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Bon, bon, bon... je ne sais pas vraiment quoi en penser.
Brian Michael Bendis gère bien son casting et ses interactions, et l'intégration de sa Naomi est fluide. J'aime bien la sous-intrigue sur toutes ses séries sur un STAR Labs "maléfique" ou en tout cas dangereux, avec cette fameuse Dr Glory. Tout ça fonctionne bien.
Mais le reste est maladroit.
Le début, déjà, fonctionne peu : on quitte Young Justice #10 avec le groupe qui revient et découvre Naomi... on débute le #11 quelques instants avant, mais la transition n'a rien de fluide. L'explication avec STAR Labs permet de lier tout ça aux apparitions de Naomi dans Action Comics, mais c'est maladroit. Le fait que les YJ dorment chez les parents de Naomi "passe" dans le délire adolescent présenté, mais la réaction bête de Superboy

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m'a sorti du truc.
Je comprends l'idée, hein, mais alors que les personnages reviennent à peine d'un tel voyage, c'est trop tôt pour relancer ça. Le principe d'aller là-bas m'est agréable, ça peut être cool, mais là ça semble précipité. D'autant que les YJ ont beaucoup de choses à régler auprès de leurs proches, et j'ai l'impression d'une course en avant désagréable.
Surtout, John Timms a un style qui me déplaît de plus en plus, au point de rendre la lecture difficile. Sacré paradoxe que ce titre, où je trouve les personnages très bien écrits... mais ce qu'ils vivent me plaît peu, dans un style graphique que j'aime de moins en moins. Je reste curieux, mais la frustration monte.

En toute objectivité vestimentaire.

Bon dieu que c'est décompressé ; bon dieu que c'est beau, aussi. Bon dieu que c'est drôle, enfin.
Warren Ellis prend très clairement tout son temps pour raconter doucement son intrigue. Cette maxi-série semble utilisée par l'auteur pour acter comment il écrit les méthodes de Batman comme détective, et si ça fonctionne franchement bien, ça reste abominablement décompressé. L'intrigue n'avance quasiment pas, du fait de plusieurs dialogues techniques et drôles entre Bruce et Alfred (avec un humour pince-sans-rire parfait) et surtout d'une intense scène de bataille muette.
Bryan Hitch livre des planches magnifiques, c'est extrêmement fluide et joli ; je suis très fan. Il est pour beaucoup dans le plaisir de la lecture de ce numéro très agréable, avec de très bons échanges fun mais surtout très pertinents techniquement.
C'est cool, mais c'est quand même sacrément décompressé.

Superman révèle au monde entier qu'il est Clark Kent.
Et l'épisode est bien ; si.
Brian Michael Bendis acte cette révélation sous une forme finalement très "simple". Sans trop de chichi, sans trop de narration tarabiscotée ; il y a bien un moment de flashback entre le début et la grosse annonce, mais c'est pour expliquer les raisons de cette décision. Et ça fonctionne plutôt bien.
Lors de la cérémonie de création des United Planets, Superman discute avec Adam Strange et

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Il se lance, donc, et révèle d'abord à Perry (dans une magnifique scène silencieuse en contrejour, extrêmement bien gérée) et à Jimmy (dans une scène fort drôle), avant la grande annonce. Et ça fonctionne bien. L'explication vaut ce qu'elle vaut, mais elle me paraît cohérente ; le discours est bon, et la réaction finale

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est également bonne.
Ivan Reis illustre ça très joliment, dans un style très posé mais efficace ; iconique, épique même dans les propositions. Ca me plaît. Je reste circonspect sur le principe, mais l'épisode me plaît. Et je continue d'aimer Bendis sur la franchise !

Encore un bon numéro.
Dan Abnett continue de nourrir la série qu'il a repris directement, avec donc un nouveau casting. On découvre maintenant Gamma Knife, une sorte de pilleuse du Ghost Sector et fille du Space Ranger. Le personnage a l'air plutôt classique, mais son intégration fonctionne bien dans le petit groupe dysfonctionnel créé par Dan Abnett. Je trouve que Blackfire & Jessica Cruz fonctionnent bien, comme Blackfire & Dex-Starr. J'ai du mal avec cet Orion un peu trop "soumis", mais le traumatisme justifie vaguement ça.
Le cliffhanger, avec l'arrivée des troupes de

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est plutôt pertinent et donne envie de lire la suite. Cliff Richards illustre ça dans un style très proche de celui de Will Conrad, très anguleux et assez figé ; mais ce n'est pas laid, et c'est efficace pour raconter une histoire.
C'est quand même devenu bien, ce titre, depuis l'arrivée de Dan Abnett. J'espère que ça va durer.

