Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Mar 28 Mai 2019 - 19:42
Pourquoi lui ? La question n'a sans doute aucune réponse qui pourrait le satisfaire. Apprendre qu'il est une « erreur dans la matrice » et que cette erreur est appréciée, serait-ce quelque chose qu'il apprécierait d'entendre ? Mais cette question, pourtant, a le mérite d'exister. Car elle est le début d'une nouvelle histoire. D'un nouveau chapitre dans la terrible et intense descente aux Enfers de la Sombre Gotham. Andrew, 14 ans. Un gamin des rues et des ruelles de cette ville. Un misérable pour une nombreuse partie de la population. Trouvé un beau matin, totalement inconscient et souillé d'un sang qui n'est pas le sien – vérification à l'appuie –, le jeune garçon a tout de suite été emmené, au départ, dans un refuge pour sans abris. Bien vite, c'est l'hôpital qui a ouvert ses portes : des réactions violentes, des délires, liés en partie à la forte fièvre que le sol froid, humide et la météo désagréable de la nuit avaient fait naître. Mais il n'y avait pas que ça. Non. Il n'y avait pas que ça. Quelque chose de plus profond l'avait marqué. Pourquoi lui ? Ce n'était pas cette question qui l'avait à ce point touché, mais nulle doute qu'elle était liée à tout ceci.
Pourquoi lui ? Pourquoi est-ce que c'est sa curiosité qui a été attirée ? Pourquoi a t-il fallu que ce soit lui ?!
Pourtant, il arrive à se souvenir de certaines choses. Par exemple, il se souvient de la pestilence des égouts qui se mélangeait à l'odeur nauséabonde d'un chenil jamais entretenu. Il se souvient, d'ailleurs, des chiens qui hurlaient à la lune. C'est ça qui l'avait attiré, il s'en souvient parfaitement. Après quelques années à vivre dans la rue, il avait appris à reconnaître des planches retirées et replacées. Et ça aussi il s'en souvenait. Aussi bien que l'odeur de peinture... et des images.
Ces images. Ces paysages sans limite. Il n'y avait que ça ! Il voulait fuir. Alors il a cherché la sortie. Il a tenté. Mais les tableaux. Ils ont commencé à s'animer. La couleur, expliquait-il, elle, commençait à couler. Ce rouge. Il l'emportait ! Il le noyait... Et il ne se souvenait plus de rien.
Peut-être ne voulait-il pas se souvenir. Peut-être ne voulait-il pas voir la vérité en face. Il a déambulé pendant des heures, sans savoir ce qu'il avait fait. Il a été retrouvé, inconscient, en plein milieu d'une ruelle, les mains maculées de sang d'au moins trois victimes. Un psychiatre médico-légale émet l'hypothèse d'un choc poste-traumatique – sans blague ? -, bien qu'elle semble douter de l'origine. Est-ce réellement la vision de l'antre d'un tueur … ? Où est-ce, plutôt, sa propre action qui a bouleversé à jamais sa psyché ? Est-ce la détresse du témoin hasardeux d'un monstre à forme humaine ? Où est-ce la détresse d'un esprit incapable d'accepter ce qu'il a fait, ce qu'il est devenu ?
***
Trempant son pinceau dans un pigment rouge, l'homme commence à glisser l'instrument artistique sur la toile déjà bien décorée. Le carmin vient rejoindre les nuances sombres, parfois pâles, qui prennent la forme de courbes, segments et autres éléments, le tout composant une silhouette. « Je déteste les cris... Je n'ai jamais apprécié ça. Ils me... dérangent. » La voix de l'artiste est fatiguée, faible et tremblante, tout comme l'est sa main. Il ne semble plus du tout sensible à certains bruits, certaines réactions... finissant même par s'habituer à l'intense contraste qui existe entre l'obscurité de son atelier et la lumière puissante des spots qui lui permettent de voir l’œuvre sur laquelle il travaille. Combien de temps ? Il a oublié. Il a oublié le nombre de jours qu'il a passé dans une chambre miteuse, au mur dénudé, sans autres activités que de regarder, encore et toujours, la même silhouette, griffonnée sur un papier. Toujours la même. Toujours la même. Encore la même... Il a oublié, aussi, le moment exact de son arrivée ici – sans pouvoir réellement définir ce qu'est réellement ce « ici » -, ignorant totalement le temps qu'il prend pour altérer et modifier des toiles... voir pour en créer.
« Alors, dites-moi... Pourquoi faites-vous ces toiles ? Pourquoi travaillez-vous sur cette thématique ? Les cris sont souvent la réaction la plus ordinaire... non ? » Et il a oublié depuis combien de temps cette voix lui arrache le même frisson d'effroi. Installé dans un coin de la pièce, il observe. Ses jambes sont croisées, ses mains sont gantées, son visage, lui, est imperceptible. Parfois, il n'est pas là. Il fait des choses importantes, c'est ce qu'il dit, de cette voix qui semble provenir de ses plus profonds cauchemars. Des recherches essentielles. Mais, il est toujours là quand l'artiste a besoin de parler, de se confier. Une sorte de psy... « J'ai besoin.... que quelqu'un aime ce que je fais. Vous aimez … ? Hein … ? » Il ne voit pas le sourire de la personne, qui se redresse, commençant à avancer.
L'homme sourit, dans l'ombre, lorsqu'il arrive derrière l'artiste, ses mains se posant sur ses épaules. L'homme sourit, dans l'ombre, lorsqu'il observe le pigment carmin souiller la toile. « J'admire votre style. Sachez le... je le trouve effroyable. Et vous pouvez me croire... » Il se penche alors vers l'homme, toujours dans son dos. Son visage se pose à côté de lui, la lumière caressant le masque d'Épouvantail qui recouvre les traits creusés du Docteur Crane...
« Je suis un spécialiste... » Il rigole alors, tandis que l'artiste laisse entendre un soupir de soulagement, finalisant son œuvre. « Est-ce qu'il... arrêtera... bientôt de crier... ? » Qui sait... ?
Kent Nelson
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Mar 4 Juin 2019 - 18:25
« Couleurs Chimériques. »
ft. Scarecrow
_____Le retour de l’adolescent à Gotham City avait été premature. Il avait profité de ses révisions de partiel pour rentrer au plus vite. Hormis le faite qu’il avait besoin de prendre des nouvelles de sa famille de chauve-souris, le jeune homme avait également quelques affaires à régler. Son nouvel uniforme n’était pas encore tout à fait terminé mais l’adolescent avait besoin de tâter le terrain afin de lui accorder quelques améliorations. Les études étaient encore compliquées à rattraper. Alfred essayait de pousser le justicier à privilégier des soirées révisions plutôt que de l’imaginer revenir le visage couvert de sang après une patrouille agitée. Malgré ses efforts, l’adolescent avait conscient qu’il ne pourra jamais faire les deux. Pourtant, tant qu’il tenait encore sur ses deux jambes, il continuait.
