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"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact]

John Constantine
Non-joueur
John Constantine
Non-joueur
Inscription : 17/08/2019
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DC : RAS
Situation : Officiellement mort, commence lentement à ressurgir
Localisations : L'Oblivion Bar - La Maison du Mystère
Inventaire : Un paquet de cigarette, un briquet, un trousseau de clef, de la poudre aux yeux, un couteau suisse et de multiples craies.

Depuis récemment, une seringue de sang infusée de magie démoniaque très fortement semblable à celle Trigon.
Shadowpact
"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Mer 4 Sep 2019 - 22:14



Il était une fois une haute maison, perdue au milieu de la campagne. Un manoir, en vérité. Haut de quatre étages, surplombés par deux tourelles à l'apparence toute médiévale, il aurait eu fier allure il y a un siècle ou deux. Les murs étaient de brique, de bois et de pierre, le toit de tuiles. Le bas des fenêtres était orné de bas-reliefs où dragons et créatures de légendes à demi-effacés s'affrontaient dans une bataille figée sans merci. Ici et là des renforcements de chênes ouvragés jaillissaient de la paroi pour soutenir des pièces protubérantes de construction alambiquée, prenant tour à tour des formes végétales, animales, ou entre les deux. L'endroit avait sûrement été la propriété d'une quelconque riche personne, reliquat passé d'une époque baroque s'il en est.

Maintenant, elle semblait surtout avoir été abandonnée aux ravages du temps. La peinture était écaillée par endroits, fraîche à d'autres. Sur certains pans de murs, de profondes griffures entaillaient le bois, occasionnellement taché d'un liquide sec et brun. Certaines fenêtres étaient barrées par des planches clouées à la va-vite, et tous les portes étaient condamnées à l'exception du celle de l'entrée principale. C'était un double battant de frêne massif, peint en vert quasiment noir, abrité par un perron biscornu et surmonté d'une vieille lanterne tempête.

Le manoir se tenait là, au milieu de nulle part, dardant ses fenêtres aveugles sur les rares marcheurs suffisamment perdus pour lui tomber dessus. Personne n'aurait vraiment expliquer depuis quand il était là à attendre: la plupart des locaux auraient juré ne jamais l'avoir vu de leur vie. Le manoir semblait surgir du néant, au détour d'une volute de brume, comme si il n'avait jamais été là la seconde d'avant.

C'était, à ce stade, quasiment un mystère local.

***

Il était une fois une tente, plantée en plein milieu du désert. C'était ensembles de draperies ocres, maintenue debout par une multitude de cordes et de piquets autour de hauts poteaux de bois sombre, occasionnellement frappée par des bourrasques de sable. Le tissu semblait vierge au premier abord, mais un oeil avisé pouvait remarquer des symboles délicatement tissés sur les larges pans tendus. Il était difficile de les définir, cela dit: ils semblaient à un mixe étrange entre un dialecte Egyptien perdu, et des symboles Persans. Leur simple lecture était complexe, et leur compréhension d'autant plus. Les glyphes de la tente racontaient des poèmes, des légendes. Des horreurs, aussi. Oui. Beaucoup d'horreurs.
Aucun son ne s'en échappait. Aucune lumière ne pouvait être aperçue à travers le tissu. C'était une silhouette obscure, voûtée, dans la nuit du désert: et pourtant, il semblait impossible de passer à côté. La lumière des étoiles tombait délicatement sur le dôme de toile. Le vent soufflait dans sa direction, agitant sa porte qui claquait dans la brise.

Devant l'entrée de la tente, quelques installations semblaient avoir été abandonnées depuis longtemps à l'appétit dévorant du désert. Ici, une mangeoire dépassant à grand peine du sable. Là, un abris s'enfonçant progressivement dans le sol mouvant. Par là, un petit point d'eau et un arbre rachitique dont la survie semblait éminemment compromise.

***

Il était une fois un petit immeuble, trônant au fin fond d'une allée biscornue. De hauts bâtiments le flanquaient, l'écrasant de leur ombre colossale. Le seul rayon de soleil qui l'atteignait ne faisait que raser son toit tordu. C'était un vieux bâtiment à rangs de trois fenêtres, haut de deux étages surmontés d'un grenier. Sa pierre était sale, craquelée, quasiment brune par endroit. En y regardant à deux fois, certains impacts ressemblaient à des impacts de balles.
Le bois de la porte et des fenêtres était vermoulu, et les quelques volets qui n'avaient pas été arrachés par le vent menaçaient de tomber sur le pavé à chaque instant. Les vitres étaient sales, empêchant de voir quoi que ce soit de l'intérieur.
Le chemin pour y parvenir était tortueux: les murs étaient rapprochés, et on ne pouvait passer l'espace laisser par la benne à poubelle à deux, côte à côte. Les murs étaient sales, comme le sol. Des tags grossiers et colorés s'insultaient les uns les autres d'une surface à l'autre, criant leurs injures bigarrées de leurs voies silencieuses. A quelques mètres du sol, des fenêtres étroites s'ouvraient sur les appartements miteux des immeubles bordant la ruelle. Les escaliers de secours extérieurs semblaient tellement rongés par la rouille qu'ils en devenaient presque plus dangereux qu'un incendie à proprement parler. Les échelles permettant d'y accéder depuis la rue avaient été remontées (et ne semblait pas avoir été descendues depuis des lustres).
Le vent soufflait dans la ruelle, balayant les quelques ordures qui y traînaient. Depuis la rue adjacente, jusqu'au pied de l'immeuble.

***

Il était une fois un camion, du même genre de véhicule massif que celui utilisé occasionnellement par les déménageurs ou les circassiens itinérants. Il était gris, l'air somme tout à peu près propre, garé dans une petite rue cachée loin du trajet des badauds. Le pare-brise et les vitres conducteur et passager étaient teintées. Les essuis-glaces étaient figés, en plein mouvement, attendant que l'on tourne la clef pour remettre le contact. Le numéro de plaque, si il paraissait normal à la lecture, semblait particulièrement dur à mémoriser, s'échappant de l'esprit du lecteur à la moindre baisse de vigilance. Sur les flancs du compartiment arrière, quelqu'un avait écrit quelque chose. Un tag, peut-être. Un dessin publicitaire. Un logo. Qui sait ? Les mots et le dessin étaient partiellement effacés, rendus illisibles par une gomme invisible. On y voyait quelque chose qui ressemblait vaguement à du polonais, surmonté par des dessins d'étoiles à moitié disparue sous la crasse.
Les portes arrières du camion étaient fermées. Mais quelque chose scintillait à la lumière du soleil couchant, sur la serrure arrière: un petit trousseau de clef pendait docilement à la porte, attendant que quelqu'un vienne les tourner.

Aucun de ces endroits n'étaient attrayant. La plupart des gens, à vrai dire, passait devant sans les voir, ignorant de chaque fibre de leur inconscient ce qui semblait être un guet-append de la cave jusqu'au grenier. Et pourtant: il y avait quelque chose d'étrange dans ces lieux. Une pulsion, à l'arrière du crâne ou dans le coeur, qui poussait quelques rares âmes en perdition dans leur bras. Peut-être un heureux hasard de circonstances, ou un besoin inexplicable d'en passer la porte.
La Maison du Mystère n'avait pas besoin d'être attrayante. Elle n'avait pas besoin de convaincre les gens de venir à elle. Pas si elle pouvait les forcer à le faire, par pure compulsion ou par un "heureux" concours de circonstance.

La Maison du Mystère était en chasse. Elle attendait, patiemment, ses proies. Et lui n'en savait absolument rien.

***

La pièce était tout en longueur, haute de plafond et relativement large. Le mur de gauche n'était qu'une succession de hautes fenêtres, qui donnait pour l'instant sur une rue de Londres. La porte d'entrée était en bois sombre, aux reflets vaguement verdâtres et tenait compagnie à un vieux porte manteau. Des symboles avaient été gravés au couteau sur le pourtour de l'entrée, issu de l'imagerie alchimique d'un siècle mort et enterré.
Techniquement, il ne s'agissait que d'une seule longue pièce: en pratique, le mobilier avait été agencé pour la séparer en plusieurs. En premier lieu, une lourde table carrée, un évier, un plan de travail, un vieux réfrigérateur, un lave-vaisselle et un placard incrusté à même le mur dessinaient un espace faisant office autant de salle à manger que de salon. Une porte de bois, taillée dans le mur de droite juste après le réfrigérateur, donnait accès à la salle de bain.

Passé "l'espace à vivre", le carrelage de la cuisine laissait place à un parquet de bois grinçant. Un canapé de cuir un peu miteux avait été poussé sous les fenêtres du mur de gauche. Deux hautes bibliothèques chargées de livres, de feuilles volantes et de dossiers lui faisaient face, encadrant une petite porte de bois rouge. Quelqu'un avait dessiné un pentacle à la craie sur le battant, et une multitude de runes acérées. Quatre serrures ouvragées en bloquaient l'ouverture.
Dans un coin, un minuscule gueridon supportait une ville lampe toute droit tirée d'un livre de Dickens.

Au delà encore, séparé du reste de la pièce par un panel coulissant ressemblant vaguement à une moustiquaire cadrée de bois, s'étendait une chambre à coucher. Une longue commode de bois longeait la fenêtre et un massif bureau avait été poussé contre le mur du fond. Son plateau était couvert de papiers divers, de livres, de notes, de crayons et de plans, qui allaient aussi s'entasser sur la commode. Un lit deux places avait été niché dans un renfoncement du mur, encadré par des étagères et un placard à vêtement engoncés dans les bords de la niche. L'appartement avait apparemment connu de meilleurs jours - mais John Constantine aimait son chez lui comme il était. D'autant que ça n'était pas à proprement parler un appartement.

Le magicien était attablé, face à sa porte d'entrée. Affalée sur une chaise, il était occupé à lire le journal. Il avait perché un vieux transistor quelque part sur ses étagères, entre la farine et le sucre, qui crachait des airs de musique oscillant d'un morceau sur l'autre entre du rock et du jazz. Occasionnellement, il prenait une gorgée de thé ou laissait tomber un peu de cendre dans le cendrier de plastique (sûrement volé à un pub) qui trônaient sur la table.

Le londonien semblait relativement paisible, une fois n'étant pas coutume. Les derniers mois avaient été de véritables cauchemars ambulants, à courir d'un coin du monde à l'autre. Constantine avait décide de profiter un peu de son temps libre dans sa maison. La Maison, à vrai dire. La Maison des Mystères.

HJ:


Dernière édition par John Constantine le Dim 8 Déc 2019 - 19:28, édité 2 fois
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Dim 8 Sep 2019 - 20:12

John Constantine est seul.
Chez lui.
Enfin.
Dans son appartement ; au cœur de sa maison. La Maison.
La Maison des Mystères.

Le Britannique est seul, donc. Attablé. Affalé. Presque recroquevillé sur lui-même. Occupé à lire le journal, en écoutant de vieilles chansons.
Il est bien. Il est calme. Il est détendu. Il se repose. Il profite.
Seul.
Même si, bien évidemment, cela ne peut durer.


KLAK

Un son ; un bruit.
De porte.
La porte... s'ouvre. La porte d'entrée. S'ouvre.
Devant lui.


 « Ha. »

Un nouveau son ; une voix.
Déformée. Métallique.
Théâtrale.


 « Okay. »

Même si le vocabulaire employé est bien moins puissant qu'espéré.

 « P'tain. Okay. Bordel. »

Une forme émerge dans l'appartement ; une silhouette apparaît.

 « C'est... pas c'que j'attendais. »

Une silhouette que John Constantine connaît. Mais qu'il n'attendait sûrement pas ici.

 « Salut. »

La forme salue le Britannique, de la main ; et flotte au-dessus du sol.
Auréolée d'énergie dorée.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Avatar-fate-1-56347c8
Comme d'habitude.
Avec le jeune homme connu sous le nom de Fate – et qui sera bientôt Docteur Fate ; protecteur de tout ce qui vit, gestionnaire des menaces mystiques.


 « Je... j'étais à la Tour ; la Tour du Destin. J'cherchais... une salle. La salle. La salle où... bref.
J'cherchais les toilettes. P'tain. »


Bientôt, oui.
Mais... pas encore.


 « C'est... quoi c'bordel ? »

Khalid Nassour, le jeune homme sous le Heaume de Toth, ouvre la paume de sa main ; sa main gantée, similaire à son nouveau costume. Qu'il porte depuis peu.
Une boule d'énergie dorée, qui s'élève au cœur de l'appartement de John Constantine ; le jeune Magicien la reconnaître, en remettant droit ses vêtements. Il doit encore s'y habituer.
Ils sont récents. Ils sont neufs.
Ils sont... étranges, pour lui ; car ils sont ceux qu'il porte depuis la mort de Kent Nelson. Le précédent Docteur Fate ; son grand-oncle. Son mentor. Décédé.

Ça fait mal. Ça le touche.
Il vit avec.
Il apprend à vivre avec ; et il va de l'avant.
Même quand le Destin s'amuse contre lui. Comme ici.


 « Bon. »

La boule s'évapore. Et l'attention de Fate se refixe sur John.

 « Le Heaume m'le confirme. La Maison des Mystères, hein ?
Elle m'a attiré ici. Elle m'a voulu ici. Avec toi. »


Alors que le jeune homme ne porte pas le Britannique dans son cœur.

 « Et... j'suppose qu'tu sais pas pourquoi ? »

Ce serait étonnant ; ce serait une bonne chose.
Mais ce serait trop facile.
Et même si Khalid Nassour continue à apprendre son métier de Super-Magicien, une chose est bien claire. Rien n'est jamais facile dans la Magie ; rien.
Encore moins quand John Constantine est impliqué...
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Lun 9 Sep 2019 - 12:07




Shadowpact



"It's down there, first right, second left,

past the macaroon dispenser."



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St Ellias School for girl



W
aow ! Elle est vraiment super ton école, Mary ! » s'écrie Darla comme à son habitude quand elle exprime un avis positif en marchant dans le parc du Campus proche de l'établissement scolaire.

« Mouais... une école exclusivement réservée aux filles ça fait vraiment vieillot... » se répète Freddy qui pourtant ne broie pas du noir, jetant des regards ça et là sur les étudiantes au loin.

« Les filles d'un coté, les garçons de l'autre, c'est parfait pour garder sa concentration d'étude. » dit Eugene en donnant un petit coup de coude à Freddy pour ramener son regard vers le groupe.

« Argh... je savais que tu allais dire un truc débile comme ça ! »

« Débile ?! »

« Allons les garçons ! Vous n'allez pas vous chamailler ici ? Ça me fait tellement plaisir que vous soyez venus visiter mon école. »

« Tu nous manque Mary... »

« Je sais bien. Comme je n'ai plus les pouvoirs de Shazam, je ne peut plus voler d'ici à Fawcett. »

« Ces pouvoirs magiques nous manque tous... Billy a tellement de la chance... »

« Il a eu besoin de la magie avant la destruction du Rocher voilà tout. Maintenant il est obligé de rester Captain Marvel jusqu'à sa reconstruction, ce n'est pas très enviable non plus... »

« Il a le droit de sécher l'école ! Bien sûre que c'est enviable ! Pas vrais Pedro ? »

« Heu... Freddy, j'aime bien être un adulte de temps en temps mais pas tous le temps. Maman Rose ne pourrait plus me prendre dans ses bras... »

Tous les autres acquiescent.

