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[Year of Evil] Death of Bruce Wayne | Inscription : 10/12/2012
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[Year of Evil] Death of Bruce Wayne Jeu 6 Fév 2020 - 10:38 | |
| La Maison Blanche, centre névralgique des États-Unis. Le domaine du Milliardaire, nouvellement élu, par la force d'un référendum, Bruce Wayne. Le sanctuaire du premier Justicier à avoir porté le nom de Batman. La Maison Blanche, un cœur battant. Attaqué. Persécuté. Violenté. Par l'homme qui a vaincu les dieux de l'Olympe. Si le domaine divin de ce Mont Sacré est tombé, qu'est capable de faire ce rival face à Lui ? Lex Luthor. Le Diable Humain. L'ennemi avance dans les couloirs, son corps alourdi par son propre équipement. Il se tient encore debout, après avoir vaincu ses divins adversaires, pour combattre maintenant une Chauve-Souris qui survit depuis bien trop longtemps. L'Humanité n'a pas besoin du code de justice d'un homme incapable de tenir sur ses jambes. D'un justicier incapable de faire autre chose que de la provocation. Car pour lui, c'est ce qu'il a fait. Une provocation violente, en voulant s'élever. Face à lui. Face à sa Legion of Doom. Alors il a décidé d'y répondre. À cette provocation. Et d'avancer jusqu'à lui, pour briser le rythme que le Justicier veut dominer. Une réponse bien plus violente que Bruce Wayne l'imaginait. La sécurité de la Maison Blanche a été brisée, par une intervention silencieuse, venue des ombres. Une violence brutale s'est écrasée sur certains. Et ni les uns ni les autres n'ont eu l'occasion de briller face à cette attaque. Aussi lâche qu'imprévisible. Qui aurait penser qu'il l'aurait réellement fait ? Mais Batman a appris, à ses dépends, qu'il ne faut pas tenter le Diable. Le combat a été violent. Les coups brutaux. Et parfois, l'adrénaline empêchait le corps du Justicier de souffrir. Mais ce combat a surtout été inéquitable. Et Batman a fini par perdre totalement l'avantage, par chercher la retraite, pour réfléchir, à une autre manière d'aborder le problème. « Je te refuse comme adversaire. » Il le regarde, après être arrivé jusqu'à lui. Cette Chauve-Souris blessée. Handicapée. « L'Humanité doit se débarrasser des vieux vestiges qui retiennent sa progression. Les dieux d’antan. Et les dieux modernes. » Il avance, lourdement, habitant totalement le bureau ovale dans lequel s'est réfugié Batman. Pour leur dernière rencontre. « Si vis pacem, para bellum. Mais tu n'es pas prêt pour cette guerre. Tu ne l'as jamais été. » Il approche, violemment. Batman fait de même. Ils vont se rencontrer. Pour le dernier coup... Jusqu'à ce que l'explosion se produise. Violente. Brutale. Comme aurait dû l'être cet assaut final. La Maison Blanche est soufflée. Le sol de Washington DC tremble, l'air vibre, s'emplissant de la cendre aussi. La Maison Blanche est détruite. La Maison Blanche a explosé. Et la déflagration est violente, réussissant à briser l'équipement de Lex Luthor. Réussissant à le briser, lui... La Maison Blanche a explosé. Et l'ennemi est mort... Non. Non. NON ! Les décombres volent. L'humanité ne péri pas ainsi. Pas comme cela. Il est blessé. Meurtri. Oui, il est affaibli, lorsqu'une caméra embarquée dans un hélicoptère filme sa silhouette avancer dans les décombres. Et immortalise son état. Sa performance. Et aussi l'ombre, qui se soulève. Qui vient l'attraper, arrachant un rictus de douleur et de frustration au Diable. Qui regarde une dernière fois l'hélicoptère. Son regard fixant l'objectif lointain. Au moins l'a t-il prouvé, avant que l'ombre de Shadow Thief extrait d'urgence le Leader de la Legion of Doom. Il survit. Encore. Mais blessé. Et humilié. Une chose qu'il ne pardonnera pas.
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Re: [Year of Evil] Death of Bruce Wayne Jeu 6 Fév 2020 - 10:42 | |
| Flash Spécial : Drame à la Maison Blanche ! L'Amérique touchée en plein cœur !
