La Reine de coeur (Libre)

Star City, ville moderne et industrieuse, où le travail apporte la sécurité financière aux uns, pour ne pas dire l'opulence, et aux autres un peu de compagnie dans la misère - un collègue qui vous raccompagne sur sa mobylette rafistolée ; lire sa fiche de pointage pour changer de déchiffrer les coupons de réduction dans les journaux du jour ; de quoi s'acheter un pack ou une bouteille pour égayer sa solitude.
Une ville où chacun a pris sa part de gâteau - gangsters, financiers, industriels, politiques, célébrités locales, notamment ; mais aussi entités, démons et super-vilains à l'occasion - il y reste alors que beaucoup se lassent de grappiller les miettes.

Dans ce monde de chasseurs et de cueilleurs, trop - un petit nombre, mais ce ne sera jamais assez peu - finissent par emprunter le chemin qui les mènera à être chassés puis cueillis ; révélés par l'appel des sirènes, c'est sous les sirènes que se produit leur chute. Pour beaucoup de ces quelques déchus de l'humanité, oui mais pas tous.
D'autres s'en sortent. Très peu parmi les très peu.
Et Oliver Queen aimerait, aujourd'hui comme tous les autres jours, ne pas avoir à être celui qui essaie jour après jour, nuit après nuit, d'empêcher des frères d'humanité de s'en sortir.
Mais il essaie, jour après jour ; nuit après nuit.
Il ne relâche en rien sa garde. Pour empêcher son prochain de s'en tirer, de viser plus haut, lorsque c'est par le mal.
Et ça le distrait. De ses péchés, d'abord. De sa solitude, surtout. Des erreurs, de l'orgueil, de la colère qu'il a mise entre lui et ceux qui ont pu l'aimer. Ça le distrait aussi de l'ennui et de la banalité de sa vie, celle dans laquelle il est né. Ça le distrait de son entreprise, plus particulièrement.

Ce qui nous amène à aujourd'hui.
Ce qui le conduit à tripatouiller nerveusement une clé USB en forme de fusée - aux couleurs de l'équipe de baseball des Star City Rockets - dans un bureau qui n'a de sien que le nom.

Oliver Queen, malgré ses récriminations de très mauvaise foi, n'a jamais voulu avoir grand chose à voir avec l'entreprise qui porte son nom.
Il a hérité le nom de Queen comme il a hérité de Queen Industries ; en existant simplement.

Ollie s'est battu pour bien des choses au cours de sa vie. On ne peut guère néanmoins l'accuser de s'être battu pour mériter de vivre la vie d'Oliver Queen.

La fortune Queen a financé ses boires et déboires.
L'entreprise a entretenu sa notoriété, le rendant suffisamment célèbre pour entreprendre toutes les excentricités.
L'infrastructure même de la filiale Q-Core implantée dans des locaux issus de Queen Industries n'a d'existence que par et pour le soutien technologique et logistique qu'elle lui permet d'injecter dans les opérations de Green Arrow.

Qu'il convienne d'appeler cela le karma ou une voie de conséquence, il s'avère que négliger la compagnie ne l'aura pas éloignée de lui.
Queen Industries a fini par se mouiller trop profond dans le monde de Green Arrow. À l'insu d'Oliver.
Car sa croisade n'a jamais concerné un iota de cette compagnie ; car sa croisade est la classique lutte contre le crime. Car le crime n'est pas l'apanage des miséreux et des désespérés, pas seulement. Pas uniquement, le crime en effet concerne aussi ceux qui ne savent simplement pas s'arrêter. Les ambitieux, les malhonnêtes de carrière.
Le ver est dans la pomme, et la pomme a investi dans une organisation secrète qui de ce fait a attiré l'attention de Green Arrow : le Ninth Circle, la banque du crime.
Ollie ignore qui. Même si la liste des suspects n'est pas longue. Il sait surtout que c'est fait. Et suivre la piste a éveillé des soupçons. Et la fortune de l'entreprise familiale a bien été pariée sur le Mal.

Et quelqu'un veut sa part du gâteau.
Quelqu'un veut pouvoir placer ses paris.
Quelqu'un s'affaire à punir la boîte, non pas d'avoir truandé ; mais d'avoir entrepris de dénicher un nouveau type d'obligation bancaire à risque.

Ce quelqu'un a atterri sur le toit de la boîte multinationale, selon toute vraisemblance.
Les récents sabotages de Queen Industries sont l'oeuvre de son visiteur impromptu, et c'est sa manière de poser sa première main, sans pour autant avoir dévoilé ses cartes.

Ce matin, plus tôt, elle a atterri en hélicoptère au sommet du building du siège de la compagnie familiale des Queen ; six heures après les hélicos qui ont déposé les snipers sur les toits des gratte-ciels voisins déployés pour sa protection.

Six heures qui furent bien assez pour permettre à Ollie de réaliser qu'on prenait d'assaut son entreprise.
Juste pas de la manière dont il le pensait.
Il ne s'attendait pas à elle. Il ne s'attend pas à sa démarche.


Isabel Rochev.
Citoyenne russe, femme de mystère, toujours protégée. Par la distance qu'elle met entre elle et le monde, surtout.
Jusqu'à son existence, qui demeure pour le moins confidentielle. Inconnue au bataillon, pour les 99% de la population.
Distante, rare, froide et éthérée, même pour ceux parmi les 1% qui peuvent prétendre être au parfum.
Protégée aussi, par la distance qu'elle impose lors des rencontres qu'elle daigne donner sans signe préalable.

Son service de sécurité s'impose plusieurs mètres de distance avec elle, périmètre que très peu parmi les très rares font davantage que de l'apercevoir, encore moins de le franchir.

Rien dans ce déploiement ne peut passer inaperçu.
C'est une démonstration de force.
C'est un écrin.
Et en son cœur, Isabel Rochev, une étrangère sur la terre promise de l'opportunité, brille d'une superbe soyeuse et rouge sombre.
L'ex-amante européenne de Robert Queen, qui entend depuis sa disparition être honorée de son nom, sous le sobriquet de The Queen, marche sur le toit, et elle entend être reçue avec les honneurs ; et entendue.

De son côté, Green Arrow a pris un minimum de dispositions, dans le temps imparti.
Essentiellement, celles nécessaires pour assumer l'échec de sa compagnie, qui que soient ceux qui allaient lui tomber dessus avant sa chute.


L'essentiel de ce qu'il a fait, c'est la chose qu'il n'a pas su faire - l'une des choses qu'il n'a pas su faire au cours des années - venir au bureau.

Son arrivée a été remarquée, parmi les employés.
Même s'il y a de l'eau dans le gaz, des rumeurs, des dysfonctionnements conçus par un saboteur infiltré, sa présence a généré des réactions de plaisir, presque d'adulation.

Après avoir écouté quelques rapports polis et détaillés bien de circonstances, il s'est installé seul à son bureau.
Seul conscient que des tireurs d'élite supervisaient les lieux, il n'en dit rien à ses employés.

Il s'assied à son bureau, un grand plumier en bois teint au-devant de lui.
Sur le bureau, il a déployé quelques photographies.
Car s'il sent la chute de Queen Industries menacer de près, c'est en homme entier qu'il doit en accuser le coup - et les événements violents qu'il attend de voir ici.
Ses doigts glissent sur un Polaroïd.


Une photographie d'Oliver Queen et de son fils Connor Hawke, le jour de la naissance.
La seule photographie à laquelle il ait pris part dans la vie de son fils naturel. Qu'il n'a pas assumé.
Un instant volé de la joie intense d'une présence de courte durée, le seul jour de son enfance où Oliver ait été présent durant toute l'enfance de Connor. Mais il l'a gardée - la photo.

"Je suis un père."

Étalées sur le sous-main vert gazon se trouvent également des photographies de Roy Harper, son pupille orphelin ; de Cissie King-Jones, qui l'a longtemps vu comme un père ; de Mia Dearden, qui est à bien des égards davantage sa fille que si elle était née de sa chair. Et de Lian - sa petite-fille - la fille de Roy.

"Je suis un grand-père."

Il se sent d'humeur philosophe.
Même s'il est bien trop tard pour cela.
Comme s'il allait mourir avec la compagnie de son père.
Comme si Oliver Queen allait mourir sur place.

"Je suis un homme et si l'on vient faire le siège de mon château, c'est là qu'on me trouvera. Le vieux renard, dans sa tanière. Pas de ruse ni de tour ; il ne reste que l'attente."

L'arrivée de l'hélicoptère a fini par réveiller la compagnie de sa joviale léthargie du jour.
Les services de sécurité du bâtiment eux-mêmes ont même enfin fini par repérer la présence d'hommes armés sur et au-delà du toit.

