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Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] | Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Sam 23 Nov 2019 - 14:15 | |
| 5 ans avant la crise…
Opal City
Chez les DibnyOh… Quelle belle journée qui s’annonce… Ce soleil qui chatouille mon visage me donne le sourire, et alors que je tâte doucement le lit avec main pour chercher la sienne il se met à s’agrandir… Jusqu’au moment où je me rends compte que je ne trouve pas… sa douce main… ? Hm ? Surpris, j’ouvre les yeux et je constate être tout seul entre ces draps. Mais… - Sue ?Je lève un sourcil, faisant une moue contrarié. Il me faut à peine deux mouvements pour sortir du lit, m’allongeant comme un spaghetti et j’effectue une pirouette hors de la chambre. Rien de tel qu’un peu d’exercice pour se réveiller… Et en parlant de ça, j’en connais une qui s’est levé de bon matin probablement pour aller prendre l’air ! Je descends silencieusement les escaliers et je la remarque, assise dans la cuisine, écrivant quelque chose dans son carnet. El famoso celui que je n’ai pas le droit de regarder, son petit jardin secret. Il me titille rien qu’à le voir posé là, juste sous mes yeux. Mais ce matin je n’ai pas envie de la laisser tranquillement en tête à tête avec lui. J’allonge mon cou pour aller lui déposer un long baisé sur la joue. - “Bonjour, maDame” , susurrais-je à son oreille en français. Je l’ai pris par surprise, pourtant elle n’a pas sursauté. Son visage s’illumine d’un beau sourire tandis que ses yeux pétillent. - “Bonjour, mon cher”Ce regard, cette tendresse, cette chaleur, tout me rend fou amoureux. Mon sourire est revenu et je vais l’embrasser délicatement. Alors que mon cou revient à sa place et que je me déplace vers la cuisine, la belle se met à rire doucement et elle me lance un regard taquin. - Je te quitte quelque temps à peine et je te manque déjà ?Oh la coquine… Elle n’a pas idée à quel point je pense à elle à chaque seconde qui passe tous les jours de ma vie. Enfin, si, elle le sait, car pour tout réponse, je me contente d’exprimer un air complice sur le visage. - Je ne voulais pas te réveiller, chéri, tu dormais si bien… ! , continue-t-elle jouant avec son stylo entre ses doigts, sa tête posée au creux de son autre main. Je veux me perdre dans ces yeux-là, pour toujours. Mais, j’ai besoin de garder la tête sur les épaules de temps en temps... Oh, et zut ! Je me mens à moi-même maintenant ? Ha ! Sans me retenir plus longtemps, je m’approche rapidement d’elle et j’enroule mes bras autour de sa taille pour l’enlacer. - Je dors si bien parce que tu es toujours là pour veiller sur moi !Nez contre nez, je l’embrasse à nouveau avant de la déposer sur le sol. L’instant d’après, elle met sa tête contre mon torse, ses bras agrippant mon dos. Je sens ses doigts me serrer, comme une brève crainte qui traverse son esprit, celle que je m'échappe loin... Et elle reste comme ça pendant plusieurs secondes, dans lesquelles je lui caresse les cheveux langoureusement. Elle finit par se déplacer un peu pour ne poser que son front contre moi et elle me donne l’impression que quelque chose ne va pas… Tout son comportement laisse ces signes, en tout cas... - Chérie ?- Oui…Elle me regarde, tout sourire, mais elle est un peu ailleurs… Je lève un sourcil suspicieux et elle fronce les siens de façon exagéré en réponse. - Tout va bien, honey !- Tu es sûre ?- Oui !- Hmm…- Ah non… Ne commence pas avec ce nez ! Oust !Mon nez s’est mis à vibrer, vous savez… Lorsque je décèle un mystère. Cette femme n’en a plus pour moi, alors lorsqu’elle me cache quelque chose, je le sais. C’est naturel, instinctif, je le sens. Je m’écarte un peu d’elle, croisant les bras et je la fixe droit dans les yeux. Mais telle la dame qu’elle est, pleine de charmes, elle se détourne de moi, gardant au fond d’elle ses secrets… Pas pour longtemps ceci dit, car je suis loin d’être défait ! Théâtralement, je me joue d’elle, je m’enroule autour de cette petite mais formidable princesse, et l’entendre rire fait bondir mon cœur de joie. Elle comprend que je n’ai pas l’intention de m’avouer vaincu. On s’est dit pas de secrets… Peu importe le sujet… Elle le sait. Je n’ai pas besoin de mots pour me faire comprendre, nos regards qui se croisent font tout le travail. Je partage déjà mon inquiétude et naturellement elle fait tout pour me rassurer. Comme toujours… - Chérie… , Finis-je par souffler. Si quelque chose te tracasse… Tu sais que…- Je sais - Elle dépose un petit baisé sur ma joue et elle reprend, hésitante… - J’ai commencé à… Disons… me renseigner. A propos de l'idée d'avoir… Tu sais.Oh bon sang… Il est vrai qu’on en a parlé pas plus tard que la semaine dernière… Mais ensuite, j’ai été pris par une mission qui m’a éloigné de la maison tout ce temps, sans que l’on puisse aborder le sujet. Qui nous travaille… À tous les deux. Je souffle doucement dans son cou, et je me déroule lentement, la gardant dans mes bras comme un chevalier sauvant sa demoiselle. Je souris affectueusement. - Nous avons tout le temps, hm ? Il ne faut pas que ça te trouble à ce point-là…- La vie file, mon cher… Tu es très souvent pris par ton travail de héros. Et… - Une crainte passe dans son regard - J’ai toujours peur qu’il t’arrive quelque chose…Ah… Ce sujet là aussi revient souvent… Mais il faut dire qu’après vingt années de service, j’ai commencé à envisager d’arrêter et même de cesser être réserviste à la JLA, de rester simplement le héros local d’Opal City et de veiller sur sa sécurité. Nous en avons parlé, oui… Mais… Sue a vue mon regard. Elle sait que l’idée me tente, mais… Il y a un mais… Parce qu’elle sait aussi que j’ai besoin d’aventures, d’occuper cet esprit déductif, de mettre en lumière des mystères et de résoudre des enquêtes. Ma belle finit par hausser les épaules, ce qui me fait tiquer. - J’ai un très grand pouvoir sur vous, très cher…- Hmm ?- Vous n’avez même pas remarqué ce qui est posé sur la table…- Oh ?Il est vrai ! Je n’ai pas vu le journal de ce matin. Pourtant je ne manque jamais les détails, surtout les changements, étant toujours bon observateur. Mais ma priorité est toujours pour ma petite femme. J’ai bien l’intention de rester avec elle, cette fois-ci. De ne pas être dérangé par quoi que se soit... Elle l’a compris et elle me repousse légèrement, un sourire entendue sur les lèvres. Elle en a décidé autrement... - Un article devrait piquer ta curiosité, chéri.- Mais…Elle insiste, attrapant le journal. Elle l’ouvre à la bonne page et me le tend, me faisant clin d’œil complice. Cette femme sait… Elle sait tout le temps ce qu’il me faut au bon moment. C’en est presque terrifiant, et cela confirme qu’en effet, Sue Dibny a peut-être ce pouvoir là. L’empathie et la vigilance. M’avouant vaincu, je lève les yeux au ciel avant de les rediriger vers ce fameux article, parlant d’un événement à Gotham… Rien que le titre est accrocheur : “Des témoins disent avoir vu un homme mort se relever !” Quoi ?Je lis l’article, dubitatif. Mais il présente bien des choses, notamment des citations sur des rapports, présentant des scènes d’une violence inouïe dans les quartiers chauds de cette ville. Ils sont nombreux, oui, pour y avoir déjà mis les pieds, j’ai enquêté sur des scènes de crimes très… sanglantes. Mais l’article ne parle pas de morts, à part d’un seul à chaque fois : un homme intervient sur les lieux où des gens se font agresser, les sauve en se faisant tuer… Et certaines personnes parlent alors d’un “revenant”. Ce n’est pas bien clair, le journaliste ne semble pas être certain si l’on parle d’une seule personne ou de plusieurs, ni s’il se relève vraiment d’entre les morts ou si c’est un justicier capable de prendre tous ces coups et d'être à deux doigts d'y passer... Dis donc… C’est que ça me paraît très intéressant tout ceci… Un homme, ou plusieurs, un justicier ou juste un bon samaritain, se relève t-il vraiment ? … Avons nous là un vrai cas de résurrection ? Je crois me souvenir qu’un héros pouvait faire ça mais… Il a disparu depuis un bon moment… Étrange, tout ça… Oui… D’ailleurs ces excès de violence à Gotham, même si cette ville en connaît régulièrement, découlent-elles d’un odieux projet ? Est-ce une machination pour occuper les habitants ? On leur donne un mythe et derrière on fomente un plan, hein ? - Ralph ?- Oui, ma douce ?- Ton nez…Elle vient le pincer, sourire aux lèvres. Je ris doucement et décroche mes yeux du journal. Mon tic a montré combien je suis curieux de connaître la vérité sur cette étrange histoire. Sue l’a su en me montrant ceci. Elle sait aussi que je suis capable de me mettre dans des situations particulières et surtout dangereuses pour la résolution d’une enquête. - Vas-y, fait-elle dans un souffle. Par contre, si tu n’es pas rentré avant un délai que je juge trop long, je viens te chercher pour te tirer par la peau des fesses ! Et à tous les coups, ce sera pour te sortir d’une misère !- Hé ! Je peux parfaitement me débrouiller…- Tu as raison, je vais venir avec toi, c’est plus sûr !- Q-quoi ? Mais…- Oh oui ! Pas faux, mon amour ! Nous pourrons aller lui rendre visite !- Que… Qui ?- A notre vieil ami ! Nous ne l’avons plus vu depuis un moment, déjà ! Le temps passe si vite !- Sue…Elle ne m’écoute déjà plus et je passe trois quart d’heures à essayer de la convaincre, alors qu’elle prépare nos affaires. Je sors tous les arguments possibles, elle doit se ménager, elle stresse beaucoup trop, elle doit prendre soin d’elle, de ses projets créatifs et à la fin je ne sais pas ce qui a bien pu se passer mais nous étions déjà dehors, valises aux poings, maison verrouillée, et je fais face à une dame qui me lance un sourire vainqueur. - Alors, on y va ?Je soupire et je finis par sourire. - D’accord, on y va.- Hihi !- Tu peux me le dire, chérie, lorsque tu t’ennuie à la maison ! Tu n’as pas besoin de-- J’ai hâte de le revoir, j’espère qu’il va bien !Les voyages, même les plus petits ont toujours ravivé une flamme chez elle. C’est une passion que nous partageons, ensemble. Il est vrai que nous n’avons pas survolé des pays depuis notre installation à Opal City. Il sera temps d’y penser plus tard pour changer cela ! Pour le moment, nous prenons la direction pour Gotham City. Ville d’un vieil ami, oui. Ville de Batman. ** * ** Une fois arrivée sur place, nous prenons le temps avant tout de mieux nous renseigner auprès des autorités locales sur la situation actuelle de la ville. Ils nous en apprennent un peu plus sur ces fameux événements étranges et brutaux qui se déroulent dans ces quartiers… S’y rendre sur place seul est très peu conseillé, tant la tension y règne et de nombreuses personnes armées menacent à chaque instant de troubler le semblant de calme instauré chaque nuit. Ils ne savent pas très bien pourquoi ça se produit, ne trouvant pas les éléments pour connaître le fond de l’histoire… Et personne ne veut parler. Concernant l’homme qui “ressuscite”, ils n’en croient pas un mot ou le peu de personne qui semble s’y intéresser n’ont rien trouvé pour le prouver. Alors il est temps d’enquêter sur tout ça pour résoudre ce mystère ! Sortant du commissariat, nous nous rendons sur la dernière scène découverte, en compagnie des policiers en charge de l’enquête. Ils ont l’air particulièrement fatigués… A raison. Passer des jours et des nuits à démêler ce nœud, y a de quoi donner la migraine. Alors que nous nous rapprochons, j’ai une sensation étrange… La désagréable impression que des personnes passent sur les même trottoirs que nous… Après avoir passé au peigne fin la scène de crime, qui comme je l’imaginais est assez dur à regarder, malgré le manque de corps, j’attrape un téléphone qui paraît normal au visuel. Pourtant, il me sert de contact pour la JLA et en cas de besoin je peux le contacter “lui”. Le chevalier noir de Gotham City. Mais je ne l'utilise pas tout de suite, hésitant. Sue peut voir que je regarde ailleurs. Elle est restée écarté et a attendu que je revienne vers elle, et désormais son visage reflète une grande inquiétude. Elle me demande doucement pourquoi je n’appelle pas Bruce. Elle a en réponse un regard qui se durcit, fixant plus loin dans la rue. - Nous sommes suivis, chérie… Depuis tout à l’heure...- Tu… Tu en es sûr ?- Oh oui. Mon nez qui le dit…- Sérieusement, Ralph ?!- Restes calme… Je préférais attendre avant de déranger notre ami, mais je ne veux pas te mettre en danger inutilement…Sue reste silencieuse, le visage un peu grave. Oh oui, elle comprend que je suis très sérieux. Elle acquiesce et je commence à composer un numéro, serrant la main de ma femme. Changement de plan. Je laisse les inspecteurs gérer le reste. J’ai dans la poche quelques échantillons qui pourront se faire analyser, notamment un morceau de cuir noir qui me fait penser à celui d’un manteau ainsi que du sang. J’ai caché tout ceci, et nous allons opter pour le rôle du couple qui vient rendre visite à Bruce Wayne. Il sera difficile de tromper ces gars qui m’ont vu inspecter et fouiller au milieu de la police locale… Je prendrais le temps d’expliquer la situation à Bruce, et je suis certain qu’il prendra les mesures nécessaires pour semer ces gars. Je ne sais pas qui ils sont, mais ils ont l’air très intéressé par cette enquête. Il nous faudra un plan d’action, surtout si je veux retrouver “l’homme qui se relève”. Avec ma chance, nous allons découvrir qu’il est en danger ou qu’il fait parti d’un complot, hé ! Mais une fois Sue en sécurité, je pourrais me mettre pleinement au travail, même suivi par des hommes qui essayeront peut-être de me tuer... Hé ! Cela rajoute un peu de mystère dans l’affaire ! Je ne crois pas du tout au hasard, comme d’habitude hein, alors être suivi dès le début de cette enquête que je fais purement pour satisfaire ma curiosité, c’est fichtrement bizarre non ?
