Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Sam 21 Sep 2019 - 15:46
Batman était sans doute l'être humain le plus résilient à la douleur que Conner connaisse, mais même lui ne pouvait encaisser une cautérisation à vif sans broncher. Perdre connaissance devait presque être un soulagement, même s'il le voyait déjà se le reprocher. Blessé comme il l'était, le combat était fini pour lui - mais pas pour eux ; il faudrait attendre que ce soit le cas pour pouvoir le soigner plus efficacement. Si surpuissant qu'il soit, le clone n'était pas capable de beaucoup plus surtout en pareilles circonstances. Même le transporter risquait de faire plus de mal que de bien s'il calculait mal sa vitesse. Non ; d'autres savaient mieux que lui comment s'y prendre. Mais pour qu'ils puissent intervenir, pour que Bruce puisse être pris en charge, encore fallait-il que la voie soit libre - et donc éliminer les obstacles qui l'obstruaient à cet instant.
Conner n'aurait pas à chercher très loin pour sa part, puisque l'une des deux concernées apparut derrière eux - celle-là même qui était à l'origine des blessures du Chevalier Noir. Occupé comme il l'était à tenter de limiter la casse, toujours penché sur le corps du blessé, il ne l'avait, malgré son ouïe d'exception, pas entendue arriver - mais c'était tant mieux. Il n'aurait pas à aller la chercher.
Approche et on verra qui de nous deux est dépassé. rétorqua-t-il en braquant sur elle ses prunelles incandescentes.
Il savait qui était Cheetah ; ce n'était pas une ennemie à prendre à la légère, surtout après ce qu'elle venait de faire - mais lui non plus n'était pas n'importe qui. Et elle avait commis la terrible erreur de le mettre en colère. En les ayant rejoint ici, elle imposait ses propres règles : il aurait à se battre contre elle tout en s'assurant de ne lui laisser aucune ouverture qui lui permettrait d'aller jusqu'à Bruce - ou elle n'aurait qu'à se baisser pour finir le travail.
C'était un problème - mais ce n'en serait pas un longtemps ; pas s'il la démolissait avant qu'elle ait pu lever le petit doigt.
Hélas, elle avait bien préparé son coup - comme elle le prouva en bondissant, jetant au sol un projectile qui, s'il en avait l'apparence, n'était pourtant pas qu'une « simple » bombe. Le nuage émeraude qui en jaillit enfla rapidement, dressant dans la pièce un écran de fumée, trop opaque même pour leurs sens améliorés.
J'ai quelques petites choses à t'apprendre.
Soudain, un poing jaillit d'entre les volutes - avec la claire intention de déboîter la mâchoire de la femme-fauve, et à pleine puissance.
Premièrement, Luthor m'a peut-être créé, mais il ne sait rien de moi.
Un second coup fusa - du pied, cette fois, qu'il espérait bien envoyer droit dans ses côtes, avec une force toujours aussi démesurée ; assez pour que des os cassés soit la moindre des choses à craindre s'il atteignait sa cible.
Le déplacement d'air généré par la violence de la frappe dissipa assez de la brume de jade pour révéler la silhouette de Conner - et, surtout, le masque à oxygène qui couvrait sa bouche et son nez, frappé d'un symbole de chauve-souris.
Deuxièmement, je ne suis plus un gosse depuis longtemps.
À nouveau, il se jeta sur elle, ne lui accordant ni marge de manoeuvre ni répit ; ce fut cette fois son genou qui s'élança vers son abdomen pour lui couper le souffle, les yeux prêts à déverser sur elle un torrent de flammes si elle faisait seulement mine de vouloir prendre ses distance
Et enfin...
Elle était incroyablement vive - mais lui aussi. Si le but du jeu était d'avoir un coup d'avance, elle aurait bien fait de s'assurer qu'il n'ait pas de bat-ceinture à portée de main. Contrairement à son propriétaire véritable, il ne la connaissait pas dans ses moindres recoins - mais en avait lui-même porté une assez longtemps pour savoir où se trouvaient les équipements principaux.
S'il faisait tout pour paraître indemne, ce n'était pas tout à fait vrai : aussi prompt qu'il ait été à réagir, comprendre ce qu'on lui lançait avait coûté une fraction de seconde - et c'était déjà assez pour inhaler une partie du produit ; et quand on parle de kryptonite, la plus infime des quantités suffit. S'il arrivait à donner le change, ses coups allaient immanquablement faiblir si l'échange se prolongeait : il devait en finir rapidement.
C'était de toute façon son intention.
Aussi ne ménagea-t-il pas sa peine ; prenant appui sur le sol, il se projeta dans sa direction avec une vigueur surhumaine, faisant voler en éclats le béton sous ses pieds alors qu'il fondait sur elle - pour abattre son crâne sur le sien en un coup surpuissant, dévastateur.
...J'ai toujours préféré les chiens, grogna-t-il.
récapitulatif des actions:
→ Conner stabilise Batman comme il peut, mais voit bien qu'il ne pourra pas faire plus. → Il remarque la présence de Cheetah, et comprend qu'elle essaie de l'acculer en l'obligeant à défendre Bruce. → Il laisse la grenade exploser... → ...Mais jaillit de la fumée avec un masque à oxygène prélevé sur la bat-ceinture, et cogne sans merci : poing à la mâchoire, pied dans les côtes, genou dans le ventre, prêt à faire feu de ses yeux si elle esquisse un mouvement de recul. → Il a néanmoins inhalé une partie du produit, et doit conclure rapidement avant de perdre ses forces. → Il se projette donc sur Cheetah aussi fort qu'il le peut sans fragiliser l'immeuble, et lui décoche un coup de boule monumental.
« It's time to start acting like the man I'm going to be tomorrow. »
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Dim 22 Sep 2019 - 23:32
Qu’il s’agisse de ceux qui étaient entrés dans l’école ou ceux qui se retrouvaient occupés à l’extérieur, il était clair pour tout le monde que la mission était un échec total. Pourtant, le discours de Bruce avant le top départ semblait avoir porté ses fruits car personne ne baissa les bras, personne ne s’avoua vaincu. La mission était importante et ils en étaient tous conscient. Si la victoire totale n’était plus possible, ils ne pouvaient pas repartir les mains vides. Alors ils continuaient. Aussi courageusement que possible. En étant aussi têtus que possible.
Pour les rares membres de l’équipe qui étaient entrés, cela voulait dire évoluer dans un univers qui n’avait plus rien, de près ou de loin, d’une école primaire. Plus de lumière, même plus de murs blancs et gribouillés par les mains rebelles de jeunes défavorisés. Il ne restait plus que fumée, obscurité et terreur, dans toutes ses formes. Scarecrow avait de toute évidence préparé son terrain – ligne de plus sur la longue liste que la Legion of Doom s’était attendue à les voir débarquer.
Mais personne ne tournait les talons. Personne. Et alors qu’elle avançait avec précaution dans le couloir, Diana en prit conscience, et cette conscience se mua en fierté puis en force et volonté. Deux choses dont ils auraient tous besoin, très vite.
« Bien, » répondit-elle à l’annonce de Rose.
Autour d’eux, les hurlements déchirés des hommes de Scarecrow parvenaient à peine à couvrir les voix hantées qui s’échappaient des haut-parleurs. Insultes, chuchotements et mots déclencheurs de bien des peurs hélas trop communes les enveloppaient littéralement. La fumée qui s’étalait sur le sol et montait désormais jusqu’à leurs hanches. Leur sens des distances était complètement distordu par l’atmosphère mise en place par Jonathan Crane, aussi quand ce qui leur sembla être une débandade dans des escaliers leur parvinrent aux oreilles, aucun d’eux ne sut dire s’il s’agit d’un danger imminent ou lointain.
« Il faut que tu avances, » reprit Diana dans leur canal de communication. « Ils savent que nous sommes-là de toute évidence. Il faut neutraliser Scarecrow et partir d’ici le plus vite possible. » Elle jeta un regard par-dessus son épaule, vers Hawkman. « On était en mission d’infiltration, mais c’est fini. Il s’agit maintenant d’une course contre la montre. »
Elle reporta son regard sur le bout du couloir, poings serrées et prête à passer à l’attaquer. Les bruits de pas se rapprochaient. Nombreux. Complètement erratiques. Ces gens avaient perdu l’esprit.
« Oh, et Ravager ? Rappelle-toi. Si ce sont les hommes de mains de Scarecrow, ils ne sont aussi pas dans leur état normal. Pas de force létale, je te prie. Neutralise-en le plus possible en montant vers nous. On descend à ta rencontre et on se retrouve à mi-chemin. Si tu repères Scarecrow, ne l’attaque pas seule, tu m’entends ? »
Rose était seule. Si ses fabuleuses capacités au combat lui permettraient d’évoluer plus ou moins facilement au milieu des hordes de criminels de bas étages rendus fous par leurs peurs, face à Scarecrow, ses chances étaient infimes. Diana n’espérait qu’une chose : que l’avancée de la jeune femme ne soit pas freinée ou stoppée par les hommes de mains de Crane. Ces mêmes hommes de mains qui se ruaient désormais dans le couloir dans lequel elle se tenait avec Hawkman et Zatanna. Même dans l’obscurité, elle pouvait voir leurs yeux exorbités, leurs traits tirés par la peur et la folie que cette dernière avait engendrée. Ils couraient en hurlant, bras et mains tendues vers eux, prêt à les réduire en poussière, comme si cela les aiderait à se libérer du gaz qu’ils avaient respiré.
« Zatanna, à toi de jouer ! » cria Diana en se mettant en position de défense.
Elle était le moyen le plus rapide de neutraliser autant d’hommes – sauf qu’elle ne répondit pas. Surprise, Diana se tourna vers elle et la trouva légèrement en retrait, figée et pâle comme un linge. Ses poings étaient crispés, et ses lèvres tremblaient, comme si elle luttait pour retenir un cri d’horreur. Elle luttait, de toute évidence, mais le gaz semblait l’atteindre plus que prévu.
