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Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma

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Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Lun 21 Oct 2019 - 16:06

BARBARA&
NYGMA

AU DETOUR D'UN COULOIR
Je me rend souvent au commissariat de Gotham. De un parce que mon oncle en est le commissaire et de deux parce qu'il m'arrive de filer un coup de main pour tout ce qui touche à l'informatique. C'est d'ailleurs le pourquoi de ma venue ici aujourd'hui. Je ne suis plus en fauteuil roulant, Jim est au courant et même si il lui a fallut un long moment avant de digérer la chose, il le vit plutôt bien. Comme je m'en suis doutée, j'ai eu le droit à des dizaines de questions mais j'ai fais en sorte de rester vague sur pas mal de mes réponses. Maintenant, il ne reste plus que Jason, Tim et Stephanie... J'aimerai leur dire rapidement avant que je tombe sur l'un d'entre eux par pur hasard ou alors que quelqu'un aille leur en parler à ma place. C'est à moi de le faire et à personne d'autre mais pour ça, il faudrait que j'arrive à les attraper... Jason est souvent en vadrouille depuis quelques semaines et depuis son retour à Gotham et Tim et Steph sont occupés avec l'organisation de leur mariage. Avec un peu de chance je réussirai à leur en parler avant le jour J. Les mains dans les poches, je pousse la grosse porte d'entrée du poste et il me faut quelques secondes pour repérer mon oncle. Ce dernier est dans son bureau, en train de pourrir un collègue pour une histoire de scellés. Je lève les yeux au ciel et je m'adosse au mur en attendant que la pauvre victime sorte de l'enfer. Une fois chose faite, j'entre à mon tour dans le bureau et après un sourire, je demande à mon oncle de me faire un topo sur le soucis qu'ils ont informatiquement. Une fois chose faite, je lui fais signe que je m'en occupe de suite. Je dépose un bisous sur la joue de Jim et alors que je m'apprête à sortir, il me fait savoir qu'il faut que je demande à Nygma, qu'il m'en dira plus et que je le trouverai sûrement dans le labo... Je fronce les sourcils, clairement, je ne comprendrai jamais cette ville... toujours à vouloir aider son prochain même quand il s'agit du plus grand des criminels. Bref, je vais bien voir ce que Nygma a à me dire sur le sujet. J'esquisse une grimace et je quitte le bureau pour rejoindre le laboratoire. Les écouteurs dans les oreilles, j'avance rapidement pour croiser le moins de monde possible. Une fois le labo en vue, je retire le casque et je coupe la musique. Je donne un coup sur la porte et j'entre avant même qu'on m'ait donné l'autorisation. Je me plante dans l'encadrement, les bras croisés, et je reste là, à observer l'homme mystère en pleine expérience. Je me racle la gorge, histoire de lui faire savoir qu'il n'est plus seul et je me lance. "Le commissaire m'a dit de venir vous voir pour le soucis informatique." Je plisse les yeux et fronce les sourcils quelques secondes, avant de rajouter. "Il m'a aussi dit que vous pourriez m'aider." Bon sang, il va vraiment falloir qu'on m'explique ce qu'il fait ici. Sérieusement, même si il me dit que c'est pour se racheter une conduite, je ne le croirai pas... ça ne m'étonnerait même pas qu'il ait des idées derrière la tête...
Pando


Dernière édition par Barbara Gordon le Mer 6 Nov 2019 - 14:43, édité 2 fois
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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Mar 5 Nov 2019 - 10:51

ft. Barbara
Au détour d'un couloir


Les coups s’enchainent avec violence. Les bruits spongieux d’une lame qui s’enfonce résonne dans le laboratoire silencieux. Edward recommence, encore et encore. Ses mains sont recouvertes du liquide vermeil et ses vêtements dégagent bien vite une lourde odeur qui lui donna la nausée. Il frappe une énième fois et sa victime se fendit complètement. Il lâche son instrument et attrape cette fois-ci un large couteau de chasseur. Il marche d’un pas décidé vers sa victime suivante, lève haut son arme et l’abattit d’un geste assuré. Des morceaux rouges éclatèrent un peu partout jusqu’à ses lunettes de protection et sa bouche. Il passe brièvement sa langue sur ses lèvres.

- Nygma, qu’est-ce que vous faites ?!

Une des malheureuses pastèques éventrées chute de la table pour venir projeter ses restes sur les belles chaussures cirés du médecin légiste. L’homme n’avait toujours pas accepté la présence quasi constante du criminel dans les locaux du GCPD. Il le faisait savoir à longueur de journée et s’il avait réussi à éloigner le plus souvent le Sphinx des sous-sols, il avait bien fini par se lasser d’insulter les capacités intellectuelles de tout le bâtiment et fouiller là où il pouvait le faire.

- J’ignorais que le GCPD avait autant besoin de mon aide si je dois aussi vous expliquer votre métier. Visiblement, il n’y a pas que votre matériel qui est déficient ici. Fit-il par pure provocation. Ne pouvant pas encore avoir accès aux corps à la morgue, mais ceci ne saurait tardé, j’essaye différentes lames pour deviner laquelle serait la plus susceptible d’avoir causé les traces présentes sur les quatre corps récupérer ces dernières semaines. Comme vous pouvez le constater, enfin je l’espère pour vous, le canif ne laisse pas de trace assez profonde..
- Je veux dire ici, qu’est-ce que vous faites ici ?!

L’homme-mystère ne lève même pas les yeux sur l’impudent médecin, un simple sourire esquisse sa bouche.

- Vous n’avez rien à faire ici, je vous demande de sortir ! Gordon va…
- Gordon ne va rien faire du tout. J’ai la permission de notre bien aimé maire et à moins que vous comptiez vous lancer dans la politique, je vous conseille vivement de vous occuper de chose plus à votre porter. Allez donc vérifier le taux de méthylthéobromine dans ce que vous appelé « café ».

Le quarantenaire jura bruyamment et quitta la pièce dans un geste grossier. Edward retira ses gants en latex et passa une main dans ses cheveux pour en retirer un pépin qui s’était perdu. Quand il ramena sa main vers lui, une large mèche auburn lui apparut. Il grimaça et la jeta avec colère dans la poubelle la plus proche. Une pensée le traversa et il récupéra un athamé sur la table en métal. Qui sait ? Après tout, il y avait le même mode opératoire, les mêmes mutilations. Peut-être un rituel ? Il joua un peu avec, en pleine réflexion, dos à l’entrée Quand la porte s’ouvrit de nouveau en fracas, il pensa sur le coup que le médecin légiste était revenu, peut-être même avec un renfort de poigne comme l’officier Cash. Le malabar ne le portait pas vraiment dans son cœur et inversement. Un toussotement féminin le surprit. Il se tourna lentement pour faire face à la jeune femme. Il ne put s’empêcher ce léger froncement de sourcil en trouvant la rouquine face à lui, debout. Aux dernières nouvelles, n’était-elle pas brisée par le clown ? Edward avait toujours suivi, par jalousie, les méfaits du Joker. Ces plans intellectuels passaient souvent inaperçus dans la presse face aux horreurs que commettaient le cinglé maquillé. Personne n’ignorait ce qui était arrivé à la nièce du commissaire Gordon. De même, Edward n’ignorait pas qu’elle aurait pu entrer au FBI. Il avait fait ses recherches sur le commissaire et ses proches. Il avait même kidnappé une ou deux fois le commissaire Gordon par le passé, à ses débuts. Oh elle avait raté le concours, pour sûr, mais son intelligence n’en était pas la cause et quelle intelligence. Il releva ses lunettes de protection au dessus de sa tête avant de tailler de la lame rituelle, le fruit fraichement ouvert.