« Ha... Mouais... » ronchonna Freddy qui restait dure.

« Et si on jouait ! » lança Darla pour briser le malaise.

« Bonne idée Darla ! A quoi ? »

« Une sardine ! Sur le campus ! »

Tous les monde acquiesça avec enthousiasme.

« Super ! Mais je vous indique le périmètre... »


*****


Après plusieurs longues minutes de recherche... Mary commençait à se sentir seule...

« Mince, j'ai perdu de vue Freddy depuis un petit moment... il a du trouver la cachette de Darla... je dois être la dernière... »

Le secteur décidé ne devait pas être trop grand pour que la partie ne soit pas trop longue, mais Mary avait quelques doutes sur la bonne compréhension des autres des limites qu'elle avait fixée.

« Connaissant Darla elle a du se faufiler dans un endroit vraiment à l'écart... Peut-être le parking. »

Mary continua ses recherches du coté des voitures et jetant un regard ça et là, fut attirée par une petite ruelle vers laquelle pouvait également se garer les étudiants des établissements scolaires.
C'était hors-limite, mais connaissant Darla, elle les dépassait souvent pour se cacher sans s'en rendre compte.

Elle arriva dans une voie sans issue, un dépôt de poubelles, mais particulièrement propre et un grand camion de cirque. Il était si impressionnant et si mystérieux qu'elle le regarda sous toutes les coutures et nota vite que la porte arrière n'était pas fermée mais entrouverte... Des chuchotement et des rires étoufés s'entendaient à l'intérieur...

« Je ne crois pas qu'on a le droit de se cacher là dedans... » commença Mary, pensant interpeler Darla et les autres en ouvrant les porte du camion, y faisant pénétrer la lumière... Pourtant de l'intérieur l'obscurité était t-elle qu'on avait l'impression qu'il s'agissait d'un tunnel et...

... Mary se sentit aspirer à l'intérieur... comme le reste de sa famille avant elle.


[HRP : Je ne vais pas d'avantage plus loin que les circonstances qui amène ce petit groupe à se retrouver dans la maison. Tu peux me mettre dans le groupe qui te semble le mieux Constantine.]


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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Jeu 12 Sep 2019 - 19:43

Depuis combien de nuits dort-il sur le canapé ? Il ne les compte plus. D'ailleurs, c'est plus facile ainsi. Lorsqu'il se réveille, il n'a pas à faire face au visage de la trahison. Au visage de l'être aimé. Il s'est promis de lui pardonner. De pardonner à David, l'amour de sa vie, d'être un flic voyou par sa faute. Le capitaine du laboratoire scientifique du CCPD, réduit à engager des mercenaires et des assassins parce qu'il ne croit pas en lui. David qui, comme tout flic qui a foi en son héros, le couvre. Sauf qu'Hartley Rathaway n'est pas un héros, pas seulement. Il reste un justicier hors-la-loi, un ancien criminel désavoué par les autorités. Il pensait avoir vu la lumière, mais lors de la propagation du virus Darkseid, l'amour que lui porte son prince charmant s'est manifesté sous la forme de tueurs chargés de sa sécurité, à lui, son prince des voleurs. Et il ne lui pardonne pas. Il voudrait, mais non. Il ne lui pardonne pas d'avoir cédé à la facilité. Il ne lui pardonne pas, car il est devenu comme lui. Il ne lui pardonne pas, car chaque fois qu'il dort, il voit le même visage. Il entend la même phrase. DARKSEID EST.

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Et comment lutter face à l'équation d'anti-vie, face à la dépression, face aux affres de ses propres mauvais penchants, quand on ne voit qu'insécurité et compromission sur le visage de l'être aimé ?

DARKSEID EST. Il s'éveille en sursaut, sauvé du cauchemar récurrent par l'inconfort du divan qui lui sert de couchette, le divan de leur salon, le salon de leur nid d'amour. Leur nid d'amour froid comme la pierre de la face du Dieu du Mal. Le musicien grimace, titube jusqu'à la salle de bains en se massant une épaule. Ouvrant le robinet pour se rafraîchir, il plonge ses mains sous le filet d'eau et s'en asperge le visage. Il étouffe un cri lorsque le reflet lui renvoie ses angoisses, l'obsession qu'il n'a pas choisie. Son visage dans le miroir est pendant un instant, celui hurlant de Desaad, le ministre de la torture et Dieu de la Douleur.

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Le cri ne s'arrête pas, mais ce n'est pas le sien. Il est dans sa tête. Il est grinçant, serinant, couvrant plusieurs octaves. Dissonant et pourtant clair. DARKSEID EST.

Usant d'auto-hypnose, le fils de Keystone règle un signal sonore pré-enregistré dans ses aides auditives. DARKSEID EST. Lentement, la suggestion neuropsychique fait son effet. DARKSEID EST. Le couinement de Desaad s'affaiblit. DARKSEID EST.

Il sent ses nerfs rester tendus comme des cordes. Il serre le verre à dents entre ses doigts blanchis, prêt à tout balancer. Qu'à cela ne tienne. Quand il s'agit de tout envoyer valser, il est un lieu où ça n'a pas d'importance. Un lieu où l'on se comporte comme le sale rat ingérable que l'on est, point barre. DARKSEID EST. Le repaire des Rogues, point de chute de la galerie des vilains des Gem Cities, où il a de nouveau ses quartiers.

Rendu là, il peut enfin tout balourder sur les murs. Tout le monde s'en moque. Il ne se prive en aucun cas. Et puis, haletant, il s'approche du miroir bien spécial de la salle commune du repaire des Rogues. Conçu par Mirror Master. De l'autre côté, il pourrait jurer voir un Pied Piper inversé. Probablement un gars heureux. Plus de Desaad, ni de Darkseid. Il traverse le miroir, car c'est là tout l'objet de cet accessoire. C'est un chemin vers le seul lieu dédié pour les Rogues à la fois au repos et à la méditation. Le cimetière d'Avernus.

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Il s'assied sur une tombe, sans même regarder s'il s'agit du dernier repos de Ragdoll, du Trickster ou du défunt frère de Weather Wizard. Il pique du nez un moment, et relève la tête en sursaut. DARKSEID EST. Quelque chose l'appelle, vers cet édifice, est-ce un manoir, une chapelle, à laquelle aucun des Rogues n'a jamais prêté d'attention. Après tout, aucun d'eux n'est particulièrement religieux, et ce qui importait pour une fois quand ils étaient ici n'était pas de piller ou de prendre des renseignements, mais prendre conscience de leur mortalité et honorer ceux qui s'étaient tués dans la partie.

Miracle ou autre phénomène, l'ostinato entêtant d'Apokolips implanté par les Dieux de la fatalité semble s'être tu. Sans tambours ni trompettes, il pousse la porte de l'édifice.

[Hj : à l'instar de Mary, en fin de compte on verra dans quelle catégorie l'inspiration et les besoins du rp peuvent bien me mettre... ]
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Ven 20 Sep 2019 - 13:51

Entre son boulot de héros et celui de conservateur, Hawkman aimait parfois simplement voler au-dessus des toits de la ville. C'était un aspect du personnage peu connu, tant cela tranchait avec le reste. Mais Carter appréciait se laisser simplement porter par le vent, pour s'éloigner un peu des soucis, menaces et autres supers-criminels vadrouillant dans ce monde. Bien sûr, il en relâchait jamais réellement son attention. Surtout lorsqu'il volait au-dessus de St-Roch. Sa ville, son territoire. L'endroit auquel il semblait particulièrement lié depuis Hannibal Hawkes.

-Mmmh ?

A force de patrouiller dans les airs, Hawkman avait fini par repérer et reconnaître la plupart des bâtiments de la ville. Les plus reconnaissables surtout. Et un manoir, c'était reconnaissable. C'était fait pour ça. Ainsi, Carter sût tout de suite que quelque chose n'allait pas lorsqu'il repéra une grande maison. Une bicoque ça pouvait se construire en un jour, mais pas un truc pareil. Pourtant, l'habitation semblait avoir surgit du néant, littéralement. Les sourcils froncés, Carter se posa sur le sol, à quelques mètres de la maison. Il attendit quelques instants, voir si quelque chose se produisait, mais rien. Pas de mouvement. Pas de bruit. Personne ne se montra.
C'était étrange, très étrange.

-Je n'aime pas ça.


Il avait déjà vu des choses étranges, surnaturelles dans sa vie... Et en général, ça se passait mal. Il s'approcha prudemment de la porte... Qui s'ouvrit brutalement. Carter recula, mais fut purement et simplement aspiré à l'intérieur de la maison. Il ne pu rien faire, le souffle était trop fort. Même ses ailes ne pouvaient rien pour le sortir de là. Après un moment de lutte, le guerrier millénaire se fit entraîner dans la Maison des Mystères... Et se retrouva dans une pièce à la lumière tamisée.

-Par Horus...


Il ne se trouvait même pas face à une porte ! Et ce qu'il pouvait voir à travers les fenêtres dissimulées derrière des rideaux vénitiens ne ressemblait pas à St-Roch. Pas du tout. Comme s'il s'était brusquement retrouvé transporté... Ailleurs. Où exactement ? C'était une très bonne question. Dans le manoir qui avait attiré son attention en tout cas...
Il n'avait plus qu'à tenter de trouver l'éventuel propriétaire de ses lieux... Ou tenter de défoncer les murs avec sa Griffe, ça marcherait peut-être.

[Post pas forcément satisfaisant, mais comme ça fait un moment que je devais poster je préfère le faire au plus vite en m'excusant auprès de Constantine pour l'attente]


***

Spoiler:

Merci Tim pour la signa ^^

"Un guerrier ne meurt pas facilement. La mort, pour le trouver, doit livrer bataille avec le guerrier. Et le guerrier ne cède pas souvent à la mort."

La Roue du Temps, Carlos Castenada
John Constantine
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Depuis récemment, une seringue de sang infusée de magie démoniaque très fortement semblable à celle Trigon.
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Sam 21 Sep 2019 - 14:56



Le bruit de porte fit sursauter le britannique, tasse en main. Il manqua de cracher un peu sur son journal - mais comme ça n'était pas super digne, il s'abstint. Le magicien regarda (avec des yeux ronds) la silhouette qui ouvrit sa porte négligemment, qui s'arrêta une fraction de seconde, puis qui mis les pieds chez lui comme dans un moulin. Khalid Nassour marmonna quelques trucs avec sa voix métallique de magicien d'outre-temps, tansi que que Constantine levait un sourcil de plus en plus perplexe. Il fallait admettre que la situation était un peu absurde, même pour lui: un gosse, dans son déguisement intégral de super magicien, qui pointe son nez à l'improviste dans son appartement hautement sécurisé par des envoûtements préexistant l'être humain. Constantine avala une nouvelle gorgée de thé, en même temps que l'histoire du jeune homme.

« Je... j'étais à la Tour ; la Tour du Destin. J'cherchais... une salle. La salle. La salle où... bref.
J'cherchais les toilettes. P'tain. »


L'air vaguement perplexe - et un peu moqueur - le thaumaturge pointa la porte de la salle de bain du pouce. Visiblement, la Maison des Mystères avait un sens de l'humour un peu douteux. A moins que ça ne soit la Tour du Destin. Ou les deux. Pensivement, le magicien se demanda comment Khalid comptait finir sa phrase à l'origine : "la salle où..."
Digne d'un limite-limite.

Constantine porta sa cigarette à ses lèvres, observant d'un air vaguement curieux la sphère d'énergie lancée en l'air. L'air picota légèrement à la surface de sa peau, et une vague odeur de vieux papier lui caressa les narines. La magie égyptienne avait des traces particulières. Comme toutes les magies, à vrai dire.

« Le Heaume m'le confirme. La Maison des Mystères, hein ?
Elle m'a attiré ici. Elle m'a voulu ici. Avec toi. »


- Aucune foutre idée, fiston.

Il souffla un petit nuage de fumée, qui grimpa paresseusement vers le plafond en pirouettant lentement.

- Le Heaume ne veut pas développer un peu ? Joli costume, au fait. Belle amélioration.

Le ton était à demi-moqueur, à demi-léger. Comme toujours, c'était difficile à départager. Constantine, lui, réfléchissait à toute vitesse. Qu'est-ce qui pouvait bien pousser la Maison à ouvrir toutes ses protections, barrières et verrous pour pousser Fate dans les appartements du magicien ? Ce n'était sûrement pas pour les capacités de discussions sommes toutes charmantes mais toutes relatives du futur-docteur-non-médical. Quelque chose avoir avec le Heaume, peut-être. Mais quoi ?

Quelque part, loin, loin dans les couloirs tortueux de la Maison, quelque chose tendit l'oreille. Quelque chose avait sentit l'arrivée du Heaume de Thot. Et quelque chose se mit à rire à gorge déployée.

***

L'endroit était étrange. Ses couloirs étaient de longues allées sinueuses de pierres, bordées d'armes et d'armures au design exotique, tortueux et élégant, qu'aucun humain n'aurait pu porter. Il n'y avait aucune fenêtre: la lumière, faible, était fournie par d'occasionnelle lampes sphériques accrochée à intervalle régulier aux plafonds. On aurait dit des globes de lumières oscillant entre le blanc et le doré. Chacune était suffisamment espacées pour laisser une fine marge d'ombre entre chaque halo lumineux, et près des murs. Etrangement, ces zones obscures semblaient d'un noir absolu: on n'y voyait absolument rien.

Lorsque Mary y mis les pieds, elle ne trouva pas les enfants Vasquez. Elle était dos à une porte, qui ne menait pourtant pas là d'où elle venait: la porte, bien que strictement similaire à celle d'un camion, donnait sur un autre couloir. Dans le cadre de l'ouverture, il semblait l'exact reflet de celui qui s'étendait devant elle, comme si la porte n'était qu'un gigantesque miroir dans lequel elle ne se reflétait pas.
Elle ne pouvait aller que de l'avant, ou reculer vers un couloir qui semblait rigoureusement le même. Le choix était le sien: le couloir était grand, et sans issue.

Quelque part, dans un virage du couloir, quelqu'un se mit à rire.

***

Le hall d'entrée était sale et vide. Les murs étaient lézardés par endroit, et le carrelage aux motifs tordus étaient disposé irrégulièrement. Au plafond de bois vermoulu, un néon grésillait sans que sa lumière ne tremble. La pièce était relativement petit: de chaque côté, un encadrement sans porte menait sur d'autres pièces vides. Devant la porte d'entrée, un escalier de bois à pallier permettait d'accéder aux étages.
Chaque pièce était complètement vide, et en mauvais état. A l'occasion, un vieux radiateur en fonte un peu tordu gisais contre un mur, reliquat abandonné d'un temps depuis trop longtemps révolu. De hautes fenêtres, dans les pièces latérales, montraient encore le cimetière d'Avernus, mais quelque chose y sonne faux. Peut-être l'aspect tout à fait immobile de l'endroit. Ou le fait, si l'on regarde bien, que toutes les pierres tombales sont désormais vierges. Le sol, parquet de vieux bois sauf dans l'entrée, craquait sous le poids de celui qui marchait dessus.

