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L'As des clubs (Libre)

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L'As des clubs (Libre) Sam 11 Avr 2020 - 12:12

Star City, la nuit. Une ville où les boîtes de nuit, les plages privées et les bars de routiers tiennent éveillés les habitants, des condos huppés jusqu'aux habitations de fortune bricolées à force de taule et de planches en aggloméré.
Et, d'une certaine manière, le Verdant en est le joyau de la couronne. Niché au sein des Glades, dans une ancienne aciérie fondée autrefois par les bisaïeuls du survivant de Lian Yu. Dans un quartier autrefois ouvrier, aujourd'hui simplement mal famé.
L'endroit et le temps pour les petits-bourgeois et les malfaiteurs enrichis pour aller s'encanailler et éclairer de leurs lumières perdues dans la nuit les fenêtres de la plèbe. Faisant porter le spectre avant-coureur d'une gentrification, d'une amélioration de la vie locale, qui semble ne jamais vouloir s'établir.
Un lieu surtout au carrefour de toutes les vies d'Oliver Queen - the Hood - Kapushion - Al Sah-him - Green Arrow ; Ollie enfin, qui est peut-être le nom du meilleur et du plus intime de tous ces mondes.

Après avoir failli mourir à Hub City, à Coast City, à Vlatava, en Arctique, la tournée des meilleurs coups encaissés par Green Arrow n'est pas partie pour s'interrompre - mais une vraie pause, à la maison, à Star City, fait du bien.
Il va pouvoir dépenser, cette fois, payer sa tournée pour ceux qui veulent boire des coups avec Oliver Queen.

L'As des clubs (Libre)  615568_full

Et Ollie boit, sinon souvent, beaucoup, et surtout beaucoup trop vite.
Depuis quelques temps, surtout.
Il s'est même donné en spectacle, devant ses collègues justiciers. Au nouvel an, chez Atom ; à sa rencontre à Vlatava avec Doctor Fate.

Au Verdant, la fête ne s'arrête pas, tant que vous le voulez. L'alcool coule tant que se déversent les billets verts.
Au Verdant, certains serveurs moins regardant diluent ce que vous voulez de récréatif dans votre verre.
Oliver a déjà abîmé quelques phalanges de serveurs de bar ici pour avoir refilé de la drogue contre un pourboire. Ou plutôt, Green Arrow l'a fait. Il n'y a pas de crime sans victimes. Il le sait bien, il a dû aider ces péquenauds à retrouver du boulot après, pour soulager sa conscience. Il en a même conduit un à l'entretien dans la Arrowcar.
Alors au Verdant, l'archer indompté n'est pas tout à fait apprécié.
Ou plutôt, les retours peuvent être fort mitigés.

L'As des clubs (Libre)  Tommy+merlyn+2

Thomas Merlyn, le propriétaire, est un ami d'enfance.
C'est même un meilleur pote de lycée.
Il accueille toujours Oliver avec un grand sourire.
Il l'accueille les bras ouverts.
Il lui donne une bonne place.
Il l'embrasse avec emphase, le félicite pour telle ou telle chose.
Pour mieux lui mettre sa balafre près du visage.

Non, Tommy Merlyn n'aime pas trop Green Arrow, dont il suppute l'identité.
Son crâne a été brûlé au côté gauche dans une conséquence directe de l'arrogance et de la bêtise d'Oliver il y a de ça quelques années déjà.
La colère s'est tiédie pour se muer en une hypocrisie quasi-sadique.
Oliver accepte ce traitement.
Et se dit qu'il finance les nombreuses heures de thérapie qu'il imagine avoir infligé à son vieux copain, en venant ici faire la fête et boire comme un trou.

Pour autant, ce soir, Oliver n'est pas soûl.
Ou pas encore.

L'As des clubs (Libre)  Cupid_%28Carrie_Cutter%29

Elle, l'est.
Soule.
Carrie Cutter, alias Cupid, est venue au Verdant pour se mettre la tête à l'envers et oublier Green Arrow.
Son cœur déréglé et vénéneux pratiquement exposé derrière une ample poitrine mise en tête de gondole par une tenue minimale qui épouse les courbes d'un corps plus qu'en forme, son bassin évocateur inconsciemment d'une fécondité inouïe, elle danse et enchaîne les cocktails offerts par des inconnus collants de sueur, elle s'expose, elle se montre, elle livre des chorégraphies osées.

Oliver l'observe, le coeur et l'âme brisés de la voir ici.
Une des plus féroces ennemies de Green Arrow. Mordue de l'archer, en fait. Ici, alors que l'homme à la moustache est venu profiter d'une version édulcorée servie sur glace du repos du guerrier.

Mais quand vous regardez le proverbial abîme...
Elle le regarde, alors.
Elle le voit. Lui sourit.
Et Carrie Cutter, Cupid, choisit, alors, d'essayer d'oublier l'archer d'émeraude - avec Oliver Queen !
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Re: L'As des clubs (Libre) Dim 12 Avr 2020 - 19:39

Oliver Queen. Le Verdant à Star City.
Sacré cocktail, hein ? Je n’y suis pas encore mais je sais déjà que la soirée va être arrosée. Parce que nous sortons tous les deux d’une semaine très difficile… Je ne me souviens plus la dernière fois où j’ai dormi plus de six heures, ni la dernière fois où j’ai posé mon cul sur une chaise juste pour flâner ou pour lire un bouquin ! Tous les monstres de l’Univers se sont donnés le mot pour frapper. Cela fait à peine deux - trois non ? - mois que je suis revenu au sein de la JLA et on nous sert sur un plateau d’argent des victuailles peu ragoûtant. Enfin, les goûts et les couleurs, comme on dit…
Ouais non, oubliez… Allez, si, je n’y ai même pas pensé, oust.

Mais étrangement, je suis plutôt de bonne humeur. A Lyon, il fait beau depuis plusieurs jours, même si je ne peux pas vraiment en profiter. Je suis pourtant d’humeur pour aller faire une balade, visiter quelque chose… Voir des amis… Après avoir passé trois quart d’heures sur le même fichier que j’ai relu plein de fois, je décide de laisser de côté. J’appelle Barney pour lui dire que je m’absente. Les messages d’Ollie m’ont fait sourire et sa proposition m’encourage à passer le voir, à Star City. J’ai de bon souvenir de la ville où réside le justicier Vert. Une semaine là-bas… Pourquoi pas ?
Alors, on y va tout fringant ! J’enfile une veste et je contacte Victor Stone. Faut que je pense à lui offrir quelque chose pour le remercier de sa précieuse aide. Il faut dire que les tunnels-boom sont vraiment pratique ! Me voilà déjà dans la ville, aujourd’hui reconnue pour sa forêt à la forme singulière d’étoile. Et… Zut. J’aurais dû lui préciser une adresse. Je passe ma main dans mes cheveux, l’air d’un con. Il va falloir que je creuse dans ma mémoire pour retrouver mon chemin… Mais, hé, le Verdant est connu.

Je ne mets pas si longtemps à le chercher et à le trouver. L’enseigne clignotante verte assez évocatrice retirent tous les doutes, ainsi que la musique qui tambourine les murs et fait trembler le sol. Je ne suis pas tellement… habitué, à ce genre d’endroit. Mais je sais qu’Oliver attend déjà sur place. Je m’approche et je rentre dans cet endroit, déjà rempli de monde. C’est la fête, les gens dansent, chantent et boivent plus que de raison. La luminosité a drastiquement baissé pour laisser les néons colorés prendre le relais. Belle ambiance, moins pratique lorsque vous cherchez quelqu’un. Mais je sais où le trouver… Il ne doit pas être très loin du bar. C’est un endroit plutôt approprié pour attendre une personne et … Oh.
Herrm… J’arrive toujours au bon moment, dis donc. Et si je puis me permettre, cette dame n’est pas très vêtue. Obvious… Elle ne laisse pas indifférents les hommes qui la regarde comme si elle n’était qu’un bout de viande. Pourtant son choix s’est porté sur Oliver Queen.
J’avance vers eux, m’adressant à eux un peu… mal à l’aise.
- Bonsoir…
Je pose un regard sur Ollie et je lève légèrement un sourcil, amusé.
- Je peux te laisser avec madame, si tu veux…
Je ne reste pas très loin, mais je mets une certaine distance pour ne pas trop les déranger. Et puisque j’ai l’air de vouloir rester près du bar, l’homme qui sert les boissons me regarde… avec insistance.
- Oh euh… Un bourbon, s’il vous plaît.