Y a du Starr, donc ça ne peut que me plaire !

Bon, le "choc" du #1 est passé, et ce #2 est légitimement moins "impressionnant" que le début tonitruant ; mais il demeure de très grande qualité.
NK Jemisin utilise bien les éléments disposés dans le #1, en montrant comment Jo "court" dans cette étrange ville cosmopolite pour retrouver le mystérieux tueur du... premier tueur de la ville depuis des décennies. On découvre plus son quotidien, ses liens, mais aussi les obstacles qui s'ouvrent à elle. Avec notamment cette idée de drogue qui "redonne" des émotions à ces trois peuples, qui s'en sont privés pour survivre ensemble.
NK Jemisin maîtrise son récit, et parvient à fluidifier des données pourtant précises et techniques. C'est efficace, dynamique, et Jo est autant agréable que pertinente dans ses démarches. Jamal Campbell livre des planches superbes, très jolies et très travaillées.
Encore une réussite. Vivement la suite.

Haha bravo, Robert Venditti.
Le scénariste n'a pas accès à Hawkgirl, coincée par Scott Snyder dans sa Justice League, où elle est en couple avec Martian Manhunter. Mais Robert Venditti a acté dans ce titre que ce qui a poussé Ktar Deathbringer, la première vie de Hawkman au service des horribles Deathbringers, à changer de camp et à choisir le bien, c'est une femme rousse. Hawkgirl, pensait-on ; et non ! Scott Snyder avait acté dans sa Justice League que Hawkgirl vit en même temps que Hawkwoman, la Thanagarienne, comme deux "versions" de la même âme. Similaire au principe du Guerrier Eternel de Moorcock, comme Venditti l'a acté pour Hawkman ici.
Donc, s'il ne peut pas utiliser Hawkgirl, Venditti utilise Hawkwoman... implicitement Hawkgirl quand même ; sauf que Hawkwoman est bien rousse, comme la mystérieuse femme proche de Ktar, et surtout disponible. L'obligation de rendre Hawkman "infecté" par le Batman Who Laughs permet à Venditti d'amener Hawkwoman pour une sacrée opposition, et surtout amener très bientôt les révélations sur leurs liens.
C'est cool, donc. Et bien fait !
Le combat entre Sky Tyrant et Hawkwoman est très bon, avec une Shayera impressionnante et charismatique. Sky Tyrant

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Ca a du sens, ça donne du coffre au personnage, qui

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Mais Hawkwoman a un allié, sûrement déjà sur place...

Je suis très fan de ce numéro.
Déjà, parce que je salue la malice de Venditti pour régler son "problème Hawkgirl", avec pertinence et habileté. Ensuite, parce que sa Hawkwoman est méchamment classe. Enfin, parce que l'auteur parvient à détourner le principe des Infectés pour son histoire... et, surtout, parce que c'est bon ! Je me doute de qui est l'allié, et j'ai très hâte de le revoir ; mais bien de lire la suite de cette série qui se reprend très bien, et se révèle autant fine qu'intense.
Pat Oliffe et Tom Palmer continuent leurs jolies prestations, dans un style un peu old school, une ambiance presque daté mais qui fonctionne très bien. C'est joli, intense et puissant. Vivement, vivement la suite !

Changement de registre par rapport à "Hellblazer" car j'ai lu...


... soit les volumes V et VIII de l'excellente série de Jimmy Gownley, dont j'avais déjà chroniqué (et adoré) le premier comic-book ("Shades of Gray").

Je ne saurais que chaudement recommander la lecture de "Amelia Rules !" qui est une véritable pépite. On y suit les aventures d'Amelia, une collégienne qui - en raison du divorce de ses parents - a suivi sa mère en Pennsylvanie pour vivre chez sa drôle de tante, Tanner !


Je n'ai lu (trouvé) que ces deux volumes aussi je n'ai pas le début de l'histoire mais c'est drôle, juste (même si la tante Tanner est une star du rock indie [Juliana Hatfield ?], même si Amelia fait tout un tas de bêtises par moments aux proportions quelque peu bibliques... tout cela reste très réaliste et proche des préoccupations que l'on a pu avoir à l'âge d'Amelia) et positif (chacun des deux volumes comporte sa morale à lui).

Amelia n'est pas une fille parfaite. Elle est chiante, un peu puérile (normal vu son âge !) et ce n'est pas une héroïne. Par moments, elle fait des trucs vraiment nuls, à d'autres, elle est plutôt admirable. Bref, c'est un véritable personnage avec ses émotions à elle que Gownley arrive à nous animer avec ses drôles d'histoire.

