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Fol Isolement

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Fol Isolement Mar 5 Nov 2019 - 8:40

Niché dans les entrailles de pierre et de désespoir de la ville de Gotham City, le quartier des Narrows s'enfonçait dans la déliquescence du choc post-Darkseid. La richesse et la charité avaient inondé le reste de la ville pendant six mois pour lui permettre de se relever, mais restaient toujours ceux qui devaient attendre. Des pans entiers de Narrows étaient entourés de bandeaux de police et de barrières de chantier qui attendaient encore et toujours que les pelleteuses et les ouvriers vinssent pour redonner une once de vie aux ruines, taudis et routes défoncées. De larges panneaux indiquaient de chatoyants paysages riants aux arbres enchanteurs et aux routes impeccables, mais derrière ceux-ci, la pauvreté, l'abandon.

Des rues jonchés de détritus à perte de vue, papiers ; seringues ; sacs poubelle éventrés par quelques chats affamés. Ici l'on n'entendait pas la police, elle passait au loin. Même les pompiers ne pouvaient plus se déplacer sans escorte. Les ambulances étaient pillées une fois sur deux. Les compagnies d'électricité étaient entre les mains de mafieux qui pouvaient protéger leurs employés par de promptes et efficaces vengeances. Une ville dans la ville. Ici la drogue est sucre, la prostituée miel, le fiel est or.

Haut lieu de l'espoir industriel et ouvrier, les Narrows auraient pu prendre un autre envol, mais les rêves de jadis et les crises économiques les avaient relégués à un rôle figuratif en de larges peintures sur les flancs d'immeubles paupérisés.

Il restait cependant, comme souvent dans ce genre d'endroit, un lieu de paix. Exutoire qui permettait de maintenir un fugace espoir, hameçon de la pègre local. Un lieu que l'on approche pas malgré toute la puissance que l'on peut avoir. Une place étrange. Un orphelinat. Le Sampson's Orphenage, du nom de son fondateur. Grande bâtisse rafistolée entourée d'un jardin d'herbes folles et d'arbustes rachitiques, doté d'un piteux terrain d'exercice physique en terre battue, cerclé par une clôture de grillage grisâtre et légèrement rouillé, dirigé par Miss Wood. Vénérable sexagénaire à présent, elle dirigeait l'établissement depuis la mort de Charles Sampson, de cela près de quarante ans.

Elle avait vécu en ce quartier. Elle avait grandi auprès de sa mère revêtue du veuvage. Ce quartier était ce qu'elle avait connu. Grâce aux fondations Wayne, comme beaucoup de jeunes filles de son époque, elle avait pu voir le monde, les grandes villes de la côte Est ; le Smithonian ; et même Tokyo. Elle avait étudié. Boursière pleine de rêve, elle revint dans cette poche de cauchemar pour y apporter la lumière qui lui avait ouvert les yeux. Jeune femme avec une chandelle qui tentait de percer la noirceur de ce monde.

Miss Wood était une acharnée infatigable, ayant appris très tôt à se servir d'une arme à feu, ayant connu la plupart des criminels de ces rues plus jeune, elle s'était taillée une réputation et une place finalement paisible. Autour de l'orphelinat, on acceptait les prostituée qui venaient se reposer - quel client viendrait chercher près d'une cours de récréation ? -. Et rien d'autre. Pas de dealer, pas de proxénète, pas de racoleur, pas de vendeur à la sauvette. Rien. C'était la règle.

On s'y tenait. Étrange mais vrai. On s'y tenait. Les mafieux laissaient cette vieille folle faire, beaucoup de leurs hommes l'avaient connue pour avoir été des orphelins et puis, Miss Wood leur ouvrait les portes si l'un d'eux était blessé ou affamé. Qui n'avait rien à devoir à cette femme ?

A heure fixe on entendait les enfants sortir en hurlant dans cette vaste cours de récréation que représentait les minables jardins poussiéreux de l'établissement. C'était des cris qui faisaient sourire les mafieux pendant leurs comptes. Leurs chants, leurs appels, leurs jeux résonnaient pendant quinze minutes dans les rues et faisaient vibrer les coeurs alcoolisés des ouvriers au chômage. Quelques tapineuses fatiguées venaient alors parler aux enfants et leurs donnaient des sucreries en plaisantant. La directrice fermait les yeux sur ces petites entorses. Dans un monde tel que celui des Narrows, on ne peut survivre en ne connaissant que la discipline.

Une discipline stricte malgré tout et soutenue par une équipe pédagogique de choc. Les membres du personnel étaient des résidents du quartier, des gens qui nourrissaient une vocation étrange : celle de permettre à d'autre de s'élever dans ce monde. Leur offrir la chance d'être mieux qu'eux, d'aller voir ce qu'ils ne pouvaient que rêver, s'extirper de la fange des Narrows et s'élever. Ils avaient la foi, la passion, l'envie et le désir d'être plus grands que leur égoïsme.

Aux grands espoirs Gotham ne répondait hélas pas toujours...

Depuis bientôt une semaine, les lieux étaient méconnaissables.

Les grillages s'étaient redressés, leur rouille dissipée révélant un gris métallique resplendissant. Le terrain de sport reverdissait. La végétation abandonnée avait repris les couleurs de la vie, se gorgeant d'un vert vigoureux. Les bosquets s'étaient étoffés pour offrir une protection naturelle au voyeurisme primaire. Des tulipes bordaient la jadis triste allée de caillasse concassée maintenant de graviers délicatement ratissés.

L'orphelinat était une perle dans un écrin de crasse. Les routes crevassées qui l'entouraient étaient d'un contraste saisissant. Comme si Miss Wood était parvenue à soudainement débloquer les fonds pour refaire de ce lieu un phare grandiose de civilisation.