Premier truc qui me vient à l’esprit, c’est un alcool qui te lave la gorge avant de ressentir le goût. Quelque chose me dit que cette soirée va être vraiment, très mouvementé.
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Re: L'As des clubs (Libre) Lun 13 Avr 2020 - 17:20

La garce groupie du gardien vert de la ville l'approche, attirée comme un insecte par une flamme.
Elle ignore que le blond à moustaches qui exerce cette attraction sur elle est la seule et même flamme qu'elle est venue essayer d'oublier ce soir.
Elle patine de ses bottes hautes sur le sol déjà humide de la sueur des danseurs d'un soir jusqu'à se planter devant Oliver, les mains sur ses hanches girondes, son large buste penché en avant reposant quasiment sur le comptoir du bar.

"Salut, beau blond !"

Ollie fait mine de ne pas l'avoir vue avant cette apostrophe. C'est sans doute peu convaincant.
Il tapote nerveusement la poche qui contient son téléphone portable.

"Prêt à devenir le gars le plus chanceux de la boîte ?!"

L'enfant doré de Star City se crispe légèrement, franchement pas accroché.
En plus d'être une cinglée, même si son insistance a toujours été flatteuse, même si la magie de l'attraction l'a conduite à nouveau vers lui, ce qui est presque touchant... Cette gonzesse n'est vraiment pas classe.
Les lèvres d'Oliver Queen s'étirent en un immense sourire de façade, faussement aimable. Un sourire particulièrement vendeur, qui l'a plus souvent mené droit dans les ennuis que tiré de l'embarras - encore que.
Il passe une main virile dans ses cheveux, charmeur. Inutile d'essayer de se rendre moins séduisant, après tout.

"Hé, salut... On s'connaît, non ?"

Là, il pousse carrément sa chance. Il a parlé sans réfléchir. Si cette psychotique venait à réaliser qu'Oliver Queen et Green Arrow ne faisaient qu'un, il pourrait dire adieu à sa vie privée, et risquerait directement la sécurité de tous ses proches. Et en même temps, il faisait déjà un travail fabuleux d'éloigner tout ceux qu'il aime, déjà...

Sauvé par le gong.
Ralph se faufile près du bar.
Son visage est un livre ouvert, et Oliver a envie de lui planter un couteau de lancer dans la cuisse. Car Extensiman s'amuse de la situation.

L'ex tueuse des forces spéciales, quant elle, semble être fâchée également par l'arrivée du détective privé, pour des raisons légèrement différentes.
Elle, gueule, alors. Comme un âne. Sur ce pauvre Randolph, qui venait simplement retrouver son ami.

"Hé, l'impromptu ! Tu n'vois pas qu'on est en train de s'parler, ici ?"

La rouquine enfonce son regard d'émeraude dans celui de Dibny, bien remontée et parfaitement beurrée.
Une idée lui traverse soudainement l'esprit, à la vitesse de la désinhibition.
Une canine et une incisive écrasent sensuellement sa pulpeuse lèvre inférieure en une moue rêveuse.

"A moins que... ?"

Elle minaude, pince ses lèvres en un sourire digne des plus grands selfies, et passe la pulpe de son index sous le menton volontaire de l'homme élastique.
Des choses pas très catholiques dansent dans son regard, alors qu'elle tente d'embrasser de sa vue à la fois Randolph et Oliver, comme pour s'imaginer beaucoup plus d'affinités.
Son ongle racle doucement la fossette de notre ductile détective, déposant une fine pellicule de sa sueur brûlante de son désir.

"Bonsoir Ralphie, tu tombes à pic. J'avais justement besoin de prendre l'air !"

Il palpa ostensiblement sa poche de pantalon, suggérant la présence d'un paquet de cigarettes - en réalité, un simple smartphone formait cette bosse rectangulaire.

"Ne bougez surtout pas, charmante demoiselle. On revient dans cinq minutes !!"

Ollie n'eut pas le temps de déchiffrer sa réaction sur son visage qu'il était déjà en train de traîner son coéquipier dehors, emportant avec lui son verre de boisson gazeuse et le bourbon de Ralph.
Il ne fut pas évident de se frayer un chemin vers l'extérieur, mais c'était une urgence capitale.
Cette femme n'était peut-être pas subtile, ni même présentement hostile, mais ça restait très anxiogène pour Oliver d'être dragué par une parmi ses adversaires les plus acharnés - surtout celle-ci.

Ils passèrent une porte menant à la terrasse du night-club, qui voyait quelques fumeurs, qui de s'isoler, qui de se rencontrer.
Oliver posa une tape amicale sur le biceps de son frère d'armes, puis sirota un peu de son soda décaféiné.

"Bienvenue à la maison, Stretcho. J'espère que tu survivras à l'expérience..."

Il scruta le visage de Monsieur Dibny, qui lui parut usé, fatigué.

"Ça a été pour venir ?"

Il songea à ce qui venait de se produire à l'intérieur, et esquissa un sourire visiblement gêné. Ce qui, pour l'archer, était plutôt rare. Bien qu'il eusse plus facilement ce degré de sincérité avec ses amis masculins.

"Tu viens de rencontrer Cupid. C'est un peu ma Catwoman... Si Catwoman et le Joker étaient une même personne complètement prête à assassiner Dinah... ou n'importe laquelle des autres, techniquement."

Des autres femmes de sa vie, oui.
Des femmes d'une nuit ou d'une saison, car il y en avait eu plein.
Il s'imagina un instant un combat de Cupid contre Grace Choi, sa coéquipière des Outsiders qui avait disons... les mêmes moeurs que certains des héros hommes. Des moeurs qu'Oliver avait partagé aussi, indignes d'un parangon de vertu pourtant.

"J'te déconseille d'accepter son délire de plan à trois, en passant. J'ai vraiment pas envie qu'elle voie l'un de nous deux comme un rival, au petit matin."

Il plaisantait, il exagérait sa propre propension à se livrer à ces choses-là.
Oliver avait tendance à aimer plaire, mais pas comme ça. Il n'en était pas là dans sa vie, au point de cueillir la rose offerte par une femme aussi épineuse et surtout, désespérée. Surtout épineuse, plutôt. Il n'était pas toujours très juste, avec les femmes. Il l'avait rarement été.
Carrie Cutter le mettait particulièrement mal à l'aise, en fait.

Il lâcha un clin d’œil complice au ductile détective.

"Ceci dit, ça fait déjà plusieurs jours que personne n'a essayé de nous tuer, pas vrai ?"

