Do you believe in Magic ?

Tara répondit un peu sèchement à l’interrogation de Siobhan, cela ne la dérangea pas car la Markovienne avait son caractère, comme elle. En revanche elle semblait nerveuse et l’Irlandaise ne comprit pas pourquoi. Elle va s’asseoir à table et naturellement la banshee la suit pour s’asseoir en face.

“Oui…”

Elle la regarderait manger, elle avait l’habitude. Elle ne faisait que çà regarder les gens profiter des petits plaisirs de la vie. Tous ceux qu’elle pouvait arriver à capter elle le faisait, c’était toujours çà qui lui donnait l’illusion qu’elle n’était pas une mort vivante.

Mais Tara se relève finalement, semble hésiter avant de dire qu’elle était égoïste. Debout devant la table elle lui parle alors et Siobhan comprend qu’elle vide un peu son sac en ce moment. Elle doutait de leurs chances de bonheur et de l’utilité de suivre l’exemple de Superman comme le faisait Silver Banshee depuis plusieurs mois. Silencieuse et le visage sans aucune expression la gaélique hoche doucement la tête par l'affirmative pour lui faire signe de continuer lorsqu’elle fait une pause. Les mots de Tara la touche car elle lui dit qu’elle donnerait tout pour elle, Siobhan lui sourit doucement. Elle finissait en lui expliquant que c’était pour cela avait préparée un dîner et mise cette robe et là en revanche, Siobhan ne vit pas directement de lien. Mais tendit sa main pour prendre celle de Tara.

“Je sais…”

Elle laisse ces deux mot en plan oubliant qu’ils ne suffisaient pas à eux seuls l’espace d’un instant. Elle reprend avec un peu d’émotion dans sa voix si particulière. Un accent Irlandais surgis hors du temps un éphémére instant, elle est là. La jeune fille qu'elle fut.

“Ce que tu dis pouvoir faire pour moi, tu l’as déjà fait. Tu as connue l’obscurité à cause de moi sans me l’avoir reproché, maintenant tu m’accompagne dans la lumière.”

Elle relâche la main de son ami et espère qu’elle va se rasseoir à cette table, puisque ce que c’était ce qu’elle avait voulue à l’origine.

“Tu n’as rien a me prouver Tara.”

Elle baisse la tête pour regarder la nappe qu’elle avait mise, les petits couverts. Le chandelier.

“Et...j’ai vécue dans le malheur si longtemps que ce que j’ai aujourd’hui, je sais y voir l’ombre du bonheur. Il est là quelque part. C’est une fois qu’il est partit qu’on comprend qu’il avait été près de nous tout ce temps.”

Elle ne sais pas si ce qu’elle lui dit suffira a enlever l’anxiété qu’elle percevait chez elle.

Elle écoute et regarde Tara continuer de lui parler, et comprend que celle ci avait du commencer à boire avant même son arrivée. Tara lui reproche des choses, elle ne s’y attendait pas du tout. A vrai dire Siobhan a bien du mal a mettre un pied devant l’autre pour s’en sortir, et bien des raisons de s’en vouloir d’être ce qu’elle est aujourd’hui. Entendre Tara lui faire des reproches en plus elle s’en serait bien passée.

Celle ci lève son verre pour un toast avant de se l’enfiler et de lui sourire méchamment. Silver Banshee connait ce sourire, elle l'avait eu bien des fois car c’est celui du mal. Le mal qu’elle avait vécue si longtemps entourée de créatures spectrales, de monstres. Puis un jour pas si éloigné en proportion des siècles passés dans la solitude et l'obscurité réduite à pactiser avec des démons pour espérer battre Superman un jour, et se faire enfermer dans des dimensions ou des êtres comme Satanus ou Neron sont des alliés.

