Les comics que vous lisez en ce moment

C'est cool.
Tom Taylor s'amuse beaucoup avec le Suicide Squad, ses personnages "faciles à tuer", et le délire de violence général. Ca fonctionne bien.
Amanda Waller et le mystérieux agent Lok lancent un nouveau Suicide Squad, pour arrêter les Revolutionaries, des combattants de la liberté extrêmes. Ca se tape, ça se charcute, ça va fort... et tout ça parce que

Spoiler:

Sacré lancement. Tom Taylor fait fi de l'équipe "fixe" intégrée depuis une paire d'années depuis le film, et ça fait du bien. Je n'ai pas lu beaucoup de Suicide Squad classique, mais j'aime cette folie et ces rebondissements qu'on ne voit pas forcément venir. Harley Quinn et Deadshot sont présents, mais dans un sale état... et sûrement les seuls à pouvoir survivre à chaque fois.
C'est simple, direct ; fluide. C'est fort agréable à lire, assez drôle dans la violence et le massacre, et surtout fort joli. Bruno Redondo livre de très belles planches, très claires et très jolies. C'est fluide là aussi, et complètement efficace.
Un bien bon début.

Celui-là je l'ai découvert plus que par hasard, car initialement on me l'a expédié en cadeau en plus des comics que j'avais commandé. Je n'y ai guère prêté attention initialement. Puis l'ai finalement lu et... trop tard, il me fallait trouver les autres chapitres de l'histoire ! Car j'ai lu...


... soit, essentiellement les quatre chapitres de l'excellent "Stark's Quest" de Lee Marrs, identifiée par certains auteurs (je pense à Roberta Greggory) comme étant l'une des premières artistes de comics féministes...


"Star*Reach", en fait, est une anthologie qui voulait - de manière très présomptueuse - concurrencer "Heavy Metal". L'ensemble, en fait, est assez brouillon et pas toujours d'une grande qualité. On peut même y lire la prose un peu surréaliste de l'éditeur - Mike Friedrich - qui pense sincèrement avoir inspiré "Star Wars" et George Lucas (WTF !).

Mais il y a quand même des trucs sympas. Je pense à des planches de Gene Day ou un drôle de comics de Grey Lyda traitant de la création de l'univers (rien que ça !). Mais il y a surtout...

... "Stark's Quest" !


Pourtant, le dessin est loin d'être extraordinaire. D'ailleurs, la qualité de l'impression des numéros que je possède est plus que moyenne (et a très mal vieilli !). Alors pourquoi autant de sympathie pour cette histoire ?

"Stark's Quest" se passe dans un futur assez lointain où des êtres ont développés - les Mindwarpers - des pouvoirs mentaux allant de la télépathie à la télékinésie en passant par des pouvoirs de guérison. Dans ce monde, les Mindwarpers ont été pourchassés et exterminés pendant longtemps (et encore aujourd'hui) mais certaines forces politiques seraient prêtes à les intégrer. C'est dans ce monde que l'histoire de Stark, jeune Mindwarpeuse, débute. Capturée par la police, elle est soumise à un processus de reconfiguration (en gros un truc pour la tuer) qui... échoue en ce qu'elle est toujours vivante à la fin !

Et là, les autorités décident d'utiliser Stark en tant qu'enquêtrice surhumaine. Elle est devenue amnésique (et son cerveau a subi des lésions) suite à l'expérience qu'elle a subi mais elle accepte - temporairement - d'aider ses tortionnaires à résoudre un meurtre... avant de prendre la poudre d'escampette pour dans un premier temps redécouvrir qui elle est (chapitres II et III) avant de se lancer dans une campagne politique (chapitre IV) en faveur des Mindwarpers.

Tout cela est plutôt classique (la jeune fille amnésique dotée de pouvoirs qui veut trouver sa place dans un monde qui la rejette...) et ne serait que plaisant si Stark n'était pas réellement dotée d'une personnalité attachante. Lee Marrs a de sérieux talents pour créer des personnages ! Et Stark est une belle création !


Sans compter le fait que Stark est l'un des rares personnages bisexuels et que cette même bisexualité ne choque personne et n'est pas le sujet de l'histoire (le droit à l'indifférence le plus absolu) et pour un comics publié entre 1977 et 1979, chapeau !

Bref, vous l'aurez compris, gros coup de cœur pour cette histoire qui - malheureusement - n'a jamais été édité en TPB (et encore moins en français).