Outre Amelia (et sa drôle de tante), on retrouve tout un casting récurrent de personnages attachants : Rhonda, sa copine à la drôle de chevelure qui est encore plus à la masse qu'Amelia ; Reggie qui veut tout le temps jouer aux super-héros ; Kyle que tout le monde déteste mais qui a le béguin pour Amelia ; Britney la fille parfaite qui veut être capitaine des pom-pom girls mais dont la vie n'est pas si idyllique...


Sur les deux volumes lus, le premier traite de la nécessité de ne pas être détestée à l'école et de ce qu'il faut faire pour remonter dans l'échelle sociale de la popularité. C'est surtout un fort plaidoyer en faveur du rester-soi et de la gentillesse qu'il faut témoigner - par principe - à autrui. Là dessus, on verra Amelia se mettre avec sa copine Rhonda dans une situation ridicule, soutenir cette dernière, puis être méchante avec absolument tout le monde... avant de se retrouver à vouloir intégrer les pom-pom girls !


Le second tome (qui est le dernier, à ce jour, de la série) voit la disparition de Tanner, humiliée par les révélations d'un ancien petit ami pervers... et sans sa tante, Amelia est perdue. C'est un tome consacré à la nécessité de grandir (car, mine de rien, l'intégrale "Amelia Rules !" couvre une période allant des 9 ans d'Amelia à une période où elle est une petite adolescente), à la nécessité de voir les adultes pour ce qu'ils sont (Tanner est l'idole d'Amelia... pourtant Tanner est également perdue et sans repère et - ce coup-ci - ce sera à Amelia de lui sauver la mise) mais aussi, du fait, qu'au fond de soi on peut demeurer par moments une sale gamine (et c'est très bien).

Bref, lecture initiatique, sensible et intelligente, "Amelia Rules !" est recommandé à - en fait - tout le monde. Pas d'édition a priori en VF (et c'est bien dommage) mais des bouquins qui se retrouvent assez facilement. Là encore - comme pour "Shades of Grey" - le dessin n'est pas terrible mais ça ne gène pas la lecture.

Essayez "Amelia Rules !", vous ne le regretterez pas !

Découvert également...


... soit le contenu du second volume de "The Finder Library", une jolie intégrale en deux volumes de plus de 600 pages publiée par Dark Horse Comics et consacrée à l'oeuvre phare de Carla Speed McNeil (avec une préface de Warren Ellis qui ne tarit pas d'éloges sur ce comics !).


J'ai découvert, par hasard, le monde de Finder en tombant sur quelques pages de preview dans un comics auto-publié (Chronic Apathy ? Trespassers ? Strange Attractors ? L'un de ceux-là du moins !). J'y ai vu une ambiance un brin médiévale, des hommes à tête d'animaux (des "constructs", suivant le terme employé par McNeil dans la série, soit des être génétiquement créés pour - euh - servir d'esclaves aux hommes) et surtout un dessin extrêmement agréable et clair (un peu comme celui d'un Joe Zabel [American Splendor, Trespassers] ou d'un Joe Sacco [Palestine]).

Quand je suis tombée sur ce volume à bas prix quelques temps plus tard, je me suis laissée tenter et... je n'ai pas été déçue !

Au début, "Finder" est un peu déstabilisant. L'action se déroule dans un monde futuriste (il y a clairement de la technologie que nous ne possédons pas : la capacité de créer des êtres génétiquement modifiés, la capacité de poser un port-jack dans un crâne humain pour pouvoir se brancher physiquement sur une réalité virtuelle) concentré autour de quelques grandes mégalopoles (le reste n'étant que du désert sauvage... y'a-t-il eu un cataclysme pour en arriver là ? Je n'ai pas réussi encore à trouver la réponse), qui implique des extra-terrestres (les drôles d'oiseaux du cycle "Mystery Date") et une sorte de système de castes un peu complexes (rappelant à la fois les castes hindous mais aussi la communauté des gens du voyage)...


... on l'aura compris, le véritable héros de "Finder" est... le monde de "Finder" lui-même ! J'ai d'ailleurs lu quelque part que ce monde serait d'une complexité similaire - par exemple - à celui de "Cerebus" (là encore mélange de médiévisme et d'aspects modernes, description de systèmes politiques et religieux recherchés, travail sur le folklore de l'univers en question...). N'ayant lu que le milieu de la série - pour "Finder" - je ne saurai me prononcer définitivement mais - quoiqu'il en soit - "Finder" est riche, je trouve, et on a envie d'en savoir plus.