« Par Héra ! Carter, il faut la protéger ! »
Et avec la vingtaine de fous furieux qui se dirigeait vers eux ? Ca ne serait pas la tâche la plus aisée, loin de là.
Pour Conner, il n’y avait pas de décision consciente à prendre. Le combat continuait – le combat était venu à lui, même, alors il ferait face, et il vaincrait. L’attaque de Cheetah le prit par surprise, mais pas assez ceci dit, pour garantir à cette dernière une victoire totale sur lui. Il se redressa, passa à l’attaque et la présence du masque sur son visage surprit visiblement Cheetah qui eut un léger mouvement de recul. Léger, ceci dit, car si Conner semblait déterminer à prouver qu’il était de taille, déterminé à prouver une bonne fois pour toutes que Lex Luthor n’avait plus aucune emprise sur lui, elle aussi disposait de son propre égo. Elle se lançait dans un combat qui ferait mal, elle en était consciente, mais elle n’était pas non plus n’importe qui. Le clone avait choisi le mauvais camp, le camp qui ne pouvait pas tuer, mais elle, elle n’aurait pas cette politesse-là. Elle encaissait les coups, crachait le sang que les coups de Conner faisaient jaillir dans sa bouche et tentait de rendre autant qu’elle prenait. Chaque assaut la rapprochait du corps de Bruce Wayne et de la mort de ce dernier. Elle se voyait déjà trancher sa jugulaire puis se repaître du goût de son sang recouvrant ses griffes… Meow.
« Tu es si en colère, » cracha-t-elle en évitant un nouveau coup du clone de Superman. Devenait-il plus lent ? Ah… excellent. « Ca ne fait que te rendre encore plus stupide, petit garçon. »
Il lui décocha un terrible coup de genou dans le ventre, et elle y répondit par un feulement rendu plus grave par le sang dans sa bouche. Par-dessus l’épaule de Conner, elle pouvait voir sa cible première allongée et sans défense, et ça la rendait folle de rage de ne pas l’avoir encore atteint. Pourtant il était juste là, sans défense et plongé dans l’ombre et … Oh.
Oh.
Sa surprise la rendit impuissante au prochain coup de Conner et elle encaissa le terrible assaut final de ce dernier à pleine puissance. La violence du coup la mit à terre immédiatement et elle se recroquevilla sur le sol, ses griffes marquant le béton sous elle.
« Les chiens, » grogna-t-elle avant de cracher un peu plus de sang sur le côté. « Pourquoi ça ne me surprend pas ? »
Le regard qu’elle releva vers Conner était brûlant de colère et loin d’être celui de quelqu’un qui venait de perdre. Car pendant qu’il l’attaquait, qu’il se hâtait de la mettre K.O, elle, elle avait vu les ombres autour de Bruce Wayne. Elle avait vu les légères fluctuations. Elle l’avait vu, lui, le Shadow Thief surgir de cette noirceur et se pencher au-dessus de Bruce.
Pour quoi, elle ne le savait pas, mais elle avait vu la clé USB sans aucun doute donnée par Luthor, sans aucun doute prête à s’immiscer dans les programmes du Bat-suit. Sans aucun doute victorieuse contre les protections du Batman. Elle n’avait pas été mise au courant de cette partie du plan, mais elle ne doutait pas que tout s’était joué exactement comme Luthor l’avait planifié : elle avait servi de diversion à Superboy pendant que le voleur remplissait la vraie mission et repartait, ni vu ni connu. Ca la rendait folle de rage, mais elle devait sauver sa peau si elle voulait le faire payer à Luthor.
Alors elle afficha un large sourire au clone, ses longues dents tâchées par son sang mais toujours aussi acérées et dangereuses.
« Tu l’entends ? Le cœur de ton patron qui ralentit. Tu as cautérisé une plaie, clone, mais… » Elle leva une main et sortit ses griffes. « Je suis bien plus efficace que ça, et tu le sais. »
Elle se releva et recula vers les débris derrière elle. Vers la sortie.
« Alors, quoi ? Il faut que tu choisisses maintenant. Moi… ou le Batman. » Elle se lécha les babines en reculant un peu plus. « Mais sache que si tu me choisis, le combat sera un peu plus égal, petit chien. Tu n’as pas été aussi rapide que l’original, je me trompe ? »
Et sur ce, elle ricana en s’enfonçant finalement dans l’ombre. Il avait choisi le camp qui faisait toujours les mauvais choix.
De son côté, Barbara s’efforçait de contrôler du mieux possible la crise avant qu’elle n’atteigne les services de police et de secours. Fidèle à sa réputation, elle réagit au quart de tour avec un plan tout prêt pour utilisation, un plan brillant certes. Un plan… qui fut contré. Oh, cela marcha. Quelques minutes, ceci dit. Pas plus. Sur les écrans qui lui servaient de moniteurs de surveillance quant au réseau de la police de Metropolis, elle vit alors s’afficher, en grand et en terriblement détaillé, une image du Flying Fox au-dessus de l’école certainement prise quelques instants plus tôt.
Un rire vint alors grésiller dans ses oreilles.
« Tellement prévisible, » fit la voix, déformée par le réseau mais reconnaissable malgré tout.
Puis un bip assourdissant, terrible, envahit les écouteurs de Barbara, si perçant et aigue qu’elle dût retirer son casque à toute vitesse de peur que ses tympans en souffrent. Inutile de le remettre pour comprendre ce qu’il venait de se passer – et ce qu’elle réaliserait en testant les communications. Le réseau de la police était revenu, mais le sien… Le sien avait été piraté. A part cet horrible bruit criant, plus rien. Elle était coupée et n’avait plus aucun moyen de joindre ses coéquipiers ! Etaient-ils seulement encore reliés entre eux ?
Un seul homme était capable de faire ça, et elle en était consciente. Noah Kuttler, autrement dit le Calculator venait d’entrer dans la partie !
Zinda et Jade, de leurs côtés, avaient la réponse à la question de Barbara. Non, ils ne pouvaient plus du tout communiquer, même entre eux ! Que ce soit dans leurs oreillettes ou via la radio de l’appareil, personne ne répondait, personne ne parlait. S’éloigner de Giganta avait été une brillante idée. Les priorités de Zinda était réfléchies et faisaient sens.
Mais… maintenant ? Que faire de la logique, maintenant qu’aucun de leurs coéquipiers ne leur répondait, et qu’elles n’avaient pas la moindre idée de ce qui pouvait se passer à Metropolis ?
Peut-être étaient-elles le dernier rempart entre leurs amis et la mort. Peut-être qu’ils s’en sortaient très bien. Peut-être qu’elles étaient les seules à subir cette attaque de réseau ? Peut-être pas. Peut-être qu’il était arrivé quelque chose à Oracle. Peut-être pas.
Comment en être sûre ? Comment décider quoi faire… ? Comment, oui ? Pour Giganta ? Les autres ? Metropolis ? Tout le monde? Parce que le temps pressait, et elles en étaient conscientes. Elles étaient peut-être de nouvelles coéquipières qui découvraient encore les forces et faiblesses l’une de l’autre, mais elles savaient toutes les deux la même chose : dans ce genre de mission… la réactivité et la prise de décision sont d’une importance vitale.
Alors… quoi faire ?
[Bonjour à tous !
Tout d'abord, je m'excuse pour le retard de un jour de cette relance. J'espère que vous avez fait bon usage de ce petit délai supplémentaire pour vous ressourcer, parce que nous entrons dans le coeur de l'action et que la fin se rapproche !!
- Diana, Hawkman et Zatanna avancent toujours dans l'école. - Ils reprennent contact avec Ravager et Diana lui demande d'avancer vers eux pendant qu'eux en feront de même. Rose ne doit surtout pas attaquer Scarecrow seule si elle le trouve. - Diana et Carter découvrent que Zatanna a été plus ou moins touchée par la toxine ! Elle ne semble pas en état de se battre, et pourtant... une horde de gangsters rendus fous par le gaz leur fonce dessus !
Pendant ce temps-là, du côté de Conner: - Le combat contre Cheetah est brutal, et Conner semble avoir l'avantage, bien qu'elle lui rende autant de coups que possible. - Il ne se rend pas compte que le Shadow Thief intervient et utilise une mystérieuse clé sur l'ordinateur intégré au Bat-Suit avant de repartir, ni vu ni connu. - Cheetah lui fait comprendre que la vie de Bruce ne tient qu'à un fil et qu'il doit choisir entre l'arrêter elle ou le sauver lui.
Du côté de Barbara: - Son plan fonctionne d'abord à merveilles. - D'abord, seulement. Car quelqu'un contrecarre son piratage et met en évidence la présence du Flying Fox à Metropolis sur tous les écrans du commissariat de Metropolis. - Elle entend un ricanement dans son casque avant qu'un terrible sifflement perçant ne neutralise TOUTES leurs communications. - Elle reconnaît là le mode opératoire du Calculator, ennemi de longue date des Birds of Prey !
Du côté de Jade et Zinda : - La manœuvre de Zinda leur permet de se remettre en sécurité et de surtout camoufler leurs présences. - Elles se rendent alors compte qu'elles ne peuvent plus communiquer avec quiconque et qu'elles ne recoivent aucune communication non plus. - Plongée dans un noir abstrait, il leur faut alors prendre une décision le plus vite possible...
Evidemment, notre cher Scarecrow peut poster à tout moment pour vous mettre autant de bâtons dans les roues qu'il ne le souhaite...
Vous avez jusqu'au mercredi 02 octobre pour répondre. Accrochez-vous, vous approchez de la fin. Tout peut encore être décisif. Rien n'est encore perdu. ... Pour l'instant. Alors battez-vous !