- Le GCPD tombe en ruine et m’appelle enfin à l’aide ? Si j’avais imaginé que la police de Gotham serait si dépendant de mes services, j’aurais peut-être daigné me ranger il y a plus longtemps que ça, fit-il sarcastiquement en poursuivant son œuvre. Ou peut-être pas.

Il découpa quelques morceaux réguliers et planta durement la lame à l’intérieur de la chair. Satisfait, il se saisit de sa canne comme un appuie fidèle. Il fit glisser le fruit le long de la table, jusqu’à elle, pour l’inviter à se servir.

- Cependant, mes talents pourraient être bien mieux employés qu’en simple informaticien. Le maire souhaitait que je sois détective, après tout. Enfin, il envoie bien une bibliothécaire faire ce genre de travail également.

Il esquisse un sourire et prend sa voix, grave, lente, du prince des énigmes tandis qu'il retirait la blouse blanche pour dévoiler son célèbre costume vert bien que son veston reposait sur une chaise un peu plus loin. Une chemise verte, un gilet noir et une cravate violette couverte de point d'interrogation. Bien évidemment, c'était ce genre de tenue qui lui valait le plus gros mépris de la part des policiers. Edward ne cachait pas qui il avait été, qui il était et qui il pourrait revenir un jour.

- Question : Est-ce flatteur pour vous ou pitoyable pour eux ? Dans les deux cas, c’est finalement moi que l’on vient chercher.

Il s’appuya sur sa canne dorée, nonchalamment. Il n’était pas pressé de venir en aide à la rousse. Si Oswald voulait voir Edward impliqué dans la police de Gotham, c’était évidemment pour espionner le GCPD. Le Sphinx croyait fermement en la stupidité de ses hommes et ses femmes en uniforme mais personne n’était assez crédule pour croire que le presque quarantenaire était là pour autre chose que les épier. Oswald pourtant avait aussi une autre volonté. Il espérait occuper l’esprit du grand génie en une activité moins sombre que la course aux temps. Edward avait estimé bien au contraire que sa venue dans les grands locaux était une perte de temps. D’autant plus qu’Edward n’avait pas vraiment de réel titre ici. Il trainait mais était limité par Gordon et par les autres. Il avait envie bien sûr, de fouiller les entrailles numériques du moindre ordinateur ici et en même temps, la frustration l’avait gagné. Il pourrait être dans son propre laboratoire à mener des expériences pour guérir, ou au pire, être sur le terrain à prouver toutes ses facultés intellectuelles à Gordon, Bullock et aux autres. Il était limité, en tout point.

- Excusez mon manque de galanterie si je ne vous propose pas un siège, j’ai cru comprendre que vous n’en aviez plus besoin.

Elle marchait incroyablement bien pour quelqu’un qui était resté cloué sur un fauteuil autant d’année. Elle aurait dû au moins se retrouver au même niveau que lui, boiteuse et limitée. C’était une belle énigme.



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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Mer 6 Nov 2019 - 15:03

BARBARA&
NYGMA

AU DETOUR D'UN COULOIR
A le voir s'acharner sur la pauvre pastèque qui n'a rien demandé à personne, j'essaye de comprendre pourquoi Oncle James a fait venir ce type ici, dans les locaux du commissariat. Décidément, c'est à croire que toute la ville est en train de perdre la tête. Les bras toujours croisés et avec une certaine distance de sécurité entre nous, je continue de l'observer alors que, comme à son habitude, il en profite pour rabaisser le GCPD. Je lève les yeux au ciel et finis par m'avancer dans sa direction. "C'est sûr que pour vous faire venir travailler ici, ils ont un sérieux problème." J'attrape un bout de pastèque toute fraîchement découper par l'homme mystère et je le porte à ma bouche. Il ne faut pas être stupide pour se rendre compte qu'un petit jeu s'installe entre nous et je dois bien avouer que ça a un petit côté amusant. Je prend donc un main plaisir à entrer dans son jeu. Une fois le morceau terminé, j'en attrape un autre avant de lui répondre. "Entre bibliothécaire et informaticienne, il n'y a qu'un pas..." Du coin de l'oeil, je l'observe alors qu'il retire la blouse blanche, tâchée de pastèque. Il porte encore et toujours ces couleurs qui le caractérisent depuis toujours et je dois avouer que le voir les porter avec un aplomb certain est tout à son honneur. Au moins, il ne cache pas qui il est et joue franc jeu dés le départ... Raison de plus qui me fait penser qu'ils sont tous tarés ici. Qu'importe que ce soit flatteur ou pitoyable que je sois là... et qu'importe si c'est à lui que je dois demander un coup de main. On m'a demandé de venir faire un travail, je viens sans poser de question... Par contre, qu'il arrête de suite avec ses énigmes parce que sinon, je pense lui faire manger sa canne dorée... Silencieuse, je préfère ne pas répondre à sa provocation et je vais m'appuyer sur le mur derrière nous. Nygma se tourne vers moi et sa petite réflexion sur un fauteuil et le fait que je n'en ai pas besoin me fait froncer les sourcils. Sans un mot, je m'approche de lui et le pointe du doigt. "Continuez comme ça et c'est vous qui aurez besoin d'un fauteuil une fois que je vous aurais brisé les deux jambes." Je me redresse avant de rajouter, sur un ton un peu plus sympa. "Bon, il se passe quoi avec le système informatique exactement ?" Allez, Edward... Si tu es si intelligent que tu le dis, j'ai hâte de voir ta petite démonstration informatique. Je croise les bras sous la poitrine et j'attend, bien sagement que l'homme mystère réponde à ma question. Par contre, il vaut mieux pour lui qu'il ne le fasse pas en me posant une énigme parce que c'est la pastèque qu'il risque de prendre en pleine tête.
Pando


Dernière édition par Barbara Gordon/Batgirl le Ven 20 Déc 2019 - 14:41, édité 1 fois
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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Ven 6 Déc 2019 - 20:04

ft. Barbara
Au détour d'un couloir




Il laisse flotter un sourire sur sa figure alors qu’elle lui promettait à lui aussi un fauteuil. En un instant, elle était passée d’une jeune femme gourmande et attentive à une plus menaçante et furieuse. Il ne se sentait pas particulièrement apeuré par elle, bien que si elle avait décidé de le tabasser il n’aurait sans doute pas pu faire grand-chose pour l’a stoppé. Il lève les mains dans un signe d’apaisement malgré une figure amusé.

