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Gourmand.

Clap de fin pour cette mini-série et sûrement l'univers DCeased, avec un épilogue qui surprend par son aspect... positif.
Alors que Tom Taylor nous a habitués à des épisodes intenses, réussis mais très sombres, l'auteur surprend ici par une conclusion étonnamment optimiste, mais bienvenue. Il déroule les fils de son intrigue, en actant donc la

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Il montre également le plan de John Constantine, qui

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Constantine attaque alors Triggon avec tous les artefacts mystiques volés, il échoue mais Superman retient Triggon alors que John

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Un plan dur mais réussi, avec donc la survie de deux milliards de personnes dans le monde, et le retour de certains comme

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Un final surprenant, donc, mais qui fait du bien après une avalanche de noirceur et de violence. DCeased n'aura pas été le délire Marvel Zombies, la saga aura marqué par son sérieux, autant sur le traitement de l'intrigue que sur la caractérisation des personnages, son point fort. Tom Taylor brille moins ici, sûrement car il n'a pas tant de grands et beaux sacrifices à faire. Sa gestion des ex Super Sons est très bonne, sa maîtrise de Constantine est belle, et sa volonté de "bien finir" est agréable et bienvenue.
Trevor Hairsine maintient un beau niveau de réussite, avec de belles planches, très épiques voire mythologiques. C'est fort et intense, puissant.

Une vraie surprise, qui est bienvenue après la noirceur des sagas et aussi dans le contexte actuel. Ca fait du bien de voir une histoire qui, après tant de drames, finit bien.

Pas le temps pour le moment de faire une chronique (surtout que je suis en train de relire l'intégrale New Mutants) mais je n'ai pas vu passer de chronique sur la mini-série en 12 épisodes Rorschach qui paraît actuellement aux USA (j'ai lu les 2 premiers pour le coup et ne sait trop encore quoi en penser) et j'aurais été curieuse d'avoir vos avis ^^

J'ai rédigé ailleurs deux chroniques, mais je m'arrête là pour les raisons évoquées ci-dessous.



J'avoue que je ne suis pas convaincu.
Tom King et Jorge Fornes ont un peu surpris leur monde en annonçant une max-série sur Rorschach, énième projet en lien avec Watchmen. Qui a la difficulté d'arriver après le crispant Doomsday Clock et la série TV, pleine de succès.
Et, bon, ce n'est pas vraiment emballant pour moi.
Tom King lance une enquête où Rorschach est une sorte de croquemitaine, qu'on voit

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, a priori dans un contexte politique similaire à celui actuel, avec un Président sortant "critiquable". L'enquêteur chargé des investigations doit trouver des réponses, alors que les pistes se multiplient sur l'identité de ce Rorschach et de la mystérieuse Laura, elle aussi masquée. Tout ça pour arriver sur un Rorschach qui semblerait un auteur de comics proche dans le profil de l'ermite Steve Ditko, alors que les empreintes le rapprochent du vrai Kovacs.
Bon, ça se lit, mais sans passion. Tom King lance un mystère qui n'est pas inintéressant, mais ne me "prend" pas. Surtout, je trouve que l'évocation d'auteurs de comics réels qui semblent avoir voulu communiquer avec les morts, ben... c'est assez inapproprié, ça créé même un petit malaise, comme le dit Xavier Fournier sur son site. Et même, tout l'ensemble est déjà-vu, bien fait mais sans passion, sans vrai engouement.
Jorge Fornes livre, lui, des images magnifiques, complètement appropriées à ce polar un peu old-school et politique. Gros point positif, la maîtrise est totale, bien que les influences soient lourdes.

Après ce #1, je ne suis ni emballé, ni vraiment intéressé.
A quoi bon remuer Watchmen pour sortir ça, hein.



Ouais, ça ne va pas le faire pour moi.
Tom King et Jorge Fornes livrent un récit bien fait, ici, sur l’enquête de l’agent sur le dessinateur a priori derrière le masque de Rorschach. On voit sa présence dans l’immeuble pendant des années, on découvre via des témoignages de voisins son quotidien et on comprend les événements récents, notamment par rapport à ce qu’il a vécu et, peut-être, à ce qu’il a fait vivre.
C’est bien fichu, c’est nébuleux, c’est graphiquement superbe, mais… mais je n’adhère pas.
Je n’adhère pas, parce que j’ai l’impression que Tom King fait « volontairement » quelque chose de trouble, pour noyer le poisson et jouer avec le lecteur ; et là, ça me lasse. Je n’adhère pas, non plus, parce que le rappel des éléments de Watchmen ne m’intéresse pas, et j’aimerais qu’on laisse cet univers tranquille.