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Lun 23 Sep 2019 - 13:55
Le porteur s’était éloigné en altitude de la zone où Giganta le menaçait quand Barbara demanda à Zinda de venir chercher Bruce. S’ensuivit un black-out radio et l’incapacité de communiquer avec le reste de l’équipe. Zinda fit une grimace et vira brusquement de bord pour prendre la direction du point de chute de Bruce.
Elle n’était pas d’accord en grand chose de ce que faisaient ses camarades ce soir là. Dès que Giganta était apparue et que Bruce avait été touché il aurait fallu faire demi tour. Car ils savaient alors que l’ennemi était au courant de leur venue. Qu’ils étaient tombés dans un piège.
Mais non ils voulaient aller jusqu’au bout, mettre la main sur Scarrecrow. Et pourquoi, qu’y avait il de si pressé? Fallait il sauver des gens menacés par ce dernier ou la Legion Of Doom? Quels étaient les impératifs pour que la Justice League Secrète continue a avancer dans un piège dont elle avait connaissance dans un quartier de Metropolis?
La pilote hoche la tête sans rien dire, trés énervée. Elle a envie de jurer. Aucun, ils n’en avaient aucun si ce n’était la vengeance. Ses camarades avaient été humiliés en public et plutôt que de partir avec Batman gravement blessé dès qu’ils découvraient le piège ils restaient dedans. Divisant leurs forces entre ceux qui punissent l’épouvantail et ceux qui évacuent le mourant.
Elle aurait du se dire que c’était de grands héros mais sur l’instant elle était en profond désaccord avec ceux qui dirigeaient l’opération. Elle les voyait un peu comme ces gens qui achètent en librairie le premier numéros de “ Construisez votre maquette de P-51 Mustang, le numéros un l’hélice 1 dollard 99!” et qui continuent a acheter chaque numéros malgré l’augmentation du prix au fur et a mesure. Ils se rendent compte qu’ils paient leur maquette le triple de la normale, et très vite. Mais pourtant ils continuent en se disant “ J’ai tellement investi autant aller jusqu’au bout sinon j’aurais que la moitié des pièces!” . Alors qu’ils s'arrêteraient maintenant et achèteraient la boite entière ils seraient toujours gagnants. C’était ce qu’ils faisaient là, ils étaient chauds pour capturer l’épouvantail. Ils pourraient le faire un autre jour. Mais non ils iront jusqu’au bout quitte a tout foutre par terre et que Batman ne survive pas.
Parce qu’on lui fera pas croire qu’elle ira aussi vite à trouver où poser ce gros appareil dans un quartier populaire, l’embarquer, voler jusqu’à Gotham et le débarquer que si Superman ou Même Jade l’emmenait avec elle, le protégeant dans un caisson de lumière.
Mais non ils avaient fait leur choix. La vengeance contre Scarrecrow plutôt qu'augmenter leurs chances de le soigner à temps. Et Lady Blackhawk détestait çà.
Mais elle ferait ce qu’avait demandée Barbara. Parce qu’elle avait une confiance totale en elle. Elle arriva au dessus de là où était Bruce et où Conner combattait également. Abaissant la passerelle elle s’adressa à Jade.
“Tu peux embarquer Batman avant que la géante se pointe?” Avant de poser sa main sur le joystick à coté d’elle et prendre la commande de la Gatling sous l’appareil. Appuyant sur la cachette elle fit cracher une pluie de balles sur Cheetah afin de soutenir Conner, prête à décrocher et filer dès Batman à bord.
HJ:
Spoiler:
-Zinda n'est pas d'accord avec ce que fait son équipe -Elle suit la dernière demande de Barbara et va se positionner au dessus de Bruce -Elle demande à Jade de l'embarquer pendant qu'elle fait feu sur Cheetah au canon rotatif pour épauler Superboy
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Lun 23 Sep 2019 - 15:09
BARBARA& LA JUSTICE LIGUE SECRETE
TERRIFIER LE MAITRE DE LA PEUR
Ne pas céder à la panique... Surtout ne pas craquer... C'est quelque chose que je suis capable de faire en temps normal mais là, j'ai beaucoup de mal à gérer la pression. Je n'ai aucun visuel sur la zone et à part ce que j'entend, ce que je peux scanner, je n'ai pas vraiment la possibilité d'avoir toutes les informations nécessaires. mes doigts pianotent sur les claviers, mes yeux passent d'un écran à un autre, je fais de mon mieux pour rester le plus concentrée possible et pour ne pas penser à Bruce dont je n'arrive plus à capter les signaux vitaux. Je prie pour que ce soit du à un soucis de batterie et rien d'autre. Je me refuse clairement d'imaginer le pire, hors de question qu'il nous quitte aujourd'hui et maintenant. Alors, pour être sûre qu'il soit rapidement en sécurité et surtout pris en charge, c'est sans hésiter que je demande à Zinda de se poser dans un endroit calme pour qu'on puisse lui amener le milliardaire et pour qu'il soit à l'abri. D'un autre côté, je surveille que mon petit manège fonctionne correctement et que tout les réseaux soient sous mon contrôle, empêchant les services d'urgence et la police d'être au courant de tout ce qu'il se passe en ville. Si il y a bien une chose dont on a pas besoin maintenant, c'est que des civils viennent se coller au milieu de tout ce carnage. "Allez Barbara... garde ton calme et fais le job pour lequel on t'a demandé de rejoindre la JL..." Je laisse échapper un soupir et je me mord les lèvres. De l'autre côté de mon oreillette, je fais de mon mieux pour suivre tout le monde et je ne peux pas m'empêcher de pousser un soupir de soulagement lorsque j'entend que Zinda est en train de faire sortir Bruce de là... Je ferme les yeux, je joue nerveusement avec mes doigts... mais ce petit moment de calme est de courte durée puisqu'un son attire mon attention. J'ouvre les yeux, je les plisse, je fronce les sourcils alors que je vois un message apparaître sur mon écran. Je comprend rapidement ce qu'il se passe, quelqu'un est en train de pirater mon système et chercher à me rendre aveugle et sourde. "M**de !" Le juron s'échappe alors que je vois les images du flying fox être transmises sur les écrans de surveillance de la police. Dans peu de temps, ils allaient comprendre ce qu'il se passe et on a pas vraiment besoin qu'ils rappliquent tous là-bas. J'appuie sur mon oreillette pour indiquer à Zinda qu'elle doit faire vite, mais là encore, c'est impossible. On vient carrément de couper toutes mes transmissions et toutes mes communications avec les autres. Je suis maintenant aveugle, sourde et muette... Je ne sais même pas si de leur côté, ils peuvent encore communiquer entre eux. "Mais qu'est-ce que..." Je n'ai pas le temps de me poser plus de question puisqu'une voix se fait entendre dans les hauts-parleurs de mes ordinateurs. J'écarquille les yeux et je fronce les sourcils, furieuse. Même si la voix est modifiée, elle est reconnaissable entre tous et je sais à présent contre qui je dois me battre pour tout récupérer. Un rire affreux et un bip strident viennent m'agresser les tympans. "Sérieusement Kuttler !" Je suis obligée de crier pour que ma voix couvre les sons abominables qu'il est en train de passer sur mes réseaux. Je jette mon casque sur le bureau et je tape du poing. Je suis censée faire quoi moi maintenant que je ne vois plus rien et que je ne sais pas ce qu'il se passe là-bas. Je ferme les yeux, prend une profonde inspiration et je me remet au travail. La mâchoire serrée, je ne compte pas lâcher et rapidement lui montrer qu'il vient de s'attaquer à la mauvaise personne.
Pando
HRP:
- Barbara observe tout, se sentant complètement démunie et inutile. - Elle surveille que les leurres fonctionnent toujours. - Barbara assiste impuissante au piratage de ses réseaux par Kuttler. - Oracle se retrouve aveugle, sourde et muette. Elle est incapable de porter assistance à ses coéquipiers puisqu'elle doit avant toute chose se débarrasser du virus qui vient de pirater son système.
Dernière édition par Barbara Gordon/Oracle le Jeu 10 Oct 2019 - 10:35, édité 2 fois
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Sam 28 Sep 2019 - 19:34
Carter ne se souvenait pas d'avoir vu une école comme celle-là durant ses nombreuses vies, et c'était clairement l'une des pires qu'il avait jamais vu. Cet Épouvantail avait réellement un don pour transformer les endroits réputés sans danger en véritable antre de la terreur. Carter avait les poings serrés autour de sa masse, attendant toujours de voir surgir les fous de Scarecrow. Pas qu'il avait peur d'être seul et qu'il n'avait pas confiance en Diana pour se débrouiller seule, mais Zatanna paraissait dans la lune. Elle ne réagissait ni aux événements ni à ce que ces alliés disaient. Étrange.
-Va falloir qu'on bouge nous aussi.
Il entendait Diana donner des instructions à la jeune Rose, tout en continuant à guetter les alentours. En entendant l'exclamation de Wonder Woman, Hawkman se tourna vers les deux filles et remarqua à son tour que Zatanna était en proie à une intense terreur contre laquelle elle essayait de résister. Et eux n'avaient rien vu ! Rien du tout. Il grogna devant cette situation qui s’envenimait de plus en plus. Et les autres dehors qui avaient à faire avec Cheetah.
-Tu devrais peut-être l'évacuer, le temps qu'elle se reprenne. Même si je sais que tu ne voudras pas.
Il la connaissait. Elle était comme tous les héros, et comme lui mais chut, elle refuserait de laisser un allié dans une position dangereuse. Carter se sentait apte à faire face à la vingtaine d'hommes et à leur tortionnaire empaillé, mais il n'était pas insensible au gaz. Le risque qu'il cède était grand.
-Je peux activer le système qui me permet de respirer dans l'espace pour qu'il me protège du gaz. Luthor l'avait désactivé la dernière fois. Je pourrais résister aux toxines pendant un moment.