Au particulier, ce volume comporte 4 histoires longues et développées.

La première, "Dream Sequence" (épisodes 23-29) a pour héros Magri White, un homme qui a crée dans sa tête une réalité virtuelle ("Elsewhere") dans laquelle les clients de sa société peuvent se connecter pour y vivre des aventures (virtuelles) inoubliables. Bref, Magri White héberge une sorte de jeu en ligne hyper réaliste dans sa tête, jeu en ligne qui est massivement utilisé (comme White qui est massivement exploité par la compagnie gérant les intérêts du jeu)... alors quand il s'aperçoit que quelque chose rôde dans le jeu, quelque chose de sombre et de violent et qui mutile les joueurs... Magri est en danger !

"Dream Sequence" comporte des scènes oniriques visuellement très puissante. C'est aussi un voyage assez éprouvant et émouvant dans la psyché d'un homme. Très, très fort, j'ai pu penser quelque peu au final de la série "Ronin" de Frank Miller... c'est dire si c'est bien !

La deuxième histoire est peut-être ma préférée. Il s'agit de "Mystery Date" (épisode 31 et les deux épisodes de Mystery Date) dont l'héroïne est Vary une jeune fille qui apprend à devenir une prostituée rituelle (un peu comme ce qui est décrit par Ishtar dans le story-arc "Brief Lives" de Sandman) mais qui suit également des études d'anthropologie... aussi, quand elle s'aperçoit que ses notes ne sont pas terribles, elle décide d'utiliser ses atouts pour circonvenir son professeur, un vieil aveugle handicapé des jambes qui s'avère... ne pas avoir du tout corrigé sa copie, en ayant laissé le soin à son collègue, une sorte d'autruche extra-terrestre à la voix traînante (pas trouvé un meilleur terme !). Et Vary s'aperçoit qu'elle est en train de tomber amoureuse des deux !


L'histoire aurait pu être sordide (Vary après tout est une prostituée) ou triviale (le cliché de l'étudiante ambitieuse qui est prête à tout) mais McNeil arrive à en faire quelque chose d'amusant, de léger et - bizarrement - d'assez romantique. Vary est également un personnage solaire et très, très puissant. Elle donne tout de suite le sourire !

D'ailleurs, l'histoire relativement indépendante publiée dans "Finder" (épisode 31) dans laquelle Vary - un peu plus âgée - donne des cours de danse indienne dans les couloirs de l'université est un véritable bonheur à lire !


Dans "The Rescuers" (épisodes 32-37), il y a un changement de registre. On y découvre, Jaeger - qui est un "mangeur de pêchés" - le véritable héros (enfin... après le monde) de la série. Il est aide-cuisinier pour une réception chez des très riches notables qui donnent une fête... et au cours de cette fête leur bébé est enlevé !

La police est sur le coup mais la police de ce monde est complètement inefficace. C'est pour cela que le seul agent consciencieux de la brigade va s'adresser à Jaeger, ayant foi dans ses talents de chasseurs (de "Finder"). L'ambiance de film noir qui nimbe ces épisodes est particulièrement réussie... et montre que McNeil est finalement à l'aise dans n'importe quel registre...

... comme la comédie avec "Five Crazy Women" (épisodes 30 et 38) où le même Jaeger raconte à un ami homosexuel ses déboires sentimentaux et parlent des 5 femmes les plus folles avec qui il a eu une relation (bon, on s'aperçoit que 1) Vary n'est pas dans le lot, 2) Jaeger est tombée sur des vraies cintrées et 3) Jaeger cherche surtout un hébergement pour la nuit et ne rappelle, pour ainsi dire, jamais).

En résumé et en conclusion, "Finder" mériterait largement une édition française, "Finder" c'est à la fois bien dessiné et palpitant, "Finder" est une véritable curiosité que l'on ne regrettera pas d'avoir lu.

Hâte de lire le reste (il y a 4 histoires avant celles chroniquées ici et - depuis l'arrête du magasine auto-publié - McNeil a également publié 3 autres histoires de "Finder" chez Dark Horse Comics) !