Un silence s'ensuivit, le genre qui peut aussi bien être suivi de rires sonores que de discrète poussière dans l’œil. Ou de grincements de dents.
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Re: L'As des clubs (Libre) Jeu 16 Avr 2020 - 14:13

Ollie m’envoie des regards. Mince… Je dois probablement y lire un message… C’est étrange parce que, de ce que j’en comprends, il n’a pas vraiment envie de se coltiner cette pulpeuse demoiselle. A bien y regarder au second coup d’œil, c’est vrai qu’elle est… Un peu quelconque. Pas vilain, mais peu radieuse. L’alcool ne doit pas beaucoup aidé à lui donner de la grâce. Mais je sens autre chose, cette fille ne sort pas totalement de nulle part. Et ma présence dans ce cercle d’intimité dérange madame, qui me le fait comprendre avec un ton de charretier...
- Oh non madame, je n’oserais pas vous… déranger… dans vos...
On m’a toujours dit que je savais parler aux femmes. Mais à ce point là ? Elle me lance un regard. Oui, ce genre de regard là. Si si… Celui qui active une alarme. Même si vous êtes né de la dernière pluie, c’est un truc que vous ne pouvez pas louper. Elle a eu un éclair dans le regard, un exploit pour un esprit aussi beurré…
Elle s’approche et je ne sais pas ce qui m’a pris à rester planter là. Une part de moi a voulu être solidaire, fraternité masculine, belle âme, trop bon trop con, hé… Maintenant c’est moi qui suit coincé entre le bar et ces deux gros… et madame ! C’est indécent comme situation, il faut que je me sorte de là ! C’est à mon tour de lancer un regard vers Oliver Queen. Si des yeux peuvent causer, ils diraient “Help”, “Houston, on a un problème”, “Leave the room”, “mayday mayday”. Ah, il doit bien se marrer maintenant le Robin des Bois, mais j’espère qu’il ne va pas filer en douce et abandonner son pauvre ami P’tit Jean. Sors moi de là, mec, trouve une excuse bidon…

Mon malaise augmente alors qu’elle a drastiquement diminué la distance entre nous deux et que je puisse un peu plus me rendre compte à l’odorat qu’elle a trop bu. Cette femme sait pourtant ce qu’elle veut… Ou du moins sa libido le sait pour elle. Nom de dieu, je n’ai pas vu arriver ce .. doigt ?!, qu’elle pose sur mon menton… D’accord… Enfin non, pas d’accord ! Je suis en train de me faire draguer par une inconnue qui, à peine quelques minutes avant mon arrivé, était en train de le faire avec ce pauvre Oliver. Avec énormément de précaution et de politesse, je la repousse, lui faisant comprendre que… Je suis un homme marié !
Non, cette méthode ne marche pas ? Fichtre… Mais où va le monde ?
Mais, heureusement pour le monde et surtout le nôtre, Ollie a trouvé un plan de fuite presque classe.
- Prendre l’air… ? Oui ! Bonne idée ! J’avais justement un peu chaud et…
On se demande bien pourquoi la température est si haute ici, hein.
J’acquiesce et la ruse d’Oliver se met en place, trouvant un chemin vers le cerveau imbibé d’alcool de cette chasseresse. Je me fais tirer la manche et je le suis sans hésiter. Nous faisons du coude pour passer les danseurs, les squatteurs, les personnes qui prennent trop de place au détriment des autres et nous arrivons enfin vers l’extérieur si sacré. Ouf… Je suis bien content d’être passé à côté d’une expérience comme celle-là.
Je pousse un long soupire de soulagement, tandis que Queen me souhaite la bienvenue… À sa manière, hé… Je lui lâche un sourire en coin.
- Star City et ses belles plantes sont toujours aussi surprenantes.

Pourtant je suis sûr qu’elles cachent quelque chose de beaucoup plus venimeuses. Sa présence a beaucoup gêné Ollie… Je n’ai pas pu m’empêcher de le remarquer et de me dire qu’ils se connaissent, peut-être. Ou alors ils ont eu un accrochage, entre héros et vilaine ?
- Je n’ai pas eu trop de difficulté à traverser l’océan, en Tunnel-Boom, mais je me suis un peu perdu dans la ville, d’où mon léger retard…

C’est à mon tour de grimacer un sourire gêné. Il n’aurait pas eu à subir cette charmante petite ghngnn, enfin, cette personne si j’avais été là plus tôt. En parlant d’elle, il revient sur le sujet et je peux me targuer d’avoir bien deviné. Et il m’offre son nom en récompense...
- Ah, ce n’est donc pas une belle plante…
Non, elle est plutôt du genre longue griffes et dents avec des idées psychotiques et violentes. Elle a l’air formidable ! … Heureusement que je n’en ai pas des commes elles à Opal City. Même si Mist, à défaut d’être complètement cinglée, a beaucoup d’imagination pour me mettre des bâtons dans les roues. Inventive et bornée… Très douée pour filer entre mes doigts dès que j’essaye de l’attraper. Trop facile lorsque l’on peut devenir de la brume…
Je continue d’écouter Ollie et je lève un sourcil vers lui, tout en buvant une gorgée du bourbon.
- Hmm-hmm ! C’est bien dommage, j’étais justement en train de me demander lequel de nous deux elle aurait préféré…
C’est une blague. Malheureuse et triste boutade. Je n’ai évidemment aucune chance ! En plus, je retire tout le côté mystérieux et sexy avec mes cernes sous les yeux et un visage à faire pâlir un mort. Sans rire… Elle doit être sacrément saoule pour s’être intéressé à moi. Cupid… Comme Cupidon ? Ceci expliquerait… son côté un peu toride et peu vêtu.
- Ne retournons pas à l’intérieur tout de suite. Avec un peu de chance elle nous oubliera.

J’en doute, mais c’est beau de rêver. J’aime faire ça, de temps en temps. Croire en des choses, espérer que tout ira bien. Alors que je sais très bien qu’ils existent des vérités indéniables et qui se résument à peu de chose près à ceci : Les héros attirent les vilains. Oliver Queen attire les ennuis. Ralph Dibny est un mec qui manque de bol. Je crois que nous sommes dans la merde…
Oh mais non, Ralph, tout va bien. Rien n’est tombé du ciel, n’a fracassé la terre, démoli des immeubles, envoyer des rayons par les yeux et des flammes par la bouche... Bordel…
Je siffle bien la moitié de mon verre, alors que je capte les derniers mots d’Ollie. Bon dieu… Il ne devrait pas parler de ce genre de choses sous le toit de sa propre cité… Alors que je viens d’y penser à l’instant. Chhh… Ils vont finir par nous entendre, si nous continuions.
- C’est vrai. Il faut que l’on marque ça dans un annale de la JLA. - Je commence déjà à dire des conneries… - Je pense qu’on devrait profiter d’avoir la paix pour porter nos verres à la mémoire de ceux qui ne peuvent plus le faire.

Je lève mon verre et j’essaye de sourire. Malgré tout… Hey, P’tit Jean n’est pas censé être plus joyeux normalement ? Faut se reprendre vieille branche !
- ... Nous devrions peut-être y réfléchir à deux fois avant de refuser la prochaine fille qui nous abordera … ?
Drôle de manière de casser le silence.
Ouais.
Joie, félicité, allégresse, réjouissance optimale. Mais même si mes mots sont un peu sombres et durs, mon visage contraste clairement. Je suis fatigué, mais pas complètement abattu. Je suis content d’être là, en bonne compagnie, avec un frère d’arme mais avant tout un ami de longue date. Parler avec une personne comme Oliver nous rappelle que derrière nos masques, nos costumes et nos titres héroïques se trouvent des êtres humains. Avec plus ou moins une vie sociale aboutie. Et sur ce point, je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec lui depuis fort longtemps.
- Alors, Green, quelles sont les nouvelles à Star City et comment tu vas surtout ? La dernière fois que je t’ai vu, tu dégustais le genre de flammes que l’on voit dans des films de Science-Fi et Horreur…

Je parle de l’attaque de Mera, des coups de forain de Ultragirl. Entre nous, celui qui a le plus morflé c’est bien lui… Et Carter, qui est… Merde, fais chier, je me suis promis de ne plus y penser…
Ce n’est pas facile. De se dire que nous sommes encore là, tandis que d’autres s’en vont. Mais il faut aller de l’avant, hein. Profiter d’être là et dès que la JLA nous appelle d’y répondre présent et tout mettre en oeuvre pour arrêter ceux qui ont et commettent des crimes, envers ce monde. Nous connaissons tous les risques mais nous évitons le lire les petites lignes qui blessent. Après avoir survécu à Doomsday, Despero, le Syndicat … Je suis prêt à traverser les mondes, les multivers, le Temps, l’Espace pour envoyer en un poing la Justice entre les deux yeux d’un crâne chauve. Et sinon, je ne doute pas qu’une flèche sifflera à son oreille de meurtrier.
Et bien plus encore.
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Re: L'As des clubs (Libre) Ven 17 Avr 2020 - 1:22

[HRP : Ce RP se situe pour moi après Final Justice.]