Deux dealers observaient avec envie ce nouvel étalage de bourgeoisie incongrue. Les volets n'étaient plus de ferraille corrodée, les rideaux des fenêtres étaient de véritables tentures, le toit entièrement refait luisait au Soleil, la façade refaite aveuglait par beau temps.

Le Sampson's Orphenage reprenait vie. Seule étrangeté : le silence qui l'entourait.

- 'tain, t'as vu ça ? interpella le premier délinquant.

- Ouais, clair, acquiesça le second qui se demandait ce qu'il pourrait bien piller dans cette baraque.

- C'est beau non ? lança-t-il soudainement rêveur.

- Hein ? s'étonna son interlocuteur pour qui l'esthétique ne dépassait pas l'imagerie pornographique.

- Tu trouves pas ? Mais j'trouve que... ben... c'est beau...

- Ouais... continua l'autre avec le même ton vague maintenant qu'il se focalisait sur l'établissement. Je... j'trouve aussi... c'est... ben...

Puis les deux commencèrent à avancer vers l'entrée du bâtiment. Ils remontèrent doucement l'allée de graviers qui chantait sous leurs pieds. Ici la nature faisait comme un bouclier. On n'entendait plus les Narrows, les alarmes, les sirènes. On... on regardait juste. La porte rouge, l'enduit blanc, les rosiers en fleur...

La porte s'ouvrit sur un hall plongé dans les ténèbres.

Les deux jeunes gens entrèrent.

La porte claqua dans le silence environnant.

***

- Bordel, mais où il sont ces deux débiles ? Ils en avaient pour au moins 500 dollars de came !

- Calmos Rick, conseilla Jack, son second.

Rick "Sang Rouge" était connu pour ses colères, son impulsivité et son inconséquence proverbiale, le genre de type qui allait diriger son gang le temps que les membres se lassent de lui et préfèrent son second beaucoup plus malin et stable. Rick était doué pour éliminer la concurrence et "faire de la place" sur le marché, mais c'était Jack qui avait le sens des affaires et assez de jugeote pour s'être allié à d'autres gangs "au cas où".

Le chef fulminait. Pour se donner de l'air, il frappa dans une poubelle proche.

- Chier ! cria-t-il. On va aller trouver les deux cons et on va voir ce qu'ils auront à m'dire !

Son petit groupe progressa hors de sa cave de repli et commença à arpenter les ruelles des Narrows. Ils remontèrent et croisèrent deux prostituées : Angel et Farewell.

- Vous auriez pas vu Kev' et Brand' ? demanda Rick en criant, son mode de communication habituel.

- Ils traînaient près de l'orphelinat, répliqua Angel. Mais... reste loin de cet endroit.

- Pourquoi ? demanda Jack en doublant Rick qui n'aimait pas les ordres. C'est pas là que vous prenez votre pause ?

- Ouais, avant ouais, mais...

Farewell semblait mal à l'aise.

- Mais ? l'invita Jack.

- Flower a disparu là-bas.

- Hein ? Flower ? s'énerva Rick. MA Flower ? Ma DOUCE FLOWER ?!

- Tout juste, continua Angel. Elle allait apporter des friandises aux gosses qu'elle avait pas vu depuis longtemps et...

- MA FLOWER ! Bordel de...

Rick s'en alla en courant sans finir sa phrase. Personne ne touchait à sa petite amie !

Jack commença à le suivre mais Farewell le retint par le bras.

- N'y vas pas. J'ai un mauvais présage.

Farewell était une fille angoissante. Elle avait prévu l'accident de...

- Vous allez mourir si vous y aller, continua-t-elle pour donner du corps à son propos. ça pue là-bas. Souviens-toi de ce que je t'ai dit samedi dernier... Je t'en prie Jack.

Les deux petite frappes partirent sans demander leur reste, abandonnant lâchement leur gang.

- Je peux pas laisser Rick y aller seul, se contenta-t-il de répondre, soudainement moins sûr de lui.

- Adieu, soupira Farewell qui regardait le dos de Jack. Adieu...

***

Rick et Jack parvinrent rapidement devant le bâtiment. Rick l'observait avec haine et colère. L'orphelinat lui retourna un regard doux et aimant...
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Re: Fol Isolement Jeu 7 Nov 2019 - 12:02

Dans son appartement Helena s’ennuya en zappant continuellement les chaînes de sa télévision.

-Quelle ennuie, en plus il n’y a rien de bien que je puisse regarder à la télé, il faut que je trouve un truc à faire !

Tout à coup la jeune femme eut une idée pour mettre fin à cette activité monotone, elle envisagea à voir si des criminels ne perturberaient pas la tranquillité de Gotham. Alors elle éteignit la télévision, se leva de son fauteuil et se dirigea vers sa chambre. À l’intérieur de la pièce elle s’orienta vers son lit, se pencha et tira un immense sac de sport de dessous. Elle ouvrit le sac et en sortit son contenue, il y avait son costume de super-héroïne quelle enfila, ses multiples gadgets quelle rangea autour de sa ceinture et bien sûr il y avait sa fameuse arbalète quelle rengaina dans son étui qui se situait autour de sa taille.

-Criminels de Gotham préparez-vous, Huntress arrive !


Huntress sortit de son appartement, se dirigea vers les rues de Gotham et grimpa à l’aide de son grappin sur les toits qui lui permettrons d’effectuer plusieurs rondes pour contrôler la sérénité de la ville en hauteur, mais celle-ci semblait sans danger.

-Les rues de Gotham sont bien tranquille aujourd’hui mais je connais un quartier qui le sera moins.


L’héroïne pensa au quartier des Narrows, elle savait que c’était un endroit malfamé,que la prostitution et la pègre y régnaient. Elle sauta de toits en toits direction les Narrows, un peu plus tard elle arriva sur les lieux et vue la laideur de ce bout de territoire de Gotham.