C'est pas mal.
Ce one-shot qui donne une autre fin à la fameuse saga Judas Contract est plutôt bon, mais m'a moins emporté que les autres. Sûrement parce que j'ai découvert les New Teen Titans tardivement, avec donc "peu" d'implication personnelle dans les retombées sur ce changement. Et il faut avouer que le récit de Kyle Higgins et Matt Groom n'est pas très excitant.
La différence mise en avant ici est que, lors d'un discours où il annonce arrêter d'être Robin, Dick Grayson

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Ouais, c'est pas mal. Mais sans grande implication pour cette période ou Terra, je suis passé un peu à côté. D'autant que le "switch" me paraît assez faible, et surtout que Terra n'a pas vraiment "quelque chose" en elle après qui justifie tout ça. L'ensemble paraît un peu facile, un peu forcé, notamment dans le massacre quasiment en hors-plan.
Oh, ça se lit bien : les duels avec

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sont bons. Mais ça reste assez "basique", peu inspiré. Idem pour le graphisme, avec un Tom Raney en petite forme, loin de sa grandeur passée. Ca se lit sans déplaisir, mais ça s'oublie vite.

Oui, aucun twist. Vraiment un récit moyen, oubliable.

Bon, c'est fini.
C'est bien.
Mais ça ne veut pas dire que ça finit bien.
Geoff Johns essaye de retomber sur ses pieds, et achève sa saga par une immense déclaration d'amour à Superman ; c'est plutôt cool, mais assez attendu venant de l'auteur. Il tente aussi de justifier son "Metaverse", la structure qui expliquerait les nombreux changements de continuité ; ça ne fonctionne pas.
L'idée a du sens, mais elle est mal amenée et mal expliquée. Ca tombe à plat. Comme l'utilisation des Watchmen, ici, dont le sort est assez maladroitement expédié. Tout comme le sort de la Supermen Conspiracy, qui est écartée avec un tour de passe-passe assez naze.
Mais bon, Doomsday Clock acte

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; c'est gênant. Même si l'image est belle, ça reste encore maladroit et lourdaud.
Comme final, qui me passe à côté :

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Je comprends l'idée, mais je trouve ça lourd.
Comme tout Doomsday Clock, au fond. Je n'ai pas été emballé par la saga, et le final n'aide pas ; c'est lourd et maladroit. Geoff Johns tape à côté, se plante même si sa déclaration d'amour à Superman est belle. Gary Frank est bon, c'est beau et puissant, mais même son art ne sauve pas de la lassitude.

C'est fini ; c'est bien.
Parce que c'est bien que ça soit fini.
On peut passer à autre chose. Et ranger définitivement les Watchmen, hein.

Bon, c'est fini aussi.
Et ça finit bien.
Enfin, pour ceux qui aiment bien le run de Tom King. Les autres seront sûrement lassés par les tics de narration, le jeu entre flashbacks (sur le combat contre Thomas Wayne) et flashforwards (sur comment Tom King range ses jouets).
Ca m'a plu ; mais tout ne fonctionne pas.
Le combat contre Thomas est trop facile, presque gâché. L'implication de Catwoman est bonne, le twist est

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et le discours de Bruce (qui assume vouloir le bonheur et être Batman) est bon. Mais le tout est trop facile, trop rapide. Après une telle montée en puissance, c'est du gâchis.
Le rangement de jouets est bon. Revoir Kite-Man est cool, le final en lien avec le quaterback Campbell est cool, et toutes les idées générales

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sont plutôt bonnes.
L'atmosphère générale m'a plu. Ce final est bon et positif, dans une veine presque "joyeuse" qui correspond au plan général de Tom King. L'auteur a, à mon avis, vouloir "grandir" Batman, montrer que Bruce Wayne n'est plus un enfant en douleur qui jure de venger ses parents ; mais un adulte qui décide sciemment d'agir ainsi, sans oublier ses envies et besoins.

Ce run m'a plu ; ce final me plaît.
Mais ça reste très irrégulier.
Je vais y réfléchir, laisser tout reposer. Mikel Janin illustre ça fort joliment et efficacement, et demeure le meilleur acolyte du scénariste. Hugo Petrus l'aide un peu, mais c'est quasiment transparent.

Un épilogue dans la ligne des épisodes antérieurs.
Ca m'a plu.
Plus que les deux pages de "teaser" sur l'arrivée de James Tynion IV avec Guillerm March, et un truc assez naze et lourd sur le Joker. A voir la suite.
Je reste sur l'impression positive d'un final sans surprise, mais dont l'ambiance m'a encore happé.

