coeur. Elle voulait le tuer. Pas lui non mais Joker.

Napier posa sa main sur celle d'Harley. Leurs deux mains posées cachait la petite fourchette à huîtres.
La mains chaude et réconfortante de Jack engloba la totalité de la petite main folle d'Harley Quinn.

" - Je peux te guérir... Du moins je l'espère. Je n'ai pas encore testé ma formule mais... j'ai crée une alternative au Joker. Depuis tout ce temps l'antidote parcourais mes veines. L'antidote est mon sang. "

Il s'approcha d'Harley pour parler à voix basse afin de garder cette discussion entre leur deux oreilles.

" - Chaque fois que le Batman infligeais une raclée au Joker. Celui-ci ravalais son propre sang et petit à petit j'ai pu me réveiller. Il fallait juste que je pousse le chevalier noir à infligé la plus grosse raclée jamais donné au Joker. Pour cela, j'ai poussé ce clown à s'attaquer directement non pas au symbole mais à l'homme derrière le masque... "

Napier s'approcha tout doucement d'Harley. Il savait ce qu'il allait avouer là, allait avoir l'effet d'une bombe. Aussi bien pour Harley que pour Jack qui allait enfin s'avouer la vérité.

" - Le soir des fiançailles de Bruce Wayne. Le Joker à agis selon mes ordres. Afin de réveiller le monstre qu'est Batman. Plus tard, les troupes du clown qui sont envoyé à l'abattoir. Tous explosent au même moment. Plus aucun homme de main. C'était mes ordres. Je pilotais le Joker mais lui l'ignorais. Ce soir là, je suis né une seconde fois. "

Il sortis de sa poche une petite fiole. le liquide rougeâtre semblait en constant mouvement.

" - C'est l'unique fiole existante. Bois ceci et tu seras guérie de ce poison qu'est... à l'intérieur de toi. Par contre attention, ce médicament transformera Harley comme une deuxième personnalité. Ton corps appartiendra à Harleen et à Harley. "

Napier installa délicatement la fiole face à Quinn et se réinstalla dans sa chaise. Observant autour de lui pour s'assurer que personne ne faisait le curieux, Jack repris sa discussion.

" - Fais moi confiance. "

Harley regarda, perplexe, Napier lui raconter des sornettes. Une histoire compliquée, à base de M'sieur J., de grosses raclées, de fiançailles à Bruce Wayne (Miam !), de Batman (Grrr-Miam !) et de fiole contenant un produit magique qui lui permettrait de redevenir Harleen et de laisser de côté Harley...

Elle tremblait, sa main dans celle de Napier. Puis, elle se débattit comme une tigresse pour retirer de la sienne cette sale patte qui souillait sa petite mimine toute mignonne... Non, mais ! Il avait renoncé à tout droit de la toucher depuis qu'il l'avait laissée comme une pauvrette, toute seule (et même un peu avant, compte-tenu des sévices et autres cruautés qu'elle avait eu à subir de lui).

Harley se leva, indignée, croisant les bras dans le dos, histoire qu'il ne soit pas tenté - une fois de plus - de lui prendre la main ou un truc comme ça.

"Te faire confiance ?" commenta-t-elle, agacée. "Tu veux dire comme la fois où tu m'as jetée dans la cuve d'acide ? Ou celle où tu m'as abandonnée à mon triste sort ?"

Un truc l'énervait. Un truc l'énervait au plus haut point.

"Tu veux me guérir ? Tu veux, genre, être un Docteur et avoir un Prix Nobel pour ça ? T'es comme ça ? Tu casses tes jouets après leur avoir fait des trucs franchement répugnants et après tu veux qu'on t'applaudisse pour les avoir réparé ?"

C'était un tordu, un vrai de vrai. C'était peut-être le seul point commun avec le Joker. Cette perversion de l'âme.

"Toi tu sauves une femmes des flammes et tu la violes dans la foulée, histoire d'équilibrer ton karma ?"

Le castor avait raison. Il avait toujours raison et elle, tort. C'était comme ça la vie.