Elle fuyait ce monde là pour un sentiment d’être vivant, cet ersatz de vie elle s’en accommodait aujourd'hui. Car elle n'avait pas trouvé mieux. Alors quand Tara lui disait de vivre sa vie plutôt que regarder celle des autres...la markovienne pouvait le faire. Elle non. C’était dur de reprocher à Siobhan de ne pas être vivante, c’était comme reprocher à une aveugle de ne pas voir.

Tara pose son nouveau verre déjà vide et le regard de l’Irlandaise ne décroche pas du sien quand elle parle. De son visage et ce sourire mesquin qu’elle imprime bien malgré elle. Car elle ne se sent pas bien, c’est le moment de la descente. Celui tant redouté, une fois où vous avez grimpé au plus haut et que le plafond de verre est atteint. Celui ou vous allongez les bras et voyez qu’il y a quelque chose d'immatériel a casser pour aller de l’avant. Mais vous ne le ferrez pas, vous attendrez que l'autre le fasse. Parce que vous n'en avez pas la force, vous.

Après avoir critiquée que Siobhan admirait Superman comme un dieu - ce qu’elle pouvait comprendre, elle même avait bien des fois doutée de lui- elle lui dit qu’elles ne sont pas du même monde. Une phrase qui peu avoir...tant de manières d’être interprétée. Pas très bien choisie dans le fond, par la Markovienne. Mais l'alcool était bon conseiller en matière de mauvais choix. Elle disait qu’elle voudrait qu’elles soient damnées toutes les deux, le pire c’est qu’il y aurait moyen. Mais Tara ne comprenait pas quelque chose, Siobhan l’aimait. Et quand vous aimez quelqu’un vous ne lui souhaitez pas de devenir comme vous, quant bien même vous vous sentiez tantôt minable tantôt créature mythologique aux pouvoirs insensés. Vous voulez juste qu'il soit...lui. Et vous...vous. Rien de plus.

Silver Banshee fixe Tara Markov avec des yeux blancs remplis d’une mortelle lumière, toujours assise elle lève sa main au dessus de la table pour y prendre la bouteille. Doucement elle fait pencher celle ci au dessus du verre pour y verser un peu de vin puis la repose, puis porte le verre à ses lèvres pour y boire un peu. Ça n'a aucun goût. Ça ne fait que lui rappeler qu'elle ne goûtera plus jamais à ce qui procure du plaisir. A la vie. Son visage n’exprime qu’une contrariété aux proportions abyssales, c’est déjà bien suffisant vu ce qu’il pourrait offrir à voir en se transformant. Elle repose le verre.

“Tu peux partir si tu veux. Je suis désolée d'avoir drainée ton temps de vie. C'est quelque chose de précieux, ne le gâche plus avec moi.”

Siobhan ne quitte pas son regard qui pourrait être mortel pour peu qu'elle ouvre la bouche pendant que Tara lui parle. Elle lui dit maintenant qu’elle ne s’est jamais sentie aussi réelle, une minute plus tôt elle lui disait être malheureuse. Tara avait toujours voulu plus, la vie avec Siobhan ce ne serait pas cela.

La Markovienne commence a pleurer et s’en va dans sa chambre. La femme aux longs cheveux blancs reste un instant prostrée sur sa chaise, immobile. Elle finit par tendre la main devant elle pour prendre le chandelier dans le simple but de le regarder plus en détail. Mais il se brise sous une force qu’elle ne maîtrise plus. Les chandelles s’éteignent alors en roulant sur la table, la tachant de cire.

Puis...elle se calme. Finalement. Ses yeux redeviennent bleu, sa colère redescend. Elle ramasse finalement le chandelier pour le regarder de près. Un bien de mauvaise facture, une pâle imitation made in china de ce que la Markovienne avait autour d’elle dans son enfance.

Terra pourrait vouloir retrouver des chandelier en argent, et facilement. Mais elle accepte les copies avec Siobhan au lieu de cela. Plutôt que d’aller dans sa chambre elle aurait pu entrer dans une colère apocalyptique qui détruirait le quartier et ferait des milliers de morts avant qu’elle ou Superman ne l’arrête. Mais elle ne le fait pas, car sa détresse semble plus forte que la colère.