- Rassurez-vous, avec ou sans votre aide, il y a de forte chance pour que je finisse ainsi.

Il lui fait un signe pour qu’ils sortent de la pièce. Il marche en tête, ou plutôt il boitille, le long du large couloir de la police. Il entra dans une pièce un peu plus loin, sans vraiment regarder si elle était derrière lui ou non. Il avait abandonné ses pastèques pour une pièce bien moins accueillante, sombre et bien plus chaude que la salle d’autopsie qu’il avait saccagée. Les différents ordinateurs de la pièce avaient visiblement chauffé une bonne partie de la nuit et Edward dût desserrer sa cravate pour se sentir un peu plus à l’aide. Il prit l’un des plus ou moins confortables sièges de la salle informatique. Il lui fit un clin d’œil.

- Vous voyez, je ne vous avez pas menti.

Il fit craquer ses doigts et pencha sa tête sur le côté jusqu’à entendre un premier puis un second crac. Il agissait comme si cela était une routine, ou pour l’impressionner, ou les deux, avant de commencer à tripoter le clavier et le système du premier ordinateur connecté. Il est rapide. Il sait tout de suite où chercher. Il est comme un pianiste et il montra immédiatement où se trouvaient les fausses notes.

- Plusieurs agents ont signalé que les différents logiciels de la police étaient de plus en plus lents ces derniers jours avant de finalement refuser de démarrer cette nuit, malgré les reboots.

Il la regarde une seconde et s’expliqua.

- Je suis attentif et le GCPD trop bavard, ça a toujours été à leur perte mais pour une fois, ça va leur servir.

D’un geste, il désigne un ordinateur. Il ne lui signale pas de prendre à son tour un siège mais son sourire est éloquent. Il repose ses yeux sur l’écran.

- Puisque nous devons travailler ensemble… J’imagine qu’une femme comme vous devrait connaitre l’origine du bug informatique, n’est-ce pas ? Son terme, j’entends bien.

Il pose soudain un doigt sur l’écran où les différentes lignes de code se succédaient. Pour Edward, le souci était évidant. Il ne venait pas de la machine mais bel et bien de quelques choses d’extérieurs. Soit quelqu’un d’extérieur avait mis un pied dans le réseau du GCPD, ou alors une jolie clef USB avait fait l’affaire, et on pouvait accuser quelqu’un d’interne mais Edward ne prononça pas un mot de ses pensées. Il voulait tester la rouquine. Après tout, si on l’avait contacté en premier, c’est qu’elle pouvait prouver ses talents.



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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Ven 20 Déc 2019 - 15:15

BARBARA&
NYGMA

AU DETOUR D'UN COULOIR
Je fronce les sourcils alors que Nygma me fait savoir que de toutes façons, avec ou sans mon aide, il y a de fortes chances pour qu'il se retrouve en fauteuil roulant. Je l'observe quelques secondes mais je décide de ne pas poser plus de questions. Il m'adresse un signe de la tête et nous voilà sortis de la pièce pour nous mettre en route vers la salle où se trouvent tous les pc du GCPD. Nygma ouvre la marche, moi je suis derrière. Je le suis, à une certaine distance, les mains dans les poches, mais je le suis. En fait, je surveille même ce qu'il fait, déformation professionnelle, faut pas m'en vouloir. Une fois dans la pièce, la chaleur qui s'échappe des machines me saute littéralement au visage et il me faut quelques secondes pour m'habituer à la nouvelle température. Près de moi, Nygma en vient même à défaire légèrement sa cravate. Je le suis du regard alors qu'il va s'installer sur une chaise tout en précisant qu'il ne m'avait pas menti. "Oh mais je n'ai jamais dis que vous étiez un menteur... J'ai juste dis que je ne vous faisiez pas confiance Nygma." Je m'avance vers lui, alors qu'il se tourne vers l'écran d'ordinateur. Les mains posées sur le dossier, je l'observe alors que ses doigts filent sur le clavier. Il sait parfaitement ce qu'il cherche et franchement, je n'en suis même pas étonnée. Silencieuse, je le regarde faire, mes yeux filent sur l'écran, à l'affût du moindre petit truc qui pourrait me sembler anormal. En même temps qu'il pianote, Nygma me fait rapidement savoir ce qu'il se passe et ce que tout le monde, ou presque, a rapporté concernant les ordinateurs. Lents et maintenant impossible de les allumer. Pas besoin d'être un expert pour comprendre qu'il s'agit là d'un virus... Nygma se tourne une nouvelle fois vers moi, rapidement avant de reposer ses yeux sur l'écran. Les secondes se passent et Nygma finit par me montrer quelques lignes de code tout en me faisant savoir que techniquement, je suis censée savoir d'où ça vient. Sans un mot, je m'approche et me racle la gorge. "Je peux ?" Je n'attend pas de réponse, d'un signe de la main je lui fais signe de me laisser la chaise. Une fois chose faite, je pose mes yeux sur l'écran et me met, sans attendre, à déchiffrer les lignes de code qui s'affichent. Au bout de quelques secondes, je comprend rapidement ce qu'il s'est passé et quelque chose me dit que mon oncle ne va pas du tout apprécier l'information que je vais lui donner. "Est-ce que vous savez si il y a beaucoup de monde qui vient ici ?" C'est sans quitter l'écran des yeux que je lui pose cette question. Pendant que j'attend sa réponse, je pianote à mon tour sur le clavier et rentre des nouvelles lignes de codes pour tenter de creuser un peu plus dans la machine.
Pando


Dernière édition par Barbara Gordon/Batgirl le Jeu 9 Jan 2020 - 11:40, édité 2 fois
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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Ven 27 Déc 2019 - 19:04

ft. Barbara
Au détour d'un couloir



Evidemment qu’elle ne lui faisait pas confiance. Comment une simple civile pouvait comprendre toute la complexité d’une génie tel que lui ? Il laissa sa colère retomber d’elle-même, se noyant dans les informations numériques. En réalité, il la comprenait et c’était surement pour ça qu’il le vivait aussi mal. En l’état actuel des choses, il ne se faisait pas confiance. Son esprit était déraillé, tremblant et ce n’était que bourré de médicament qu’il parvenait à garder un esprit plus ou moins clair et performant. Il comptait bien briller aujourd’hui. Il n’arrivait pas à concevoir que cela pouvait être pour autre chose que ça.

- Faites donc, siffla-t-il alors qu’elle prenait possession de son fauteuil. Cherchez votre papillon de nuit, rajouta le détective en devenir en faisant référence à l’origine du terme « bug ».

Il l’observa tout en étant prêt à sortir une remarque acide, sans doute sur le fait que finalement, elle en avait eu besoin, d’un fauteuil. Il retrouva vite bouche close. Manifestement, la jeune femme s’activait vraiment devant l’ordinateur. Elle était rapide, précise et efficace. Bien sûr, elle ne disait rien tout d’abord mais Edward le voyait bien. Elle réfléchissait. Il ne lui suffit que de quelques instants pour comprendre la même chose que lui. Il lui offrit un large sourire. Elle venait de gagner des points, ça rendait-elle compte.