C’est très beau, c’est bien fichu, mais en fait… ça ne m’intéresse pas.
Je m’arrête là.

Pour revenir sur DCeased (et ne pas trop s'attarder sur un Rorschach dont l'intérêt m'est limité, dirons-nous), cette fin extrêmement douce est si bien passée, si légèrement que je ne me suis même pas rendu compte qu'elle concluait la mini-série.
Eh bien ça aura été un plaisir de lire tout ça. C'était très solide, avec de la bonne caractérisation, des sacrifices épiques, des retournements de situation...

Mais...
Une question reste en suspens:

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Il reste toujours la possibilité de faire une mini-série, même courte comme Unkillables, pour "finir" cet aspect.
Après tout, DCeased a commencé avec Darkseid et sa manipulation de l'Equation d'Anti-Vie. L'univers pourrait s'achever avec lui également.

Un bisou sur la joue et zou, au lit le Darkseid.
Quelque chose de spatial pour bien utiliser tout l'univers de DCeased, sans mettre à mal la jolie conclusion terrestre de Dead Planet, ce serait cool.

New Genesis attaquée. Les New Gods en danger de non-mort.
Highfather qui trahit les Bugs pour préserver son peuple.
Avec Mr. Miracle en vedette.

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Ou pas du tout, et ce sera rien de tout ça.

Il faudra voir la future place de Tom Taylor chez DC, aussi.
Il gagne récemment une mini-série sur Batman avec Andy Kubert. Je pense que c'est une forme de test, pour voir si le buzz et les ventes suivent sur Batman également. Le cas échéant, il pourra grimper plus haut encore... mais aura-t-il le temps pour DCeased, saga finalement en fin de course ?

Oui, DCeased l'a plutôt auréolé d'une réussite.
A voir si ça se concrétise.
J'espère qu'il saura nous offrir des moments aussi forts avec Batman, sans sacrifier la moitié de Gotham City au passage.

Ca tombe bien, parce que sa mini-série envoie Batman en Europe.

Merci Ray pour ton opinion sur Rorschach ! Perso, je n'ai pas encore lu les 3 et les 4, mais les deux premiers épisodes :

- sont effectivement superbement dessinés. Graphiquement, c'est vraiment chouette tout en collant bien (un peu comme avait fait Gary Frank mais en plus personnel du coup) au travail de Dave Gibbons (qui collait d'ailleurs bien à celui de Steve Ditko)
- donnent une sacrée impression de malaise, je trouve. C'est lent, poisseux et peu aimable. On a envie d'en savoir (modérément plus, tellement le rythme est lent) plus tout en étant un peu hors de sa zone de confort

Je trouve que l'idée de faire de Rorschach non pas le protagoniste principal de l'histoire mais le fil conducteur de la série (comment en est-il arrivé à mourir avec Laura lors du premier épisode ?) est à la fois maline pour ce troisième Rorschach (après le vrai et celui de Doomsday Clock) et un brin en rappel du début de Watchmen (avec le Comédien qui meurt dès le début... mais qui pourtant sera le mystère à expliquer pendant tout le long de la série [Pourquoi a-t-il été tué ? N'était-il qu'un salaud ?]).

Il faudrait que je relise pour le coup tout d'une traite pour me refaire une idée. Mais ce polar très noir et un peu poussif me donne au contraire envie d'en voir un peu plus.

Je salue le fait que, pour une fois, des auteurs de comics cherchent vraiment à donner du temps à l'histoire, plutôt que de condenser en quelques pages une kyrielle d'événements.

Oui, ça a du sens et c'est pertinent.
Mais ça ne m'intéresse juste pas.
Je suis lassé de la reprise des éléments de Watchmen, et j'ai ici l'impression que, souvent, le scénariste fait compliqué pour faire compliqué. Et ça ne m'intéresse pas, pour le coup, même si je reconnais les qualités de forme et de fond.