Il se rendit à l’hôpital où le commissaire Gordon avait récupéré un jeune garçon en pleine matinée, inconscient, recouvert d’un sang qui n’était pas le sien. Immédiatement, la victime avait été envoyé en soin intensif et commençait à peine à retrouver ses esprits. Le commissaire avait laissé la place à l’adolescent qui avait parfois un sens de la déduction beaucoup plus avancé que lui. Au vu de l’état du jeune homme, Red Robin n’était pas venu l’assommer de question. Dès le début, ce dernier semblait avoir une idée derrière la tête, une théorie qu’il essayait de prouver par la biais d’examens médicaux. Il porta son attention sur le regard de l’individu, son attention. La fièvre semblait s’être calmé, mais le regard de la victime avait du mal à rester concentrer sur ce que lui imposait l’adolescent. Il était resté une heure ou deux dans la chambre du patient, terminant par quelques questions. Les réponses étaient vagues, mais semblaient suffisant pour l’acolyte de la chauve-souris. Après avoir obtenu ce qu’il cherchait, l’adolescent quitta la pièce sans perdre une seconde de plus.
La nuit était complètement tombée. Sur le chemin, l’adolescent avait lancé quelques analyses sanguins sur son ordinateur. La victime avait parlé d’une odeur repoussante, surement semblable à celle des égouts. Malheureusement, il n’avait pas d’idée plus précise de l’endroit où il avait atterri ni comment il avait fini là. L’adolescent allait devoir se frayer un chemin dans les égouts, à la recherche d’un miracle. Equipé de sa vision nocturne, le justicier pesta, marchant sur l’eau qui lui montait jusqu’aux rotules.
« Les égouts… Pourquoi il faut forcément que ça soit dans les égouts. » pesta l’adolescent tout en essayant de rester discret. « Qu’est ce qu’ils ont de si particulier les égouts de Gotham… »
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Dim 16 Juin 2019 - 3:37
Les égouts de Gotham. La vermine aime bien cet endroit. Pourquoi ? L'odeur des lieux cache suffisamment bien leurs méfaits, avouons-le. Et pourtant, ce n'est pas ici que notre histoire se déroule réellement... bien qu'ils peuvent servir d'entrée secrète à l'importante pièce qui se déroule à la surface de la ville. Une entrée dérobée. L'entrée des artistes, comme certains aiment le dire... Une entrée qui n'est aucunement laissée sans surveillance. Il a apprit durant toutes ces années. Il a apprit à penser comme la vermine – tu es une vermine aimait-on de toute façon lui dire –, mais aussi comme le rat volant qui le poursuivait sans cesse. Un accès aux égouts existe dans cet endroit ? Alors il sera surveillé... et il sera l'extension cachée du sombre jeu de l'homme au masque d'Épouvantail.
« Plus assez de peinture... » La voix faible, épuisée, de son acolyte arrive jusque dans les oreilles d'un Jonathan Crane intéressé par le travail de l'artiste. Sa moue dérangée – fausse, possiblement – est cachée par son masque à gaz si connu maintenant. Il s'apprête à parler lorsque la porte de la pièce s'ouvre brutalement, arrachant un cri de surprise à l'artiste... et un grognement de mécontentement au Docteur Crane. Se redressant alors, il tourne ses yeux sombres vers la vermine qui l'a dérangé... Il approche doucement, son pas lent résonnant dans la salle. Ne jamais le déranger aussi brutalement. Ne jamais faire ça. Il n'aime pas. Il déteste ça. Alors pourquoi l'a t-il fait ? Il se pose un instant cette question alors que le bruit des talons de son employeur continue de résonner dans sa tête, le rythme régulier semblant envoûter son esprit. Il inspire profondément, semblant perdre légèrement pied... Mais il se rattrape, vite....
« C'est... C'est important Monsi... Docteur. » Il ravale sa salive, il tremble... Mais, les quelques mots qu'il a utilisé semblent avoir fait mouche. Lorsqu'il voit la main de Scarecrow lui faire signe de continuer. « Le système de surveillance... a détecté quelque chose. Des remous plus importants. Il semblerait que ce soit... » Il s'arrête de parler, alors que le rire froid de Crane vient emplir la salle. Un tremblement parcours le corps de l'artiste. Un tremblement de peur ? Ou d'inspiration ? Puis, son rire cesse... et les pas reprennent. Doucement, une main se pose sur l'épaule de l'homme. « Bill. Merci de m'avoir prévenu. Vous faites du bon travail. J'aurais d'ailleurs besoin de vous... » La voix change... la voix n'est plus la même. Bill le sait. Il l'entend... Inhumaine. « Pour une autre mission... » Doucement, il se décale. Doucement, sans défense de la part de l'homme, il récupère le cran d'arrêt à sa ceinture. Et, d'une façon à la limite de la tendresse, il laisse alors son employé observer le tableau... Il recule. Mais son dos se colle au torse du Docteur. La main de ce dernier le pousse alors. « Non... non... ! Je... Laissez moi partir ! Je ne veux pas... AAAAHHHH ! » Son hurlement traverse le couloir... Mais ce n'est pas la peur qui l'aura tué.
Car ce qu'il a vu semblait capable de physiquement le tuer. Mais ce qu'il l'a tué est bien son arme. Sanglante mise en scène. Bien vite, le cran d'arrêt maculé tombe au sol, résonnant dans le silence de la pièce... L'artiste lève les yeux vers son kidnapper... non, vers son mécène, finalement. Son mécène et sa muse. « Je n'aime pas... les cris... Je... » Puis, lentement, il voit le sang... son regard se perd sur le pigment qui s'écoule lentement sur le sol des plaies de l'un de ses geôliers. « Voyons, cher ami... » Il aurait pu voir son sourire, s'il ne faisait pas si sombre... s'il n'y avait pas ce masque... « Vous ne devriez pas vous formaliser pour si peu. Après tout... nous avons maintenant à nouveau du pigment qui manquait pour finir. » Sa voix est rassurante, bien que sifflante. Retournant près de lui, il pose sa main sur son épaule... « Et n'oubliez pas... » Jonathan pose alors son regard sur la créature étrange, née de son esprit, qui accompagne les courbes tracées par le peintre. Un monstre sorti des profondeurs, une incarnation de la peur, purement fictive, purement personnelle. « Vous devez apprendre à aimer ces cris... car seul votre talent en est la cause. » Si faible. L'humain est si faible...
Lentement, il glisse son autre main dans sa poche, alors que le peintre vient récupérer le corps, le tirant jusqu'à son poste de travail. Récupérant son téléphone, il envoie alors un message... Laissez le rat approcher et entrer. Préparez vous. Ce soir, nous fêterons Halloween en avance.
Enfin, encore fallait-il que la chose survive aux quelques pièges... Dans l'eau, parfois, peut se cacher de simples petites choses... ou des éléments bien plus dangereux. Attention à tes pas, petit rat.
