« Réunion de Famille » ft. W.R Wintergreen / Rose Wilson

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« Réunion de Famille »

ft. W.R Wintergreen / Rose Wilson

_____Rien ne va plus chez la famille Wilson. Il y a une semaine, Wintergreen avait retrouvé la trace du fils aîné de Slade Wilson, supposé mort depuis quelques années. Une nouvelle que le mercenaire n’avait pas vu venir et il ne supportait pas cela. Quand il essaya de reprendre contact avec son fils aîné, ce dernier se montra agressif envers son paternel, comme si ce dernier était responsable de quelque chose dans cette histoire. Malheureusement, Slade était complètement perdu dans cette histoire et incapable de comprendre ce qu’insinuait son gamin entre deux insultes.
Les choses se sont compliquées à l’arrivée de la mère biologique de Grant. Cette dernière avait menacé son ex-mari, l’obligeant à ne pas se mêler de cette histoire. En blessant Wintergreen, cette dernière avait poussé me mercenaire à faire profil bas en laissant son fils s’enfuir, laissant partir sa seule chance d’obtenir des réponses à ces questions. Une partie de lui regrettait d’avoir de les avoir laisser s’enfuir.

Aujourd’hui, le mercenaire avait décidé de ne plus faire traîner cette affaire. Même après plusieurs jours d’investigations, sans compter les contrats qu’il n’avait pas encore exécuter, il n’avait pas réussi à obtenir toutes les réponses. Ce sentiment d’ignorance le crispait et le faisait savoir. Il ne tarda pas à tirer Wintergreen hors de sa période de convalescence très rapidement. Il avait laissé au vieillard, le minimum syndical pour se remettre de ses blessures avant de le renvoyer sur le terrain. Slade ne faisait ni dans le subtile, ni dans la délicatesse, même avec ces plus vieux amis.

« Il y a encore une personne que nous n’avons pas interrogé. Les chances pour qu’elle soit mêlé à cette histoire sont maigres, mais il est hors de question que j’esquive la moindre piste dans ce manège. » pesta le mercenaire avant d’être le premier à ouvrir la marche. « J’ai besoin de parler à ma fille. »

Le mercenaire n’avait pas besoin de chercher bien loin pour retrouver sa fille. Il avait ses petites astuces pour garder un œil sur ses enfants et il préférait garder ses sources secrètes pour le coup, mais Slade disposait de très bon moyens pour retrouver sa fille. Toujours sous protection des services secrets, le soldat avait gardé quelques contacts étroit avec ces derniers. Cette dernière n’était pas réellement stable, se déplaçant d’appartement d’hôtel en hôtel quand elle ne résidait pas chez les Titans. Slade grinçait des dents à chaque fois qu’il savait que sa fille se trouvait dans le refuge d’une bande de gamin qui se prennent pour des héros. Le mercenaire et son vieil ami s’était rendu dans la dernière suite qu’avait réservé Rose à leur connaissance, en tenue civil. Juste avant de frapper la porte, Slade leva les yeux en direction de Wintergreen.

« Inutile de partir dans les détails. Elle n’a pas besoin d’avoir connaissance de toute l’histoire. » rétorqua le soldat avant de frapper à la porte. C’était bien la première fois qu’il passait par la porte d’entrée, l’heure est grave.

« Humf. »

Une grimace glisse sur le visage ridé et fatigué de William Randolph Wintergreen, alors que ses yeux usés voient Slade Wilson frapper à la porte d'une chambre d'hôtel anonyme.

« Je t'ai dit que c'est une mauvaise idée. »

Il colle son épaule contre le mur aux côtés de la porte, et pousse un profond soupir.

« Je ne te défendrais pas, cette fois-ci. »

Le vieil homme grimace, et tapote la chambranle de la porte avec la béquille qui lui est indispensable pour marcher.
S'il a survécu à la terrible attaque de Grant Wilson et de sa mère, et s'il a enfin quitté le lit la veille après plusieurs jours douloureux et difficiles, Wintergreen sait surtout que cette rencontre ne va pas bien se passer ; mais il a aussi conscience qu'il est impossible de sortir une telle idée du crâne de Deathstroke.