Ca aussi, ça se termine - et ça se termine bien.
Scott Snyder et Greg Capullo terminent leur "Old Man Batman" dans leur style, et dans le respect de toutes leurs prestations jusque-là ; et ça passe plutôt bien.
On découvre en effet le combat ce de "tout-nouveau" Batman, créé par la machine à clones, et qu'on suit depuis le début de cette saga. Ce Batman confronte Omega, le "grand vilain" qui domine le monde après l'apocalypse lancée par Lex Luthor. Et, bien sûr, cet Omega est

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On fait le tour des anciens alliés, on découvre d'anciens copains transformés ou maltraités ; les survivants de la Batfamily se battent, et finalement Batman

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Bon, ça passe bien, quand même. "Old Man Logan" demeure une source évidente d'inspiration, mais c'est surtout sympathique pour voir comment Scott Snyder et Greg Capullo actent la fin de "leur" Batman, dans "leur" run. C'est finalement assez égocentrique, mais ça se lit bien.
Les deux auteurs savent bien gérer les ficelles qu'il faut, la lecture est fluide et agréable. Capullo demeure très bon et inspiré, et Snyder sait gérer les moments où Batman reprend la main.
Un bon final, pour une mini-série égocentrique mais efficace et agréable.

C'est cool.
Ca part dans tous les sens, c'est beaucoup trop bavard, on s'y perd, mais... c'est cool. Brian Michael Bendis parvient à créer une ambiance de joyeux bordel généralisé dans la Légion, où tout le monde parle et papote en même temps. La lecture n'est pas fluide, mais ça me paraît fort crédible au vu de l'âge des personnages et leurs caractérisations.
L'intrigue principale repose actuellement sur le Trident d'Aquaman, retrouvé ; un complot de Mordru ; sûrement l'implication de la Présidente ; et les liens avec le père d'Ultra-Boy. Dit comme ça, ça peut paraître assez "faible", mais la forme prise par Bendis nourrit l'épisode, avec des dialogues et des réflexions qui partent de tous les côtés.
Je trouve ça cool. Très dense, parfois un peu indigeste, mais cool et fun. Ryan Sook illustre ça joliment, il croque idéalement tous les personnages, et leur donne une allure folle. J'aime bien sa Rose aussi, que Bendis semble utiliser comme "caution adulte" du troupeau.
Ca me plaît bien, surtout vu le cliffhanger

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C'est con, mais cool. J'aime.

Mon dieu, un épisode de Shazam moins d'un mois avant le précédent !
C'est donc ça, la magie de Noël.
Bon, ça se lit toujours bien. Geoff Johns rassemble ses personnages, divise le pouvoir de Shazam, et acte en fait d'un choix pour Billy. Celui-ci peut distribuer son pouvoir à sa famille, mais doit choisir entre

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Bon, c'est plutôt sympa'. Le manque de rythme de sortie de la série et, quand même, un fond pas forcément passionnant m'empêchent d'être "à fond", mais ça reste agréable à lire. Geoff Johns tient bien ses personnages, l'intégration du père de Billy est plus pertinente et cadrée que je ne le pensais, et tout fonctionne bien.
Mais ça reste lent. Lent dans le rythme de sortie, lent dans l'intrigue, aussi, où finalement on nous prépare l'attaque de Sivanna régulièrement... et ça ne vient pas vraiment. Mais c'est agréable à lire, oui.
Graphiquement, Marco Santucci gère bien sa partie, Scott Kolins aussi pour la sienne, et Dale Eaglesham revient pour grosso-modo une belle double page. Ca reste du n'importe quoi dans la gestion graphique, mais les changements de Lands justifient au moins artificiellement ces changements. Allez, ça passe.

C'est la bagarre.
Scott Snyder orchestre le combat entre la Justice League centrale et Lex Luthor, en mode Apex-Predator ; ça tape dur. Tandis que Shayne et les télépathes tentent de relier l'Humanité entière pour repousser l'influence de l'idéologie Doom, la JL attaque Luthor ; ça se passe mal.

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Qui sera donc le gros deux ex machina final, je me demandais qui Scott Snyder choisirait pour ce rôle ; bon, ça a du sens vu le reste de la série. L'épisode n'apporte pas grand-chose et n'est qu'une grosse baston, plutôt agréable. Voir le cœur de la JL contre Luthor amélioré est attendu depuis longtemps, le rendu est un peu rapide mais ça fait des mois que Scott Snyder nous vend le personnage aussi fort.
Jorge Jiménez et Daniel Sampere interviennent pour de beaux dessins, avec des styles proches où je n'ai pas vu grande différence. C'est efficace et fort joli.
Je suis curieux du final. En sachant très bien que cette saga ne s'arrêtera sûrement pas dans ces pages...