Kent Nelson
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_____Parcourir les égouts de Gotham City n’est pas réellement la partie préférée du job de justicier. L’odeur nauséabond défigurait le bas de son visage. Il aurait aimé avoir le matériel nécessaire pour se protéger de cet infame puanteur. Malheureusement, il devait prendre sur lui et continuer à s’aventurer dans un endroit sombre et lugubre quand on oubliait l’odeur. Sa vision nocturne l’aidait à explorer aisément les bas-fond de Gotham City. Red Robin avait également télécharger les plans pour pouvoir se repérer dans ce labyrinthe. Il avait programmé son ordinateur de sorte à ce qu’il reconnaisse les traces ADN de la victime qu’il avait interroger quelques heures auparavant. Grace à sa technologie, il pouvait retracer le parcours de l’adolescent, qu’il est été conscient ou non. En effet, le parcours de ce garçon semblait assez irrationnel, comme s’il avait été poursuivi par quelque chose. Pourtant, le jeune justicier avait beau analyser les mur et les moindres recoins, ils ne retrouvaient pas de trace autre que celle de la victime.
Plus les minutes passent et plus l’adolescent s’engouffrait dans les égouts, le nez concentré sur le plan qui était projeté holographiquement au-dessus de son bras gauche. Il s’arrêta après avoir détecter une anomalie, un couloir qui ne figurait pas dans les plans. L’adolescent commençait à sentir le mauvais coût et rapprocha sa main libre pour la garder à proximité de son arme, prêt à dégainer. Il s’attendait à ce que des hommes de mains lui tombent dessus, Killer Croc, ou je ne sais quel autre criminel qui aime placer sa base dans un endroit puant. L’acolyte de la chauve-souris s’était aventurier dans ce couloir inconnu, éteignant son ordinateur pour faire face à un noir complet. Il s’engouffra dans les eaux sales qui commençait à monter jusqu’au genou. Il allait encore passer des heures à nettoyer sa combinaison une fois rentré. AU bout d’une centaine de mètre, l’adolescent s’arrêta de nouveau, c’est trop facile, pensa-t-il immédiatement.
Sa méfiance avait fini par lui sauver la vie. Plus loin, les murs étaient piégés, un filet de pèche au niveau de la cuisse était relié à des explosifs qui n’attendait qu’un mouvement brusque pour exploser et enfoncer l’adolescent sous un amas de débris. Des pièges à loup au fond des eaux usées. Red Robin en était convaincu, quelqu’un essayait de cacher quelque chose et ne semblait pas aimer les invités indésirable. L’adolescent s’était accordé quelques minutes pour désamorcer les bombes et examiner le travail effectué sur ce piège. Tout était calculé dans le but de ralentir mais surtout de tuer tout étranger trop curieux et pas assez vigilent. En se préoccupant plus des bombes à désamorcer, l’adolescent avait baissé sa garde, ou presque. Il n’était pas au bout de ses surprises lorsqu’un surin vola et manqua de lui taillader le visage. Grace à un reflex surhumain, Red Robin était parvenu à esquiver le premier et se servit du bouclier de son bõ pour se protéger des suivant.
« Sacré comité d’accueil… » rétorqua l’adolescent en essayant de jeter un coup d’œil devant lui pour trouver l’origine de ce lanceur de couteau.
Le jeune homme glissa deux batarang entre ses doigts gantés et se rapprocha doucement pour trouver le piège et désactiver ce dernier à l’aide de quelques petits gadgets électroniques. Un simple batarang suffit pour créer un court-circuit et calmer la machine. L’adolescent pouvait progresser serein. Il s’était légèrement redressé, gardant son bõ sous la main, il n’était pas à l’abris d’un lance-flamme qui essayerait de lui brûler la chevelure. Le jeune justicier n’avait qu’à parcourir les quelques mètres avant de trouver un passage, une porte camouflée dans un cul-de-sac. L’adolescent a conscience qu’il rentrait tout droit dans un piège, mais il voulait en finir avec cette enquête une bonne fois pour toute et faire une croix sur Gotham City pour se charger d’Ivy Town. Red Robin ouvrit la porte et s’aventura en sachant très bien qu’il n’était pas seul.
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Sam 13 Juil 2019 - 14:22
Laissant l'artiste avec son nouveau pigment écarlate, Scarecrow rejoint une salle adjacente, plus petite, plus intimiste. Il n'est pas un génie de l'électronique, mais il garde des connaissances ? Des connaissances qui lui ont permis d'optimiser au mieux les pièges, les idées, que certains de ses comparses ont pu avoir. Mais toute cette installation n'est finalement que là pour trier le bon grain de l'ivraie. Certains préféreront utiliser le terme d'épreuve de passage... Mais cela ne serait vrai que si tous ces pièges fonctionnaient à tout moment. Un adolescent, qui fuit à travers les égouts, qui doit porter un message à travers une Gotham confuse... ne doit pas mourir à cause d'un poison, à cause d'une lame émoussée, infectée. Ou tout simplement à cause d'une montée des eaux croupies. Non, il doit juste fuir... apeuré. Brisé mentalement. Mais toujours en capacité de ressentir une chose naturelle : sa survie est en danger. Alors il cours, il est poursuivi. Et il réussi à sortir. Il évite un membre atrophié. Une horreur indicible... Et lorsqu'il voit le regard de cette chose. L'inconscience l'accueil en son sein.
Mais là, les choses sont différentes. Les pièges s'activent un à un, prouvant leur inefficacité face à cet intrus. Une inefficacité qui arrache un certain plaisir au Maître de la Peur. Il approche, s'installe dans son fauteuil – en piteux état, mais qu'importe, il peut toujours le soutenir, soutenir ses bras. Croisant les jambes, il tend sa main vers le clavier qui patiente à côté de lui, faisant défiler les images des caméras de surveillance. Difficile de voir cette silhouette. Mais elle est douée. Elle sait ce qu'elle fait. Et elle connaît les ombres...
« Pas Batman. » Pas la même carrure. Pas le même style. Bien plus léger à ses yeux. Oui. Peut-être est-ce l'un de ses petits protégés. Mais lequel ? Ils sont plusieurs. Tous différents. Oui, Crane ne fera pas l'erreur de les considérer comme identique, pleinement similaire. Ils sont différents... Et dangereux, à leur manière. Mais sans une image nette, impossible de définir réellement lequel est-ce. De son observation, le psychiatre penche vers l'un des Robin, plutôt qu'une des compagnes de la Chauve-Souris. Mais définir réellement l'apparence de cet adversaire ne pourra se faire que s'il vient à atteindre l'issue entre les égouts et la tanière de l'Épouvantail. L'une d'entre elles du moins. Mais si sa théorie est juste, alors il n'y aura aucun problème. Attrapant un talkie-walkie, il laisse entendre alors un ordre, tandis que le visage de Red Robin – le visage masqué – se dessine dans la caméra posée sur l'issue. « Préparez les masques. Nous avons un invité de marque ce soir... » Son rire est froid, alors qu'il se redresse. Les produits sont en place, tout est paré pour ce nouveau test.
