« Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Sam 28 Sep 2019 - 11:51
« Au nom du père, du fils et du fou »
ft. L’Homme Qui Rit
_____Le mercenaire était plutôt discret ces dernières semaines. Personne n’était capable de savoir où est-ce qu’il se cachait. Il avait probablement la moitié des forces spéciales au cul mais Slade était capable de disparaître comme un fantôme. On raconte qu’il se cacherait au beau milieu d’une forêt canadienne, loin du gouvernement américain. Une à deux fois par mois, le soldat sortait de sa cachette pour remplir quelques contrats. Cependant, l’argent récoltés finissait toujours par se retrouver sur un autre compte, celui de son deuxième fils Joseph Wilson.
Joseph avait été hébergé dans le centre hospitalier le plus réputé pour traiter les amnésies sévères. Son père se servait de l’argent qu’il récoltait pour pouvoir payer les soins. Cela pouvait prendre des mois, voir des années avant qu’il ne retrouve la mémoire mais le mercenaire était prêt à en payer le prix. Le mercenaire prenait régulièrement des nouvelles tout en oubliant pas de changer son identité et celui de son fils avant de l’envoyer au centre. Il se faisait passer pour son oncle et son tuteur légal après la mort de ses parents. Des précautions pour protéger son fils et surtout pour se protéger du gouvernement et de son ex-femme.
Il n’avait pas hésité pour installer quelques caméras dans les appartements de son fils. A cause de son travail, le mercenaire ne pouvait pas réellement rester au Canada. Il essayait de se rendre régulièrement au chevet de son fils, quelques jours par mois pour constater l’évolution de Joseph. Il était capable de se souvenir d’une partie de son enfance, de ses ballades en forêt avec son père et son frère ainé, Grant. Joseph avait déjà essayé d’aborder le sujet avec son père biologique. Malheureusement, Slade restait plutôt fermé, le sujet était encore tabou. Il avait affirmé qu’il le rencontrerait un jour, quand il aura réglé quelques affaires. Il l’avait promis, il en parlerait à sa prochaine visité, le mois prochain.
Malheureusement, ce n’est pas pour cette raison qu’il se rend au centre. Il avait prévu de passer quelques jours à la fin du mois mais ces plans ont été corrompu. Quelqu’un est entré dans les appartements de Joseph, quelqu’un que les caméras de surveillance qu’il avait installées ne reconnaissait pas. Le mercenaire n’avait pas trainé pour prendre le prochain avion. Inutile de passer par l’accueil, c’était un cas d’urgence. Le mercenaire avait emprunté la porte du toit pour se rendre dans les appartements de son fils. Il est équipé, une arme à feu dans sa ceinture et son sabre prêt à faire couler le sang. Il poussa la porte d’entrée avec son épaule et se retrouva à dégainer son arme sur l’intrus.
« C’est quoi ce délire ? » rétorqua Slade en observant ce dernier.
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Re: « Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Sam 28 Sep 2019 - 13:16
La matinée touchait à sa fin.. la brume s'évaporait petit à petit faisant apparaître les pins géants dans un paysage à coupé le souffle. la vue pourrait être magnifique, seulement un hôpital se tenait là au milieu des pins et des terrains secs.
Cela allait faire quelques jours que Jack avait perdu face à sa propre double personnalité, son visage avait eu le temps de cicatriser en partie. S'infiltrer dans ce genre d'hôpital est un jeux d'enfant pour lui. Un draps sur son corps, couché sur un lit de patient, il attendais que son homme de main, infiltré en tant que infirmier l'entraîne près de la chambre d'un jeune patient.
Le trajet fût rapide et contrôlé. Le complice du clown laissa le lit près de la porte et tapa le pied du lit pour faire signe au clown de sortir de sa cachette, se relevant tel un mort sortant de son tombeau. Le draps bleu glissa le long de son cors, faisant apparaître le nouveau style du clown, muni d'un masque géant qui cachais son visage mais affichait un énorme sourire instaurais de suite une sensation de malaise. Son costume d'habituel violet affichait une couleur plus sanguine, rouge vif. Les cheveux tirés en arrières pouvait apparaître derrière le masque, d'un vert sombre et sale.