Et derrière l'un des tireurs d'élite posté sur le gratte-ciel attenant, un canon.
Derrière le canon une crosse.
Derrière la crosse se tient une femme.
Une femme vêtue de noir, une archère, qui tient une arme de poing. Un pistolet qu'elle a pris sur lui. Qu'elle braque sur lui.
Son carquois est là, à côté d'elle, posé, et allégé d'autant de flèches qu'il y a de snipers, moins lui.
Une femme vêtue de noir, une épaule dénudée, laquelle dévoile un tatouage de dragon.


Et, au pied de l'immeuble, une femme vêtue de vert s'enchaîne aux portes de l'entrée principale.
Ses couleurs, et la scarification d'un coeur transpercé d'une flèche stylisés, que dévoile sur son ample buste un décolleté extravagant, ne cachent aucune modestie. Elles affirment néanmoins un attachement profond, obsessionnel. Un entichement pour Green Arrow - qui n'est pas réputé être Oliver Queen, mais qui vit dans cette ville.
Qui, donc, si elle s'attend à le voir débarquer sur le parvis de ce siège social, est voué à décevoir. Car il se trouve dans son bureau, conscient qu'un couperet va y tomber - ignorant lequel, ignorant comment - mais il l'attend, maintenant.



[HJ : Le sujet est libre, il tourne bel et bien autour de faits complètement confidentiels, mais aujourd'hui est un jour de coïncidences, un jour funeste, et un jour nouveau sous le ciel pour le coup clément, météorologiquement parlant, de Star City ! ]

Le Ninth Circle est la banque du crime, Queen Industrie trempe dedans contre la volonté d’Oliver Queen qui en a la conviction profonde. Son enquête a laissée des traces et quelqu’un vient pour cela ce jour là. The Queen. Entourée de gardes de sa sécurité celle ci n’est pas seule pour assister à cette scène avec une certaine délectation.


Car quelqu’un d’autre descend de l’hélicoptère. Quelqu’un menacé par un mandat d’arrêt international pour avoir massacré le parlement européen en écrasant l’Atomium dessus. Mais aussi recherché activement par le DEO sur le sol américain. Cependant il était comme un coq en pâte au Mexique actuellement. Où il reçoit des sommes astronomiques des Cartels de la drogue en l’échange du droit pour eux de survivre à ses pouvoirs, mais aussi à Vandal Savage et Per degaton.

Cet argent sale a besoin d’une banque, parce qu’une banque çà ne fait pas que financer. Quand çà ne peu pas faire tourner de planche à billet car pas très légal cela a besoin de liquidités. Et John Nichol n’avait que çà en ce moment, des billets. Et il n’aimait pas que l’argent dorme, comme ces ouvriers mexicain qu’il tuait à la tâche de l’autre coté de la frontière dans des entreprises qu’il rachetait sous de faux noms. Non il voulait que çà travaille.

Il accumulait des dollars par centaines de kilos sur les ventes de drogue aux USA mais il ne pouvait pas aisément déposer tout cela dans un paradis fiscal. Mais pour le Ninth Circle? Un jeu d’enfant. Ils avaient le crime à financer, il avait des sommes immenses à blanchir. Et...Queen industries? Intéressant d’en posséder indirectement une partie.

Habillé en civil John Nichol descend de l’hélicoptère, s’arrêtant parmi les gardes du corps d’isabel Rochev. Malgré sa barbe il serait difficile à reconnaître, des lentilles changent la couleur de ses yeux, il est un peu plus maigre qu’avant. Ici il n’est pas John Nichol de toute manière car il jouit d’une fausse identité.

Polaris n’a pas remarqué la tireuse d’élite sur le toit mais il reste sur ses gardes, une balle çà s'arrête aisément pour lui. Mais c’est la ville de celui qu’on appelle Green Arrow et pour avoir déjà expérimenté les archers super héro il savait qu’il ne fallait pas les sous estimer. Une flèche sans métaux est si vite arrivée.


Il n’adresse pas la parole à The Queen pour éviter le crime de lèse majesté mais se tourne vers l’un des hommes qui accompagnait Rochev

“Joli building. Jolie ville. Je me verrais bien y investir avec vous.”

HJ:

Spoiler:

Le vigilant n'est pas au rendez-vous, aujourd'hui.
Seul, assis dans son fauteuil, dans un bureau partiellement vitré, se trouve Oliver Queen. Héritier, figure publique, et essentiellement prête-nom de l'entreprise, qui n'y a essentiellement rien fait depuis toutes ces années.
Cependant, il n'a pu manquer l'arrivée de la dernière fille de Mars.
La densité et la résistance de l'air, l'hygrométrie, ont subtilement changé, en fait.
Elle ne cherche pas à se cacher de lui, surtout.

Ollie lève les yeux et reconnaît immédiatement la jeune protégée de Martian Manhunter.
Une Titan, l'héritière d'un puissant et fidèle héros. Qui se fait rare. Elle aussi, en fait.

Il est fâché, de ne pas s'être demandé pourquoi.
De ne pas avoir prêté d'attention.
Du toupet, surtout, d'une personne qu'on a laissé tomber, de son effronterie de faire attention à lui.
Lui en effet, qui négligeait tant les personnes pour mieux pouvoir s'oublier dans l'alcool, le travail et les causes désespérées.

Lui qui allait payer comme il se doit ces mêmes manquements envers l'entreprise de son père, de son père avant lui.

Il sourit alors, amer et railleur.

"Miss Martian. Heh. Est-ce que toutes les filles peuvent participer à ce concours, ou il faut vraiment être née sur le sol de la planète rouge ?"

Ses traits d'esprit étaient bien moins redoutables que ceux tirés de son arc, et moins originaux.
Enfin soit, il ne descendait pas au niveau de Guy Gardner, non plus.

Il esquissa à l'attention de M'Gann un geste amène, sans être intime.

"Prends un siège, je t'en prie. Et, si tu veux bien, emprunte l'apparence d'une personne, euh... normale ?"

Il n'avait pas désiré être aussi cassant.
Il était moqueur, par réflexe de résistance sous la pression. Mais pas hostile.
S'il avait admis avoir en lui un tel degré d'intolérance, la plupart de ses croisades n'auraient aucun sens.
Pourtant, c'était lui, ça, aussi.
Il se méfiait, ni des hommes Noirs, ni de ceux dont l'amour enfreignait des conceptions conservatrices ; mais des hommes bleus, verts ou encore surpuissants ? Cela oui, il se lèverait contre eux sans une grande hésitation.

En effet, Oliver Queen traitait l'enfant de Maleca'andra avec un respect et une déférence bien relatifs.
Mais ni plus, ni moins d'hostilité qu'il en a pour ses plus proches compagnons.

Il prend son front et une poignée de cheveux à pleine main, le coude appuyé sur son bureau, une oreille attentive aux réactions de Miss Martian.
Sa tête de vieux briscard se pare d'un petit sourire triste et énigmatique.
Elle lui a posé la question, celle qui s'impose, en fait.
Sur le côté de son bureau, un petit carton ouvert rempli de photos de fêtes de bureau et de moments volés par Oliver à l'entreprise familiale.

"Pourquoi en effet, selon toi ?"

Il crispe un instant sa mâchoire en un sourire nerveux.
Il n'aime pas son choix, mais il s'y est résigné.


Au rez-de-chaussée, à l'extérieur plus exactement, enchaînée aux portes battantes de l'entrée telle une manifestante, Cupid arbore un regard de cinglé.
Carrie Cutter darde un sourire dément sur le parvis qui donne de l'entreprise sur la ville.
Quelques caméras de téléphones commencent à se braquer sur elle, alors.
Elle sourit, aux caméras. Dévoile une dentition blanche et parfaite, immaculée autant que son cœur est pur - pur dans sa folie.


Entravée de chaînes mariant son corps aux portes de la plus grande entreprise de la ville, Carrie Cutter déclame son apostrophe à l'élu de son cœur.
Un chantage affectif, sans doute, selon son appréciation des faits.
Les actes d'une personne déséquilibrée, en fait. Une personne prête à n'importe quelle fantaisie massivement létale pour attirer l'attention de l'archer d'émeraude.
Armée et dangereuse, comme le bras affûté de la passion folle et dévorante. C'est ce qu'elle est, habituellement. C'est ce que les services stratégiques de la police de Star City tentent de déceler à distance, derrière leurs écrans. Tandis que les premières sirènes se feront claironner, dans les six minutes suivant le premier signalement de l'incident.