Plusieurs jours étaient passés depuis la dernière grande bataille de la JLA, mais aussi depuis cet embrigadement chez les Darkstars...

Alors est-ce que j'allais apparaitre à nouveau en costume de force de police tyrannique de l'espace pour chercher des noises au Green Arrow et au Elongated Man ?

Non.

Je ne porte pas de costume ce soir... Même si la soirée aurait eu un thème excentrique à célébrer pour mieux contribuer à l'ambiance festive et à l'indécence sous l'anonymat d'un masque.
Le costume de ''nouveau Darkstar'' est bien heureusement très éloigné spatialement de moi, mais hantant toujours mon esprit... Et le costume ''d'ancien Darkstar'', quant à lui, s'est retrouvé au placard. Un instant j'étais prête à le jeter à la poubelle... mais je n'ai pas pu.
Trop de souvenirs...
Une émotivité qui conduira peut être à ma perte, c'est pourquoi je trouve d'autres alternatives pour un résultat similaire...

Je suis épuisée, honteuse et en colère contre moi même plus que jamais après cette année de servitude et de solitude... alors ce soir je me repose, j'oublie ce que je suis, ce que je fais...
Je bois au Verdant de Star City.
Et je fume aussi... beaucoup... beaucoup plus qu'auparavant.

Et c'est à l'extérieur, sur la terrasse du Club, où la fumée n'indispose pas ceux qui bêtement se refusent les meilleurs choses de la vie dans un lieu pourtant bien consacré, que ma démarche agars me ramène encore une fois. Un verre dans une main, un paquet dans l'autre et comme deux poids à chaque pieds, je pousse la porte un peu brutalement.
Je fais quelques pas et levant finalement les yeux à la nuit fraiche mais sans étoiles d'une ville pourrie, comme toutes les autres, qui derrières ses enseignes et éclairages chatoyants comme un Noël, chaque seconde assèche jusqu'à la mort une planète sans qu'elle n'étouffe un seul gémissement ; c'est alors que je tombe sur le Green Arrow et l'Elongated Man.

"Ah !''

Je les regarde un peu ahurie.
Est-ce qu'ils me reconnaissent au moins ? Cette femme aux cheveux lissée et au tailleur repassée, aussi impeccable qu'une Bible sur un lutrin au tribunal. Je n'ai guère d'autres tenues, d'autres coupes, et pourtant l'image actuellement présentée est loin des souvenirs passés.
Mais il ne faut pas se mentir non plus, ce serait encore plus ridicule... Ils m'ont reconnus.

Je lève vraiment les yeux au ciel, ravale une grimace et reprends lentement.

"Je... J'aurai préféré qu'il en soit autrement... mais tant pis...
Profitons-en ! Amusons nous !''


Et je m'approche d'eux comme sur un sol glissant pour trinquer et boire d'une traite mon verre avant de le jeter d'un geste désinvolte pour consacrer mes mains à l'allumage d'une cigarette.



Dernière édition par Kate S.K./Manhunter VIII le Ven 24 Avr 2020 - 18:22, édité 1 fois
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Re: L'As des clubs (Libre) Ven 17 Avr 2020 - 10:54

Ils étaient sortis.
Ce qui signifie qu'ils avaient échappé à Cupid.
Ce qui voulait dire... Qu'il n'y avait pas échappé, d'une manière ou une autre. Elle reviendrait, pour Oliver ou pour Green Arrow.
Il lâcha un soupir d'atermoiement.

"Belles plantes ? T'es qui, vieux, Cary Grant ?"

Il attrapa un verre abandonné à portée, qu'il pressa dans la main libre de son équipier.
C'était sa manière d'aider les gens à se détendre et se décoincer, sûrement un truc hérité de l'ambiance années cinquante qui pouvait régner au manoir étant gamin.
Ou parce que les marques d'alcool et de soda l'avaient subtilement enfoncé dans le crâne des jeunes depuis des générations, et qu'Oliver était plutôt sensible aux tentatives commerciales de ce genre de produits.

Il acquiesça poliment aux détails de Randolph sur son trajet, songeant qu'il n'avait lui-même jamais trop passé de temps avec Victor, et clairement pas de-là à lui demander ce genre de services hors boulot.
Il faut dire qu'avec Dinah partie s'éclater en missions successives aux côtés des Birds of Prey et Hal toujours très occupé dans l'espace, il avait trouvé de très bonnes raisons de se concentrer sur ses amis Jack et Daniels.

"Eh, tu oublies que j'ai un avantage certain, mon copain... hum-hum... Je suis Green Arrow."

Il fit des yeux ronds une fraction de seconde, comme s'il n'avait pas su s'empêcher lui-même.
Avant d'éclater en un rire sonore, claquant même la main sur sa cuisse. Comme après une imitation qui l'aurait vraiment fait poiler lui-même.

Le ductile détective joua d'un inhabituel pic de masculinité, par jeu, mais aussi d'une petite condescendance masculine, qu'Oliver n'imagina pas seulement feinte. Il l'attribua, en fait, à la maladresse d'un garçon peu habitué à ce genre de scènes dévergondées.

"Ceci dit je parierais pas sur le fait de naviguer sur une très oubliable mer de la tranquillité avec celle-là, vu notre aura et surtout son appétit, pas loin de ses phases chaînes et chloroforme telles que je les ai connues..."

Tandis que Dibny siffle son premier verre, un signal d'alerte se déclenche chez Oliver Queen.
Deux, en fait.
Le premier, vite, lui trouver encore un verre. Il hésite un instant à retourner au bar à l'intérieur.
C'est le second qui l'en empêche. Car c'est signe qu'une conversation sérieuse va finir par s'engager.

Ce qui ne tarda pas à se produire.
Ce à quoi Oliver réagit à peine différemment d'avec tous les signes précédemment envoyés par Randolph.
L'alcool, donc. Au cœur de tout. Il leva son verre - de soft, en l'occurrence - pour un hommage quasi-mondain au héros d'airain.

"Aux amis absents ! Qui, je suis sûr, finiront bien par revenir, plus crétin que jamais..."

Cynique, sarcastique et aussi mesquin que possible.
Il devait bien à Carter Hall de toujours rester fidèle à lui-même.
Pour ce crétin conservateur qui n'avait pas évolué d'un iota depuis l'Egypte Antique, et qu'il était quand même fier de considérer comme un de ses coéquipiers parmi les plus fiables et dangereux.

Lorsque Ralph fit remarquer que la vie était trop courte pour la laisser filer, Oliver fit un sourire et un léger signe de dénégation, un peu cryptique.

"Aaaalors, j'ai combattu des loups-garous, un maître taoïste qui a mal tourné, et la version la plus noire de moi-même. Tout dans une semaine de boulot, entre autres. Oh, et, j'arrête de boire."