" - Excellent. J'espère que la pause café t'a remis d'aplomb ? "
L' homme de main regarda le Joker sans trop comprendre ce qu'il insinuais par là. Avançant dans le couleur tel l'infirmier qu'il était censé interprété le pauvre garde s'écroula au sol suffisamment loin pour par attirer l'intention. Le pauvre venait de subir une crise cardiaque. Le clown gloussa et ouvra la porte.
La chambre d'hôpital était sombre, de façon que l'on voyait mal qui se tenait face à nous. Enlevant son masque pour être à l'aise, Joker le pose sur le bout du lit et s'installa sur une chaise près du patient.
" Bonjour. "
Son visage était caché par l'obscurité. Seul ses jambes croisés pouvait être vu par le patient. Il pris le dossier accroché au lit et lu le nom du patient à haute voix.
" Joseph William Wilson. "
Il posa délicatement la planchette près de lui sur une commode. Dans ce mouvement anodin un partie du visage écorché du clown pu être aperçu.
" Tu aimes les histoires ? "
Il attend une réponse que n'arriva pas.
" je vais te raconter l'histoire d'un loup, solitaire, et perdu... C'était un excellent chasseur, sans pitié..Il faisait parti d'une meute, sa famille. Mais un jour le grand loup, reconnaissable car il lui manquait un œil, fît du mal à un des ses petits loups. Il se senti vraiment mal. Fier de lui, il ne montra rien... du moins il tentais. "
Joker se leva, et marcha légèrement en direction de Joseph, le clown gardais son visage dans l'ombre.
" Puis tandis que son jeune fils louveteau restait malade, le papa loup tentais de gagner des sous pour aider son fils. Il était prêt à tout pour sauver celui qu'il aimais. Pendant ce temps, loin d'ici.. un jeune renard perdu cherchais de l'aide... ce n'était pas son style de quémander mais il savait que le chasseur loup était l'homme idéal. Mais il était extrêmement dur à trouver.. "
Le clown approcha son visage prêt de Joseph et dévoila son visage nu en intégralité.
" Le renard décida donc de trouver le jeune loup pour trouver... le papa loup. "
Au même moment un bruit de porte se fit entendre. Attrapant son masque, et quittant sa proie pour retourner dans l'obscurité, Joker observa Deathstroke qui venait d'arriver.
" Quand on parle du loup... "
Gardant l'intégralité dans le noir complet de la salle, seul les courbes de son corps dessinait la forme de Joker.
" Moi et ton fils discutions... enfin.. Moi parce-que pour lui c'est compliqué. "
Un ricanement maléfique retentit. L'identité du joker n'avait plus aucun soupçon pour le mercenaire.
" Il n'a encore rien dis mais pourtant je sens que c'est quelqu'un de différent. "
Sortant son bras de l'ombre, il mima un geste sexuel dévoilant l'orientation sexuel de Joseph.
" Enfin, je ne suis pas là pour discuter des goûts discutables de ton gosse. "
Le clown s'approcha doucement de Slade, enfilant son masque par la même occasion.
Re: « Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Sam 28 Sep 2019 - 17:50
« Au nom du père, du fils et du fou »
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_____Joseph avait passé ces derniers mois dans ce centre hospitalier et à essayer de retrouver des souvenirs qu’il n’avait pas forcément envie de récupérer. Son dit père insistait pour qu’il aille jusqu’au bout de la thérapie. C’était pour lui faire plaisir, pas pour son bien. Rester enfermé dans cet endroit, croisé sans arrêt les mêmes personnes et les mêmes infirmiers allait finir par le rendre fou. Depuis quelques jours, le jeune homme était désormais autorisé à quitter le centre à des horaires bien spécifique. Enfin, il allait prendre un peu l’air et faire un peu de tourisme. Slade avait déjà émis son opinion au sujet de ses promenades improvisées. Si Joseph se faisait repérer par un agent infiltré, ils finiraient par retrouver sa trace. Cependant, son fils cadet commençait à en avoir marre de rester enfermé et il n’allait pas laisser son père lui dicter ce qu’il devait faire ou ne pas faire.