Dernière édition par Randolph W. Dibny/EM le Jeu 12 Déc 2019 - 21:16, édité 1 fois |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Sam 23 Nov 2019 - 22:23 | |
| Cinq ans plus tôt, Gotham City n'est ni meilleure, ni pire. Simplement... différente. Il n'y fait pas bon vivre pour ceux qui ne font pas partie de l'élite sociale, écrasés par l'architecture gothique, les gangs de super-criminels et la corruption mafieuse. La drogue coule à flots, les passes ne sont pas très chères, et il est étonnant qu'un semblant de structure sociétale tienne encore debout. Enfin... ce le serait, si des gens ne s'étaient pas élevés pour lutter. Les légendes sont nombreuses, dans cette sombre cité. Quelques policiers, hommes d'honneur, ne lâchent rien. Le commissaire Gordon, par exemple. Si intègre malgré les galères. Si droit malgré les horreurs. Il pourrait être vu comme un véritable chevalier en armure sans les rumeurs plus ou moins avérées de corruption policière. Ce titre lui est ainsi volé sous la moustache par le mystérieux Batman. Le plus grand détective du monde. Ralph Dibny est d'ailleurs un excellent détective, lui aussi. Un des meilleurs même. Au nez et à l'intuition aussi frétillants que des poissons hors de l'eau. Il est heureux. Bien entouré. Avec un avenir radieux. Dans cette rue théâtre d'un crime odieux, il a raison de penser être suivi. Quand il a l'impression de voir des impers sombres les suivre, que ce soit à pied ou du regard. Son inquiétude est amplement justifiée. La paranoïa est de mise à Gotham City. Le plus flexible détective du monde pianote un numéro sur son téléphone, quand... - Mr. Dibny ?Une voix fluette et timide s'élève derrière le couple. Qui peut découvrir, lorsqu'il se retourne, un petit homme replet aux lunettes rondes et au costume propre, son nœud papillon quelque peu décalé dans cet endroit. Son fedora feutré cache sans aucun doute une calvitie naissante, le nez de Ralph en frétillerait ! A son revers de manteau, un petit bijou semble indiquer l'appartenance à un groupe que ni Sue, ni Ralph ne connaissent. Il affiche sur son son visage au front marqué par les rides un petit sourire désolé, mais apparemment ravi. - Bonjour, bien le bonjour Mr. Dibny ! Mademoiselle également ! C'est un honneur de faire votre rencontre ! Je suis le Pr. Ludwig Beck de l'Université de Gotham, enseignant-chercheur spécialisé en biologie génétique et applications concrètes.Il semble faire ronronner son titre dans sa bouche, comme s'il lui plaisait beaucoup. Mais il se reprend bien vite avec un petit sursaut, et tend une main légèrement tremblante. - L'affaire de l'Homme qui se relève est intrigante, n'est-elle pas ?Très expressive, sa voix monte autant dans les aigus qu'elle descend dans les graves, et l'excitation qu'elle renferme est terriblement palpable. Il semble cependant se rendre compte qu'il en a trop dit trop vite, et lance avec un rire gêné: - Oui, je m'intéresse également à ces rumeurs et à leur provenance. J'ai de bons informateurs, vous savez !Il repasse ensuite ses mains dans son dos, adoptant une posture professorale presque... caricaturale. "Etrange étrange" semblent dire les chatouillements du nez de Ralph. Cela pourrait simplement être un enseignant excentrique, mais... quelque chose d'encore invisible ne semble pas coller. Même si apparemment, il n'y a pas encore de raison de s'en faire. - Toute cette histoire suscite d'incroyables nouvelles questions existentielles, ne pensez-vous pas hé hé ?A nouveau, de l'excitation. Mal dissimulée sous une couche artificielle d'humour. Même Sue regarde Ralph, avec le regard du "tu vas pas tomber dans le panneau, si ?". Les impers qui gravitent autour semblent soudainement avoir disparu. - C'est pour cela que je souhaiterais vous engager pour résoudre cette affaire, et me présenter cet étrange homme qui ne veut pas mourir. Quel est votre prix, Mr. Dibny, hum ? |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Dim 24 Nov 2019 - 13:59 | |
| Sue et Ralph Dibny sont face à un dilemme. Croire ou non cet étrange interlocuteur, qui les a retrouvés, identifiés et semble en savoir beaucoup sur leur quête... et eux-mêmes ?
Le couple a quitté le commissariat du GCPD, et se trouve dans une petite ruelle de Gotham City ; une ruelle sombre, bien sûr. La cité nord-américaine demeure rongée par une anarchie architecturale, avec beaucoup de styles qui s'accumulent ; qui se sont installés de manière chaotique, selon le goût des constructeurs. Et leurs folies, aussi.Le Héros et son épouse doivent donc agir ; réfléchir, et se décider. Que dire ? Quoi faire ? Le Professeur Beck semble sympathique... mais il en sait beaucoup ; trop, peut-être, pour être honnête. Trop, surtout, pour lui faire confiance directement – ou, en tout cas, lui signer un blanc-seing, sans réfléchir.
Les Dibny n'ont cependant pas l'occasion de se positionner clairement... car quelqu'un leur grille la politesse. Quelqu'un intervient, en fait. « Trop cher pour vous. »Une voix lourde ; une voix puissante. Une voix légèrement modifiée par un dispositif électronique – mais une voix qui, naturellement, est déjà terrible.
Les attentions se détournent, les regards montent un peu ; et découvrent l'origine de cette voix. Quelques mètres au-dessus. Sur un toit. Une forme. Une silhouette. Une masse. Une ombre, qui se tourne vers eux.Le Batman. Qui sait parfaitement doser ses gestes et mouvements, pour garder son charisme et son impact sur les autres ; il en joue, bien sûr. Autant parce qu'il a besoin d'agir ainsi pour réussir sa mission... que parce qu'il ne peut nier un certain plaisir, à provoquer stupeur et tremblements. « Sue. Ralph. »Le Chevalier Noir effectue un salto épatant, et atterrit directement là où il le souhaite. Entre le Professeur... et ses proches. « Toujours un plaisir. »Il se redresse ; joue avec les ombres. S'entoure d'obscurité.Pour sa prestance ; pour son charisme. Mais, aussi, pour voir la réaction du Professeur... et découvrir ce qu'il a, au fond de lui. Et s'il est une menace pour eux. « Cette affaire est dangereuse, Professeur. Il me semblerait pertinent que vous nous transmettiez vos informations... pour votre propre sécurité. »Le Batman se tourne vers l'inconnu ; et plisse ses paupières blanchâtres. Il attend – il attend les réactions. Il a retrouvé la trace des Dibny grâce au signal envoyé par Ralph... même s'il était déjà informé de leurs présences, ici. Leur voyage n'a pas été discret, et Bruce avait déjà décidé de les rejoindre. Notamment parce que l'enquête l'intéresse ; notamment parce qu'il est également intrigué par cet homme qui se relève et ne meurt pas. Un miracle auquel il ne croit pas, pour une simple et bonne raison.
Les miracles n'existent pas à Gotham City ; il le sait, hélas. Et il refuse qu'un pseudo messie vienne chez lui... et provoque plus de dangers qu'il n'y en a déjà. |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Mar 26 Nov 2019 - 21:56 | |
| Je l’ai senti venir, ce coup-là. Celui d’être interrompu pile au moment où je compose le numéro. Une personne m’interpelle et elle me connaît déjà fort bien. Il faut le dire, je suis reconnu à travers tout le pays et même en Europe à certains endroits… Il est donc normal qu’on m’appelle par mon nom et je me retourne pour constater que l’homme est déjà proche de nous. Son allure est soignée et il se démarque du paysage sombre de Gotham. Il fait propre, il est distingué. Il se présente sous le nom de Ludwig Beck, un professeur, un enseignant-chercheur… Il précise son domaine de prédilection et j’ai tout de suite su la direction qu’allait prendre notre conversation. Mon nez, hé. L’affaire de l’homme qui se relève, oui, est forte intrigante, et je me demande comment vous êtes au courant que j’enquête là dessus… Son rire me dérange… Chacun de ses faits et gestes, et même sa façon de nous parler, envoie un message d’alerte à mon instinct. Il me saute sous les yeux “Hé, lui, il n’est vraiment pas net. Fais gaffe”. Même un informateur, aussi efficace soit-il, aurait eu bien dû mal à savoir sur quoi j’enquête… A moins qu’il y est des taupes à la police de Gotham. Fort possible… Cette ville en cache partout.