Lire cet épisode unique de "2001" m'a donné l'envie de re-regarder de plus près l'oeuvre de Jack Kirby et donc de lire (et re-relire pour un certain nombre de ces épisodes !)...


... soit un certain nombre d'épisodes du cycle dit du "Quatrième Monde" de Jack Kirby. Soit le début de l'histoire d'une des foirades les plus grandioses de l'histoire des comics.


En 1971, quand Kirby claque la porte de Marvel pour aller chez DC, il est déjà une légende vivante dans le monde des comics, pour avoir créé un certain nombre de personnages et tout simplement pour être sur le pont depuis 1938 !

Bref, en arrivant chez DC, visiblement Kirby n'a que peu d'exigences : il veut lancer une nouvelle gamme de comics qui - dans l'idéal - auront vocation à être réédités en joli format (à une époque où le TPB n'existe pas) plutôt qu'à être seulement oublié. De même, Kirby veut créer des personnages et interagir au minimum avec des héros créés par d'autres.

DC Comics a accepté partiellement les exigences de Kirby : il peut faire - grosso modo - ce qu'il veut MAIS il doit accepter de reprendre l'un des titres préexistant de DC... Contraint et forcé, Kirby va commencer son "Quatrième Monde" avec des histoires publiées dans le médiocre comics consacré à... Jimmy Olsen !

Car, notre ami Olsen s'est retrouvé le premier - car le "Quatrième Monde" c'est ça - confronté aux miracles de New Genesis ainsi qu'aux horreurs d'Apokolips !


Par la suite, Kirby (à un rythme effréné, car TOUT le cycle est intégralement dessiné / scénarisé par Kirby... soit grosso modo 60 épisodes en 2 ans) développera dans trois autres séries son monde : le quasi baba-coolesque Forever People, le titanesque New Gods et l'épique Mister Miracle.

On l'aura compris, ma sympathie va particulièrement à ses deux dernières séries qui constituent - à mon sens - le cœur même du "Quatrième Monde".

Dans "New Gods", on suit le combat d'Orion pour tenter d'empêcher le vil Darkseid de mettre la main sur l'étrange équation d'anti-vie qui se trouverait quelque part dans l'esprit d'un terrien. Orion, le sauvage, va devoir se battre contre des êtres tous plus étranges et sinistres que d'autres (Mantis, les Deep Six, Kalibak) avant - dans un épisode resté longtemps inédit - devoir retourner sur Apokolips pour... tenter de délivrer sa mère et périr sous les coups de Darkseid !


Cette série est particulièrement divine. Et annonce beaucoup ! Finalement, le peu d'engouement pour le travail de Kirby fera qu'elle se retrouvera sabrer avant d'avoir pu trouver une conclusion mais ces quelques épisodes sont parfaitement exemplaires et contiennent de vrais moments de bravoure (l'épisode de la Nef de Gloire, les apparitions du Black Racer, le final sur Apokolips).

"Mister Miracle" semble plus apaisé, au premier abord, mais les incursions fréquentes du monde d'Apokolips dans le quotidien de notre as de l'évasion donnent une véritable sensation d'urgence et de danger à ce comics ! Car Granny Goodness, le Professeur Vundabar, l'Assassin Kanto ne sont pas des enfants de chœur ! Heureusement, aux côtés de l'éternel optimiste qu'est Mister Miracle, on retrouve le fidèle Oberon et la très haute en couleurs Big Barda !

Alors pourquoi considérer que tout cela est une foirade ? Kirby n'arrivera jamais à terminer toutes les histoires lancées, il créé beaucoup trop de nouveaux personnages sans jamais pouvoir totalement tous les exploiter... mais, c'est aussi l'oeuvre d'un visionnaire et d'un créateur en pleine liberté ! Bref, avec le "Quatrième Monde", à mon sens on n'est plus tout à fait dans le monde des comics mais déjà dans celui de l'art le plus pur !

D'ailleurs, Grant Morrison, qui signe une préface pour l'un de beaux livres édités par Urban Comics, compare Jack Kirby à William Blake... et je ne peux vraiment pas lui donner tort !

En somme, un des rares chefs d’œuvres absolus de l'histoire des comics. A lire. A relire. A re-relire. Etc...