La porte d'entrée était toujours ouverte. Si Hartley souhaitait faire demi-tour, il pouvait tout à fait. Mais peut-être la musique, ressemblant vaguement à du rock et flottant dans l'air depuis son entrée, l'attirerait à l'étage. Il pouvait reconnaître les morceaux, vaguement rock-punk.
Ou peut-être le grincement, provenant de la cave, et le bruit ressemblant vaguement à une voix étouffée, résonnant soudainement sous ses pieds, le feront-ils descendre.

***

Le couloir s'étendait à perte de vue, en ligne droite. Le sol était carrelé de losanges noirs et blancs et le bas des murs étaient en briques. Au-dessus, à peu près à hauteur d'épaule, un crépis clair prenait la relève. Le plafond était arqué, et des luminaires éteints pendaient occasionnellement sur le mur de gauche. Celui de droite était régulièrement percé de très hautes fenêtres bloquée par des grilles ouvragées disposées entre l'intérieur et la vitre. A travers, on pouvait vaguement apercevoir ce qui ressemblait à une cour intérieure, noyée dans la brume.
Il n'y avait pas de décoration, dans ce qui ressemblait à s'y méprendre à un couloir de vieil hôpital. Juste un vague parfum d'encens - et de cigarette.

La porte par laquelle Carter était entré s'était refermée. Il pouvait continuer tout droit dans un couloir dont on ne pouvait voir le fond, ou pouvait essayer de la rouvrir, ou de la forcer. Peut-être.

Quelque chose grogna. Un bruit sourd, comme si on traînait quelque chose de particulièrement lourd, se fit entendre dans le couloir. Des chocs réguliers, évoquant des pas, accompagnaient le bruit. Le bruit qui, premièrement discret, prenait progressivement de l'ampleur. Et auquel s'ajoutait occasionnellement un cliquetis mécanique.
Le bruit venait de derrière la porte par laquelle Carter était entré.

hrp:


Dernière édition par John Constantine le Dim 8 Déc 2019 - 19:28, édité 1 fois
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Lun 23 Sep 2019 - 14:43

John Constantine désigne la porte des toilettes, chez lui.
Fate hoche la tête, et le Heaume de Toth acquiesce sobrement et théâtralement, devant le Sorcier.


« Merci, mec. »

Quelques mots sont échangés après, mais Khalid Nassour ne tient pas ; il y va.
Il glisse directement dans le petit espace aménagé pour quelques gestions intimes, et ferme la porte derrière lui. Quelques instants passent, avant que le Britannique puisse entendre le bruit caractéristique d’une chasse d’eau.
La porte se rouvre après d’autres bruits, notamment d’eau dans un lavabo.


« Hem. »

Le jeune homme prend une grande inspiration, et sort ; en secouant les mains, pour en retirer l’humidité.

« Merci. »

Son regard coule autour de lui, et il voit ; il détaille l’appartement de John Constantine.
Pas mal.
Même si ça manque étonnamment de machins mystiques qu’il associe définitivement au Sorcier. Il est surpris ; il n’aime pas vraiment ça.


« Et… et j’sais pas pourquoi la Maison m’a attiré ici. »

Il s’approche, et vient se poster à proximité de John ; à proximité, oui.
Pas plus.
Khalid se méfie de Constantine, et il sait qu’il a raison. Il pose ses mains sur le dossier d’une chaise, et laisse son regard figé sur le Sorcier. Il se concentre, tente de reprendre contact avec le Heaume – en vain.
Il esquisse une grimace sous le casque, et enchaîne.


« C’est… j’dialogue pas, avec le Heaume, en fait. C’est plus des sensations, des… ressentis, quoi. De l’instinct, on va dire.
Parfois, j’en sais plus ; mais pas là. »


Il soupire, et secoue la tête.

« Y a… bon, j’vais dire une connerie, mais y a… un mystère d’plus en ce moment, ici ? »

Khalid ne se serait jamais imaginé prononcer de tels mots, encore deux ans plus tôt ; mais bien des choses ont changé, depuis. Sa vie a changé. Il a changé.
Et plus rien ne sera jamais comme avant. Hélas.


« Et… merci. »

Le Magicien sourit, sous le Heaume de Toth ; mais cela ne se voit pas.

« Je… avec… avec la mort de Kent, je… j’me suis dit qu’il fallait assurer. Plus. »

Khalid baisse le regard, et le casque.
Il soupire ; la plaie est encore à vif.


« Et… assumer, aussi. Assumer plus.
C’que j’suis. C’que j’vais être. »


Docteur Fate ; il est le prochain Docteur Fate.
Et il entend le confirmer.
Même si la Magie se joue encore de lui. Même s’il ne comprend pas tout. Même si la Maison des Mystères semble vouloir se jouer de lui… et de quelques autres.

« CROA ! CROA ! »

Car John Constantine et Khalid Nassour sont rejoints, soudain ; par un autre.
Par une autre créature, qui apparaît.
Comme si elle sortait de nulle part – comme par Magie.

« CROA ! »

La créature apparaît et s’arrête devant eux ; elle se pose.
Elle les fixe. Et tient un collier… dans son bec.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] 207?cb=20131224151642
Un corbeau ; un corbeau vient de les rejoindre.

Et si Fate ignore tout de ce corbeau, le Heaume de Toth l’informe soudain de son identité – c’est Matthew. Matthew le Corbeau.
Le messager du Dreaming.
Sa présence ici est anormale ; et annonce des événements sombres pour ceux qu’il croise…
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Sam 28 Sep 2019 - 21:56

Hawkman ne savait pas où il avait atterrit précisément. Il était arrivé ici après s'être approché d'un manoir ayant surgit du néant et depuis... Depuis, il était ici. Seul et prisonnier de cette demeure sans savoir ce qu'il fallait faire et à qui appartenait la structure. Elle ne pouvait quand même pas être apparue à St-Roch toute seule, quelqu'un avait dû l'amener ici. Restait à trouver le coupable, et à lui tirer les vers du nez de gré ou de force. Inspirant, Carter avançait dans un couloir embrumé sentant la cigarette. Il grogna, importuné par cette affreuse odeur.

-Ça ressemble à un couloir d'hôpital...

Sauf que ça ne pouvait pas être un couloir d'hôpital, car la structure qu'il avait vu depuis le dehors n'était pas un hôpital. Et puis, quel genre d'hôpital laisserait des gens fumer à l'intérieur. Vu la bizarrerie de la situation, Carter soupçonnait la magie d'être liée à tout ça. Un domaine qu'il connaissait un peu, mais qu'il ne maîtrisait pas énormément. Pour l'instant il allait se contenter d'avancer, et de voir ce qui allait bien pouvoir se passer ou arriver. Il se dirigea donc vers le couloir, s'apprêtant à le traverser. Soudain des sons étranges se firent entendre.

-Hein... ?

Des sons étranges et inquiétants... Comme si quelque chose s'approchait. Quelque chose de menaçant... D'agressif peut-être. Quoique se soit, Carter se tenait prêt à le recevoir et à l'affronter. Il se tint prêt, attendant de voir ce qui arrivait vers lui et ne songeant même pas à ouvrir la porte pour aller voir ce qu'il y a de l'autre côté. La chose qui venait du couloir finirait par le rattraper de toute façon. Autant lui faire face avec courage.

Mais alors qu'il s'apprêtait à affronter un ennemi dont il ne connaissait ni la forme ni les capacités, le décor changea du tout au tout. Et ce qui se présentait sous les yeux de l'archéologue super-héroïque avait de quoi déstabiliser n'importe qui... Même un vieux guerrier de plusieurs millénaires.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Cover-r4x3w1000-5c176fa56d478-tombe-egyptienne

-Par Horus !

Hawkman se retrouvait dans ce qui était à présent un couloir de tombe funéraire égyptienne. Ce qui n'avait réellement aucun sens. Et il ne s'agissait pas d'une reproduction, mais d'un véritable tombe. Ce qui était strictement impossible... Il y avait définitivement quelque chose de magique dans l'air. Et les surprises n'étaient pas fini, car une créature surgit du bout du couloir et se rua vers le faucon millénaire. Une créature tout droit issue des mythes de l'Egypte ancienne.

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Amout la Dévoreuse ! Le monstre chargé de dévorer les cœurs de ceux ayant commis trop de péchés. la créature se ruait vers Hawkman avec la ferme intention de refermer ses crocs sur lui. Le guerrier faucon utilisa sa Griffe d'Horus pour tirer un rayon d'énergie qui repoussa le monstre et le fit tomber au sol. Mais Amout se releva un terrible combat s'enclencha entre les deux adversaires.


***

Spoiler:

Merci Tim pour la signa ^^

"Un guerrier ne meurt pas facilement. La mort, pour le trouver, doit livrer bataille avec le guerrier. Et le guerrier ne cède pas souvent à la mort."

La Roue du Temps, Carlos Castenada
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Ven 4 Oct 2019 - 23:26




Shadowpact



"It's down there, first right, second left,

past the macaroon dispenser."



"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] 1436859867-small


Un instant de noir absolu et de terrible vertige et Mary vit des lumières électriques s'allumer doucement et progressivement devant elle lui permettant de distinguer le singulier décor dans lequel elle avait été projetée. Le souffle qui l'avait aspiré l'avait donc déposé avec une étonnante délicatesse sur un tapis qui recouvrait le sol d'un grand couloir. Un couloir qui lui faisait face tandis qu'un autre lui faisait dos.




« Quelque chose de magique m'a emmenée ici... » songea Mary à voix basse.

« A mon avis, Darla est entrée dans ce camion, puis tous les autres un par un et je devais être la dernière. Est-ce qu'ils ont tous empruntés ce couloir ou furent transportés ailleurs ? »

Un seul moyen de le savoir ; avancer. Avec la magie, le temps et l'espace sont altérables, tout est envisageable, ce qui n'inquiétait pas trop Mary de ne plus être à Gateway City alors que des révisions l'attendent ce soir. En espérant bien que, comme lorsqu'elle est convoquée par le Shadowpact de manière assez similaire, le temps réel passé dans une aventure est bien moindre que son temps disponible pour ses activités de loisirs, même s'il en semble tout autre, comme dans un rêve.

« Le Shadowpact ! C'est peut être ça !...
... Quoi que je ne pensais pas que tous le monde y serait convoquée de cette manière...
Et ça ne ressemble pas au bar... »


Il y avait quelque chose d'autre de pas rassurant du tout dans cette ambiance pourtant neutre en apparence. Déjà, elle marchait sans but dans un couloir qui n'en finissait pas, ensuite les armures décoratives lui donnait l'impression de tourner la tête à son passage et enfin les zones d'ombres qui captaient son regard entre les auréoles de lumière la dégoutait vivement ; un sentiment qu'elle ne s'expliquait pas. Malgré leur étrange attirance, elle faisait de son mieux pour garder sa vue droit devant comme ses pieds et ne pas prêtée attention à toute la décoration qui l'observait.

« J'ai l'impression que je vais tomber sur un lapin blanc... »

Le couloir pris enfin un virage et Mary entendit un rire... Pas le genre de rire joyeux d'enfant qui fait suite spontanément à une bonne blague... plutôt un rire adulte teinté d'égoïsme, d'arrogance

Spontanément un nom lui vint à l'esprit et elle ne put s'empêcher de le lâcher à voix haute...

« Adam ?! »

Pourquoi pensait-elle à lui ? Cela ne faisait pas vraiment de sens... Elle n'hésita pas à courir pour voir ce qu'il y avait au détour de ce couloir et vit un escalier légèrement éclairé de torches qui s'enfonçait rapidement dans le sol.
Nuls autres choix.

Elle descendit lentement les hautes marches en prenant soin d'éviter de glisser, de tomber... ou de toucher ses murs si noirs...

Et finalement la descente ne fut pas longue car elle arriva devant une scène familière...





Une longue grotte menant à un trône de pierre géant, tout comme le globe, le livre et le braséro allumé qui l'entoure... Tout ressemblait à l'intérieur du Rocher d’Éternité pourtant détruit à Fawcett City à un point prêt : l'absence des statues renfermant les 7 péchés capitaux.
A la place se trouvaient 7 miroirs.

Et dans le premier de ces miroirs... Mary eut la surprise de ne pas découvrir son propre reflet mais celui de...

« Darla ! »

« Darla ! Tu es enfermée la dedans ?... »

Visiblement pas ; la Darla habillée de sa tenue magique agissait exactement comme elle, comme un reflet... De miroir en miroir, elle vit alors Eugène, Pedro, Freddy, puis véritablement elle même et enfin Billy ; tous en costumes.

« Mais il y a 7 miroirs... et nous ne somme que 6.
Je me demande ce que je vais y voir... ça me ferait bien rire si c'est l'Oncle Dudley... »


Mais quand elle jeta un œil au dernier miroir, quelque chose de si inattendu et de si choquant se présenta à elle qu'elle hurla !

Et tous les miroirs se brisèrent avec fracas !

Spoiler:


[HRP : Désolé pour le temps de réponse.]


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Depuis récemment, une seringue de sang infusée de magie démoniaque très fortement semblable à celle Trigon.
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Sam 2 Nov 2019 - 19:26



Les éclats de verre volèrent dans tous les sens, coupant peau, cheveux et vêtements. Rien de spécifiquement dangereux, mais de multiples lésions néanmoins. Le souffle de l’éclatement du miroir repoussa Mary en arrière. Le souffle de l’éclatement… et autre chose. Une ombre bondit, surgissant d’un des socles vides, au milieu des échardes de verre. Elle frôla la jeune fille, juste assez prêt pour sentir quelque chose de râpeux et une odeur de terre, mais trop vite pour discerner exactement ce que c’était. La chose disparut dans les hauteurs de la salle, se retirant dans les ombres.
Et pourtant, elle était là. A bien y regarder, les torches du hall se reflétaient en deux têtes d’épingles lumineuses dans ce qui devait être les yeux de la créature. On pouvait clairement entendre un bruit, discret et léger, tomber du haut des colonnades. Un cliquetis progressif, accompagnant une ombre se mouvant lentement. Celui de griffes, ou peut-être d’ongles, sur la pierre. La chose se passa la langue sur les lèvres. Elle n’avait pas mangé depuis longtemps, et on lui servait une enfant sur un plateau d’argent. Il y eu un bruit rauque, comme un rire de fond de gorge. Oh la créature riait. Parce qu’elle savait qu’elle n’avait qu’à se laisser tomber pour se nourrir, mais elle ne disait pas non à une petite course pour se mettre en appétit.

Quelque part, derrière le trône du Roc d’Éternité, il y eu un éclat de voix. Quelqu’un, distinctement, laissa échapper un juron somme toute peu courant.

-Par Horus !