Phillip Kennedy Johnson m'avait ébloui sur ses trois numéros Future State (deux de Superman : Worlds of War et un de Superman : House of El), et j'attendais beaucoup de ce premier chapitre de son run.
Sûrement trop.
Le scénariste reprend ici la voix-off très présente de ses productions récentes, avec non pas ici un point sur l'aura et la légende de Superman, mais plutôt un focus sur le moment où un enfant grandit en adulte, quand il voit les failles et la mortalité de ses parents. En l'espèce, Jon est troublé parce que lui et son père affrontent des créatures issues d'une étrange faille cosmique, a priori liée à Amanda Waller. Mais surtout, Jon sait que

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du fait de son voyage dans le futur avec la Légion, et il le gère mal.
Bon, ça prend son temps. Phillip Kennedy Johnson le faisait déjà sur Future State, mais il donnait une approche épique et mythologique qui fonctionnait complètement avec Superman. Là, c'est bien fait, mais c'est moins fort.
C'est plus attendu, on va dire, et ça manque de la superbe caractérisation de Superman qu'il avait évoquée jusque-là. Surtout, alors que James Tynion IV s'acharne à rendre crédible l'avenir de Future State dans Batman #1006, Phillip Kennedy Johnson semble évacuer les possbilités Future State avec cette révélation de Jon.
A voir la suite, la réalité de cette annonce semble peu crédible. Phil Hester propose des planches dans son style, que j'aime beaucoup et qui ont, pour moi, une simplicité poétique très agréable. Mais ce n'est pas franchement le dessinateur pour les exploits de Superman.

Un début correct, donc, mais moins fort que je l'espérais, et finalement très lent et balisé.
A voir la suite et fin la semaine prochaine, pour comprendre le projet de l'auteur.

Je n'en attendais rien, mais la surprise est bonne.
James Tynion IV se fixe ici sur Jim Gordon, retraité usé par les souvenirs et les drames. Tynion se met à hauteur d'homme, et gère très bien la psychologie d'un héros brisé et qui sent que la fin est proche. Il est cependant contacté par de mystérieux bienfaiteurs riches, qui veulent se débarrasser du Joker par lassitude de ses attaques, et veulent l'engager pour

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Jim, sensibilisé par la mort récente de son fils et les abus passés, se laisse hanter par des paroles anciennes d'un vieux collègue flic de Chicago, et semble accepter alors que le Joker erre dans le monde, prêt à enchaîner après l'attaque d'Infinite Frontier #0.
Et c'est bien, oui. Tynion acte une vraie suite à l'attaque de l'Asile d'Arkham dans IF #0, et surtout livre un très bon portrait du commissaire retraité, usé et détruit par une vie trop difficile. Le choix ne semble pas encore fait, mais le cheminement est suffisamment précis et intelligent pour rendre ça cohérent et fluide.
Guillem March illustre ça efficacement, son style travaillé fonctionne bien pour l'atmosphère lourde d'un homme qui est tombé. En parallèle, la back-up sur Punchline par Sam Johns & James Tynion IV et Mirka Andolfo n'apporte rien après son récent (et bon) one-shot. On voit Bluebird qui manoeuvre avec Leslie Thompkins pour faire tomber Punchline, elle qui est vénérée par la jeunesse et les réseaux sociaux. Inutile pour l'instant, et graphiquement pas emballant.

Je suis agréablement surpris par la réussite de cette approche du Joker comme croquemitaine, avec Gordon comme l'âme maudite chargée de s'en occuper.

Je suis emballé.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad proposent un épisode bien fichu, où une Diana perdue se réveille au Valhalla avec

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qui lui explique les règles : se battre, mourir, festoyer, recommencer. Classique.
Sauf que Diana ne se souvient de rien hormis de son prénom, et découvre ensuite, par un ami animal, que Yggdrasil

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Et les signes se voient déjà, car

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Tandis que, en parallèle, entre chaque étape, Diana est sollicitée par une figure mystérieuse, a priori enchaînée, qui tente de lui rappeler qui elle est... même si c'est plus dur à chaque instant.
Et c'est bien, oui. C'est bien, parce que les deux scénaristes proposent un épisode solide, bien que classique dans son approche. Environnement exotique, mystère, éléments étranges, prophétie... oui, c'est très classique, mais ça m'a plu. Déjà, parce que l'ambiance du Valhalla colle bien à Diana, et surtout la voir à Asgard est une bonne idée. J'ignore si ça a été déjà fait, mais ça fonctionne bien, oui.
J'aime beaucoup en outre les dessins de Travis Moore, au trait fluide et dynamique, rond, et avec de très belles images. C'est très agréable à voir, à suivre.
En parallèle, on a une back-up de Jordie Bellaire et Paulina Ganucheau, où une jeune Diana tente de trouver une fonction sur Themyscira lors d'un anniversaire. C'est gentil, mais ça rappelle énormément le très beau récit Diana - Princesse des Amazones... en moins bien. Je suis sûrement trop marqué par cette BD précédente, mais là, ça fait copie ratée et poussive.