Il était habillé, prêt pour sortir. Il ferma la porte de la salle de bain, attrapa sa veste d’hiver et son bonnet pour cacher les bandages qu’il avait encore sur le haut du crâne. Sportmaster n’avait pas retenu ses coups et les conséquences étaient encore visibles aujourd’hui. Alors qu’il était sous le point de prendre son sac, quelqu’un franchit la porte. Ce n’était pas lui, ce n’était pas son père. Joseph se redressa légèrement avant de dévisager. Cette voix lui était inconnue, il se méfia davantage, d’autant plus qu’il n’expliquait pas qu’il était et pourquoi il était là.
« J’ai passé l’âge pour ce genre d’histoire… Je suis muet pas débile, vous savez. » mima Jericho, le manque de réaction de la part de son interlocuteur suffit à lui faire comprendre qu’il ne comprenait pas le langage des signes. Cela risquait d’être long pour le sortir d’ici.
Joseph resta immobile durant tout le monologue. Il était en train de raconter une histoire, comme un père le ferait à son fils avant de dormir. Cependant, Joseph avait grandi et avait passé l’âge pour ce genre d’histoire mais il était assez intelligent pour comprendre qu’il parlait de sa famille et surtout de son père avant que ce dernier ne fasse irruption dans la pièce, une arme pointée directement sur le clown ou ce qu’il en reste. Slade échangea un regard avec son fils qui semblait plus perdu qu’autre chose. Tant mieux, il ne paniquait pas, il ne comprenait pas encore la gravité de la situation.
« Tu as vraiment des amis bizarre. » continua de mimer Joseph en ne prêtant plus attention à l’instrus.
« Tu n’as rien à faire ici. » rétorqua froidement le mercenaire sans baisser sa garde. La seule chose qui le retenait de faire couler le sang, c’est bien Joseph.
« Vous n’êtes clairement pas mon genre. » continua de rétorquer Joseph tout en sachant bien qu’hormis son père, le clown ne le comprendrait pas. Justement, il en profite et n’hésite pas à tacler l’homophobe.
« Nous ne sommes pas amis, j’ai eu ma dose de clown pour les vingt prochaines années. Je ne traite plus la moindre affaire avec toi, peu importe si tu te fais appeler Napier ou que tu as un copain chauve-souris aussi taré que toi. »
Il faisait référence à son dernier passage à Gotham, la visite dans la maison de Stephanie Brown et ce qu’il s’était passé par la suite. Le mercenaire ne voulait plus avoir à faire aux criminels de Gotham City. Il mourrait d’envie d’en finir une bonne fois pour toute avec le Joker. Malheureusement, ce n’était pas vraiment l’endroit
« Qu’est ce qui se passe ? » se demanda Jericho en fronçant les sourcils, il commençait à être légèrement agacé par la petite réunion de son père.
« A quel moment tu crois que je vais répondre à tes exigences ? » rétorqua le mercenaire en levant son dernier œil vers le clown « Tu as trente secondes pour partir avant que je ne m’énerve vraiment. » Il se retourna vers son fils. « Joseph, va-t-en. »
Dernière édition par Slade Wilson le Lun 30 Sep 2019 - 0:37, édité 1 fois
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Re: « Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Sam 28 Sep 2019 - 18:21
" Personne ne bouge d'ici... personne... "
Le Joker s'énerva et haussa la voix, d'habituelle le clown ne semble pas sérieux dans ses propos mais sa nouvelle personnalité est plus menaçante, plus agressif.
Il s'approcha de Slade jusqu'à ce que le pistolet touche son torse. Le masqua cachais son visage mais se yeux restaient assez menaçant pour intimider qui que ce soit. Ses yeux rouge sang, rempli de la folie qu'il peut cause. Ses pupilles sembles trembler sur place, est-ce de l'excitation ?
" Personne. "
Il n'était pas armé, encore moins dans une posture d'attaque. Il savait parfaitement ce qu'il faisais.