Et, dès que le jeune homme entre, c'est un frisson qui l'accueil... Ainsi que la voix sombre, neutre, profonde, de Jonathan Crane. « Le Rouge-Gorge Écarlate. J'ai du mal à croire que vous portez réellement ce nom... Red Robin. Enfin... Qui suis-je pour juger ? » Son rire froid résonne dans les hauts-parleurs, ces derniers, vétustes, déformant le son de la voix de cet homme, accentuant cet aspect presque désincarné qu'il souhaite donner à la scène. L'issue se ferme, un verrou électronique s'activant. « Nous sommes entre nous. J'espère que vous apprécierez ce petit moment intime » Étrangement, rien ne semble se dérouler. Du moins pour le moment, car s'il avance, Red Robin arrivera dans la salle principale d'une galerie d'art. Vieille, plus entretenue... mais de véritables œuvres accompagnent la poussière et la vétusté des lieux... Et c'est à cet instant, que la réalité commencera à faiblir... Les œuvres, les paysages romantiques, parfois cyclopéens ou cosmiques, se mélangent alors à cette réalité. La peinture commence à s'écouler des murs, gravant une nouvelle vision au regard atteint de Red Robin...
Et un mouvement. Un mouvement dans l'ombre, derrière lui. Un grognement... inhumain. Une angoisse viscérale commence à envahir les lieux, car...
Quelque chose rode dans les tableaux. Ainsi que dans les couloirs.
Kent Nelson
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Sam 27 Juil 2019 - 16:14
« Couleurs Chimériques. »
ft. Scarecrow
_____Aucun piège n’avait fonctionné sur Red Robin. Toujours méfiant, l’adolescent avançait avec beaucoup de prudence. Il avait déjà sa petite idée sur l’auteur de ces crimes et il n’allait pas tarder à avoir confirmation sur ces théories. Le jeune héros avait emprunté une porte qui ne figurait sur aucun plan des égouts, une planque idéal pour quelqu’un qui souhaite préparer quelque chose de malsain. Ce n’était pas pareil, l’ambiance est différente et il se sentit rapidement épié. Sa vision nocturne lui permettait de voir les alentours sous un rayon plusieurs mètres. S’il y avait quelqu’un dans cette planque, il avait déserté ou il s’était caché. L’adolescent était probablement surveillé à distance par des caméras depuis le début. Ils avaient un coup d’avance sur son avancée. Tim le savait, mais il faisait semblant d’ignorer l’évidence et continuait sa route jusqu’à entendre cette voix sortir de nulle part.
« De la part de quelqu’un qui se fait appeler l’Epouvantail, je trouve que c’est effectivement mal placé. » rétorqua l’adolescent en haussant légèrement les épaules.
Son rire froid n’était pas très rassurant. Il avait probablement prévu de recevoir de la visite. Il ne s’attendait seulement pas à l’identité de ce justicier. L’adolescent ne laissait paraître aucune émotion, surtout en se sachant surveiller et en étant conscient que le criminel était aussi un ancien psychiatre. Il continuait son exploration mais il avait ralenti l’allure pour se montrer encore plus vigilent.
« Je l’apprécierais davantage si je pouvais te botter le cul en personne. Ne me fais pas perdre mon temps et ramène-toi. »
L’adolescent s’était retourné vivement. Un verrou venait de se refermer derrière lui. Son rythme cardiaque accéléra brutalement. Il avala une grande quantité d’oxygène pour essayer de se calmer. C’était un piège, mais il avait l’habitude et il surmontera ça. Derrière le masque, le regard de l’adolescent se refroidit et observa la mise en scène. Des tableaux, juste devant lui, une lumière qui l’aveuglait. Il désactiva sa vision nocturne pour pouvoir observer de plus près ses œuvres d’art qui avaient été stratégiquement exploré. Mais le jeune héros observa d’abord chaque recoin pour retrouver les différentes caméra de surveillance qui l’épiait. Il se permit ensuite de jeter un coup d’œil sur chaque peinture.
« Tu t’es mis à la peinture maintena… »
Il rapprocha ses mains gantées en ressentant une légère migraine. Il posa le bout de ses doigts gantés sur les murs dont la peinture semblait fraîche, beaucoup trop fraîche. L’adolescent secoua légèrement la tête en pensant qu’il rêvait mais il avait du mal à comprendre si c’était un rêve ou la réalité. Il soupçonnait la présence de toxine mais sa lucidité commençait à partir et le détacher du mon réel. Il secoua la tête avant d’entendre du bruit dans son dos. La peur commençait à l’envahir mais il arrivait encore à garder son sang-froid. Il se retourna vivement derrière lui avant de faire glisser une bombe fumigène juste derrière lui et sortit son arme, prêt à se défendre contre une menace qui n’est peut-être que le fruit de son imagination.
« Encore avec ta satanée coutume… Tu ne te renouvelles jamais ? » rétorqua l’adolescent, essayant de dissuader le vrai du faux dans cette mise en scène.
Dernière édition par Timothy Drake / Red Robin le Dim 18 Aoû 2019 - 12:56, édité 1 fois
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Jeu 15 Aoû 2019 - 11:18
« Sombrer dans cet échange serait pour le moins grotesque, vous ne pensez pas ? Je préfère donc m'abstenir de répondre... » Il est vraiment que répondre à l'adolescent sur la valeur de son propre nom de scène serait plus que risible. Pourtant, là où Red Robin ne voit qu'un simple pseudonyme, Jonathan Crane, lui, y voit sa véritable apparence. Celle du monstre qui guette dans ls ombres, une peur rampante qui porte un rang : le Maître de la Peur. Du moins, celui de Gotham. Car ils sont nombreux, c'est un fait, à finalement posséder ce titre et approcher de l'essence naturelle qu'est la Peur. Mais qu'importe : le jeune justicier n'est aucunement présent pour philosopher sur la structure même de la Peur, sur ses maîtres, ses tisseurs, ni la place de Scarecrow par rapport à ceux-là. Malgré tout, parler de la notion même d'identité aurait pu être intéressant. Oh, non, pas cette question si simple qu'est alors, quel est ton véritable nom mais bien la notion d'identité pour l'adolescent.
Le grand avantage que les justiciers possèdent est leur capacité à garder secrète leur véritable existence. Pourtant, une partie d'entre eux ne sont que des humains. Et c'est là toute la complexité de la chose : ils protègent leurs faiblesses, ils les cachent derrière un masque. Malheureusement pour eux, il est de notoriété publique que le Docteur Crane est un spécialiste dans ce domaine. Alors. Oui, ils ne parleront pas de cette notion d'identité...
Car cela serait ouvrir une porte à un regard que le protégé – du moins, l'un des protégé – de la Chauve-Souris ne voudrait sûrement pas sentir. Et pourtant, il est toujours observé. Telle une bactérie, un virus, étudié sous microscope par un généticien en quête de réponse sur le fonctionnement des maladies, sur leurs faiblesses.