Siobhan baisse les yeux, elle n’aime pas se dire que c’est de sa faute. Tout ce qu’elle voulait en l’invitant à venir vivre avec elle c’était qu’elles s’en sortent toutes les deux mais...si elles se sortaient de la violence il n’y avait selon Terra nulle part où aller après. Mais voilà, ce nulle part lui aillait bien a elle. Cueillir le jour, quel plan de merde quand on ne peu pas apprécier les plaisir. Mais c’était celui qu’elle suivait, car l’autre option c’était trucider tout sur sa route pour espérer trouver la formule magique qui ferait fermer leur clapet à des dieux Celtes, autant dire...qu’elle voulait passer à autre chose, maintenant. Ne plus être la chose des dieux, et pour cela il fallait accepter l’idée qu’elle ne redeviendrait plus une jeune femme.

Que le temps passe, laisse ses marques naturelles ou non. Qu’il nous ôte bien des plaisirs, dans des proportions plus ou moins grandes. Mais si elle accepte ce qu’elle est aujourd’hui et mène sa vie comme si elle était toujours cette jeune femme - ou autant que possible du moins- elle aura plus fait pour trouver la paix qu’en des siècles.

L’irlandaise se lève de sa table le visage triste puis se tourne vers la porte de la chambre de son amie. Sa meilleure et plus forte amie. Qui compte tant pour elle mais dont elle sent maintenant qu’elles ne sont pas du même monde en effet, même si elle lui dit d’oublier ce qu’elle lui dit.

Mais elle n’avance pas vers cette porte. Elle va au lieu de cela pousser celle vitrée menant sur la terrasse, puis va s’asseoir sur une corniche pour regarder Metropolis. Elle a peur pour Tara, elle sait que la vie qu’elle menait avant ne peut que la mener à s’autodétruire, et qu’ elle ne pourra pas toujours déjouer les pièges de la mort pour en revenir.

Mais si elle prend la décision de partir et retourner à cette vie là...Siobhan ne veux pas se dire que ce sera de sa faute. Elle ne peut pas faire plus qu' actuellement non? Comment on pourrait attendre d’elle quelque chose. Comment un fantôme pourrait vous redonner goût à la vie.

Tara pénètre dans la cuisine pour s’y faire un café, vêtue de de la même robe que la veille. Elle avait manifestement dormi avec et le maquillage laissait des traces sur ses joues. Siobhan est elle assise en tailleur sur le canapé du salon qui se situe dans la même pièce que la cuisine. Vêtue de vêtement ordinaires elle pianote lentement sur le clavier de son ordinateur portable, sa chevelure s’étalant autour d'elle pour former une couverture blanche aux reflets d'argent.

Tout en écrivant cet article que probablement personne d’autre ne lira elle tends l’oreille a ce que Tara fait. Le son d’un tiroir, d'une main plongée dedans et d'un ustensile qui en sort. Une machine a café qui chauffe, une boite en fer qui s’ouvre. Le tiroirs se referme et fait tinter les objets, le récipient de la cafetière se soulève. Les goûtes tombent, la cuillère tinte, et par dessus tout cela les touches du clavier continuent d'être frappées sans interruption.

Siobhan se tient droite, dans peu de temps elle partira travailler. Car c’est ce que font les gens dans la vraie vie, au lieu de se parler quand il le faudrait. Ils vont travailler, parce qu'une horloge leur ordonne. Comme si la vie n’était pas déjà assez courte ils en claquent la majorité a engraisser des actionnaires qu’ils ne verront jamais, et qui les prennent en retour pour ce qu’ils sont, des moutons débiles.

“Alors?”

Siobhan s’adresse à Tara en continuant de taper. Puis elle cesse et lève les yeux pour les porter sur elle. Son regard est glacial.