" Je sais pourquoi il est là ton gosse. Je sais ce qu'il lui ait arrivé, je sais tout ce que j'ai besoin de savoir. "
Il se retourna et rangea ses bras derrière son dos, son masque étouffais le son de sa voix mais restait audible à qui voudrait l'écouter.
" Tu as eu un marché en effet avec Jack, mais je ne suis pas Jack, encore moins le Joker ou qui que ce soit d'autre. "
Le clown se stoppa face à la fenêtre et ouvris le volet pour éclairer la pièces, éblouissant le pauvre Joseph, Joker s'approcha de lui tendis qu'il tenta de s'habituer à la lumière.
" Ton jeune fils est un homme remarquable. Perdre la voix, ça doit être dur.. Surtout quand on l'a perd de la sorte.."
Il glissa son doigt sous sa propre gorge et imita le bruit d'un égorgement.
" .. Puis perdre la mémoire... bou-hou pauvre petit. Heureusement papa est là pour t'aider. "
Joker passa son bras autour de Joseph et commença à le serrer fort contre lui comme deux potes.
" Si tu m'aides, je t'aide avec ton gosse. "
Il relâcha Joseph et continua de marcher lentement dans la pièce.
" Simple. "
L'homme qui rit se réinstalla sur le même siège que toute à l'heure et croise les jambes, puis les doigts.
" 8 000 maintenant et le reste quand j'en aurais fini..."
Il attrapa une enveloppe dans sa veste intérieur et le jeta dans les mains de Joseph
" Attrape ça le muet. J'espère qu'il sait compter ? "
Il tourna son visage vers Slade, les deux masque des deux hommes se faisait face.
" Je veux le maire de Gotham, juste lui. Je le veux à ma merci. Je veux l'entendre chouiner, pleurer sa mère.. crier son père. Je veux le voir se faire dessus. je veux l'humilier, le détruire, l'arracher de son rêve paradisiaque. Je veux Oswald Cobblepot. "
Re: « Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Sam 28 Sep 2019 - 19:27
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_____Un premier pas et Joseph est coupé en plein élan par l’intrus qui devenait menaçant. Il échangea un bref regard en direction de son paternel qui restait immobile. Machinalement, Joseph imita son père et dévisagea le Joker du regard. Slade n’avait pas baissé son arme. Il ne savait pas ce qui le retenait d’appuyer sur la détente. Il voulait en finir, pour sauver la vie de son fils et le tirer hors de cette pièce. Il finit par faire comprendre à Slade qu’il savait tout au sujet de son fils. Le mercenaire ne semblait pas vraiment apprécier la nouvelle et c’était surement ce qu’avait voulu l’intrus en question. Il fusilla Joker du regard, retirant le cran de sécurité de son arme lorsqu’il se rapprochait un peu trop de son fils Joseph, à croire qu’il ne savait pas se défendre.
Il planta ses ongles dans la chair su clown au moment où ce dernier toucha la cicatrice qui l’avait tant marqué et qui lui avait fait perdre la voix. Il ne savait malheureusement pas pourquoi ni comment il avait eu cette cicatrice. Il se souvenait juste de cette fête qu’il avait organisé en l’absence de sa mère qui était partit à la recherche de Grant. Il se souvenait de ces gens qui se sont introduit chez lui, qui ont commencé à tirer sur ses amis avant le trou noir. Il n’a pas besoin de parler, ces expressions faciales suffisent à faire comprendre au Joker qu’il l’agace et qu’il est gêné. Il le repoussa une première fois lorsqu’il toucha sa gorge. Il essaya de le repousser une seconde fois lorsqu’il le prit dans ses bras.
« J’ai dit STOP. » Grogna Jericho « Je vous interdis de me toucher. Sortez de ma chambre, si vous avez des choses à régler avec mon père, faites-le loin de moi. »
« Je n’ai pas besoin d’aide. » rétorqua froidement Slade une fois qu’il s’était éloigné de son fils. « Je ne veux pas de ton aide. C’est une affaire de famille et tu n’en fais pas parti. »
L’argent finit par être déposer dans les mains de Jericho qui les rattrapa in extrémiste, les yeux écarquillé. Il les leva ensuite en direction de son père avec un regard beaucoup plus énervé autant envers Joker qu’envers lui.