Scott Lobdell et Brett Booth font plaisir aux fans, dans cette mini-série.
Au-delà du plaisir de revoir un Wally West "lavé" des troubles de Heroes in Crisis, intéressante mais très imparfaite saga qui a complètement abimé le personnage, les auteurs s'amusent à faire le tour des Terres du Multivers DC. On voit ici le "Superdemon" Etrigan, et quelques autres éléments sympathiques.
Wally doit ici séparer deux Terres qui fusionnent de force, et est aidé par

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Mais Wally arrive surtout dans le fameux endroit avec les statues en ruines de ses "victimes", et trouve

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C'est sympa'. Scott Lobdell offre des moments sympathiques, un peu précipités et rapides, mais ça va avec le personnage. C'est dynamique, intense, mais aussi bien fait dans l'émotion. Les retrouvailles sont rapides mais touchantes, et l'ensemble est très agréable.
Brett Booth illustre ça dans son style, avec sérieux. On aime ou pas, mais ça se lit bien, et c'est dynamique. Je reste très satisfait de cette petite saga.

Le dernier épisode de Doomsday Clock ? Oo ! Faut que je le lise, pour le moment j'avais du m'arrêter au 9, quelle tortue je fais ^^

Sinon, j'ai lu...


... une bédé dérivée du film de Kubrick (et par conséquent du livre d'Arthur C. Clarke) que je n'ai point vu mais qui présente - à mes yeux - comme principal intérêt que d'être scénarisée et dessinée par Jack Kirby (1917-1994) qui ne nécessite - normalement - aucune présentation.


Pour la petite histoire, je ne sais même plus où j'avais trouvé ce fascicule mais j'ai eu envie d'y jeter un œil avant de m'attaquer à nouveau aux New Gods du même Kirby, mais aussi en raison de la petite histoire de Dash Shaw tiré du recueil "Cosplayers" (déjà chroniqué ici ! C'est de la méga-bonne came !) dans laquelle les deux héroïnes de Shaw tombent sur un vendeur de comics baisé de la caisse qui ne jure que par cette série (allant jusqu'à vouer un culte religieux à ce comics !)...

... bref, j'ai voulu lire cette petite bédé qui - bizarrement - n'a jamais été rééditée ni en TPB aux USA, ni en VF.

Bon, comme je ne connais ni l'oeuvre originale d'Arthur C. Clarke ni le film qui en a été tiré, je ne pourrais statuer sur la fidélité du comics de Kirby ou sa pertinence par rapport à l'oeuvre première. Ce que je peux dire, en revanche, c'est que ce seul numéro est intéressant à différents titres :

- il est intrigant en ce qu'il met en parallèle l'histoire de Vira, une fille de la préhistoire qui tombe sur un étrange Monolithe qui va l'inspirer à créer - en quelque sorte - le premier système politico-religieux au monde et celle de Vera (une lointaine descendante ?), cosmonaute en mission spatiale qui, confrontée à un péril (une attaque extra-terrestre) va être changée à tout jamais par le même Monolithe... Une histoire décousue et fascinante !
- ce comics est un brin féministe avant l'heure : que ce soit dans l'histoire de Vira ou dans celle de Vera, le point de vue est le rôle de la femme dans le renouveau d'une société patriarcale, violente et macho... ça ne va pas très loin sur la réflexion mais... en 1977 ce n'était déjà pas si mal !
- la puissance du graphisme : Jack Kirby, c'est le Michel-Ange ou - mieux - le William Blake des comics !

En résumé un excellent comic-book qui mériterait (tout comme les 9 autres épisodes de la série dont il est tiré, j'imagine) d'être réédité de tout urgence en VO et en VF.

Attention chef d'oeuvre absolu...


... soit, en fait, le TPB intitulé "Jimmy Corrigan, the Smartest Kid on Earth" qui doit être l'un des trucs le moins aimable, le plus triste et le plus beau que j'ai jamais lu.


Entièrement réalisé par l'extraordinaire Chris Ware (au style limite architectural), ce comics suit Jimmy Corrigan, un homme d'une trentaine d'année, célibataire endurci et qui est très proche de sa mère, au moment même où son père réapparaît dans sa vie (père qu'il n'a jamais connu... ce qui est également le cas du propre père de Chris Ware, décrit dans un épilogue comme étant encore plus nul que celui de Jimmy) en lui adressant un courrier et un billet d'avion.

Ce comics de 380 pages sera donc la non-histoire de la rencontre manquée entre un fils mal adapté au monde moderne et son père qui, en dépit de tous les efforts qu'il a pu faire avec sa fille adoptive (Amy), cherche à réparer la faute primaire, celle de l'abandon de Jimmy et de sa mère.