« Mais... vieil homme, écoute-moi. »

Il fige un regard déterminé et dur dans les yeux de Slade.
Sa voix se fait plus sèche, aussi.

« Pas de violence. Pas de menace. »

Ses paupières se plissent, pour spécifier encore la portée de ses mots.

« Je ne le permettrais pas. »

La menace est claire.
Même si Slade dépasse Wintergreen dans tous les niveaux, ce dernier n'hésitera pas à se battre si Wilson allait trop loin avec Rose – et il sait que cela ferait du mal à son ami, de l'affronter ; lui aussi en serait peiné.
Mais, pour elle ? Il est prêt à tout ; littéralement.

« Sois-en assuré. »

Wintergreen a recueilli Rose, et l'a élevée ; comme sa fille.
Et elle l'est, pour lui.
Même s'il a pleinement conscience de sa place véritable – Rose demeure sa fille ; vraiment. Et s'il sait que Slade a besoin d'informations pour remonter jusqu'à Grant, comprendre ce qu'il fait... Wintergreen accepte de jouer le jeu.
Mais seulement si Deathstroke respecte les règles ; les siennes.

« Allez. »

Il se tourne vers la porte – et soupire ; puis attend.
La suite.
En espérant que ça ne tourne pas mal, pour une fois...

Entre deux mésaventures j’étais justement en train d’organiser une petite soirée tranquille. La Pizza est chaude, la bière fraiche et le film prêt à être lancé pour une soirée cinéma parfaite.

TOC TOC TOC

«Mais j’ai payé le livreur !!! Putain c’est toujours le moment où un guignol viens pour faire ch**** » Je repose la pizza et la bière sur la table basse.
Pas d’alarme ni d’interphone…. Un voisin ?

Je commence par jeter rapidement un coup d’œil dehors pour observer des véhicules suspects où des hommes en embuscade mais visiblement rien de tout cela. Bon… peut être juste un voisin pour du sel.
Je me dirige vers la porte et juste avant d’ouvrir j’ai l’impression que mon cœur s’arrête de battre. Mon mouvement continue et j’ouvre la porte mais instinctivement ma main droite sors un pistolet. Une foule de sentiments ambivalents se bousculent dans la tête mais au final tout ce résume en un mot.

« PAPA » Bon d’habitude je suis bavarde mais là il me faut quand même quelques secondes pour savoir quoi dire. Je repose l’arme sur une console en voyant que mon vrai père est aussi présent.

« N’hésitez pas à prévenir la prochaine fois une pizza pour trois c’est un peu juste. »

Lui demander de prévenir, quelle bonne blague.

« On se fait la bise ? »

Après les avoirs salués je leur tourne le dos pour les inviter à entrer, avançant dans le salon.
« Je suppose que c’est pas pour ma soirée cinéma et mon anniversaire c’était il y a deux mois, donc, quelle tuile de tombe dessus pour venir en personne prendre des nouvelles ET en passant par la porte. »

Bon c’est peut-être un peu clash mais autant briser la glace de suite.

« Bière ?? Navré je n’ai pas de vin sous la main mais je peux trouver du thé. »
Entre les pics j'essaye tout de même de me montrer une hôtesse convenable. Je sors quelques apéritifs et une poignée de sucreries alors que la pause finit par lâcher sur le petit écran et que le Faucon Maltais se lance.

"Donc le ciel tombe sur la tête mais en toute discrétion pour une fois, ça change."

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ft. W.R Wintergreen / Rose Wilson

_____Slade avait invite son ami à venir le rejoinder. Il ne l’avait pas fait pour rien, mais Wintergreen ne voyait pas d’un très bon œil cette visite de courtoisie à son dernier enfant. Il semblait beaucoup moins enthousiaste à l’idée de mêler Rose dans cette histoire, mais il était beaucoup plus inquiet sur le comportement du mercenaire. Il est vrai que ce dernier n’était pas considéré comme le père de l’année. Il se contente d’hausser les épaules avant de jeter son œil blasé sur son vieil ami.