« Tu es un putain de criminel ? » rétorqua Jericho « Tu m’as dit que tu avais arrêté, pourquoi il est là, lui à te proposer des liasses de billet dans MA chambre ?! »
« La ferme. J’ai arrêté, je ne t’ai pas menti. Sors de cette chambre maintenant. » pesta Slade avant de se retourner vers le Joker. « Je ne veux plus avoir à faire à Gotham City, ni à toi. C’est fini. » Il laissa échapper un soupir agacé, bien sûr que le Joker savait qu’il allait refusé « Si je refuse ton offre ? »
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Re: « Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Sam 28 Sep 2019 - 20:31
La discussion entre le père et le fils pris place sans que le clown n'est quoique ce soit à dire, ces histoires de familles sont un délice à observer.
" Ok... ok... O-K..."
Il plaqua ses mains contre ses cuisses, puis se releva en poussant un râlement. le clown réajusta son masque et fit craquer son cou dans un grognement presque animal.
" S'arracher le visage pour impressionner un garçon, dernière fois. "
Certains mouvement lui faisait mal, lui tirais la chair sec. Il attrapa l'enveloppe d'un mouvement rapide et observa Joseph. Les yeux rouges du Joker transperçais le masque au sourire difforme.
" Va t'en. "
Son doigt en direction de la porte c'était un ordre direct et sévère qui coupais avec sa voix d'ordinaire calme.
" Dégage ! ALLEZ.. "
Haussant la voix pour accélérer la démarcher du jeune fils, le clown l'observa quitter la salle sans le quitter des yeux.
" Hmpf... ces jeunes d'aujourd'hui.. pour qu'ils fassent un truc faut leur mettre une carotte au bout de la corde... Dans le cas de ton fils je pense pas que ce soit une carotte à mettre. "
Dans un ricanement maléfique, il fit bouger son doigt de manière exagéré pour bien clarifier ses arrières-pensés. La salle restait silencieuse après le départ du jeune homme. Le Joker comme Deathstroke s'observèrent un moment.
" Bravooo. C'était compliqué de retrouver tes traces, de retrouver ton fils. Estime toi heureux que ce soit moi qui l'ai trouvé en premier. Qui sait ce qu'il se serait passé si quelqu'un d'autre l'aurait trouvé ? Hein ? "
Il appuya une main sur sa poitrine puis rangea l'enveloppe dans sa poche arrière.
" Je vais garder ça secret. Du moins, si tu me ramènes mon Pingouin. Sinon je partage à tout le monde tes petits secrets de famille.. "
Re: « Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Sam 28 Sep 2019 - 21:55
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_____La colère de Joseph ne s’était toujours pas évaporer, même si son père affirmait que sa carrière de criminel était derrière lui. Les missions qu’il entretenait avait pour simple but de payer la meilleure thérapie pour son fils. Cela partait d’une bonne action. Le fils cadet continuait de s’énerver contre son père qui était plus concentré sur le Joker que sur son enfant. Le mercenaire laissa échapper un grognement, lassé des disputes avec son fils et surtout agacé de voir un intrus présent dans la chambre de son fils.
« On en parlera plus tard, Joey. Rends moi service, va prendre l’air, ça nous fera du bien à tous les deux. » pesta Slade. « Attends-moi dans le couloir. »
Le Joker insista également. Jericho échangea son regard avec l’intrus et son père. Son visage était fermé, il était en colère contre son père qui restait fermé et n’avait pas envie d’expliquer à son fils tout ce qu’il était en train de lui cacher. Joey attrapa sa veste déposé sur son lit après avoir rendu l’enveloppe au Joker. Un billet de cent dollars avait glissé dans la poche du jeune homme juste avant qu’il ne bouscule son père.