Ce qui ne l'empêche pas de répondre et, même, de se permettre de rire, aux remarques quelques peu véhémentes de Red Robin et sur son désir d'en finir le plus rapidement possible. Il porte sa main à son visage, tandis que son rire froid vient se perdre dans les enceintes. « Quelle violence... Je peux comprendre. Vous venez de la part de ce jeune ? Comment va t-il ? Enfin, félicitations... quel fin limier vous faites... Petit Détective. Réussir à retrouver l'odeur des égouts... Hahahaha ! » Tout est enregistré. Que ce soient les réponses du jeune homme, ou même les mots du Docteur Crane. Tout est enregistré... Tout comme ses réactions. Les réactions de l'adolescent alors qu'il découvre les premières peintures, les quelques mots qu'il lance à ce sujet. Jonathan ne prend pas la peine de répondre. Pas maintenant. Ce n'est pas encore le bon moment.
Il est attentif. Prudent. Le Rouge-Gorge doit s'en douter lui-même. Après tout, l'aliéniste sait ce qu'est Red Robin. Il connaît sa réputation, son mentor. Et le jeune homme sait sûrement que son adversaire ne fera pas l'erreur de le sous-estimer.
Et il continue de tapoter, tandis que sa voix vient de nouveau résonner. « J'ai toujours fort apprécié les peintures... Le voyage dans un autre monde... La rencontre entre la réalité, le rêve, l'imaginaire... » Et au rythme de sa voix, ces pigments continuent leur descente contre le mur, venant souiller le sol... Quelque chose derrière, il se retourne, attaque... Mais seul le vide accueille son assaut. Alors qu'un nouveau rire résonne dans la salle, plus proche... plus proche... Derrière ? Non...Il semble, finalement, encerclé. « La Peur prend plusieurs apparences... Rouge-Gorge. » Le débit de la peinture est plus grand et il peut maintenant observer que chaque murs pleurent ces pigments. Une respiration forte accompagne lentement ce phénomène, une respiration bestiale, inhumaine...
Mais c'est derrière lui que la chose semble revenir... Non pas sous la forme d'un Epouvantail, mais d'une masse de peinture qui se soulève, visqueuse, seconde peau d'une forme indicible. Un premier pas... L'air devient puant. Un second pas. « Mais apprécierez vous ce voyage … ? » La peinture s'écoule, libérant la musculature impressionnante d'une créature venue des cauchemars d'un dément. Haute, sa peau semble rappelée, par endroits, la pierre sale, vieillie, des impressionnantes vigies des cathédrales. Famélique, ses côtes semblent vouloir exploser sa cage thoracique à chaque respiration caverneuse, monstrueuse... Mais Red Robin a t-il le temps d'observer le reste, ces excroissances qui sortent de son dos, se finissant en lames des plus tranchantes, ou même la tête sans vidage, déchirée au niveau de la bouche en une gueule féroce, édentée ?
Sûrement pas. Car une deuxième créature semble s'extirper des pigments d'un tableau, de l'autre côté de la pièce. « Quelque soit votre choix. Quelque soit vos espoirs... Vous allez voyager. Petit Rouge-Gorge Écarlate. »
Kent Nelson
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Dim 18 Aoû 2019 - 13:18
« Couleurs Chimériques. »
ft. Scarecrow
_____Red Robin avait mis les pieds dans le repaire de Scarecrow. Il était le responsable des cauchemars de la jeune victime qui allait mettre probablement des mois avant de retrouver une vie normale. C’était même trop évident, il n’avait même pas cherché à se montrer plus discret. Avec un peu de recul, l’adolescent était en train de se demander s’il n’était pas tomber dans un piège. Red Robin provoquait le propriétaire des lieux. Il essayait de lui faire perdre son calme, de le pousser à donner quelques éléments qui lui permettrait de comprendre ces intentions. Malheureusement, c’était beaucoup plus difficile quand l’adversaire communiquait de loin. L’acolyte du Chevalier Noir resta silencieux pendant quelques secondes, posant le bout de ses doigts sur les murs pour sentir la peinture fondre et se coller à son gant. Il fronça les sourcils, ignorant s’il s’agissait de son imagination ou de la réalité. Il redressa sa tête pour s’adresser à la caméra qu’il avait détecté juste au-dessus de sa tête.
« Tu n’as pas chercher à dissimuler tes actes criminels. Arkham te manque à ce point ? » rétorqua l’adolescent en gardant un visage fermé et une voix neutre, aucun indice qui pourrait permettre à Crane de pouvoir l’analyser. « Je ne sais pas encore à quoi tu joues, mais c’est fini. »
Scarecrow était en train de débattre sur ces goûts et son amour pour l’art. L’adolescent n’y voyait là qu’un discours sans intérêt pour essayer de lui faire perdre son temps. Une épaisse couche de peinture commençait à recouvrir le sol et les bottes de Red Robin qui recula avec de plus en plus de difficulté pour se retrouver au centre de la pièce. Ses jambes étaient ralenties et ses mouvements étaient de plus en plus limité. Bientôt, il se sentirait comme paralyser par cette peinture qui durciraient sur ces jambes. Il laissa échapper une grimace avant de redresser les yeux en direction d’une masse de peinture qui prenait forme.
Une créature hideuse se dressa juste devant le justicier qui écarquilla les yeux. Il semblait sortir d’un de ces pires cauchemars et poussait des cris inhumains. L’adolescent secoua la tête pour essayer de se réveiller, mais il n’y avait rien à faire. Le monstre se rapprochait dangereusement de Red Robin qui essayait de se raisonner. Il ferma les yeux quelques secondes, essayant de rentrer dans une méditation qui lui permettrait de reprendre le contrôle de son esprit.
« Tout ça n’est qu’un mauvais rêve. » affirma l’adolescent. « Ce n’est pas réel. »
Des lames tranchantes étaient sous le point d’agresser Red Robin qui demeurait immobile. L’adolescent essayait de se persuader que tout ceci n’était qu’une illusion. C’était probablement vrai, mais son esprit n’était pas encore assez convaincu pour sortir de ce cauchemar. Le jeune justicier recula et planta une de ses lames tranchantes dans l’épaule de l’adolescent. La douleur était si réelle, le sang aussi, il cria de douleur avant de se décider à se défendre.
Il avait conscience que ce n’était qu’un cauchemar, que son esprit lui jouait des tours. Red Robin arracha la lame et envoya son bõ dans la face de la première créature pour la pousser à reculer. Il se retourna vers la seconde bestiole et lui lança des billes fumigène, laissant la peinture absorber ces dernières pour laisser échapper une fumée dense et chaude pour le brûler de l’intérieur. Il lança une grenade givrante devant lui pour bloquer les deux monstres. Ça ne les arrêtera probablement pas, mais l’adolescent gagnait un peu de temps, assez pour reprendre sa méditation.