Son maquillage dégoulinait sur ses joues, charrié par les chaudes larmes qu'elle était en train de produire. Elle tremblait de rage et de haine. Elle...

Harleen. Harleen ? Mais Harleen n'existait plus, Harleen...

"Harleen... tu l'as tuée. Tu l'as tuée cette pauvre conne. Il reste quoi d'elle, hein ? Radiée par ses pairs et interdite pour toujours à exercer la psychiatrie ! Pfui, plus de Harleen ! Tu crois que ma famille bondira de joie à l'idée que leur petite Harleen revienne dans le giron de papa-maman ?"

Elle était nerveuse. Trop nerveuse. Elle se saisit de la fiole. Du truc magique. Ou du poison.

Elle le considéra un instant, ce truc dans sa main. Elle soupira.

Soit, il ne la guérissait pas et Napier, ce clown sordide, avait le dernier mot. Histoire d'être humiliée une fois de plus. Il n'aurait plus qu'à se lever et prendre son fouet et zébrer son dos et la tragique romande de M'sieur J. et de Harley Quinn pourrait revivre...

... elle pensa au bon vieux temps et écrasa une larme : plus jamais ça.

Soit, c'était du poison et elle ne mourrait. Il l'enlevait à cette existence pourrie, à cette vie crasseuse et elle se réveillait de l'autre côté, baiser les pieds de Saint-Pierre ou de Lucifer (selon l'endroit de destination finale) en reconnaissance de ne plus être. Embrasser le néant, aussi. Mais...

... il était fort à parier que l'immunité conférée par sa belle Ivy à tout type de poison couvre également ce venin... bref, il ne se passera rien. Rien, rien, rien ! Et il rira encore et encore !

Soit, il la guérissait et elle redevenait cette pauvre conne arrogante et terne. Et ça...

... ça voulait dire qu'il finissait par lui enlever tout ce qui restait d'elle. Sa folie. Ses belles Ivy et Sélina. Son castor empaillé. Son admiration maladive pour Wonder Woman. Son béguin pour Batman. Tout cela.

Pas question !

Elle jeta la fiole sur Napier, au visage, puis - rapidement - elle se saisit d'un (gros) couteau à couper la viande qui traînait par malchance dans un plat qu'un serveur était en train de servir...

Elle se saisit de même, à la manière d'un danseur de tango qui attraperait sa partenaire, d'une jeune fille qui fêtait là son dix-huitième anniversaire. Elle lui apposa sa main sur la bouche et le couteau sur la gorge, prêt à la découper comme le bout de viande qu'elle était - comme tout le monde - au fond d'elle même.

"Ta-da !" triompha Harley. "Regarde, ô puissant, ta création et désole toi !"

Elle défiait le Joker. Avait-il changé ? Pourrait-il s'empêcher de trouver amusant le fait d'égorger une pauvre innocente en plein restaurant ? Elle marqua une pause pour considérer le défi qu'elle venait de poser à son ex et qui risquait de l'envoyer - elle - directement à la chaise électrique.

Elle susurra à l'oreille de la fille. Elle lui dit :

"J'espère que tu es vierge. J'ai toujours rêvé d'entretenir ma belle peau laiteuse en me baignant dans le sang d'une vierge. Ça doit être mon côté gothique..."

Et elle éclata dans un rire sinistre.

La réaction enfantine d’Harley ne le surpris pas. Il s’y attendait. Attrapant la fiole en vole avec un réflexe stupéfiant. Jack fit un léger signe de la main droite. Des hommes, semblable à des gardes du corps, fit marche arrière..

Harley venait d’attraper une jeune femme. Dans sa folie habituelle elle criait à qui voudrais l’entendre des absurdités sans nom.

Étonnement, Jack ne fit rien. Il attrapa une carte du restaurant et l’examina. Ignorant totalement Harley.

Ce genre de démences, il les connaissais. Il le lui avait appris. Il les avait créer. Ce que Harley avait peut être jamais saisi, c’est que le Joker avait besoin d’attention, il voulait que l’on ne voie que lui. Exactement comme Harley le faisait actuellement.