Pour beaucoup, elle semble simplement folle. Cintrée. Inoffensive, pour certains. Risible, même.
Quelques rires à peine étouffés résonnent, et de plus en plus de smartphones sont braqués sur sa petite intervention théâtrale.
Le SCPD, pourtant, loin d'avoir encore évacué et sécurisé la zone, sait le danger mortel que représente Cupid, ancienne membre des forces spéciales et meurtrière dévorée par son obsession envers Green Arrow.


Lorsqu'un John Nicol incognito témoigne son ambition à l'un des hommes de la Reine, celui-ci hoche de la tête en signe d'assentiment.
Il approuve, en tant que sa Reine a daigné donner permission au financier barbu de se joindre à leur prise de positions.

Le feu des munitions s'abat sur le toit, alors.
Les flèches de l'archère internationale au tatouage de dragon pleuvent sur chacun des hommes de la Reine assemblés sur le toit du gratte-ciel de Queen Industries.

The Queen entre, alors, par une porte donnant sur l'intérieur du bâtiment. Sans prononcer un seul mot dans aucune des nombreuses langues qu'elle maîtrise à la perfection. Sans verser une seule larme pour les gardes qui de leur corps couvrent son entrée à l'intérieur, à l'abri, là où elle allait de toutes façons.

Une flèche est bien entendu destinée au mystérieux investisseur.
Ni meilleure, ni pire que les autres. Une flèche parmi tant d'autres, destinée à un visage sans valeur affichée.
Comme chacun des traits de l'archère, elle siffle et fend l'air, à peine visible dans l'angle du soleil décroissant qu'elle a choisi comme point stratégique pour tomber sur les troupes.
Alors, Shado projette une flèche-grappin.
Sans prendre une seconde pour vérifier que ses flèches de bois, de plume et d'acier aient atteint chacune de leurs cibles.
Shado bondit, alors, pour glisser le long d'une corde en fibres de carbone tendue à son extrémité par un crochet de métal.
Au-dessus de sa tête, maintenue de ses deux mains serrées, la poulie de métal et de caoutchouc fait son office, sans heurt, au service d'une certaine élégance mortelle incarnée par la femme de tête.

Dans la ville en-dessous, les premières sirènes résonnent dans un écho dissonant entre les troncs carrés de la jungle de verre et d'acier.

John Nichol n’est là que depuis quelques minutes maintenant. Pour affaire, pas très légale cela va sans dire. Bien qu’aux USA où sont concentré tant de super héro il est confiant dans le fait que tout va bien se passer. Car après tout ce ne peut pas être pire que les affaires qu’il a au Mexique en ce moment. Le business avec les Cartels demandait sa petite dose de paranoïa.

Quand l’attaque fut lancée sur le toit et que les gardes de Rochev s’effondrèrent il manqua de peu d’y passer aussi. Voyant la pluie de flèches s'abattre autour de lui il eu le réflexe de générer un invisible champ électromagnétique autour de son unique personne, ce qui dévia la fléché qui lui était destinée.

La femme au tatouage de dragon l’aurait manqué, et peut être pourrait elle se demander pourquoi. Aucun courant d’air n’était aussi localisé pour dévier si brusquement le projectile qu’elle avait envoyée. De là à conclure que l’homme avait généré un bouclier invisible le protégeant elle ne le devinerait peut être pas si vite mais un doute pourrait s’insinuer dans son esprit. Elle avait manquée cet homme, sa flèche avait déviée au dernier moment. Ce n’était pas normal.

Sans demander son reste John s’élance en courant devant lui et ramasse l’arme à feu de l’un des gardes del a russe. Puis il voit la flèche qui tendait un câble, la femme se lancer en tyrolienne. Il sait qu’il pourrait tenter quelque chose pour la stopper. Il hésite un instant et la fusille du regard, était il en train de faire une bêtise? Tentons le coup. Laissons là continuer son attaque sauver La Reine pourrait lui servir dans des négociations futures. Il s'engouffra lui aussi à la suite d’Isabel Rochev.

“Je couvre vos arrières “

Braquant son arme derrière lui et marchant à reculons il deviendrait l’unique garde du corps de la reine, un rôle qu’il ne se serait pas imaginé endosser. Il pourrait partir maintenant oui, ou même griller sa couverture et dévoiler ses pouvoirs. Mais il y avait peut être un coup à jouer dans tout cela, et parfois il faut savoir garder son jeu caché.

HJ:

Spoiler:

Miss Martian ne semble pas goûter son humour.
En fait, elle se montre aussi grave qu'Oliver lui-même l'est intérieurement.
Une question passe derrière son regard, à savoir si cela résulte de ses pouvoirs d'empathe.

Elle se moule à ses directives, justement.
Avec autant de politesse qu'elle ne fouille pas directement dans on esprit pour le mettre d'aplomb.
Ollie se retient de rouler des yeux, lorsqu'est mentionné que ces lieux seraient son chez lui. Dit par quelqu'un d'autre que lui-même, cela le fait ciller.
Son bouc blond souligne alors un petit sourire amer.

"Pour être honnête, la plupart du temps je considère encore être ici chez mon père. Même depuis son décès. Et plus encore que dans son propre foyer lorsqu'il était parmi nous."

Elle s'assied.
Elle se conforme à sa demande, d'emprunter un visage nettement plus banal.
Pourtant, la dernière fille de Mars n'accepte pas son jeu.
Elle refuse le jeu de renvoi qu'il effectue pour répondre à sa question.
Elle ferme la porte à la partie de domination rhétorique qu'il lui a lancé. C'est de bonne guerre.
Elle lui déroule le résumé de ce qui se déroule, en Queen ainsi que dans et au-dehors de la compagnie.
C'est de bon ton, bien qu'il n'aie pas attendu des notes aussi dissonantes.
Il ne roule pas des yeux, bien que sa gestuelle semble vouloir indiquer le contraire.
Un sourire malvenu à l'appui.

"Oh, Megan."

Il fait glisser sur le bureau le plumier en bois taillé. Vers lui-même, d'abord.
Le regard fixé sur des choses invisibles. Des cibles intérieures.

"J'ai une piètre opinion de moi, il est vrai. Une piètre opinion d'Oliver Queen."

Le coffret oblong bloque sur le rebord cousu de son sous-main vert gazon.

"J'ai surtout apporté fort peu de crédit à Queen Industries, et à Q-Core, que j'ai utilisé comme un écran qui a drainé la compagnie au profit de mes aventures en tant que Green Arrow."

Il lui montre l'écran de son Q-Phone avec une pointe d'amertume.
14 notifications de mises à jour en échec.
En tant que financeur et donneur d'ordres, il aurait pu faire régler ça.
Il a laissé les entreprises familiales se détériorer.
Le premier, il a laissé le chèque devenir plus important que les accomplissements engagés.

"Aujourd'hui, c'est diffèrent. Je me suis permis de déplacer quelques rendez-vous. De donner une mission un peu particulière à Naomi, la spécialiste en sécurité informatique de Q-Core."

Il sort du carton l'une des photos où on la voit s'amuser avec Jax, un collègue avec qui elle est sortie.
Un autre allié de la Team, qui a pris de la distance.

"Une membre émérite de la Team Arrow, que j'ai laissée agir comme un fusible entre ma mission et l'entreprise familiale. Une hackeuse compétente et une informaticienne hors-pair, qui a d'ores et déjà détourné la technologie qu'est venue présenter à la société un gros bonnet de Platinum Flats."

Pas d'astuces...? Impossible, il est Oliver Queen.
Il est Green Arrow.


En effet, à un autre étage...
Aaron Zimm, fondateur, créateur et président-directeur général de Panopticon, présente l'un de ses prototypes de drones de sécurité éponyme, le Panopticon Mk I.

La démonstration semble suivre son cours, devant une audience captive - littéralement, d'ailleurs, bien qu'ils l'ignorent encore - composée notamment d'Harold Leeds, le contrôleur de gestion de la ville, d'Haley Donovan, représentant les intérêts du Corps des U.S. Marshall, et de Cyrus Broderick, directeur financier de Queen Industries.

La démonstration semble suivre son cours, sauf que depuis une salle de contrôle du département d'informatique, Naomi Singh prend le contrôle de la machine.

Tandis que John Smalls, responsable de la sécurité du bâtiment s'arrache les cheveux pour gérer la situation sur le toit et le parvis, Naomi prend le contrôle du Panopticon.


Smalls est mis au courant que la machine de démonstration de M. Zimm va lui laisser du lest dans cette situation de double danger.
Il envoie une partie de ses hommes escorter les efforts du Panopticon.
Puis, John Smalls descend vers le rez-de-chaussée avec ses gars les plus sûrs, pour gérer et endiguer de l'intérieur la situation Cupid.