 -Oh mon dieu ! C’est immonde comment t-on vivre dans un trou à rat pareil ?! Je connaissais la mauvaise réputation de ce quartier mais je ne pensais pas que c’était si infect que ça ! 
Je suis sûr que ceci est à cause du fort taux de criminalité actif dans le secteur donc je suis convaincue que si elle est réduit, ces habitations pourraient être plus vivable.


La justicière attristée pensa que son passage en ces lieux pourrait dissuader les malfaiteurs d’agir ou du moins limiter leurs méfaits car ils seront que l’impitoyable Huntress rôde dans les rue pour les traquer. Alors elle continua ses rondes avec toute attention au sein des Narrows, elle ne vit presque personnes dans les rues, mais à un certains temps pendant qu’elle patrouillait elle entendit plusieurs voix, dont une assez agressive, qui l’interpella, elle se pencha et aperçue deux hommes accompagnés de deux femmes.

- Hein ? Flower ? MA Flower ? Ma DOUCE FLOWER ?!

Huntress continua à écouter, elle comprit que le groupe parlait d’une disparition, au milieu de la conversation l’héroïne fut alarmer par les paroles apeurées d’une des femmes.

- Vous allez mourir si vous y aller, ça pue là-bas. Souviens-toi de ce que je t'ai dit samedi dernier... Je t'en prie Jack.

Intriguée par ce discours elle descendit en rappel à l’aide de son grappin en direction des voix pour mieux entendre et en savoir plus sur cette discussion mais une fois en bas elle ne vit personne.

-Merde ! Ils sont sûrement partit, de quoi pouvez t-ils bien parler?


Elle décida de retrouver leurs traces en arpenta les ruelles du quartier, quelque minutes plus tard elle retrouva les deux hommes de tout à l’heure devant une jolie bâtisse avec un jardin d’une verdure vert vive, un terrain de sport flambant neuf, une allée propre accompagnée de magnifiques tulipes et un grillage scintillant assisté d’une plaque avec l’inscription suivante « Sampson's Orphenage »

-Wouah ! Quelle contraste avec ce quartier !

Huntress fut surprit mais aussi sentait que quelque chose clochait par la présence de cet établissement flamboyant au milieu de ce quartier qui clairement pour elle était la définition du mot crasse. Cependant pas le temps d’être étonnée les deux camarades commencèrent à se chamailler à propos de franchir le seuil de l’établissement.

- Mec, j’ai pas confiance en cette baraque, en plus rappelle toi des paroles de Farewell !

Dit-il d’un ton craintif

Exaspéré il lui rétorqua

- Tu vas pas croire cette prostituée, je suis sûr elle doit être défoncée !
Et on doit retrouvés Kev’ et Brand’ qui ont la came sur eux !


Sans plus attendre l’homme ouvrit le portail de la propriété, longea l’allée d’un pas téméraire et s’introduit dans l’orphelinat tout cela suivie par son collègue.

-Pourquoi ont-ils peur ? C’est une maison hantée ?!

L’héroïne masquée pouffa de rire suite à cette idée stupide qui lui est venue en tête.

-Non je pense plus que c’est le repère d’un gang dangereux et que les criminels ont camouflé leur planque en maison bourgeoise. Je devrais aller vérifier par moi même.

Huntress ouvrit le portail, longea l’allée en dégainant son arbalète, le chargea d’un carreau et faisant attention à ses alentours pour éviter d’alarmer et d’être surprit par les habitants de cette demeure. Une fois devant la porte du bâtiment elle l’ouvrit et rentra, elle ne vit que l’obscurité à part bien sûr la lumière de l’extérieur qui disparut aussitôt avec le claquement violent de la porte qui se situait derrière elle.



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Re: Fol Isolement Lun 11 Nov 2019 - 12:25

Gotham, East End

- C'est assez calme en ce moment !

- Je trouve aussi, ça cache peut être quelque chose.

J'écoute toutes les fréquences de police mais il n'y vraiment rien, ABSOLUMENT rien et ça depuis quatre jours.

Narrows...

On dirait que je tiens quelque chose mais la transmission disparaît aussitôt et quelque chose me dit que je tiens quelque chose.

- Direction les Narrows Redbird.

- Les Narrows? Je sais bien que c'est calme en ce moment mais il n'y a personne à sauver la bas, personne de bien.

- Tu te trompe, il y a un avre de paix la bas, un établissement qui aide les gens dans le besoin. Dans chaque ténèbres il y a une partie de lumière. Allez en route.


Les Narrows un moment plus tard...

Le quartier est assez calme ce soir, enfin calme je m'entends. La pègre, les prostituée, le chaos, une chose habituelle dans le quartier, ici aucune police, aucune richesse. Une ville dans la ville.
Puisque c'est la première fois que Redbird vient ici, je décide de lui faire le tour du quartier et la jeune réalise l'ampleur de cet endroit.


- Pourquoi est-ce qu'on vient pas ici plus souvent ? C'est gens... Ils ont besoins de notre aide !

- C'est une guerre qu'on ne peut pas gagner, même Batman ne vient presque plus ici. Cet endroit est corrompu jusqu'à la racine, il faudrait une aide de Gotham, pas de justiciers de la nuit. Une intervention de notre part ferait plus de mal que de bien...

Je regarde les rues en dessous de nous et soupire. Je repense à ce que je viens de dire et comme Redbird j'aimerai faire quelque chose mais tout cela dépasse mon niveau.

- Et cette fille ? Waou j'adore son style et tu as vu la barraque ? Comment une barraque comme ça peut exister ici ?!

Je regarde dans la même direction que Redbird et mon regard sur pause sur l'orphelinat et sur la fille costumé qui vient de passer le portail. Je reste bloqué un moment sur l'orphelinat, je suis déjà venu ici mais cet endroit semble différent. J'ai un frisson en le regardant bien que l'état des lieux doit normalement me faire ressentir le contraire.