« J’ai la bonté de bien vouloir passer par la porte d’entrée, vieil homme. Tu ne crois tout de même pas que je fais cela dans le but de frapper cette gamine au moment où elle s’en attendra le moins. » soupira Slade. « Ce sont de simples questions, détend-toi un peu. » Un ange passa, Slade posa son coude sur le bord du mur. « Mais je prends note. »

Il entendit une femme crier à travers la porte, pensant qu’il ne s’agissait que de la visite d’un livreur de pizza. Slade resta silencieux jusqu’à ce qu’elle ouvre enfin cette porte d’entrée. Il se redressa doucement pour faire face à sa fille qu’il n’avait pas revu depuis un moment. Pendant les premières secondes, il se contenta d’observer sa fille, elle semblait être en forme et très bavarde ou presque. Le mercenaire restait à l’écart pendant les prochaines minutes et se permit de rentrer en dernier dans la chambre d’hôtel de sa fille avant d’observer les alentours.

« Je ne suis pas vraiment venu pour les pizzas, Rose. » affirma Slade, sortant de son silence après que sa fille lui est ouvert sa porte.

Il se permit de s’installer sur le fauteuil le plus proche pour essayer d’instaurer une ambiance apaisante afin de prouver à Wintergreen qu’il avait tort. Il leva un œil vers ce dernier pour lui montrer qu’il savait se montrer calme et diplomate, encore plus avec sa fille. Il posa sa main sur l’accoudoir, patientant quelques secondes avant d’expliquer sa petite visite de courtoisie.

« J’ai croisé ton frère, il y a quelques jours. » il installa un court silence. « Grant est en vie, il était en vie depuis tout ce temps et j’ai été le dernier au courant dans cette histoire. » grogna légèrement le mercenaire tout en levant les yeux vers Rose pour observer ses réactions. « As-tu quelque chose à voir dans cette histoire ? » il se tourna vers Wintergreen. « Où est-ce que vous êtes tout les deux dans le secret ? »

« Humf. »

Wintergreen soupire, lourdement et théâtralement, aux réflexions de Slade.

« J’ai tendance à ne plus rien croire, vieillard. »

Encore moins dans leur domaine de compétence.
Encore moins concernant Deathstroke ; qu’il soutient et aime de tout son cœur, mais qui n’a jamais cessé de le surprendre. Pas toujours dans le bon sens.

« J’attends de voir, alors. »

Pour juger ; voire agir.
Même si le vieil homme repousse ces pensées sombres, quand un cri se fait entendre – suivi de l’ouverture de la porte, après quelques mots.
Rose.
Rose Wilson ; Ravager. Titan. Héroïne, parfois. Vilaine, parfois. Guerrière, toujours.
Qu’importe, cependant.
Pour le vieux mercenaire, elle n’est qu’une chose ; sa fille.

« Ma chère. »

Qu’il n’hésite pas à prendre dans ses bras, malgré la béquille, malgré les douleurs ; pour une étreinte sobre, mais douce.
Courte, mais intense.

« Un plaisir, comme d’habitude. »

Wintergreen sourit en reculant, et en entrant dans l’appartement. De nombreuses observations naissent dans son esprit, beaucoup critiques de l’état du bien ; aucune ne sort de ses lèvres.
Il est trop distingué pour cela.

« Mmh. »

Le vieil homme soupire, cependant, en entendant les premiers échanges ; tous les mêmes, ces Wilson. Droit au but, aucune place pour la courtoisie.
Mais soit ; ce n’est pas comme s’il n’était pas habitué.

Sans un mot, l’ancien soldat vient se caler contre un mur. Epaule en appui, béquille parée, douleur gérée ; ça va.
Même si les échanges commencent brutalement, avec Slade qui se précipite dans les déclarations. Et les accusations, hélas.

« Assez. »

La réplique est fraîche, et peut surprendre vu sa relation habituelle avec Deathstroke ; mais elle est légitime, au vu de sa quasi-agression de Rose. Pour qui ses sentiments sont encore plus profonds.

« Ce n’est pas un interrogatoire ; je n’ai pas signé pour cela. »

Le visage du vieil homme se crispe, quelques instants. Avant de se détendre, en se tournant vers la jeune femme.