“Qui garde l’appartement finalement?”

Il peut s’en passer des choses en une nuit à réfléchir chacune de son coté, dans le bon sens comme dans le mauvais. Peuvent ressortir de ces réflexions isolées des plans bien huilés comme des décisions douloureuses aux allures de nécessités.

Siobhan entend le petit miracle se realiser, celui d’une Tara Markov tentant de s’excuser. Oh elle ne vaudrait pas mieux dans pareille situation, peut être même n’aurait elle pas la force de ravaler sa fierté comme elle vient de le faire. Elle avait trop bu, elle la croit. Elle l’avait remarqué.

Mais des fois où Siobhan a bu quand elle récupéra son apparence humaine, elle avait découverte qu’on le faisait parfois pour se donner du courage. Les doigts blancs de la Gaélique s’écartent du clavier de l’ordinateur portable posé sur ses longues jambes croisées et elle regarde ses yeux. Elle ne devrait pas car elle a envie de la croire. Mais pourtant...ce n’est pas vrai. Que ce n’était pas elle. Si c’était elle, l’alcool n’était là que pour l’aider à exprimer quelque chose qu’elle n’arrivait pas à oraliser. Siobhan ferme l’une de ses mains nerveusement en l’entendant lui dire qu’elle ne veux pas qu’elle parte. Qu’elles sont bien toutes les deux.

Son visage se crispe un instant puis s’apaise, c’était comme s’il était passé par plusieurs états émotionnels en une fraction de seconde. Magique. Dérangeant pour quelqu’un qui ne se serait pas habitué à elle comme Tara. Comme personne d’autre que la Markovienne a vrai dire, car si Siobhan McDougal avait vécue avec son clan il y a bien longtemps cela faisait des siècles que Silver Banshee était seule.

“Si.”

Elle s’en veut d’avoir répondue, d'autant plus pour dire pareille chose. De lui accorder cela si facilement mais c’était trop difficile pour elle. Elle sent qu’elle ne maîtrise plus rien et Tara n’a pas tord sur une chose, l’irlandaise à peur. Elle ne dépendrait de rien ni personne pour exister. N’a besoin ni de manger ni de dormir, ni d’aimer. Tout ce qu’elle fait c’est s’exposer inutilement, récupérer un besoin primaire facultatif pour elle.

Tara s’approche et dépose un baiser sur son front, un geste tendre qui fait se décrisper sa main. Elle leva les yeux vers elle dans l’instant sans même faire mine de résister car elle n’y arrive plus. Elle aurait voulue pourtant, elle aurait tant voulue trouver le courage de mettre fin à tout cela.

Siobhan sait que sa peau est capable d’arrêter les balles mais aussi que Tara pourra la frapper de l’intérieur désormais. Cette gamine flippé n’est pas prête de disparaître maintenant qu’elle a des choses à perdre, le monstre à l’intérieur la dévorerait si il le pouvait, de colère. Lui qui ne faisait que mâchonner sa peau ivoire et jais depuis des siècles, Craquer doucement ses os sous ses perçantes dents de diamant. Tara lui demanda si elle pouvait l’aider en regardant par dessus son épaule ce qu’elle écrivait.

“J’essaie de...d’organiser mes idées pour écrire quelque chose sur mes derniers passages à Gotham City.”

Elle ferma son ordinateur puis se retourna vers Tara.

“Je suis désolée aussi. Je ne suis pas habituée tu comprends?"

Peut être pas, mais qu’importe. Elle tient trop à Tara pour s’en éloigner désormais et se maudirait de s’être mise dans cette situation elle même si elle ne l’était pas déjà, maudite.

Siobhan poussa la porte de sa chambre où elle ne dormait jamais pour voir Tara assise dans le salon avec un sac sur les genoux. A la voir l'attendre ainsi son cœur se serra car elle comprit que c’était aujourd’hui. Le jour qu’elle redoutait bien qu’elle ai maladroitement poussée Tara vers la sortie.