- Heu, Wingman tu m'entends ?

Perdu dans mes pensées, je n'ai pas entendu la jeune fille qui me parlait, mon regard n'arrive pas quitter la bâtisse avec un mauvais pressentiment.

- Pardon, tu disais ?

- C'est quoi cette maison et cette fille ? On la suit ? Ça va ?

Je quitte la maison du regard pour le poser sur Kelly et voit l'air inquièt dans son regard. Je réfléchis un instant puis lui répond.

- Cet endroit n'était pas comme avant, moins beau mais plus vivant... Quelque chose ne va pas suivons là.

Nous descendons du toit et passons le portail de l'orphelinat, la femme à l'arbalète vient de rentrer et nous nous apprêtons à la suivre.

- Je ne suis pas superstitieuse comme fille mais cet endroit me file la frousse, pour le coup je ne suis plus sur que ce soit une bonne idée.

- Ça va aller, soit vigilante et fais tout ce que je te dis.

Je rassure ma jeune équipière comme je peux mais au fond de moi je partage son ressentit. Quelque chose ici me donne des frissons et il est temps de savoir quoi. Je tourne la poignée et nous rentrons dans la maison, derrière nous la porte se claque et se verrouille.

Les choses ne font que commencés...
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Re: Fol Isolement Jeu 14 Nov 2019 - 8:50

La porte aussitôt fermée, l'entrée fut illuminée par la lumière fauve du lustre sublime qui surplombait les trois visiteurs. Tout était reflet. De larges miroirs recouvraient des murs entiers et l'escalier en fer à cheval paraissait flamboyer en s'enfonçant dans les hauteurs du premier étage. Le parquet ciré qui se déroulait sous les pas des justiciers qui venaient de pénétrer renvoyait un son agréable. De larges portes double peintes en blanc et en rouge renvoyaient la chaleur de l'éclairage, offrant aux ornements cuivrés des meubles, rambardes et cadres sublimement peints des teintes ocres agréables. On entendait, venant d'une pièce voisine, le crépitement d'un feu et des courants d'air transportaient la douce odeur du bois en train de flamber.

Au dessus de leurs têtes, des plafonds peints aux poutres apparentes représentaient des scènes de la Bible ou quelques passages mythologiques. C'était à la fois sublime et surréaliste, comme si la réalité cherchait à se faire mensonge.

Tout ici était cependant réconfortant, rassurant et engourdissaient les sens des fous qui avaient l'impudence d'y pénétrer.

De lourds rideaux cachaient les fenêtres aux volets clos, comme si le monde extérieur n'avait pas l'autorisation de pouvoir observer cette élégante perfection, cette tendresse humaine nichée dans les entrailles du mal-être d'un quartier entier.

Bientôt, un air de piano caressa les oreilles de Huntress, Wingman et sa jeune protégée. Délicat, mené avec brio, beaucoup de doigté, mais surtout une légèreté et un épanchement de douceur sans pareil. C'était comme d'entendre une nostalgie sous forme de partition, de savourer dans cet air attendrissant tous les plus beaux moments de notre vie. Ce dernier provenait de l'étage et descendait comme un hôte consciencieux vers eux.

Le Hall d'entrée donnait également sur trois portes, une à droite, une à gauche et une en face de la porte principale, pile entre les deux montées de l'escalier. Celle de droite était close, celle de gauche donnait sur une pièce où l'on pouvait entendre le feu, celle d'en face, enfin, donnait sur les ténèbres.

Des rires d'enfant retentirent de la pièce de gauche et la voix d'une éducatrice de les reprendre.

- Allons les enfants, on termine son exercice pratique !

Tout à coup, un hurlement inhumain noya l'air ambiant, provenant de la même direction que les rires. Des bruits de courses furent alors interrompus par un bruit mat. Les plus experts reconnaîtraient le bruit d'un individu qui s'effondre sans résistance. La porte du fond s'ouvrit violemment et un homme, une petite frappe, un lourd révolver à la main, la respiration haletante, déboula.

Le fameux Jack, les cheveux blancs, les traits vieillis de plusieurs années, des marques de sang sur ses habits encore neuf du jour. Il pointa les deux arrivants de son arme, paniqué.

- Vous êtes qui ?! demanda-t-il dans un hurlement. VOUS ÊTES QUI !?

De nouveaux rires d'enfants retentirent. L'homme se tourna derrière lui et tira deux coups de feu dans les ténèbres en criant à l'aide.

- Y va rev'nir ! M'approchez pas ! Y sont là, y'a lui, les YEUX! Merde, les yeux !

Et il se replia sur lui-même, son arme toujours en main.

- Rick... Flower... 'tain... merde murmurait-il pour lui même dans sa position prostrée.


Il pleure l'étranger,
Loin de sa maisonnée ;
Ainsi au loin voit-il,
Ses espoirs futils...
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Fol Isolement 386562Rien
Re: Fol Isolement Sam 16 Nov 2019 - 16:09

Surprit par le claquement de la porte d’entrée Huntress se retourna en alerte vers celle-ci et vu deux individus, un homme costumé accompagné par une jeune fille elle même portant un costume de super-héros, aux yeux de l’héroïne le duo présent dans le hall d’entrée ressemblaient fortement à Batman et Robin, intriguait elle demanda.

-Batman ?! C’est toi ? 

Mais avec un peu plus d’observation, elle constata que le costume que portait la personne devant elle n’était pas celui de l’homme chauve-souris quelle connaissait, alors elle mit en joue son arbalète sur l’inconnu face à elle visant la tête et décida de l’interroger avec une tonalité rigide.

-Qui êtes vous et que voulez-vous ?

Huntress n’eut le temps d’obtenir sa réponse qu’elle entendit derrière elle la voix effrayée d’un homme prononcer.

- Vous êtes qui ?! il répéta en hurlant cette fois-ci. VOUS ÊTES QUI !?

Après cela la justicière masquée discernait plusieurs coups de feu, en conséquence elle orienta sa tête en direction du bruits et aperçue un homme recroquevillé sur lui-même qui murmurait.

-Rick... Flower... 'tain... merde


D’un pas intrépide elle accourut vers l’homme paniqué qui c’était mis en boule, s’accroupit auprès de lui et le questionna sur la cause de ce vacarme.

-Monsieur, calmez-vous ! Que c’est t-il passé ?

Horrifié il répondu.

- Il les a tués. il haussa le ton de sa voix IL LES A TUÉS ! SI VOUS PLAÎT AIDEZ-MOI !

Ne comprenant toujours pas les raisons de la frayeur de l’individu qui se trouvait en sa présence , Huntress continua de le questionner.

-Qui ça ? Qui les a tués ?

L’homme d’un ton craintif et tremblant rétorqua.

-Le monstre qui niche dans cette pièce ! Il pointa du doigt la pièce qui se situait devant lui et il commença à implorer l’héroïne. Mais si vous plaît n’y aller pas, il vous aura aussi ! JE VOUS EN SUPPLIE NE ME LAISSEZ PAS SEUL, IL VA ME TUER, SI VOUS PLAÎT ! De peur il se mit à pleurer.

Après ce discours perturbant Huntress se mit à regarder en plissant les yeux la direction indiquait par la personne en pleure et ne vit qu’une pièce plongée dans l’obscurité accompagnait de ricanements d'enfants, intriguée elle envisagea d'enquêtait sur ce fameux monstre qui effraie le monsieur mais elle se rappela des deux personnes costumés qu'elle avait vu avant cet événement donc elle tourna la tête vers les deux individus qu’elle avait coutoyé au début et leur dit d’un ton strict.

-J’en ai pas finis avec vous, on reprendra cette conversation une fois cette histoire finis. En attendant je vais enquêtait sur ce mystère, pendant ce temps vous, vous veillerez sûr lui !

Huntress se releva arbalète en main et prit la décision de pénétrer dans la salle plongeait dans le noir en laissant seul derrière elle les trois individus dans le hall d’entrée,craintive elle pensa.

-J'aurais mieux fait de rester devant la télévision.



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Re: Fol Isolement Ven 22 Nov 2019 - 8:48

Dans le hall d'entrée, nous tombons sur la femme qui nous a précédé et qui se retourne d'un bon en nous entendant.

- Batman?! c'est toi ?

J'échange un regard avec Redbird et nous sourions en même temps, au moins la femme semble de notre côté du moins du bon côté. Son regard se durcis lorsqu'elle remarqua que je n'étais pas l'homme chauve-souris et ee dressa une arbalète face à moi.

- Du calme, je ne suis pas Batman mais je...

Des rires d'enfants retentirent sur la gauche ainsi qu'une voix parlant d'exercice mais quelque chose dans les rires me donnait des sueurs froides. Un hurlement d'homme retentit sur la gauche et la porte s'ouvrit brutalement sur un homme armé visiblement terrorisé.

- Non mais c'est quoi ce délire là ! Baisse ton arme mec !

Je regarde ma protégée en souriant, elle m'enlève les mots de la bouche. L'homme totalement dément ou terrorisé se retourne à l'entente de rire et tire deux balles dans l'ouverture avant de hurler des choses incohérente et de se mettre en boule comme un enfant.
La scène pourrait faire rire si un malaise ne se faisait pas ressentir.
La femme à l'arbalète m'indique son intention d'enquêter et nous ordonne de rester la pour surveiller l'homme.


- Je ne crois pas vous avoir dis que nous faisions équipe. Faites se que bon vous semblera.

Tandis que la femme a l'arbalète disparaît par la porte de gauche, Redbir me regarde furieusement.

- Tu n'aurais pas pu être sympa pour une fois ?

Je ne répond pas, inutile d'ailleurs. Redbird semble s'être antiché de la femme à l'arbalète au look extravagant mais cela n'a rien d'anormal.
J'injecte un sédatif à l'homme toujours agité et je l'amène devant la porte que j'essaie d'ouvrir mais remarque qu'il n'y a pas de poigné de se côté. Je donne un coup sur la porte et constate sans surprise qu'elle est lourde et épaisse.


- Je n'ai rien d'assez puissant dans ma ceinture pour ouvrir cette porte. On ne sortira pas par là.


- On fait quoi du coup ? On suit la fille ou on essaie les autres portes ?

Je m'arrête un instant sur le cadre du Hall, classe de bon goût et en aucun cas ce que je m'attendais à voir ici. Je réfléchis un instant à quoi faire. Trois portes, nous sommes trois. Cela voudrait dire laisser l'homme tout seul. Je le regarde un instant et en déduit son cadre de vie ainsi que ça profession et cet homme ne mérite pas que je perde du temps à me protéger.

- On va essayer les autres portes d'abord.

Maintenant la question est de savoir si je suis prêt à laisser le petit oiseau aller de son côté ou si nous restons groupé. Ça irait plus vite de se séparer mais je n'ai pas envie qui lui arrive quelque chose.
Je m'approche de la porte de droite et tourne la poigné qui qui ne bouge pas.


- Celle là est fermé, ça règle le...

Un clic sonore arrive de la porte que je viens d'essayer d'ouvrir et je repose la main sur la poignée qui semble tourner cette fois. Soudain la porte s'ouvre et je suis comme aspiré dans la pièce. Je tombe à plat ventre tandis que la porte se referme derrière moi. J'essaye de l'ouvrir mais en vain et comme la porte de l'entrée celle-ci semble impossible à fracturé. J'essaie tout de même mais la porte tiens bon.

- Redbird tu me reçois ?

Comme par hasard la com de passe pas. Je tape sur la porte pour essayer d'appeler la jeune fille mais je ne perçois qu'un léger coup de l'autre côté de la porte presque imperceptible rendant impossible la communication en morse.
Un papier sous la porte, un message de Redbird.
J'essaie la troisième porte, bonne chance.
Je tape sur la porte, attrape la papier ou j'écris qu'elle doit rester là mais au moment de le placer sous la porte je me rend compte que la porte est hermétique. Incrédule je regarde le papier et je reconnais bien l'écriture de mon élève.


- C'est quoi ce bordel...

Je me redresse et me tourne dos à la porte. Un couloir aux décors dans le style du hall qui tourne à gauche à trois mètres. Je jete un dernier coup d'œil à la porte et j'avance dans le couloir, il faut que je trouve le moyen de rejoindre Redbird
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Re: Fol Isolement Mer 27 Nov 2019 - 8:43

L'orphelinat craquait de temps à autre, balayé par un vent qui ne touchait pas les arbres alentours. Le décor normalement si chaleureux laissait une amertume dans le regard et un vague à l'âme, comme si tous les sens se combattaient dans une tentative désespérée de démêler le vrai du faux. Etait-ce du bois verni ou un soliveau de chêne rongé par la vermine ? Etaient-ce des appliques murales dorées ou de vieilles ampoules à nue qui grésillaient des insectes qui venaient se piéger dans le pas de vis de leur culot ?

Le plancher renvoyait un son qui ne correspondait pas réellement à son revêtement mais l'oeil et le cerveau corrigeaient dans une tentative vaine.

Huntress avait plongé dans le danger. Dans cette noirceur si épaisse qu'elle en devenait palpable. Derrière elle, la porte claqua. Ce fut bientôt un long moment dans un sinueux corridor qui semblait se rétrécir à mesure qu'elle progressait. Elle n'eut bientôt plus que la place pour ses épaules avant de déboucher dans une salle. Une nurserie visiblement.

Le lustre projetait une lumière jaune poussiéreuse sur les lieux. De fins langes étaient étendus au dessus de berceaux qui s'alignaient au milieu de peluches antédiluviennes et de poupons aux visages de porcelaine dont les larges yeux noirs et bleus fixaient l'angoissant néant de leurs pensées. Des tableaux anatomiques d'animaux étaient accrochés régulièrement et projetaient leurs teintes sinistres sur cette scène silencieuse.

***

De son côté, Wingman, maintenant seul et isolé, progressait dans un couloir chaleureux en apparence mais froid dans son ensemble. Le décor était trop parfait pour sonner juste. Tout était droit, impeccable : les lattes, les cadres au mur, tout était maladivement rectiligne, comme pour charmer l'oeil mais surtout pour perturber l'esprit qui cherche inlassablement les détails qui clochent. Et ce qui cloche ici est précisément l'absence de toute imperfection. Ce couloir qui tournait à gauche quelques pas plus loin était l'image idéal d'un couloir, le genre que l'on trace sur une feuille mais que l'on ne peut décemment pas concevoir sans défier toutes les lois de la physique.

Ses pas lui revenaient, parfois avec un peu de retard, comme si la réalité cherchait à rattraper une illusion sordide. Il déboucha à son tour sur une autre pièce. Un salon avec une large cheminée éteinte. Les lumières étaient au minimum. Les armoires et les livres qui s'alignaient dedans étaient cendreux, comme si un voile grisâtre était posé sur eux. Et derrière le lourd bureau, plus qu'un homme, une légende: Batman.

Le justicier fouillait dans les tiroirs du vaste meuble tandis que les ombres nichées dans les recoins se mouvaient comme des chats câlins.

- Wingman, salua le plus grand détective du monde sans relever la tête. Que viens-tu faire ici ?

Le ton était sans réplique, du genre habituel de cet Homme qui était ici dans sa ville et entendait, une nouvelle fois, le faire savoir.

Le Chevalier Noir releva alors la tête.

- Ta place n'est pas ici...

C'est alors qu'un vent surnaturel balaya les lieux et que les livres se mirent à voler surles deux justiciers. La double-porte latérale du bureau s'ouvrit alors sur une bibliothèque d'où provenait un glissement sinistre, comme si un serpent d'une taille redoutable sinuait entre ses étagères.

Un cri se fit entendre de cette dernière. Un cri dont se rappelait assurément Wingman puisqu'il s'agit de celui de James Gordon père, visiblement en difficulté.

***

Dans la nurserie, Huntress entendit soudainement un nourrisson pleurer dans ses couvertures, puis un autre et bientôt tous les berceaux se mirent à vibrer au gré des hurlements insupportables. Enrobés dans des langes troués par les mites, des parodies d'enfants s'agitaient. Ils avaient globalement le bon nombre de bras et de jambes, des visages tuméfiés et rafistolés par des fils de sutures. Le plus horrible restait cependant leurs appendices supplémentaires : patte d'arachnides, mandibules, des yeux à facettes insectoïdes et surtout un appétit dévorant que l'odeur de la chair humaine venait d'éveiller en eux.

Le berceau le plus proche se renversa, laissant sa progéniture infâme commencer à ramper au sol, révélant un mille-pattes dont la tête était le corps d'un nourrisson. Sa bouche se déploya alors pour cracher un jet d'acide. Les hurlements devinrent alors des stridulations. Un nourrisson plus loin sortait de son lit grâce à ses huits pattes velues, un autre agitait des tentacules en espérant renverser sa prison de dentelle usée.

La nurserie cauchemardesque donnait sur deux autres portes : une pièce remplit d'un capharnaüm d'affaires jetées en vrac et un escalier qui s'enfonçait dans les entrailles du bâtiment et d'où provenait le cri d'une jeune femme.