Soudain, des hurlements furent tout prêt et deux formes gigotantes apparurent, secouées par des convulsions de terreur. Les deux malheureux poussèrent des hurlements encore plus fort lorsqu'ils les aperçurent, et d'instinct Carter se plaça devant les deux héroïnes. Il rétracta sa Griffe d'Horus et envoya sa masse percuter le ventre de l'un des hommes qui s'effondre. L'autre se rua sur Carter qui l'empoigna par les bras et le lança contre un mur.
-Plus le choix. On se sépare ou non, mais faut qu'on bouge ils nous ont trouvé.
Les autres arrivaient en effet. Déjà leurs silhouettes se profilaient. Ils étaient 5. Carter ramena sa masse à lui, et se tient prêt à se ruer vers eux. A les repousser pour laisser le temps aux filles de s'éloigner peut-être.
[-Hawkman continue à guetter, en pensant que cette école est l'une des pires qu'il a pu voir -Il réalise que Zatanna n'est vraiment pas dans son état normal. -Il sait qu'il a peu de chance de convaincre Diana de l'abandonner même pour mettre Zee à l'abri, mais tente de la convaincre en argumentant. -Des hommes attaquent le trio, Carter les repousse]
***
Spoiler:
Merci Tim pour la signa ^^
"Un guerrier ne meurt pas facilement. La mort, pour le trouver, doit livrer bataille avec le guerrier. Et le guerrier ne cède pas souvent à la mort."
La Roue du Temps, Carlos Castenada
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Dim 29 Sep 2019 - 16:12
L'ambiance est cauchemardesque, pour ceux qui subissent la Toxine. Les voix se mélangent. Elles se détachent par moment, les mots se liant de nouvelles façons. Incompréhensible. L'ambiance l'est aussi. Et c'est ce que souhaite le Maître de la Peur, alors que ce dernier avance dans l'ombre des couloirs... La folie de ses hommes de main est aussi un bon outil à jouer avec l'ambiance. Mais bientôt. Oui, bientôt... le pire devrait bientôt arriver. Car l'endroit lui appartient. Il a tant marché dans ces couloirs en une semaine, pour imaginer toutes les possibilités. Les probabilités que des adversaires viennent, par ici, ou par là. La possibilité qu'un événement se produit dans cette pièce... qu'un second se produit à l'opposé. Il faut savoir être partout. Dans l'ombre. Connaître ces dernières. Alors il a avancé dans ces ombres, il a appris chaque couloirs. Où se cacher. Où se positionner. Où aller.
Des hurlements résonnent. Des intrus ont rencontré certains de ces hommes de main. Parfait. Tel un essaim, ils vont commencer à se diriger vers ces hurlements. La terreur appelle plus de terreur. Ils se feront encercler. Ils réussiront possiblement à les vaincre. Mais ils seront désordonnés. C'est ce qu'il souhaite. C'est ce qu'il veut. Encore. Toujours. Car à cet instant la traque deviendra plus grande encore.
Il s'arrête à côté d'un dispositif. Une alarme incendie. Lentement, il ouvre le petit capot... avant de s'arrêter. Un frisson traverse son corps. Proche. Si proche... Une fenêtre ouverte. « Petite souris... » Un rire froid traverse ses lèvres... Il se détache un instant des ombres, il approche de la fenêtre... Il se penche, légèrement. Il observe la hauteur. Il passe ses doigts contre les rebords. Quelque chose a creusé la pierre. Déjà présent ? Au vue de la hauteur, il veut croire en un grappin. Un bat-grappin ? « Serait-ce toi, ma petite chauve-souris … ? » Il recule de quelques pas, fermant la fenêtre. Il observe le sol... Le côté droit. Le côté gauche... Deux possibilités, une seule de juste.
Un sourire déforme ses lèvres, cachées par ce masque. Il recule à nouveau, retrouvant l'ombre. Et il commence à s'éloigner... Non sans avoir, d'un coup brusque, écrasé son poing sur l'alarme incendie. Le bruit est assourdissant, ignoble pour les victimes de la Toxine. Pendant un court instant, les fous se tiennent le crâne, ils hurlent, comme à l'unisson de ce phénomène... Ce bruit criard semble pourtant en incapacité de couvrir la voix qui, encore et toujours, laisse entendre son flot d'horreurs. Une alchimie ignoble. Celle de ces sons. Qui vient transformer la folie des hommes de main en une furie des plus impressionnante.
Le cauchemar est devenu plus intense. Mais le pire n'est pas encore arrivé. Car il le réserve pour celui ou celle qui est dans les parages. Il commence alors à avancer dans l'ombre. Une première étincelle brille au niveau de son anneau. Mais aucun flux ne vient réellement perturber l'ombre. Mais une aura est bien présente. Une lueur fine, qui s'étire, d'avant en arrière, en suivant un rythme bien précis. Celui d'un battement de cœur. Et à l'intérieur de cette aura ? Le cauchemar n'est plus dans l'école. Le cauchemar est l'école.
Dans cette hallucination, qui a surtout pour objectif de briser la stabilité de celui ou celle qui marche dans les ombres, en sa compagnie, les sons apparaissent, vibrent, tels des âmes torturées par les Enfers de Dante. Ces voix rampent, accablées par les horribles pathologies qui les font naître. Elles sont des silhouettes faméliques, transformées, putréfiées... Et ce bruit, assourdissant, de l'alarme... De la chair, ancrée dans la pierre ! De la chair déformée, qui s'ouvre pour hurler !
Dans cette hallucination, l'invisible devient réel et monstrueux. Et dans cette hallucination... le sol devient paille et sang. La lueur de la lune devient le souffle d'un tueur. Et la voix de ce dernier résonne, incapable d'être ignorée, capable d'être partout.
« Je sais... que tu es là... Combien de temps vas-tu tenir... ? »
Combien de temps. Oui. Combien de temps … ?
Dans cette hallucination... Le cauchemar est d'être dans l'esprit de Scarecrow. Bienvenue à toi qui te cache dans l'ombre avec lui !
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Résumé Rapide :
- Jonathan découvre une fenêtre ouverte et pense qu'une personne s'est infiltrée par cette entrée. - Les hurlements de folie des hommes de main que rencontrent Caarter et Diana résonnent dans l'école et attirent d'autres. - Crane fait sonner l'alarme incendie. Cette dernière dérange réellement les fous et les rend plus agressifs envers leurs ennemis. - Il utilise l'anneau pour créer une hallucination. Il étire celle-ci au rythme d'un battement de cœur et essaye d'utiliser ce phénomène pour faire sortir la souris. La voix traverse la lumière, elle est donc entendue (si Rose est touchée) facilement et distinctement.
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Mer 2 Oct 2019 - 8:29
En rentrant dans l’école je ne m’étais pas arrêtée sur des détails troublant. J’étais plongée dans mon infiltration et dans ces cas-là je garde les informations inutiles dans un coin de la tête. Cette focalisation est assez pratique dans certains cas … surtout quand vous ne voulez pas connaître les détails.
Mais maintenant que je me terre dans les ombres en attendant que Diana avance j’ai l’impression que le lieu s’infiltre en moi. Impression assez littérale en fait, à chaque inspiration les toxines qui emplissent l’école rentrent dans mon sang. Filtre, respirateur micro-bonbonne d’oxygène oui j’en dispose. En temps normal cela me permettrait, seul de résister à ce criminel mais aujourd’hui avec sa nouvelle joaillerie le problème est d’une catégorie bien différente.
Tel un cauchemar cela commence par d’infimes détails, des impressions, des ombres, des sentiments … En réponse, je me terre pour être en position stable alors que le monde petit à petit bascule autour de moi. J’essaye de garder en mémoire la disposition des locaux alors que je sens une présence maligne s’approcher de moi.
Je me remémore la disposition des locaux, des chaises et des tables, je me suis déjà battu dans le noir le plus total et j’ai bien l’impression que cela va être le cas. Les impressions prennent de l’ampleur, les peurs prennent vie. Parfois j’ai l’impression de retrouver de vieux fantômes de mes délires. Les amis imaginaires de mes cauchemars et des drogues violentes qui m’ont transformée :
« Bah, dis donc ! Tu viens plus aux soirées ? » Le genre d’invités que je ne suis pas franchement ravie de revoir, mais bon au moins, ce ne sont pas de parfait inconnus. Mes anciens amis viennent avec Pandore et tous ses charmes et bientôt la petite partie organisée dans ma tête prend des proportions gargantuesques.
Je pense assez fort à un : vous avez fait fort aujourd’hui, d’habitude vous êtes plus sobre. Il faut dire que le sol et les murs qui prennent vie pour arracher des hurlements à glacer le sang, même pour moi c’est assez nouveau. En réponse je tire mes deux lames noires. En effet j’ai assombri mon wakisashi et mon tanto pour ne pas que l’acier brille dans le noir. Les deux sayas bien en main, je pose les lames contre mes avant-bras pour mieux pouvoir bouger avec mes armes en mains. Je laisse la puissance du rocher couler dans mes veines. Le pouvoir brute d’Achille non équilibré par l’ensemble des Shazams se glisse dans mon esprit et je sens cet autre présence alien m’envahir tel un ras de marrée.
J’ai toujours l’impression d’être prise dans des tentacules de peur et d'obscurités, dans un décor de cauchemar où chaque peur prend vie à mon loisir, mais petit à petit cela n’a plus vraiment d’importance. Je sens la volonté d’Achille comme un phare dans l’obscurité. Cette volonté titanesque d’aller jusqu’au porte des enfers pour arracher le cœur au diable en personne. D’ignorer tous les petits démons.
Alors que la malveillance semble se glisser autour de moi, cherchant une faille dans ma carapace pour me faire choir.