Fini, les conneries.
Alors, il est temps de remettre la discussion sur ses rails d'origines.
Une paire de moustaches hilares s'agitait pour babiller des bêtises, dont le flot sembla ne pouvoir se faire arrêter.

"Mais je t'ai raconté la fois où un morveux magique m'a transformé en la version plus douée à l'arc et plus charmante du Petit Spirou ? T'aurais vu la tête de Hal !! Ha..."

Il se coupa, repensant à l'allusion au châtiment dantesque qu'il s'était pris au Nexus, sans avertissement.

"Ouais, Mera ne m'a pas raté, ce jour-là... Aucun de nous n'a eu une journée facile. Mais... J'aurais aimé savoir ce qu'elle devient, tu sais. Cet arc-en-ciel évolutif permanent, ça n'atteste pas de la santé mentale de notre communauté. Y'a qu'à voir Ray, et il a été Indigo Tribesman."

Sa moustache frisa de taquinerie mal placée. Il est vrai que les absents sont et demeurent des cibles faciles.
Oliver tousse, la gorge sèche de ne pas l'avoir lubrifiée d'alcool, mais il tient bon.
Il pose une main virile et amicale sur la tête humérale de son ami désarticulé.

"Et toi, alors, ça... ça va ?"

Randolph Dibny n'est pas un homme gâté, même selon les standards du monde super-héroïque.
Il vit avec un trou dans son âme, pas dans la forme de ses parents, mais de son seul véritable amour, Sue Dearborn, décédée dans une lugubre tragédie.
Heureusement pour lui, il ne sait pas rester seul. Pas entièrement. Pas sans amis ou coéquipiers d'un jour.
Alors, même si Ollie ne sait pas le lui demander, il est convaincu qu'il a une vie remplie d'affection, d'aventures, et, comme toujours... de mystères comme il les aime tant.
Il se concentre, alors, sur ce que daignera lui confier son ami, un homme pour le moins discret.
Ce que la sobriété lui permet, alors. Car il a longtemps été ce mec qui hoche de la tête un moment et s'excuse pour aller pisser sans plus de préavis, ce mec aviné au regard vague, à l'âme égarée.
Il écoute, alors.
Il prend garde à suivre et emprunter le chemin de ce que lui évoquera son équipier. Son ami.

Un changement se produit, alors.
Une entrée, comme au théâtre.
Un pas familier résonne sur le parquet de la terrasse. L'enfant doré de Star City aurait sûrement baissé ses lunettes sur son nez, s'il en avait porté. Il baisse la voix et entreprend d'en aviser Elongated Man.

"Ralphie, vise un peu ça je crois bien que c'est..."

On peut retirer l'archer de son poste d'observation, mais jamais ôter l'observateur en poste chez l'archer.
L'apparence est différente, plus négligée.
En fait, il en a eu un avant-goût dans les dix minutes après les audiences les plus catastrophiques, lorsque Kate a été son défenseur juridique. Lorsqu'il lui avait considérablement compliqué l'exercice, avec ses excuses et ses absences à répétition, sa ligne de défense criblée de trous liés au fait qu'il était secrètement Green Arrow - et un peu lève-tard en tant qu'Oliver Queen. Ses propres excès n'y avaient rien arrangé non plus, mais c'était surtout l'air reconnaissable que l'alias civil de Manhunter arborait lorsqu'elle cédait à son manque sérieux de nicotine - et qui la faisait sentir particulièrement mal.

"Hééé, si ce n'est pas Maître Spencer-Knight, en chair et en os !"

Il lui tend la main à serrer, par réflexe induit.
Mais rectifie rapidement par la force de son intention, et lui tend ses deux bras pour une accolade chaleureuse et qui pique un peu, la barbe oblige.

"... A moins que ce soit 'L'honorable...' ?"

Il prend une posture de recul, amusé de ses propres inepties, un sourcil comiquement levé plus haut que l'autre.

"Je suis sérieux, Kate. C'est quoi l'étiquette ? J'ai pas fait un seul cours de droit sans ma fidèle gueule de bois."

Un court instant gêné par l'haleine de cendrier crevé de son ancienne défenderesse, Ollie se décale pour bousculer involontairement un type en costume noir. Qui ne lui prête guère d'attention, et poursuit ses élans d'économiste immobilier dans des tirades bien senties.

« Les quartiers proches de la Forêt ont périclité, comme prévu. Mais les Glades ont bizarrement grimpé, vous direz à nos équipes de travailler là-dessus ! J'ai travaillé dur pour renforcer le commerce de cocaïne purifiée, on ne laisse pas un tel investissement partir dans les pertes et profits. Le quartier des affaires a chuté magistralement, surtout dans le voisinage du Queen Building. Là, on achète en masse, vous m'entendez ? »

Il y a une courte pause, qui laisse à Oliver Queen l'opportunité de prêter une oreille un rien plus attentive, après avoir entendu évoquer le nom plaqué sur le bâtiment de sa compagnie.

« Ce croulant de Jasper aurait pu trouver un moment plus calme pour passer l'arme à gauche, bordel ! Ses actifs vont finir dans le caniveau... Surtout vu la gueule des autres ayant-droits et ce qu'ils ont dans la calebasse. Dites à nos artificiers de finir d'installer nos garanties, fissa, ce trou va devenir une véritable poudrière. »

L'As des clubs (Libre)  450?cb=20141205074152

Un homme élégant mais peu amène, propriétaire d'un Q-Phone dernière génération, qu'il agite comme s'il s'agissait de l'extension naturelle de son bras gauche.
Son visage, la cinquantaine passée, semble s'être moulé dans une mine courroucée devenue permanente, à force de rides d'expression.
Sa voix est sèche comme un fruit à coque, traînante de légères notes d'amande et de muscade en seconde bouche, avec un arrière-goût plus suave que sa raideur et son ton de voix ne laissent à s'y attendre.
Un vilain de James Bond, en somme.
L'accent britannique en plus, à défaut de sonorités plus exotiques.
Il ne fume pas, bien qu'il agite un cigare éteint dans le visage de son aide-de-camp.

L'homme s'éloigne, alors, vers l'intérieur. Flanqué de son homme de main. Et de son odeur d'argent mal gagné.

"Heu... On parlait d'quoi, déjà ?"
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Re: L'As des clubs (Libre) Mar 28 Avr 2020 - 16:58

- Cary Grant… - Je me gratte la tête, en pleine réflexion - Un homme plutôt charmant, spécialiste dans le loufoque, la screwball comedy non ? Il aurait pu faire un bon James Bond, mais à 57 ans il était un peu vieux pour l’incarner.

Parfois, je me demande comment je fais pour mémoriser autant d’informations… Mais que voulez-vous, même une carrière aussi courte que la mienne en tant que cascadeur ça ne vous empêche pas d’aller étudier et d’enrichir votre culture générale dans le domaine du théâtre et du cinéma ! Hé… Oui, j’ai horreur de l’ennui, aussi.
- Mais non, je n’ai pas autant de charisme que cet homme là.
Il avait tout de même quelque chose ce Grant. Un physique que l’on définissait comme idéal, mais il avait tout dans le comportement aussi. Oliver est bien plus proche de ce genre, de ce style, que moi. Je relève les yeux vers lui lorsqu’il me fait comprendre que la tigresse qui doit se tapir dans l’ombre à l’intérieur du Verdant, guettant le mâle, n’est pas du genre à se laisser entraîner vers les dunes douces et paisibles d’un échange commun… Ce qui me renfrogne d’autant plus. Être abordé de cette manière m’a fait tout drôle, en plus de savoir qu’il s’agit finalement que d’une histoire de chair et non de poésie tendre… Remarque, je ne suis pas né de la dernière pluie et je me suis douté que Cupid (Cupidon… Je vais finir par l’appeler comme ça) est une Aphrodite pandémienne, qui tient plus du vulgaire que de la pureté.
Bon sang, il me reste que ça dans le verre ? Mais où est passé le reste ?