« Nous l’avons croisé ; avec sa mère. Les retrouvailles ont été… animées. »

Des mains, il désigne son corps ; son état.
Le message est clair.
Il se tait, ensuite. Et laisse Rose réagir, en découvrant autant les révélations paternelles que celles de William. Qui, il le sait, a échappé à la mort par chance.
Une habitude. Qu’il espère poursuivre, malgré l’acharnement de la famille Wilson contre lui !

Non mais comment il y arrive ?
A ce niveau-là on navigue entre le talent brut et la psychopathie clinique ! Même quand je suis heureuse de le voir il arrive à tout gâcher avec le talent d’un mammouth. Dans cette avalanche de révélations un sentiment se dégage assez nettement pour que je ne puisse le retenir.
Une déception totale….
Ne le confondez pas avec de vulgaires regrets, jalousie où autre subtile tristesse. La déception d’être frappée par une vérité brute. Toute sa vie sera à jamais marquée de la bêtise crasse de son égoïsme brut. Sa verve me donne envie d’y répondre du tac au tac mais je sais bien que c’est inutile. C’est son jeux habituel et cela glisserai sur son armure. Je sais bien que c’est inutile mais peut être un jour.
Président il était si proche, il ressemblait presque à un être humain normal. Bon …

La déception semble s'envoler de ses traits alors qu’elle redresse un peu les épaules.

“Merci papa, moi aussi je suis contente de te voir, merci de me demander comment je vais.

Une bière Winter ? ” - Elle garde le même ton en ignorant poliment la révélation qui vient de tomber comme une bombe nucléaire au milieu du salon.-

“Tu vois en deux trois phrases tu aurais eut toutes tes informations sans donner à ton entourage l’envie de te coller des balles. Et sans nous crier à tous l’information vitale de ta vie :

T’es égoïste et tu t’en porte comme un charme, merci Papa, je pense que nous sommes tous au courant.

Junior,

J’aurais pouponner Junior,

Bon tu veux parler de cette manière ok on va être deux.

Oui Papa, je sais que te tourner le dos c’est dégager une ouverture pour que tu me colle au mur avec ton couteau de combat pour me faire arracher des réponses. Néanmoins, c’est une réponse civilisée qui demande du self contrôle avec toi et que tu n’es même pas capable d'apprécier.

Donc le cas Junior,

Nous parlons bien du type qui me désigne comme.”

* Imitation grossière de Grant * “La salope de la pute cambodgienne.”

*Reprenant sa voix. “Celle qui lui a volé son héritage car il aurait voulu se faire droguer au point de s’arracher un oeil pour l’offrir à son père. Où de recevoir en cadeau une pierre létale dans la tête.

Le même ?

Celui qui du coup risque de me trancher la gorge un de ces quatre ?

Vérifie toujours dans et sous mon lit mais la dernière fois que j’ai regardé je ne l’avais pas vu.”
War never change.

“T’as pas remarqué que c’est toi qui dit les conneries et les autres qui ramassent les balles?”
Son regard se pose sur les blessures de Winter -

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ft. W.R Wintergreen / Rose Wilson

_____Le mercenaire n’était pas passer par quatre chemins avec sa fille. Il n’était pas le père le plus attentionné du monde et ne laissait pas paraître ses émotions. Une solide façade empêchait quiconque d’analyser son comportement et ses sentiments, ses craintes. Rapidement, Slade avait prit ses aises dans les appartements de sa fille, s’installant sur le fauteuil tout en oubliant pas le pourquoi il avait décidé de lui rendre une petite visite.
Ces paroles avaient été trop brute aux yeux de son ami. Il est vrai que le mercenaire n’avait pas trouvé judicieux de mesurer ses paroles avant de jouer carte sur table. Il leva les yeux en direction de Wintergreen qui cherchait immédiatement à remettre Slade à sa place. Ce dernier ne réagit pas face aux remarques de son ami. Il se contente d’hausser une épaule avant de lever le dernier œil qu’il lui reste en direction de sa fille qui semblait dans le même état d’esprit.