Je devine que j’ai décroché le jackpot ! Le chat traque la souris et ses griffes cherchent à me faire devenir folle. Enfin, plus que d’habitude, d’ailleurs je me demande si c’est pareil dans la tête du joker où de Harley. L’idée de leur demander me fait un instant sourire mais je me rend bien compte que c’est une fort mauvaise idée.. Le Joker se ferait un plaisir de m’en donner l’expérience. Je passe mon temps pour ne pas devenir folle avec les cauchemars bien aidé par Achille qui me donne l’impression d’avoir été anesthésié de toutes ces ombres.
Je me concentre sur d’autres détails :
Bon, pas le cou comme il faudrait l’avoir en un seul morceau, bon, … couper les mains ? Il y a de bon chirurgien à Gotham et pour faucher la joaillerie c’est idéal comme solution. Car bon les rotules c’est bien gentil mais je me demande si ce n’est pas pire à réparer les rotules broyées.
Il vaut mieux amputer où broyer ? Si on demande ça à un chirurgien, c’est garanti qu’il nous garde dans une pièce rembourrée. Je pense à scarrow qui me cherche dans l’ombre et je me sens assez proche de lui en fait.
La peur
C’est aussi l’un des pouvoirs de papa, mais c’est le détail que la plupart des gentils zappent. Une petite frappe qui se trouve nez à nez avec Batman…. Bah tu sais que tu va avoir mal mais tu sais aussi qu’il ne va jamais te tuer…bref sur un coup de chance…
Devant les couleurs de Deathroke il sait que s’il est assez con pour lever son arme il ne le fera pas deux fois. Bref, si le type n’est pas lobotomisé au point qu’il est devenue inutile pour la société-il à peut-être une chance de rester en vie. Oui c’est le point qui me rapproche de lui.
HJ
-Rose se cache dans les ombres les armes en mains, invoque Achille. -Son plan et de laisser le maitre de la peur se défouler contre elle pour a alléger la pression sur les autres.
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Mer 2 Oct 2019 - 14:46
Diana resta un bref instant figée sur place. Trop bref pour être pris de la panique, mais bien assez long pour lui permettre de remettre la situation dans son contexte et d’apprivoiser ce dernier. Ils s’étaient rassemblés en secret alors que le reste du monde les avait jugés coupables, et elle avait cru dur comme fer que c’était la meilleure chose à faire. Elle le croyait toujours, d’ailleurs. Elle n’était pas sans ignorer les fortes réactions qu’elle inspirait parfois aux hommes et femmes de ce monde, allant de la peur au rejet total, mais ça ne l’avait jamais empêché de faire ce pourquoi elle avait quitté Themyscira initialement. Les lois de ce monde, les règles… Diana ne servait pas cet ordre-là. C’était ses idéaux – c’était la vérité et l’équité avant tout. Ca avait toujours été le cas. Ca le serait toujours.
Elle savait quoi faire.
Elle attrapa sa tiare et la lança vers le groupe de fous furieux qui se précipitait vers eux. Le premier encaissa le coup de plein fouet et perdit immédiatement l’équilibre, la tempe ensanglantée. Il bascula en avant et entraîna dans sa maladresse tous ceux qui le suivaient.
Les doigts de Diana se refermèrent sur la tiare qui lui était revenue tandis qu’elle se tournait vers Carter. Elle venait de leur offrir quelques précieuses secondes, et elle comptait bien en faire bon usage. Il lui fallait agir vite pour mettre son plan en place si elle voulait qu’il tienne la route.
« Je sors Zatanna de là. Avance aussi vite que tu peux. Trouve Ravager. » Elle lui lança un regard plein de sous-entendus, un regard lourd de sens. L’objectif de la mission venait de changer. « On évacue, Carter. Il faut partir d’ici. »
Ils ne recevaient toujours aucune communication et ne pouvaient pas en envoyer non plus. Il lui faudrait sortir de l’école et trouver le Flying Fox elle-même. Elle avait une petite idée quant à sa localisation alors elle ne se faisait pas trop de soucis pour cette étape-là. Elle attrapa donc Zatanna par la main, grimaça à la froideur de la peau de cette dernière et la prit ensuite dans ses bras. Il fallait sortir la magicienne rapidement car si elle semblait de toute évidence lutter avec force contre les cauchemars qui devaient l’assaillir, son état léthargique n’indiquait rien de bon. Diana la serra donc contre elle et s’arrangea pour que le Lasso toujours enroulé autour de ses bras touche au maximum la jeune femme histoire de lui offrir un vrai coup de pouce dans son combat. Une vraie présence à ses côtés.
« Tiens bon, Zatanna. Tu n’es pas seule. »
Elle échangea un nouveau regard avec Carter avant de s’élancer. Elle ne perdit pas de temps à courir vers l’issue, pas alors qu’elle avait enclenché un décompte dans son esprit depuis qu’elle avait décidé de changer les enjeux de leur petite sortie interdite. Elle passa à travers le plafond tout en protégeant Zatanna des débris et du choc, et atterrit ainsi sur le toit de l’école, couverte de poussière et un brin éblouie par la lumière du soleil.
« Diana ? »
Elle fit volte-face, surprise, pour se retrouver face à un allié dont le timing était décidément… hors de ce monde.
« J’onn » souffla-t-elle, bouche bée.
Martian Manhunter s’avança vers elle, de toute évidence inquiet.
« On parle du Flying Fox sur toutes les radios de police, et… »
« Par Héra, » grimaça Diana.
Elle baissa les yeux vers Zatanna que l’air extérieur ne semblait pas avoir encore trouvée, puis releva la tête vers J’onn. Partenaires de longue date, amis également. Ils avaient combattu aux côtés l’un de l’autre tant de fois qu’aucune politesse n’était nécessaire. Quand elle reprit la parole, ce fut sur le ton d’un général et il ne s’en formalisa pas. Il se rappelait de quelques fois, pas si lointaines, où c’était lui qui avait donné les ordres et elle qui s’y était pliée pour le bien de leurs missions d’alors.
« Nos communications sont H.S, » dit Diana, à toute vitesse. « J’ai besoin que tu nous relies, J’onn. Hawkman, Ravager, Lady Blackhawk, Jade, Conner, Oracle. Il faut que je leur parle, maintenant. »
Martian Manhunter hocha la tête, ferma brièvement les yeux et les rouvrit, un éclat carmin dans son regard. Il lui fit signe et Diana ne se fit pas prier.
« Vous avez été liés télépathiquement les uns aux autres par Martian Manhunter, » pensa-t-elle, et ses pensées résonnèrent dans son esprit avec un léger écho familier. Elle avait appris à l’identifier comme un signe qu’elle n’était pas la seule à entendre ce qui se passait dans sa tête. « Nos communications sont H.S. La mission est un échec. Votre priorité est l’évacuation – de Batman et la vôtre. »
Elle marqua une pause et reporta son attention sur J’onn. Il était resté immobile face à elle, silencieux et un brin cérémonieux, comme il l’était souvent. Aussi respectueux qu’il était avec ses capacités et les mœurs de la Terre, elle était convaincue qu’il savait ce qu’elle essayait d’entreprendre.
« Lady Blackhawk, je te cède le commandement des extractions. Martian Manhunter va vous amener Zatanna. Récupère Conner et Batman, et partez d’ici sans vous retourner. Oracle, tu sais qui appeler pour la prise en charge de Batman, alors fais-le. »
J’onn avait hoché doucement la tête en entendant son nom et s’était empressé de tendre les bras pour recevoir la magicienne toujours complètement figée. Si Diana ne pensa rien clairement, il comprit ceci dit dans le regard de cette dernière qu’il était désormais responsable de la jeune femme et que quoi qu’il se passait dans son esprit, il était maintenant chargé de l’en libérer. Ce qu’il ferait dès qu’elle serait en sécurité, elle et les autres.
« Hawkman, tu vas devoir te charger de l’évacuation de Ravager. Partez immédiatement. » Elle regarda J’onn prendre de l’altitude avec Zatanna dans les bras avant de se détourner et s’envoler. Diana ajusta ensuite les bracelets à ses poignets.« Restez loin de Metropolis. Quand vous serez tous à l’abri, attendez mon signal. Vous le comprendrez, et vous saurez également où venir me trouver. Nous devrons discuter de la suite. »
Elle se retourna vers le trou dans le toit de l’école.
« Vous faites de formidables frères et sœurs d’armes, » reprit-elle. « On se retrouve dans quelques heures. »
Elle esquissa un sourire et s’apprêta à sauter dans le trou, mais une main la retint de justesse. Elle se retourna vers J’onn, surprise.
« On a un problème, » lui dit-il, à voix haute cette fois-ci. Hors de leur petit réseau interne. « Ravager est face au Scarecrow. Il l’a trouvée. »
Ils échangèrent un regard bref mais plein de sens. Diana esquissa un sourire et J’onn hocha la tête en réponse avant de céder lui aussi.
Il répéta son geste avec bien plus de sérieux cette fois-ci.
« Ensemble, » acquiesça-t-il. « Ne repartons pas les mains vides. »
Elle sourit plus franchement puis sauta finalement dans le trou, suivie de près par J’onn.
Tout se passa très rapidement, mais toujours rythmé par un travail d’équipe réglé presque à la perfection. Ils ne servaient plus tout à fait le même objectif, certes, mais c’était grâce à eux tous que le plan de Diana put se mettre en route. Grâce à Zinda et sa réactivité, Bruce et Conner furent récupérés. Grâce à Oracle qui avait déjà lancé le protocole nécessaire, Bruce fut pris en charge presque immédiatement. Jade s’assura de leurs défenses face à une Giganta de toute évidence agacée de ne pas pouvoir jouer avec ce fabuleux avion qui était pile à sa taille. Hawkman fonça tête la première dans le danger, déterminé à sortir Rose de là tout en fracassant quelques crânes au passage, histoire qu’on ne l’oublie pas.