Oliver fait à son tour un hommage aux disparus, en pensant plus précisément à Carter sans doute, au vu de ses mots… J’esquisse un sourire en coin et je continue de l’écouter en silence. Eh ben… Il a l’air très occupé aussi, l’Archer Vert, le Robin des bois de Star City.
- Tu arrêtes vraiment de boire ?
C’est une vraie question intéressée ! Sa santé est plus importante que tout le reste, peut-être même plus que d’arrêter les criminels et de sauver des vies… Hé, c’est moi qui pense ça ? Quelle belle blague, ha ! Nous ne sommes pas fait pour vivre dans la tranquillité…
- C’est vraiment possible d’être le Petit Spirou et de tirer à l’arc encore correctement ?
Remarque… Pourquoi pas au fond… ?
- Tu en as encore des belles des comme ça ? Je n’ai pas suffisamment bu pour te croire sur parole, mais elles peuvent quand même me faire rire.
Ah, il revient sur sa blessure… Il est vrai que nous sommes tous sortis abîmés et meurtris par la perte... Par son départ à lui...
- Et … Ouais… Pauvre Mera. Le Spectre émotionnel, c’est une variable très changeante …

Personnellement, pour avoir senti passer dans mon esprit l’une de ces énergies que porte l’anneau de Star Sapphire… Ce fût à la fois étrange, envoûtant et… J’ai voulu la récupérer lorsqu’elle a retiré son lien de mon cœur. Un peu comme quand vous ressentez un manque… Durant le combat contre Rogol Zaar, le vide a été comblé et m’a même servi de carburant pour frapper plus fort.
En repensant à tout cela… Je mentirais franchement si je réponds à Ollie que tout va bien de mon côté.
- Hé… - Je termine mon verre, d’une traite… Mauvais réflexe, Ralph, ça va taper dans pas longtemps… - Eh bien, je suis encore vivant, entier, à peu près sain d’esprit … - Tout le monde te croit, vieux… - … enfin, certains sont dans des situations bien pire que la mienne en ce moment… - Là n’est pas la question du Green Arrow… - Comme je le dis souvent, je suis en pleine forme !

Un sourire, que j’essaye de faire paraître plus positif. J’y arrive, car après tout lorsque je le souhaite je sais jouer la comédie. Mais … Face à Oliver Queen, il ne faut pas trop rentrer dans ce jeu là. Il a un bon sens de l’observation. Inutile de forcer le trait… Toutefois malgré la tristesse dans l’âme, mon demi sourire est plutôt sincère lui.
- Je suis inquiet, comme souvent… Et ...

Je me suis arrêté, regardant dans la direction d’Oliver. Mais c’est … ? Je n’en suis pas certain, sur le coup. C’est l’approche d’Oliver Queen vers elle qui me confirme que c’est bien Manhunter, enfin Kate Spencer. Bien habillée, coiffée, lui donnant un côté très sérieux et une distinction. Je n’ai que très peu croisé Kate en dehors des missions de la JLA. Je me lève à mon tour, lui adressant un sourire polis.
- Bonsoir Kate.
Je me suis rapprocher des deux, les laissant à leurs accolades amicales. Oliver pousse sans le faire exprès un homme au téléphone et visiblement très pris par la conversation. Que je tente d’écouter. Je ne saisis pas tout mais… J’ai le chic de repérer les ennuis surtout quand ils sont si proche. Peut-être que la soirée va finir dans un échange de coups bien consentis ? Tout va dépendre à quel point le Robin de Star City sent arriver le coup vicieux de la part de cet homme.
- On parlait de ce que nous allons faire de notre soirée, je crois…

Je finis par décrocher mon regard du gars, qui est entré dans le Verdant avec ses gardes du corps pour me tourner vers Ollie et Kate. J’ai un léger sourire en coin, qui ne me lâche plus. Hmm… Personnellement, j’ai de nouveau soif… Mais de boisson ou d’aventure ? Hé, hé ...




Spoiler:
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Re: L'As des clubs (Libre) Jeu 30 Avr 2020 - 17:50

Oliver Queen m'accueille chaleureusement. L'ambiance festive n'est pas à la gêne ou à la retenue, malgré ce qui perturbe tous les esprits, ces deuils, ces pertes, ces fautes et ces échecs.
Du moins, dans mon esprit, qui reste sombre et suinte à travers un regard vitreux malgré le rictus qui se dessine juste en dessous en prenant dans mes bras le puissant robin des bois des temps modernes.

"Attention ! On pourrait me faire un procès pour ça...''

Il entame la discussion par du vocabulaire juridique... est-ce vraiment mieux que la météo ? Non.

"Honorable ?!
Ah... Non. Non, non, non, non... Non, non, non... non, non... non. Non. Non...''


Pouce et majeur sur mes paupières fermées, je répète un bon nombre de fois par la négative comme s'il s'agissait d'un rituel d'exorcisme. Pour chasser le mauvais esprit en moi ?... Trop tard.

Je prends une grande inspiration, prenant assez peu de considération de ce que beugle un bien déprimant personnage juste à coté de nous.

"On n'est pas en cours de droit, ici.

Bonsoir, Will... heu... Ralph.

S'amuser est une meilleure idée. J'en ai besoin !
Je ne l'ai pas fait DEPUIS UN AN !''


C'est assez exagéré.

"Et tout ça POURQUOI ?!
...
Pour du fric...''


Je regarde mon verre vide ; à force de le boire ou de le renverser ?

"Tout ça pour ça...'' dis-je avec le ton d'une honteuse confidence avant de reprendre haut.

"Alors il est temps de le dépenser !
Venez ! Je vous paie à boire !''


Et je les entrainent de nouveau à l'intérieur.

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Re: L'As des clubs (Libre) Mer 6 Mai 2020 - 11:01

Oliver moque et pousse un peu, ce qui renvoie légèrement Ralph dans ses retranchements, à sa manière.
EM lui rappelle avec malice que c'est de ce qu'il a entre les deux oreilles qu'il tire son petit charme légèrement suranné. Il rejette néanmoins le compliment déguisé, avec plus de sincérité que de simple politesse.
Ce digne héritier des enquêteurs de film noir manque pourtant le rythme un instant, lorsque Queen lui annonce qu'il souhaite quitter ses habitudes de boisson.
Hésitant car il n'aime pas juger - non, il adore, mais là n'est pas le sujet - il arbore un sourire presque poétique, pas tout-à-fait philosophique.

"Je... Ouais. Je pense qu'on a déjà manqué notre apocalypse une paire de fois, maintenant. Ce n'est peut-être plus la peine d'espérer une fin rock'n'roll, alors... Voilà. Fini : ni Dieu ni maître, et surtout pas dans une bouteille."

Grandir, c'était aussi pour Oliver reconnaître ce qui le dominait.
Ses passions, ses frustrations, ses humeurs... Et la bouteille.
Entre autres. L'État des lieux n'était pas terminé.

Par contre Ralph même ivre donnait l'impression d'un homme qui voulait être partout sauf là.
Il ne pouvait pas être comme ça avec tous les autres, tout de même.
Oliver le prit un peu personnellement.
Même s'ils avaient chacun leur nature.

"Hé, pas de fausse pudeur, Ralph, je sais que tu es un peu saoul, là tout de suite. Parle-moi vraiment."

Une semaine et demi de sobriété et dix minutes de sincérité ne rattraperaient pas le fait qu'ils n'aient jamais été vraiment proches. En plus, Ollie avait tendance à se renfermer dans les événements de la Ligue un peu plus détente. Soit qu'il s'éclipsait avec Black Canary ou qu'il rêvait à le faire, soit qu'il se battait avec Hawkman... Il avait ses propres manières de tenir les gens à distance. Si bien qu'il n'avait pas appris à connaître Sue. Ni à être vraiment proche des autres, à part Hal bien entendu et Arthur de temps en temps.