Je jette un léger coup d’œil vers mon téléphone… J’ai eu le temps de composer le numéro, à voir si l’appel est bien passé… Sue est juste derrière moi, sa main toujours dans la mienne et je sens son autre main agripper mon bras. Je continue d’écouter ce que le professeur a à nous dire. Il présente enfin les raisons de sa venue sur ces lieux… Il s’intéresse réellement à cet homme mais j’ai comme l’impression (une intuition comme ça) qu’il ne lui veut pas du bien. Et aussi étrange que cela puisse paraître (vous me dites si je pousse l’intuition trop loin), j’ai comme l’impression que si je ne réponds pas favorablement à sa demande, le professeur ne va pas nous laisser partir… Je le fixe, réfléchissant à toutes les possibilités qui se présentent à nous et elles sont peu nombreuses… Mon regard se perd quelques instants dans les rues où j’ai vu les impers pour la dernière fois. Disparus. Évidemment… Je me doute qu’il faille des gardes du corps pour un professeur de son envergure pour qu’il puisse se balader en plein cœur de Gotham City, en particulier dans ces quartiers-là. Mais je trouve la coïncidence trop énorme… Répondre oui revient à signer un contrat avec un homme qui en sait trop pour notre bien et l’enquête tournera rapidement au vinaigre. Répondre non revient à signer notre arrêt de mort… Ou pire. Si je suis capable de subir tout et n’importe quoi, sans en subir trop les conséquences, ce n’est pas le cas de ma femme. Alors… Toutes réflexions faites, je suis prêt à lui donner une réponse en commençant par des questions, de nombreuses questions, sans pour autant lui donner une réponse claire sur ma décision… Tentative de gagner du temps pour me laisser celui de prévoir le plan B.
Mais je n’en ai pas le temps. Quelqu’un d’autre intervient. Et je reconnais cette voix, même les yeux fermés !
Batman. Bruce.
Il est là. Il était peut-être présent depuis un bon moment sans que nous le sachions. Caché dans les ombres de cette ville, comme un ange gardien… Aux airs bien sombres. Il intervient, il descend jusqu’à nous et se place de façon stratégique. Le professeur est face à lui désormais. J’esquisse un léger sourire. - Plaisir partagé, l’ami !
Le signal a fonctionné et il a agi très rapidement. Mais le connaissant, il a dû être informé. Ma venue dans sa ville, des affaires étranges dans ces ruelles, un homme qui laisse bien des traces mais juste les siennes… Pas de morts, il semble intervenir pour éviter que ça arrive et hop… Il s’en va. Des personnes l’ont vu probablement se prendre des coups mortels, mais il repart toujours, bien debout et bien vivant. Batman doit s’y intéresser. Je suis très intrigué également. Le professeur Beck aussi… Alors la proposition de Batman est à la fois une demande… Mais presque une obligation. Il veut ces informations, et il les aura… Je connais ses méthodes. Il obtient toujours ce qu’il veut et il ne laisse pas en paix les personnes qui menacent de près ou de loin ses alliés. Même avec Bruce à nos côtés, je doute qu’on nous laisse tranquille… Les hommes du professeur sont sans doute déjà crispés et sont prêts à intervenir. Je passe une main autour de la taille de Sue, me préparant au pire à venir… S’il faut nous évader de cette rue étroite, je peux m’allonger vers les toits et ensuite on peut parler avec les poings. Mais puisque le professeur a eu une approche sympathique, tentons la diplomatie. - Pourquoi vous intéressez-vous à cet homme ? Que lui voulez-vous ?
Quelles mauvaises surprises attendent un homme qui semble ressusciter à la demande ou qui possède un don aussi fabuleux ? J’imagine mille scénario, et toutes ne sont pas joyeuses… Est-ce que malgré nous, nous sommes tombés sur une affaire beaucoup plus importante qu’on ne le pensait au départ ? Si c’est vraiment le cas, cet homme, dont l’identité nous échappe encore, a tout intérêt à surveiller ses arrières. Jusqu’à ce qu’on le retrouve et qu’on le mette en garde. Tous ces mystères à résolver m’ont drôlement manqué, hé ! Travailler aux côtés de Batman, encore plus ! |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Mer 27 Nov 2019 - 2:50 | |
| Le Batman est une légende, à Gotham City. Sur les millions d'habitants qui peuplent cette ville, des gratte-ciels aux égouts, rares sont les innocents à l'avoir réellement vu. A lui avoir parlé. A être entré en contact avec lui. Et cela participe au mythe, à la crainte de la nuit tombée. Apparemment, le Dr. Ludwig Beck ne fait partie de ces élus. Car la voix puissante, puis la silhouette massive l'effraient. Le poussent à reculer. Lui font lâcher un petit cri ridicule. Comme une souris acculée ayant aperçu un prédateur.
- Aaah !
Une larme de peur coule discrètement le long de sa joue, mais le scientifique se reprend étonnamment vite. D'une main vive, il s'essuie avec un mouchoir blanc. L'air réellement gêné par son comportement, et l'embarras qu'il aurait pu provoquer chez ses interlocuteurs, il s'incline légèrement en guise d'excuses.
- Pardonnez... j'ai tendance à être émotif ! C'est un vrai honneur de vous rencontrer, Mr. Batman.
Pour les plus habiles oreilles, un léger grincement se fait entendre dans sa voix, à la fin de sa phrase. Une vibration discordante, qui, si elle ne peut être prise seule comme preuve de quoi que ce soit, renseigne toutefois sur le plaisir qu'éprouve le docteur à cette rencontre. Surtout que les choses se gâtent encore plus pour lui. Les deux détectives se connaissent. Et s'apprécient.
- Je... je n'en sais que ce que mes contacts ont bien voulu m'en dire, messieurs. Un homme qui refuse de mourir. Qui ressuscite, avec des pouvoirs... Et qui se promène dans les quartiers dangereux de Gotham pour... aider.
Derrière les lunettes rondes, ses yeux ne peuvent que s'attarder sur la silhouette sombre qui les a rejoint. Une veine violacée commence à palpiter sur la tempe du sympathique mais étrange chercheur. Son souffle s'accélère un peu. Il stresse. Après tout, il y a de quoi. On raconte bien des choses sur les ruelles sombres de Gotham. Et sur le Batman. Tout n'est pas vrai, bien évidemment, mais il suffit qu'une seule rumeur s'avère exacte, une seule, pour que ce début de soirée bascule dans l'horreur. Aux yeux du professeur, en tous cas. Il glisse ses mains dans les poches de sa veste, après avoir trituré son petit bijou de veston. Sur lequel semble être visible, pour les plus attentifs, un homme de Vitruve.
- Les... les... les questions existentielles découlant d'un tel pouvoir seraient immenses, ne pensez-vous pas ?
Une répétition. D'un texte savamment étudié. Un texte très bien appris même. Trop bien appris. Une erreur commise par le docteur. Qui s'en rend compte. Et qui se frotte le front, humide, la main tremblante. Ou alors, ce n'est peut-être que de l'émotion ? Et ce n'est qu'un homme de science qui paie quelques agents de police pour avoir des nouvelles croustillantes sur les criminels les plus médicalement atteints, par plaisir pervers ou volonté d'étoffer une quelconque recherche ?
- Je... je n'en sais pas plus... maintenant, si vous ne voulez pas de mon offre, je... je m'en vais me retirer. B-bonne soirée messieurs. Madame. Tschüss.
Maladroitement, il tente de faire demi-tour. De se dégager de cette conversation qui ne tourne clairement pas à son avantage. Pour regagner sa petite voiture grise, garée à cheval sur le trottoir, à quelques mètres. Du mouvement se fait sentir dans les petites ruelles raccordées. Des impers. En nombre. |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Mer 27 Nov 2019 - 9:37 | |
| Bruce Wayne apprécie de retrouver Sue et Ralph Dibny. Vraiment.
Il est évident que leurs modes de vie sont différents. Il est évident qu’ils n’ont pas la même approche de leurs missions – qu’ils n’ont pas les mêmes modes de fonctionnement, les mêmes existences. Il est évident, aussi, que les Dibny ne souffrent pas des mêmes psychoses et crispations que le Chevalier Noir.
Mais. Mais il n’empêche ; il est content de les retrouver. Il est content de les retrouver. Car il les aime beaucoup.
Car le couple Dibny est un signe ; un espoir. Que le bonheur est possible dans leurs professions. Que l’amour n’est pas un luxe. Que la joie et la sérénité peuvent exister, même en combattant le crime. Car Sue Dibny est une des personnes les plus formidables au monde – et aussi l’une des plus imprévisibles, et déterminées. Car, aussi, Ralph Dibny est l’un des plus sympathiques de cette Terre… et l’un des enquêteurs les plus précis, les plus pointus ; qu’il estime énormément.
Bruce Wayne est donc heureux de les revoir. Mais.
Mais ce n’est pas vraiment Bruce Wayne qui se trouve avec eux, et qui se tourne vers le Docteur Ludwig Beck, après que celui-ci ait tenté de répondre – et essaye de partir. Ce n’est pas Bruce Wayne qui fixe le petit homme, et plisse les paupières.C’est le Batman. Et, au-delà de la différence sémantique, cela change beaucoup ; cela change tout. « Non. »La réplique est sèche ; directe. Prononcée par une voix qui tonne comme un éclair. « Vous nous cachez quelque chose. »Chaque mot est souligné ; chaque syllabe est prononcée. « Ce n’est pas… une bonne idée. »Il s’avance. Très vite ; trop vite, pour que le petit homme puisse réagir. « Ce n’est pas… conseillé. »Il s’empare de l’épaule de Beck ; le retourne. Récupère son collet. L’approche de lui ; de son propre visage. « Parlez. Dites tout. Dites-nous tout. Libérez-vous du poids de la vérité… ou je vous en libère. »Le Batman le lâche ; s’enferme dans sa cape, dans ses ombres. Et se fait plus menaçant.Avec ses méthodes ; qui ne sont pas celles des Dibny. Qui ne leur plairont pas, sûrement. Mais. Qui ont fait leurs preuves. Et qui fonctionnent, surtout, à Gotham City ! |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Jeu 28 Nov 2019 - 18:43 | |
| Je surveille à la fois la ruelle et le petit homme qui nous fait face. Je l’observe, tous ses faits et gestes, jusqu’au moindre tic nerveux. La présence de Batman l’a bouleversé. Pour sûr, il en impose et sa réputation le précède, sans doute. Même un néophyte sur l’histoire de Gotham a déjà entendu parlé du Chevalier Noir. L’homme qui agit depuis les ombres, drapé d’une longue cape, et contribue à rendre cette ville un peu meilleure. Si cela est possible… Le justicier peut faire peur, tout comme Gotham, avec son aspect disparate, ses ruelles sombres, et les grandes différences sociales entre ses habitants… Batman effraie le professeur Beck. Mais il tente de nous répondre, tant bien que mal. Pas tout à fait, il garde toujours les informations pour lui… Ou alors il dit vraiment la vérité et il n’en sait pas plus que nous ? Hm… Je ne peux pas m’empêcher d’être suspicieux. Il a des mots trop bien préparés. Si la présence de Batman l’angoisse tant que ça, il doit se rendre compte que le manque de réponses de sa part peut amener des complications. Je préfère continuer une approche diplomatique… Mais je suis devancé par le justicier de Gotham.