Grâce à leur lien télépathique, ils entendirent tous l’affrontement avec Scarecrow. Ils entendirent J’onn affirmer qu’il le tenait, ils entendirent Diana répliquer qu’elle avait réussi à récupérer l’anneau – et elle entendit en retour le message de confirmation de Zinda qu’ils étaient bien tous sortis de Metropolis. Ils l’entendirent sommer Carter de s’en aller avec Rose, tout de suite, avant qu’elle ne s’adresse une dernière fois à eux tous.
« Le lien va être rompu, désormais. » Elle marqua une pause.« Merci. »
Puis la voix, plus grave et plus cérémonieuse de J’onn.
« Ce fut un plaisir de vous porter assistance. »
Et puis… plus rien. Rien que leurs pensées à eux, dans le secret de leurs esprits.
Mais très vite, ils en apprirent plus. Ils virent la même image du Flying Fox sur les écrans des journaux télévisions que Calculator avait fait fuiter, ils virent les gros titres, les discussions, et les nombreuses vidéos d’une Wonder Woman poussiéreuse mais fière qui sortait d’une école des Suicide Slums face aux journalistes et aux barrages de police.
Wonder Woman agit seule contre les autorités publiques, lisait-on. Wonder Woman refuse l’autorité du gouvernement américain, disait-on. Plus de Justice League ? lançait un journaliste aux yeux écarquillés par l’affront et la colère. Mais quand est-ce que notre gouvernement comprendra-t-il que le problème n’a jamais été la League, mais les gens… Les gens comme elle, des gens qui ne font pas partie de notre monde et qui se permettent d’empiéter sur NOS affaires ! Vous avez vu les dégâts ?! Vous avez vu le décompte des blessés à l’intérieur ? Elle se moque de nos lois diront d’autres, bien trop ravis de pouvoir fournir un peu plus de preuves et d’arguments à leur sexisme à peine camouflé. Le Président a mis fin à la Justice League, mais elle a cru que ça ne s’appliquait pas à elle ?!
Ils virent les bulletins d’alertes, les messages des Ministres, la promesse que Wonder Woman serait trouvée et arrêtée une bonne fois pour toute. Ils virent son portrait au-dessus du mot recherchée, et ils comprirent tous où la trouver. Là où aucun soldat du gouvernement n’oserait venir la chercher.
Debout devant la longue table d’une des salles de conférences de l’Ambassade de Themyscira à Gateway City, Diana, toujours armée, toujours salie par le combat, mais toujours aussi fière et digne, posa une boîte à la technologie ultra développée devant le reste de l’assistance.
« L’anneau de Sinestro est en sécurité. Scarecrow court toujours, comme le reste de la Legion of Doom, mais il a perdu cet avantage-là. »
Son regard parcourut l’assistance.
« Je sais que ce n’est pas la victoire que nous espérions, mais ce n’est pas fini. Notre combat n’est pas fini. L’acharnement médiatique ne me dérange pas et je me moque des essais risibles des autorités américaines pour m’arrêter. Je combats pour la liberté, pour la vérité. Je combats pour la justice. »
Elle se redressa et posa ses mains sur ses hanches. Recherchée dans le monde entier, l’A.R.G.U.S préparait déjà une équipe tactique entièrement dédiée à son arrestation. Jugée, détestée, insultée ouvertement, et pourtant, elle se tenait toujours droite, toujours digne.
« Maintenant, avant de continuer, » reprit-elle. « Je dois savoir… pour quoi vous battez-vous ? »
Elle avait un débriefing à assurer et un ami aux portes la mort à aller soutenir. Et, comme toujours et à jamais… un monde à protéger.
[Bonjour à tous,
La mission est donc terminée. Il a fallu que j'accélère un peu les derniers évènements, j'espère que vous ne m'en voudrez pas. Vous êtes bien évidemment invités à poster une dernière fois.
- Diana évacue Zatanna et rencontre Martian Manhunter sur le toit. - A la demande de cette dernière, il lie tout le monde télépathiquement. - Diana confirme alors à tous que le nouvel ordre de mission est l'évacuation. Elle laisse à Zinda les rênes pour effectuer les extractions du mieux possible. - Prenant connaissance de la situation de Ravager, elle va épauler cette dernière avec J'onn et Carter. - Scarecrow perd son anneau. - Tout le monde est hors de Metropolis quand l'évènement est couvert par les médias et la police et Diana encaisse toute la responsabilité afin de protéger l'équipe.
- Plusieurs heures plus tard, ils se retrouvent tous dans une salle de l'ambassade de Gateway pour le débriefing.
Vous avez jusqu'au mercredi 09 octobre pour répondre.]
Conner Kent
Super-Héros
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Mer 9 Oct 2019 - 16:01
Conner ne rêvait que d'une chose : se jeter sur Cheetah et la rouer de coups jusqu'à ce qu'elle finisse en sang à ses pieds.
Et il l'aurait fait, fut un temps. Avant.
Dégage, grogna-t-il.
Oh, ce n'était pas l'envie qui lui manquait, et il était à un rien d'y céder - mais tout ce temps passé à tenter de maîtriser ses accès de rage aurait au moins servi à ça. À renforcer ses limites. Retarder, même rien qu'un peu, le moment de l'explosion ; s'accorder un peu plus de marge avant de se jeter dans la bataille, de démolir sauvagement tout ce qui passerait à sa portée, sans réflexion, sans distinction. Il sentait ses poings se serrer ; le sang battre à ses tempes. Mais rien que le fait qu'il en ait encore conscience signifiait qu'il n'avait pas encore cédé à ses pulsions - et ce n'était peut-être pas grand chose, mais c'était suffisant. Suffisant pour ne pas perdre de vue ce qui importait vraiment. Bruce passait avant tout - qu'importe combien il désirait ardemment voir la femme-fauve cracher ses dents sur le béton.
Et ne réapparais jamais devant moi. Ou je te jure que tu le regretteras.
Brièvement, il envisagea de faire appel à Krypto pour le lancer à ses trousses ; il aurait suffi d'un sifflement... Mais non. Tout allié de poids qu'il soit, le super-chien n'était pas vraiment subtil, et leur discrétion avait déjà assez souffert. De plus, tant cette embuscade minutieusement préparée que l'aisance avec laquelle elle avait blessé grièvement la chauve-souris incitaient à la méfiance. Ne pouvoir faire plus que lui lancer des paroles acerbes ne lui plaisait pas, non, mais il n'avait pas le choix. Qu'elle ne s'y trompe pas, cependant : ce n'était pas une menace. C'était une promesse.
Elle disparut dans la nuit ; lui se rua auprès du Chevalier Noir. La bataille était perdue, mais lui ne l'était pas encore.
* * *
L'évacuation s'était bien passée - mieux, à vrai dire, que la mission en elle-même.
À défaut de savoir ce que contenait la clé USB plantée par le Shadow Thief dans l'armure du Batman, il n'avait guère pu qu'en extraire ce dernier ; il allait de toute façon falloir le faire pour lui apporter des soins plus poussés. Ses compétences médicales étaient hélas limitées : le mieux qu'il avait pu faire était de le garder stable en attendant qu'on vienne les chercher. Cela n'avait heureusement pris que quelques minutes, si interminables qu'elles aient pu paraître.
Il était demeuré mutique pour le reste du trajet. L'échec était collectif, mais ça ne rendait pas le sien plus digeste. Il n'était pas assez préparé - et, en ça, avait oublié l'une des plus importantes leçons du Chevalier Noir, bien qu'il ait pris la peine de lui inculquer en personne. Il s'était laissé aller - s'était relâché ; et s'il y avait bien une erreur à ne jamais commettre quand on a entre les mains une puissance comme la sienne, c'était celle-ci. Il suffisait d'un instant de négligence pour qu'il provoque une catastrophe. Ça ne pouvait pas, ne devait pas se reproduire ; jamais.
C'est déjà ça de pris. retrouva-t-il enfin la parole quand Wonder Woman présenta devant eux le boîtier qui contenait l'anneau jaune. Ce n'était qu'une maigre consolation, oui, mais au moins n'avaient-ils pas échoué sur toute la ligne. Resté à l'écart, adossé contre un mur, il n'avait parlé à personne - mais avait eu tout le loisir de les observer ; et à voir les mines déconfites de certains, il y avait de quoi douter de leur volonté à poursuivre la lutte. Cependant, pouvait-on vraiment leur en vouloir ?
Pourquoi je me bats ? Laissant ses bras croisés retomber le long de son corps, il s'avança dans la lumière, laissant apparaître au grand jour le blason de la maison de El qui ornait sa poitrine. Pour ce pourquoi je me suis toujours battu. Parce que quelqu'un doit le faire. Parce que j'ai des moyens que d'autres n'ont pas. Parce que je ne peux pas rester sans rien faire quand le monde a besoin d'aide, même s'il ne le sait pas encore. Son expression se durcit. Parce que je suis Superman, même quand lui ne veut plus l'être.
récapitulatif des actions:
→ Conner laisse Cheetah partir, mais lui promet qu'elle le regrettera s'il la revoit un jour. → Il se porte au secours de Batman et, à défaut de pouvoir savoir ce que contenait la clé USB plantée par le Shadow Thief, le sort avant tout de l'armure. → Il reste muet pendant toute la durée de l'extraction et alors qu'ils sont emmenés à Gateway pour y faire le point. → Il répond à la question de Diana en expliquant ses motivations.
« It's time to start acting like the man I'm going to be tomorrow. »
Dernière édition par Conner Kent le Jeu 10 Oct 2019 - 9:45, édité 1 fois
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Jeu 10 Oct 2019 - 9:30
Les vagues d’horreurs et de cauchemars fondent sur moi comme un ouragan de noirceur. Les doutes et les craintes tels des comburants remontent à la surface pour exploser dans des gerbes de sentiments exacerbés.
Et moi,
Je reste là impassible en regardant froidement les flots se déverser sur moi. Je sens la lame de la volonté d’Achille qui me protège de sa détermination. Un bouclier sans faille contre lequel toutes les horreurs se brisent.