Oui, le 4e Monde n'aura jamais été ce que Jack Kirby voulait en faire. Urban Comics a édité l'ensemble des épisodes dans quatre gros et beaux volumes, avec des préfaces et postfaces de Mark Evanier, collaborateur régulier du King Kirby. On découvre que ce dernier avait prévu beaucoup plus... mais n'a pas pu faire ce qu'il voulait.

Quel dommage, oui.
Notamment parce que sa "conclusion", le Graphic Novel Hunger Dogs, n'est pas à la hauteur de l'ensemble, réalisé bien après et avec moins d'ampleur.

Jamais lu "Hunger Dogs" mais la conclusion de New Gods, quand Orion envahit Apokolips pour retrouver sa mère est un très, très bon souvenir de comics ^^

Ma copine m'a offert et je viens de terminer le tome I de Low “ L'ivresse de l’espoir” de Rick Remender et Greg Tocchini publié chez Urban comics, et j’ai beaucoup aimé. L’action se situe dans un futur post apocalyptique sous marin; nous suivons les membres d’une famille qui appartiens a la bonne société d’une cité survivante. Le soleil qui ne cesse de grossir a rendu toute vie terrestre impossible et voilà des temps immémoriaux que l’humanité développée une vie sous marine pour survivre.

Mais les temps de l’humanité touchent à leur fin. Les cités qu’elles soient belles et ordonnée comme celle de Salus ( qui a une forte influence steampunk/cyberpunk dans son design ) ou les anciennes cités tombées aux mains de pirates/pillards ( ayant plus en rapport avec l'univers de Mad max pour le coup) sont appelées à disparaître.


On suit particulièrement la courageuse et intrépide scientifique et mère du nom de Stel, qui aura a faire face au kidnapping de ses deux filles et au meurtre de son maris par des pirates. Des années plus tard elle reçoit les résultats de sondes spatiales, un espoir subsiste car un monde habitable a été identifié. Elle part alors avec son fils , le dernier de ses enfants devenu flic des profondeurs ayant tenté de mettre fin à ses jours pour échapper à ses démons dans un voyage pour sauver l’humanité.

J’ai ben aimé l’histoire qui m’a embarqué, le positivisme de Stel est une anomalie dans un monde où tout fout le camp dans la drogue, le sexe et la violence. Car personne ne veux voir en face qu’on arrive dans les derniers jours, et cherche à y échapper à sa façon, sauf notre courageuse héroïne. J’ai trouvé le trait très beau, les créatures marines comme humaines agréable à regarder, et l’univers foisonnant. Bref, c’est une bonne lecture, alors je la conseille.

J'ai beaucoup de mal avec le graphisme, mais tu en parles bien !

Je viens de finir de lire Green Lantern Legacy: The Last Will & Testament of Hal Jordan... et j'ai aimé.

Chronologiquement, le récit s'inscrit dans la période Hôte du Spectre de Hal, et l'on y suit Tom Kalmaku, un des plus fidèles amis du Green Lantern après le sacrifice de ce dernier alors possédé par Parallax.

Les horreurs commises par Hal-Parallax révulsent Tom, qui sombre dans une haine intense de celui qu'il considérait jadis comme son ami. Après un bref prologue, l'histoire s'ouvre d'ailleurs sur l'éloge funèbre que Tom ne parvient pas à... achever correctement dirons-nous.^^
Insultes, bagarres, alcool à foison pour oublier, tout est bon. Tom se retrouve alors seul, divorcé, à noyer comme il peut de bien noires pensées.
Quand alors survient l'inattendu.
L'exécuteur testamentaire de Hal vient le trouver, et lui remettre... Martin Jordan, le fils caché du pilote ! Ce qui va nous mener, de fil en aiguille, à une véritable aventure cosmique.

Le dessin m'a bien plu, les dialogues sont bien foutus. Mais le coeur de ce sujet, qui va mine de rien mener ce duo improbable à la reconstruction d'Oa, est l'amitié brisée entre Hal et Tom, la désillusion, le deuil et l'acceptation finale des fêlures de chacun. Le chemin mental que doit parcourir Tom a sonné extrêmement juste, et a été mené avec brio.

On a sûrement fait mieux dans ce genre, mais comme je suis tombé par surprise dessus, ce TPB n' eu qu'à tendre la main pour m'embarquer.

Faut connaître un tout petit peu Green Lantern pour comprendre.
J'ai passé un très bon moment, donc je conseille !

Ho, ça me donne envie, ça.