Il l’empêche de partir. Pas Bruce, oui, mais bien le Batman. Les ombres dans ses mouvements rapides semblent s’agrandir, ou ce n’est qu’une illusion d’optique. La rue est devenue une scène pareil à celle d’un film d’horreur, pour le professeur en tout cas. Qui doit vivre un moment bien difficile pour son manque de coopération… Mais, et s’il a déjà tout dit ? J'émets le bénéfice du doute. Jusqu'à ce qu’on est la preuve du contraire. Batman ne semble pas partager la même pensée que moi… Plus habitué à traiter avec les hommes de cette ville. Il présente ses poings et je grimace, m’approchant à mon tour. - Attends - Mais je suis retenu par ma femme qui me chuchote à l’oreille : - Laisses-le faire, sinon il ne dira rien ! - Quoi ?! Mais… - Cet homme est louche. - Non vraiment … ? Elle sait que je fais l’idiot sur le ton du sarcasme, mais elle joue le jeu en levant un sourcil, surprise. - Tu ne trouves pas ? - Si, bien sûr… Mais…
Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut en venir aux mains. J’approche encore un peu, Sue reste proche de moi et je m’adresse directement à Batman. - Il va parler…
Je l’ai dit sur un ton assuré, avec un brin de bienveillance. Surtout pour détendre l’atmosphère et que le professeur puisse garder son calme. Je me tourne vers ce dernier, un sourire engageant. J’ai l’impression d’avoir pris le rôle du gentil flic… - Comme vous le dites si bien, les questions existentielles avec un homme qui se relève nous rendent tous curieux… - Je fronce les sourcils et mon nez s’agite un peu, un tic que j’ai depuis aussi longtemps que mes pouvoirs ! - Mais avouez que cette affaire est bizarre, non ? Vos contacts ont dû vous en dire davantage pour que vous puissiez enquêter… Oh ! Mais, d’ailleurs, de qui parlons nous ?
Je n’ai pas manqué de noter ce point là… Il s’est présenté comme un professeur universitaire. Mais il présente des éléments qui me font penser à une appartenance à un groupe… Peut-être que Batman a déjà vu ces symboles. Mais quitte à avoir des informations, autant essayer de toutes les avoir, même si je doute fortement qu’il coopère… Cet homme sait bien trop de choses et il est au courant des événements au moment même où elles se produisent. Comme ma venue à Gotham et mon initiative de venir enquêter sur les lieux où nous nous trouvons... Ah... En parlant de coopération et de comportement civique, hm… Est-ce qu’on peut en parler des impers qui se rapprochent de nous ? - Sue…
Je n’ai pas besoin d’en dire plus, elle s’est tout de suite mise entre Batman et moi. Dos à dos avec lui, je suis déjà prêt et j’attends le signal. Si ma méthode ne marche pas, peut-être que la sienne, même si elle est discutable, sera bien plus efficace... |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Dim 1 Déc 2019 - 23:41 | |
| Le professeur Ludwig Beck est terrifié. La situation lui échappe complètement. Cela ne fait pas partie de ses habitudes de travail. Il n'est pas un battant qui se rend sur le terrain pour récupérer à la source les produits dont il a besoin. Scientifique bien habitué à la douilletterie de ses laboratoires privés, rien que partir à la rencontre du très célèbre détective Elongated Man le sort de sa zone de confort. Rencontrer le Batman dépasse de loin tout ce qu'il a jamais imaginé endurer. Se faire molester par lui, ça dépasse tout simplement l'entendement.
- Je... mais...
La surprise étouffe sa voix. Le fait bégayer. Fait naître dans sa voix la peur. Paniqué, ses yeux en roue libre témoignent d'une frénétique recherche mentale. Que faire ? Que dire ? Comment faire ? Soulevé par le col, il ne peut que lâcher un autre de ses petits cris aigus, avant d'enfin être rudement libéré par le Chevalier Noir:
- Aaaaaah !
Le professeur se rend compte que ce qu'il pensait être une distance raisonnable de sécurité ne vaut pas tripette face à deux surhommes comme le Bat et Elongated Man. Il réalise que mettre tout Gotham entre lui et eux ne suffirait même pas. Ses vêtements sont froissés. Son chapeau en feutre si élégant chute au sol. Ses petites lunettes sont de travers. Tout le lustre de l'homme de science disparaît. Absolument bouleversé par ce qui vient de lui arriver, il tousse un mot, lourd de sens.
- AUFERSTEHUNG !
Résurrection. En allemand. Celle du Christ, plus particulièrement. A faire se hausser un sourcil, surtout lorsqu'un "mort" se relève dans les rues de Gotham. Et le plus étonnant, c'est qu'il semble être le déclencheur de la suite des événements. Les impers que Ralph Dibny a remarqué s'approchent plus encore, déterminés à encercler le trio, alors que le professeur Beck tente une fuite vers son véhicule, encore. De multiples armes à feu automatiques sortent des ombres des manteaux, comme par magie. Les regards vifs de ces sept hommes semblent témoigner d'une compétence certaine dans l'art d'intimider et de se battre. Peut-être est-ce assez pour mettre en échec les deux héros ?
- Abandonnez Batman, ou nous ferons feu. Sur eux.
Le meneur de ce petit commando désigne du bout de son fusil-mitrailleur le joli couple que forme Ralph et Sue. Comme s'ils n'étaient que deux innocents civils, pas à même de se battre. De parfaits otages, en somme. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Checkmate Bat. |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Lun 2 Déc 2019 - 11:50 | |
| Le Batman ne bouge pas. Il ne réagit pas.
Nul mot ne s’échappe de ses lèvres. Nul mouvement n’emporte son corps ; rien. Il ne fait rien. Même quand les événements se succèdent. Même quand les rebondissements s’accumulent, et rendent la situation… tendue.
Ralph Dibny intervient, d’abord ; dans son interrogatoire. Dans sa démonstration. Il l’interrompt. Il participe de lui-même au grand jeu mené par le Chevalier Noir – et décide d’aider ; d’essayer d’aider, plutôt. En jouant un peu le Bon Flic, alors que Bruce est évidemment le Mauvais.
C’est bien ; ce n’est pas une mauvaise idée. Mais ce n’est pas une idée de Bruce. Qui, par nature, n’apprécie guère qu’on s’implique dans ses affaires – encore moins ses interrogatoires. Et surtout pas dans sa ville. « Hrm. »Ce n’est cependant pas ça qui le fait grogner, finalement. Ce n’est pas ça qui pousse le Batman à bouger légèrement – à détourner le regard, pour le poser ailleurs ; pour quitter le docteur tétanisé, qui révèle un étonnant mais pertinent indice en hurlant un mot. Un mot allemand ; lourd de sens. « Mmh. »Un léger souffle s’échappe de sa gorge, alors qu’il voit ; qu’il entend. Les hommes en face de lui. Et leurs menaces. Avec leurs armes. Avec leur nombre. Avec leurs attitudes. Si sûrs d’eux. Si arrogants. … si faibles. « Ho. »Sa voix est lourde, ombrageuse. « Vraiment ? »Il les fixe toujours, de profil ; bouge légèrement, pour se placer face à eux. Mais pas devant Sue et Ralph. Qu’il laisse seuls. Qu’il semble abandonner, face à la menace. « Vous allez tirer ; si je n’abandonne pas. Vous allez tirer. Sur eux. Sur eux deux. Sur ces deux… quoi ? Vous les voyez comment ? Des civils innocents ? Des cibles ? »Le Batman bouge légèrement ; il lève les mains. Et esquisse un petit signe.Qui surprend sûrement ceux qui lui font face, mais qui acte clairement sa pensée. Une erreur. Ils sont en train de faire une erreur. « Non. Vous n’allez pas le faire. Déjà, parce que le temps perdu pour tirer serait du temps pour moi pour vous rejoindre – et vous savez que je peux le faire ; que je vais le faire. »Un sourire mauvais glisse sur son visage. Longtemps. « Ensuite… vous n’avez pas idée de ceux que vous menacez. Ce bon docteur me voit comme le Mauvais Flic ? Soit. Le problème, c’est… que je suis bien moins horrible que lui ! »Bruce désigne Ralph – mais un choc intervient, alors ; un bruit brutal. Une arrivée violente.La Batmobile. Que Bruce a appelé – et qui arrive dans le dos des hommes mystérieux ; sûrement surpris de cette arrivée. Une diversion idéale pour que Ralph reprenne la main… et agisse ! |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Jeu 5 Déc 2019 - 22:58 | |
| Le professeur est effrayé. Le Batman reste silencieux. Le stretch détective a tenté un petit interrogatoire. Et des hommes en manteau noir se rapprochent du petit groupe. Vous avez les images en tête comme moi ? Un bon film d’enquête en noir et blanc, comme on en fait plus… Non en couleur, sinon Batman risque d’être invisible à la caméra… Mais je m’égare. Le professeur Ludwig Beck n’arrive pas à s’exprimer. Il ne peut pas, plus précisément, malgré mon approche amical. Batman impose une présence bien trop terrible pour lui. Et alors que le cerveau de l’homme réfléchit à une échappatoire plutôt qu’à répondre à nos questions, j’entends un son. Que je connais que trop bien pour l’avoir déjà entendu moult fois, lors de nos investigations… Le très légendaire grognement « Hrm. » de Batman. Je souris et je jette un coup d’oeil vers lui. Mon intervention, sans préavis, l’a peut-être gêné. Mais j’observe son comportement… Il a vu tout comme moi les impers s’approcher. Le prof pendant ce temps s’est presque fait la malle, rejoignant son véhicule, après avoir prononcé un mot très germanique à n’en pas douter ! - Oh, à vos souhaits ! Blague lourde, bonjour ! - Ralph ! Sue me fusille du regard. - Ce n’est pas le moment ! - Je sais, chérie, je plaisantais ! - Ces hommes sont armés…
Oh oui et c’est là que ça devient intéressant ! Le professeur travaille bien pour quelqu’un de suffisamment aisé pour se permettre d’engager des hommes, bien armés notons le … Des armes qui peuvent décourager n’importe qui. Et ces regards, ouuuuuh, ils ont dû s’entraîner dur. Je prends la situation très au sérieux, hein, ceci dit je ne peux pas m’empêcher de carburer en même temps. De réfléchir, d’analyser les éléments et… - Chérie, c’était pas de l’allemand ? - Je crois bien. - Hm…
J’ai mis le doigt sur un truc mais… Je n’arrive pas à le déterminer, à le prononcer même ! Rah ! Je ne sais pas si c’est important, mais chaque détail compte et au point où nous en sommes, autant ne pas succomber bête comme des ânes ! Oh mais, attendez, qui a parlé de mourir ? Ils ont peut-être l’impression que nous sommes des personnes normales … Mais en vérité… Hé. Le plateau d’échec étant la rue, les pions sont tous placés. Les hommes de Beck sont menaçants et veulent attenter à nos vies, à moi et à Sue, si Batman n’abandonne pas. Hé… Batman ne semble pas impressionné. Il se place à son tour, nous laissant. Il annonce les choses, comme elles sont. Sommes-nous réellement des innocents, les meilleures cibles ? Notre ami fait comprendre aux impers l’erreur qu’ils sont en train de faire et commence même à les intimider. A sourire… Ce sourire-là, je ne l’aime pas trop, mais la situation l’exige. Batman est sur son terrain. Il contrôle déjà la situation alors que le conflit n’a même pas encore commencé ! Je le laisse donc me présenter comme celui qui est bien plus horrible que lui. Hé.. Hé ! - Hmpf ! Tu me vois comme ça ? Vraiment ?