Jack continua d’ignorer. Mais pensais fort aux scénarios plausibles. Il en avait imaginé une quinzaine déjà. Et prévoyait déjà comment y remédier. Il lança même pas un regard en direction d’Harley.

Il avait sûrement trop espérer. Harley lui reprocha des choses auquel Jack n’avait même pas conscience les avoirs faits. C’etait Sûrement ce qui énervait d’autant plus Harley.

Le restaurants semblait avoir été mis en pause, seul Jack faisait l’ignorant.

Puis soudain, après un long moment de silence et d'ignorance. Jack se leva. Tira sur sa veste.

" - Je suis désolé, Harley. "

Puis il s'en alla sans rien attendre en retour. Son coeur venait de se briser une nouvelle fois. Il avait bien compris qu'il n'allait plus jamais récupérer Harley. La femme qu'il avait tant aimé.

Elle était perdue, tout comme lui l'avait été un jour.

Jack s'excusa auprès des quelques gens restant du restaurant puis auprès des serveurs. Il leva sa main droite et fît signe aux gardes du corps de quitter la pièce.

" - Tu es seule désormais ma grande. "

Ses yeux triste se tournèrent vers Harley. Jack était déçu et brisé.

Les clients entendirent le bruit d'un gros couteau à viande qui tombait au sol. Harley n'avait plus envie de jouer. Il l'avait fait venir. Il avait voulu réparer les choses irréparables qui lui avaient été faites. Et maintenant...

... il la rejetait une fois de plus.

La jeune fille qui lui avait servi d'otage sentit la main d'Harley sur son épaule. Cette dernière lui lança, un brin amère :

"Tu sais... dans la vie ne les laisse jamais savoir ce qui est important pour toi... Ils feront tout pour te l'enlever"

Elle lui fit un bisou sur la joue et lui souhaita une "agréable" fin de journée. Bien évidemment, la situation était relativement hostile et tendue dans le resto. Bien évidemment, la police avait du être prévenue. Bien évidemment, elle aurait des comptes à rendre, prochainement.

Mais M'sieur J. avait raison : elle était seule maintenant.

Même sa vengeance, même sa haine, tout cela on avait voulu les lui prendre.

Mais ce que ce type ne captait pas, ce Napier de malheur... c'était que même s'il n'était plus M'sieur J., il allait ramasser pour lui.

Et ça allait être sale et douloureux et...

Le castor, il fallait qu'elle en parle au castor.

Profitant de la confusion et du brouhaha général, elle prit la poudre d'escampette en courant, méditant sa vengeance prochaine. Et sale. Et douloureuse.

[HJ : Merci pour ce court mais agréable sujet ! Et ne t'inquiètes pas, je reviens t'embêter très rapidement ^^]

La soirée s'était mal passé, les erreurs du Joker reprirent encore une fois le dessus, Jack n'en voulait à personne pour la haine qu'il lui retombais dessus. Installé devant la télé, il passais de chaîne en chaîne sans même prendre le temps de regarder les programmes. Ces sentiments pour Harley était réel. Mais il fallait se rendre à l'évidence, il ne pouvait l'aider, il pensait que faire le premier pas allait tout changer, allait fermer la cicatrice mais non. C'était trop tard, ou bien trop tôt...

Peu importe, Jack refoula ses sentiments une fois de plus. Il allait être seul. Lui qui faisait tout son possible pour les autres. Enfin il pris un petit post-it. Pour écrire dessus une phrase.

Excuse-toi à Harley.

Son petit post-it arraché au bloc, Jack alla le ranger dans un coffre en métal. Fermé à clés, il contenait d'autre mot écris sur des morceaux de papier ou de serviettes.

Jack déposa le mot dans le coffre puis tourna les talons.

Près du coffres était posé une lettre fermée, Pour le Joker.

Rejoignant son lit. Jack avait prévu des petits penses bêtes si jamais le clown décidais de l'écouter.

[ Merci à toi ! c'était cool de pouvoir faire interagir ces deux perso, j'attendrais donc de tes nouvelles héhéhé ]