Merci pour ce conseil de lecture, j'ai beaucoup aimé. Et je me demande bien quelle pourrait être la relation Hal / Tom aujourd'hui, çà pourrait être intéressant que je l'utilise un peu en pnj

Avant-dernier numéro, et la maxi-série accélère pour son final.
J'Onn a réglé ses problèmes psychologiques dans le précédent épisode avec sa collègue Meade, tous deux doivent maintenant agir contre Charnn, le Martien emprisonné sur Terre qui veut transformer les Humains en hybrides de son peuple ; rendu fou par l'emprisonnement ici, et l'abandon par Mars.
Ca tape, donc, et ça tape dur.
Meade essaye de stopper les Vultures, les troupes contrôlées par Charnn. Et J'Onn file chez Charnn, pour un affrontement direct, aidé par Ashley, l'hybride déjà transformée. Ca fonctionne bien. Charnn essaye de saper le moral de J'Onn, mais ce dernier s'acharne ; ça me plaît bien. On est loin du Martian Manhunter sûr, calme et confiant qu'on connaît souvent, mais ça fonctionne dans ce récit. Le final est ultra-classique, avec

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mais c'est efficace.
Un bon récit, donc. Riley Rossmo continue d'illustrer magnifiquement les éléments martiens, même si ses Humains sont moins fluides. Je continue d'aimer cette maxi-série, avec un J'Onn très débutant, véritable Martian Manhunter : Year One qui ne dit pas son nom. Je suis curieux et j'ai hâte de la fin.

Nouvelle réussite.
Greg Rucka et Mike Perkins reprennent leur intrigue et leurs thèmes, après la parenthèse sur l'enterrement de Sam Lane ; ça fonctionne toujours bien. L'ancienne agente de Checkmate, Jessica Midnight, semble la proie

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Intense, bien mené, bien écrit, bien dessiné, efficace ; bon, quoi. Greg Rucka écrit parfaitement ses personnages, et il analyse très bien les difficultés quant à l'apparente tromperie de Lois via sa relation avec Superman. Je suis curieux de voir les retombées de Superman #18 dans cette maxi-série, définitivement si agréable dans le Supverse. L'intrigue principale demeure un peu obscure, mais est pertinente sur les manipulations politiques.
Mike Perkins illustre ça dans son style, sombre, pas toujours "joli", mais si efficace, et avec une atmosphère parfaite. Quelle réussite. Quel plaisir de lire ça ! Vivement la suite.

Ca tabasse fort.
James Tynion IV accélère encore, et pousse les personnages à faire des choix terribles pour l'emporter ; quel que soit l'endroit où ils se trouvent, ou le camp.

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C'est bon. Tynion gère très bien son intrigue, avec un numéro où les caractères se précisent. Les décisions sont prises, dans une logique totale vu le très bon travail réalisé jusque-là dans la caractérisation. Tout est fluide, tout est efficace ; contrôlé, maîtrisé. Réussi.
Le passage sur Diana est terrible mais puissant, John Constantine demeure très bien écrit, et le cliffhanger me "hype" complètement, car j'ai beaucoup aimé ce personnage dans sa série. Tynion continue de maîtriser sa saga, Alvaro Martinez gère parfaitement le graphisme, même s'il est peut-être moins précis ; les délais, sûrement. L'ensemble demeure de très belle facture, et j'ai complètement hâte de lire la suite !

Ca fonctionne bien.
Brian Michael Bendis oriente Action Comics dans une veine "action et grand spectacle" qui n'est pas son orientation principale, mais n'oublie pas les personnages secondaires de la série ; ce sont eux qui font le sel de cet épisode.
D'une part, on voit l'origine secrète de

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En parallèle, Superman et la Justice League affrontent la Legion of Doom, et ça se passe mal. On découvre en flashback le début du conflit, avec

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Ca fonctionne bien pour les segments sur Red Cloud et la cheffe des pompiers, oui. La première a une origine basique mais efficace, qui fait le job ; mais permet surtout de voir qu'elle n'est pas forcément "vilaine" de base. On découvre aussi que son père travaille à Iron Heights, pourquoi pas. La cheffe des pompiers est toujours sympathique, la relation avec Clark est bonne et l'orientation politique de cette sous-intrigue me plaît.
John Romita Jr illustre ça - et s'il est formidable sur les planches où Superman affronte ses ennemis, avouons que son style rend moins bien quand les personnages normaux parlent et évoluent. Je ne déteste pas son trait, j'adore ses batailles, mais j'adhère moins au reste. Action Comics a longtemps eu des dessinateurs comme Ryan Sook ou Steve Epting, je les trouve plus inspirés pour les ambiances voulues par Brian Bendis !