« Je te laisse avec ton pote, vous faites la paire, tous les deux. Je me tire de cet endroit de fous. »
Hors de question qu’il attende sagement son père derrière la porte. Il avait enfilé sa veste et son bonnet, de quoi pouvoir affronter le froid canadien. Il allait quitter le centre le temps de quelques heures, le temps de prendre l’air et de découvrir la ville. De plus, avec le petit billet qu’il avait volé au Joker, il allait pouvoir en profiter beaucoup plus. Cette fois, Slade se retrouva seul avec le clown. Il n’y avait plus rien qui le retenait. Il pouvait lui tirer une balle dans la tête et en finir une bonne fois pour toute. Cependant, le mercenaire n’avait pas envie d’attirer l’attention, encore moins dans le centre de son fils. Il songe déjà à quitter le pays et trouver un appartement, le temps qu’il trouve une autre solution.
Les propos du clown sont insupportables. Le mercenaire rangea son arme et sauta au cou de son adversaire. Ces doigts entourèrent sa gorge et il serrait, pour lui couper la respiration. Il l’étouffait, tout sera silencieux, il n’aura plus qu’à transporter le cadavre hors du centre et jeter le cadavre dans un bain rempli d’acide pour en finir une bonne fois pour toute. Il s’expliquera à son fils et l’emmènera loin de ce centre pour disparaître à nouveau dans la nature.
« Ou bien je pourrais te tuer, tuer tout tes hommes de mains pour être sûr que personne ne nous retrouve. J’ai réussi à disparaître plusieurs fois au cours de ma vie, tu penses que je n’en suis pas capable ? Soit mignon, va embêter les gamins de Batman et laisse les miens en dehors de cette histoire. Je suis sûr qu’ils seraient ravis d’avoir à faire avec toi. » Le mercenaire relâcha le Joker. « Ramasse ton fric et estime toi heureux que je ne te bute pas sur le champ. »
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Re: « Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Dim 29 Sep 2019 - 0:34
Pris entres les mains du mercenaire, le Joker se laissa étrangler et se défendis pas. Au contraire il posa ses mains sur les avants bras de Slade et les appuyais fort contre sa gorge.
" Ho oui plus fort S-s-slaaade ! "
L'humour du clown n'avait pas disparu. Il attendis qu'il lâche son étreinte pour refaire son col de chemise et bien installé les trous de son masque en face des yeux.
" Bon les miens, l'avantage... c'est qu'ils sont deux. "
Ses petits yeux rouges perçant toisait Slade du regard. Visiblement, ça le faisait pas rire.
" Oh excuse moi, peut-être que tu pensais que je parlais de mes yeux ? "
D'un geste de main il balaya l'idée et força son rire
" AH-AH -AH-AH ! Non je parlais des mes hommes. "
Il stoppa son air amicale et pris un air sévère, en colère.
" C'est toujours plus simple de capturer ton fils quand je sais que tu gardes ton unique oeil sur moi et non sur lui. "
Le clown s'approchais de Slade pas par pas.
" Pauvre petit Joey... je me demande ou est-ce qu'il va se retrouver ? Même moi je ne le sais pas, c'est mieux ainsi. "
Il attrapa un téléphone dans ses poches et l'alluma au signal de la notification puis le posa sur la commode.
" Plaît-il...Oh regarde ! Ne serait-ce pas ton pauvre garnement à l'arrière d'une camionnette ? J'y pense, ça doit lui faire bizarre de se retrouver à l'arrière pour une fois... A moins que ce soit lui l'actif ? Non, il est plutôt passif.. Oh remarque.. Tu dois bien le savoir.. Je l'ai fais suivre suffisamment longtemps pour savoir que ces petits sorties dehors n'était pas anodine. Comment il s'appelle déjà, le jeune infirmier là... Noah ? "
Joker faisait exprès de dévoiler des détails intimes pour montrer qu'il savait exactement ce qu'il faisais et contre qui il jouais.
" J'espère que tu n'observes pas tout quand même, quel genre de papa fait ça ? Hmm ? "
Le psychopathe applaudis dans le vide. Pour aucune raison..