Dans son bureau, Oliver pousse le Plumier de bois, le faisant glisser sur le sous-main jusqu'à ce qu'il effleure les doigts de Miss Martian.

"À cause de ma présence, à cause de ce qu'on peut vouloir enlever à Green Arrow ou à Queen Industries, les gens ici sont en danger, c'est sûr. Mais là, c'est un risque calculé."

Megan peut sentir la charnière froide contre ses doigts.
Si elle se penchait sur la question, elle pourrait facilement savoir ce qui se trouve dedans.

Sur le Q-Phone, qu'il finit par glisser dans sa poche, il n'a pas montré d'émotion en voyant les alertes concernant l'acte désespéré de Cupid, aux portes principales de l'entrée.

Il se lève alors, prêt à inviter M'Gann à le suivre.

Tandis que le Panopticon, suivi de près par les hommes de la sécurité, monte dans les étages.
Naomi Singh le contrôle, en déploie les tentacules, les mini drones, les viseurs, les lames rotatives et les canons.

Un mini drone s'arrête devant le visage masqué de la Reine, atteignant en éclaireur les étages supérieurs.
Naomi presse le bouton, et valide les deux têtes à l'écran comme étant celles de personnes hostiles et dangereuses.

Cependant, le duo doit d'abord faire face à l'impitoyable artiste martiale qui les poursuit, armée de son arc et de ses flèches, ainsi que d'un lourd sac de sport rempli des armes et accessoires glanés sur les cadavres sur le toit.

Durant l’avancée de la Reine de Cœur dans l’immeuble de Queen Industries un mini drone surgissait devant elle, repérant leur position. John Nichol balaya d’un mouvement de la main gauche devant lui et l'engin fut projetée à pleine vitesse contre un mur pour s’y briser.

“On ne va pas tarder à avoir de la visite.”

Et le deuxième Docteur Polaris était bien loin de se douter qu’Oliver Queen était Green Arrow, ni même que la femme qui l’accompagnerait serait une puissante martienne incognito. Soudain une autre flèche jailli à travers le couloir dans lequel ils se trouvaient, celle ci s’arrêtant à quelques centimètres de la main tendue du vilain qui avait tout juste eu le temps de se retourner pour activer son champ de force et bloquer le projectile.

“Retour à l’envoyeur.”

La flèche tourna dans l'autre sens pour partir en direction de la jeune femme au tatouage de dragon puis Polaris tira au pistolet vers elle, les balles venant toucher le mur derrière elle. Parce qu’elle bougeait avec une grande dextérité évidement, mais aussi parce que John n’avait jamais été un fin tireur contrairement aux justiciers de celle ville.

“Rah...je m’occupe d’elle.”

Il lâcha son pistolet sur le sol et serra le point, les balles déformées ressortant du mur pour filer à pleine vitesse vers celle qu’il avait manqué.

HJ:

Spoiler:

Oliver n'est guère surpris que Ms. Martian approuve ses détournements de biens au profit de sa croisade contre le crime.
Personne n'avait râlé quand la fortune Wayne avait financé une base équipée sur la Lune pour les Justiciers. À part lui, peut-être. Il n'en était plus sûr, à présent.

Il voit M'Gann loin d'admettre qu'il puisse laisser ses employés être tirés comme des lapins.
Son visage se tend, à peine.

"La vie est pleine de risques."

Il plonge alors ses yeux dans les siens, sans vraiment les reconnaître sous cette nouvelle forme.
Il sent ses doigts effleurer ceux de la martienne. Se surprenant à songer qu'ils sont comme des doigts de personne normale. Que c'est drôlement bien imité.

"Nous avons choisi d'en courir un très particulier : la responsabilité. Nous nous sentons particulièrement responsables de nos semblables."

Ses sourcils se froncent.
Il balaie l'air de la main en montrant la boîte de photos des employés.

"Je ne dis pas qu'il faille laisser tomber les gens."

Même s'il l'a fait, trop souvent.
Même s'il semble le faire, malgré ses évitements comme pour prouver le contraire.
Ses mains se rejoignent avec une légère pression des extrémités entre elles.

"Je ne nie pas que nos actions, nos prises de positions, les risques que l'on prend tous les jours, ont parfois des conséquences sur les gens. Des conséquences dangereuses."

Comme la mort. C'est déjà arrivé.
Comme son extrême solitude, dans un tout autre registre.
Mais il ne peut continuer hanté par la culpabilité.
Il hausse les épaules, empreint d'une certaine gravité.

"Megan, savoir que nos vies ont des conséquences, et continuer de les vivre quand même...
Sauter dans le vide en sachant que je peux atterrir sur une grand-mère arthritique.
Aimer.
Manger trop calorique.
S'entraîner quand on pourrait être dans les rues.
Passer des heures à surveiller un chili, plutôt que de diriger mon entreprise.
Être un aimant à femmes, et surtout à emmerdes.
Ça ne fait pas de moi un connard."

Et en même temps, un peu quand même. Il le sait.
Il le ressent dans toute sa chair, mais c'est trop douloureux.
Contre-productif, aussi.
Sa voix se fait un rien plus impertinente encore.

"Je trie mes ordures.
J'achète responsable, la plupart du temps.
Je sauve des vies, plus souvent que j'en mets en danger."

Il recentre sa main sur les photos de Connor et de Roy.

"J'ai eu deux beaux garçons, qui sont devenus des hommes bien.
Non pas que j'y sois pour grand-chose."

Pour en avoir abandonné un à la naissance et l'autre à la première difficulté, c'est le moins qu'il puisse dire.
Il affichait quand même un air fier de ses garçons, sous ses moustaches blondes.
Puis, un regard dur. Fermé.
Pour un constat délicat à accepter.

"Je... Je peux pas prendre la responsabilité de tout le monde, tout le temps."

Même Superman dormait de temps en temps, il en était convaincu.
Il restait toujours des avions pour s'écraser, des balles pour se perdre.

"Même ceux que je connais, et les gens d'ici.
Même... Ceux que j'aime.
Roy est devenu un accro, et j'aurais pu l'aider, merde, j'aurais dû l'aider.
Et tu sais quoi ? Même si je l'avais aidé, ça reste le combat que lui doit mener.
On ne peut pas tout contrôler.
On ne peut pas tous les sauver."

Coast City, Hub City, et bien d'autres exemples.
Hal avait sombré lors de la chute de sa ville, la première fois.
Oliver était trop obstiné pour ça.

"On m'a, plus souvent que mon âge le permet, traité de vieux con têtu ; et bien, aujourd'hui, la place de ce vieux con est ici, dans cette entreprise. Dans ce bureau et bientôt, j'irai rencontrer notre visiteuse.
Sans Green Arrow pour l'empêcher.
Ces gens n'ont sûrement aucun intérêt à tuer des employés.
Je ne laisserai pas cette tête de cochon en collants verts se mettre en chemin de ma responsabilité envers cette entreprise.
Car le justicier n'est pas nécessaire, je suis prêt à en prendre le risque.
Oliver Queen est indispensable, pour montrer à ces envahisseurs qu'ils n'impressionnent personne."

Lorsque Miss Martian use de sa vision martienne sur le petit coffret, elle exhorte Oliver à reconsidérer sa place au sein d'une destinée, plus grande que celle de simple homme.
Il plisse les yeux un moment.
L'héritier des Queen n'est pas habitué à voir ses propres privilèges.
Encore moins à les accepter.
Il considère un instant ses propos, puis répond sans chercher à la casser.

"J'ignore si c'est la chance, la guigne, le sort ou le destin, Megan. Mais je comprends que tu veuilles faire ta part, crois-moi. Pour ma part, j'ai un don à faire."

Il tire quelque chose de sous le sous-main. Une feuille déjà remplie.
Signant rapidement le document, l'archer indompté fait don d'un simple paraphe de son précieux coffret à l'entreprise.
Le Totem du Clan Arrow, un objet séculaire réputé apporter clarté de vision et immortalité à son porteur.
Il ignore s'il y croit vraiment.
Il est temps pour Oliver de reconnaître que son père est mort, et que c'est à lui d'apporter sa contribution.
Un legs, de nature mystique, qu'il espère fonctionner, donc.
Pour commencer.

Le Totem du clan Arrow est supposé apporter lucidité et immortalité.
Ce qu'il souhaite désormais à son entreprise.

Tandis que la polymorphe change sa densité pour traverser les étages jusqu'au lobby, l'héritier de Queen Industries se lève de son fauteuil.

Il appelle son assistante exécutive, Adrienne Rivers.
Qui le rejoint, en dépit de l'agitation.
Qui accepte de l'accompagner, malgré le danger. Dans les étages.
Ils sortent du bureau, alors.