- Pas sans une autorisation, mais la porte n’est pas verrouillée, donc la réponse est certainement oui. Nous n’aimons pas vraiment les règles à Gotham et cela semble également valoir pour le GCPD. Il ricane tout bas puis poursuit : Les caméras pourraient peut-être nous en dire plus, mais je mettrais ma main à couper que nous n’y trouverons rien et puis, il nous faudrait là encore, des autorisations, mais… je crois que vous êtes aussi Gothamites que moi.

Il retourne alors sur un nouveau poste, voisin de celui de Barbara. Dans un monde parallèle, ils pourraient être très bien en train de se préparer pour une longue partie de World Of Warcraft. Ils n’eurent aucune difficulté à forcer l’ordinateur pour obtenir les extraits vidéos.

- J’ose espérer que quelqu’un qui est parvenu à s’infiltrer dans le réseau de la police aura eu la bonne idée d’effacer sa présence sur les caméras de surveillance. Après, j’imagine que n’importe quel ordinateur pourrait être le coupable et avoir infecté les autres. Si ce n’est pas ici, c’est dans un des bureaux à l’étage.

Il posa un regard sur elle, un regard plein de défis.

- Il va falloir chercher les indices, miss Gordon.

Un long silence finit par tomber dans la pièce, bercé simplement par le grésillement de l’enregistrement accéléré. Edward ne pouvait s’empêcher, par à coup, à la regarder. Barbara Gordon n’était pas une femme comme les autres à ses yeux. Elle était la fille du commissaire Gordon et cela impliquait bien des choses. Elle était la fille d’un homme qu’il l’avait envoyé au trou plus d’une fois, car il était tout ce que pouvait craindre le monde (un génie ! Sans dieu ni loi !), qui l’avait traqué, qui l’avait réduit à l’état de légume à l’asile. Pour ça, il devrait la haïr autant qu’il haïssait son père. Un souvenir lui revenait pourtant. Il y a dix ans, alors qu’elle n’était qu’une ados, que voyait-elle lorsqu’il avait pris son paternel en otage, une bombe à la main ? En réalité, c’était un simple insecticide mais cela lui avait permis de ce petit tour lui avait permis de quitter Arkham rapidement, mais passons. Peut-être était-ce le fait d’être devenu « père ». Peut-être est-ce le fait qu’il changeait. Peut-être que la tumeur avait grossis et le rendait toqué. Peut-être que finalement, il comprenait pourquoi elle ne lui faisait pas confiance.

- Sans lui, je ne peux avancer.
Mais pour l’obtenir, il me faut avancer.
Qui suis-je ?




Suite du rp, mais pour le fun, n'ouvre ça que quand tu auras finis de rédiger une bonne partie de ta réponse, voir toute ta réponse >


Spoilers:



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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Ven 3 Jan 2020 - 12:37

BARBARA&
NYGMA

AU DETOUR D'UN COULOIR
Les yeux rivés sur l'écran, je pianote à vive allure sur le clavier, espérant trouver quelque chose d'intéressant mais mon instinct me fait rapidement savoir que ça ne va pas être aussi facile que ça puisque les personnes qui ont fait ça ne sont certainement pas des amateurs. Concentrée uniquement sur ce que je suis en train de faire, je fais de mon mieux pour faire abstraction de la présence de Nygma près de moi. C'est seulement lorsque je l'entend me répondre sur le fait que la porte qui donne accès à cette salle n'est jamais fermée. Je laisse échapper un soupir et je secoue la tête. Va vraiment falloir que je dis à Jim de faire le nécessaire pour sécuriser les zones à risques comme ici... Rapidement, on réussit, ensemble, à cracker les images de vidéos surveillance. Mes yeux parcourent les résultats et forcément, Nygma met le doigt sur quelque chose. Si les personnes qui ont piraté le système ne sont pas des amateurs, alors il est fort probable que toutes les vidéos les concernant aient été supprimées et qu'il va falloir qu'on cherche des indices pour mettre la main sur quelque chose d'intéressant. "Cherchons ces indices alors Monsieur Nygma..." Le silence s'installe dans la pièce alors que nous continuons, chacun de notre côté de chercher quelque chose d'intéressant sur les enregistrements. Même si j'ai les yeux rivés sur les écrans, du coin de l'oeil, j'aperçois l'homme mystère me lancer quelques coups d'oeil. Je ne fais pas spécialement attention à lui et je continue de faire ce pour quoi je suis venue ici. C'est seulement lorsqu'il prend la parole et me balance une de ses énigmes que je quitte l'écran des yeux. Je fronce les sourcils, ne cessant pas de le fixer avant de lui répondre, le plus naturellement possible. "Laissez moi deviner... le pardon ?" Les énigmes de Nygma... certaines sont compliquées tandis que d'autres sont plus faciles à comprendre. Mais je n'ai pas le temps de savoir si c'est la bonne réponse ou pas car l'homme mystère m'interrompt en me demandant si je sens quelque chose. Je fronce les sourcils, regarde tout autour de moi et réalise, sans peine, que ça sent le plastique fondu... je n'arrive pas à voir d'où ça peut provenir mais rapidement, je me rend compte que quelque chose ne va pas... Les écrans, sous nos yeux, deviennent bleus et se mettent à émettre des sons désagréables. J'ai à peine le temps de reculer qu'ils explosent.... tous... L'explosion n'est pas très puissante mais assez pour surprendre et je me retrouve au sol, la chaise renversée. Il me faut quelques secondes avant de reprendre mes esprits et alors que je me redresse, je m'adresse à Nygma. "Il faut croire qu'on s'approchait de quelque chose..." Presque immédiatement, les alarmes se mettent en route et des bruits de pas se font entendre dans le couloir, derrière la porte. Je me tourne vers Nygma. "Il faut qu'on aille voir où il y a d'autres pc... Je suis sûre qu'on est tout près du but... Les hackers n'auraient pas fait ça si on ne s'approchait pas de quelque chose d'intéressant." J'ai à peine le temps de terminer ma phrase que quelqu'un pousse la porte. Je fronce les sourcils avant de reconnaître un des agents de Jim. Son teint est pâle et je comprend de suite que quelque chose ne va pas du tout. "Mademoiselle, le Commissaire vous demande de le rejoindre dans le hall, il se passe que quelque chose d'anormal..." Je n'ai même pas le temps de lui répondre qu'il a déjà pris la fuite. Je me tourne alors vers l'homme mystère, un petit air de malice dans le regard. "Ça vous dit qu'on aille voir ?"
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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Dim 5 Jan 2020 - 23:14

ft. Barbara
Au détour d'un couloir


Elle avait deviné. Tout de suite. Sans hésiter elle avait su ce qu’il voulait dire. Si l’odeur ne l’avait pas autant gêné –il était bien plus sensible depuis sa maladie à ce genre de chose- il aurait surement demandé comment elle était arrivée aussi facilement à cette conclusion. Il n’eut le temps que de mettre sa main devant son visage avant d’être projeté à son tour en arrière, un morceau de métal fiché dans la main. Pour peu, il lui aurait défiguré la figure. La jeune femme est déjà debout mais Edward reste à terre. Il n’a pas sa fougue, sa santé et une seconde, il l’admira et la maudit pour ça. Elle devrait être comme lui. Comment avait-elle fait pour se remettre aussi facilement ? Non pas de l’explosion mais de la chaise sur laquelle elle avait été tout ce temps ? Il retire le morceau dans un grognement douloureux. Il n’était pas plus large qu’une pièce mais dans son cas, toutes les blessures saignaient, longtemps. La joie de la chimiothérapie. Il roula sur le côté et se redressa avec toute la dignité qu’il put.