Ca ne gâche cependant pas une très, très bonne impression pour cette relance. Allez, j'y crois pour une vraie bonne reprise de la série !

Gros numéro, gros programme pour cette nouvelle anthologie Batman mensuelle.
Chip Zdarsky ouvre le bal avec Red Hood et Batman, dont les relations et le look du premier semblent dériver de Three Jokers même si personne ne le dit. Une nouvelle drogue circule, chacun enquête dessus, Jason trouve un gamin paumé qui lui rappelle lui enfant, alors que des flashbacks évoquent le passif entre lui et Bruce. C'est bien. Zdarsky maîtrise l'ambiance de Gotham, et livre un bon Red Hood, même si le cliffhanger est extrême, bien que préparé. Eddy Barrows livre des planches superbes, Eber Ferreira livre un travail correct sur les flashbacks, avec une ambiance nostalgique.
Stephanie Phillips évoque les souvenirs d'une Harley morose et dépressive, qui rôde dans une ancienne serre de Poison Ivy et se remémore leurs débuts et l'origine de leur relation sentimentale. C'est un peu long, un peu lourd, mais ça reste un peu mignon, même si Laura Braga a un trait également un peu gras pour ça.
Brandon Thomas reprend les Outsiders après ses segments Future State... et c'est moins bon que dans le diptyque futuriste. On a ici une histoire un peu à rebours, où Black Lightning explique à Metamorpho dans les vapes pourquoi ils sont emprisonnés ; ouais, bof. Il n'y a aucun contexte, c'est une course-poursuite facile et convenue, avec des dessins moyens de Max Dunbar. Complètement anecdotique, et sans plaisir.
Enfin, Matthew Rosenberg poursuit la remise en avant de Grifter, désormais homme de main de Lucius Fox, l'homme le plus riche de Gotham. Bon... c'est pas brillant. Rosenberg écrit Cole en dilettante, un type doué mais paumé, avec un humour lourd, assez proche de l'essentiel des rôles de Ryan Reynolds, d'ailleurs. C'est déjà vu, ce n'est pas très prenant, et c'est souvent lourd. L'auteur lance des biscuits aux fans, avec un flashback qui montre Marc Slayton, le frère Cash, qui évoque Lynch et Deathblow, avec plus tard toujours les noms Marlowe et Halo. DC semble vouloir ramener du WildStorm doucement, et c'est cool. Mais Rosenberg est lourd dans sa caractérisation, et le fond de la saga n'est pas intéressant. Ryan Benjamin illustre ça, bien des années après avoir déjà dessiné une mini-série Grifter. Ce n'est pas brillant, mais ce n'est pas une catastrophe, ça fait le job, sans plus.

Un début agréable à lire, mais qui ne marque pas tellement. La saga phare sur Red Hood est bonne, le reste passe de l'anecdotique au lourd, sans être vraiment désagréable.
A voir les prochaines propositions.

Numéro intriguant.
Gene Luen Yang et Ivan Reis proposent un récit en double-pages, divisées entre la partie Superman (avec look de 1938, mais pouvoirs récents, et technologie contemporaine malgré des allures rétro) et Batman (avec look des débuts mais pas d'origine). Tous deux enquêtent sur d'étranges phénomènes, avec notamment

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mais aussi une mystérieuse Lady Spider qui veut s'en prendre à l'Asile d'Arkham. Tous deux découvrent surtout des éléments troublants, notamment Batman et Robin qui voient

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On a cependant rapidement confirmation d'une affaire du Multivers, car Lois

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C'est surprenant, et prenant également. Gene Luen Yang maîtrise bien l'ambiance rétro, et Ivan Reis livre de jolies planches dans un bel exercice. Je reste assez "froid" à l'idée de continuités, de Terres différentes entre les séries ; j'aime le principe d'univers partagé. Mais les auteurs gèrent bien le suspense, le rythme, leur intrigue.

Une surprise étonnante, mais intrigante. Beau début.