Oliver sourit lorsqu'il entend la voix traînante de M. Zimm.
Tous deux s'approchent de la salle de réunion, alors.


Un technicien s'agite pour faire projeter les images de la tablettes du petit patron vers un vidéo-projecteur.



Oliver le libéral au coeur sanglant, Oliver le sarcastique, Ollie le SJW, ne retient rien.
Il tacle sans préavis.

"Et nous sommes d'accord pour affirmer qu'une femme caucasienne entièrement masquée et un barbu à peine plus basané muni d'une arme à feu n'ont strictement rien de suspect, ou de... Comment vous dites, antisocial, c'est ça ?..."

Désarçonné, le créateur de Panopticon tombe en plein dedans.
Il bredouille.


Les yeux de fils de Star City s'injectent de sang.
La bave lui vient aux lèvres.
Il serre le poing, et se retient tout juste de refaire le portrait du petit gros chauve.

"Nom de...
Son truc marche, et il n'est pas content parce que ça ne répond pas à des statistiques raciales clairement offensantes. Dans un immeuble pris d'assaut.
Nom de...
Pour une fois, j'ai vu juste et j'aurais vraiment aimé que ce ne soit pas le cas. "

Le fils de Robert et Moïra Queen pose deux mains sur les épaules de son directeur financier.

"Cyrus, vous montrerez la sortie à ce fasciste, la société ne signera rien avec un mec pareil. Que la ville et les US Marshals fassent bien ce qu'ils veulent, mais pas nous, Broderick. Pas nos ressources, ni notre technologie."

Il salue vaguement du regard l'administrateur municipal et la Marshal fédérale avant de quitter la pièce en direction du poste de contrôle de la sécurité.
Il pense y retrouver Fyff, qui ne s'y trouve pas.

Au rez-de-chaussée, le groupe d'hommes de la sûreté qui accompagnent John Smalls sont mal à l'aise à l'idée d'abandonner la menace qui s'introduit dans les étages supérieurs. À juste titre, puisqu'elle a déployé des efforts impressionnants pour arriver jusque là.

Smalls garde son calme, même s'il pense clairement que sa place est en danger aujourd'hui. Et sa vie, aussi.
De l'autre côté des portes vitrées, il voit Cupid, de dos, qui s'est enchaînée là.

Il envoie deux hommes en éclaireur pour déceler la présence ou non d'explosifs.
Ils reviennent rapidement auprès du directeur de la sûreté, blancs comme des linges.
La situation n'est pas loin de s'escalader.


De l'autre côté des portes vitrées, s'approchant de Cupid, se trouve en effet le Sergent Scott Notting du SCPD accompagné de sa propre escouade.
Notting est un officier zélé. Très. Trop. Encarté au parti de Per Degaton.
Et, à l'instar de son chef, il n'est pas très fan de Queen Industries et des gens du quartier des affaires.

La situation ne sent pas bon en bas, donc.
Puisqu'en lieu et place de démineurs et de négociateurs, la ville a envoyé des têtes brûlées.

A l'intérieur du lobby, John Smalls essuie une lourde goutte de sueur derrière ses lunettes.
C'est très mal engagé.
Aussi, lorsqu'apparaît la silhouette encapuchonnée de la martienne, lâche-t-il un soupir de soulagement.


"Vous êtes avec lui ?"

Ses hommes restent nerveux. Ils sont plus habitués à gérer des employés qui pètent un câble, des invités indésirables ou le déplacement de matériel de pointe à sécuriser que de telles situations.
La présence d'un justicier les rappelle simplement à leurs limites et à l'absurdité de cette journée.


Dans les étages supérieurs, Shado couvre son visage à l'apparition du drone senseur.
Si la flèche détournée et la salve de balles tirées par Nichol ne la touchent en aucun cas, elle manque de temps et de préparation pour réagir à l'envoi des balles usées en direction de sa personne.
Elle n'attendait pas un méta.
Bien qu'aucun organe vital ne soit touché, elle se plie au sol.

Pour alors se relever brutalement, son arc traditionnel en bois levé vers là où elle estimait trouver le menton du maître du magnétisme.

Il obtient ce qu'il voulait. Il fait ses preuves.
Il détourne l'assassin de la Reine.
Sauf qu'il percevra la course d'une dague de lancer, qu'elle jeta quasi-simultanément de sa manoeuvre d'uppercut à l'arc. Destinée, bien sûr, à la femme de tête.

Derrière Isabel Rochev surgit finalement le corps principal du drone Panopticon. Armé de toutes les armes logiques et les plus fantaisistes d'un robot tueur. Qui déploie ses tentacules de métal, piloté à distance par Naomi - du moins, à ce que pense Oliver, car l'absence d'un autre de ses pirates informatiques à son point stratégique l'affole un peu.

"Mince, je déteste quand les geeks de l'informatique prennent leur gros salaire pour une autorisation de prendre des initiatives !
Monsieur Smalls, est-ce que tout se passe bien pour vous, en bas ?"

Polaris n’était déjà plus incognito pour grand monde car ils ne couraient pas les rues les méthahumains contrôlant les métaux, d’autant plus quand ils étaient relativement récemment évadés de fourgons du DEO. Il ne vit pas venir l’attaque attaque à coup d’arc en bois de Shado. Tel un Alan Scott du pauvre le super vilain révélât son talon d’Achille, étant incapable de stopper çà.

“Gnif.”

Un violent coup sur le menton le fit partir sur le coté et manquer de tomber sur le sol. Une dague part vers Rochev et tout occupé à ce qu’il vient de se ramasser son garde du corps improvisé n’est pas en mesure de la stopper en vol.

Puis surgit le drone panopticon. Polaris recule dans le couloir pour éviter de prendre un autre coup d’arc en bois en pleine face puis tend une main derrière lui, ses pouvoirs magnétiques immobilisant le drone.

“Exactement ce qu’il me manquait pour te tuer!”

D’un geste de la main il ramène le drone au bout du couloir en direction de Shado, envoyant sa structure percuter l’archère et ainsi faire d’une pierre deux coups avec deux gêneurs. Puis sans attendre il s’élance vers La Reine.

“Vous êtes blessée?”

Même pas sur qu’elle lui réponde, pour le moment elle avait plus en commun avec Schwarzy dans "Terminator" question répliques...mais elle “pesait dans le game” des sociétés secrètes et il devait la protéger, qu’elle soit ou non une alliée à lui. Des femmes comme elle faisaient trop de mal aux redresseurs de tord de tout poil pour être abandonnée à leurs ennemis.

HJ:

Spoiler:

Le calme et la maîtrise de Miss Martian rassurent M. Smalls, qui en profite pour redonner un peu de légitimité à son équipe et à leur travail de reconnaissance.
Il parle peu.
Il parle concret.

"D'après mes hommes, elle ne maintient pas de détonateur à pression..."

Il s'adresse à l'ancienne Titan avec respect et franchise. Pour une collaboration efficiente.
Le directeur de sécurité s'arrête un instant, ayant dit l'essentiel de sa demande d'information.
Il appuie, pour autant, par le côté encore inquiétant des choses, même si l'approche de M'Gann le rassure là-dessus. Et son pouvoir, qui lui permettra de passer outre les portes extérieures si besoin.

"... Mais il y a bien des explosifs sur sa personne. Et les hommes en arme du SCPD à l'extérieur se fichent certainement qu'elle saute avec les charges qu'elle a sur elle."

Impossible d'entendre ce qu'il se passe de l'autre côté, mais l'un des hommes porte un smartphone et des écouteurs, avec lesquels il supervise la diffusion de la situation sur les réseaux sociaux.
Même si la police éloigne une partie des curieux pour la forme, ils apprécient d'être montrés en action.
Cela ne prend d'ailleurs pas une diffusion digitale pour voir que le sergent Notting nargue et teste le caractère de la femme pleine de morgue et de sentiments mal placés qui s'est enchaînée là.

Les caméras de surveillance filment tout cela, sous le regard du riche dirigeant.
Dans le poste de sécurité officiel de la compagnie, le fils de Robert Queen s'inquiète de ne pas trouver Henry Fyff, son fidèle informaticien à temps partiel.

Le téléphone d'Oliver sonne. Celui de Green Arrow, plus exactement.

« G.A. vous me recevez ? »

Il retient sa frustration. Il tâche de rester professionnel. Même s'il ne sait plus bien quel est son métier, là.

"Cinq sur cinq, Fyff. Où es-tu ?"

« J'ai dû quitter mon poste. Pour suppléer Naomi. Pour la remplacer. Elle est... sur le terrain, chef. »

La voix de Fyff est claire, mais hésitante. Car il sait être entre l'enclume et le marteau.
Son patron ne manque pas d'exploser en interjections.