Stéphanie se trouvait au siège de la Young Justice lorsque la nouvelle tomba. L'entraînement qui avait précédé avait été éprouvant et elle avait besoin de se reposer. Elle s'affala donc sur le canapé et alluma la télé en face d'elle. Mais alors qu'elle cherchait un programme qui pourrait la détendre, elle fut interpellée par des gros titres parlant des récents événements survenus à la Maison Blanche. Stéphanie eut un mauvais pressentiment à propos de Bruce qui devait forcément se trouver là-bas. Lui était-il arrivé quelque chose ? Une image la choqua particulièrement.
-Non !
Quelques images savaient pu capter la terrible explosion, mais elle voyait principalement des images de la célèbre Maison Blanche anéantie, brisée par une explosion phénoménale que personne n'avait vu venir. Déjà des sirènes hurlantes amenaient des secours auprès d'éventuels survivants tandis que quelques volontaires tentaient de déblayer les gravats. Le journaliste affirmait que le monde entier était déjà au courant de la terrible catastrophe, de Mexico à Pekin en passant par Londres, le Caire et Sidney. La Terre avait semble-t-il les yeux rivés vers les Etats-Unis, tandis que des théories étaient formulées de toute part pour expliquer cette terrible explosion.
-Bruce...
Stéphanie qui s'était levée se laissa tomber sur le canapé tandis qu'elle contemplait les débris du siège du pouvoir américain que les journalistes ne cessaient de montrer comme pour bien montrer à tous toute l'ampleur du drame. A celles-ci se superposaient parfois la mine furibonde d'un Lex Luthor furibond mais bien vite évacué par un allié. Les secours finirent par arriver et quelques minutes plus tard, le portable de Stéphanie sonna. Mécaniquement la jeune fille répondit.
-Stéphanie ?
-Leslie ! Tu as vu à la...
-Oui. Je me trouvais à Washington lorsque cela c'est produit, je me suis immédiatement rendue sur place. Et... Stéphanie, je ne peux pas me l'expliquer mais ils n'ont pas retrouvé le corps de Bruce. Les secours ont tout de suite essayé de le repérer mais... Rien. Le président est introuvable.
Et les infos le confirmaient de leurs côtés, les recherches se poursuivaient bien entendu, mais Bruce Wayne restait abonné aux absents. Son corps avait-il été pulvérisé lors de l'explosion au point qu'on ne trouve plus rien ? Peut-être... Mais dans ce cas... L'Amérique avait perdue bien plus qu'elle ne le pensait en ce moment-même. |
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Re: [Year of Evil] Death of Bruce Wayne Jeu 6 Fév 2020 - 10:45 | |
| Les images de l'attentat sont terribles. Elles tournent en boucle sur toutes les chaînes de télévision, diffusant et rediffusant l'explosion et les ruines de ce que fut la légendaire Maison Blanche, cœur de l'organe étatique américain. Experts ramenés au débotté, témoignages émouvants ou théories farfelues quand aux origines de ce drame, allant de l'attaque alien aux complots gouvernementaux, de tout peut être entendu. Jusqu'à ce que, une demi-heure après, on annonce une allocution prioritaire du Vice-Président Jefferson Pierce. Retransmise par tous les médias disponibles. Enfin, il apparaît, l'air terrible. - Bonsoir.Le ton est grave. Solennel. Celui des discours qui restent gravés dans l'histoire. Mais il ne bute sur aucun mot. Chaque pause, chaque intonation est maîtrisée. Après tout, ce n'est pas à un professeur qu'on va apprendre à s'adresser à un public. Même quand le public est aussi grand que l'Amérique entière. - Aujourd'hui, le cœur de notre pays a été touché par le mal. Washington D.C. a été la cible d'une terrible attaque terroriste orchestrée par le criminel multi-récidiviste Alexander Joseph Luthor. La Maison Blanche... a été détruite. Le Président Wayne est actuellement porté disparu.Une émotion transparaît toutefois. La colère. Elle aussi maîtrisée, mais bien existante. Celle d'être à la merci d'un adversaire qui se cache, qui joue avec lui. Une colère qui coule comme un torrent de montagne dévale la pente. - Mes chers concitoyens, il est vrai que nous vivons des heures sombres. Cet acte innommable ne fait que