" Je te remet le prix du père de l'année... égorge et espionne son enfant. BRA-VO... Sois le héros qu'il attend que tu sois.. Ramène moi le volatile et vole au secours de ton Joey... "
Il passa en face de Slade puis s'appuya contre la porte d'entrée. Il l'observa un moment puis appuya sur l'alarme incendie. Enfilant une blouse blanche, il enleva son masque qui cachais son visage, la vision de sa face d'horreur avait de quoi faire vomir les plus sensibles, la chair tournais au rouge vif, des croûtes avait commencé à sécher par ci par là et des affreuses postules avait poussé sur les zones du haut. Il sortie un charlotte, cacha ses cheveux à l'intérieur puis enfila un masque pour cacher la moitié de son visage. L'alarme incendie empêchait les deux de s'entendre.
le Clown contre toute attente se mit a parler le language des signes en direction de Slade
" Trouve le Pingouin, appelle moi quand c'est fait et je te livre ton enfant. Mon numéro est sur le téléphone "
Sans un mot, sans un au revoir il ouvris la porte et quitta l'hôpital en profitant du mouvement causé par l'alarme incendie.
Re: « Au nom du père, du fils et du fou » ft. L'Homme qui Rit Dim 29 Sep 2019 - 14:12
« Au nom du père, du fils et du fou »
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_____Joseph était parti, il n’avait aucune envie d’écouter son père. A ce moment-là, ce dernier aurait aimé le retenir par la peau du cou pour le retenir. Malheureusement, il n’aurait fait qu’approfondir cette colère qui naissait chez son fils. Il risquait de le perdre en arrivant à de tel extrémité. Il n’avait pas le choix, il devait prendre le risque de le laisser partir, un choix qui ne sera pas sans conséquence. Car le Joker avait besoin de Deathstroke pour arriver à ses fins et que le mercenaire avait une trop grande fierté pour accepter la proposition du clown alors qu’il avait promit de ne pas retourner à Gotham. Certaines promesses avaient moins d’importances que d’autres, mais celle-ci avait un arrière-goût de remord. La fierté du soldat l’empêchait de l’avouer et son visage restait fermé pendant tout le speech de Joker
Il avait envie de lui serrer la gorge jusqu’à ce que son visage explose. Il était déjà assez endommagé comme ça. Le mercenaire s’imaginait déjà en train de verser un flacon d’acide sur son visage pour qu’il souffre, pour tout ce qu’il osait dire sur son fils. Malheureusement, il ne pouvait qu’imaginer. Il était resté immobile, son œil rivé sur son écran pour observer son fils enlevé.
« Tu as dépassé la limite Joker. » rétorqua froidement Slade, aucune expression faciale sur son visage, comme si l’enlèvement de son fils ne l’atteignait pas alors que dans la tête du mercenaire, c’était tout le contraire. « La moindre égratignure suffirait pour que je transforme Gotham City en un véritable champ de bataille juste pour voir ta tête sur une pique. »
Le mercenaire ne pouvait rien faire. Il laissa le clown lui tourner le dos. Il pouvait très bien le torturer jusqu’à ce qu’il avoue où il emmenait son fils, mais il avait prévu cette alternative en ne sachant pas où est ce que ses larbins allaient emmener Joey. Il saisit le téléphone au moment où le clown déclencha l’alarme incendie. Il finit par avouer au mercenaire qu’il avait quelques connaissances en langage des signes. Sous la colère, Slade ne pouvait s’empêcher d’exploser le portable que lui avait confier le clown. Heureusement, il n’avait pas réussi à détruit la carte SIM qui était présente sur le téléphone. Il la récupéra, l’observa quelques secondes avant de sortir le sien pour composer un numéro bien spécifique.
« Wintergreen, je vais avoir besoin de quelques renseignements et d’un billet d’avion pour Gotham City. » Le mercenaire emprunta une sortie de secours. « Je sais, je n’avais pas prévu d’y revenir mais les plans ont changé. J’ai besoin que tu me trouves l’emploi du temps de ce cher Monsieur le Maire et celui d'une personne bien spécifique. C’est urgent. »
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