Après tout, inutile de le presser, Ralph n'avait pas décliné l'invitation à passer toute la semaine à la casa de Ollie.

Une autre avec qui il avait negligé de se lier, c'était Kate Spencer, qui avait été son avocate, qui était sa coéquipière, qui avait tellement mieux et tellement plus mal sa vie en main que le fils chéri de Star City.

"Un procès, hein ? Vraiment ? Marrant, c'est pratiquement ce qu'on s'est dit avec Hal l'autre jour. Mais c'est une histoire pour une autre fois."

S'ensuit une tirade de personne souhaitant oublier le travail et faire la fête. Une tirade de personne qui va d'une manière ou d'une autre retourner au boulot épuisée et avec l'estomac retourné.
Et elle veut rentrer, là où elle attirera moins l'attention - négativement, du moins - et là où se trouve le bar, surtout.

"O... Kay, euh ouais bien sûr, rentrons. Ça promet."

Se pourrait-il qu'Oliver soit le plus sobre de la soirée ?
Vu comme les choses évoluent avec Kate et Ralph, on a une ébauche de réponse.
Sauf qu'il n'a jamais appris à gérer ces choses-là. Sa mère, peut-être... Lui non.

Sauf qu'en entrant, un trio d'hommes costumés leur fait écho, entrés quant à eux non pas par la terrasse mais par la porte principale.

Menés par un archer.
Menés par... Malcolm Merlyn, l'archer sombre.

L'As des clubs (Libre)  250px-Dark_Archer_%28Arthur_King_-_Malcolm_Merlyn%29

"Je voudrais que tous mes petits canards soient alignés."

Deux hommes surgissent derrière l'archer sombre. Deux hommes de main, et pas des moindres.

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L'un vêtu d'un costume rouge et or, plus expressif, soulève allègrement les fêtards par le col, un à un, et les sonde du regard.

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Le second est plus calme et goguenard. Il se sert dans les apéritifs et balance une pile de flyers sur le sol avec une efficacité terrible.
« Crunch. Swooosh ! Flit Flit Flit Flit Flit. »
Le dallage est rayé par les coupures de papier, comme si l'angle et la vitesse avaient pu rendre cela possible.
C'est bien ce qu'il s'est passé.

"Bien. Puisque la cousinade a commencé, je suis ravi de vous annoncer que tous ceux qui ne sont pas de la lignée d'un cadavre anglais encore chaud devraient aisément s'en tirer."

Beaucoup fuient.
L'homme élégant qui a des parts dans l'immobilier garde sa prestance et s'avance, calme, presque souriant. Une goutte de sueur dansant à l'extrémité d'un de ses sourcils.

"J'ai fait beaucoup d'efforts pour ne rien avoir à faire avec son héritage. Je me suis forgé un nom, et puisque je ne veux rien avoir à faire avec le vieil homme, personne n'aura rien non plus."

Le patron du club, Tommy Merlyn, s'avance. Vers son père, venu prendre la boîte de nuits en otage.
Merlyn l'archer sombre jette un regard dégouté au fruit de ses entrailles.
Un sourire méchant traverse son visage.

"Oh, mon coeur. Ton papi Jasper est mort. Ne t'en fais pas, les autres pique-assiette et toi allez bientôt le rejoindre et tu pourras le rencontrer."

Oliver scanne l'assemblée du regard.
Il ne voit ni Mia, ni Cissie - Speedy et Arrowette, qui pourtant sont là, en civil ; maquillées comme des camions volés - il n'a qu'un nom et un visage en tête.

Cupid .
Qu'il ne trouve pas dans la salle.
Dont il ignore si elle fait partie de tout ça.

C'est un risque.
Elle est un risque... Qu'il n'est pas prêt à courir.
Qu'il va falloir braver, d'une manière ou d'une autre.

Sans savoir comment elle réagira à tout cela.
Ignorant si elle fait partie de ce coup étonnamment musclé orchestré par Malcolm Merlyn.

Les toilettes. Le vestiaire. Ou la rue.
Il y a une arrière-salle aussi, une cave, et un sous-sol. Mais, non.
Il choisit de penser qu'elle n'est pas dans le coup.
Que Carrie Cutter était là par hasard, et qu'elle s'est absentée - par hasard, ou par stratégie.

Qu'elle sache ou non, qu'elle aie vu ou entendu, ou pas.
Si elle se prépare à contrer Merlyn - ou si elle a quitté le floor, juste là, par le plus grand hasard.
Alors.
Alors elle est sûrement dans un de ces trois lieux.
WC, manteaux, ou tout simplement sortie.

Sortir serait facile.
Des civils non visés par la folie de l'archer sombre sortent déjà, sous le regard scrutateur de l'homme en rouge.
Le vestiaire est plus risqué.
Les toilettes...

Whak!
Oliver donne un coup dans l'estomac de Kate, positionné et dosé pour causer un vomissement.

"Ralph. Vestiaire, maintenant !"

Le murmure est à peine audible, et il doute que son frère d'armes de la JL regardera d'un bon oeil de ne pas simplement intervenir.
Il a la capacité et l'opportunité de se glisser discrètement jusqu'au vestibule, peut-être pour y repérer Carrie Cutter.
Il aimera encore moins de réaliser qu'Ollie ne l'y suive pas.
S'il s'y rend.
Car les héros sont connus pour... jouer les héros.

Ce qu'Oliver choisit de ne pas faire.
Il prend un risque calculé.
Les vilains sont là pour faire le show. Combien de temps avant qu'ils agissent sans retour en arrière possible ?
Il l'ignore, ça aussi.
Il veut que la situation soit réglée, dans son ensemble. Car il n'aime pas les variables.
Et s'il n'aime pas Carrie Cutter comme elle le voudrait...
... Il aimerait encore moins qu'elle fasse tuer tout le monde avec son grain de folie bien à elle, en entrant dans une telle poudrière.
Poudrière...?

"Nom de...!"

Il se jette sur les portes de sortie.
Ça y est, ça lui est revenu.

Complice ou pas, l'homme élégant était mis dans le coup.
Il a fait poser des explosifs.

Alors, Oliver sort.
À toute blinde, car s'il faut désamorcer, ça prendra du temps.

Du temps, alors que les déclencher en prendrait bien peu.
Ce n'est pas raisonnable, il le sait.
Mieux vaut repérer celui ou ceux qui ont le détonateur.

Maintenant qu'il est dehors, c'est rentrer qui sera une toute autre histoire.
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Re: L'As des clubs (Libre) Dim 24 Mai 2020 - 21:33

Je souris à la proposition d’Oliver Queen. Non là je souris vraiment, le genre qui dit merci. Parce que je le remercie… d’avoir ce genre d’initiative. Ce n’est pas facile tous les jours, il doit bien l’imaginer. Mais je ne suis pas dû mal à beaucoup l’exprimer, surtout au milieu des autres membres de la JLA, encore moins lorsqu’on affronte un gros monstre. Non, en général, nous sommes tous trop occupés à lutter contre la mort, à sauver les gens, et même dans nos propres villes il faut très souvent empêcher les gens avec cette nouvelle pensée collective “nous sommes les prédateurs de Luthor” de frapper de nouveau…
Là je peux… prendre le temps. Je n’ai pas besoin de cacher quoi que ce soit. Il m’a invité ici et même plus tard dans sa maison. Il accepte ma présence, alors je n’ai pas de raison de craindre son jugement… Est-ce qu’il le ferait, d’ailleurs ? Bien sûr que non…
L’arrivée de Kate a bousculé un peu notre conversation et… Quelque part, c’est préférable. S’amuser, hein ? Et pourquoi ! C’est peut-être mieux d’en profiter, puisque nous pouvons encore le faire. Et ce soir, après avoir clopiner dans la rue pour rentrer dans la Queen house (elle vient aussi ?!), nous pourrons parler. Et peut-être chialer un peu, ouais je suis un grand sensible… Il va falloir faire le stock de mouchoir mais d’abord c’est l’heure du stock de boisson !
- Hé… Laisses-moi t’offrir au moins le premier verre, Kate. Par principe, hein !