Pas mal.
James Tynion IV arrive sur le titre plutôt doucement, mais efficacement. L'auteur intègre la disparition d'Alfred en montrant un Bruce hanté par sa mort d'Alfred, qui veut reconstruire Gotham City. Littéralement.
Bruce Wayne enclenche un projet de

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Pas mal, oui. James Tynion IV commence doucement, avec un numéro classique mais efficace. Il gère bien l'héritage de Tom King, en surfant sur l'affrontement avec Bane pour justifier l'attaque de mercenaires, tout en intégrant Catwoman comme alliée définitive. Mais c'est bien l'absence d'Alfred que l'auteur gère bien, avec de beaux moments de caractérisation.
Dommage que, finalement, ça reste assez classique et sobre dans le fond. Je reste un peu déçu aussi que l'affrontement avec l'ennemi principal soit hors-champ, et qu'on ne voit pas pleinement le nouveau véhicule. Je suis aussi dubitatif sur la back-up, qui ne m'enthousiasme pas.
Tony Daniel illustre ça efficacement et souvent joliment, même si sa Selina est abusivement sexy (voire abusivement maigre). Guillerm March illustre la back-up, je ne suis pas fan.
Ca démarre bien, donc ; mais doucement.

Comme. C'est. Bien.
Robert Venditti poursuit sa très bonne reprise du titre, intégrant pleinement l'impératif de l'événement Infected pour l'utiliser à sa sauce. Hawkman est bien infecté par le Batman Who Laughs, mais Venditti fait ressortir une personnalité ancienne de Hawkman (le Sky-Tyrant de Earth-3, qui craint de mourir définitivement quand toutes les réincarnations seront terminées, donc tue encore et encore pour repousser ce moment [car chaque réincarnation correspond à une vie prise par Ktar Deathbringer]). C'est malin, c'est pertinent, ça lui permet de poursuivre sa saga, et ça fonctionne super bien.
Ici, Sky Tyrant cherche absolument de nouveaux secrets capables de détruire l'Univers ou en tout cas des milliers de vies. Il en trouve dans

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Pour un lecteur de comics de super-héros, je pense qu'un tel numéro peut être très agréable : révélations, rebondissements, bonnes caractérisations, préparation d'événements à venir, et réunion de personnages sympathiques. Pour un fan, c'est du grand plaisir !
Je l'ai déjà dit, je suis un immense fan de

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C'est cool, c'est fun, c'est un biscuit pour fans, et c'est en outre très bien raconté par Robert Venditti, qui caractérise idéalement Hawkman et Sky Tyrant. C'est surtout très cohérent dans la série, avec toujours ce serpent de mer des nombreuses réincarnations de Hawkman, et ses secrets ; ça marche à fond sur moi.
D'autant que le numéro est magnifique : Fernando Pasarin livre des planches superbes, dans un style loin des numéros précédents mais dont j'adore le style. Je suis fan.
Vivement la suite !

Bon, bon, bon.
Il y a beaucoup de bonnes choses ici - mais ça ne me passionne plus. Brian Michael Bendis m'a accroché avec le début de la série, mais il s'est perdu dans le voyage du Multivers. S'il est agréable de le voir ici réunir les personnages de la ligne Wonder Comics (Young Justice, Naomi, Wonder Twins, Dial H for Hero), j'ai beaucoup de mal à adhérer au traitement de Superboy

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ainsi qu'au blabla constant des personnages. Autant ça fonctionne dans la Légion pour moi, autant là... ça me lasse ; parce que ça n'avance pas, en fait.
Bon, clairement, le subplot sur STAR Labs a du sens et fonctionne bien, avec cette Dr Glory mystérieuse et dangereuse. La réunion des personnages Wonder Comics fonctionne bien, les interactions sont bonnes ; mais que c'est bavard. Pour une Naomi bien écrite, les Dial H for Heroes sont lourds pour quiconque ne sait rien d'eux, et les Wonder Twins ne donnent pas envie de se réintéresser à eux.
D'autant que John Timms illustre tout ça, de manière survolée ; précipitée. Déjà que je n'aime pas en temps normal, là c'est encore pire. Je trouve ça moche, je n'adhère pas au style.