Je fais l’homme vexé, mais un large sourire montre le véritable fond de ma pensée. Je gonfle le torse, alors que les impers, plus nerveux, me visent. - Je ne vois pas du tout de quoi il veut parler… Oh ! Peut-être de ça ? - Mes bras se mettent à s’allonger, ce qui en surprend plus d’un - Ah ! Ouvrez bien les yeux alors, c’est l’heure du spectacle !
Et tout s’enchaîne. Un énorme fracas, celle de la Batmobile - Oh, c’est ma préférée celle-ci ! - me donne le signal. Si certains sont déconcentrés par l’arrivée de la voiture, d’autres sont un peu décontenancés par la vision assez “particulière” d’un homme qui faisait des vagues avec des bras plus longs. Et j’en profite pour envoyer mes poings dans leurs figures. Deux sont déjà par terre, tandis que d’autres reprennent un peu leurs esprits. Oh-oh ! En quelques mouvements, je m’enroule autour de Sue pour lui éviter une rafale de balles, dont une bonne partie me sont totalement destinées… Mais je joue toujours la sécurité de ma femme avant la mienne ! - Bien joué, honey !
Hé ! Et encore, je ne fais que commencer ! J’espère que Bruce va s’en sortir aussi bien. Mais alors que j’assomme un autre homme de main du professeur Beck, j’ai comme un tilt qui se fait : - Oh ! - Quoi ? - “Et même si la victoire sur le péché et sur la mort, remportée par le Christ grâce à sa Croix et à sa Résurrection, ne supprime pas les souffrances temporelles” - “Auferstehung” veut dire Résurrection, c’est ça ? - Tout à fait chérie, et pas n’importe laquelle ! N’est-ce pas professeur ?!
Il croit que je l’ai oublié, hmm ? J’allonge mon corps, repoussant les impers comme un spaghetti qui glisse vers monsieur Ludwig Beck. Professeur, enseignant chercheur à l’Université de Gotham. Mais Deutsch. Mais croyant… C’est assez particulier de mentionner le Christ alors que nous avons affaire à un homme qui se relève d’entre les morts. Malheureusement, je manque de longueur pour m’enrouler autour du professeur, mais assez pour que ma main attrape le col de sa veste de costume. - Qu’est-ce que vous nous dites pas ?! Qui est derrière les opérations et pourquoi voulez-vous mettre la main sur … Sur qui le Christ ? Ou une sorte de Messie ?
Je suis suspicieux, voir même sceptique. Non pas que je sois incapable de croire aux miracles mais de ceux-là… Est-ce possible seulement ? Je penche plutôt pour un concours de circonstance, et que l’homme que Bruce et moi cherchons à simplement des capacités hors du commun. Un peu comme pas mal de héros qui sont dans différentes League, que nous côtoyons. Alors… Avons-nous affaire avec Jésus ou un homme, simplement un homme qui ne veut pas mourir … ? Ou qu’il ne peut tout simplement pas… Tant de mystères ! Tant de révélations à faire ! Tant de choses à savoir ! C’est si excitant qu’on en oublie presque que nous sommes menacés par des armes à feu… OH ! - Hé ! On n’en profite pas, messieurs !
Je balance un coup de poing bien mérité de ma main libre sur les brutes qui veulent s’en prendre à Sue et à Bruce. Ce dernier peut largement agir comme il l’entend et je me tiens prêt, attentif à un quelconque signal de sa part. |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Lun 9 Déc 2019 - 18:05 | |
| Tendus par la situation malgré le net avantage numérique, les impers ne quittent pas des yeux le Chevalier Noir. Ni pendant, ni après son monologue. Un seul mouvement de lui, et les canons cracheront le tonnerre, et abattront mort et de désolation sur le petit couple de détectives. Maintenant, il n'est plus qu'une question de temps avant que le professeur ne parvienne à s'enfuir. Sinon... L'arrivée de la Batmobile surprend alors tout le monde. Et change tous les plans. Les hommes de main comme le professeur ne peuvent s'empêcher de se retourner, inquiétés par le moteur grondant et le crissement des pneus sur l'asphalte. Ce qui donne le temps nécessaire aux héros pour initier le combat. Diversion et peur, voilà ce qui marche sur les criminels superstitieux. Leur donner de quoi craindre, de quoi trembler. Mais il semblerait que ces sbires là ne soient pas faits du même bois que le péquin lambda. Vifs, ils réagissent à toute vitesse une fois la menace potentielle du véhicule prise en considération: doigt sur la gâchette, ils se retournent, prêts à tirer. Si l'élasticité de Ralph a fait grimper d'un cran la méfiance des impers, rien ne les prépare à sa résistance. Et les balles destinées à Sue viennent lamentablement être stoppées, au grand plaisir de la dame. Au grand déplaisir du professeur, qui ne parvient pas à glisser sa clef dans la portière. Le combat commence à tourner court. Les héros prennent le dessus. Bien que solides, les porte-flingues se font repousser par Ralph, qui parvient à serrer de ses poings élastiques le col du scientifique. Nouveau hurlement, cette fois plus grave. Comme si se faire attraper par Elongated Man l'effrayait bien moins.
- Hé, lâchez moi !
Et il se débat. Pitoyablement, mais l'effort est là. L'effort est grand, même. Et Ralph peut voir dans les yeux de l'homme de la peur. Mais pas une peur de malfrat, pris sur le fait. Pas une peur des héros, pourtant justifiée par la présence de deux d'entre eux sur place. Non, il s'agit d'une peur bien plus primitive. Une peur que Ralph connaît, mais que ses formidables capacités déjoue: la peur de mourir. Le professeur Beck est terrifié. Au point de ne plus pouvoir rien dire. Mais Dibny ne le remarque pas tout de suite, occupé qu'il est à défendre sa bien-aimée contre les hommes de main qui voudraient s'en prendre à elle. Le regard de Ludwig Beck se pose sur quelque chose, qu'Elongated Man n'a pas vu. Quelque chose qui fait encore plus s'écarquiller ses yeux derrière ses lunettes. Quelque chose qui délie sa langue, une dernière fois.
- NON !
BANG
Le verre et le plastique des lunettes cassent. Un bruit écœurant gagne les oreilles de Ralph. Celui de la chair transpercée, des os brisés. Quelque chose de chaud et de poisseux lui gicle sur la nuque. Et d'un coup, un poids se fait sentir au bout sa main. Un poids qui le force à lâcher prise. Le professeur s'effondre au sol, une mare de sang commençant à se répandre. Un dossier jaune glisse de sous son gilet, comme s'il attendait là, bien au chaud, d'être donné au détective privé qui accepterait de suivre la piste de l'Homme qui se relève. Les documents se teintent de rouge en s'éparpillant. L'imper qui a tiré le coup de feu jette ensuite son arme au sol, et pose les mains sur sa nuque, en se mettant à genoux, très vite suivi par ceux de ses camarades encore en état pour le faire. Ils se rendent, tous, comme si la mort du professeur marquait la fin du combat. |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Mer 11 Déc 2019 - 9:58 | |
| Cela se passait bien. Cela devait bien se passer – et cela se passait bien.
Le professeur Beck, terrorisé, était sauvé par l’arrivée de criminels en imperméables ; qui avaient la bêtise de menacer le Batman et ses alliés. Imbéciles. Mais des imbéciles armés. Bruce avait pris conscience du danger – et avait décidé d’agir pour le minimiser ; en parlant. En prenant la parole. En se lançant dans un discours inspiré, qui n’était qu’une diversion.
Avant l’arrivée de la Batmobile. Avant que Ralph Dibny n’agisse, et fasse la démonstration de ses formidables pouvoirs.
Ce qu’il a fait ; brillamment. Tout se passait bien, alors. Mais cela ne pouvait pas durer, non ?
Non. Non, bien sûr. Pas ici. Pas à Gotham.
Les Dibny n’ont pas été touchés, et les criminels ont été vaincus ; ou presque. Ralph a pu protéger sa femme, et a pu lancer quelques questions complémentaires au professeur. Auxquelles ce dernier ne peut répondre, hélas. Car il est la cible d’un tireur isolé. « NON ! »Un criminel désarmé par Ralph a profité du chahut et des événements pour reprendre son flingue… et tirer. Et assassiner le professeur Beck. Comme ça ; sans attendre. Sans hésiter. Sans remords. Sans que personne ne puisse l’en empêcher. « Non. »Bruce s’est avancé pour empêcher l’événement – mais il ne peut rien faire ; il ne peut rien y faire. Le professeur tombe. Le crâne défoncé. Le corps sans vie. Il tombe. Il s’étale. Il disperse son sang et son cerveau sur le sol. Il s’écroule. Et l’autre… l’autre se met en position ; l’autre attend, et vient joindre les mains. Il se soumet. Après avoir tué ; il se soumet. « Non. »… mais le Batman n’est pas d’accord. Pas ça. Pas comme ça. Pas aussi facilement. « Non. »Ses poings se serrent. Sa respiration s’accélère. Il se crispe. Il s’emporte. « Non. »Le Chevalier Noir s’avance vers eux ; vers la bande. Tous agenouillés. Tous calmes. Tous soumis. Tous sources de sa colère. « Récupère le dossier, Ralph. Amène Sue ailleurs. Appelle le GCPD. Et… laisse-moi. »Sa voix est lourde, froide ; dure. Terrible. « Laisse-moi… »Il vient se positionner devant les criminels, et se crispe. Définitivement.Un masque de pure colère sur son visage. Entre les ombres. « … avec eux. »Il ne va pas hésiter ; lui non plus. A agir. A agir, en les interrogeant. Il ne va pas hésiter. Comme eux.