Il ne le disait pas, mais il était également venu pour vérifier que sa fille allait bien. Il était parfaitement conscient des relations tendues que Grant pouvait avoir avec Rose. Le père de famille n’était pas à l’abris de pulsion agressive de la part de son fils ainé. Heureusement, il était arrivé à temps et le comportement de sa dernière fille semblait sous-entendre qu’elle n’était au courant de rien et qu’elle n’avait reçu aucune visite de la part de sa belle-famille. Slade est rassuré, pour l’instant. Il laissa échapper un soupir, les bras croisés.

« C’est en imaginant les scénarios les plus improbables qu’on se protège des balles, ma fille. » rétorqua le soldat avant de se redresser, décollant sa colonne vertébrale du fauteuil. « Tu devrais le savoir, je te l’ai appris. »

Il ne prête pas attention à la dernière phrase de sa fille. Sur ce coup-là, elle n’a probablement pas tort. Son regard resta figé sur Wintergreen pendant une trentaine de seconde, un lourd silence s’était installé dans le petit salon. Les bras du mercenaire restaient toujours croisés.

« Ce n’est ni une visite de courtoisie, ni un interrogatoire. » avoua Slade après avoir rompu le silence, gardant toujours un regard en direction de Wintergreen. « Grant était vivant pendant tout ce temps et mon ex-femme était au courant. Il est animé par une rage sans nom et c’est pour cela que je suis venu. Je voulais m’assurer qu’il ne s’y prendrait pas à toi pour m’atteindre. » un ange passa Slade se tourna ensuite vers sa fille. « Je ne veux pas que tu me colles aux basques, je veux qu’on garde contacte, que tu me préviennes si tu te sens épier. Cette histoire est entre Grant, Adeline et moi, personne d'autres ne sera blessé. Je me suis bien fais comprendre ? »

Un silence certain suit les derniers mots de Slade.
Qui sonnent moins comme une question, que comme un ordre ; bien entendu. Deathstroke ne cesse s’exprimer différemment, alors même qu’il le faudrait.

« Humf. »

Wintergreen soupire, et secoue la tête ; les Wilson.
Pas un pour rattraper l’autre.

« Oui, my dear. »

Il se tourne vers Rose, et esquisse un léger sourire.

« Je prendrais bien une bière… si tu as eu la politesse de prévoir autre chose que les infects breuvages que ce pays produit, et ose nommer de la même manière que les nectars avec lesquels tu as été élevée. »

Par ses soins ; mais le vieil homme ne le dit pas.
La situation est suffisamment tendue.

« En outre, si je peux me permettre… »

Mais le vieil homme se permettra, quoi qu’ils en disent ; privilège de l’âge. Et de leur avoir sauvé la vie un nombre de fois incalculable, aussi.

« Ton père est venu t’informer du retour de Grant, qui en effet nourrit des sentiments contrastés envers toi ; et même la majorité de sa fratrie. Même si notre cher Slade a des méthodes un peu sèches, sa volonté demeure de prévenir ; plutôt que guérir. »

Il hoche la tête, et sourit. En tentant de trouver une voie, entre le père et la fille ; sacré défi.

« Cependant… »

Son regard se tourne vers Slade.
Il grimace, légèrement, car le mouvement le gêne dans ses blessures. Pour lesquelles il a partagé ce fameux regard avec Deathstroke, lourd de sous-entendus.

« Slade ne peut envisager prévenir, sans espérer une action ; ce serait stupide, et personne ici ne l’est.
Surtout pas en connaissance de ce qu’a fait Grant, de sa puissance de feu et de l’avance qu’il a sur nous. Sur nous tous. »

Il hoche la tête, souriant avec ironie.

« N’est-ce pas ? »

Qu’ils travaillent ensemble, pense-t-il ; qu’ils fassent la paix.
Enfin !

« Pour les blessées, ce n’est pas vraiment en ton pouvoir. » Mon regard se pose sur Winter afin d’appuyer mes mots.