C'est l'histoire aussi de l'incommunicabilité entre les êtres. Incommunicabilité qui ne date pas d'hier car une bonne partie de l'ouvrage (près de la moitié) se passe à la fin du XIXème siècle, quand le Grand-Père de Jimmy était petit garçon et qu'il avait lui aussi maille à partir avec son paternel.

Beaucoup de choses déchirantes se passent dans Jimmy Corrigan. Les rêves de ce dernier, la mort de son arrière-arrière-grand-mère dans le passé, la vie de crotte qu'a mené son grand-père alors qu'il était petit-enfant, la figure de l'arrière-grand-père tortionnaire qui s'estompe au moment où celui-ci n'est plus qu'un enfant sur le point de perdre sa mère, le destin final du père de Jimmy...

On y traite de l'impossibilité de se parler. De notre profonde solitude. Des tortures que l'on peut infliger à autrui. Bref, "Jimmy Corrigan" n'est pas une oeuvre aimable ou amusante. Elle peut même donner l'envie de s'ouvrir les veines ou d'allumer le gaz.


Néanmoins, c'est également une oeuvre magnifique. Picturalement parlant car elle est juste parfaite (les planches ont la puissance de celles d'un "Little Nemo" qui aurait fricoté avec des pros de la ligne claire franco-belge). Au niveau du propos, car elle intègre les tréfonds de l'âme humaine en décrivant cette dernière d'une manière clinique.

Pas de happy-end à la fin, juste une infinie tristesse dont on se demande si un jour elle va s'arrêter.

Une traduction française existe et normalement ça doit pouvoir se trouver en médiathèque. Et en tout cas... c'est fondamental.

C'est bien.
Kelly Sue DeConnick maîtrise maintenant son récit, ses personnages, ses rebondissements ; ça coule tout seul, et c'est bien.
Black Manta dirige son Mecha-Manta contre l'écrivain Maurer, hôte d'une créature à la Lovecraft ; ça se tape. Puis ça se tape entre

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C'est bien, oui. Ce grand sommet d'une préparation un peu maladroite mais efficace est bon, intense et dynamique. Ca tape bien, les caractères sont bien écrits, j'aime bien l'IA de Mecha-Manta, et les échanges entre ennemis sont bons. La lecture est fluide et agréable, et tout fonctionne vraiment bien.
Robson Rocha illustre ça fort joliment, avec beaucoup d'intensité dans les combats. C'est beau et puissant. Ca a mis du temps, mais je suis devenu accroché par la série. Vivement la suite.

Je ne voulais pas lire ça, à la base.
Tout ce qui concerne le Batman Who Laughs me déplaît sur le fond (cette histoire de possession, pouah) et sur la forme (l'écriture rouge sur fond noir, c'est illisible ; et ces looks moches, pff). J'aime bien la saga de Scott Snyder dans Justice League, mais Apex Luthor est l'élément qui me plaît le moins.
Batman Who Laughs VS Apex Luthor, c'est en soi le résumé de cette mini-série... et, du coup, ça n'a rien d'excitant pour moi. Mais.
Mais James Tynion IV et Steve Epting sont de grands professionnels, qui me déçoivent rarement et, en général, livrent au moins des productions sérieuses et carrées. Je me suis donc laissé prendre ; et je n'avais pas tort.
James Tynion IV et Steve Epting livrent ici une prestation solide. Lex Luthor et Batman Who Laughs se sont déjà opposés entre la fin de Dark Nights : Metal et Justice League #1, ce qui a du sens car BWL s'est trouvé prisonnier de la Legion of Doom dans la série JL. On apprend que Lex voulait

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C'est efficace. Tynion maîtrise bien Lex (il l'écrivait déjà bien dans les one-shots de la série JL sur la Legion of Doom), et son BWL est plutôt fluide, un rien moins insupportable que celui de Scott Snyder. Le passage sur le CSA est sympa', et si le final est prévisible, ça reste très efficace.
Steve Epting illustre ça dans son style, évidemment moins "fou" que Jock sur BWL, mais très carré et efficace, encore. J'aime ce qu'il fait, il rend son Apex Luthor plutôt bon, et l'ensemble est solide. C'est bien fait.
Je lirais la suite. Mais plus parce que cette mini-série est le fruit de deux auteurs solides et efficaces, que pour ce qu'elle propose... car, franchement, on sait bien que cette saga n'est là "que" pour attendre que Scott Snyder quitte JL au #39 (ce #1 spoile d'ailleurs le #39...) et enclenche sa Crisis. Mais ça se lit bien, et c'est déjà ça !