***

Amout ne faisait pas tout à fait le poids. Ses cibles étaient après tout des spectres privées de coeur, d’ordinaire, pas des combattants millénaires boostés à la magie égyptienne. Les coups du guerrier laissaient de profondes traces dans sa chair, et ses yeux de crocodiles étaient rivés sur l’homme-oiseau. Elle n’était pas en reste, mais pas en position de vaincre véritablement. Ses coups étaient larges et brutaux, repoussant Hawkman contre les murs du couloir. Contre un bas-relief en particulier, qui semblait son objectif plutôt que la tête de l’archéologue.
La Dévoreuse profita d’une brève ouverture dans la garde du guerrier (qui aurait pu jurer qu’il n’y avait jamais eu telle ouverture dans sa garde) et le propulsa contre fresque avec une violence qui aurait dû au moins fissurer le mur de pierre. Lequel préféra rester parfaitement intact. Voir décida pire, en faisant le choix de contre-attaquer. Hawkman put distinctement sentir deux mains griffus l’agripper par les ailles, et le soulever du sol ainsi. Une voix âpre et sèche s’éleva dans le creux de son oreille.

-Carter Hall. Tu as suffisamment joué avec les limites convenables de la vie humaine.


Une des images du bas-relief s’était arraché au mur au niveau approximatif de la taille. Des pieds au coup, à peu près, l’assaillant était humain. Au dessus, une tête d’ibis toisait le guerrier ailé comme si il venait de trouvait un nuisible sous sa sandale. Thot émit un claquement de bec légèrement désapprobateur, et ses yeux noirs étaient plissés. Ses mains tenaient fermement Hawkman, l’empêchant de bouger. Amout, elle, se tenait assise devant lui, une lueur gourmande dans les yeux.

-Tu es un affront à Maat par ta simple existence. La Dévoreuse à plaidé pour nous débarrasser de ton… inconvenante situation.

On aurait pu jurer que la créature mi-lion, mi crocodile venait de lui faire un clin d’oeil. Ses crocs jaunis luisaient dans la lumière des torches. Le dieu de l’écriture et de la magie reprit.

-Et même maintenant, tu lutte contre la décision la plus rationnelle et harmonieuse. Ton âme n'a pas sa place dans l'équilibre du monde: Amout a tous les droits de réclamer ton coeur. C’est un affront qui dure depuis trop longtemps.

Il y eut un bruit de tissu déchiré, et probablement une douleur atroce. Hawkman tomba au sol, et Thot se redressa. Dans chaque main, il tenait une aile élégante, brune, magnifique. Celles du guerrier désormais déchu, a qui on avait pas tout à fait confisqué les armes. Le dieu à tête d’Ibis jeta un regard à Amout, puis eut un nouveau claquement de bec. La Dévoreuse se mit à longer le mur, comme un fauve en cage. Ses blessures semblaient avoir disparu, et ses crocs avoir légèrement grandis.

-Voilà qui devrait rendre ce duel à peu près équilibré, comme toutes choses devraient l’être.

Amout sourit. Elle avait reculé dans un coin d’ombre pour lécher ses blessures… mais maintenant elle pouvait véritablement s’amuser.

***

Constantine plissa les yeux. C’était rare, d’avoir un quelconque envoyé du Dreaming sur le pas de sa porte. Alors en avoir un surgir du néant dans son salon, pour se poser sur un dossier de chaise et lisser ses plumes comme si de rien n’était, c’était officiellement une première. Le Britannique, quoi qu’en premier lieu surpris, haussa un sourcil. Réaction que Matthew capta presque immédiatement.

-Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? Je suis en retard pour payer mon loyer ?

La corneille lui lança un regard étonnamment agacé pour un corbac.

-Tu ne paye pas de loyer, John. Tu t’es juste salement incrusté dans la propriété de mon maître en agitant sous notre nez des arguments fumeux à propos de partie de poker, de légitimité et de connerie magique qui ne font aucun sens dans le Dreaming.

-Encore cette histoire ? Je vous dit que j’ai gagné la maison de Caïn à la loyale.

-Moi, ce que j’en dis, c’est que Caïn s’est pointé après 4 jours de silence radio (durant lesquels on le pensait kidnappé, d'ailleurs) avec une gueule de bois pas possible, aucun souvenir des 3 dernières semaines et la clef de la Maison des Mystères disparue de sa poche. 2 jours et demi plus tard, tu emménages.

-C'était une partie de poker tout ce qu'il y a de plus légale !

Le corbeau pencha la tête sur le côté, puis eut un mouvement qui ressemblait terriblement à un haussement d’épaule.

-Je crois que de toutes façons, t’as réussi à amuser le boss suffisamment pour qu’il te garde. Mais c’est pas de ça dont j’étais venu vous parler, à tous les deux.

Constantine plissa les yeux. Que Dream sache que Khalid lui rendait visite ne surprenait pas spécifiquement le mage, c’était le fait qu’il leur envoie un message à tous les deux qui l’inquiétait déjà plus. Etait-ce lui qui avait convoqué le jeune Docteur Fate de force ?

-A cause de tes magouilles pour t’accaparer un bout de la Maison, elle n’appartient plus intégralement au Dreaming. Elle a toujours été changeante, mais toujours sous l’égide de Dream. Là… là ça part sévèrement en cacahuètes, si vous voulez mon avis. Elle… elle… vous avez senti ça?

Constantine lança un bref regard interloqué à Fate. Lui n’avait strictement rien senti. Pas un pet occulte, rien. Du vent. Et une odeur de cigarette. Matthew, lui, ouvrit le bec à nouveau, puis tourna la tête à droite, puis à gauche. Le Britannique fronça les sourcils et se pencha en avant.

-Matthew ?

-Qu’est-ce que c’est que… c’est toi qui… ?

Matthew eut un hoquet bref. Le Britannique tendit la main, puis quelque chose le bouscula. Le thaumaturge laissa échapper un juron et se rattrapa de justesse à la table. La corneille écarquilla les yeux, puis se volatilisa purement et simplement, avec un "plop" sonore, lorsque la chose invisible qui avait renversé Constantine la frappa de plein fouet.

-Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

Le magicien releva la tête, les yeux écarquillés et les neurones turbinant de toutes leurs forces. L’envoyé du Dreaming avait été balayé en dehors de la Maison des Mystères comme un fétu de paille, par une force qui n’était ni la sienne, ni celle de la Maison. Constantine réfléchissait, les sourcils froncés, fixant la chaise sur laquelle s’était posé la corneille. Quelque chose n’allait clairement pas. Matthew aurait dû être à l’abri, ne serait-ce que dans cette partie de la Maison. Parti comme c’était, la présence de Fate à ses côtés ne seraient pas de trop.
Le Britannique renifla, puis jeta un oeil à Fate.

-Le Heaume t’indique quoi que ce soit d’utile?

Dans le même mouvement, il récupéra son trench-coat, pendu sur le côté de la porte d'entrée. Dans ses poches, un briquet et un autre paquet de cigarettes. Il passa un coup de verrou sur la porte principale, puis s’approcha d’une des autres fenêtres donnant sur les rues de Londres. Nouveau tour de clef, et la vitre pivota, révélant un long escalier de bois à pallier s’enfonçant dans les entrailles obscures d’une cage d’escalier. Il y avait quelque chose dans sa baraque de pas net du tout, qui semblait suffisamment bien installé pour que Dream lui-même envoie son Corbeau prévenir Fate et Constantine. Le Britannique comptait bien mettre le grappin dessus, et idéalement briser ce qui lui servait de nuque (histoire de lui apprendre la politesse dans un langage à peu près universel).

Loin, très loin des appartements de Constantine, dans une salle de pierre à hautes colonnades dont le sol était couvert d’éclats de verre, quelque chose se mit à rire. Les oisillons s’aventuraient en dehors de leur nid… et la chasse pouvait officiellement être ouverte.


Dernière édition par John Constantine le Dim 8 Déc 2019 - 19:27, édité 1 fois
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Lun 4 Nov 2019 - 12:55

Khalid Nassour est perdu.
Complètement.

Même s'il arbore le Heaume de Toth depuis plusieurs mois, maintenant, il demeure en difficulté face aux phénomènes magiques ; sa première réaction est toujours basée sur l'incompréhension et la stupéfaction. Suit régulièrement l'émerveillement, devant la beauté des merveilles mystiques... avant l'inquiétude, bien sûr.

La Magie, c'est super – mais c'est dangereux, aussi.
Mystérieux. Etrange. Bizarre.
Menaçant.

Autant qu'une Maison des Mystères. Autant que John Constantine.
Autant qu'un... corbeau ; qui parle.


 « Hrm. »

Il grogne, légèrement ; il ne sait pas quoi faire.
Encore moins quoi dire.
Un corbeau, quoi. Un corbeau. Qui parle. Qui discute. Qui balance des piques, et des blagues ; et des menaces.

Un corbeau ; qui parle.
Et qui évoque... le Dreaming. Et son maître, Dream.
Fate n'y connaît rien.
Mais le Heaume de Toth... connaît, lui. Et informe rapidement le jeune homme, en téléchargeant directement les informations dans son esprit ; c'est beaucoup.


 « Wow. »

Et intense – parce que tout vient ; tout arrive.
Et il comprend.

Khalid tremble légèrement, et se perd dans l'analyse de toutes les données – de toutes les révélations ; sur le Dreaming. Sur Dream. Sur le corbeau. Sur Matthew, oui ; sur Caïn, aussi.
Tout vient. Tout arrive.
Il comprend... tout.

Au moment même où la conversation du Britannique s'achève.
Au moment même où John Constantine prend conscience d'une difficulté – et se lève, pour s'emparer de son imperméable. Pour se préparer.
A agir.


 « P'tain. »

Le jeune homme lève ses mains, pour passer ses doigts dans ses cheveux ; sans réussite.
Le casque l'en empêche, et il esquisse une légère grimace.


 « J... John. »

Le Magicien tremble, puis se tourne vers le Britannique.

 « Je... j... »

Il prend une grande inspiration ; puis se relève, aussi.

 « Ouais. »

Khalid fige son attention sur le Britannique.

 «Je... sens. Quelque chose. »

Sa main s'ouvre, et vise un pan de mur ; une paroi.

 « Il... il y a ; quelque chose. Quelqu'un. J'sais pas.
Il y a quelqu'un... ici. Il y a quelqu'un, ouais.
Quelqu'un... dans la Maison. Qui... qui agit. Dans la Maison. Le... le Heaume sait pas, mais... il y a quelqu'un. »


Il grimace, sous le casque.

 « Et... on n'est pas seuls. »

Khalid soupire, puis s'approche de John.

 « Il y a... il y en a d'autres, là. Y en a... d'autres.
Dans la Maison.
Est-ce que... est-ce que tu... peux les trouver ? Les... retrouver ? »


Fate essaye de se concentrer, d'étendre ses sens ; en vain.
La Maison des Mystères les bloquent.
Quelque chose se passe ici, clairement ; quelqu'un agit, dans l'ombre. Et il est temps d'agir – contre ça !
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Sam 9 Nov 2019 - 19:55

Carter luttait au mieux contre la terrible créature à tête de crocodile tout droit sortie des vieux mythes égyptiens... Et plus particulièrement de l'un de ces mythes. Celui de la pesée des âmes, là où les cœurs des défunts étaient pesés sur la balance de Maat pour être jugés. Pas un mythe des plus joyeux donc... Mais pour le moment, Hawkman parvenait à triompher de la créature. Même si cette dernière parvenait à le repousser vers l'une des fresques. Fresque que le guerrier fini par percuter de plein fouet à cause d'un coup de boule de la part de la créature.

-RAH !!

Hawkman se relève et se prépare à se battre à nouveau... Avant que deux mains ne s'emparent de ses ailes pour le maintenir contre la fresque. Le guerrier allait chercher à se débattre, lorsque Thot se détacha littéralement du mur pour lui faire face. C'était le dieu de la Connaissance qui le bloquait ainsi... Pour le coup, Hawkman resta muet tant il ne s'attendait pas à ça. Le dieu à tête d'Ibis lui reprochait son existence même. Sa présence régulière et éternelle sur cette Terre. Selon le dieu, il méritait le pire des châtiments pour ce crime... Dont il n'était pas coupable. Ce n'était pas de sa faute s'il avait été contraint de vivre durant tant de siècles dans ce monde. Le guerrier ouvrit la bouche protester... Mais une douleur fulgurante le fit tomber au sol.

-ARGH... Mais... Mes...


Le souffle court, Hawkman ne pu que constater que ses grandes ailes avaient été arrachées sans pitié par le dieu à tête d'oiseau. Carter se retrouvait donc privé de l'un de ses atouts majeurs, tandis qu'Amout se voyait renforcée par la magie de Thot. Carter poussa un grognement, et s'adressa au dieu tout en gardant son adversaire à vue.

-Si vous y tenez... Mais sachez que je ne suis pas celui qui a désiré vivre aussi longtemps. Si vous voulez réellement obtenir réparation, adressez-vous à un certain prêtre d'Anubis qui aurait dû venir vous voir il y a longtemps aussi.


Ses épaules saignaient et le faisait souffrir, et Amout paraissait au mieux de sa forme. C'était mauvais. C'était très mauvais. Mais Hawkman allait devoir faire face s'il voulait s'en sortir, comme toujours. La créature mythique s'avança vers lui, dévoilant ses crocs plus long qu'à l'accoutumée et bondit vers le guerrier millénaire. Hawkman saut sur le côté pour l'esquiver et lui envoya un rayon avec sa Griffe d'Horus. Le tir toucha la créatures qui fut projetée contre l'une des paroi et poussa un grognement de souffrance. Mais ce n'était pas suffisant bien entendu pour la vaincre.

Hawkman n'avait aucune idée de comment tout cela était possible. Comment est-ce qu'un manoir avait pu se transformer en tombe égyptienne et donner litérallement vie à Amout et Thot. Peut-être que tout cela n'était qu'une illusion. Mais les souffrances qu'il ressentait à l'endroit où se trouvaient ses ailes lui prouvaient le contraire. Amout se jeta sur lui et parvient à le faire tomber au sol. Hawkman retint la gueule béante qui s'ouvrait face à lui et parvint à la repousser en abattant sa masse, qui se mouvait par la pensée, sur la bouche de la créature.
Le combat était terrible. Brutal et sans merci. Comme s'il était réel.
Mais peut-être l'était-il réellement ?


***

Spoiler:

Merci Tim pour la signa ^^

"Un guerrier ne meurt pas facilement. La mort, pour le trouver, doit livrer bataille avec le guerrier. Et le guerrier ne cède pas souvent à la mort."

La Roue du Temps, Carlos Castenada
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Mar 26 Nov 2019 - 23:51




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past the macaroon dispenser."



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Une vision d'horreur, un souffle de verre coupant... Mary se retrouve au sol parmi des éclats de miroirs et a bien mal. Mais elle a peu de temps pour s'en remettre, car une chose à surgit... Quelque chose de bien trop immonde pour s'offrir à la lumière et à la vue... Quelque chose qui vraisemblablement compte l'attaquer et la tuer de l'une des manières les plus naturelle mais aussi les plus horribles qui soit ; celle des prédateurs qui déchirent, dévorent, avalent tout.

« Qu'est-ce que tu es ? Tu... tu viens du miroir ? » demande Mary.

Ce n'est pas parce que c'est un monstre qu'elle ne peut pas entrer en communication avec lui, avoir une chance de gagner sur le terrain de la raison... celui de la fuite semble encore plus risqué.