« Et tu ne peux malheureusement pas me garder en dehors de tes soucis. Je te rappel que tu m’as officiellement adoptée quand j’ai accepté de travailler à tes cotés comme Président. Donc techniquement il est plus mon frère que mon demi-frère…. Disons ¾ de frère.
Alors déjà que demi, il digérait mal, le fait que je ne suis plus une batarde va en rajouter une couche. Sans compter Adeline qui ne m’acceptera jamais vu d’où je viens. » Je continue de réfléchir à la situation mais comme Papa a visiblement tendance à oublier certaines vérités…

« Tu sais le bordel où j’ai passé quoi …15ans ? Bon je n’y travaillais pas comme hôtesse et j’y étais très bien, mais essaye de le défendre à ton ex où dans un diner mondain sans t’en prendre une.»
Je réfléchis un moment afin de tourner les phrases dans ma tête

« Quant aux promesses… » (…)
« Je n’ai pour l’instant aucune raison de le traquer lui où sa mère..
…pour l’instant…
….mais je ne peux pas te promettre de ne pas devoir le faire si les circonstances où d’autres fantômes viennent me voir. » Je réfléchis un instant en regardant ma bière…

« Je n’ai jamais abandonné l’idée que Lilian revienne et si c’est le cas et que ton ex fait chier je foutrais moi-même sa tête à prix où je trouverais un moyen pour que toutes les forces du monde lui tombe sur la gueule dès qu’elle fera une chose d’illégal. Même si je dois m’endetter en services jusqu’à la fin des temps. Enfin cela n’arrivera certainement jamais.

Maintenant que tu t’es remis sur pied, pourquoi tu combat exactement ? Juste par habitude où t’as vraiment encore un objectif ?

Regardons la vérité en face, t’es un type de l’ancienne école. Tu vois le genre d’école à penser que pour reprendre ton costume, la condition sine qua non c’est une paire de couille. Sinon dans l’un de tes sursauts de lucidité tu ne m’aurais pas envoyé le faire former dans la bat-family et les titans.

Grant ?

Tu pense vraiment arriver à me faire avaler que ce petit con c’est pointé devant toi seul, qu’il à réussi à caser une balle dans le genoux à Winter et qu'aucun de vous deux n’a été capable de le ficeler à une chaise ?

Où alors qu’il aurait été capable de recruter des mercenaires sans que vous soyez au courant ?

Alors tu cherche quoi ?

-L’argent ?

T’en as trop,

-De la reconnaissance ?

Avec l’explosion en vol de la Présidence suivante qui t’as planté un couteau dans le dos t’es presque un héros ici. La seule chose que tu peux faire c’est gâcher l’aura qui te ferait élire Président de nouveau.

-Un héritier ?

Dans ce cas, range toi pour laisser un signe positif et prend du temps pour lui car franchement pour revenir sur tous les fusibles cramés du crâne de ton fils c’est un boulot à plein temps. Et tant que tu restera dans la profession ce sera Kramer contre Kramer et celà va mal finir.

Encore...

-Te faire buter ?

En fait c’est ce que je commence à penser, alors arrête, tu vaux largement mieux que ça même si t’arrive pas à le reconnaître. »

Inscription : 24/04/2018

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ft. Rose Wilson

_____Les paroles de Wintergreen faisaient office de sous-titres aux paroles de Slade. Ce dernier ne semblait toujours pas vouloir impliquer sa fille dans ces histoires de famille, même si cette dernière en faisait entièrement partie. Après les paroles de son mentor, Slade détourna le regard, il semblait vouloir pousser ce dernier à faire la paix avec sa fille et à l’invité dans ses aventures. Le mercenaire, quant à lui était d’un tout autre avis et encore difficile à convaincre.
Toujours installé sur le canapé, il s’avachit davantage sur ce dernier et soutenait sa tête avec son poing. Il semblait lassé de se battre contre Wintergreen et Rose. Il avait ses raisons pour souhaiter laisser Rose en dehors de ses histoires. A ces yeux, il était stupide de se justifier. Il se permit de lever son œil en direction de Wintergreen avant que Rose ne se décide de rajouter une couche. Son œil se promène, mais on peut se demander si Slade avait réellement écouter sa fille où s’il se demandait comment il allait se sortir de cette situation.