Après un moment qui semble durer une éternité, des fantômes commencent à se battre autour de moi. Deux démons semblant tout détruire sur leur passage s’empennant à une créature difficilement discernable. J’hésite à agir car je ne suis pas en danger direct.
Surtout,
Surtout que l’un des démons semble se battre comme une amazone, les mêmes parades du poignet, la même posture du pinbèche. Alors je reste dans mon ouragan de cauchemars alors que la tornade se déchaîne.
Un des protagonistes tombe et les ombres semblent s’étioler pour laisser la réalité prendre le dessus. Je recommence à marcher, sortant de ma cachette dans cette atmosphère étrange. Les cauchemars semblant encore s’accrocher à deux trois objets dans mon imagination un peu comme des bulles de rêves mettant un peu plus de temps à disparaître.
Je suis mes compagnons silencieusement et je monte dans le porteur sans desserrer les dents. Je range enfin mes lames, et sous la pression je m’écroule dans le siège. Je ne suis pas encore au courant du désastre, pour l’instant je m’endors sous la pression avec Achille qui disparaît.
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Jeu 10 Oct 2019 - 10:52
BARBARA& LA JUSTICE LIGUE SECRETE
TERRIFIER LE MAITRE DE LA PEUR
Ces sons dans ma tête qui ne s'arrêtent pas, ce rire et cette voix que je connais que trop bien... Je suis agacée, furieuse et inquiète. Toute la mission est un horrible fiasco et à chaque fois qu'on arrive à faire quelque chose, un autre soucis arrive et met tout en péril. Je ne peux plus communiquer avec le reste de l'équipe, je ne sais pas où ils sont, je ne sais pas si Batman a été récupéré et je sais encore moins si ils sont tous encore en vie. Je pianote rapidement sur les claviers, les touches s'enfoncent sous mes doigts. Mon regard ne quitte pas l'écran, je suis bien déterminée à stopper Kuttler. J'ai retiré mon casque, je n'ai plus ce son affreux dans les oreilles et même si je l'entend toujours, c'est beaucoup plus gérable. Je pousse un cri de rage alors que l’accès à mes communications est toujours impossible. Je donne un coup de poing sur le bureau, faisant voler ma tasse de thé au passage. Je suis à deux doigts de perdre patience lorsqu'une voix résonne... Je regard tout autour de moi, je cherche d'où elle peut venir... Ce n'est pas dans mon casque puisqu'il y a toujours l'horrible son et ce n'est pas ici puisqu'il n'y a que moi... Mais... J'écarquille les yeux et je stoppe tout ce que je suis en train de faire alors que je comprend que la voix vient de ma tête. Je viens poser le bout de mon doigt sur ma tempe et je fixe l'écran alors que la voix de Diana se met à résonner dans ma boîte crânienne. Elle donne les consignes, les dernières... On a tous quelque chose à faire, moi je dois contacter quelqu'un pour que Bruce soit pris en charge rapidement. Je sais parfaitement à qui je dois demander de l'aide et c'est sans attendre que je contacte Alfred et le Docteur Thompkins. Il ne faut pas les effrayer mais il ne faut pas non plus leur cacher que la situation est grave. Une fois la chose faite, une fois certaine que tout le monde a été extrait de la zone, je peux me concentrer à 100% sur le nettoyage de tout mon système informatique. Je tourne encore et encore la même question dans ma tête... Pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il le fallait ? Je m'en veux de ne pas avoir pu faire autre chose, de ne pas avoir apporté plus d'aide sur le terrain... A présent, une chose est sûre, je vais tout faire pour trouver un moyen... trouver un moyen de retrouver mes jambes coûte que coûte et qu'importe le prix à payer...
Pando
HRP:
- Barbara essaye, impuissante, de rétablir les communications. - Elle obéit à la voix de Diana qui résonne dans sa tête et fait le nécessaire pour le retour et les soins de Bruce. - Barbara se fait la promesse de trouver un moyen de retrouver l'usage de ses jambes.
Wally West
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Ven 11 Oct 2019 - 22:27
Diana et Zatanna étaient sorties, Wonder Woman devant mettre la magicienne sur qu'ils avaient misés pas mal d'espoir à l'abri. C'était un échec... Encore une fois. Encore une fois la Justice League n'avait pas pu aller jusqu'au bout de son projet. Carter était furieux mais se contrôlait... Pour l'instant. Tant qu'ils n'avaient pas Scarecrow sous la main. Puis que son amie avait finalement décidé de suivre son plan, Carter était donc seul pour attaquer le maître de la Peur. Mais d'abord, il fallait s'occuper des sbires. Ces derniers étaient tellement affaiblis par la terreur qui les avaient saisis qu'ils ne présentaient pas grande résistance. Le plus dur étant de ne pas être blessé.
-Eh ben alors Crane, c'est vraiment tout ce que tu as à me présenter ? De simples poules mouillées tremblantes de terreur ?
Carter jeta au sol les deux derniers sbires qu'il avait dû arrêter. Ses victimes restèrent à terre, sans qu'il n'ai besoin de leur donner de nouveaux coups pour les y obliger. Le guerrier millénaire avait activé le système respiratoire intégré de son armure pour s'isoler de l'air ambiant, et donc du gaz toxique de Scarecrow. Avec ça il serait protégé, tant que l'anneau ne serait pas utilisé. Marchant comme s'il était dans un territoire conquis, Hawkman continua ses provocations.
-Alors c'est ça ? C'est ça, l’Épouvantail ? La chauve-souris doit avoir bien pitié de toi pour t'avoir laissé œuvrer aussi longtemps et ne pas être venue avec nous. Bat avait peur que tu te pisses dessus et que tu fuis en le voyant.
Il allait peut-être un peu loin, il le savait. Mais le but était bien d'énerver l’Épouvantail. De l'obliger à focaliser son attention sur lui en le provoquant, en le blessant dans sa dignité. Ainsi, Carter se ferait l'unique cible de la fureur du vilain tandis que ceux devant être évacués le seraient. Il se stoppa net lorsqu'il entendit la voix de Diana dans ses oreilles et sourit. Martian est là. Un allié de poids. Même si ce n'était pas suffisant. La retraite générale était annoncée. Hawkman poussa un grognement de pure frustration. Une fuite. ENCORE UNE ! -Allez, montre moi qu'il y a autre chose que de la paille dans ce costume !
Serrant les dents, il fini par trouver Rose vaincue à cause du gaz, et Scarecrow se trouvait non loin. Achille n'avait pas été suffisant pour aider la petite à tenir face au criminel. Poussant un véritable cri de guerre, Carter se rua vers Scarecrow et entama le combat avec lui. Le duel fut violent, et bientôt Diana et Jon'zz le rejoignirent pour l'aider à repousser l'Epouvantail et à lui ravir son anneau. Puis, la retraite avait sonné et Carter avait embarqué Rose avec lui tandis que Jon'zz et Diana partaient de leur côté. Carter fracassa une fenêtre pour sortir et avait filé le plus haut possible dans le ciel, Rose dans les bras, avant de s'éloigner le plus possible de Métropolis. Lorsque la fille de Deathstroke fut en état de se débrouiller seule, il la déposa là où elle le souhaitait avant de retourner à St-Roch.
La suite avait été terrible. Ils avaient réussi une partie de leur mission oui... Mais à quel prix ? Ce qui se passa ensuite mit les nerfs d'Hawkman en boule, ça n'aurait tenu qu'à lui il serait allé expliquer sa façon de penser aux politiques, journalistes et autre vipères dominant l'opinion publique. Mais Shiera l'avait apaisée et lui avait expliqué que faire ça ne ferait qu'aggraver les choses avant de lui coller Isis dans les bras pour l'empêcher de faire des mouvements brusques. Se rangeant à l'avis de sa femme, le faucon avait donc attendu et rongé son frein dans son musée. Les criminels furent étrangement calmes les jours qui suivirent.
Mais la lutte ne s'arrêterait pas là. Comme il l'avait signalé à Wonder Woman, les politiques savaient changer d'opinion aussi rapidement que les Flash changeaient de chemise. Durant la seconde guerre mondiale, ils avaient été bien heureux de trouver la J.S.A et de l'utiliser. Ensuite, ils avaient jetés cette même équipe aux oubliettes. Alors au diable ces politicards et ces créateurs d'opinions populaires. Lui se battait depuis des décennies et ce n'était pas eux qui allaient l'empêcher de continuer. Il se battait pour la Justice surtout. Pour la Paix et Liberté un peu moins. Et il n'abandonnerait pas.
[-Hawkman provoque Scarecrow en mettant à terre ses derniers sbires -Il localise Rose proche de l’Épouvantail et engage un combat avec lui -Diana, Jon'zz et Carter arrivent à défaire Crane et lui prendre son anneau -Carter arrive à sortir avec Rose, et voit la suite des événements -Il continue le combat, coûte de coûte]
***
Spoiler:
Merci Tim pour la signa ^^
"Un guerrier ne meurt pas facilement. La mort, pour le trouver, doit livrer bataille avec le guerrier. Et le guerrier ne cède pas souvent à la mort."