« Ok Red Robin, concentre-toi… » murmura l’adolescent en avalant une grande quantité d’oxygène. « Tout ça n’est pas réel… Tu vas te réveiller. »
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Mer 2 Oct 2019 - 16:03
« Que voulez-vous que je dissimule ? » Le rire froid du psychologue résonne dans les haut-parleurs, alors que la voix, lentement, se mélange à cet environnement toxique. Le cauchemar évolue, se développe. Et ce qui y habite, ces mouvements dans l'ombre, continuent de rôder. La peur est angoisse. La peur est violence. La peur a tant de visages. Alors pourquoi les dissimuler ? « Avez-vous au moins compris ce qu'est la Peur, Rouge-Gorge ? L'enseignement de la Chauve-Souris n'est peut-être pas aussi... juste que vous le pensez. » Pendant un court instant, le jeune homme aurait pu croire que la voix s'approche. Mais là encore, ce ne sont que les effets de la Toxine. Mais il résiste. Il souhaite résister. C'est tout à son honneur. Et observer une telle expérience pourrait être intéressant. Apprendre de ses ennemis. Apprendre de leurs forces. Et transformer ces dernières en faiblesses. Tout est possible. Possible. Possible.
Tout est possible. Et cela continuera de l'être. Il fera en sorte que ces possibilités deviennent réalité. Pour en observer le résultat. Pour en observer l'évolution.
« Qu'est-ce que la Peur, Red Robin ? La Peur ne rampe pas forcément dans l'ombre. Elle est une réaction chimique à toutes choses qui fait vaciller le cerveau. Réaction hormonale, même. Psychologiquement... la peur est une preuve de limite. Un panneau stop. » Au fur et à mesure que la voix résonne, Red Robin se défend. Il paralyse les deux premières créatures. Des créatures qu'il a déjà vu. Il peut en être certain : le personnage monstrueux, apparaissant sur les peintures, que ce soit en fond ou au premier plan... est cette créature.
La peur est sortie de ces tableaux... pour l'atteindre.
Et alors qu'il médite, qu'il tente de garder le contrôle, après avoir paralysé ces deux visions – ou peut-être ne sont-ce finalement que des sbires profitant de sa situation psychologique –, la voix, elle, continue. « On ne peut dissimuler la peur. On ne doit pas dissimuler la peur. » Énervant. Il cherche à être agaçant. À déconcentrer son adversaire... Alors que, dans l'ombre, rôdent de nouvelles créatures.
« Batman pense que la peur paralysera les criminels ? Mensonge... » Un petit rire traverse alors les haut-parleurs. Lentement, une première silhouette famélique approche. Cette fois, il pourra observer l'affreux maquillage du Joker sur le visage de ce monstre, tandis qu'un second semble avoir l'architecture faciale du Pingouin. « Ils voudront se surpasser. Ils voudront briser cette paralysie. Car Batman ne comprend pas la peur. Il comprend juste la peur de la violence. Il comprend notre langage ? Non. Il comprend juste que nos corps sont fragiles. Et vous suivez le même chemin. »
Les deux nouvelles créatures avancent alors rapidement en direction de l'adolescent. Des mains déformées, dotées de griffes plus tranchantes que le métal le mieux aiguisé. Des respirations sifflantes, difficiles... Le Maître de la Peur a trouvé un nouveau jouet en la peinture. Il a trouvé un nouveau jouet et il continuera de l'utiliser. Pour pousser ses victimes au bout de leur logique. Au bord du gouffre. Tombez. Tombez petits oiseaux. Tentez de vous envoler. La peur vous rappellera vos faiblesses. Vos bêtises.
« Si vous voulez vous débarrasser de quelque chose, laissez-moi vous donnez un conseil. D’expérience, quelque chose ne vous dérange plus... » La voix semble alors se mélanger totalement à la toxine, émanant maintenant des deux monstres, les mots étant plus sombres, plus durs... Démoniaque.
« Lorsqu'elle est morte. »
Tuer ou être tué. Voyons jusqu'où peut aller l'adolescent. Voyons jusqu'où la folie peut le guider. Jouons ! Faisons donc comme le Joker... et amusons nous de ce chaos psychologique !
Kent Nelson
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Ven 1 Nov 2019 - 15:07
« Couleurs Chimériques. »
ft. Scarecrow
_____Le jeune homme avait beau lutter, il était à la merci du criminel. Il s’en amusait, il en profitait bien. C’était comme si le jeune justicier était tombé tout droit dans un piège. Il essayait d’en sortir, il contrôlait sa respiration, il essayait de desceller le vrai du faux. Il fallait déjà reprendre son calme, contrôler sa respiration. Beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Son rythme cardiaque est volontairement ralenti, la respiration suivra dans quelques secondes. Il aurait réussi à faire disparaître les deux premières créatures cauchemardesque. Bien, l’illusion commençait à prendre fin, c’est ce que pensait Red Robin mais rien ne se termine aussi facilement avec Crane.
Car deux nouvelles créatures font leur apparition. Leur forme, leur maquillage avait quelque chose de familier et leur aspect cauchemardesque effrayait le jeune garçon. Tim recula un premier pas, puis un deuxième. Il essayait de cacher sa peur, mais il ne pouvait pas tromper les traits de son visage. L’adolescent plaqua sa main devant son visage, dépliant à nouveau son bõ, prêt à se protéger et à se défendre. Cette voix qui résonnait à travers les haut-parleurs, il avait tout simplement l’impression qu’elle résonnait à l’intérieur de son crâne.
« Si c’est pas mignon, Batman a envoyé son petit garçon. » rétorqua la créature ressemblant au Pingouin, en observant l’adolescent avec un air dédaigneux. « Il est nettement moins impressionnant que lui. »
« Je suis sûr qu’il saigne plus facilement. Franchement, c’était pourtant évident, non ? Enfin, qu’est ce qui a pris Batman d’embarquer un gosse dans cette histoire. On dirait qu’il n’a pas compris la première fois avec le petit Jason. » Le monstre-Joker rapprocha son visage du justicier, l’adolescent pu sentir son haleine repoussante. « Je ne prendrais même pas la peine de m’occuper de celui-là, il n’est pas à la hauteur des deux autres. »
« Sortez de ma tête ! » hurla l’adolescent. Il avait parfaitement conscience que ce n’était qu’une illusion et qu’en face de lui mais il essayait de chasser ces cauchemars de n’importe quel façon.
Red Robin laissa échapper un grognement. L’Epouvantail se jouait complètement de lui, c’était agaçant. Il fallait qu’il trouve une solution. Le jeune justicier ne pouvait rien faire contre la toxine qui se promenait dans son organisme, il ne pouvait rien faire contre sa peur. Mais il existait une autre façon d’échapper au contrôle de Crane. Car l’adolescent n’était pas infaillible, il avait beaucoup de crainte, des traumatismes qu’il garde au plus profond de lui. Red Robin décida de renvoyer les deux bestioles d’un violent coup de bõ dans le torse du premier, un coup de rotule directement dans les parties du second pour qu’ils puissent s’éloigner de lui. Il regarda juste devant lui et se concentra sur une chose bien particulière, un traumatisme qu’il cachait au plus profond de lui.