La créature ne réponds pas, mais une voix se fait bien entendre pourtant. Derrière le trône, un guerrier appel le nom d'un Dieu de l’Égypte. Mary reconnait cette intonation, cette expression ; celle du héros Hawkman. Il n'est pas loin et pourrait peut être l'aider... Finalement une fuite pourrait être possible.

Alors soudainement, elle se lève et se précipite. Faisant de son mieux pour ne pas glisser sur tous ces morceaux de verre. Elle ne peut pas tourner la tête, mais entends distinctement le monstre tomber derrière elle sur le tapis chatoyant. Lui aussi court, mais lui est bien un prédateur, la nature la fait s'adapter pour être juste ce qu'il faut plus rapide que sa proie afin de pouvoir gagner cette chasse.
Mary court vers le trône aussi vite qu'elle le peut. Les séances de sport à l’École St Elias ne figurent pas dans ses matières favorites, mais son assiduité gagne ici tout son sens. Du sens certes, mais ce duel ?...

Non.

Le monstre est sur elle. Il la fauche d'un coup de patte et elle tombe la tête la première devant le trône, roule et percute le braséro au pied du trône qui lui tombe sur le globe terrestre. Les charbons se répandent et dévore la surface de la planète comme un sinistre présage. La luminosité devient moindre et seul brille les dents de l'ombre qui s'approche maintenant confiante d'une victoire absolue.

« RELÈVES-TOI MARY !! »

Une pierre vient d'être jetée sur la créature qui esquive.

« NE LAISSE PAS LA PEUR GAGNER !! »

Continue Freddy qui se penche pour chercher un autre caillou au sol.
Il est non loin, Mary ne l'avait pas vu... c'est comme s'il était apparu de nul part.

« FREDDY ! ESSAYE DE FUIR PLUTÔT ! » lui crie Mary. Cet idiot a encore moins de chance qu'elle avec sa jambe.

« MARY !! PAR PITIÉ RELÈVE TOI !! » hurle cette fois ci Darla dans le coin opposé.

Le monstre tourne la tête vers elle...
Oh non...
Pas Darla...

Mary ne peut pas le laisser faire.
Alors rapidement elle trouve le pied du braséro de sa main et le tire pour le faire finir de s'écouler cette fois sur le monstre déversant ce qu'il lui reste de charbon...

Elle ne voit même pas si ça marche. Elle se précipite vers Darla.

« COURS ! COURS ! » lui ordonne-t-elle.

Darla semble enfin réagir et disparait derrière le trône, Mary la suit de près et... elle ne la voit plus.

De l'autre coté du trône, encore un miroir... Qui refléte un combat entre Hawkman et un autre monstre. Mary se jette dessus, imaginant que Darla la traversé, mais se cogne plutôt.
Elle se relève immédiatement, ignorant la douleur, et tambourine sur le miroir comme s'il s'agissait d'une porte.

« HAWKMAN !! HAWKMAN !! »

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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Mar 3 Déc 2019 - 22:16

Hartley sent.

Il ressent une force. Un mystère.

Le garçon sensible, l'homme de science. Les deux aspects de sa personne. De son esprit. Les deux aspects qui ne relèvent pas d'Apokolips, ni du sillage des Flash. L'individu recentré sur ses deux aspects, manifestement unifié par sa petite séance d'auto-hypnose, est en accord avec tout ce qui appelle en lui, contre la sensibilité et la raison, ou à cause d'elles deux, à ignorer l'appel de la musique.
Pour répondre au chant silencieux de sirènes bien différentes.

Il avance vers les profondeurs. Vers la cave.

Et perçoit, ressent, bien avant de le voir, de le savoir, la présence de quelqu'un, ou quelque chose. D'une force primale, plurielle, et curieusement, unie, en conflit et en chaotique harmonie intérieure.
Les poils se dressent sur sa nuque tandis que se dessinent ceux d'un pelage à priori trop bien connu.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Grodds-lair-the-flash-s3e13

Il ressent, étant pourtant encore à d'innombrables pas de distance. La puissance de Grodd. La mystique du peuple gorille. L'énergie primordiale des prédateurs civilIsés. Le poids de leurs coutumes.
Il le sent.
Mais son esprit connaît un sursaut, comme tressaillant pour supplanter le monde du sensible, comme cherchant fugacement à garder le contrôle.
Il lâche une exclamation. Un murmure.

"Grodd?"

Il sent en s'approchant la chaleur de la chair palpitante, l'électricité statique de la fourrure mouvante.
Il sent une présence, mais pas tout à fait Grodd. Ou pas seulement.

L'entité se tourne vers lui et le fixe.
Elle se meut lentement. Organiquement au point qu'il jurerait sentir chaque muscle se dénouer et se déplier.

Silencieux, il suit la silhouette simienne qui paraît entendre le guider dans les profondeurs.

L'entité ne parle pas.
Mais elle le mène.
Elle lui transmet.
Les murs, initialement de terre, de pierres et de brique, laissent place à des parois rupestres.

Il sent les pigments, poussière et peinture exister et avoir existé à la fois, sur les doigts velus de l'entité.
Celles qui ont donné vie aux dessins et inscriptions mystiques qui dessinent de part et d'autres une histoire. Une vérité primale.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Flash9c

Émulé dans ce qu'il voit par son guide, il voit.
Et comprend.
Apprend.
Son esprit fait sens de quatre vérités étalées par des pattes agiles et de la matière ductile.

Énergie.
Matière.
Structure.
Esprit.

Ainsi comprend-il, dans son vocabulaire de scientifique, les Forces dont une seule à ce niveau de transcendance lui était véritablement connue jusque-là, et pas des moindres : l'Énergie, connue par la méta-science sous le nom de Speedforce. Vénérée et prophétisée par les anciens de Gorilla City, rendue réalité par une nuit d'orage décisive de Central City.
D'autres forces existaient.
Il sentait désormais l'appel dans son âme et son esprit de ces Forces.

Et tout Homme qu'il était, il aspira immédiatement à en toucher du doigt l'existence.
Mais de cela découla une image, qu'il crut voir dans la prunelle de l'entité primale.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Scale_600

Hartley étouffa un cri de stupeur.
Il reconnut Barry, le Barry teinté par la noirceur d'Apokolips.
Mais son iris s'étrécit.

"Le Métal."

Il perçoit l'affinité du métal avec les Forces. Il sent leur appel à travers lui.
Le Heaume de Thoth. Esprit.
Le Sceptre du Sorcier. Structure.
La Griffe d'Horus. Matière.
La Masse de Thanagar. Énergie.

Le Piper pose une main gantée sur sa mâchoire béante et rigide.
Mystère, merveilles, sagesse et entropie se cachaient dans ces lieux. Ils nichaient dans des êtres amis qui le rapprocheraient de ses nouvelles vérités.
Prêtes à le baptiser dans une nouvelle cosmogonie, autant mystique que scientifique, le corps et l'âme en équilibre.
Et lui, serait prêt à rejeter les forces du Dieu du Mal.

Il courut en direction d'une résonnance, double, une vibration à la fois chtonique et électronique.
Pantelant, il regarda par-dessus son épaule.
Il reconnut alors l'homme, ou plutôt le primate, qui s'était manifesté à lui.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Latest?cb=20171028135407

L'entité, sous le faciès de Solovar, opina de la gueule en signe d'assentiment.

Alors, il détala de nouveau jusqu'à sentir sur sa langue le goût du Nth Métal.
Autour de lui, des plumes saccagées, et une poussière de minerai doré se dégageait de leur massacre.

Levant le visage, il vit une montagne de poils et d'écailles.
Il en ignorait le nom et la nature, mais c'était Amout.

Écoutant à nouveau son sens dominant, il entendit le souffle rauque et brut de celui qui n'était autre qu'Hawkman !
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Sam 7 Déc 2019 - 4:13

Quelque chose avait mal tourné.

Un moment, Jared marchait à travers une ruelle sombre du centre-ville de Chicago, et le suivant, il tombait en plein visage après une violente poussée dans le dos. Il se frappe la tête durement contre le sol de pierre – attends une minute, ça devrait être de l’asphalte non? – et un flash de douleur explose derrière ses yeux et dans son crâne. Pendant une minute il git là a moitié assommé et ne sachant pas du tout ce qui vient de se passer. Une petite éternité se passe avant qu’il ne puisse regagner assez de lucidité pour lâcher une bordée d’explétives colorées qui aurait rendu fier un marin.

Il se rassoit, et se frotte le front et les yeux de la paume d’une main pour s’éclaircir la vision, jurant toujours de tout son saoul. Il cligne rapidement les yeux tout en maudissant entre ses dents serrées l’idiot – humain ou autre – qui a provoqué ce plantage épique.

Parce qu’il sait qu’on l’a poussé.

Il a clairement senti deux mains puissantes sur son dos juste au moment où il volait vers le sol et y imprimait son visage en relief. Il se tâte d’ailleurs le nez pour vérifier qu’il n’est pas cassé
.

« Rien de cassé, Dieu merci… » Souffle-t-il avec un soupir. « Si j’attrape le salaud qui m’a joué ce sale tour, y va y goûter… »

Il ne va pas plus loin dans ses menaces de violences parce qu’il a enfin eut une vue d’ensemble de l’endroit où il se trouve… Et sa bouche reste ouverte sous le choc. Il n’y a pas grand monde qui soit au courant mais un de ses films/roman favori est le Seigneur des anneaux. Okay, on ne s’y attendrait juste pas d’un salaud fini comme lui qui tiens plus du anti-héros que du défenseur héroïque, mais les goûts ça ne se discute pas! Quoi qu’il en soit, il est bouche-bée devant ce qu’il voit.

Il est a l’entrée d’une grande salle circulaire toute en pierre, très haute de plafond et froide comme la mort. Il y a littéralement des glaçons qui se forme depuis les arches du plafond et le long des colonnes et des murs. Son souffle fait de la buée quand il respire. Il commence a frissonner légèrement.


« Oh putain… »

Tout autour de lui, se dresse de grandes statues de pierre noire et dont la forme le fait intérieurement frissonner. Ce sont des créatures en longue robes qui les recouvre des pieds a là tête et en lambeaux. Des larges capuches couvrent les visages de pierre mais une lueur rouge au fond de chaque voûte encapuchonnée dénote des yeux rouges luisants. Chacun tient devant lui, par la garde, une longue épée surmontée d’une tête de mort comme pommeau. Mais celui qui retiens son attention se trouve juste en face de lui. Au centre du cercle. Celui-là tient d’une main son épée et dans l’autre tiens un poignard a la lame effilée et luisante. Qui semble faite de métal, contrairement aux reste qui est sculpté dans la pierre. Cette statue est aussi couronnée d’une coronne de fer aux pointes longues et dérangeantes.

Il y en a neuf en tout.

Comme les neuf créatures dont elles semblent être une copie. Ces créatures qui étaient les esprits maléfiques et corrompus d’anciens Rois des Hommes…

Les Nazguls.

Et ils sont d’un réalisme saisissant. Tellement que Jared fait un pas en arrière et frisonne, cette fois pour une autre raison que le froid glacial qui règne dans la pièce. Mais ces créatures sont le fruit de l’imagination d’un célèbre auteur, des métaphores faites chaires, de la cupidité et de l’avarice qui détruit et corrompt.

Alors pourquoi a-t-il le sentiment que quelque chose de terrible est sur le point de se produire? Son Sixième Sens le titille. Il Sait. Il y a un mal ici qui attends patiemment et qui est sur le point de frapper. Mais il n’est pas capable de voir… quoi? Quand? Ni Qui, pendant qu’on y est.

Il déteste cette part de ses pouvoirs… la Prémonition d’évènements terrible a venir, a court ou a long terme.

Il le Sait.

Quelque chose va se passer.

Un rauque sifflant le tire de ses spéculations presque fiévreuses. Il lève les yeux… et rencontre le regard sanglant du Maitre de ces pseudo-Nazguls, dont le souffle forme un nuage devant la bouche de pierre dissimulée sous la profonde cagoule.

L’attaque vient cependant de derrière lui. Juste a temps il se jette a terre et évite de se faire décapiter par un autre de ces créatures. Il sort sa dague et bloque la seconde attaque, mais est toujours a genoux au sol dans une position très vulnérable.

Il entends au loin un rire presque moqueur…



John Constantine
Non-joueur
John Constantine
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Inscription : 17/08/2019
Messages : 588
DC : RAS
Situation : Officiellement mort, commence lentement à ressurgir
Localisations : L'Oblivion Bar - La Maison du Mystère
Inventaire : Un paquet de cigarette, un briquet, un trousseau de clef, de la poudre aux yeux, un couteau suisse et de multiples craies.

Depuis récemment, une seringue de sang infusée de magie démoniaque très fortement semblable à celle Trigon.
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Dim 8 Déc 2019 - 19:20




« Il... il y a ; quelque chose. Quelqu'un. J'sais pas.
Il y a quelqu'un... ici. Il y a quelqu'un, ouais.
Quelqu'un... dans la Maison. Qui... qui agit. Dans la Maison. Le... le Heaume sait pas, mais... il y a quelqu'un. »


Constantine ne tique pas, de suite, debout dans l’encadrement de la fenêtre donnant hors de ses appartements, mains sur le battant ouvert. Il se contente d’observer fixement Fate, avec un air hautement indéchiffrable.
Il n’avait pas vraiment eu besoin de la conserve magique dorée pour le comprendre. L’expulsion de Matthew n’avait pas été directement le fait de la Maison : Constantine n’avait senti aucune trace reconnaissable dans la force qui avait mit le corbeau à la porte, aucune fragrance occulte qu’il aurait pu identifier. Il ne savait tout bonnement pas ce qui avait éjecté le messager du Dreaming par la proverbiale fenêtre, mais il en avait très clairement vu les effets. Ce qui, logiquement, signalait un nouveau venu aussi clairement qu’une guirlande de néons et un grand panneau en lettres enflammées hurlant « INCONNU MANIPULATEUR EN VUE ».
Pour autant il fallait bien admettre qu’en recevoir la confirmation de vive voix par le Heaume de Thot n’apportait pas rien de réjouissant. En tant ordinaire il aurait lancé une remarque sarcastique de l’ordre du « Sans blague ? Moi qui croyais avoir juste éternué trop fort » : n’importe quel glandu aurait pu remarqué que quelqu’un était intervenu – et que ce quelqu’un n’agissait pas dans son bon droit. Dans ce cas précis, pourtant, l’information était utile, d’une certaine façon : le Heaume avait jugé bon de prévenir Khalid, faisant conséquemment remonter l’agresseur mystère sur la liste des possibles menaces, classée du plus dangereux au plus négligeable.