- Il faut croire qu'on s'approchait de quelque chose...
- Croire ? Voyons, Barbara, nous étions clairement sur quelque chose. Vous êtes intelligente, dites les choses, ou ne les dites pas.

Un hurlement de sirène se fait encore. Edward ne put s’empêcher de dire, tout en retirant la moindre poussière de son costume vert :

- Pour une fois, ce n’est pas moi.

Il hocha simplement la tête face à la remarque intelligente de la jeune femme. Edward cependant était certain de ne retrouver que des morceaux d’ordinateurs. Après tout, si tout était en réseau, le ou les hackeurs n’avaient pas dû faire les choses à moitié. L’arrivée d’un jeune agent lui mit la puce à l’oreille. Ca tête lui dit tout de suite quelque chose. Ca dernière arrestation

- Bonjour agent Wheeler ! Avez-vous résolu mon énigme depuis la dernière fois que nous nous sommes vu ? C’était quand déjà ?

L’homme l’ignore. Visiblement pas d’humeur à entrer dans le jeu du Sphinx. Il informa que quelque chose n’allait pas. Barbara lui sourit. Ce n’était peut-être pas un pardon mais c’est déjà un début.

- Résolvons ce mystère, ma chère Barbara.

Et ils montent. Ils se confrontent à un Gordon furieux devant des ordinateurs qui fument. Le GCPD se retrouvaient sans ordinateur. Evidemment, le premier qui fut accusé, c’était Edward. Gordon était un homme droit dans ses bottes et la présence d’Edward n’était ni désiré, ni imaginé. Alors, quand Edward, tout sourire, vient se poser face à lui à observer les dégâts. Il vit rouge. Ou plutôt, il ne vit plus le vert. Il attrapa le col de l’homme mystère et le secoua avec violence. Ce dernier ne lutta pas. Il connaissait Gordon depuis suffisamment d’année pour savoir qu’il ne ferait rien.

- C’est encore un de tes sales tours, Sphinx ! Je savais que j’aurais dû te foutre mon pied au cul à la seconde où tu es entrée dans mon commissariat ! Je n’aurai jamais du autoriser ça !

Il regarda le vieil homme avec une colère muselé. Il prit alors sa voix la plus basse, un grognement presque intérieur mais il prit soin de découper chacune de ses syllabes pour que Gordon n'oublie jamais, jamais, à qui il avait affaire..

- Vous vous méprenez Gordon. Si c’était moi. C’est le GCPD qui aurait implosé.

Gordon fait claquer sa langue et repousse violemment le criminel qui vient se cogner contre un bureau. Il serre les dents, pose un regard sur Barbara. Peut-être avait-elle déjà fait sa propre idée sur la question. Peut-être qu’elle était sur la même longueur d’onde que lui. Il se redressa et tourna le dos au commissaire. Ses yeux explorèrent la grande salle, remplie de petits policiers qui s’étaient immobilisés pour observer la scène. Si certains devaient espérer qu’il le cogne, qu’il le mette en cellule ou simplement qu’il le mette dehors. Un autre devait se faire tout petit dans la salle. Edward le cherche du regard.

- C’est un des votre Gordon. Quelqu’un qui n’est pas limité par vos.. autorisations. Je mise sur l’administrateur réseau, ou bien quelqu’un de plus haut placer. Quelqu’un qui pourrait modifier des logiciels, des vidéos surveillances.

Il écarte grand les bras.

- Au nez et à la moustache de Jim Gordon !

Il rajoute, sans même lui jeter un regard, toujours dans l’attente.

- Peut-être même qu’il est ici, parmi vos hommes, en ce moment.



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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Jeu 9 Jan 2020 - 11:55

BARBARA&
NYGMA

AU DETOUR D'UN COULOIR
Je ne sais pas ce qu'il se passe mais si la personne responsable de ces soucis informatiques cherchait à mettre le bazar dans le commissariat, elle a réussit. Lorsqu'on sort de la pièce, on peut clairement voir que la panique se lit sur quasiment presque tous les visages. D'ailleurs, je suis étonnée de les voir presque tous perdre leur calme... Quand on est policier dans une ville comme Gotham, on est plutôt censé être habitué à ce genre de chose non ? Je me faufile dans les couloirs, m'assurant de temps en temps que Edward me suive et essayant d'éviter au maximum qu'on me bouscule. Ça grouille, comme dans une fourmilière. Ça court dans tous les sens et d'après ce qu'on entend, on comprend rapidement que c'est tout les ordinateurs qui ont subi le même sort que ceux de la salle des serveurs. Après quelques minutes de slalom entre les agents de police, on arrive enfin au bureau de Jim. J'ai à peine le temps de pousser la porte pour qu'on entre que mon oncle saute littéralement à la gorge de Nygma sans même laisser le temps à ce dernier de s'exprimer. Jim attrape Edward par le col, le secoue et sans ménagement, il va le pousser contre le bureau. Je lâche un soupir et fronce les sourcils. "Jim ! Arrête !" Mon père adoptif me lance un regard noir mais je n'en démord pas et ne quitte pas ses yeux des miens. Il sait parfaitement qu'avec moi, tout ça ça ne fonctionne pas et il sait aussi que si il ne veut pas se calmer, je quitterai la zone et il devra se débrouiller tout seul. Je m'approche d'Edward et l'aide à se remettre debout, droit sur ses jambes. Ce dernier, toujours aussi théâtral, fait savoir à Jim que la personne qui a fait tout ça est certainement encore ici, parmi ces hommes et ces femmes qui nous fixent depuis leurs bureaux. Alors que l'homme mystère tente de mettre la main sur le ou les coupable(s), moi je me tourne vers mon oncle. "Il a raison oncle Jim..." Je marque une pause et d'un simple regard je fais comprendre à Jim qu'il faut se méfier, une fois de plus, des personnes présentes dans la pièce. "Celui qui a fait ça est ici... encore... on ne sait pas encore qui mais crois moi, Nygma n'y est pour rien dans tout ça... fais moi confiance... S'il te plaît." Derrière moi, l'homme mystère fait son show et commence la provocation. Je me tourne vers lui, me place à son niveau et sans quitter les personnes des yeux, je m'adresse à lui, en murmurant. "La provocation c'est bien... ça va le forcer à faire une erreur..." Je m'écarte de lui et alors que je m'apprête à avancer parmi les agents, je me tourne une dernière fois vers lui et lui adresse un clin d'oeil. "Continuez..." Sans attendre de réponse de sa part, je me met à marcher au milieu des agents, les observant tous alors que Nygma continue son numéro. Il est ici, je le sens et il ne va pas tarder à craquer...
Pando