Son père biologique, Jack Drake. Sa mort était soudaine et imprévisible. Même si le jeune homme était parvenu à faire son deuil grâce à sa famille, grâce à Bruce qui avait rapidement adopté l’adolescent, sa mort continuait à le hanter. La chemise de son père était tâchée de sang, ses yeux étaient plus pâles que son visage. Ses lèvres étaient ensanglantées, tout comme son corps. C’était la dernière vision qu’il avait de son père. Une vision qu’il avait l’habitude de chasser de son esprit en espérant qu’elle disparaisse dans l’oubli. Aujourd’hui, c’était la seule façon pour lui de chasser les illusions que voulaient lui imposer Crane.
« Je suis désolé, Papa… » murmura l’adolescent, le cœur serré. « Tellement désolé… »
Red Robin avait les yeux rivés sur son père, mais il pouvait sentir les larbins se rapprocher et l’attaquer. Désormais, ils n’avaient plus leur forme maléfique, simplement deux sbires qui essayaient d’effrayer un adolescent sous l’emprise de stupéfiant cauchemardesque. Pour pouvoir avoir un œil sur la réalité, l’adolescent devait continuer à garder le visage complètement figé sur son défunt père.
« Ça suffit, Crane. » rétorqua l’adolescent en essayant de contrer les attaques des deux sbires. « Je ne joue plus, ça ne marche plus. »
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Jeu 12 Déc 2019 - 20:38
La peur possède de nombreux aspects. La Phobie. L'Angoisse. Le Désespoir. Ils rampent, s'accrochent, se font présents, destructeurs. Mais la maîtrise de tous, par des moyens purement chimiques, n'est pas chose aisée. Par exemple : qui pouvait prévoir que le Red Robin serait présent, ici ? Cela n'aurait-il pu pas être la Chauve-Souris ? Où un autre membre de cette famille ? Les probabilités sont fort difficiles à cerner par moment. Alors, plutôt que de chercher à trouver la peur précise de l'adversaire qui pourrait ne pas être là autant viser des choses qui accompagnent cette ville, son histoire. Joker. Cobblepot. Deux visages, deux histoires, deux expériences. Modifiés, altérés, par la peur. Oui, il profite de ce spectacle. Non pas celui d'un gamin effrayé. Mais du spectacle de l'effroi. Du son permanent de cette angoisse qui vient déchirer la voix. Il imagine le battement chaotique du cœur de Red Robin. L'amygdale qui ne sait plus vers où regarder. Où est le danger ?! Voilà quel aspect le jeune homme affronte en ce moment, le premier aspect.
L'Angoisse. Rampante, permanente. Une ambiance sordide, dans laquelle l'ennemi est omniprésent. Une morsure au plus profond de son esprit, causée par ses propres faiblesses. Et s'y débattre ne change rien : tout ceci ressemble finalement à des sables mouvants. Plus les mouvements sont présents, plus le sable l'avale, le noie.
Sortez de ma tête ! Ces quelques mots. L’instinct de conservation. Comme si quelque chose était entré, violant cet espace intime qu'est la pensée. Mais non. Il ne fait que s'embourber. Car on ne peut chasser les cauchemars : ils sont naturels. Une partie de lui-même. Le seul moyen... oui le seul moyen... serait de se perdre. De perdre sa perception. De perdre ses souvenirs. De perdre ses liens. Pour se reforger une nouvelle vie. Une nouvelle expérience. Jusqu'à ce que les cauchemars reviennent. Le cycle ne s'arrêtera jamais. Même s'il trouve un chirurgien suffisamment aliéné – quel magnifique mot, n'est-ce pas ? - pour brûler, titiller, fragmenter, ses souvenirs, sa mémoire, dans le sens le plus chimique du terme. Même s'il trouve quelqu'un comme cela. La peur, reviendra. La peur revient toujours. Mais pourquoi ferait-il cela ? Après tout. Monsieur Red Robin est un courageux justicier. Un homme prêt à tout pour vaincre ce qu'il voit comme le mal.
« Oh... » La suite des événements semblent donner tord à toute cette perception des choses, du moins une partie. Un sourire s'étire sous le masque de l'homme, alors qu'il observe une concentration étrange chez son sujet d'étude. À quoi est-il en train de penser ? Sur quoi ce concentre t-il … ? Son doigt tapote contre le siège. Il observe. Il apprécie cette étrange sortie. Il semble si prêt à tout. « Quel magnifique justicier vous êtes... Red Robin... » La voix résonne, en réponse aux mots du jeune homme. D'un signe, il donne un ordre, au sbire qui est arrivé jusqu'à lui pour prévenir que le reste est prêt. L'homme se retire alors, la voix résonnant de nouveau. « Avancez, si vous en êtes si sûr, Justicier. » Il se redresse, se penchant légèrement sur le micro, quelques mots venant finir cette scène. « Rencontrez donc mon nouvel ami... Vous l'apprécierez à sa juste valeur. » Puis, le micro coupe. Alors qu'une porte de sécurité s'ouvre, comme à l'activation d'un code.
Scarecrow avance, dans les coulisses, dans les entrailles du bâtiment. Quelques marches lui permettent d'atteindre un point d'observation, à la vitre teintée, baigné dans l'obscurité. Quelques lumières sont présentes, des spots. L'un, dirigé vers la porte. L'autre, au centre de la pièce. Entremêlant ses doigts, comme spectateur d'une pièce, l'homme lève alors les yeux... vers le plafond. Pour le moment, les invités ne sont pas encore bien prêt. Mais bientôt. Oui, bientôt... Lorsque le jeune justicier entre dans la salle, la porte se ferme automatiquement derrière lui, l'enfermant dans ce lieu à l'odeur d'acrylique et de mort. « Un nouveau pigment... ? Pigment... » La voix du peintre résonne dans la pièce, alors qu'il quitte ses yeux de son œuvre, regardant Red Robin. « Je lui en ai tant demandé. Il m'en ramène toujours. » La voix est faible, mais bientôt couverte par le sifflement caractéristique d'une aération. Ses lèvres bougent, mais de moins en moins de son les accompagnent. « Ils.... silencieux... Il... ciel nocturne... teint de rouge... » Le gaz est plus fort, plus présent aussi, alors qu'à la lueur de la lumière, Red Robin pourrait observer du sang s'écouler. Du plafond.
Ses yeux s'habitueront, forcément. Ou peut-être a t-il quelque chose pour voir. Ces formes, pendus, à l'image de marionnettes. Elles ne sont pas nombreuses. Il y a quelques formes féminines. Masculines. Jeunes. Une famille. Certains totalement exsangues. Un dernier encore frais. Méconnaissables. Et déguisés. Une Batfamily, épinglé comme des marionnettes. L'histoire d'une ville s'accompagne toujours de ses justiciers... Il fallait juste retirer celui qui était présent.