Bref, une série qui retombe lourdement après un début en fanfare. J'adhère aux interactions dans l'équipe des YJ, j'apprécie la réunion des personnages Wonder Comics, mais... ça n'avance pas, et c'est trop bavard ; au point que ça tape à côté.
Dommage. J'espère un rapide rebond.

Sympa' mais toujours très décompressé.
Warren Ellis et Bryan Hitch s'amusent dans une maxi-série très cinématographique, avec énormément de latitude laissée au dessinateur pour croquer tout le charisme de Batman, et sa puissance en pleine action. C'est beau, efficace, intense ; mais un peu rapide à lire.
Batman retrouve donc la trace du

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Ca se lit très bien, c'est très agréable à l'œil et la narration est très bonne... mais c'est rapide à lire, oui. C'est fluide, efficace, toujours drôle dans les piques et échanges avec Alfred ; mais très décompressé.
J'apprécie de lire ça, mais les ficelles sont un peu grosses.

C'est toujours bien cool.
Brian Michael Bendis divise son récit en trois parties, trois groupes, avant de les réunir :

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C'est cool, oui. Un peu moins foutraque et bavard que dans le précédent, avec plus d'action. Les interactions fonctionnent toujours bien, il m'est un peu difficile d'identifier qui est qui à certains moments, entre les relookings et ma maigre connaissance de la Légion. J'aime cette ambiance chaotique, ces improvisations constantes de ces jeunes héros qui veulent bien faire.
Le passage avec Damian est bien, mais presque trop court ; Jon reste agréable à suivre. L'ensemble est fun, avec plusieurs sous-intrigues et de bonnes choses un peu partout. Ryan Sook livre de très jolies blanches, dynamiques et avec des personnages bien croqués.
Je suis emballé.

Nouveau numéro, donc, et nouvelle réussite.
Dan Abnett gère bien son nouveau casting, et s'amuse à multiplier les interactions. Alors que Jessica et Orion ont été appréhendés par les "New New Gods" de Darkseid, dont Cyborg transformé, Jess'

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Ca fonctionne bien. J'apprécie particulièrement la fille du Space Ranger, drôle et pertinente bien que très mystérieuse, et les interactions entre les personnages. Dan Abnett s'est "débarrassé" des héros originaux pour créer son propre casting, mais tout reste cohérent et surtout agréable.
J'aime ce qu'il fait, et tout fonctionne bien. Will Conrad illustre ça joliment, efficacement, dans un style propre mais cohérent, aussi. Une bonne petite série, qui assume son orientation SF et tire le meilleur d'un casting de personnages secondaires. Vivement la suite.

C'est une belle fin.
Une fin un peu "facile", parce que Robert Venditti ne se force pas et suit un chemin bien tracé. Une fin peu "sobre", aussi, parce que ça reste quand même très prudent, très doux.
Mais une belle fin - parce que c'est rempli de moments épiques, et parce que ça fait plaisir.
La bataille finale est donc enclenchée, et les Freedom Fighters donnent tout. Uncle Sam affronte Cyborg-Overman et

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C'est bien, oui. Un peu "facile", parce que Robert Venditti n'ose ni le twist, ni le drame

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mais ça fonctionne quand même. La maxi-série finit sur une note positive, qui fait plaisir vu la menace adverse ; voir les Nazis en prendre plein la tronche, c'est quand même bien agréable.
Après, ça reste quand même très sage et "gentil". La maxi-série aura fonctionné par son propos de base, par les moments épiques organisés par Robert Venditti, et par la grâce d'un Eddy Barrows en immense forme. Ce numéro le prouve encore, avec une puissance graphique hallucinante.
Quel dommage, alors, que Bruno Redondo soit intervenu sur un numéro ; douze épisodes par Barrows aurait eu du sens et aurait été un ensemble vraiment agréable, et cohérent. Reste que tout ça demeure sympathique, épique et magnifique, avec un final qui donne le sourire ; et ça, c'est bien aussi !