Ils ont tué. Ils ont assassiné. Ils les ont privés de leur source d’informations – et il ne l’accepte pas ; pas comme ça. Pas ici. Pas dans sa ville. Pas devant ses yeux ! |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Ven 13 Déc 2019 - 18:08 | |
| Je tiens le professeur fermement alors que j’aide Batman, que je protège ma bien-aimée. Il ne répond toujours pas à mes questions… Je ne pense pas qu’il veuille continuer à nous cacher quoi que ce soit, mais quelque chose d’autre l’empêche de parler. Je n’ai pas fait attention à son visage, à son regard qui a reflété la peur. Celle de mourir, comme tout bon mortel, comme n’importe quel être humain, hormis ceux qui ont obtenu certaines capacités qui les protègent d’une balle ou de bien pire encore... Ces traits, j’aurais pu les reconnaître. J’aurais pu agir autrement… Oui, je l’aurais fait, parce que je ne crains quasiment rien. Mais… J’entends son cri et c’est déjà trop tard. Un tire. Un bruit d’un crâne qui… Oh, bon sang ! Je me retourne pour constater avec horreur ce que je sais déjà. Le professeur Beck vient de se prendre une balle dans la tête. Purement, simplement, comme ça, sans prévenir… Je le lâche alors qu’il s’effondre. Sur le coup, j’ai un haut le cœur mais je me contiens… Je me retourne à nouveau vers les impers et je vois celui qui a commis ce meurtre de sang froid. Il se rend, posant les armes au sol. Ils se rendent tous… - Pourquoi…
Ce n’est qu’un murmure qui se perd. Je reprends une forme normale, en prenant le soin de placer Sue derrière moi. Elle se colle contre moi, regardant d’un air grave le corps inerte du professeur. Je serre mes poings et je m’avance vers Batman, qui s’est mis en face de nos ennemis. Batman serre aussi les poings. Il est en colère. Je le sens d’ici alors que je me stoppe, retenu à la fois par mon instinct et par les mains de Sue. Le Chevalier Noir de Gotham City donne l’impression de devenir plus imposant, plus effrayant… Inutile de voir son visage pour me rendre compte qu’il ne va pas laisser cela impunis… - Batman…
J’ai failli l’appeler Bruce. Mais pas maintenant, pas ici, pas devant des témoins… Pourtant, l’ami s’inquiète pour un autre ami… Ce dernier même qui s’adresse à moi directement, il me donne ses consignes et me demande de le laisser. De le laisser avec eux. Le ton employé me fait avoir une grimace et je suis tendu. Je sais que si je le laisse faire, il ne va pas hésiter un seul instant à les mater, avec force, avec dureté, avec autant d’intensité que lors d’un jugement dernier. Ils ont tué, devant le justicier de cette ville… Ils ne vont pas s’en tirer si facilement. Mes épaules s’affaissent, quelque peu, mais mon regard est toujours posé sur le Batman. Sur Bruce… Mes poings ne se sont pas desserrés. J’entends Sue se déplacer, ramasser le dossier en question. C’est bien tout ce qu’il nous reste pour notre enquête, avec les échantillons que j’ai ramassé, puisque le professeur Ludwig Beck n’a pas eu le temps de nous informer plus. Ma chérie revient vers moi et passe délicatement son bras autour du mien, pour englober mon poing avec sa main. - Ralph…
Je ne réponds pas. Je baisse le regard vers le professeur, tout ce qui reste de lui du moins… Puis je me tourne vers Batman et je finis par acquiescer. - Nous t’attendons près de la Batmobile…
Je le laisse, comme il me l’a demandé. Parce que j’ai beaucoup de respect pour lui… Mais aussi parce que je sais que nous aurions pu éviter cela. C’est ce que je pense… C’est dur, mais je respecte profondément la vie, et cet homme n’a pas mérité un tel sort. J’aurais pu faire mieux… J’aurais dû faire mieux.
Nous nous éloignons de cette scène macabre, Sue serre le dossier contre elle après l’avoir remis en ordre et je passe un coup de fil à la GCPD. Ils vont venir pour le meurtre et probablement pour embarquer ces types. Batman doit savoir combien de temps il a pour… les interroger. A sa manière… Je reste un bon moment silencieux, posé contre la voiture. Je tressaille un peu lorsqu’une autre chaleur humaine vient se blottir contre moi. - Chéri … ? - Je vais bien, ne t’inquiètes pas. - Hm hm…
Je me tourne vers elle. Elle me fixe, insistante. Je lui adresse un sourire maladroit. - Tu penses le contraire, hein… - Je te connais, Mr Dibny ! - Cet homme aurait pu être sauvé. - Vous avez fait ce que vous pouviez… Personne ne pouvait prévoir à l’avance ce qui allait se produire. - En faite… j’aurais pu, si j’avais fait plus attention… à chaque détail, à son comportement... - Ces hommes armés étaient avec lui… Et l’un d’eux l’a abattu pour qu’il se taise, non ? Il devait savoir des choses qu’il n’avait pas le droit de nous dire...
Elle n’a pas tort, mais… Je ne peux pas m’empêcher de me dire que le professeur Beck a eu l’intention de nous aider. Est-ce que ces impers sont vraiment des hommes de main ou sont-ils arrivés pour empêcher le professeur de divulguer ses informations à deux détectives, qui vont poser problèmes à ceux qui cherchent l’homme qui se relève ? Maintenant, j’en viens à douter sur tout ça… Pourtant, d’un autre côté, pourquoi a-t-il autant voulu garder le silence… ? Je pose mon regard sur le dossier. Sue me sourit doucement et me le tend. - On trouvera bien quelque chose là-dedans, chéri.
Je lui réponds d’un léger sourire et je commence à jeter un coup d’œil dans le dossier. Une partie est tâchée par le sang… Merde… J’en ai encore des frissons d’horreurs et l’odeur sous le nez… Je me ressaisis et je feuillette, pour chercher des indices, analysant chaque feuille, lisant ce qui peut être encore lu… Pour essayer de découvrir les secrets de ce pauvre homme. Voyons... Hmm... - Chéri ?
Hmm... - Oui ... ? - Tu as du sang... sur la nuque...
Je me crispe et mon visage pâlit à vu d'œil. Sue sort un mouchoir en tissu. - Je m'en occupe, bouges pas ! - M.. Merci... Je la laisse faire, alors que je regarde ailleurs. - Heureusement que tu es là... - Je sais ! - Modeste. Elle répond d'un large sourire : - Tu vois, comme je te le disais : Tu te mets toujours dans des situations bizarres. Il faut bien quelqu'un pour surveiller tes arrières !
Je ris doucement. C'est celle qui n'a pas de pouvoir qui me dit ça ! C'est un comble... Mais je le pense vraiment. Si ma femme n'était pas là, je ne serais probablement pas ici... Ni ici, ni ailleurs. |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Mar 17 Déc 2019 - 17:13 | |
| Batman est terrifiant. Sans le moindre doute possible. Des rumeurs terribles courent sur lui, sur les os réduits en miettes, les hospitalisations nécessaires après son passage. Son nom se murmure sur toutes les lèvres criminelles lorsque la nuit tombe. Et malgré leur entraînement d'élite, les impers ne peuvent rester de marbre quand la colère du Chevalier Noir se déclenche. Tremblements nerveux, regards effrayés, la totale. Seul le chef apparent de cette petite escouade semble tenir, plus pour les autres que pour lui. Et lorsque le Bat s'approche, il soutient difficilement l'échange de regards. Avant de baisser les yeux, soumis. Il semble suffisamment intelligent pour savoir que garder le silence n'amènera qu'à plus de souffrances, qu'à plus de douleurs, pour rien. Car leurs employeurs ont pris leurs précautions. Alors, il parle. Mais pour ne pas dire grand chose d'intéressant. - Nous n'avons rien à dire, Batman. On a été embauché pour escorter le prof, le protéger. Et si la situation venait à s'envenimer, l'éliminer. Il le savait pas. Et nous, on sait pas ce qu'il recherche. Pas précisément, en tous cas. L'Homme qui ne meurt pas.Il se tait deux secondes, le souffle court. Dur dur de tenir une conversation comme ça, avec une épée de Batmoclès au dessus de la tête. - Le paiement a été fait en or. Sans marque. Intraçable. Donné de main à main par le Prof lorsqu'on s'est rencontré la première fois. Nous sommes prêts à collaborer. Nous ne sommes que des mercenaires.Et sur ces mots, le silence. Formé, habitué, Batman n'a que peu de doutes: sa cible ne ment pas. Mais est-ce que ces informations, lâchées bien trop aimablement, lui suffisent ? ______________________________________________________________ "Très cher Dr. Beck,
Je vous informe votre assignation à la traque du sujet RM-MS-665. Le Directeur Hooker vous tenait en très haute estime, mais vous nous avez déçu lors de l'incident de septembre dernier. Mr. DeWitt vous en veut personnellement. Il vous est donc recommandé de ne pas échouer.
Vous est joint le dossier du sujet.
Directeur Fancy"Voici le premier document contenu par le dossier. Une lettre manuscrite, rédigée à l'intention du professeur que Ralph a senti mourir dans sa main. Suivent quelques pages techniques, scientifiques se référant aux multiples et complexes données de l'expérience RM-MS-14, qu'Elongated Man identifie très rapidement comme étant l'origine de toute cette situation: le Resurrection Man. Mitchell Shelley de son vrai nom. Un ancien avocat véreux de la ville de Viceroy, en Caroline du Sud. Surtout connue pour abriter la toute première usine de Soder Cola du pays. Le 665ème cobaye d'une expérience monstrueuse. Le premier et seul survivant. Tellement survivant que désormais, il ressuscite avec des super-pouvoirs à chaque fois qu'il vient à mourir. Des photos sont associées. Une d'entre elles se révèle particulièrement choquante, prise durant le processus d'assimilation de ce qui est appelé dans le dossier les "Tektites", sans plus de précisions toutefois: Et enfin, la dernière représentation connue de Shelley, prise alors qu'il quittait Viceroy en direction de Gotham City après ce que Ralph a pu identifier comme étant "l'incident de septembre dernier" dans la lettre du mystérieux Directeur Fancy: |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Mer 18 Déc 2019 - 11:04 | |
| Le Batman plisse lentement les paupières, en fixant les mercenaires ; il les jauge. Il les analyse. Il les étudie. Il se crispe. « Hrm. »Un grognement s’échappe de sa gorge, alors qu’il hoche lentement la tête. Il sait ; il sait qu’ils ne disent la vérité. Ils ne savent rien. Ils ne savent rien de plus que ce qu’ils viennent de dire – ils ne savent rien d’utile ; et cela ne lui plaît pas. « Je vois. »Ses poings se serrent. Ses muscles se crispent. Un lourd soupir s’échappe de ses lèvres. « Vous n’êtes… que des mercenaires. »Il acquiesce, encore ; il comprend. Mais il ne valide pas. Et, sans attendre, le Chevalier Noir agit ; en libérant une capsule de gaz au sol, et en se détournant.
Le gaz se libère ; les mercenaires ne peuvent s’en échapper. Ils le respirent. Ils l’inhalent. Ils toussent, alors. Beaucoup ; beaucoup trop. Beaucoup trop douloureusement.
Les quintes de toux sont horribles et désagréables ; ils sont rongés par ces difficultés respiratoires. Ils ne tardent pas à s’enfoncer dans l’inconscience – mais ça leur fait mal. Ça leur fait très mal. Et c’est bien le souhait du Batman.
Qui finit par rejoindre directement Sue et Ralph Dibny. Auprès de la Batmobile. « Nous partons. »Sans attendre, Bruce bondit dans le véhicule ; active tous les éléments. Les époux détectives s’installent également, se préparent – et le bolide part, alors. Le véhicule est violemment lancé sur les routes et les rues de Gotham City.