Dernière édition par Barbara Gordon/Batgirl le Mar 4 Fév 2020 - 10:50, édité 1 fois
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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Jeu 16 Jan 2020 - 0:35

ft. Barbara
Au détour d'un couloir




Edward ne savait pas très bien quoi penser de la rouquine. En dehors de son intelligence bien sûr et il ne pouvait d’ailleurs pas s’empêcher de penser qu’il adorerait la placer au centre d’un de ses puzzles brillants. Elle serait la pièce manquante d’une œuvre trop grande pour elle et elle devrait prouver sa valeur. L’idée était alléchante. L’idée était forte et elle menaçait de s’installer dans son cerveau malade. Le Sphinx était là, caché derrière les yeux d’un Edward qui tentait de faire sa place dans le nouveau monde qui s’était ouvert à lui. La jeune femme ne devait pas se douter de ce qu’il pourrait faire s’il se le permettait, s’il en avait le temps, s’il n’était pas comme ça. Bien des années étaient passés et Edward n’avait rien fait depuis son évasion d’Arkham. Dans sa quête contre un crabe, il en avait oublié sa nature. L’homme mystère ne dormait qu’à moitié dans l’esprit de l’homme. Edward sent ses mains douces mais incroyablement forte le relever comme s’il ne pesait rien (était-ce totalement faux ?).

Il se rattrape à une canne complice qu’il caresse du bout des doigts. Barbara, sais-tu combien c’est dur de rester sur le droit chemin ? De ne pas tomber, en équilibre sur ce fil tendu entre vengeance et rédemption ? Entre la nature et la renaissance ? Le Sphinx devait devenir Phénix et tout commençait ici. Il devait oublier les mains brutes de Gordon sur lui. Il devait oublier les regards des policiers qui se moquaient de lui. Il devait oublier les messes bases et la possibilité de vraiment tout faire imploser. Le temps n’était pas à la vengeance. Le temps n’était pas à la trahison. Il devait vivre. Utiliser tout ce que le GCPD avait à lui offrir pour survivre. Trouver les puits de Lazare et éblouir le monde ensuite. Cependant, il se pourrait, peut-être et seulement peut-être, qu’il appréciait le regard que lui lançait la rouquine. Elle le défendait. Elle croyait en lui. Il aurait très bien pu faire ça. Il pouvait tout à fait en être à l’origine mais cette idée ne semblait pas l’avoir effleurer. Elle devrait être l’une des premières à lever sa fourche mais elle tendait la main.

Il l’entendait parfaitement alors qu’il jouait les hommes de scène. Oui, la confiance était la clef de la nouvelle énigme. Elle l’encourageait à briller ici et maintenant. Peut-être qu’il se plaisait à être au GCPD. Seulement peut-être.

- C’est surement quelqu’un qui se croit très intelligent. Depuis combien est-ce qu’il sait jouer de vous tous ? Qu’il s’est installé comme l’horrible petit insecte qu’il est. Il s’est joué de tous, mais pas de moi.

Edward se redresse, ajuste sa cravate et aborde un de ses sourires qu’il avait toujours quand une énigme s’offrait à lui et qu’il savait qu’il allait la faire plier. Tous les yeux étaient sur lui et rien ne pouvait mettre plus en joie le Sphinx que d’être au centre de l’attention, au grand drame de Gordon qui devait laisser le criminel faire son cirque dans son commissariat.

- Il n’est pas assez intelligent face à moi.

Le Sphinx s’amuse et ses doigts s’agitent sur sa canne. Il voit Barbara qui s’avance et qui observe.

- Personne ne sort, vous êtes tous coupables. On aurait pu vous crever les yeux, un par un, et la situation aurait été identique. Vous n’avez rien, ou n’avez rien voulu voir, mais est-ce bien étonnant ? Vous êtes des incapables et l’un de vous l’a été plus que les autres. Il a tenté d’échapper à cette routine dans lequel il était enfermé. Il pensait pouvoir « tricher ». Il a tenté et à lamentablement échoué. Il a été assez stupide pour croire que je n’aurai pas deviné qui il est. Tu pensais que faire exploser quelques machines suffiraient à m’arrêter ? A te protéger de moi ? De ce qu’il t’attend ?

Il avait envie de chanter qu’il réparait tout depuis ses six ans mais à quoi bon. Tout le monde ici avait lu son wikipédia, non ? Ou son dossier. Ses yeux se posent sur un homme, puis un autre. La question est lancée en l’air. Il attend qu’il ou elle se dévoile. Il suffisait d’un geste, d’une hésitation, d’un pas en arrière et tout serait terminé.

- Il suffit de deviner quel ordinateur est à l’origine du suicide de ses frères. Voyons, celui-ci, celui-là ? Non, je dois viser plus haut.

Il s’est assis sur l’un des fauteuils et ignore les grognements de son propriétaire. Il croise les jambes et son regard fouille aussi la pièce. Barbara était prête. Elle était les jambes, les bras, les mains, qu’il n’avait pas. Elle était vive et observatrice. Elle savait où regarder. Elle aurait pu être tellement plus qu’une simple petite bibliothécaire de quartier. Une silhouette se détache presque.

- Je sais qui tu es. Quelqu’un que Gordon n’aurait jamais pu soupçonner. Quelqu’un placé juste sous sa moustache et qui pouvait avoir accès à presque tout. Et qui désormais n’aura plus accès à rien dans la belle cellule qui t’attends, à Blackgate. Tu seras en prison et moi, je serais victorieux car je t’aurai vaincu. Tu n’es rien ici. Rien, rien, face à ce que je suis, petit hackeur. Tu n’es rien face au Sphinx.

Etait-ce lui ? Elle ? LE GCPD est encore bien corrompu et Edward voit dans ses hommes et ses femmes en uniforme, des tricheurs. Edward détestait par-dessus tous les tricheurs. Il ouvrit la bouche pour continuer mais, il en avait dit assez.

- Crève, le Sphinx !

Et un coup de feu parti.