Alors qu’elle ne voulait pas qu’elle parte, qu’elle lui manquerait. Qu’elle s'inquiéterait pour elle plus que de raison alors qu’elle ne voudrait pas avoir à le faire. Elle voudrait ne s’occuper que d’elle même , rester dans une bulle qu’elle faisait grandir pour se sentir moins à l’étroite dans cette espèce de vie qu’elle arrivait à mener. Mais c’était aussi parce qu’il y avait des êtres comme Tara qu’elle se sentait vivante d’ éphémères instants.

Elle avance dans le couloir en la regardant puis s’arrête juste en face d’elle, baissant la tête pour la regarder avec un visage triste qu’elle ne savait, ne voulait dissimuler. C’était aujourd’hui qu’elle partait parce que sa vie avec elle l’ennuyait. Que peut on faire de plus banal et pourtant si récurent comme motif de départ. Siobhan sait que c’est la meilleur chose à faire pourtant, parce que Tara ne trouvait pas moyen de s'accomplir avec une vie d’un ordinaire confondant par rapport à celle qu’elle serait en capacité de mener. Avec de tels pouvoirs qui auraient fait d'elle une déesse en d'autres temps. Vouloir la garder auprès d’elle serait égoïste, quand on aime vraiment on laisse partir.

“Tu vas me manquer.”

Elle se retient de verser des larmes parce qu’elle veux rester digne et assumer ce qu’elle a pu lui dire, leur dispute. Mais elle ne peut pas mentir sur tout, elle ne peut pas lui cacher qu’elle lui manquera car s’il était une seule chose vraie qu’elle pouvait lui dire ici et maintenant c’était bien cela.

“J’ai été vivante à tes cotés, je t’en serais éternellement reconnaissante.”

Elle ne sais pas quoi dire de plus et reste plantée là. Parce qu’il n’y a rien à ajouter peut être.

Siobhan écoute Tara lui confirmer qu’elle s’en va. Quelque chose qu’elle redoutait d’entendre mais dont elle avait eu la certitude de la survenance dès qu’elle l’avait vue avec ce sac. Avec ces yeux, surtout. La Markovienne lui dit partir mais revenir, qu’elle doit aller voir un ex à l’étranger. Que ce sera temporaire, un peu plus d’une semaine sans doute.

Tara lui ouvre ses bras et la banshee vient passer les siens autour d’elle pour la maintenir contre elle avec tendresse. Son amie lui dit alors des mots qui la touche, qui touchent son âme. Elle le faisait si bien. Gardant la Markovienne dans ses bras sans la serrer pour ne pas lui faire mal l’Irlandaise maudite peut sentir son âme contre elle. Cette âme qu’elle avait trouvée si noire et sombre, qui s’éclaircissait de plus en plus. Ni noire, ni blanche, grise et brillante. Argentée elle aussi. Elle aime l’âme de Tara Markov car elle a parcourue tous les chemins obscurs, pareille à celle de Siobhan McDougal. Et aujourd’hui elle en était là. Contre elle.

“Je ne t’en veux pas, tu...tu n’as pas besoin que de boire, manger et dormir.”

Elle comprenait qu’elle doive aller chercher cet autre chose ailleurs, ne lui en voulait pas. Au fond de son cœur Siobhan espérait juste qu’elle reviendrait un jour. Sans doute égoïstement. Mais on prend goût au bonheur ou ce qui s’en approchait le plus, même si son “bonheur” a elle ne signifiait pas celui de son amie. Elle relâche doucement son étreinte en retenant ses larmes puis recule dans le salon, approchant de la fenêtre pour regarder dehors où il pleut.

“Je te souhaite un beau voyage.”

Puis Tara partirait, et passé quelques minutes à pleurer devant les carreaux où la pluie coulait elle disparaîtrait comme le fantôme qu’elle avait -presque- toujours été.

HJ:

Spoiler: