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Can do you rise, again ? [Sandman]

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Can do you rise, again ? [Sandman] Mer 8 Avr 2020 - 14:51


Can do you rise, again ? [Sandman] Vignet11

Keystone City
Kansas, USA



"Le temps est une substance à partir de laquelle je suis fait.
Cette phrase prend tout son sens, lorsque les années commencent à vous rattraper. Au début, vous vivez votre jeunesse, chaque jour est un instant unique à vivre. Vous pensez difficilement à l’avenir… Vous n’en avez pas le temps, ni vraiment l’envie ! La fougue de la jeunesse, vivre le moment présent avant tout.
Mais nous sommes tous soumis aux règles du temps. Et c’est bien la première fois qu’il me paraît si long…
Vous savez, on dit que l’on court après notre destin. Je n’ai fait que courir pendant toute ma vie et jamais après quelque chose… Je l’ai fait pour des raisons précises. Le temps lui-même est assez conceptuel lorsque vous ne vieillissez plus vraiment et que l’énergie qui vous permets de dépasser la vitesse du son vous fait aller de l’avant constamment. Au point que tout va trop vite… Et la vie autour de moi s’est écoulée, bien trop vite. Bien. Trop. Vite.
Tout ce qu’il se passe, maintenant, je le subis. De longues secondes, qui sont insupportables. Les informations ne cessent de nous montrer des horreurs, même si les bonnes nouvelles jusque là assez rares profilent à l’horizon. Mais ce n’est pas suffisant... Tout ce monde de vilains prend trop d'importance. Au point que j’en viens à me demander si je ne dois pas revenir… malgré les handicapes qui me sont soumis.
Jay ? Qu’est-ce qu’un centenaire qui ne peut plus être au maximum de ses capacités peut bien faire devant tous ces fronts, en même temps ?
Réponse : Se brûler les doigts. Il ne faut pas déconner avec le feu.
Toutefois… L’espoir n’est pas totalement parti. Celui du retour du prodigieux Barry Allen, Flash. La personne que je considère comme un fils s’est fait aspirer par la Speed Force… Et n’en est pas revenu. Combien de fois j’ai dû me convaincre de ne pas tenter le diable et d’aller le chercher ? En vérité, soyons honnêtes et rectifions, combien de fois les autres membres de la JSA m’ont dit de ne pas le faire ?
Un chiffre dont j’ai oublié le nombre de zéro à mettre derrière.
Mais je suis certain que… J’aurais pu réussir, lorsque j’avais encore ma vitesse à son plein potentielle. Quitte à perdre quelqu’un… Car j’aurais volontiers échangé ma place avec la sienne. Le temps est une substance dans laquelle nous sommes tous fait. Mais… L’ordre des choses veut que logiquement ça soit un parent qui part avant.
Tu parles…
Qu’est-ce que je fais encore là, dans ce cas ?

Je pose le journal sur la table basse, d’un geste un peu trop brusque. Un détail qui a fait le chemin dans l’esprit de ma chère femme, occupée à rafistoler un pull de Bart. Mais elle ne dit rien, pour le moment. Vous voyez, c’est le genre de silence qui me mine, parce que je sais pertinemment qu’elle pense à quelque chose. De par son léger sourire en coin, à la fois mi amusé, mi triste… Je la regarde, ne bougeant pas un cil (un effort monstrueux !) alors que je suis assis dans le fauteuil en face d’elle. Je lève les yeux au ciel.
Quelle impatience, Jay. Mais si tu es si pressé de savoir, il suffit de lui poser la question, non ? Mais tu sais très bien ce qu’elle va te dire. Tu connais cette femme presque mieux que toi-même...
« Je sais à quoi tu penses. »
Elle ne répond pas mais lève les yeux vers moi.
« Que “je devrais arrêter de m’en vouloir”. Que “les autres s’en sortiront”. Et que “si la JSA a besoin de toi, ils t'appelleront”, ah non, pas ça… J’ai été blessé et vidé de mes forces, récemment... »
« Ce n’était pas de ta faute, chéri. »

Elle a toujours le bon mot, ma chère Joan.
Je me redresse sur le fauteuil et je me déplace juste derrière elle, au niveau du canapé. En à peine moins de temps qu’une demi seconde. A peine un sifflement dans l’air et j’ai pris soin de ne rien bousculer. Des années d’entrainements ! Ou parce qu’à chaque fois que je faisais cela, à l’époque où je débutais, je foutais un bordel monstre. Alors j’ai appris depuis le temps à le contrôler !
Je viens me pencher vers elle, parlant proche de son oreille.
« Il n’empêche que c’est arrivé, la faute à qui selon toi ? »
« La faute à “pas de chance”. Tu ne pouvais pas éviter ce piège… Et tu le sais. »
« En temps normal, si. »
Elle se tourne pour me regarder dans les yeux.
« Cherches-tu à te trouver une excuse pour ne plus utiliser ta vitesse ? Allons Jay Garrick, je t’ai vu plusieurs fois regarder le casque et je sais à quoi tu penses. Tu te dis que tu as encore quelque chose à faire, que tu “dois” le faire. »
Elle dépose un baiser sur ma joue et pose le pull sur la table basse, avant de se lever du canapé.
« Tu ne penses pas en avoir fait assez pour ce monde ? »
« Il a encore besoin de moi... »
« Alors vas-y. Ne te retiens plus. Tant que tu le peux encore. Entre nous, Jay, tu n’aurais pas pu te retenir plus longtemps… Lorsque quelque chose te tracasse, tu es énervant. »
Elle sourit, taquine. Je ne sais pas comment le prendre, alors je lui réponds simplement avec un haussement d’épaules.
La seconde suivante, je suis monté à l’étage. Quelque part, déposé soigneusement dans un meuble penderie, je trouve quelque chose qui ne m’a jamais quitté depuis que j’ai porté le titre. Ce costume. Celui d’un super-héros. Celui de l’homme le plus rapide du monde…
Ce n’est plus le cas depuis longtemps. Mais la question se pose encore, toujours… Est-ce que je peux le redevenir ?
Je me rhabille et je cherche autre chose dans cette pièce. L’élément qui me tient le plus à cœur. Ce casque est plus vieux que moi et il n’est pas qu’un couvre-chef banal… C’est un héritage qui m’a été transmis et que je transmettrais un jour. Quand le temps m’aura enfin rattrapé…
Je suis prêt, donc. Et je me sens déjà beaucoup mieux !

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En parlant de temps, d’ailleurs, me voici déjà en dehors de ma maison, en train de traverser Keystone City. Même si j’ai pris ma retraite, j’ai continué à veiller sur ma ville… Au détriment du reste du monde et même de Central City où la situation là-bas me… chagrine. Je sais que les Rogues ont pris le pouvoir, qu’ils prétendent pouvoir être les nouveaux protecteurs. Mais j’en doute. Si Barry a toujours su être diplomate avec eux, je peine vraiment à parlementer avec ce groupe de cambrioleurs. Mais c’est parfois nécessaire…
Je ne suis pas vraiment en position pour m’opposer à ce qu’il se passe, ni en position de pouvoir réellement soutenir les membres de la JSA et les autres héros. Par contre… Je peux toujours mettre le nez dans les affaires des gens malhonnêtes. Et ceux là, juste au bout de la rue, ils sévissent depuis un moment. Vendre quelque chose au noir, bon, chacun tente de s’en sortir comme il peut, bien qu’à Keystone City ça ne manque pas vraiment de boulot. Elle est au centre du marché industriel et de l'automobile. Mais vendre de la drogue ? Hors de question. Pas ici. Pas chez moi.
Je sais que les petits dealers se fournissent forcément auprès d’une tête qui lui-même est le larbin d’une groupe plus important… Le tout est de remonter le fil pour trouver où se cache à la fois ceux qui la fabriquent et ceux qui ramassent une bonne partie de l’argent qui s'occupent l’organisation. Alors j’ai écouté, restant dans l’ombre, remettant un peu à leur place ces petits gars en leur précisant qu’ils peuvent avoir un meilleur avenir. Et je l’ai trouvé… Ce fil à suivre. Je sais où se planque le fabricant.

Il se trouve quelque part dans l'Indiana. A 1239 km d’ici. En temps normal, je ne mets pas longtemps à parcourir les distances dans le nord Américain. Les routes sont pour la plupart toutes droites et j’ai très peu d’obstacle à éviter. En courant à 1235 kilomètres par heure, il va me falloir un peu moins d’une heure pour atteindre la ville de Indianapolis. C’est long non ?
Je suis déjà en chemin. Les vastes étendues de forêts puis de déserts filent autour de moi dans un paysage qui fond, sous l’effet de la vitesse. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, je peux voir correctement. Et les détails ne me trompent jamais… Surtout certains d’entre eux. Par exemple, une voiture. Vous allez me dire, sur la route ce n’est pas très surprenant. Oui, mais pas cette voiture là.

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Elles sont bien trop anciennes. On n’en fabrique plus des comme ça, depuis les années 1940. Et je ne connais qu’une seule personne qui en possède encore une en état de marche…
Je m’arrête alors. J’ai déjà pris une certaine distance, car en me retournant je ne la vois déjà plus… Je passe ma main sous le casque pour me gratter la tête. Qu’est-ce que Wesley Dodds, le Sandman, un ami cher et un membre important de la JSA fait-il dans cette région aussi loin de New York ?
Je rebrousse le chemin et j’arrive au niveau d’un gros rocher, légèrement à l’écart de la route. Je m’assoie dessus et je fais un signe avec le pouce, comme un auto stoppeur. Je le vois arriver, alors que je garde le sourire et que je patiente.
Depuis combien de temps tu n’as pas parler avec Wes', hein Jay ? Et comme la vie aime bien faire des beaux hasards, le voilà qu’il se dirigeait, sans trop en douter, vers le Missouri. On se demande bien pourquoi !
Si j’avais su… Enfin bon, il aurait pu me passer un coup de fil et je lui aurais épargné toutes ces heures de conduites. Mais le connaissant… Il prend du plaisir à être dans cette voiture, autant que moi je prends du plaisir à me dire que je me suis épargné 11h de route en venant jusqu’ici à super vitesse ! Chacun son truc.



Dernière édition par Jay Garrick/The Flash le Sam 11 Avr 2020 - 19:01, édité 2 fois
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Re: Can do you rise, again ? [Sandman] Jeu 9 Avr 2020 - 17:19

La Plymouth 1938 de Wesley Dodds ralentit et se range sur le bas coté de la route. Wesley habillé en civil voit que Jay est assis sur un rocher à jouer à l’auto stopper. Il continue a rouler sur quelques mètres en utilisant le ralenti de l’auto noire et stoppe à coté du rocher où est assis Ray en passant son bras sur le dossier de la banquette.

“Ça alors. Avez vous crevé une semelle speedster?”

Il ne se prêtait que rarement aux traits d’humour. A vrai dire il ne réservait çà qu’aux vieux-vieux-vieux camarades. Ceux qui avaient fondé la JSA avec lui et dont Jay Garrick faisait partie. On pourrait même dire que c’est lui et Alan Scott qui avaient lancé le mouvement.

Mais Wesley avait toujours été un solitaire, n’avait été proche d’aucun d’entre eux. Et même depuis son retour d’entre les morts s’il parlait plus qu’avant aux autres membres de la Société ce n’était pas non plus un bouleversement total. Pourtant c’était bien pour cela qu’il se rendait à Keystone City. Pour lui parler à lui, alors qu’il aurait suffit d’un coup de téléphone pour qu’il rapplique à New York. Non il voulait le voir chez lui avec Joan, lui montrer qu’il était prêt à traverser le pays pour rendre visite à un homme qui était comme de sa famille. Bien qu’ils ne parlait pas souvent, il en était bien un. Et l’un des plus grand héros de la Terre, bien qu’il soit retiré aujourd’hui.

“Content de te voir Jay. Figure toi que je venais vous rendre une petite visite.”

Il arrête le moteur et descend de la voiture puis fait le tour de celle ci pour s’approcher de Flash en lui tendant la main.

“Comment vas tu?”

Wesley a une bonne mine, le visage tranquille. Pouvait on en dire autant de Jay? Il avait l’air préoccupé.
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Re: Can do you rise, again ? [Sandman] Dim 12 Avr 2020 - 8:32

Il commence à ralentir son véhicule. Je ne sais pas pourquoi, je me suis attendu à le voir sous son épais manteau, grand chapeau au bord large et portant sur le visage son masque à gaz. Il combat généralement le crime sur la côte Est du pays, mais je ne serais pas très surpris qu'il élargisse sa zone d'action. Nouveau patron de la JSA, le grand veilleur de la Society a repris le flambeau avec beaucoup d'attention. Il est de loin le plus vieux après Alan, Ted et moi. Le duo avec Carter pour diriger ces héros est de loin le meilleur choix. Je sais qu'il n'a pas arrêté sa carrière, malgré les remouds dans sa vie. C'aurait été bien dommage, au vu du talent qu'il possède...
Wesley est reconnu pour ses connaissances en chimie, voyez vous. Du genre à me surprendre, car il est capable chaque jour de réinventer les substances qu’il utilise pour combattre le crime. Je rencontre rarement des personnes capable de m’égaler dans ce domaine. J’ai beaucoup de respect pour lui, en tant que personne mais aussi en tant que justicier.

Alors, je suis intrigué de le découvrir sans son attirail, habillé en civil, son visage non pas caché sous son masque mais derrière ses lunettes rondes. Juste lui, Wesley Dodds, dans sa vieille Plymouth de 1938. Je lève un sourcil, après la surprise c’est l’amusement qui se lit sur mon visage. L’homme très tranquille qu’il est s’adonne aux blagues maintenant ? J’ai l’impression de revenir quatre-vingt années en arrière, à la création de la JSA, où nous étions tous des jeunots encore dans la fleur de l’âge. Je finis par lui sourire.
« Non, je n’ai plus de batterie »

Ce n’est pas sérieux Jay, voyons. Mais au moins, ton ami va se sentir moins seul. Au milieu de nul part, sur cette longue route, deux vieux héros se répondent avec des boutades.
Remarques, je ne suis pas très loin de la vérité, lorsque l'on parle de mes “batteries”. Après lui avoir répondu, mon sourire est légèrement déformé par une grimace. Mon genou me lance… C’est… Cela n’arrive que très rarement. En tant que speedster, je connais moins les problèmes de l’humanité comme la dégénérescence. Pourtant, ces derniers temps, cela ne fait qu’empirer. Les années que j’ai passé à courir commencent à se faire ressentir, leurs poids pèsent sur mes épaules et mes jambes peuvent se mettre à trembler. Ce n’est pas pour rien que je me suis assis sur ce rocher. La douleur va s’estomper, à n’en point douter. Mais ce n’est qu’un prélude à ce qui m’attend d’ici quelques mois… Voir moins.
Posant une main sur mon genou droit, je le maudis intérieurement alors que je reprends un visage moins tiré, plus serein. Mon regard s’est reposé sur Wesley, qui sort de sa voiture et avance vers moi.
« Tu aurais dû m’appeler, Wes’ ! C’est un sacré chemin depuis New York. »

Oui je sais. Conduire est un plaisir… L’initiative du Marchand de sable très belle. La surprise aurait été très grande et Joan aurait été très heureuse de revoir notre vieil ami. Mais j’insiste, un peu taquin. Je suis, si on peut le dire, le meilleur véhicule au monde !
Après être certain d’avoir des jambes assurés pour me tenir debout, je me relève pour lui serrer la main qu’il me tend.
« C’est bon de te revoir Wesley ! »

Je garde le sourire alors qu’il me pose sa question. Je note qu'il a l’air en grande forme ! Sa jeunesse retrouvée doit aider, mais je lui trouve une certaine énergie. Plus motivé oui et il en faut pour être président de la JSA. Il patiente, attendant que je lui réponde… Contrairement à certain - le genre de type à porter des pulls rouges avec un éclair - il a toujours su se montrer très patient. Mais…
« Disons que la retraite m’est… Pénible !
Comme je ne tenais plus en place, je suis sorti. »


A plusieurs kilomètre de Keystone City… Sacré footing, n’est-ce pas ? Mais j’ai de bonnes raisons de m’être éloigné de ma chère ville.
« C’est marrant que tu sois là, parce qu’après être passé par Indianapolis régler un problème avec des criminels, je voulais courir vers New York.
J’avais besoin de vous revoir… pour vous parler de quelque chose. »


Mon sourire s’amenuise. Je ne sais pas tellement par quoi commencer. Si je pouvais tout lui dire aussi rapidement que le flux de mes pensées, le temps gagné serait phénoménal. Mais parfois, une discussion normale, entre amis, faite dans le calme, peut faire ressortir du bon.
« Depuis la confrontation avec Johnny Sorrow, j’ai préféré rester définitivement en retrait. Pour me remettre déjà…
Ma guérison a mis plus longtemps que prévu à arriver. La perte de mon lien avec la Speed Force entraîne bien des problèmes. »


Je n’en ai pas vraiment parlé avec les membres de la JSA avant ce jour… Ce n’est pas la première fois, dans ma longue carrière héroïque, que la Speed Force décide de me faire faux bond. Mais les raisons, cette fois-ci, sont plus difficiles à supporter… Bien que je ne sois pas réellement certain que la disparition de Barry Allen est un lien avec ce qui m’arrive. Dans tous les cas, je finis toujours par la récupérer… Le temps se fait juste long et je commence à le sentir...
« J’ai l’impression de rouiller et de perdre de la vitesse… Peut-être que Pieter pourra apporter des analyses et des explications plus concrètes… Mais entre nous, je sais où tout cela risque de me mener. »
Mon ton est devenu plus grave que je ne l’aurais voulu. Je ne veux pas tirer de conclusions hâtives… Mais c'est un dénouement possible à prendre en compte.
Je pousse un long soupire et un nouveau sourire amical, ainsi qu'un regard intéressé se tournent vers Wesley.
« Et comment tu vas, toi ? Comment vont les autres ? »

Oh, je sais qu’il ne va pas omettre de revenir sur ce que je viens de lui confier, sur mes craintes et mes interrogations concernant l’avenir proche. Mais même s’il a bien meilleure mine que moi, je me préoccupe de son état d’esprit et de sa santé, tout autant qu’à celui des autres membres de la JSA. Mes amis, des personnes formidables, que je chéris comme une famille.
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Re: Can do you rise, again ? [Sandman] Jeu 16 Avr 2020 - 16:09

Ils donnent une bonne poignée de main puis le Marchand de Sable écoute le Flash. Sa retraite lui pesait cela n’avait rien d’étonnant, Jay n’avait jamais vraiment tenu en place. Il disait qu’il comptait justement aller les voir à New York, lui parlait de ses difficultés a se remettre de la dernière attaque de Johny Sorrow. Jay lui confiait aussi ses doutes suite à la perte de son lien avec la Speedforce, et son envie d’en parler avec Dr Mid-Nite.

“C’est une bonne idée de passer voir Pieter, quand on a le meilleur médecin du monde autant aller le voir pas vrai?”

Wesley lui sourit. Il sait que lui a une bonne santé, aujourd’hui. Qu’il est plus jeune qu’avant sa mort. Alors il s’entraînait souvent, se tenait au maximum de ses capacités physiques comme il le faisait quand il avait cet âge. Mais Jay Garrick n’avait pas cette jeunesse retrouvée. Si la chrono énergie de Karkull et la Speedeforce lui donnait l’apparence d’un sexagénaire il était bien plus âgé que cela. Et son air grave traduisait des inquiétudes qu’il pouvait avoir. Et encore, lui avait tout cela, Joan non. Il ne pouvait pas ne pas y penser, il était logique qu’elle quitte ce monde avant lui malgré la vie dangereuse qu’un super héro pouvait mener. Wesley en tout cas, n’avait eu de cesse d’y penser en regardant la santé de Dian dépérir. La longévité est un cadeau oui, mais elle nous force à voir ceux qu’on aime partir avant nous.

“On a connu meilleur période. On le sait toi et moi. Le monde ne va pas bien et les actes malfaisants ne font qu’augmenter. Je ne sais plus quelle fut ma dernière nuit sans rêver d’un crime.”

Pourtant il n’avait pas l’air fatigué. Mais il était habitué, et le café aidait beaucoup on va pas se mentir. Il est ennuyé par ce que lui dit l’un des père fondateur de la JSA.

“Tu as une idée de ce qui pourrait faire que tu n’as plus de lien avec la Speedforce?”

Il n’y connaissait rien en la matière, probablement auraient ils plus de facilité à parler de chimie tous les deux. Mais peut être saurait il rendre cela compréhensible pour le Sandman.
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Can do you rise, again ? [Sandman]
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