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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Mar 4 Fév 2020 - 11:24

BARBARA&
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AU DETOUR D'UN COULOIR
Après avoir demandé à Nygma de continuer son petit jeu d'acteur et de continuer à provoquer les agents présents dans la pièce, j'avance lentement entre les bureaux. Les bras le long du corps, j'observe les visages, je note les attitudes et tous les regards fuyants sont notés dans un coin de ma tête. Quand on est la nièce et la fille adoptive du Commissaire, on passe pas mal de son temps au poste alors les visages et les noms, je les connais très bien et même si le coupable pense pouvoir se cacher, je sais que je vais mettre la main dessus sans grande difficulté. Sans un mot, pendant que le Sphynx parle, je m'approche de la grande porte et la ferme à clef avant de me positionner devant, les bras croisés. Depuis ma position, j'observe tout le monde, je compte le nombre d'agents présents et je me rend compte qu'ils sont tous là... un coup de bol. Nygma en profite pour leur faire savoir qu'ils ont interdiction de sortir d'ici tant que le ou les coupable(s) n'auront pas été trouvé. Je reste silencieuse alors que de nouveau, Nygma joue la carte du "on sait tout, ce n'est qu'une question de minutes avant qu'on mette la main sur toi". J'affiche un sourire en coin... Il n'y a pas à dire, il a beau être l'un des criminels de la ville, il est plutôt doué pour le théâtre. Une fois sa tirade terminée, Nygma prend place dans le fauteuil de mon oncle et je ne peux pas m'empêcher de grimacer et de jeter un coup d'oeil vers Jim pour lui faire comprendre qu'il doit, pour une fois, laisser faire le Sphynx. Une fois installé, Edward jette un coup d'oeil dans ma direction, je me contente seulement d'hocher la tête pour lui faire comprendre que je suis prête à bondir pour appréhender le coupable. Du coin de l'oeil, j'observe l'attitude d'une personne se différencier de celle des autres... Après un rapide coup d'oeil vers mon co-équipier du jour, je comprend que lui aussi, il a remarqué la posture plus qu'étrange de l'agent. Il transpire le stress et la culpabilité à plein nez et ce n'est qu'une question de seconde avant qu'il ne craque pour de bon. Je ne quitte pas l'agent des yeux et je réalise que ce dernier, je le connais depuis que je suis enfant... Je croise les bras, je jette un coup d'oeil vers oncle Jim. Lui aussi a vu et à voir l'expression sur son visage, il n'est pas prêt de laisser passer cet agissement sans rien dire. Mais je n'ai pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit puisque suite à la dernière provocation, un coup de feu se fait entendre dans la grande pièce. Tout le monde se met à hurler, c'est la panique, ça court dans tous les sens. "Oncle Jim ! Nygma !" Du regard, je les cherches tous les deux pour m'assurer que tout va bien. Oncle Jim me fait un signe de la main mais de là où je suis, je ne vois pas Nygma. Par contre, le coupable et le responsable de tout ça, je le vois fuir vers l'arrière du poste, dans le couloir qui mène vers la salle d'autopsie et la sortie de secours. Sans attendre, je me lance à sa poursuite. Je suis rapidement sur ses talons mais très vite, ça devient compliqué. Il entre dans une pièce et alors que je me précipite à sa suite, il se tourne vers moi et me braque avec son arme. Je stoppe net et lève immédiatement les mains en l'air. Je fronce les sourcils quelques secondes avant de prendre la parole. "Beckett... pourquoi tu as fais ça ? Je te connais depuis que je suis gamine et..." Face à moi, l'agent tremble, l'arme pointée vers moi il se met à crier. "Recule Barbara ! M'oblige pas à tirer !" Les mains devant moi, j'espère que quelqu'un va arriver parce que personnellement, je n'ai pas envie de me prendre une balle alors que je viens de retrouver mes jambes... Je fais un pas en arrière et un second. "Ok... ok... ne tire pas..."
Pando


Dernière édition par Barbara Gordon/Batgirl le Mer 29 Avr 2020 - 11:29, édité 1 fois
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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Mer 8 Avr 2020 - 20:50

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Au détour d'un couloir



A l’instant où la balle avait été tirée, Nygma sût ce qu’il avait à faire. Ou plutôt juste après que le commissaire Gordon lui ait sauvé la vie pour une raison qui ne reposait sur aucune logique. La balle avait fait son chemin dans l’un des fauteuils au lieu de son visage. Edward n’avait pas le temps de hurler qu’il voulait des réponses. L’adrénaline le gagna. Il devait l’arrêter. L'autre Eddie aurait simplement fuit, aurait sauvé sa peau, aurait couru car c'est ce qu'il savait faire de mieux, hormis poser des questions bien sûr. Il vit le commissaire faire un geste vers Barbara puis la jeune femme disparaitre. L'autre Eddie l'aurait laissé faire, ou en aurait profité. Il pense à sa propre fille et il sait combien Gordon ne supporterait pas de perdre la sienne. Pour la première fois de toute sa vie, il comprend le commissaire comme il ne l'avait jamais compris. Il comprend le devoir, il comprend l'urgence, il comprend le père derrière l'homme de loi qu'il haïssait. Il ne peut pas laisser un père sans sa fille, alors que lui-même attendait la sienne qui l'avait fuis.

Tandis que Gordon essayait de calmer ses équipes et les criminels en cages qui frappaient comme des dingues sur leur barreau, l’intellectuel se faufila à la suite de la rouquine. Il donna quelques coups de canne pour faire le passage et enfin, la rejoignit.

Il resta caché derrière un mur quelques instants, le temps de comprendre la situation. L’homme connait Barbara et il est assez troublé pour ne pas avoir encore tiré et c’est une chance phénoménale que le Sphinx comptait bel et bien utiliser pour arrêter tout ça. L’adrénaline, le courage, la peur de mourir, tout faisait qu’Edward ne prit pas en compte les premiers symptômes qui le saisissait. Sa respiration se faisait bruyante et une sensation étrange glissait en lui et l’agaçait prodigieusement. Est-ce qu’il avait déjà fait tout ça ?

Il entra dans la pièce avec toute la théâtralité qui était sienne, les bras largement écartés avant de poser une main sur l’épaule de Barbara :

- Si je peux me permettre, Becky - je peux t’appeler Becky ? Fit-il à l’adresse du criminel surpris. Si tu voulais vraiment abattre notre chère bibliothécaire, tu l’aurais déjà fait. C’est bien plus facile quand on est derrière un ordinateur, n’est-ce pas ?

Le ton était agacé, malgré ses efforts pour paraitre compréhensif.

- Je connais ça. Les gens, ça a jamais été mon truc.

Sans lui laisser le temps, il rajouta :

- Question : est-ce que ceci est à toi ?

Et il lança un rubic’s cube. L’objet tomba mollement à ses pieds. C’était un mauvais lancé mais Edward manquait cruellement de force à cet instant. Beckett suivit les mouvements de l’objet des yeux, s’attendant tout sauf à ce petit objet cubique et coloré. Il détourna les yeux de Barbara, et par un réflexe bien humain, dévia légèrement son arme à feu. L’objet, comme mût d’une volonté propre, se mit à bouger. Les mécanismes s’alignent, les faces colorées se déplacent et en un instant, le cube est résolu et un nuage de fumée s’en échappe. Il n’y en a pas assez pour toucher le duo rouquin mais c’est assez pour que l’homme armée se sente mal en le humant, même que brièvement. L’explosion est trop soudaine. Explosion de l’objet ? Ou le bruit d’une arme à feu ? Edward ne serait dire. L’esprit est ailleurs. Il est le spectateur agité devant la scène. L’homme titube puis s’écroule, inconscient.