« Et... on n'est pas seuls.
« Il y a... il y en a d'autres, là. Y en a... d'autres.
Dans la Maison.
Est-ce que... est-ce que tu... peux les trouver ? Les... retrouver ? »


Constantine cligna des yeux. Comment ça, d’autres ? Bordel. Bordel de tête à cul de cocatrix. Le magicien prit une inspiration sifflante, et jeta un regard mauvais dans la cage d’escalier qui s’enfonçait sous ses yeux. Sans rire, c’était quoi ce cirque ? C’était qui, les glandus qui avaient atterri chez lui ? Ils venaient d’où d’ailleurs ? Il se croyait où, l’autre clown qui qui s’amusait à faire joujou avec sa baraque ? C’était lui qui invitait des gens comme ça ? Le Britannique tira une cigarette de sa poche et la percha au coin de ses lèvres.
… Ou alors c’était la Maison qui perdait les pédales ?
Bruit de briquet, puis crépitement de flammes. Constantine tira une bouffée de tabac, puis referma son briquet d’un mouvement de poignet sec. Clac. Il écarta l’idée d’un bâtiment semi-conscient, multi-dimensionnel et aux pouvoirs encore fondamentalement non-délimités atteint d'un besoin psychotique de chasser des êtres humains et d'un besoin d'indépendance au bord de la sanité mentale – du moins, il la mit dans un coin de sa tête. Pour l’instant l’hypothèse d’un parasite ayant élu temporairement domicile dans ses couloirs était plus probable (et franchement plus rassurante que celle qui supposait que la Maison des Mystères s’était découvert une passion pour la chasse à l’homme). Constantine sera un peu les dents.

-Viens. Ce qui fout le boxon dans cette maison finira bien par nous trouver – et la Maison devrait s’arranger pour mettre les « autres » sur notre chemin. Tu sais qui c’est, au fait ?

« Devrait ». Le conditionnel n’avait jamais été une conjugaison rassurante en tant de crise, mais c’était souvent l’usage approprié. Pour être tout à fait honnête, le Britannique n’avait pas la moindre idée d’à quel point la Maison pouvait être dangereuse. Généralement, elle protégeait ses miches – et il veillait consciencieusement à ne pas s’aventurer dans des salles où il risquerait un peu trop sa peau. Deux paramètres fondamentalement flou, aujourd’hui. Constantine tira une bouffée de tabac, puis s’avança. L’escalier était en bois sombre ouvragé, agrémenté à divers endroits de figures vaguement animales (ici, une tête de lion, là-bas la silhouette biscornue d’une autruche). Les murs étaient couverts d’un papier peint démodé, motifs floraux gris clairs sur fond noir. Des lampes à huiles en éclairaient périodiquement les paliers, et pas une seule fenêtre n’était visible dans ce qui semblait s’enfoncer sur des dizaines d’étages. Le thaumaturge attendit patiemment que Fate le rejoigne, les yeux fixés sur les profondeurs de la Maison des Mystères. Plus ils s’éloigneraient des appartements de Constantine, moins son statut de propriétaire des clefs de la Maison serait effectif, et donc moins le manoir chercherait à les protéger.
Nouvelle bouffée de tabac. Plus ils s’avanceraient, moins ils auraient de chance de retrouver leur chemin, aussi.

-Ferme derrière toi, tu veux?

***


-Si vous y tenez... Mais sachez que je ne suis pas celui qui a désiré vivre aussi longtemps. Si vous voulez réellement obtenir réparation, adressez-vous à un certain prêtre d'Anubis qui aurait dû venir vous voir il y a longtemps aussi.


Amout s’amusait. Les attaques d’Hawkman étaient violentes, sans merci, mais elles ne semblaient qu’exacerber l’apétit de la Dévoreuse. Elle avait hâte. Oh, qu’elle avait hâte. Elle savait pertinemment que les Dieux étaient de son côté, que c’était son droit de dévorer la chair et l’âme du guerrier. Elle savait qu’elle ne pouvait pas perdre. Et peut-être que quelque part, Carter Hall le sentait aussi.

-Hath-Seth est déjà en train de subir son jugement. Tu reste à punir – ainsi que Hawgirl.

La voix de Thot résonna sous la voûte de pierre, venant de partout et de nulle part à la fois. Le dieu-scribe n’avait pas tout à fait disparu : si sa peinture s’était résorbée dans le bas-relief et dans le monde de la deux-dimension, sa présence était toujours palpable. La Dévoreuse pirouetta et asséna un large coup de griffe latéral à Hawman.
Entre eux deux, l’air ondula un très bref instant.

***

Il y eu un court instant de latence, puis Amout frappa. Brutalement. Son coup de pattes projeta Hartley sur le côté, dégageant le passage. Derrière lui, Hawkman s’était paralysé de surprise, un court instant surpris. L’air avait ondulé, puis un homme avait surgit du néant, l’air un peu perdu. La surprise avait retenu le coup et l’attention du guerrier faucon – juste assez pour créer une ouverture dans sa garde.
La Dévoreuse bondit en avant.
Un lion ne mange pas proprement : l’animal se jette sur sa proie et en arrache des bouts qu’il consomme tranquillement. Le crocodile n’est pas beaucoup mieux, brutalisant son repas à l’aide de sa mâchoire. Généralement, ce sont des animaux qui s’en mettent un peu partout, lacérant peau, tendons et chair à grands coups de griffes et de crocs. Amout avait, visiblement, double peine.
Le premier coup désarma le guerrier, laissant une large entaille au niveau de son poignet. Le second lui transperça l’épaule, et le dernier se referma sur sa jugulaire. Ce qui avait commencé par un cri de surprise évolua en cri de douleur pour finir par un gargouillis affreux et des bruits de mastications. A l’occasion, des bruits de craquements secs pouvaient être entendus.

La créature émit un grognement satisfait et releva la tête. Ses yeux reptiliens tombèrent sur Hartley, et on aurait pu jurer voir un sourire sur ses crocs. La créature, vaguement féline, s’avança doucement.

***

Visiblement, le miroir de Mary ne permettait pas à Carter de la voir. Elle pouvait clairement discerner la salle de l’autre côté de la paroi transparente, cependant : de hauts murs couverts de hiéroglyphes et de dessins égyptiens. Des torches, ici et là. Et deux hommes, se faisant pour l’instant face.
Le premier, Mary connaissait. Carter Hall semblait épuisé et en sale état. A la place de ses ailes, deux plaies ouvertes tâchaient son dos – et il semblait combattre depuis suffisamment longtemps pour montrer des signes de fatigues. Repoussé par une force inconnue contre un mur, Hartley Rathaway lui faisait face.

Il aurait fallu un niveau de conscience plus élevé que celui de n’importe lequel des trois héros pour comprendre que lorsque Hartley s’était aventuré dans la pièce, quelque chose lui avait donné l’apparence d’Amout dans le regard de Hawkman… et que l’inverse était aussi vrai. Chacun voyait la Dévoreuse, en regardant l’autre. Mary n’était pas affectée… mais ne pouvait ni être vue, ni être entendue.

Dans l’obscurité derrière elle, quelque chose bougea. La chose s’amusait – un peu. Un peu moins qu’au début, mais un peu tout de même. La gamine avait du fil à retordre, mine de rien. Elle finirait par arriver au bout de ses astuces, cela dit.
La créature marchait. On pouvait entendre le bruit de ses pieds nues sur le sol de pierre, et son souffle rauque. Il aurait pu bondir sur l’enfant, et lui briser la nuque aussi simplement que cela. Mais il fallait bien admettre qu’il préférait ses cibles effrayées – entre autres, pour le goût de l’adrénaline et la pression artérielle élevée. De plus, pourquoi se serait-il précipité ? Son repas ne pouvait aller nulle part.
Après tout, la Maison jouait selon ses termes. C’était lui qu’elle chassait pour nourrir.

***

Quelque part, dans la Maison, deux choses résonnent. On peut difficilement les cacher l’un à l’autre. Au fur et à mesure que Constantine et Fate s’enfonce dans la Maison, une onde se répand à travers les murs. Une vibration, un écho. Les artefacts de Jared Stevens et de Khalid Nassour entrent en résonance, signalant chacun la présence de la magie antique et si particulière des Dr Fate à leur propriétaire.

Khalid peut sentir la magie de Nabu, et le Heaume peut lui confirmer que c’est bien elle. Pourtant, le signal est déformé, distordu par la maison. Le signal qui est reçu est celui d’une figure connue… et perdue.
A l’instant, le Heaume de Thot informe Khalid qu’il a ressenti la signature magique de Kent Nelson, quelque part, dans la maison.

Les coups pleuvent. Les créatures encapuchonnées tourbillonnent autour de Jared, parant ses coups et faisant de leur mieux pour percer sa garde (quoi que avec peu de succès). Ils ne semblent pas tout à fait insensibles aux attaques de leur adversaire, mais ne semblent pas pouvoir rester mort – lorsqu’une silhouette tombe, elle est remplacée par une autre. Et lorsque l’on cherche les corps tombés au sol, on ne trouve rien.

Soudainement, Jared, ressent une puissance magique connue, de fait. Mais il perçoit une énergie déplacée. Il ressent, autour de lui, une puissance magie de l’Ordre, du même genre que celle de Nabu – quoique légèrement différente. Elle ne provient cependant pas de l’extérieur, selon ses sens distordus. Oh non. Elle provient de son bras, sous ses bandages. Comme si son membre, gangrenée par une magie chaotique, avait était miraculeusement transmuté. Il peut le sentir dans sa peau, dans ses os. Comme si quelqu’un avait siphonné la magie chaotique qui s’y trouvait, pour la remplacer, par une magie ordonnée.

Spoiler:
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Lun 9 Déc 2019 - 12:07

Une grimace glisse sur le visage de Khalid, sous le Heaume de Toth.

« Heu. »

Il prend une grande inspiration.

« J… je… »

Il range les mains dans son dos ; essaye de cacher ses tremblements.
Difficilement, il faut bien l’avouer.


« C’est… heu. Compliqué. »

Le Magicien soupire, et secoue la tête ; en suivant John Constantine.

« Je… j’sais pas vraiment… interpréter c’qu’il s’passe, en fait. »

Il se tourne vers son interlocuteur, et hausse les épaules ; un peu penaud.

« Je… j’débute encore, mais… mais j’crois surtout que le Heaume pète un câble, en fait. J’sais pas si c’est c’te Maison, mais… mais j’l’ai jamais vu faire ça. »

Fate passe la porte, et frissonne.

« Je… j’cache pas qu’ça m’fait un peu flipper… d’ailleurs. »

Il a un peu honte de l’avouer ; mais il n’a pas le choix.
Le jeune homme est complètement perdu.
Il ne sait rien ou quasiment rien de la Maison – et toutes les histoires sur John Constantine le poussent à prendre ses jambes à son cou ; il ne peut pas, pourtant. Il doit prendre sur lui, aller de l’avant… et essayer de faire au mieux.

Parce qu’il sent que quelque chose se joue, ici.
Parce qu’il sent que tout ça n’a rien d’un hasard… et encore moins d’un hasard heureux.


« Heu… attends. »

Khalid grimace, en passant la porte ; en découvrant l’extérieur.
En découvrant… le couloir.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] The-corridor-nea-lo
L’étrange, mystérieux et surtout abominablement terrifiant couloir.
Dans lequel lui et le Britannique pénètrent.


« Je… j’crois… »

Il se tourne vers John, et tremble désormais publiquement, officiellement.

« Je… j’sens… quelque chose.
J’les sens. »


Khalid prend une grande inspiration, alors qu’il mobilise ses forces pour affiner les sensations transmises par le Heaume de Toth – pour les comprendre, surtout.

« Il… ils sont… enfin.
Y a… y a un type de… d’la ville de Hamelin. Y a… y a un homme à l’âme si ancienne qu’elle… qu’elle vole par elle-même, avec ses ailes. Y a… y a une fille au cœur si pure qu’un… qu’un mot peut lui donner toute la force du monde. Y a… y a… oh.
HO. »


Fate s’entoure soudain d’une aura dorée ; par réflexe, par instinct.
Par besoin. Pressant.


« Il est là ! »

Il s’élève au-dessus du sol, soudain exalté.

« Il est là ! J’le sens ! »

Lui, oui ; il le sent.
Lui.
Kent Nelson.
Dont il sent l’aura – dont il sent la présence ici.
Alors même que ça n’a aucun sens. Alors même qu’il l’a vu mourir ; alors même qu’il le sait mort.
Mais… qu’importe.


« J’ARRIVE ! J’ARRIVE, KENT ! »

Khalid Nassour aimait fondamentalement son grand-oncle Kent – et son amour s’est doublé d’une immense estime, quand il a découvert leurs liens ; quand il a découvert que Kent était également Docteur Fate.
Etre formé par lui est une des plus belles expériences de sa vie.
Le savoir mort est l’une des douleurs les plus intenses.

Alors, même s’il sait que cela ne peut être vrai… il n’hésite pas ; il ne réfléchit pas.
Il fonce.
Au cœur du couloir menaçant. Au cœur de la Maison. Au cœur des ennuis.
Il fonce.
Pour le rejoindre. Pour le retrouver. Pour le sauver.
Quoi qu’il en coûte !


(HJ/ Résumé rapide :
- Fate est perturbé et tente de cacher son trouble ;
- Fate se crispe dans le couloir ;
- Fate « sent » les autres et essaye d’en brosser un portrait ;
- Fate « sent » Kent Nelson, et perd pied ;
- Fate se projette seul pour le retrouver, sans prudence. /HJ)
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Lun 23 Déc 2019 - 10:50

En fils de bonne famille, Rathaway était au fait des mythes classiques, qui pour beaucoup avaient fondé les symboles plus ou moins ésotériques de notre nation - d'autres, simplement réservés à l'élite du savoir pour le savoir.
En dépit - ou à cause - de la fascination des premiers mondains occidentaux pour l'égyptologie, ses concepts voilés de la spiritualité restaient des mystères, voire des énigmes opaques à l'esprit moderne. Hartley ne faisait pas exception, et loin d'avoir grandi en tant qu'être de la spiritualité, il en connaissait surtout les aspects les plus colorés. Parmi lesquels, Âmmout, la dévoreuse.
Un prototype peut-être des Limbes chrétiennes et des démons chimériques, parmi quelques autres.
Une créature essentielle surtout dans la notion de Jugement du défunt et de son âme éternelle - ou pas éternelle du tout, très justement.
De même qu'il avait cherché à rejeter l'influence de la religion, il en avait interrogé les diverses racines en tant quelles participent à la phénomènologie de l'esprit, et en cela, à l'inconscient collectif. Il avait embrassé les signes et symboles primordiaux et fondateurs non pas pour des vérités du cosmos, mais comme jalons du conditionnement humain. Lui, athée, croyait dans l'importance des mythes pour la science de naviguer les obstacles de l'esprit humain.

En un mot comme en cent, il connaissait Âmmout, comme principe fondateur de la terreur divine, comme liant psychosocial entre morale et religion d'État.

Mais, il ne raisonnait pas, aujourd'hui. Pas uniquement. Il ressentait. Il résonnait. Et, bien présent à un monde censé relever de l'immanent, du récit anthropologique, il vivait la présence du monstre sacré.
La terreur et le sang.
Le danger et l'imminence.
Nul ne se soustrait au jugement.

Le Fifre déjà en pleine révolution intérieure reconnaît Hawkman.
Il avait senti sa présence. Son Métal.
Mais il reconnaît à peine le guerrier millénaire, brisé, usé, titubant.
Il le voit agressé violemment par la Dévoreuse, ses tissus déchirés, comme pour arracher son coeur.

"Hawkman... Dieu me patafiole."

Hartley songe que s'il s'agit de comparer le poids de celui-ci à une plume, une plume en Nth, c'est vraiment mettre la barre haut. Et d'autant plus, trop haute pour lui, le Fifre de Hamelin, le voyou, le fou, le hors-la-loi hanté depuis toujours par l'âme de l'âme noire du 4th World.