A une vitesse folle. Avec une maîtrise parfaite de la conduite, aussi. Mais aussi une nervosité évidente, pour quiconque connaît un peu le conducteur.Les Dibny connaissent Bruce, oui ; et ils savent. Il est crispé. La mort du professeur devant ses yeux l’énerve. Le fait de n’avoir rien pu faire pour l’empêcher le plonge dans une fureur froide ; qu’il essaye de contrôler. Même si sa conduite s’en fait sentir. « Que donne l’analyse du dossier ? »Il parle, sans jeter un œil aux Dibny. « Un homme qui fait office d’anomalie cosmique erre dans ma ville ; des gens tuent pour lui. Quelque chose se prépare. Je n’aime pas cela. »Et ce qu’il n’aime pas, le Batman a tendance à l’arrêter. Quoi qu’il en coûte. Même s’il roule, pour l’instant, dans Gotham City – sans forcément savoir où aller, en attendant des indications du couple Dibny ! |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Sam 21 Déc 2019 - 1:03 | |
| Je parcours les pages du dossier. Ce que je découvre me laisse… songeur. Les choses commencent à s’emboîter, les réponses viennent, mais des questions s'ajoutent derrière. Je relis plusieurs fois une lettre manuscrite un peu étrange, pour être certain de ne rien omettre. Ensuite, je regarde les fiches techniques, où certains points scientifiques sont relativements ardus pour moi… Les photos appuient les fiches, démontrent un résultat assez terrifiant. Les expériences menés ont eu le résultat que nous connaissons déjà. Sauf que désormais nous pouvons y mettre un nom : Mitchell Shelley. Mitchell présenté comme un avocat, en tout cas à cette époque là, lors de sa “première” apparition. Sa biographie est vaguement cité dans le fichier. Un nom d’une ville en ressort et je m’arrête dans ma lecture… Elle me rappelle quelque chose. Derrière je me rends compte que Mitchell est le but final et accompli d’une longue série d’expériences, sur une longue série de cobayes… Le 665ème… Bon sang. L’ultime survivant, l’ultime revenant, qui revient encore et encore depuis… Resurrection Man. La première photo glisse un peu du dossier et Sue l’attrape pour éviter qu’elle touche le sol. Elle lâche une grimace, dégoûté par la vision de ce… pauvre… De cette chose… - Qu’est-ce que c’est … ? - C’est un cobaye en pleine assimilation de ce qu’ils nomment des “Tektites”... 664 cobayes ont servi dans des expériences pour arriver sur un résultat positif du 665ème, Mitchell… - Mitchell ?
Je lui montre une des photos qui représentent le mieux l’homme que nous cherchons. La quarantaine, une allure assez massive, manteau très sombre et chapeau assorti... - Mitchell Shelley, le 665ème, le seul à avoir survécu à l’expérience RM-MS-14… Il a survécu et il n’est plus jamais mort.
Le sujet nommé RM-MS-665 dans la lettre manuscrite. Qui mentionne un incident. Probablement la fuite de Mitchell… Le professeur Beck a eu pour mission de retrouver et de récupérer l’expérience. Nous passons d’une curiosité à une enquête, et d’une enquête à une affaire vraiment louche. Une sorte de laboratoire qui trempe dans l’expérience sur des humains, qui veut remettre la main sur son cobaye ? On ne peut pas tomber sur moins dangereux comme affaire… Et on met les pieds bien dans le plat ! Hé…
Je retourne dans la lecture des fiches techniques, pour comprendre ce qu’est la Tektite, mais il ne semble pas en faire mention… Je n’ai pas le temps d’en savoir plus, car un bruit de gaz attire notre attention. Nous entendons d’ici les toux des hommes que nous avons laissé entre les mains de Batman. Puis d’une fumée dense s’échappe une ombre noir à grande cape. Batman se rapproche de nous et nous signale le départ. Nous grimpons illico dans la batmobile sans nous faire prier. Il démarre, vite, très vite. Il conduit comme personne, par habitude et parce qu’il est naturellement doué. Mais… Quelque chose ne va pas. Quelque chose le tracasse… On le ressent dans son allure général et dans sa façon de conduire. Bruce est tendu. J’échange un regard avec Sue. Elle aussi s’inquiète pour notre ami. Nous savons tous les deux que le décès du professeur n’a pas laissé indifférent le Chevalier Noir. Le premier réflexe qui me vient, c’est de vouloir calmer Bruce. Essayer de l’apaiser, de le rassurer… De lui dire que la mort de Beck ne restera pas impuni, que nous retrouverons ceux qui ont provoqué indirectement cela… Mais pour le moment, nous avons besoin de réponses, surtout lui, puisqu’il n’a pas encore eu le plaisir de lire ce dossier bien troublant. Il nous partage sa vision des choses sur la situation. Il n’aime pas ce qu’il se passe dans sa ville… Et je le comprends. Je finis par hocher de la tête et j’éclaircis ma voix avant de commencer : - Le dossier nous apprend pas mal de choses, notamment sur la mission du professeur Beck et beaucoup sur l’homme qu’ils cherchent… que nous cherchons aussi.
J’ouvre à nouveau le fichier sur la lettre manuscrite. - Cette lettre s’adresse directement au professeur Beck, il avait pour mission de traquer le sujet “RM-MS-665”. Apparemment le professeur a contrarié un certain Hooker et DeWitt à cause d’un incident, produit en septembre dernier… La lettre est signé Fancy… Une belle bande de messieurs, qui n’aiment pas l’échec visiblement.
Je passe sur la fiche sur l’expérience et le fameux sujet dont parle la lettre… Cette fiche que j’essaye encore de décrypter. - Le sujet RM-MS-665 est le dernier sujet d’expérience, un résultat final d’une longue liste de cobayes, et donc le seul à avoir survécu à l’expérience qu’ils nomment RM-MS-14 … Il aurait subi un processus d’assimilation de “Tektites”... Je n’ai pas vraiment trouvé de détails sur ce que c’est… Nous avons juste des photos du sujet…
Sue me redonne les fameuses photos que je remets à leur place. - Il s’appelle Mitchell Shelley, l’homme qui ressuscite. C’était un avocat dans la ville de Viceroy … Je me souviens d’une attaque d’Amazo là-bas, stoppé par la Justice League, soutenue par un homme mystérieux… qui correspond tout à fait à lui.
Hé… J’ai du nez pour ces choses là, mais je me retiens de frétiller pour ne pas contrarier Bruce. - La dernière photo représentant Mitchell a été prise lorsqu’il a quitté Viceroy. Les dates concordent avec le fameux incident de septembre…
Je marque une pause, rassemblant un peu les éléments dans ma tête… - On est tombé au milieu d’une traque et ces gens n’ont pas l’air de plaisanter…
Je ne cache pas que je suis un peu inquiet. Pas tant que je craigne le danger mais on est tombé sur gros, semble-t-il. Sur des gens influents, puissants… Qui cachent de lourds secrets. J’ai beau être préoccupé et encore un peu honteux de ce qui s’est produit dans cette ruelle, j’adresse à Bruce un regard des plus déterminés. - Nous devons retrouver ce Mitchell… Ses intentions n’ont pas l’air mauvaise et qui sait ce que ces gens feront de lui s’ils mettent la main dessus… - Je baisse les yeux d’un air désolé - Il suffit de voir la fin du professeur pour comprendre qu’ils ne lui feront rien de bien…
Batman est le justicier de Gotham. Je sais qu’il va prendre les bonnes décisions. Pour la protection de cette cité, de ses gens, pour s’assurer que tout va bien... Les risques et le danger, la forte probabilité que nous allons tomber sur ces gens peu recommandables est haute, mais malgré tout ça nous pouvons peut-être éviter à cet homme de redevenir une expérience de laboratoire. Il a déjà vécu l’abominable… Mais avec tout ça, j’ai tout de même une question qui me turlupine… - Si je m’enfuis d’un laboratoire, je me cacherais… Ce gars fait trop parler de lui alors qu’il est recherché. Pourquoi … ?
Je ne cherche pas forcément une réponse dans l’immédiat, poussant juste ma réflexion alors que je continue de lire le dossier que le professeur nous a légué. - Peut-être qu’à force de revenir d’entre les morts, il oublie son passé ? - Hmm… Ou alors comme le dit Bruce, quelque chose se prépare, et Mitchell est un pion sur l’échiquier …
Rien n'est sûr... Le mieux que nous avons à faire est encore d’aller lui poser la question. Mais il faut le retrouver pour le faire… - Nous pourrons suivre de nouvelles pistes en faisant des analyses des échantillons que j’ai trouvé dans la rue, potentiellement…
Je jette un coup d’œil vers Bruce. Vers le justicier de Gotham. Vers l’ami. Vers le Chevalier Noir… C’est à mon tour d’être un peu tendu. Sue nous regarde, silencieuse, inquiète autant pour son époux que pour son ami sincère. Au bout de quelques secondes à le regarder, je finis par lâcher un léger soupire, un peu déchirant, posant les yeux sur la route, qui file à toute allure. |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Mar 14 Jan 2020 - 3:49 | |
| East End, au même momentDe mémoire de citoyen, Gotham City a toujours été une ville dérangée, centre de multiples complots et horreurs toutes plus glaçantes les unes que les autres. Rendue tortueuse par son architecture et les coupe-gorges qui se forment dès que l’œil las de la police se détourne, elle a eu plus que son lot de drames. Mais si les beaux quartiers du vieux centre-ville historique sont assez épargnés, ce n'est pas la même chose des docks et surtout de l'East End, où il ne fait pas bon vivre. Prostitution, racket, violences, règlements de compte, tout est bon pour prospérer, peu importe les larmes et le sang. Les gens de bien n'y sont pas les bienvenus. Quand ils sont riches, là, c'est une autre histoire... et peu importe le cas de Joseph Chilton. "Joe Chill". Le meurtrier des richissimes philanthropes Wayne. Qui a amené toute une partie de Park Row à être renommée Crime Alley. Qui a fait exploser les records de meurtres dans ce quartier. Comme si les criminels trouvaient une certaine poésie à descendre leurs victimes là-bas. Ce soir, c'est encore le cas. Ce soir, quelqu'un a été abattu à Crime Alley. Ce soir, un gars est mort à Gotham. Un parmi des dizaines. Dont le vénérable Dr. Beck, d'ailleurs - Oh fais chier.La voix lourde et grinçante qui maugrée appartient au Détective du GCPD Harvey Bullock, en train de tirer sur un gros cigare premier prix. Son mécontentement vient du léger "plic ploc" qu'il vient tout juste d'entendre près de son oreille, signe annonciateur d'une nouvelle pluie gothamite, qui emporte avec elle toute la bonne pollution du ciel de la mégapole côtière. Parfait pour une scène de crime. Derrière un écran de fumée, il tire une dernière bouffée avant de jeter avec une précision de fumeur expert le cadavre de tabac calciné sur la chaussée, sans même un égard. Il a trop de pain sur la planche, ou plutôt de macchabée dans la ruelle pour s'inquiéter de la propreté de Crime Alley. - Allez, on se magne. Le corps dans l'ambulance et on dresse des tentes, allez ! Les experts vont pas tarder, et si leur bac à sable est trempé, ils vont nous faire la tête pendant des semaines, alors bougez vous le fion putain.Les policiers s'exécutent illico. C'est qu'il a une réputation ombrageuse, le Bullock, avec son caractère de chien, ses sautes d'humeur et sa grosse voix. Quand il parle, on agit, pour éviter de se prendre une volée de mots crus qui ne font clairement pas de bien à l'humeur. Sous son regard perçant, le corps bien refroidi qui l'a forcé à se bouger les miches est placé dans un sac mortuaire, et amené jusqu'à la camionnette de la morgue du GCPD, selon la procédure habituelle. Encore une fois, ce coin de Gotham mérite bien son nom. - Ici Bullock. Cadavre de Crime Alley parti pour la morgue. Homme blanc, cheveux blancs, corpulence moyenne. Un gars qu'a voulu jouer aux héros, d'après le couple de témoins. Les justiciers, ça aide pas à garder les pieds sur terre, c'est moi qui vous le dit.Le Central reçoit le message, soupire aux remarques habituelles du Détective, et se prépare immédiatement à accueillir le colis, en attendant que l'autopsie réglementaire dans ce genre d'affaires puisse se faire... même si le trou béant dans la poitrine du malheureux ne laisse que peu de doutes quant aux causes du décès. |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Mar 14 Jan 2020 - 11:27 | |
| Le Batman ne parle pas. Pas du tout.