[HRP]
- Huntress est dans une nurserie où des nourrissons insectoïdes l'attaquent. Un cri d'enfant vient du bas d'un escalier.
- Wingman est agressé par des livres dans un bureau où il vient de trouver Batman, il entend son père dans une bibliothèque où d'étranges bruits résonnent.

Bon début de cauchemar Wink
[/HRP]
Helena Bertinelli
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Fol Isolement 386562Rien
Re: Fol Isolement Dim 1 Déc 2019 - 18:03

Huntress pénétra dans le couloir obscure et le longea, auquel petit à petit il devenait étroit pour l’héroïne. Au bout du corridor l’obscurité s’acheva puisque qu’il donnait sur une pièce éclairée par une lumière jaune provenant d’un lustre assez poussiéreux. Huntress arbalète en main regarda attentivement la salle dans laquelle elle se trouvait. Elle aperçut de multiples bibelots tel que des poupées angoissantes en porcelaine possédant d’énorme yeux noirs et bleus rangées sur des étagères, des peluches d’animaux anciennes qui longeaient le sol et des tableaux de bêtes montrant leur anatomie accrochés aux murs. Quant au centre de la pièce trônaient plusieurs couffins, suite à la vue de ceux-ci la justicière masquée soucieuse pensa.

- Une nurseries ? Brrr ! Cette pièce me donne la chair de poule. Ce lieux est vraiment étrange pour un gang.

Huntress se prépara pour faire demi-tour mais elle entendit le cri d’un nourrisson qui provint d’un des berceaux alors elle pivota en direction des pleures et se dirigea vers celui-ci, elle se pencha au dessus et tira légèrement la couverture, mais à la place de trouver un jeune bambin tout rose, l’héroïne tomba sur un hybride mi-enfant, mi-inceste, résultat de cette vision d’horreur la jeune femme prononça à voix haute.

-Ah ! Mais c’est ignoble ! Il faut que je quitte cet endroit.

Huntress tourna les talons vers le couloir d’où elle venait mais un scolopendres avec une tête de bébé tomba de l’un des couffins, se qui fit obstacle sur le chemin de la jeune femme, l’immonde créature rampa vers la super héroïne et se mit à lui cracher un jet d’acide. Pour esquivait cette attaque Huntress plongea sur sa droite et une fois à couvert elle lui tira un carreau dessus. L’invertébré transpercé par la flèche, se tordit de douleur et émit des cris strident. En plus de tout cela Huntress entendit des cris d’une fille venant au loin. Ces cris semblait humaine pour la justicière masquée, alors elle songea à allé voir qui était la jeune demoiselle en danger. Aucun répit les autres nourrissons commencèrent à descendre de leur berceaux, alors à toute vitesse elle se dirigea vers les hurlements pour fuir le combat suite à l'abondance des ennemies et surtout aider le plus rapidement la personne en détresse. La voix féminine mena vers des escaliers, dans sa course elle rechargea son arme et ferma la porte derrière elle pour empêcher les horribles monstres de la suivre. Une fois la porte verrouillée, Huntress souffla et dit exaspérée.

- Quel maison de fous, mais pas le temps de souffler ma vieille, il y a quelqu’un en danger en bas.


Alors elle reprit sa course et descendit les escaliers, en bas elle découvrit une autre pièce moins dérangeante que la première mais elle était tout aussi louche que la précédente, la salle était très luxueuse, propre, accompagnée de jolie mobilier mais très oppressante aussi, en continuant d’examiner la pièce Huntress vit la source des hurlements, c’était une fille affolé à terre, l’héroïne commença alors à marcher en sa direction, se baissa prés d'elle, lui mit sa main sur son épaule et lui demanda.

- Que se passe t-il ici ?


La jeune fille se retourna.



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Re: Fol Isolement Jeu 12 Déc 2019 - 11:55

Je continu d'avancer dans le couloir tout propre 1c1nt d'arriver dans un salon avec une vieille cheminée. Il examina rapidement la pièce et son regard se posa sur l'ombre derrière le bureau, une ombre qui reconnu immédiatement.

- Wingman, que viens-tu faire ici ?

- Je devrai te retourner la question... Toi que fais tu ici en costume de plus ! La rumeur disais que tu étais absent depuis quelques temps suite à une blessure. Ai-je eu les mauvaises infos ?

- Ta place n'est pas ici...

Pas le temps de repliquer, une double porte du salon s'ouvrit à la volée et un vent impossible souffla la pièce et des livres commencèrent à nous foncer dessus mais l'attitude de Batman était étrange, il ne devrait pas être ici en costume qui plus est. Peut être que les rumeurs le concernant étaient fosse mais il semblait ailleurs.

- Ce petit jeu commence à m'agacer maintenant !

J'appui deux fois sur le symbole de mon armure et une onde de choc traverse la pièce, le vent stop immédiatement et les livres tombent sur le sol. Je jette un œil à Batman mais ce dernier a disparu.
Soudain un cri suivis d'un lourd glissement me parvient de la bibliothèque, une goutte de sueur me coule dans le dos lorsque je reconnais la voix de mon père.


- Désolé pour vous les farceurs mais le commissaire Gordon n'est pas en ville, je sais qu'il s'agit d'un montage tout comme pour Batman ! Même si je dois dire que la ressemblance et excellente ! Maintenant montrez vous avant que je perde patience...

Encore une gémissement provenant de la bibliothèque, je m'approche doucement lorsque qu'une image me parvient comme un flash dans une série télé. Je vois mon père allonger au sol rampant dans une marre de sang tandis que Bane s'approche de lui.
Je secoue la tête et la vision disparaît. Un souvenir de ma dernière mission où mon père a faillit y passer à cause de Waller, après l'incident Barbara et moi l'avons envoyé à Central City prendre un peut de repos, il est donc impossible que ce soit lui que j'entende même si la ressemble est identique.