Il réalise surtout qu'au corps-à-corps face à la Dévoreuse, ses réflexes ne sont même pas un avantage sur son immense et bestiale assaillante.

Il est venu sans équipement.
Il est purgé - temporairement ? - de l'équation Anti-Vie, donc de ses pouvoirs.
Il est face à l'ennemi, sans préparation.
Alors, il morfle.

"Hnn..."

Sa vue se brouille un instant, alors, il écoute son audition.
Qui fonctionne, mais qui n'entend plus Hawkman.
Car la bête est juste trop imposante, sans doute.
La bête qui le rudoie, l'attaque. Taille dans sa chair, bien qu'il bondisse et esquive.

"Han !"

Son équilibre, son agilité, sont assurés par son oreille interne améliorée.
Car il n'est pas tout à fait désarmé. Il porte les aides auditives, d'abord conçues par Will Magnus, qu'il a améliorées par la suite.

"Houff !"

Tant bien que mal il souffle, évite, mais jamais entièrement.

Et, il souffre.
Il saigne.
Et il sent le Métal, le métal psychique, Nth, son goût sur sa langue qui goûte le sang. Il le sent vibrer, non loin de lui, réagir à sa présence, à son Eveil.

Il le sent et, le visage ensanglanté, aveuglé, les tympans noyés de sueur, il le cherche, à chaque pas de côté, à chaque chute violente.
Il tend le bras, le pensant proche, ses doigts brisés tendus et tremblants.

Tandis qu'il cherche, il est harcelé, soulé d'assauts, sa chair meurtrie à chaque attaque bestiale.
Et ses doigts se resserrent. Sur une plume.
Une plume en Métal Nth.
Qu'il serre, tranchant sa chair et ses tendons.

Un coup, encore un.
Il tombe, pour ne pas se relever.

Alors, il porte la plume à ses lèvres éclatées.
Il pince sa bouche amène son souffle sur le petit élément de métal imitant l'oiseau naturel.

Causant un sifflement amplifié par le métal psychique.
Et une onde mentale, semblable à des milliers de rongeurs envahissant la pièce.
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Sam 4 Jan 2020 - 23:29

Non, non, il ne le permettrait pas... Tous dieux qu'ils étaient il ne leur permettrait pas de faire subir le pire des châtiments à son âme-sœur. A celle qu'il avait entraîné dans cette folie juste en l'aimant. Il ne pourrait pas supporter l'idée qu'elle souffre éternellement juste parce qu'il l'avait aimé et entraîné dans cette histoire de malédiction éternelle. Mais pour cela, il allait devoir vaincre Amout. Il allait devoir mettre à terre l'une des créatures mythiques les plus terrifiantes de la mythologie égyptienne.
... Une mission pour lui en quelque sorte.

-Je vais donc vous prouver ce que je vaut... Avec ou sans mes ailes...

Son dos souffrait encore des blessures causées par le déchirement de ses ailes. Carter se sentait amputé d'une partie de lui-même et cela lui provoquait une douleur physique et presque psychologique. Pourtant, il avait été des millénaires à se débrouiller sans ailes. Et aujourd'hui, il allait prouver qu'il pouvait se passer d'elle pour vaincre. Pour combattre même les pires ennemis qui soit et préserver ainsi sa famille d'un sort terrible. Pendant ce temps, la créature reculait.

-Reste là la Dévoreuse ! On a pas encore fini.

Amout s'était repliée contre le mur de la tombe, mais ne semblait pas décidée à s'enfuir. Et encore heureux pour elle, car Hawkman l'aurait poursuivit jusque dans les profondeurs s'il l'avait fallu pour la tuer. Le guerrier millénaire se rua vers la créature et commença à la rouer de coups... Prit dans sa fureur légendaire, il réalise pendant quelque secondes que le monstre ne se défend pas. Que ses griffes et ses crocs n'essaient pas de lui lacérer les chairs. Mais pris dans sa fureur

-Crève !


Et Hawkman continue donc de frapper "Amout" qui n'est en réalité que le Joueur de Flûte de Central City. Soudain, Carter leva son arme pour asséner le coup fatal à la créature avant qu'un son puissant lui déchire les tympans. Une sorte de sifflement agressif et brutal qui perça le cerveau du guerrier millénaire et le stoppa net dans son geste et dans sa fureur. Carter resta immobile, avant de reculer, gardant l'immonde créature dans son champ de vision.

-Depuis quand... Depuis quand Amout produit ces sons ?

Le doute s'insinue dans son esprit, et l'espace de quelques secondes il s'interroge... Avant de se rappeler que le temps qu'il perdait pouvait lui être fatal. Mais son corps refuse de bouger et son esprit lui-même était paralysé, comme si des centaines de petits crocs se plantaient en lui pour l'immobiliser. C'était... Douloureux. C'était énervant. Hawkman se fendit dans un hurlement de colère pure et tira un rayon d'énergie à l'aide sa Griffe d'Horus, pulvérisant le mur situé derrière Amout/Hartley.

-Vos tours ne marcheront pas sur moi, dieux d'Egypte !


***

Spoiler:

Merci Tim pour la signa ^^

"Un guerrier ne meurt pas facilement. La mort, pour le trouver, doit livrer bataille avec le guerrier. Et le guerrier ne cède pas souvent à la mort."

La Roue du Temps, Carlos Castenada
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Dim 5 Jan 2020 - 14:00




Shadowpact



"It's down there, first right, second left,

past the macaroon dispenser."



"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] 1436859867-small

M
ary appelle.

« HAWKMAN !! HAWKMAN !! »

Mais rien ne réponds.

Le miroir ne semble n'y être une fenêtre, ni avoir la magie d'un conte de fées. Comment envisager être dans un conte de fées d'ailleurs, alors que tout ce qui l'entoure est sombre et inquiétant depuis qu'elle est entrée dans cet étrange camion. Inquiétant voir dangereux...
Car le monstre est toujours là.


Elle se retourne et se plaque contre le verre... La créature s'approche toujours doucement, toujours prédatrice. Elle semble tout de même souffrante après avoir reçue des charbons ardents sur le dos... Mais elle est plus déterminée que jamais, malgré les flamèches qui continuent à dévorer son pelage.
Elle est bien réelle, contrairement aux apparitions de Freddy et de Darla...
Était-ce son imagination ? Que disaient-elles déjà ?

"Relève toi..." "Ne laisse pas la peur gagner..."

Plus facile à penser qu'à faire dans une telle situation.
Mais dans une autre ça aurait été différent.

Mary mis la main à la poche et sentit de petites pierres qu'elle avait mise à l'intérieur. Comme des morceaux du Rocher d’Éternité qui avait explosé au cœur de Fawcett City des mois plus tôt. La majorité des éclats avaient été retrouvés, mais il en manquait toujours quelques uns pour que le Sorcier puisse le reconstituer. Elle même en avait récupéré deux et comptait les confier au Sorcier, qui lui indiqua qu'elle pouvait les garder en attendant. Elle ne pouvait plus devenir Mary Marvel par l'intermédiaire du mot magique, mais elle avait encore de la ressource...
Toutefois, elle insista.
Ce n'était donc que de simple cailloux qu'elle avait en ce moment dans sa poche. Beaux, colorés, mais sans pouvoirs.

Elle n'avait présentement aucuns pouvoirs...

« Je n'ai pas peur de toi ! » lui dit-elle en prenant les cailloux en main.

« Si tu m'oblige à me battre, alors je le ferais ! Et je sais bien le faire ! »

Ses muscles sont tendues. Elle se remémore toutes ses leçons d'arts martiaux apprises sur l'Île des Amazones et à St Elias.

La créature s'approche et finalement... elle fait vraiment très peur.
Son visage à moitié pourrissant, à moitié brûlé se distingue d'avantage à l'orée du miroir.

Spoiler:

« A...
Anubis ?... »


Est-ce vraiment le Dieu qui vient se venger, sous l'intermédiaire de cette créature, après son aventure avec les déesses égyptiennes, Isis et Black Adam ?
Pas de réponse...

La bête bondit et Mary fit une manœuvre qu'elle connaissait bien. Elle se laissa tomber sur le sol dur et n'exposant que ses pieds, elle les utilisa pour repousser son assaillant vers l'arrière, profitant de la force de son bond, directement dans le miroir !

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] 1436859867-small

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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Dim 5 Jan 2020 - 18:25

Une autre creature tombe.

Une autre prend sa place.

Le cycle semble sans fin et Jared commence a être très inquiet. Oh, il n’est pas fatigué. Il pourrait continuer pendant des jours, des semaines s’il le faut. Mais quelque chose ne va pas. Quelque chose cloche terriblement. Après un moment a lancé des dars et faire jouer de sa dague mystique a gauche et a droite – faisant même couler un sang noir et purulent a plusieurs reprises à sa propre surprise – il se dresse finalement avec surprise et se fige.

Quelque chose de profond, de fondamental, vient de changer. Il baisse un regard aux yeux élargis par la surprise et… l’incrédulité?... Vers son bras soudainement guéri.

« Quoi? Ce n’est pas possible… Comment? »


Il n’a pas le temps de penser plus loin cependant, il venait a peine de toucher le bandage, et peut-être tenter de l’arracher pour voir de ses yeux la véracité de ce qu’il ressentais, quand un sifflement intense remplis la salle caverneuse, rebondissant sur les murs tels une cloche de glas.

Puis il réalise que les attaques contre lui ont soudainement cessé dans les dernières secondes. Que la salle est devenue bien plus froide comme une caverne de glace et non de pierre…

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] 81z5oq10

Et qu’une colonne immense d’ombre et de fumée noire se dresse maintenant devant lui au centre de la pièce et l’emplis entièrement. Le sifflement provient du centre de cette ombre immense et des yeux rouge s’ouvre enfin au centre du vortex.

Une silhouette immense, toute d’ombre et de fumée noir, plus dense que la nuit la plus sombre – ou que les profondeurs de l’enfer, Jared penses avec un frisson – S’est formée depuis le centre du vortex. Une silhouette couronnée de pointes acérées, armée d’une immense masse plus longue qu’un autobus et tout aussi sombre et d’apparence intangible que le reste.

"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Slhcwl10

« Oh putain de merde! »

Cette entité lui rappelle encore une autre créature tirée tout droit du Seigneur des Anneaux.

La seule qu’il n’aurait vraiment pas voulu avoir en face de lui en réalité.

Sauron.

« Tu te fous de ma gueule? C’est d’la fiction! C’est quoi c’t’endroit?! »

Une voix immense et caverneuse remplis la salle et le fait grimacer par sa puissance. Il porte les mains a ses oreilles pour les couvrir alors qu’une menace remplis la salle de sa puissance. Une voix si forte et terrible que de large pans de lace se détache des murs et du plafond pour tomber tout autour de lui sur le sol gelé. Il glisse et tombe à la renverse en tentent de les éviter, mais se rattrape de justesse.

« Les Neuf ne sont plus. Le Roi-Démon s’Élève. »


Sans y réfléchir il se met a arracher les bandages qui recouvre son bras – il est guéris, il en est persuadé pendant un bref moment! – Mais juste alors qu’il le fait ses sens reprenne le dessus et une voix presque hors de lui crie dans sa tête alors que les derniers bandages tombent au sol.

‘NON! C’EST UNE ILLUSION!’

Résumé:
- Jared détruit plusieurs pseudo-nazguls mais il en apparait toujours davantage;
- Jared sent le changement dans la magie qui infuse son bras passant du Chaos a l'Ordre;
- Jared assiste a l'apparition 'un monstre encore plus puissant après l'amalgamation des autres créature plus petites;
- Jared arrache les bandages qui reconvre son bras, le croyant guéris pendant une seconde;
- Il voit trop tard a travers la luissante illusion qui l'affecte...

John Constantine
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Depuis récemment, une seringue de sang infusée de magie démoniaque très fortement semblable à celle Trigon.
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Mer 8 Jan 2020 - 18:30



-… Kent ?

Constantine fronça les sourcils. Pendant quelques secondes, il sembla réfléchir à toute vitesse : ce n’était dans l’absolu pas absurde que le précédent Docteur Fate soit en train d’arpenter les couloirs de la Maison. Ce ne serait pas sa première résurection miracle… Mais quelque chose cloche. Ce serait trop absurde. Et pourquoi ne serait-il pas venu à leur rencontre ? Serait-ce lui, la cause du boxon en cours ? Le Britannique n’eut de toutes façons pas vraiment le temps de se poser plus de questions – ou de les partager avec Khalid, qui venait de se précipiter dans le couloir.

- Eh !

Constantine réagit, mais réagit trop tard. Il tendit la main pour tenter de rattraper le magicien, mais ses doigts se refermèrent sur du vide. Il se mit à lui courir après.

- Khalid, redescend ! Tu ne peux pas être certain que ça soit Kent ! Eh ! Khalid !

Peine perdu. Le magicien courrait, aussi vite qu’il pouvait, mais le jeune Fate était parti avec une longueur d’avance… et venait de disparaître au détour d’un couloir. Constantine s’immobilisa net. Le corridor avait obliqué vers la droite, et aucun casque doré brillant n’était visiblement à l’horizon. Le magicien, soudainement en alerte, lança un regard alentour. Ils n’étaient pas assez loin de ses appartements pour que la Maison puisse les séparer en agissant sur une torsion dimensionnelle aléatoire. Et techniquement, ils n’étaient pas suffisamment loin pour que quiconque puisse supplanter ses droits de propriétaire du manoir. Nouveau regard circulaire.

C’était beaucoup plus dangereux que ce qu’il avait prévu. Constantine ne percuta que trop tard qu’il venait de mettre les pieds dans un gigantesque piège, convaincu d’en être le maître, ou d’en être protégé en partie. Quelque chose d’autre était à l’oeuvre ici… et c’était quelque chose de largement supérieur à ses capacités.
Le magicien jeta un regard dans son dos. Il n’était pas très loin de son appartement. Regard devant lui, vers le couloir dans lequel avait disparu Khalid. Il y en avait d’autres. Perdus dans les méandres de la maison, entre les griffes de la chose qui parasitait son contrôle sur l’endroit. Regard dans son dos. Ils étaient en danger. Il était probablement le seul à connaître suffisamment bien l’endroit pour pouvoir les aider. Une poutre grinça, au-dessus de sa tête. Comme quelqu’un, marchant à l’étage.

Constantine ne se le fit pas dire deux fois. Il tourna les talons et courut pour sauver sa peau.

***

- Mary ! Par ici !

La silhouette se découpait dans un recoin de la grotte, loin du miroir. Elle n’était pas bien grande, et une lumière livide l’éclairait par derrière : elle aurait aussi bien pu se tenir devant un passage donnant sur une caverne de glace dans laquelle dansait les rayons du soleil. D’un geste un peu nerveux, elle semblait faire signe à Mary de la rejoindre. Son visage était fondu dans le contre-jour, mais sa silhouette et sa voix était reconnaissable.

- Vite ! Avant qu’il ne revienne!