le confirmer. Mais je vous en conjure, ne cédez pas. Soyez forts, soyez droits, pour que nos enfants n'aient pas à détourner les yeux de honte quand ils penseront à cette crise. Pour que vos pères, pour que vos mères puissent rester fiers de vous.Et l'homme d'état continue. Il faut que les gens se réveillent. Qu'ils cessent cette folie. Luthor doit être stoppé, et cela n'arrivera pas tant que le peuple courbera l'échine. Il faut se battre pour gagner et garder les choses les plus précieuses. - N'oubliez pas: nous sommes et nous serons ce que nous ferons de nous. Nos puissants soldats, nos courageux sauveteurs, nos professeurs instruits, nos agriculteurs acharnés et nos ouvriers aguerris ne dépendent de rien d'autre que de notre volonté, en tant que peuple et puissance mondiale, à résister à la peur. Le monde attend notre réponse.Le ton se fait ensuite plus protocolaire, plus posé, presque professoral. Des informations, complexes à traiter en temps de crise, sont données. Avec parcimonie. Mais Jefferson Pierce n'omet rien. - En vertu de nos lois, le Vice-Président doit prendre la succession du Président des Etats-Unis d'Amérique lorsque ce dernier n'est plus en mesure d'assurer ses fonctions. Nous nous assurerons que la transition soit la plus stable possible. Je m'en assurerai personnellement, en faisant honneur à la confiance que mon prédécesseur a placé en moi.Enfin, après un regard profond et vibrant adressé à la caméra, le silence se fait. Sur le plateau de tournage apprêté spécialement pour l'occasion. Dans les demeures. Dans les moyens de transport. Partout, le silence. La nouvelle est difficile à avaler. Enfin, après ce qui a pu sembler être une éternité, le Vice-Président baisse les yeux, inspire et lance: - Merci à vous tous. Bonne journée et que Dieu bénisse l'Amérique.Fin de la transmission. Retour aux programmes. |
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Re: [Year of Evil] Death of Bruce Wayne Jeu 6 Fév 2020 - 10:46 | |
| Les ombres sont partout. C'est là leur nature-même. Même le Saint des Saints de la puissance américaine n'échappe pas à la règle. Oui, partout où il y a de la lumière, il y a de l'obscurité - et qui sait vraiment ce qui s'y trame ?
La Ligue des Assassins vit depuis des siècles dans les ténèbres, n'en sortant que pour porter un coup fatal avant de se draper à nouveau dans leur écrin protecteur. Mortels. Silencieux. Furtifs. Si leurs querelles avec ceux qui se prétendent les héros de ce monde ont attiré plus d'attention sur eux qu'ils ne l'auraient souhaité, cela fait bien longtemps qu'ils n'ont plus croisé le fer. Qu'ils laissent l'oubli faire son oeuvre. Redeviennent la légende noire qu'ils auraient toujours dû être.
La planète entière est scrutée dans ses moindres recoins par des yeux artificiels. Tout se sait. Qui irait croire qu'en dépit de cela - qu'en dépit du progrès -, il existe encore quelque part une armée des ténèbres dont nul ne sait rien, susceptible de presser une lame sur chacune de leurs gorges ? D'abattre leurs chefs d'états et leurs dictateurs - de faire s'écrouler leurs nations décadentes en une nuit, si tel est son bon vouloir ?
Allons, ne soyons pas ridicules. C'est là une histoire de croque-mitaine, de celles dont on se sert pour faire peur aux enfants. Et pas la meilleure, de surcroît. L'on frémit davantage devant les démons et les diables.
Et personne ne vous a vus ? Non, maître. Très bien.
Ra's Al Ghul se retourne pour faire face à son interlocuteur. Ubu est sans aucun doute son plus fidèle serviteur - et l'un des meilleurs assassins que la Ligue compte dans ses rangs. Si fidèle, en vérité, qu'il est rare de ne point le voir se tenir derrière lui, suivant chacun de ses pas, servant aussi bien de lieutenant que de garde du corps. Assurément, s'il a quitté cette place qui lui est si chère, s'il s'en est éloigné ne serait-ce que pour un instant, ce n'est pas de son propre fait : c'est qu'il en a reçu l'ordre. De la bouche du Démon. Et pour que Ra's Al Ghul l'envoie lui plutôt qu'un autre, c'est que la tâche requiert une attention toute particulière.