« Eux aussi doivent-ils sortir de votre tête... Red Robin ? » La voix sifflante de Scarecrow résonne de nouveau, d'un nouveau micro. Plus intimiste. « Ces souvenirs. Cette famille. Doit-elle sortir de votre tête ? Allez-vous les oublier ? Ou alors peut-être... est-ce déjà le cas... ? »
Après l'Angoisse, voici venu le temps du Désespoir.
Kent Nelson
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Situation : Kent Nelson reprend du service après quelques années loin du heaume de Fate.
_____Le jeune justicier avait trouvé un petit stratagème pour contrer la toxine de l’Epouventail. Il avait conscience que tout ceci n’était qu’illusions mais difficile pour lui de faire abstraction de toutes ces visions d’horreur qui le traversaient et le torturaient psychologiquement. Il parvenait doucement à retrouver le monde réel en se focalisant sur un souvenir précis, celui de son père défunt. Il entendit cette voix résonner dans sa tête, celle de Scarecrow. Il n’était pas loin mais l’adolescent ne pouvait pas mettre la main sur le criminel. Cette voix était si loin et si proche à la fois. Prudemment, Red Robin décida de continuer sa route. Sa main avait glissé en direction de son bõ lorsqu’il entendit des bruits de pas autour de lui. Il n’arrivait pas à cerner l’origine de ses bruits, mais il se tenait prêt à se défendre.
Il finit par pénétrer dans une autre pièce. Il posa sa main sur la porte en pensant immédiatement qu’elle allait se refermer derrière lui. Il resta quelques secondes dans l’encadrure de la porte. Il ne pourrait pas régler les problèmes que causait Scarecrow en restant immobile. Il finit par entrer définitivement dans la pièce et, comme prévu, la porte se claqua derrière lui. Il se retourna vivement et serra les dents. Une seconde voix détourna l’attention du justicier. Il serra de nouveaux les dents. Celle-là, Tim ne la reconnait pas, elle bégayait un peu, il semblait perdu. Est-ce que Crane avait forcé cette personne à travailler pour lui. Le jeune homme secoua la tête.
« Je ne sais pas qui vous êtes, mais je sais que vous n’êtes pas comme lui. » affirma Red Robin en redressant sa tête. « Je ne sais pas quel moyen de pression il utilise mais vous n’avez plus obligé de travailler pour lui. »
Red Robin laisse échapper une quinte de toux. Le criminel avait augmenté la dose de gaz dans une pièce complètement clôturé. Difficile pour lui de ne pas avaler une bonne quantité de toxine. Quelques secondes d’inattention où le jeune homme tentait de garder les pieds sur terre. Lorsqu’il se redressa, il fut témoin d’une scène horrible. Des membres de sa famille biologique, son père et sa mère assassinés, sa belle-mère qui avait finit par se suicider après avoir perdu la tête. Sans compter sa famille adoptive, ses frères et sœurs et son père adoptif, Bruce, sa petite-amie, Stephanie. Son regard était pétrifié sur cette scène horrifique, sans compter les paroles de Crane qui ne pouvait pas s’empêcher de rajouter quelques commentaires pour déstabiliser le jeune homme.
« Ils ont fait de moi ce que je suis maintenant, un homme bon et fort… qui ne baisse pas les bras face à l’adversité. Je ne peux oublier aucun d'entres eux. Ils sont ma force. Toi, tu es seul et tu utilises la peur pour parvenir à tes fins. Ça ne marche pas toujours. » Le jeune homme se redressa, un visage remplis de détermination. « Tu ne m’atteint plus Crane. Ta petite mascarade est terminée. »
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin. Jeu 16 Avr 2020 - 21:01
La détermination de Red Robin est là. Admirable. Agaçante, aussi. Car elle pousse à modifier les plans. Modifier ses plans. Mais ce n'est guère un problème. Le temps. Il aura le temps. Plus qu'il n'en faut, certains diraient. Mais qu'importe. Mais, malgré cet aspect admirable. Malgré l'agacement … Sa détermination est insuffisante. Insuffisante pour arracher un frisson de peur. Insuffisante pour combattre la peur. Et pourtant …
« En effet, Red Robin. » La voix de Jonathan Crane est posée, tranquille. Mais elle appuie. Sur cet accord. Car ils semblent, en effet, en avoir trouvé un. Ce qui peut effrayer. Ce qui peut déranger. Ce qui peut dégoûter. Mais les faits sont là. Et il impose ces derniers, au visage de son jeune adversaire. « Actuellement, la toxine ne semble pas avoir d'effets sur vous. Impressionnante réalité que voilà. Mais la chimie n'est pas statique, jeune homme. » Il se redresse. Et une lumière s'allume. Une lumière particulière, qui montre sa silhouette, à travers le miroir sans teint. Ses mains dans son dos. Son visage tourné vers le justicier. Et il pourrait facilement l'imaginer sourire, alors que ses pas semblent reculer. Pour l'éloigner lentement de la vitre. Sa voix résonne, à nouveau. Pour appuyer cet accord. Pour appuyer … l'erreur du jeune homme.
Celle d'être d'accord avec son ennemi.
« Votre égocentrisme, un jour, vous perdra. Votre orgueil démesuré sera la raison de vos ailes brisées, petit oiseau. La peur ne fonctionne pas tout le temps ? » Un rire sordide résonne alors … Et un murmure semble terminer la prestation du Maître de la Peur. Alors que la toxine de la peur devient plus présente. « Peut-être … mais qu'en est-il de mon cher ami ? »
Oui. Red Robin est résistant. Un peu plus que la normale. Pour des raisons qui ne concernent que lui. Bien entendu, Jonathan Crane peut les imaginer. D'importantes doses de produits peuvent apporter une certaine tolérance à des agents chimiques. C'est possible, en effet. Le cerveau s'adapte. Évolue. Il trouve des moyens de se défendre. Mais ils sont limités. Ils finissent par l'être. Car la chimie n'est pas immobile. Et elle est limitée. Cette tolérance. Car finalement elle ne fonctionne que sur lui. Alors que la toxine parasite l'air, s'accompagnant d'une odeur. De peinture. D'acrylique. D'alcool. Un parfum entêtant. Qui active l'imagination de la victime. De l'artiste. Qui hurle. À s'en arracher les poumons. Qui se tient la tête entre les mains.
« N... NON ! JE NE … JE NE VOULAIS QUE … ! LA COULEUR ! JE VOULAIS LA COULEUR ! » Il recule. Effrayé. Terrorisé. Alors qu'il voit. Quelque chose. Qu'il n'aurait jamais dû voir. Alors qu'il l'observe, lui. L'Oiseau Justicier. Et alors que son palpitant accélère. Il se souvient d'un cadeau … à utiliser si la couleur venait à le menacer. Et il sort une arme à feu. Qu'il pointe vers la créature – vers Red Robin. Pour tirer.
BAM ! BAM ! BAM !
Trois coups. Qui accompagnent la sortie de Jonathan Crane. Qui n'a guère d'intérêt pour le reste de la pièce.
Il a ce qu'il voulait. Un magnifique tableau à accrocher …
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Re: Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin.
Couleurs Chimériques ~ Feat Red Robin.
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