"Merde, non ! Putain, Fyff, qu'est-ce que c'est que ces c...!"

L'archer enragé d'inquiétude pour sa collaboratrice halte sa diatribe, voyant la Marshall Donovan se rapprocher.
Il tâche de redevenir Oliver Queen, rongeant difficilement son frein.

"Madame Donovan. Il semble que le Panopticon de M. Zimm aie identifié deux... non, trois assaillants là-haut. Beaucoup moins que ce qu'on aurait pu craindre."

"Et... En bas ? Certains employés ont le direct en streaming. Ça ne vous a pas échappé j'imagine."

"La police sécurise le périmètre à sa manière. Comme vous voyez sur ces écrans, la capture de la forcenée ne saurait tarder avec l'intervention d'une justicière appuyée par notre sécurité."

L'assurance du golden boy est fissurée par son angoisse, dirigée vers Naomi Singh, fidèle collaboratrice et assistante technique de Green Arrow.
Celle-ci a atteint les derniers étages. Et elle voit tout. Non pas à travers son panneau de commande pirate du Panopticon, qu'elle a relégué à Henry Fyff, mais derrière une paire de lunettes de la Team Arrow - dans une initiative non sanctionnée par Oliver.


Elle voit tout, depuis une cachette qu'elle a identifié sur les plans du bâtiment.
Elle entend, surtout.

Le métal claque et grince et se craquelle, sous le contrôle de Polaris.
La carcasse mécanique se froisse et se déforme à mesure que le pouvoir du magnétisme la déplace pour en faire une arme certes moins subtile - pour peu qu'elle l'ait été - mais parfaitement ductile et maniable.

The Queen daigne s'adresser à son garde d'infortune.

"Sot ! Elle m'a atteinte... Passez-moi une arme, avant que j'en trouve une moi-même pour mettre fin à votre misérable vie !"

Obnubilée par sa propre personne, par sa blessure à la cuisse, elle tarde à percevoir l'action de l'homme sur le métal.
Lorsqu'elle réalise, Isabel ne peut pas retenir un juron de sa Russie natale.

"Bоже мой !..."

Son regard enfoncé sous les lourdes lunettes de son masque se fait plus intense.
Elle fixe Nichol, sans cesser de maintenir la pression sur son muscle touché.

"Qui êtes-vous et qu'êtes-vous vraiment venu faire ?"

Dans le même temps, Shado est entrée dans une lutte mortelle avec l'instrument d'Aaron Zimm, qui a échappé à sa programmation puis à tout contrôle par algorithmes. Aux mains de Dr. Polaris.
Elle plie, ploie, fléchit, arque et déroule son corps tel un ruban d'athlète gymnique.
Elle n'a pas la temps d'anticiper la logique d'une machine détournée, qui n'en a pas.
Elle réagit, sans pouvoir anticiper.
Elle dispose d'absolument zéro outil capable d'infléchir le dénouement de cette danse mortelle.
Sinon son ombre elle-même.
Car de là où John Nichol percevait une silhouette, s'en dégage une seconde.
Plus petite.
Plus menue.
Pas moins assurée ni dans ses gestes, ni dans son expression faciale.


Une enfant, de peut-être treize ans à peine, qui évolue alors en miroir de la silhouette de la mère.
Son apparition, ou plutôt le fait qu'elle ait été indétectable jusque-là, est une impossibilité.
C'est impossible, mais bien réel.
C'est l'art du ninjutsu.
Et la témérité d'une professionnelle, plus que d'une mère, avec la vie de son enfant.

Le dédoublement de ce qui était l'armée redoutable d'une seule femme a eu lieu. Car elles sont douées à ce point.
Il sert surtout à diviser les efforts du Panopticon, et en l'occurrence de celui qui le manipule.
Il représente un atout considérable dans la manche de Shado, qu'elle a choisi de révéler précocément.

Chacune alors plie, ploie, fléchit, arque et déroule, en reflet plus parfait que s'il était chorégraphié.
Elles tirent parti surtout de la destruction matérielle opposée par l'engin contondant massif à travers l'étage.
Elles bondissent, se divisent, se croisent, analysent de concert une fois à couvert, et se déploient de nouveau.

De son côté, Naomi parvient à peine à cligner des yeux.
Elle arme une flèche, néanmoins. Après avoir vérifié le système de déclenchement du gadget à oxydation rapide de la cible métallique.
Profitant de l'agitation qu'elle a en face, elle met à profit son petit entraînement à l'arc, encore bien fragile. Elle tire, alors, sur la Panopticon.

Polaris a dévoilé ses pouvoirs en venant en aide à Isabel Rochev, qui n’en demeure pas moins hautaine en s’adressant à lui. Impossible à stopper dans sa progression the Queen comprenait elle qu’elle n’avait plus qu’un seul allié et qu’elle ne ferait pas un pli s’il n’était pas là?

“Investir dans Queen Industries, perfuser cette multinationale avec l’argent de mon business pour le faire ressortir plus propre.”

Il voit que le robot se fait attaquer par une substance chimique qui le dissout, l’empêchant de l’utiliser comme un projectile de grosse taille contre celle qui avait semblé de dédoubler.

“J’en ai assez de toutes ces cabrioles!”

Ses yeux sont parcourus d’éclairs et ses poings d’arcs électriques dont certains incontrôlable se dirigent d’eux même vers des objets métalliques, un extincteur en faisant les frais. Puis...subitement un arc électrique part en direction de Shado puis sa " copie". Si rapide et adroite soit elle pour éviter les projectiles métalliques qu’il envoyait allait elle plus vite que l’éclair? Une telle manœuvre sans apport énergétique externe épuisa John Nichol en revanche. La respiration difficile comme s’il venait de courir un sprint de cent mètres il se tourne vers la Reine.

“Je venais pour une victoire à coup de stylo, les plus belles qui soient. Mais je ne vois pas comment on pourra signer quoi que ce soit pour s’emparer de cette entreprise maintenant qu’on est dans ses locaux en train de détruire ses systèmes de défenses. Toute signature d’Oliver Queen sont PDG pourra être remise en cause dans un procès au motif de la violence employée afin de forcer à la transaction.”

L'homme d'affaires-supervillain s’approche de Rochev dont il commençait à douter des intentions réelles.

“Alors vous voulez quoi au juste? Récupérer cette entreprise, ou la détruire? Parce que je peux faire s'effondrer ce building comme un château de cartes si c’est ce que vous cherchez.”

Il serre les dents avec un regard menaçant, espère qu’elle va se remuer. Car la patience du maître du magnétisme a des limites assez vites atteintes et une fois celles ci dépassées les victimes se comptent par centaines.

HJ:

Spoiler:

Dans le hall du gratte-ciel, John Smalls acquiesce sobrement au questionnement de Miss Martian.

"Ça dépendra du type d'explosifs... Je fais évacuer les étages inférieurs. De toute façon c'est ça ou rien !"

En effet, une explosion en tant que telle aurait peu de chances de provoquer l'effondrement de l'immeuble.
Et le cas échéant aucune solution n'existerait de toutes façons.
Tandis que Ms Martian s'efface pour aller gérer la situation de plein front, Smalls lui souffle un encouragement :

"Bonne chance !"

En marge de la force policière déployée par le Sergent Notting, un homme en tenue d'enquêteur se dégage de la foule, pour finir par poser une main sur l'épaule du sergent. Un geste calme mais ferme. Il s'agit du détective Andrew Lopez du SCPD, incorruptible et ami de la Team Arrow.
À l'arrivée de la justicière alliée des Titans, il refuse de laisser son collègue escalader la tension sur les lieux.



Il se fie au sens de la crise de l'héroïne, qu'il a reconnue. Il connaît le talent de justiciers comme Superman pour ce genre de choses, et tout naturellement le détective Lopez attend un tel instinct de la jeune héroïne.
Il jette un regard de défi à Notting. Un regard qui signifie : couché, Médor.
Alors, l'unité d'intervention se montre moins agressive, pour ainsi dire à l'écoute de la justicière.

Lorsque M'Gann s'introduit à Cupid, celle-ci esquisse un sourire pour le moins gênant.
Elle plonge ses yeux brillants dans le regard alien de la super-héroïne.
Elle a presque la bave aux lèvres, tandis qu'elle s'apprête à évoquer l'objet de son désir obsessionnel.


Sauf...
Sauf.
Sauf qu'il ne s'agit pas de Carrie Cutter.
Cette femme n'est pas Cupid. Mais la maîtresse des déguisements et assassin Nix, à la botte de The Queen.
Un fait qui apparaîtra évident à la télépathe, même en surface.
Tout ceci n'est qu'une mascarade.