La Roue du Temps, Carlos Castenada
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Re: [JL Secrète] Terrifier le Maître de la Peur Jeu 17 Oct 2019 - 12:20
« Dois-je avoir peur de vous … Faucon ? » Il l'observe. Il traquait sa proie, mais il a finalement trouvé autre chose. Un autre visage – qu'il ne peut voir, pour des raisons différentes. Un visage masqué. Des traits de prédateurs. Oui, c'est une rencontre plus brutale, moins subtile... Lentement, il glisse ses mains dans les poches sombres de son pantalon. Seul le visage, finalement, est celui de Scarecrow – du moins, c'est ainsi que les choses seraient présentées. Le reste de cette tenue aurait pu être porté par un banquer. Par un professeur. Par un psychiatre. N'en est-il pas un d'ailleurs ? Et il écoute la provocation, la tentative d'insulte... Ridicule. Une manœuvre visible. Alors pourquoi ne l'ignore t-il pas ? Car il le défie, aussi. Par son isolement. Cet homme qui cherche à s'échapper à la peur. Cette peur, cette terreur, qu'il a vécu. Car il reconnaît ce faucon. Et un instant, il laisse un sourire venir caresser ses lèvres. Il ne le voit pas. Mais il pourrait l'imaginer. Par cette voix, qui résonne. « Vous rêvez à nouveau du ciel. Mais vous n'aurez plus les ailes suffisamment puissantes pour pouvoir vous envoler, Faucon. » Lentement, il retire sa main gauche de sa poche, l'anneau pulsant un instant.
Pendant ce court moment, la réalité semble se tordre. Des ailes arrachées. Des corps de justiciers, bafoués par la foule, sans visage, de l'humanité.
« Vous n'êtes plus qu'un serpent. Rampant pour tenter de combattre l'immuable. Un parasite de l'humanité. Qui tente de cracher son venin. » Il passe un instant sa main contre sa veste, avant de desserrer sa cravate. À nouveau, une pulsation mordorée … La lumière danse, s'envolant telle une chauve-souris, qui s'accroche aux doigts du Maître de la Peur. « Le problème... dans cette histoire... Est que vous vous êtes bien trop habitué au Soleil. Vous voir avancer dans l'ombre, en essayant d'imiter Batman... » Il ferme alors sa main, écrasant cette lumière, alors qu'un frisson traverse son corps. C'en est plaisant... Ressentir l'effroi faire vibrer sa peau... « Est un spectacle aussi pathétique... qu'amusant. »
L'homme veut se battre. Il veut danser aux côtés de la Peur. Frapper son représentant. Le briser. Chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, sont dirigées vers un tel objectif. Vaincre Scarecrow. Quoiqu'il en coûte. Pour l'anneau. Il n'est pas le genre d'ennemis qui attire l’œil de ces fabuleux justiciers. Il n'a pas le réseau de Lex Luthor. Il n'a pas la puissance d'une Némésis de l'humanité. Pour beaucoup, il n'était qu'un psychiatre et psychologue, doublé d'un tueur en série. Ingénieux, certes... Mais rien de plus qu'un tueur de Gotham. Et l'anneau est arrivé. Et Fear-World est apparu. Et pendant un instant, la scène lui appartenait. Vengeance et pragmatisme, voilà deux choses qui ont sûrement attisés cette rencontre. La vengeance d'avoir participé à cette mascarade. Le pragmatisme de viser cet anneau qui se balade gentiment dans les frontières du monde terrien. C'est de cet anneau qu'ils se méfient. Alors... autant leur donner une bonne raison. « Quant aux poules mouillées... Leur simple présence... est celle d'un carburant. À votre combativité. » Il glisse la main sur le côté, la lueur dorée brillant étrangement, allant se connecter, naturellement... à la terreur... à celle des terrorisés, au sol... affaiblis. Ils hurlent. « À celle de l'anneau... » Ont-ils oublié ?
L'anneau ne fait pas qu'offrir la peur. Il s'en nourri. Et cette école... en est remplie ! Un carburant magnifique !
Et la danse sauvage débute. Violent échange. L'homme aux ailes brisées est de loin un adversaire formidable. Un adversaire qui connaît chacun de ses muscles... Une expérience guerrière. Une expérience qui ne peut, pourtant, cacher cette rage inqualifiable. Sans l'anneau, aurait-il pu rivaliser ? Non, bien sûr que non. C'est pour cela qu'il l'utilise. Pour cela... et pour lui-même aussi. Pour ce frisson. Qu'il souhaite partager avec sa victime. L'anneau fouille, extrait, déforme... La peur est partout. Elle rampe, à travers chacun de leurs mouvements.
Quand un os se brise... Quand un muscle se déchire... Quand son visage se prend un coup... Chaque raison est bonne pour ne pas s'effondrer... La lumière effroyable le tient debout. Et si le gaz ne fonctionne pas... Les murmures de cet anneau... Les danses de ces photons... Ils fonctionneront ! Ils graveront dans la rétine, dans l'amygdale en pleine crise, dans chaque couche de la mémoire... cette rencontre. La peur d'avoir peur.
Un ultime coup semble pourtant vouloir mettre fin à cela. L'Épouvantail est mis au sol... « Vous... n'avez... pas compris... » La lumière brille, à nouveau. Elle semble même entrer dans une harmonie sordide avec l'esprit de Jonathan. Chaotique. Folle. Le sol s'effondre autour d'eux. Les murs s'effritent. Le ciel se déchire. Et les mains de l'humanité attrapent les ailes de l'homme. La dernière illusion qu'il tissera. « Vous ne sauverez... plus rien... » Les mains de ceux qui haïssent les héros... de ceux qui détestent les adversaires de ces justiciers. Elles agrippent. Elles tendent à arracher, lentement, ces ailes... alors que des silhouettes arrivent vers l'homme, portant religieusement un masque. Un rituel. Voilà ce qu'est devenu cette vision. Le rituel d'une nouvelle identité.
Les mots ne sont plus nécessaires. Seul ce masque, celui de l'Épouvantail suffit. Le voir approcher. Le voir être levé. Sentir cette paille, cette âcre odeur de peur, de mort, glisser contre son visage.
Puis, simplement... le final est brisé. Corrompu. Par le lasso de la vérité. Celui-ci vient entraver et isoler Jonathan Crane de l'esprit du Faucon aux ailes brisées. Si proche. Il était si proche... il pouvait toucher la probable folie de cet homme du bout des doigts. Mais le voilà arrêté. Le voilà paralysé. Ce n'est finalement pas si surprenant... Mais la frustration, l'amertume, viennent briser sa neutralité. Viennent l'arracher à ce sentiment de puissance qu'il avait pu frôler. Sentir.
Le Faucon s'échappe. Il le regarde partir. Il essaye de voir l'encre mordorée, le symbole de peur qu'elle a possiblement gravée dans cet esprit sauvage. Puis, il soupir, lentement, son regard se pose sur l'Amazone. Avant de plisser les yeux. Cette silhouette à ses côtés... Cette sensation à son doigt. Se défendre ? Impossible. Le lasso l'isole de la lumière... Et cette corde puissante appuie sur sa gorge, ne lui donnant que deux choix : parler, ou respirer. Naturellement... le corps veut respirer. Alors, il force. À s'en faire mal. « N.. N'y pensez pas ! Ne faites pas ça ! » Son cœur bat violemment. De peur ? Il ne peut plus avoir peur de voir l'anneau lui échapper. Non... il le voit s'échapper. De la rage. De l'impuissance. Du désespoir. Voilà ce qui va faire exploser sa poitrine.
Il force sur ses doigts. Il sent ses phalanges fragiles être maintenues... Et l'anneau qui glisse. Qui traverse ce qu'il est. Le frisson, lentement, s'efface. Le frisson, lentement, le quitte. Avant de devenir un souvenir sans saveur lorsque l'écho métallique résonne dans le couloir. Le bijou offert par Bekka tombe. Il le voit encore, même lorsque l'Amazone l'attrape, aussi vive qu'une lionne. Il le voit encore, même lorsque tous s'éloignent et que son corps a rejoint le sol.
Puis, son esprit s'harmonise avec la réalité. L'anneau n'est plus. Il lui a été dérobé. Et il est maintenant dans une école sans vie. Un silence profond. Un silence que même les premiers sanglots ne peuvent remplir. Il se tient la tête. Il essaye d'imaginer la Chauve-Souris. Sa voix profonde l'insulter. « Viens. » Il veut trembler. Il veut frissonner. « Viens... » Un maillon se brise. Il arrache violemment son masque. Ses doigts viennent se perdre dans sa tignasse. « Viens... S'il te plaît... » Il enfonce une de ses aiguilles dans son poignet. Il injecte les dernières gouttes... Ce n'est pas la Chauve-Souris qu'il désir. Non. Viens. Frisson. Viens. Crise de paranoïa. Angoisse rampante. Murmures. Délires paranoïaques et paranoïdes. Il veut sentir son cerveau éclater, chaque neurones danser, sans fatigue, dans les couleurs les plus impossibles.
Il attend... Il espère... Ses membres tremblent. D'excitation. Mais aucun délire ne vient le terroriser. Non. Sa folie, lentement, l'arrache à son piédestal. Le ramenant plus bas que terre. Dans des profondeurs insondables.
Jonathan frappe le sol. Pathétique, voilà le spectacle qu'il montre au silence. Il se redresse, manque de tomber. Il n'a plus la force de se porter. Il commence à avancer, en boitant, en tremblant. Il en oublie son masque, le laissant dans ce couloir silencieux.
Sa main gauche tremble. Il retrouvera cette peur. Qu'importe sa couleur. Qu'importe son aspect. Qu'importe les conséquences. Toutes les peurs. Toutes les peurs... doivent passer... par lui.
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HRP : Merci à vous pour ce RP. J'espère que vous m'excuserez de l'attente pour ma dernière intervention. Bravo à vous pour vos textes, c'était un plaisir d'être à nouveau face à vous.
Résumé Rapide :
- Jonathan combat Hawkman, physiquement le justicier à l'avantage, mais Scarecow utilise la capacité de l'anneau à se nourrir des peurs pour en intensifier son pouvoir. - Il tisse une dernière hallucination montrant la situation actuelle des justiciers : ils ne sont pas mieux que les vilains, des parias. - Entravé par le lasso, il perd son anneau. -Quand les justiciers sont partis, il est laissé seul et essaye de s'injecter de sa propre toxine, mais celle-ci ne lui fait rien. - Il commence à sombrer totalement, mais se donne pour objectif de retrouver l'anneau... et de s'approprier plus encore.