Déception.
J'attendais et j'attends encore beaucoup de Phillip Kennedy Johnson sur les reprises de Superman et Action Comics, après ses trois formidables récits Future State, où il croquait parfaitement le mythe de l'Homme d'Acier.
J'avais été échaudé par Superman #29, mais je lui laissais le bénéfice du doute pour la fin de son diptyque, ici. C'est hélas bien une déception.
Le scénariste livre un récit tristement convenu sur la "révélation" de Jon, qui découvre que son père est faillible et

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La voix-off, très lourde, évoque le moment où un enfant sort de "l'âge d'or" où il croit ses parents invincibles, et devient adulte lui-même.
Mouais. C'est lourdingue, souligné en rouge trois fois, et finalement ça ne donne rien. Clark

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On voit bien que Jon monte en grade, mais rien n'est acté, rien n'avance. Ah, et Johnson tient véritablement au contexte de Future State : Superman : Worlds of War, car le copain

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se prépare à faire coucou. Les incohérences temporelles avec Future State vont bientôt arriver, super !
Tout ça est un coup d'épée dans l'eau, illustré efficacement par un Phil Hester en forme mais dont le style ne convient vraiment pas aux exploits des Supermen.
Je reste car j'espère que Johnson va retrouver sa vista de Future State, mais je suis échaudé. En parallèle, Becky Cloonan et Michael W. Conrad reprennent le Midnighter de Future State, arrivé de l'avenir dans le présent, et c'est globalement lourd et inintéressant, avec

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Chiant et neuneu, alors que Michael Avon Oeming ne se foule pas non plus.

Un gros mauvais départ, en espérant que Phillip Kennedy Johnson se reprenne. Vite.

Bien. Bien pensé, mais un peu lent... ce qui est un comble, pour Flash !
L'idée est clairement de remettre Wally en Flash, et sûrement d'achever le chemin de croix entamé après Heroes in Crisis, pour le racheter. On le voit là qui veut raccrocher les crampons, en finir avec la vie de super-héros et les super-pouvoirs, qu'il veut faire disparaître avec Barry. Ca se passe bien sûr mal, et Wally n'est non pas perdu dans la Speed Force mais

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La Speed Force a en effet un rapport particulier avec lui, et l'utilise pour

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Bon, pourquoi pas. Le passage dans le passé est un peu long, le cliffhanger final est assez cool avec Wally

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et l'ensemble tient bien. Mais c'est un peu lent, on comprend rapidement l'idée de "racheter" Wally comme ça. Pourquoi pas, d'autant que Jeremy Adams fait "plaisir" en

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avec lui. Ca donne le sourire, tout comme les interactions Barry/Green Arrow/Mr Terrific après l'événement. Et s'il y a trois dessinateurs, ils ont du sens : Brandon Peterson gère le présent, dans un style un peu artificiel et figé qui ne me plaît pas mais fonctionne ; Marco Santucci a une approche efficace bien qu'un peu sèche du passé ; et le style rond et joyeux de David Lafuente est bien pour le futur.

Ca commence bien, ça fait plaisir de revoir Wally ainsi... mais c'est convenu, et un peu lent.

J'aurais bien fait une blague sur Barry qui est de toute façon toujours en retard, mais comme c'est Wally qui est au centre de l'histoire c'est rapé.
C'est bien qu'il retrouve sa famille après tout ce temps ^^

Même si je n'ai pas d'attachement particulier au personnage, ça fait du bien de le voir sous un jour un peu plus positif après toutes les casseroles que Rebirth lui a fait trainer. Espérons que ça dure.

Conner Kent a écrit:

Même si je n'ai pas d'attachement particulier au personnage

Tss.

Ben j'y peux rien, j'ai pas grandi avec. Je suis plus habitué à Barry.

Triste vie.

Solide.
Tom Taylor ne réinvente pas l'eau tiède ici, mais il livre un bon récit de l'über-Batman tel que défini par Grant Morrison jadis - on ne la lui fait pas, quoi. Mais le scénariste rajoute sa patte, certes moins présente vu l'ampleur du personnage et des tics auxquels il s'attaque. Lui qui brille si souvent par ses dialogues et sa caractérisation se perd un peu dans la voix-off "bien sûr" lourde d'un Bruce Wayne usé et aigri par les épreuves, crispé par une attaque terroriste qui revendique sa "paternité". Mais Tom Taylor s'en sort bien avec Knight (ex-Squire) et sa nouvelle Squire, avec des répliques fraîches et sympathiques.
L'humour est à froid, la tendresse pour les personnages est plus rude et sèche dans l'approche, mais l'auteur continue d'aimer ce et ceux qu'il écrit - et ça se sent, et c'est bien. Avec en outre un titre, The Detective, a priori assumé par une enquête, ce qui devient rafraîchissant pour Batman, c'est un bon début. Notamment idéalement illustré par Andy Kubert, pourrait-on dire né pour dessiner un tel Batman. Le redesign, le look "européen", notamment, est très inspiré, avec une ambiance forte.

Pas révolutionnaire, mais solide. Très.