Edward le regarde fixement, les sourcils froncés. Il le regarde longuement, trop longuement pour que cela soit normal. Il est figé, la main sur l’épaule de Barbara tremble et s’agite. A moins qu’elle se soit éloignée ? Est-ce que Barbara est allée voir le corps du bougre inconscient mais vivant ? Avait-elle retiré l’arme ? Était-elle blessée ? Était-il blessé ? Tout est confus pour l’Homme mystère. Sa respiration est de plus en plus sifflante tandis que ses yeux ne quittent pas le corps étendu un peu plus loin. Il est conscient de ce qui arrive mais il n’a pas le temps de la prévenir. Il l’avait senti, mais c’était comme s’il avait déjà vécu tout ceci. Alors il subit. Il tombe, le corps agité de soubresaut, agité d'une nouvelle crise épilepsie comme il en avait l'habitude depuis qu'une tumeur s'agitait elle dans son cervelet.


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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Mer 29 Avr 2020 - 11:57

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AU DETOUR D'UN COULOIR
Debout, les bras en l'air, je fixe Beckett sans rien dire. Il est armé, ce n'est pas mon cas et même si j'ai des réflexes plutôt importants, je ne fais pas le poids contre un homme armé. Pour le moment, je n'ai qu'une seule option et il va falloir que je la joue correctement pour éviter que cela ne dérape. Je lui parle. Il faut que je lui parle pour gagner du temps et détourner son attention. Un peu plus loin, j'entend la confusion qui règne auprès des agents et des prisonniers. Je prend une profonde inspiration et plonge mes yeux dans celui qui m'a vue grandir depuis toutes ces années... "Je crois que tu as causé un sacré bazar..." Les mains levées, je regarde tout autour de moi, essayant de trouver quelque chose pour me sortir de là mais les options sont rares... Seulement, si il y a bien une que je n'ai pas encore envisagée, c'est Nygma. J'entend des bruits dans le couloir qui mène jusqu'ici et quelque chose me dit que c'est l'homme mystère qui s'en vient. Becket me regarde, regarde la porte qui mène dans la ruelle derrière le commissariat. Je déglutis... "Rend toi Beckett... s'il te plaît..." Je sais que si il passe cette porte, je ne pourrai plus rien pour lui et mon oncle non plus. Alors que si il reste, on pourra essayer de trouver une solution pour que la peine soit moindre. Mais Beckett n'a pas le temps de répondre puisque, comme je m'en doutais, Nygma fait son apparition. Je le vois se placer juste à côté de moi, mais je ne dis rien. Il interpelle l'agent et je me doute qu'il a très probablement une idée de ce qu'il va faire. Lorsqu'il parle de moi et du fait qu'il ne m'ait pas encore abattue, je peux clairement voir une lueur d'excuse dans le regard de Beckett. Je lui adresse un petit sourire en coin, peinée de le voir comme ça... Le pire dans tout ça, c'est que je suis persuadée qu'il n'est pas à l'origine de ce qu'il s'est passé... L'agent est tout simplement un pion sur un échiquier... Je sursaute presque lorsque je vois quelque chose atterrir aux pieds de l'agent. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas de suite ce que Nygma cherche à faire.... et je crois que Beckett ne comprend pas non plus. Ses yeux suivent le cube coloré qui vient tomber à ses pieds et en quelques secondes, un nuage de fumée s'en échappe. Trop petit pour nous atteindre Nygma et moi mais bien suffisant pour entourer Beckett qui, en quelques secondes, s'écroule sur le sol. Il y a un bruit, un PAN bien caractéristique... celui que fait une arme lorsqu'on tire avec. Je baisse les yeux, par réflexe et pousse un soupir de soulagement lorsque je me rend compte que je n'ai pas été touché. Je sens une main venir se poser sur mon épaule. Cette dernière tremble et lorsque je me tourne pour voir si Nygma va bien, ce dernier s'écroule sur le sol, pris de tremblements. "J'ai besoin d'aide par ici !" Je crie, j'appelle à l'aide et je me place à genoux près de l'homme mystère. Rapidement, je dégage l'espace autour de lui pour éviter qu'il ne se fasse mal et je reste là, impuissante à regarder le corps de Nygma s'agiter. "Venez vite !" Des bruits de pas dans le couloir m'indiquent que quelqu'un arrive. Sans quitter Nygma des yeux, j'explique rapidement ce qu'il s'est passé. Pendant que d'autres vont s'assurer que Beckett va bien, j'attend que la crise de Nygma passe. Machinalement, je lui caresse le haut de la tête et lui chuchote quelques mots rassurants pour lui faire comprendre qu'il n'est pas seul et que je suis là. Un brancard est amené et une fois les tremblements passés, on hisse Edward dessus.
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Re: Au détour d'un couloir ~ Edward Nygma Ven 1 Mai 2020 - 23:14

ft. Barbara
Au détour d'un couloir



Edward met toute son énergie à essayer de calmer sa crise qui ne fait que redoubler. Les bruits font comme des échos tout autour de lui. Son corps est raide et de plus en plus agité. La crise n’est pas longue, deux trois minutes tout au plus. Ce fut assez pour sentir le regard de Barbara sur lui et une main dans ses cheveux, cet écart de tendresse rassurante ou infantilisante, il n’était pas capable d’en faire la différence, ou simplement de si soustraire. Il se concentra alors sur cette sensation, ses doigts chauds dans ses cheveux. Il espérait simplement qu’elle ne verrait pas trop les zones découvertes à cause de la chimio. Il s’accroche à ses mots, à son regard. Cela ne dure qu’un instant mais c’est assez.

La crise d’épilepsie se calma enfin et bien qu’il gardait une certaine raideur, il ne tremblait plus. Son regard était encore un peu vide, trahissant sa fatigue. Il détourne la tête. Il s’en voulait terriblement de cet écart de faiblesse alors qu’un instant plus tôt, il brillait d’héroïsme. Sa fierté fondit pour laisser place à la honte et la fatigue. Ces imbéciles de la police le récupérèrent, le soulevèrent. Il les insulta. Parce qu’il ne supportait pas cette infantilisation, cette faiblesse. Il les insulta de singes, de rustres, d’orchidoclastes et de néandertaliens. La bataille verbale s’acheva sur une défaite quand Eddie fut placé sur un brancard.

Il attrapa aussitôt le poignet de Barbara. Il ne reverrait sans doute jamais cette petite bibliothécaire de quartier mais il tenait à faire ça correctement. N’empêche, avec son intelligence, elle aurait pu être tellement plus. Il la serra légèrement et articula :

- C’était la bonne réponse.

Après tout, il ne lui avait jamais dit s’il approuvait la réponse qu’elle avait formulée pour son énigme dans la salle des ordinateurs. Il ne lui demandait pas de lui donner son pardon. Il ne disait pas qu’il le méritait non plus. D’ailleurs, il y avait bien des choses où Eddie considérait qu’il n’y avait ni besoin d’excuses ou de pardons. Cependant, il savait que par moment, il avait été plus proche du bourreau que des professeurs. Il n’aurait pas toute une vie pour se faire pardonner des erreurs qu’ils avaient commises et du sang qu’il avait sur les mains.

Il lui en faudrait une deuxième.



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