J'avance doucement dans la bibliothèque me demandant qu'elle va être la suite.


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Re: Fol Isolement Ven 20 Déc 2019 - 12:12

Dans son appartement de fonction, fourni avec son emploi au sein du vénérable Asile d'Arkham, le docteur Anton Arcane achevait d'écrire un compte-rendu d'expérimentation ésotérique dans son langage démoniaque lorsque l'une des gemmes incrustées dans une console électronique proche s'illumina.

Ah. Sa petite création des Narrows semblait avoir capturé de nouvelles proies... Sa peau sèche s'étira d'un rictus satisfait. Il était toujours bon de voir de nouveaux insectes se prendre dans la toile de leurs désirs. L'étirement de ses bras émit des craquements sinistres. La bête s'éveillait. Anton se dirigea du pas nonchalant de l'arachnide sûr de son repas vers sa chambre à coucher dont les murs étaient recouverts d'écritures formant des arabesques aussi inquiétantes et envoûtantes que les multiples lignes qui serpentaient au sol.

Trois mots simples et aussitôt certains groupes de mots brillèrent dans l'obscurité. Des groupes de segments et de courbes du plancher flamboyèrent. Tout n'était ici que des enchevêtrements d'une précision diabolique. Quiconque serait entré avec un minimum de connaissance sur l'occultisme aurait tremblé devant une telle précision. Rien n'était laissé au hasard, les portails se recouvraient, se croisaient et se nourrissaient les uns les autres. Le Docteur avait mis du temps à tout tracer sans causer de torts irréparables, mais le résultat était effroyablement grandiose. La science et la magie mélangées en un sublime kaléidoscope montrant une rare maîtrise de ce domaine.

Et l'abominable créature passa dans son portail ouvert...

... pour se retrouver dans une étrange pièce où attendait l'un de ses Un-Men, une jeune femme entre ses griffes. Elle avait sur l'avant-bras un tatouage de bouquet de roses et la tenue typique des femmes à vertu tarifée qui pullulait dans ces quartiers maudits par l'Homme...

***

Helena posa alors une main sur l'épaule d'une femme dont les bras décharné et la peau parcheminée révélait un âge avancé. Celle-ci pleurait à chaudes larmes et hurlait de temps à autres. Elle eut un spasme lorsque l'héroïne sembla lui témoigner de l'attention et elle tourna un visage sans yeux. L'un de ses bras chercha la main de la justicière alors qu'elle sanglotait d'indistinctes paroles. Son bras montrait un bouquet de fleur tatoué.

- Pitié... Pitié... gémissait-elle dans un râle sépulcrale. I... Il est là... quelque part...

- Tiens, tiens, tiens, lança l'abominable voix du docteur Arcane depuis les ténèbres du couloir. Qu'avons-nous donc là ? Une nouvelle égérie de la prostitution ? .

Hélas le docteur n'était pas visible. Confortablement assit dans une chaise usée qui trônait au centre d'une salle située plus en avant, il parlait depuis un étrange dispositif mi-magique mi-technique. Mais la simple entente de la voix fit hurler de plus belle la femme réduite et la poussa à se recroqueviller de plus belle. Un rire ponctua la scène.

- Je n'ai pas l'heur de vous connaître, mais si j'étais vous, je laisserais cette créature là où elle se trouve... elle ne pourra ni vous aider, ni vous sauver. Permettez que je vous invite à venir me rejoindre au bout de ce couloir...

Et pour mieux motiver sa décision, la porte close derrière elle sembla se briser et les monstruosités du Docteur commençaient à reconverger vers elle, dévalant l'esaclier avec maladresse mais persistance.

Au bout du couloir attendait une salle à nulle autre pareille. En son centre trônait un pentagramme complexe et recouverts d'objet chargés d'une puissance surnaturelle. Des crânes et des os, des organes et des vicères, des objets et des parchemins recouverts d'écritures cabbalistiques. Et au centre de cette étrange structure, une femme, alongée, lévitant à 1 mètre du sol, prise dans un tourbillon de forces surnaturelles.

Sur la côté de la pièce, le docteur Arcane, toujours assit, observait sa magnifique création, son rituel si beau et si soigneusement exécuté.

***

Wingman affrontait quant à lui les étranges illusions avec un sang-froid remarquable, tant et si bien que toutes les fantasmagories fondaient et disparaissaient, se modulaient, comme si les lieux cherchaient un moyen de le faire sombrer. Mais bientôt, seule la réalité persista. De la beauté des lieux ne resta que les matières craquantes et vermoulues des boiseries, les lumières blafardes et agonisantes, les toiles d'araignée, les papiers peints moisis qui formaient des tas immondes au pied des murs, les cadavres de meubles qui gisaient dans la grisaille ambiante.

Mais surtout, face à Wingman, se trouvait un immonde rejet des expérimentations démentes du maître des lieux. Une créature faite de chairs recousues ressemblante à un naga, mélange à la fois serpentin et humanoïde. Des peaux d'enfants rafistolées formaient une queue qui glissait au sol dans de reptiliens mouvements, menant à un torse composé de peaux d'anciennes éducatrices. Parodie d'être humain avec quatre bras qui fouettaient l'air de dépit. La bouche démesurée sifflait désagréablement.

- Leeee Maîîîîître ne ssssait pas... Leeee Maîîîîîtreeeeee ne créééééééé paaaaaaas voooos vissssions... cria-t-elle. Leeeeeeee Maîîîîtreee faiiiiit ressssentiiiiir !

Son corps commença à onduler agressivement.

- Leeee Maîîîître n'aiiiiime pas les petiiiiits maliiiins ! ET ! J'AI ! FAIM !

Aussitôt la créature se jeta sur le héros, prête à lui planter des dents serpentines dans le corps et à en faire son repas...
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Re: Fol Isolement

Fol Isolement
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