En haut de l'immeuble, Isabel Rochev essaie de sourire face à l'impertinence de celui qui se veut un investisseur, et qui semble très bien savoir ce qu'il veut... se montrant donc fort troublé quant à la nébulosité de ses intentions, à elle. Le sourire ne vient pas, pourtant. Ce qui de toutes façons ne se verra pas, sous le masque. Ce qui s'entendra, peut-être.

"Je devais montrer que j'ai les moyens. Les circonstances sont malheureuses, mais je pense avoir un minimum prouvé mon point.
Il le fallait dans la mesure où je tenais à démontrer mon intention ferme et définitive.
... Quant à mes fins, voilà, elles sont aussi claires que les vôtres : je tiens à blanchir, moi aussi. Non pas de l'argent, mais la réputation."

Aux sens possiblement contraires de ses mots, Rochev vient rectifier l'interprétation qu'en fera Nichol.
En l'observant électrifier l'air afin de briser la grâce agaçante de Shado & Fille, elle ajoute :

"L'origine de votre argent ou sa couleur ne me concernent pas.
Seule pour moi compte la puissance, et aujourd'hui cette entreprise mérite d'en être instruite.
Il m'est indifférent de savoir si le fils dégénéré de Robert Queen signe sous la contrainte...
... Du moment que nous gagnons la crainte et le respect de ses équipes."

Tandis que Shado et sa partenaire sont soumises par l'orage ionique localisé, le duo composé par la fille du Bloc Soviétique et le Viking moderne est rejoint par un autre binôme.
Broderick Kingsley, directeur financier de la compagnie, et Aaron Zimm, développeur en personne du Panopticon, se présentent à The Queen en saluant John Nichol également.

"Bonjour, Madame. Nous avons été informés de votre venue. La Banque, je veux dire. Le..."

"Ninth Circle."

"Oui", confirme Kingsley, un feu infernal dans le regard.

"Je me dois pourtant d'être porteur de mauvaises nouvelles : la Maison ne saurait faire affaire avec une amie de Robert Queen.
Alors. Veuillez. Partir.
Si la présence de ces chères membres de la sûreté de la Maison n'était pas suffisamment claire."

Il désigne mollement les deux jeunes femmes affairées à gérer la tempête électrique dans leurs cerveaux.
A ses côtés, Aaron Zimm appuie sur la commande d'une émission électro-magnétique, supposée couper le courant des électrons.

Shado et Emiko se relèvent, alors. Fâchées, mais soumises au commandement de Broderick Kingsley.
Tous alors sont tacitement pendus aux lèvres du Dr. Polaris.
La voix de Kingsley vient briser l'implicite de cette attente.

"Contrairement à ce que l'on peut croire, je dispose déjà du logiciel avancé de reconnaissance facial que M. Queen a si vainement promis à M. Zimm. Un algorithme apparemment en possession de la Team Arrow. Étonnant, non ? Eh bien, j'en ai une copie déjà.
Donc... Je sais qui vous êtes, Monsieur Nichol.
Donc... Avec qui vous rangerez-vous ?"

D'un regard indolent, il dévoile la position de Naomi.
Dont il a repéré la présence.
Dont tous ont pu comprendre qu'elle a projeté la bombe à oxydation, plus tôt.
Naomi Singh, dont la cachette est compromise, donc, ainsi que sa participation à la Team Arrow.
Ce qu'elle savait, et qui l'a motivée à donner plus pour la Team. A se mettre en danger.

Dans la montée des escaliers, Oliver Queen a emboîté le pas à Haley Donovan, la marshal fédérale.
Il voudrait courir cent fois plus vite, sauter dans la ligne de mire pour protéger Naomi à son corps défendant.
Il ne le fait pas, pourtant. Il en court le risque, alors que sa couverture en tant qu'Arrow devient de plus en plus ténue.
Il a envie de se gifler, de prendre tout un peloton d'exécution, d'être jeté dans un immeuble en flammes.
Il avale les marches, à un rythme soutenu pour Oliver Queen. A un rythme ridicule pour Green Arrow.







"Médias sociaux, hein ? Je savais que je n'aurais jamais dû faire la transition vers le journalisme traditionnel. J'aurais dû me contenter de relayer et commenter des videofeeds en boucle et en streaming... Ha ! Qui tu crois leurrer, Chloe Sullivan ? Je... Je --
Quoi ?
C'est --
C'est Walter Steele, le PDG, là, à l'extérieur du bâtiment ?
Bord*l, ce chemisier était bien plus facile à enlever qu'à remettre. Vite, vite, vite !"

John Nichol s’est fatigué en faisant jaillir des éclairs, et si il a réussi à obtenir l’attention de Rochev et calmer les ardeurs du duo qui tentait de les stopper ce n’est qu’un début avant ce qui l’attend. Isablel lui parle, explique ses intentions bien que ce soit par des paroles énigmatiques. De ce qu’il en comprend elle voulait juste faire une démonstration de force, peut être y avait il une histoire personnelle derrière cela. Quelque chose à se prouver elle même ou de la vengeance. Il comprenait ce désir de vengeance, il avait le même envers ce jeune blue beetle. Mais les vues de Rochev ne s’accorderaient peut être pas tant que cela avec les siennes, car c’était bien l’argent qui l'intéressait lui. Et rien d’autre.

Deux hommes se révélèrent alors, le genre d’hommes qui aurait toute l’attention de Nichol. Des membres de “ La banque”, le Ninth Circle confirmait Isabel. Organisation criminelle internationale secrète mais pas tant pour la SSE ayant le pognon comme force de frappe pour financer le crime et affaiblir un peu plus un système qui freinait le développement personnel de John Nichol. Kingsley lui demande de choisir entre eux et Rochev, et il ne faut pas longtemps pour...retourner sa chemise. Car il s’éloigne de Rochev pour se rapprocher des deux hommes.

“Le Ninth Circle hein?....”

Il regarde en coin et découvre Naomi un peu plus loin. Il pourrait essayer d’éloigner toutes ces oreilles indiscrètes et conspirer dans l’ombre, il savait bien faire cela. Mais lui aussi comme Rochev voulait “ montrer qu’il a les moyens”. Et çà passait par s’assumer pleinement et laisser les locaux balayer devant leur porte. Une fois en face de Kingsley il lui tend la main en lui rendant son sourire malfaisant.

“John Nichol en effet, Secret Society Of Evil. Vous avez certainement entendu parler de nous. Quel bonheur de vous rencontrer. Bien qu’ayant déjà de nombreuses sources de revenus nous avons comme vous étendu un réseau à travers la planète. Que diriez vous de….nous rejoindre?”

Une offre d’affaire face à une organisation criminelle d’envergure qui pourrait ajouter ses fonds à ceux de Savage, qui s’il était riche aurait toujours besoin de plus d’argent pour ses projets. Ils pourraient permettre à La banque d’accéder à de nouveaux marchés jusque là fermés. La réponse aurait de l’importance pour leur avenir, Le Ninth Circle entrerait il dans la SSE qui gangrènerait alors aussi Queen industries? John avait beau demeurer détendu en apparence et être un peu fatigué il regardait autour de lui. Qu'ils fassent le bon choix car il se voyait déjà casser une belle boite remplie par leur poule aux œufs d'or.

HJ:

Spoiler:

Lorsque le Dr. Polaris dévoile ses allégeances et professe ses ambitions, Cyrus Broderick ouvre des yeux grands qui crient 'promotion'. Son sourire carnassier s'élargit, surmonté d'un regard de rat tout à fait fasciné.
Il a un réflexe inconscient de recul, puis se conforte.
Il dodeline de la tête tout en babillant sa réponse.

"Je crois qu'il est grand temps d'envisager un rendez-vous avec notre propre royauté... La tête du Ninth Circle.
Elle... prendra contact avec vous."

Ses yeux de rongeur font le tour du cadran avant que sa grosse main ne se pose sur le haut du dos de M. Zimm.

"En attendant... ce geek est à vous. Considérez-le comme une avance. Un signe de bonne volonté."

Broderick pousse Aaron Zimm en direction du membre de la SSE.
L'inventeur du Panopticon qui était prêt à le vendre au gouvernement et à la société privée, donné à sa cabale comme garantie.
L'ingénieur se montre anxieux, mais opportuniste. Il finit à petits pas de rejoindre Nichol, par lui-même.