Amenez-le moi.
Hochant roidement de la tête, le colosse se retire temporairement.
Laissez-nous, s'adresse-t-il alors aux deux silhouettes tout de noir vêtues l'encadrant - ceux-là même qui avaient assuré sa protection, en l'absence de son âme damnée. Et assurez-vous que nous ne soyons pas dérangés.
Il a veillé à ce que Talia ne quitte pas ses quartiers. Oh, elle sait, il ne se fait pas d'illusions : les nouvelles vont vite quand l'on a des oreilles à tout endroit où il est bon de les laisser traîner. Et s'il aimerait croire qu'elle soutiendrait ses projets, ils n'en sont pas à leur premier désaccord. En particulier en ce qui concerne cet homme.
Lorsqu'Ubu revient, il est suivi par quatre silhouettes encapuchonnées - celles-là même qui l'ont accompagné en mission. C'est ici que leur rôle s'achève, et il n'est pas besoin de mot pour le leur faire savoir ; un regard et elles prennent congé après avoir posé leur fardeau à ses pieds.
Ils ne sont alors plus que deux - eux et ce corps qui repose à même la pierre. Celui de Bruce Wayne.
La scène se fige une longue minute durant, alors que le Démon observe un moment de silence.
As-tu procédé à toutes les vérifications ? Est-ce bien sûr ?
Il se déplace alors d'un pas lent, silencieux, tournant autour de la dépouille. Guettant peut-être un signe. Mais rien ne vient.
Oui, maître. Serais-tu prêt à le jurer sur ta vie ?
Il fixe son homme de main avec une intensité que même lui ne lui a vu que rarement. Ce ne sont pas des paroles en l'air : Ra's Al Ghul ne plaisante pas avec la mort. Il est agacé, et cela se sent. Il y a une fièvre malsaine dans le vert de ses yeux. S'il lui faut peut-être une seconde de plus, Ubu se répète néanmoins.
Oui, maître.
La tension se brise immédiatement alors que l'attention de Ra's se détourne. Sa parole lui suffit.
Ubu a reçu des consignes strictes après l'avoir découvert ainsi dans les ruines du Bureau Ovale, et les a suivies avec une incroyable minutie. Ce ne serait pas la première fois que Bruce Wayne fait croire à sa mort pour mieux renaître au moment opportun - mais pas cette fois. Pas de ruse, pas de subterfuge, pas de miracle : rien que la fin.
Ah, détective. Après tous ces combats, toutes ces épreuves, c'est comme cela que vous avez choisi de mourir ? Je ne vous cache pas ma déception.
S'être tant de fois mesuré à lui, avoir semé tant de périls sur sa route pour que ce soit quelque chose d'aussi banal qui ait finalement raison de lui est presque vexant. Il s'accroupit alors pour le regarder de plus près.
Lex Luthor ne l'a pas épargné ; le combat a dû être terrible. Les blessures qui parcourent son corps sont graves - mortelles, même ; preuve en est. S'il a rendu ne serait-ce que moitié des coups qu'il a reçus, son adversaire aura lui aussi du mal à s'en remettre. De ça, et de la bombe. Qui n'a hélas pas suffi à le consumer, mais le Démon a encore plus d'un tour dans sa manche. L'humanité est une infection. Luthor n'est qu'un cancer de plus. Il entend en trouver le remède.
Hélas, je crains de ne pouvoir vous laisser reposer en paix. Nous avons encore des affaires à régler, vous et moi... Et celle-ci ne saurait attendre. Et à choisir, je doute que vous apprécieriez de partir en sachant que vous laissez une telle abomination derrière vous. Il se redresse, époussette son pantalon. Je suppose qu'il est temps pour moi de vous montrer que l'estime que je vous porte n'est pas que paroles en l'air.
Il s'éloigne alors, s'apprête à quitter la grotte en le laissant là.
Ubu, fait-il néanmoins après quelques pas. Jette-le dans le Puits.
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