Bon, bon, bon.
Scott Lobdell et Brett Booth livrent un épisode indispensable pour leur propos... mais qui ne fait que reculer l'échéance, au dernier épisode. Tout dépendra de lui, en fait. Toute la portée et toute la qualité de la mini-série dépendront du dernier numéro.
En attendant, Scott Lobdell pose les bases du drame à venir. Ca fait mal, si on aime le personnage.
Wally retrouve Jai et Iris dans un monde du Dark Multiverse, et il en est évidemment ravi. Mais une vague de

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Tout ça a du sens, et fonctionne ; mais il faut attendre le final pour voir ce que ça donne vraiment. On comprend bien que cette mini-série a pour vocation de "réparer" Wally West après Heroes in Crisis, en invalidant un peu ce qu'il s'y passe et en "expliquant" comment ça a pu arriver à Wally. L'explication n'est pas plus bête qu'une autre, dans les délires cosmiques. L'utilisation du Dark Multiverse est bonne, et l'ensemble se tient plutôt bien.
Ca reste déchirant pour Wally, mais ça fonctionne ; ça se tient, quoi. A voir maintenant comment Scott Lobdell va finir tout ça - comment il va laisser Wally, en fait. Encore une fois, la qualité globale de la mini-série (agréable jusque-là) sera déterminée par ce final, pour voir si ça valait le coup.
Brett Booth illustre tout ça dans son style, avec beaucoup de dynamisme et de vitesse. Ca fonctionne aussi, même si ce n'est pas franchement "beau". Je suis curieux de cette fin à venir.

Pertinent et bien fait, tout ça.
Jeff Lemire continue sa réécriture de Question, et ça fonctionne bien, oui. On suit ici un Charles Victor Szazs en 1886, où il est

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C'est bien, oui.
Pertinent, parce que Jeff Lemire parvient habilement à intégrer toute la mythologie de Question développée par Dennis O'Neill, tout en rebondissant sur l'aura cosmique et mystique voulue dans le New52. Il faut voir ce que ça va donner, mais cette quête étrange réussit cet équilibre difficile entre ces deux ambiances.
Bien fait, parce que Jeff Lemire raconte une bonne histoire, avec de bonnes choses. Cette histoire en 1886 est terrible, mais l'ensemble est de bonne facture. Le suspense demeure, et j'ai vraiment hâte de lire et connaître la suite. Surtout, quel plaisir graphique : Denys Cowan et Bill Sienkiewicz livrent des planches superbes, avec une ambiance magnifique, qui correspond complètement au propos.

Quelle belle réussite. Vivement la suite.

Kelly Sue DeConnick et Robson Rocha laissent leurs places pour un épisode interlude. Kyle Higgins et Aaron Lopresti prennent le relais dans un épisode dans le passé, au début de la période Rebirth.
Aquaman et Mera célèbrent leurs fiançailles, avec Batman, Wonder Woman et quelques proches. Une légère tension intervient quand la question du bébé est posée, et

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Classique mais efficace. Kyle Higgins ne force pas son talent sur un récit prévisible, mais qui reste agréable et fluide. C'est sympa' de revoir The Trench, une bonne menace du run de Geoff Johns. Les rebondissements sont plutôt bons, même si le fond résonne surtout sur la grossesse de Mera, dans le présent. Les errances psychologiques de chacun sont cohérentes, et en bref ça se lit bien.
Aaron Lopresti illustre ça joliment, sans se forcer non plus. Tout fonctionne, tout est fluide, mais ça ne restera pas dans les mémoires. Ca reste un bon moment de lecture, c'est déjà ça !

Brian Michael Bendis surfe sur les derniers événements de sa série, et ça fonctionne franchement bien.
Déjà, il gère les conséquences de la révélation de l'identité de Superman au monde. On passe d'abord par une bonne discussion au Daily Planet, où Clark est

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En parallèle, le scénariste continue la création des United Planets, avec

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C'est agréable, fluide et pertinent. Brian Michael Bendis confronte directement Clark aux conséquences de sa révélation, c'est assez "simple" mais efficace ; et surtout positif, joyeux. Agréable. La discussion avec Perry est bonne, la séance avec les autres employés me semble très "américaine" dans l'approche (avec ce côté "on se fait un câlin, on s'accepte"), mais ça fonctionne dans le récit. La deuxième partie avec les United Planets est plus brutale, mais ça a aussi du sens avec les difficultés de construire une telle structure.
Ivan Reis illustre ça fort joliment et efficacement, dans un style qui convient tout à fait. Il faut souligner la qualité et la durée de sa prestation, au service d'une série que j'ai appris à beaucoup aimer. Vivement la suite.