La Batmobile file dans les rues, allées et avenues de Gotham City – à une vitesse importante, mais avec une maîtrise totale ; il assure.Bruce Wayne assure, au pilotage de son bolide. Mais cela ne lui apporte aucune joie, et ne décrispe pas sa mâchoire lourdement serrée.
Son regard reste fixé, devant lui ; sans jamais bouger. Il écoute, cependant. Il écoute les mots de Sue et Ralph Dibny – mais il ne dit rien. Il reste silencieux ; le regard figé sur la route.Il réfléchit. Il intègre les éléments de la soirée – les pièces du dossier ; de l’affaire. Les quelques informations obtenues du professeur, avant son décès. Les rares pistes données par les mercenaires. Et, surtout, les données communiquées par Sue et Ralph.
Qui attendent une réponse. Qui méritent une réponse, surtout. « Hrm. »Un grognement finit par se faire entendre ; enfin. « Merci. »La politesse suit. Un peu surprenante, venant de la part du Chevalier Noir ; mais légitime, vu ses liens avec les Dibny. « Les Tektites sont des formes de nanites, ces nanorobots invisibles à l’œil nu et qui peuvent être extrêmement nombreuses dans un organisme. Les Tektites sont aussi des fragments de roches fondues et expulsées du cratère lors de l’impact d’un météore, et qui ont refroidi. Il y a peut-être un lien, il faudra creuser. »Sa voix, lourde et intense, s’élève lentement dans l’habitacle. Presque avec douceur. « Elles sont encore un projet… une possibilité, selon les études publiques. A priori, un organisme privé est allé au-delà de ce que l’on sait – ou de ce qui est dit dans la presse spécialisée. »Ce qui n’est pas rare. Mais ce qui provoque bien des abus et des dégâts, hélas. « Il faut en effet retrouver Mitchell Shelley – et nous en savons désormais plus sur lui. Il est probable que ces Trektites soient ce qui lui permette de… ressusciter. Et cela doit également être ce qui justifie sa traque. »Il souffle, légèrement. « Une telle technologie coûte cher… et offre d’immenses possibilités. Les créateurs et investisseurs ne peuvent accepter de les laisser disparaître dans la nature. »Lentement, Bruce se tourne vers ses proches ; et la Batmobile décélère alors, lentement. « Il faudrait retrouver Mitchell Shelley, oui. Il se cache, dans la ville. Nous devons mettre en œuvre des mesures. »L’ombre d’un sourire glisse sur son visage fermé. « Je… vous remercie pour cela. Il nous faut maintenant vérif… » « Monsieur ? »
Une voix interrompt le Batman ; une voix qui est tolérée et appréciée par le conducteur. Celle d’Alfred Pennyworth. Son majordome. Son assistant. Son conseiller. Son médecin. Son armurier. Son père de substitution.
« Je vous présente mes excuses pour mon intervention, et je salue directement Monsieur et Madame Dibny. J’ose une parenthèse, en espérant le plaisir de leur rencontre, à la fin de cette sombre affaire. » « Aux faits, Alfred. » « J’y viens, Monsieur. Monsieur, j’ai pris la liberté d’écouter vos échanges – et de lancer une analyse des divers messages du GCPD. Monsieur Bullock vient d’informer sa hiérarchie qu’une victime, dont le visuel correspond aux éléments décrivant Mitchell Selley. » « Où ? » « East End… Crime Alley, Monsieur. Mais le corps est transporté actuellement à la morgue. » « Hrm. »Bruce grogne, et refixe son attention devant lui ; la Batmobile bondit, alors. Crime Alley. Ses mains se crispent sur le volant, alors qu’il accélère – et se dirige vers la morgue. A toute allure… pour commencer à comprendre, et surtout commencer à maîtriser tout ça !(HJ/ Je vous laisse faire l’arrivée à la morgue, si ça vous va ! /HJ) |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] Lun 20 Jan 2020 - 14:57 | |
| Bruce finit par briser le silence, avec son habituel grognement. Derrière, il nous remercie et il a en réponse deux francs sourires. Nous n’avons pas besoin de prononcer des mots pour lui rappeler que nous sommes là pour l’aider, même si pour le coup cette enquête et tout ce mystère sont respectivement effectuées et découvert grâce à un article de journal… Mais passons ! Le Chevalier Noir est très informé sur ce que sont les Tektites. Des nanorobots … Ce doit être une ressource particulière et dangereuse, vue le nombre de cobayes décédés lors des expériences… C’est quelque chose d’ordre publique, ce qui veut dire que les scientifiques connaissent son existence. C’est impensable de faire des expériences sur des êtres humains, alors l’organisme qui pourchasse Mitchell - et qui ne tarderont peut-être pas à nous tomber dessus… - ont gardé tout ce dossier secret. Ils n’hésitent pas à fair exécuter ceux qui échoue et qui en savent trop pour leur permettre de partir… C’est plus dramatique que prévu. Mitchell est poursuivi pour ses capacités mais surtout parce qu’il est le seul à avoir survécu à ces nanites, à les porter, à s’en servir plus ou moins consciemment. Donc, pour une société qui a invertis autant, c’est tenter de retrouver ce qui leur a beaucoup coûté. On parle toujours d’un être humain, bon sang !
Bruce se tourne vers nous. Il est d’accord pour le débusquer, peu importe où il se cache. J’acquiesce alors qu’il nous remercie à nouveau et alors que je lui demande par où nous devons commencer à chercher, une autre personne intervient dans l'habitacle de la Batmobile. Vous n’avez pas deux personnes avec cette voix-là ! - Au plaisir de vous voir tout à l’heure, Alfred !
Mais là, Batman veut des réponses, car si son majordome le contact, c’est pour une excellente raison. Il nous informe que la GCPD a découvert le corps d’une victime à Crime Alley, répondant à la description de Mitchell ! Je fronce les sourcils et je me tourne vers Sue, qui tient toujours le dossier contre elle. Crime Alley… Cet endroit a une sale réputation et pour cause, c’est là-bas que sont commis les crimes les plus effroyables. Je préfère me trouver partout sauf là-bas… Alors pourquoi Mitchell s’y cache… ? A moins qu’il continue à défendre la vie d’innocent et que cette fois-ci, il ne s’est pas relevé avant l’arrivé des autorités, qui sont particulièrement à cran avec tout ce qui se produit dans à Gotham. Il se peut alors que ses pouvoirs le relèvent dans la morgue… ? Je n’ai pas besoin de dire quoi que ce soit. Bruce pense à la même chose. Il agit et accélère. La Batmobile file droit vers la morgue de Gotham City. Le bâtiment est long et plutôt bas par rapport à d’autres structures de la ville. Principalement rouge et noir, on peut apercevoir des lumières derrière de grandes bais vitrées. C’est qu’il a commencé à pleuvoir des cordes et le ciel gris n’aide pas à voir grand chose… Belle ambiance mortuaire. Bienvenue à Gotham, hé. En parlant d’ambiance macabre, nous approchons rapidement. Je carbure déjà dans ma caboche pour trouver une combine … Je ne suis pas certain qu’ils vont nous laisser approcher un corps sans une autorisation. Mais nous n’avons pas le temps pour ça ! J’ai pris la main de Sue, par réflexe. Je déteste l’idée de l’impliquer plus en avant dans cette affaire, mais avec la présence de Batman elle est probablement plus en sécurité ici, qu’ailleurs à nous attendre… A l’intérieur, c’est lumineux et cette effet est renforcé par des murs blancs… Partout. C’en est glassant. Je m’approche du point d'accueil. L’assistant qui gère les entrées et les sorties a déjà la tête occupé dans sa paperasse. Il écrit quelque chose sur son ordinateur, ajustant toutes les cinq secondes ses lunettes. Il doit être arrivé au point culminant où il faut cesser de prendre du café, tant il semble nerveux. - Bonjour ?
Il décroche son nez de son écran et nous dévisage, sans dire un mot. Il en est presque à me reprocher du regard de le déranger. - Nous venons pour… examiner le corps d’une victime que vous devez normalement accueillir dans vos locaux. - Hmm ? Oh. Hmm… Vous avez une autorisation ? - Nous enquêtons sur cette victime lorsque c’est arrivé… - J’ai besoin d’une autorisation. - Vous pourrez l’avoir auprès des autorités, nous les avons aidé à suivre les traces de cet homme…
Il a daigné poser un léger regard sur nous avant de replonger son attention sur son écran. Il a l’air particulièrement occupé et fermé à toutes discussions. Cependant… - Vous êtes des rapides… Il vient à peine d’arriver. A droite, au fond du couloir. - Merci !
Est-ce que c’est le sourire de ma femme ou son air avenant qui a aidé ? Au moins, nous avons pu entrer sans causer de troubles. Mais j’imagine qu’il va falloir faire vite. Nous suivons les indications. On ne croise quasiment personne alors que nous nous dirigeons vers l’endroit où ils déposent les corps sur des tables d'autopsies. Nous en trouvons plusieurs, disposés dans une longue pièce… Mais nous ne pouvons pas nous tromper sur celui que nous cherchons, car ils n’ont pas encore pris le temps de le recouvrir complètement. Les experts ont dû partir en trombe pour s’occuper d’abord de la scène de crime. Nous pouvons donc découvert le visage froid et le corps inerte de Mitchell Shelley… En tout cas, il ressemble beaucoup à la personne sur la photographie. Sue passe sa main sur sa bouche, un peu choquée de voir ce qui semble être la cause du décès. Un trou béant dans la poitrine. - Bon sang…
Nous avons déjà vu bien des choses affreuses tous les deux, pendant nos enquêtes, mais un mort c’est toujours aussi… Merde… - Ne t’inquiète pas… ça va - Elle a vu mon regard - Qu’est-ce que nous allons faire, maintenant que nous l’avons trouvé ? - Hmm…
Je me tourne vers Mitchell, enfin plutôt vers son cadavre. J’ai bien envie d’attendre, pour voir. S’il a vraiment ces capacités de résurrection … C’est le moment de s’en servir. Je ne suis pas sûr que le maniaque tapoteur sur clavier, qui doivent souffrir le martyr s’ils sont dotés d’une conscience, nous laisse passer avec un corps sous le bras… A moins que Batman est une autre solution bien plus discrète et bien plus rapide que d'attendre un potentiel réveil miraculeux de Mr Shelley...
[HJ / Mitch flanque nous des frissons haha Bat’, j’ai fait en sorte de te laisser le choix dans la morgue, si tu décides d’être présent devant témoins ou plutôt de rester caché dans les ombres, car je ne savais pas comment les mecs auraient réagi à ta présence ^^ /HJ] |
| | Re: Legend of the Dark Knight : « la Mort est un mâle, un mal nécessaire » [Bat stretch Man and Mitch] | |
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