La peur de Darla était sensible dans sa voix, quoiqu’elle s’expliquait assez facilement. Après tout, le dieu Égyptien des rites funéraires venait de se jeter sur sa sœur. La petite semblait proprement terrifiée, à vrai dire, mais ne semblait pas vouloir se résigner à laisser Mary à son sort pour fuir à toutes jambes dans la direction opposée.
Juste au-dessus de la tête de Mary, la fenêtre donnant sur la pyramide avait été brisé lorsque Anubis avait été projeté à travers. Toute vision avait disparu de sa surface – sur le verre, ou sur la pierre nue révélait par l’impact du dieu chacal. En revanche, en étant attentif, on pouvait sentir un vent chaud en provenir. Une brise, porteuse d’une odeur âcre, métallique : une odeur de sang.

***

Il y eut un grand bruit de verre brisé. Le mur éclata brutalement, et quelque chose tomba au sol. Une large silhouette vaguement humanoïde, pour l’instant prostrée au milieu des débris de briques et de ce qui ressemblait à s’y méprendre à des éclats de verre. La surface à travers laquelle la créature était entrée révélait seulement un éboulis de roches couleur sable. Les résidus de l’entrée fracassante avaient éventré une bas relief peignant la résurrection d’Osiris, et s’étendait jusqu’entre Hawkman et Hartley. La silhouette se redressa lentement, et soupira.

Elle avait il y a peu l’apparence d’un homme grand. Sa tête était alors celle d’un chacal au poil noir, dont le museau était putréfié jusqu’à ses yeux morts. Il n’avait rien, fondamentalement, contre un déguisement à l’occasion, mais il en était fatigué, à l’instant. Et il était temps que cette partie de jeu se termine pour en entamer la phase suivante : la chasse. Il roula des épaules, et sa nuque craqua.
Il était toujours grand. Ses muscles étaient noueux, sa peau blême. Sur son torse et ses avant-bras, des marques évoquant vaguement des veines dessinaient un motif tortueux, rouge sang. Il était torse nu, et un long pan de tissu écarlate, noué à sa taille, couvrait ses jambes. Pour qui l’aurait déjà croisé, il partageait une étrange ressemble avec John Constantine : cheveux blonds, coupés courts, traits acérés. Certes, le Britannique n’avait pas ses pupilles tellement pâles qu’elles semblaient blanche, ou ses longues incisives – par contre, ils avaient le même sourire en coin.
Il roula des épaules et fit craquer sa nuque.

- J’imagine que tout bon jeu a une fin. J’aurais l’occasion de récupérer la gamine plus tard.

Il avait marmonné, presque plus pour lui-même que pour Hartley ou Hawkman. Il jeta un regard derrière lui, puis se retourna vers les deux héros avec un rictus, exhibant par la même ses canines. Il prit un inspiration, puis fit un pas en avant.
Derrière Hartley, un pan de mur entier avait été détruit par Carter, révélant un passage exiguë.

***

A la seconde où les bandages touchèrent le sol, l’illusion s’évanouit. Sauron se volatilisa, et la cathédrale de glace disparu. Jared se tenait seul, au milieu d’une large salle ronde aux murs de pierre. La pièce, cylindrique, grimpait vers les hauteurs : loin au-dessus de la tête du chasseur de démons, un puits de lumière faisait pleuvoir une colonne de lumière froide autour de lui.

Jared venait de libérer son bras, et il n’y avait plus personne à prendre pour cible. Il était seul, avec son membre corrompu et distordu. Oh, peut-être aurait-il pu reprendre ses bandages… mais ils ne semblaient plus être là où ils étaient tombés.

Ils étaient toujours dans la pièce. Attachés à un clou. Planté dans un mur, plusieurs kilomètres au-dessus de sa tête, scintillant dans la lumière crue et blanche qui tombait des hauteurs.

***

A gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite. Puis à gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite. Puis à gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite.

La Maison agissait. Le Heaume indiquait toujours la direction à prendre pour rejoindre « Kent Nelson », résolument, presque contaminé par la joie de son porteur.

A gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite. Puis à gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite. Puis à gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite.


La Maison agissait. C’était des subtiles changements. Des portes différentes et pourtant familières, des couloirs étonnement semblables à celui qu’on vient tout juste de quitter.

A gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite. Puis à gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite. Puis à gauche. Puis à droite. Puis à droite. Puis à droite.


Le Heaume était convaincu que c’était tout proche, qu’il savait où il allait. Et pourtant, Khalid Nassour tournait en rond. Pour le garder pour plus tard ? Pour lui faire perdre espoir ? Pour l’embêter ? Difficile à dire.
Mais la Maison agissait.
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Jeu 9 Jan 2020 - 9:50

Khalid Nassour grimace, sous le Heaume de Toth ; parce qu’il comprend.
Parce qu’il commence à comprendre.


« Hrm. »

Un grognement crispé s’échappe de ses lèvres, alors qu’il file au cœur de la Maison ; au cœur des trop nombreux couloirs, qui se succèdent devant lui.

« P’tain. »

Il file, toujours.
Il file dans la structure, il passe constamment dans de nombreux espaces ; mais il sait.
Il sent.
Il sent ce qu’il se passe – il sent ce qui arrive.


« Bordel. »

Fate est en train de plonger dans un piège ; pieds et mains liés.

« C’est… nan. »

Il s’arrête, alors.

« P’tain. Fais chier. »

C’est un piège, oui.
Même si le Heaume de Toth essaye de le convaincre de continuer, même s’il dispose de sensations étranges qui le poussent à poursuivre – il n’en fait rien.
Il sait. Il le sent.
Ce n’est pas vrai ; rien de tout ça n’est vrai. Il ignore d’où vient cette pulsion, cet… instinct ; mais il le sent. Et ça a du sens.

Il est dans la Maison des Mystères. Il y a des sortilèges, ici.
Des pièges.
Des… illusions.


« Humf. »

Khalid soupire, et se tourne ; regarde derrière lui.
Rien. Il ne voit plus rien.
Ni le chemin qu’il a pris – ni John Constantine, qu’il a perdu.


« Pff. »

Il souffle… et serre les poings.
Assez. Il en a assez.
Quelqu’un ou quelque chose se joue de lui, ici ; s’amuse avec lui. S’amuse avec l’image de Kent Nelson.

Il ne l’accepte pas.

Une grimace glisse sur le visage du Magicien, alors qu’il se concentre ; alors qu’il active ses énergies.
Concentre sa puissance. Projette son esprit… et se lance.


"It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] YMjG6u

Un immense Ankh doré apparaît soudain, au cœur de la Maison des Mystères ; son effet se diffuse.
Khalid vient de lancer un sort – un sort de révélation.
Que la Vérité apparaisse, demande-t-il ; que les illusions s’évaporent, au moins pour un instant.

Que la Vérité apparaisse, et que la folie cesse !


(HJ/ Résumé rapide :
- Fate file dans la Maison, mais se rend compte qu’il est dans l’erreur ;
- Son instinct lui affirme que c’est une illusion ;
- Fate se crispe puis lance un sort de révélation, qui se diffuse dans toute la Maison, pour que les illusions s’évaporent, au moins un instant. /HJ)
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Lun 20 Jan 2020 - 22:19

Le combat est brutal et violent, Carter veut en finir vite avec cette immonde créature. Il ne laisse aucune chance à Amout de le vaincre, car il craint ce qu'il se passerait pour Shiera et lui si jamais il échouait. Malgré les nombreuses choses qu'il avait pu voir et les nombreuses religions qu'il avait pu connaître et côtoyer, il avait toujours eut un lien particulier avec les cultes égyptiens. Tout comme sa femme d'ailleurs. Et elle encore plus, puisqu'elle était réellement une humaine née en Egypte antique.

-Alors, tu te relèves ?

Hawkman attend la réaction de l'autre créature, voire si elle allait oser se relever ou non. Il ne se préoccupait pas de ce que faisait Thot, ni même si la divinité à tête d'Ibis se trouvait encore dans son dos. Mais alors qu'il allait faire un pas vers la Dévoreuse, lorsqu'il cru entendre une voix marmonner quelque chose. Un jeu ? Il regarda rapidement autour de lui mais ne vit personne d'autre que le monstre égyptien, et un mur effondré derrière lui.
Soudain, il ne vit plus Amout mais une forme humaine. Une forme blonde vêtue de vert. Il eut un mouvement agressif vers l'inconnu qui l'était pas tellement au premier abord.

-Qu'est-ce que tu fiches ici l'archer ? C'est pas une maison c...


En fait si, il l'était, parce que Carter réalisa qu'à part la couleur des cheveux et du costume, l'être qu'il avait vu n'était pas Olliver Queen. Et c'était tant mieux, il ne se sentait pas vraiment d'humeur à supporter sa nemesis de toujours. Un autre détail lui revint en mémoire, le son strident qu'il avait entendu précédemment et qui en plus de ne pas correspondre à la manière de combattre d'Amout... Ca n'allait pas. Quelque chose clochait véritablement dans cette histoire.

-Qu'est-ce que c'est que ce qui se passe ici... Et... T'es qui ?


Secouant la tête et croyant revoir de temps à autre l'immonde face d'Amout plutôt que celle de l'inconnu en vert. Il ne comprenait rien à ce qu'il se passait et contourna l'individu pour se diriger vers le trou béant qui était apparu tout en gardant son interlocuteur à vue. Défois qu'il déciderait de l'attaquer... Ou qu'il soit justement l'illusion et qu'Amout soit véritablement l'autre personne présente ici avec lui. Parce qu'il avait réellement des doutes...

[-Carter menace Amout
-Il détourne les yeux quelques secondes, avant de remarquer Pied Piper
-Comprenant qu'on lui jouait des tours, il cherche à comprendre
-Il s'avance vers le trou, en gardant l'autre à vue]


***

Spoiler:

Merci Tim pour la signa ^^

"Un guerrier ne meurt pas facilement. La mort, pour le trouver, doit livrer bataille avec le guerrier. Et le guerrier ne cède pas souvent à la mort."

La Roue du Temps, Carlos Castenada
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Re: "It's down there, first right, second left, past the macaroon dispenser." [Shadowpact] Dim 8 Mar 2020 - 12:19




Shadowpact



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past the macaroon dispenser."



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Mary hésita un instant à l'apparition de nouveau de Darla. La première qu'elle avait suivit jusqu'à ce miroir était peut-être une illusion ; qu'en était-il de celle-ci se découpant étrangement devant un tunnel de lumière plein de promesses ? D'autant qu'elle avait vu Hawkman a travers le miroir à présent brisé par le combat. Le guerrier ailé pouvait-il la protéger du Dieu qu'elle avait projeté à travers la glace, d'où s'échappait une odeur de sang ? Quelle vision était plus réelle que l'autre dans cette dimension fantasmagorique ?
Y avait-il vraiment un choix à faire ?
Non.
La famille avant tout.

Mary courut en direction de Darla qui fit de même pour la conduire à l'intérieur de ce tunnel aux parois brillantes... encore des miroirs... Les reflets s'enchainaient à ses yeux, déformant sa propre image et donnant l'impression éphémère d'en voir d'autres, familières ou menaçantes dans le tunnel, la précédant comme la pourchassant.

« Darla, où allons nous ?! » lui demanda Mary en commençant à s'inquiéter de nouveau.

« De l'autre coté. » lui répondit de manière sibylline sa sœur adoptive.

Finalement, sa réponse annonça vite l'issu qui se percevait au bout du tunnel : Une porte.
Une porte qui s'ouvrit toute seule et quand les deux jeunes filles la traversèrent, se referma derrière elles.
Après ce couloir lumineux, de la pièce sombre dans laquelle elle se trouvait, Mary n'y perçut rien pendant un moment. A part une petite flamme, un briquet, qui éclairait un visage.

« Freddy ? »

« Hey Mary ! Content de te retrouver ! On est tous au complet maintenant. »

Elle le constata en effet quand chacun la serra dans ses bras.

« Mais que se passe-t-il ? »

« Tu as passé les portes d'un camion, Mary ? » demanda Eugène qu'elle ne voyait pas.

« Oui, pour me cacher. »

« Et bien nous l'avons tous fait aussi. Ce camion était clairement magique. Il nous a attiré et amené ici mais de manière séparé. On s'est retrouvé petit à petit dans un dédale de lieux étranges comme si nous étions dans une maison ensorcelée... Mais nous voilà heureusement au complet. »

« Au complet sans compter Billy. Ah si seulement on avait encore nos pouvoirs. On pourrait tous sortir d'ici. »

« Peut-être, peut-être pas. Dans tous les cas il y a forcément une issue. Peut-être avec une énigme... Je suis fort en énigme. »

« Je veux sortir... »

« On va s'en sortir Darla. On va utiliser notre tête. »

« Notre tête ? Bien sûre... C'est bien utile quand tout est aussi bizarre et défie les règles de la réalité. Il y a pas de logique. On enchaine les portes et on croise juste les doigts pour trouver la bonne. »

« Il n'y a pas que nous ici, aussi.
J'ai vu Hawkman ! »


« Oh oui ! Trouvons la tête d'Aigle pour nous aider ! »

« S'il y a des héros, on a notre chance. »

« Et bien... tu le sens caché où ton héros ? » dis Freddy en levant son briquet.

Mary s'était fait à l'obscurité et ses yeux commençait à percevoir qu'ils se trouvaient dans une pièce immense aux murs couverts de portes absolument identiques... jusqu'à l'horizon de l'obscurité. Cela n'allait pas être une mince affaire.

Elle allait en indiquer une au pif quand soudain un halo doré traversa l'espace. Chacun émis un cri de surprise et la pièce s'illumina un instant révélant sa nature véritablement cyclopéenne. Des centaines de portes s'alignaient autour d'un espace parfaitement rond et vide. Et pourtant... durant un instant... les portes devinrent légèrement transparentes, sauf une. Une issue sembla se marquer d'un Ankh doré. Un symbole qui ne trompait pas.

« Ici ! »

Mary se précipita vers la porte avant que le halo doré ne s'estompe complètement et qu'ils ne la distinguent plus du reste.

« C'était quoi ça ? »

« De l'aide certainement. l'Ankh est un symbole égyptien et Hawkman est un égyptien, non ? »

« Plus ou moins, je crois. »

Elle tourna la poignet de la porte et apparut en effet nez à nez avec Hawkman, presque de nul part.

« Tête d'Aigle ! » s'écria Darla.

Tous les enfants déboulèrent autour du héros qui avait l'air bien amoché... mais pas autant que l'homme en capuchon vert derrière lui.
Son état inquiéta vite Mary qui demanda à Pedro de l'aider à se remettre sur pied. Darla proposa de la pommade et des bandages, elle avait toujours une petite pharmacie sur elle et Eugène donna un diagnostique sur son état.
Tous le monde s'affaira à soutenir le musicien, sauf un.

« Content de vous voir Hawkman. » dis Freddy en s'approchant à son tour du héros. Soutenu par sa canne, il n'avançait pas vite.

« Vous pouvez nous aider à sortir d'ici ? »


[HRP : Pardonnez-moi d'avoir mis ce sujet de coté au profit des autres. Toutefois, je ne l'oublie pas. Je me suis rattaché à Hawkman et Pied Pipper pour qu'on se rassemble petit à petit en vue de ce qu'on risque d'affronter Smile]

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