Malgré les apparences, il semblerait que le mercenaire est parfaitement entendu le discours de Rose. Son regard se tourna machinalement vers elle avant de se redresser légèrement sur son fauteuil pour pouvoir l’observer sous un meilleur angle.

« Grant n’est pas une lumière. » affirma le mercenaire en se remémorant quelques souvenirs du temps où Grant n’était qu’un adolescent au langage plutôt grossier. « … mais il reste mon fils. J’ai commis pas mal d’erreur avec lui, tout comme j’en ai commis avec toi. Maintenant qu’il est en vie, il y a des choses que je souhaiterai réparer. »

Le mercenaire à finit par s’ouvrir un peu, à force de se prendre des remarques. Il essayait de mettre des justifications sur ses actes, de faire parler les sentiments qu’il pouvait éprouver en tant que père de famille. Il ne leur disait rien, mais il tenait à eux, plus que quiconque et il ferait de son possible pour qu’aucun d’entres eux ne prenne le même chemin.

« Si tu es mise à l’écart, c’est pour une raison, Rose. Je ne veux pas que tu reproduises les mêmes erreurs que moi. Tout comme Grant, tu mérites une meilleure vie. » rétorqua Slade avant de baisser le regard, pensif. « Mais avec sa mère dans les parages, les choses risques de se compliquer… Comment lui coller une balle dans le crâne sans que Grant s’en aperçoive ? »

Inscription : 10/12/2012

« Avec un fusil de précision. »

William Randolph Wintergreen parle, pour la première fois depuis plusieurs minutes ; car il les a laissés parler.
Il a laissé le père et la fille échanger, discuter. Opposer leurs arguments, surtout ; les Wilson ne savent pas être calmes, posés et objectifs, de toute façon. Leurs sangs sont trop agressifs, trop directs pour cela.
Cela a son charme ; mais pas tout le temps.

« Mais il serait certainement pertinent, avant d’évacuer cette chère personne du monde des vivants, de connaître l’objet de son complot avec son aîné. »

Un sourire ironique glisse sur son visage fatigué.

« Il est évident que Grant et sa mère ne t’aiment pas, Rose, et ce n’est qu’une preuve supplémentaire de leur bêtise. »

Un doux sourire est adressé à la jeune femme.

« Et il est également évident qu’ils envisageront de s’en prendre à toi, si Slade poursuit sa quête pour comprendre ce qu’ils préparent. Ils voudront autant assouvir une vengeance stupide envers toi que blesser ton père ; qui tient à toi. »

Son visage se referme ; il est sincère et déterminé.
Les débats enfantins sont terminés.

« Maintenant, il est aussi évident, Slade, qu’en indiquant tout cela à Rose, elle va s’intéresser au reste ; nous le savions, avant de venir ici.
Abaissez donc ces fichues armures de Wilson, réfrénez votre foutu ego, prenez sur vous, et regardez-vous pour ce que vous êtes. Un père, imparfait et parfois indigne. Une fille, qui a souffert et fait souffrir, aussi. Mais toujours un père et une fille, confrontés à une menace commune. »

Le vieil homme se décolle de son point de fixation, et se détourne d’eux ; pour se diriger lentement vers la porte de l’appartement.

« Discutez. Trouvez un terrain d’entente… vous avez déjà un ennemi commun.
Je vais faire chauffer la voiture ; mes vieux os ne supportent plus l’attente, et surtout vos chamailleries. Sortez-vous les doigts, comme diraient ces porcs d’Américains ! Et laissez-moi cette bitch, qui m’a blessée. »

Wintergreen est un homme bon et distingué.
Mais c’est un soldat ; qui a été blessé, voire même humilié. Il ne pardonne pas.
Il se vengera.
Elle est à lui ; qu’importe ce qu’ils disent. Qu’importe ce que dit Slade, aussi.
Elle est à lui.
Et alors qu’il sort de l’appartement et ferme la porte, il en est persuadé ; elle est à lui, oui. Et elle mourra de sa main.

(HJ/ Je conclue le passage de Wintergreen ici. Smile

Les RPs avec vous deux furent les meilleurs avec ce personnage, je vous remercie encore ! /HJ)