Naomi Singh, l'employée de Queen et membre de la Team Arrow, voit et entend tout. Même si elle ne se fait pas d'illusions : elle a été repérée, elle aussi.
Le carquois qu'elle a traîné avec elle contient de nombreuses flèches gadget. Des projectiles. Des pièces d'ingénierie de pointe, des prototypes très avancés. La plupart en métal. D'autres construits dans un tissage de polymère et de carbone entièrement non-ferreux.
Son arc est presque complètement non-métallique, si ce n'est le système d'assistance à la visée.
Elle envisage de sélectionner l'une des flèches technologiques pour tirer sur les criminels avoués qui parlementent.
Elle saurait choisir. Elle avait une formation d'ingénierie axée par essence sur le choix de solutions.
Naomi plongea la main dans son carquois.
Elle allait tirer.
Son arc demeurait à portée, et il l'aiderait à la visée.
Sauf que...

Sauf qu'alors, Oliver et le marshal Donovan arrivèrent près d'elle.

"Ms. Singh... Naomi. Que f..."

Haley Donovan la héla à son tour.

"Mademoiselle ! Derrière nous. Mettez-vous à l'abri !"

Le premier réflexe de l'agent fédérale est de protéger l'employée.
Puis, elle voit le carquois. L'arc. Les protections qu'elle porte.

"Nom de... C'est quoi cet attirail ? Okay, suivez-moi."

Levant son arme de service pour mener la voie vers The Queen et son homme de main vus sur caméra, Haley Donovan guide Naomi et Oliver dans leur propre bâtiment, passant le coin pour tomber immédiatement sur un étrange et dangereux conciliabule.
Elle se campe solidement sur ses appuis, alors.
Elle prévient ceux qu'elle estime devoir protéger de s'écarter.

"... Monsieur Broderick, Monsieur Zimm. Éloignez-vous des suspects."

Derrière la marshal fédérale, Naomi bande son arc, qu'elle pointe explicitement vers le directeur financier de l'entreprise.
De part et d'autre de The Queen soumise et à genoux, Shado et sa jeune acolyte lui appuient sur les clavicules.
Zimm est dans le chemin, gâchant la ligne de mire en direction de Polaris.


**Vous êtes télépathe, hein ? Bien. Une femme doit connaître ses limites. Je ne peux pas me rendre. Ils sauront que je ne suis pas elle, ou beaucoup de sang coulera pour permettre de me couvrir. Cette option ne me dérange pas. Alors... Si jamais ça vous va... mais, je ne crois pas.**

Nix ignore que M'gann a prévenu le détective Lopez de sa supercherie.
Elle ne sait pas à quel point son interlocutrice en a sous la pédale.
Elle ignore comment s'en sortir. Elle est bloquée.

Une jeune femme aux cheveux courts rejoint la foule.
Il s'agit de Chloe Sullivan, journaliste.
Elle interpelle le DG Walter Steele, en présence de Felicity. En connaissance de cause.


L'homme d'affaires reste sans voix, plus que réellement silencieux.
La membre de Queen Industries répond alors, lapidaire.


La voix de Walter s'élève, finalement.
Il a une échappatoire.


Un talon rose vient s'enfoncer dans le mocassin de Walter Steele. Celui d'une Felicity Smoak rouge pivoine et en pétard.


Un coup de sac à main dans la figure de l'homme, puis la blonde à lunettes piétine de ses talons jusque sur le parvis.

"Hé, la femme malsaine avec son obsession pour un blondinet macho ! Un conseil, descendez de là et reprenez-vous en mains !! Idolâtrer ces beaux mecs, ça ne mène à rien !"

Les mains sur ses hanches, Felicity Smoak plante son regard dans celui de la tueuse, par-dessus l'épaule de la justicière martienne.
Elle pointe un doigt manucuré en l'air.

"Et vous savez quoi ? Peu importe ! Moi, je vais passer ces portes et monter à mon poste de travail !"

Aaron Zimm était quasiment offert à la SSE comme gage de bonne foi du Ninth Circle.

“Nous avons de nombreux projets en robotique dans notre organisation et je suis certain que vos talents nous seront utile.”

Lui lanca alors le Docteur Polaris en lui faisant une tape dans le dos quelque peu violente. Un avant goût des relations de travail qu’ils auront. Un sourire tout aussi mauvais que celui des autres apparu alors sur le visage du maître du magnétisme. C’est toujours çà de pris.

Oliver Queen et le marshal Donovan arrivèrent en empêchant Naomi Singh de tirer, The Queen que Nichol avait plus ou moins échoué à protéger était quand à elle soumise à genoux par Shado. Polaris qui garde sa main dans le dos de Zimm le fait légèrement bouger sur le coté, fausse amabilité destinée à le protéger de l’archères en l’utilisant comme bouclier humain.

“Si vous voulez bien faire un pas de coté...parfait. Bienvenu dans la SSE chez ingénieur.”

Il recule alors avec lui vers une pièce dont la porte s’ouvrit d’un simple regard, puis il embarque son “invité” dans les bureaux voisins. Il referme la porte derrière lui en sachant pertinemment que leurs adversaires ne seront peut être pas longs à débarquer.

“Il me semble que la présence de ce Marshal ai détruite toute possibilité d’un rachat heureux de cette industrie florissante Zimm. The Quenn est venue ici sans filet de sécurité et j’aimerais être une souris pour voir comment les employés de La Banque se sortiront de ce mauvais pas…”

Il approche des fenêtres et écarte les bras, utilisant ses pouvoirs pour que les armatures d’acier autour de celles ci se tordent et ouvrent un trou béant dans le gratte ciel.

“Si vous me dites que vous avez le vertige sachez que c’est le cadet de mes soucis.”

Un fauteuil avec des armatures en fer vient taper les mollets de Aaron qui tombe à la renverse pour se retrouver assis, le siège se décollant alors du sol il se crispe en s’accrochant aux accoudoirs pour ne pas tomber.

“Accrochez vous nous filons d’ici!’

Nichol décolle du sol du bureau et sort au dehors suivi par l’ingénieur en panique accroché sur son siège. Puis ils partent tout deux dans le ciel de Star City, Zimm hurlant de peur une bonne partie du trajet dans les airs avant de comprendre que Polaris ne le laisserait pas tomber. Pas par quelconque intérêt pour sa vie mais parce qu’il serait peut être le seul gain de la journée de la SSE, et qu’il pourrait bientôt mettre ses compétences à leur service.

HJ:

Spoiler:

Nix déguisée à la perfection en la non moins tueuse Cupid n'appréciait guère que Miss Martian ait repris le contrôle de ce qui semblait être une impasse mexicaine. Elle n'avait aucune bonne option de sortie, même si elle était payée pour accepter ce genre de dénouement.
Elle déposa les armes, finalement.
Du moins le sembla-t-il.
Elle leva un regard narquois vers la jeune héroïne avant d'enfoncer son pouce dans un bouton de déclencheur.

Elle sourit, d'un sourire amer, espérant que l'explosion de l'étage de l'entrée la libérerait suffisamment longtemps de l'influence de M'Gann.
Sûrement convaincue que cela ne suffirait pas, mais prête à mourir sous les salves de la police, sa fierté l'empêchant de se laisser capturer.

Au même moment, Felicity se trouve dans le building.
Elle est entrée faisaint fi de la prévenance de la jeune femme venue d'ailleurs.
Walter Steele, pris d'un sursaut d'humanité, tend une main crispée dans la direction de l'immeuble, comme si cela pouvait stopper la réaction en chaîne.

Au sommet, Oliver, Naomi et la Marshal restent pantois de la sortie effectuée par la fenêtre de Polaris accompagné d'Aaron Zimm.

"Cyrus, vous êtes tellement viré."

"Allons, Oliver. Cette journée est éprouvante. Nous en reparlerons lundi, c'est d'accord ? On va voir cette journée se terminer, même si elle est compliquée. Je ne crois pas que vous compreniez bien tout ça. On en reparle lundi."

Soudain, tout change.
Soudain, la cavalerie.

Au sol, un moteur vrombit.
Un véhicule se fait entendre et s'approche, mettant en fuite les policiers, interventionnistes ou non.


Le motard en tenue du far west tire, avec une acuité égalée uniquement par celle du justicier local, toujours absent.
Il tire sur les composants du détonateur, sans effleurer à un seul instant la femme qui entend tout faire exploser.
Ensuite, il tire en l'air comme un cowboy.
La foule se disperse, s'éloigne.

Sur le toit, une seconde silhouette se dessine depuis les cieux.
Une forme métallique, mécanique.


Il traverse le toit à grand fracas, aidé dans son entrée par de nombreux senseurs intégrés.

Il atterrit, une paume d'armure enfoncée dans le sol de l'étage occupé par les deux tueuses, le directeur financier, Oliver, Naomi et l'agent fédéral.

Oliver sourit.
Il a encore quelques amis qui osent intervenir quand lui n'en fait qu'à sa tête.