Mais bon.
Voilà.
Je porte la poisse ? Même pas un peu ? … Parce que là… Je vais finir par demander à un magicien de m'exorciser. Je ne plaisante pas… Pourquoi est-ce qu’il faut que des vilains agissent alors que nous venons en civil profiter d’un bon moment… Non, stop, ça suffit Ralph, ce n’est pas le moment de se poser ce genre de question. La bonne question est : Mais bordel de merde, qui sont ces enflures ?!
Le premier qui veut aligner les personnes en rang de canards (je crois que j’ai tout mélangé non ?), menaçant avec sa flèche, je le connais… Hmm, Malcolm Merlyn. J’ai déjà vu son fichier dans les données de la JLA. Je ne suis pas très étonné de le voir sévir par ici … Les autres par contre ne me disent rien… Celui qui parle en onomatopée me fout vraiment les chocottes. Mais je me tiens tranquille, proche d’Oliver et de Kate. Nous pouvons encore fuir, mais ce n’est pas dans notre tempérament… En tout cas je sais dans quel bois est fait Oliver Queen… Et face à Merlyn, il ne laissera pas échapper l’occasion de lui donner une leçon. La situation devient délicate, il va falloir trouver un moyen de nous éclipser le temps de nous organiser… Mais, non, je l’avoue, je ne me suis pas imaginé qu'Oliver aurait choisi Kate comme diversion. Je grimace, compatissant, alors que Green Arrow me tire par la manche vers les vestiaires. Quoi c’est ça son plan ?! On se met à l’arrière pendant que des civils sont menacés ?
Mais il change de direction alors je le talonne.
- Quoi ?
Un petit murmure alors qu’Oliver semble avoir vu quelque chose … Je jette un coup d’oeil et je vois cet homme que nous avons croisé tout à l’heure. Ce qu’il tient dans la main n’est pas un téléphone… Non, on dirait une sorte de détonateur. Il va… tout faire sauter ?! Merde…
Une fois dehors, je regarde Oliver, d’un air grave. Je crois qu’il a compris aussi… Des explosifs, trois vilains… De nombreux civils et Kate sont à l’intérieur…
Je regarde autour de nous pour être certain que personne nous voit. Je quitte ma veste de costume, que je mets à l’écart. En dessous de ma chemise que je commence à déboutonner, mon costume héroïque se présente. On ne perd pas ses habitudes… hé.
- Bon, le mec là, bien fringué qui causait fort avec son téléphone… On est d’accord qu’il va tout détruire si on ne l’arrête pas, hein ? Il est de mèche avec les trois autres balaises… Soit. - Je remonte la cagoule qui me masque le visage, faisant ressortir juste mes cheveux - Je peux me glisser dans le Verdant discrètement … Je chope le gars et je l’empêche d’appuyer sur le bouton. Toi tu peux peut-être donner une leçon à Merlyn ? Je crois qu’il cherche des noises. Si Kate se remet vite du coup que tu lui as mis… J’espère qu’elle aura le réflexe de choper un des deux complices. Je sortirais les bombes dans le doute et je les éloignerais de la ville… - Je pousse un long soupire - ... Je ne pensais pas que nous allons nous amuser de cette manière, j’ai l’impression d’être au boulot !

Je ronchonne, mais tu ne m’enlèveras pas que j’adore faire ce qu’on fait là. Risquer sa vie n’est pas le topissime, mais cela a le don de me donner une de ces adrénalines. Derrière j’ai soif d’aventures, c’est devenue presque une drogue ! … Bon, ok, c’en est carrément une, haha !
J’espère que ce plan lui convient. Nous pouvons difficilement faire mieux… Nous sommes à trois (deux et demi pour le moment) contre trois et des explosifs. Même si je me doute que Queen possède des alliés en ville, peut-être même dans le coin. J’ai cru voir du coin de l’œil des visages familiers, sans en être certain. Alors dans le doute, je fais ce qui est prévu. Je m’allonge suffisamment pour rentrer dans la boîte de nuit en toute discrétion et je capture l’homme d’affaire véreux, l’empêchant d’agir et même de parler. Même si j’essaie de faire en sorte de ne pas être vu, entre la confusion menée par les vilains et la fausse pénombre créée par de trop nombreuses lumières d’ambiances, je doute que cette intervention reste longtemps inaperçu. Mais j’ai en ma possession le détonateur. Il ne me reste plus qu’à m’emparer des bombes… Et de les emmener loin d’ici… Plus facile à dire qu’à faire, hein.
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Re: L'As des clubs (Libre) Sam 30 Mai 2020 - 15:52

J'ai quelque peu la cervelle dans les chaussettes... J'y suis allez un peu fort sur la boisson.
Malgré le discours encourageant d'Atom sur l'armure de Darkstar, Carol Ferris, ma situation... cette dernière me pèse toujours. Encore une engueulade avec le père de mon fils et me voilà en train de noyer mes frustrations, mes contradictions, mes craintes et tout mon amour propre dans du whisky insensément trop chère d'une boite de nuit réputée mais inconnue, loin de gens qui pourraient me reconnaître. Enfin, ça c'était avant.

Avant de tomber sur deux collègues de la JLA en civil, avant de tomber sur des criminels notoires en habit d'apparat.

"Bon sang...
Impossible d'être tranquille.''
je marmonne.

L'éthyl ne s'évapore pas aussi vite, mais l'apparition du trio a un effet douche froide, qui me remet appuie sur talon aiguille.
Pour la première fois depuis que je suis arrivé ici, j'écoute ce que quelqu'un a à dire. Et, malgré des paroles lancées quelques peu sibyllines, je comprends que l'archer à la tête de ce boys band de seconde zone serait à la recherche d'un anglais... probablement pour le trucider... ce qui met déjà pas mal de monde de coté. La plupart des clients sont invités à sortir.
Nous ne sommes pas en Californie et ce soir ne sera heureusement pas marqué d'une tuerie de masse comme il s'en déroule une par semaine dans ce fichu pays de comboys. Je soupire de soulagement en relâchant un peu la tension dans mon dos. Un règlement de compte, c'est déjà mieux dans l'échelle du pire.

Un anglais... attends une minute Kate... il y avait pas un type avec un accent dehors ?
Il parlait de quoi déjà... Évidemment, je n'écoutait pas, mais il beuglait comme une vache...
Il y avait ce... Jasper ? et...

Mon cerveau mou tentait de se remettre en fonction, mais c'est sans compter sur un coup imparable d'Oliver Queen directement dans l'estomac.
Quel enflure !

Je vomis instinctivement en face de moi où il n'y a heureusement personne, mais une table est arrosée d'une odeur de vinaigre.
Je dois me baisser pour cracher plusieurs sur le sol, sans plus aucune politesse, ce qui me met sur l'instant un gros coup de honte. Et bon sang ! Mes chaussures !
Je sors un mouchoir en tissu pour m'essuyer la bouche.

Évidemment, je n'ai échappé à la vue de personne.

Le maître des lieux déjà, un jeune homme qui malgré d'autres ennuis me regarde interloqué un instant. Est-ce qu'il me reconnait ?
En tout cas, je n'ai pas à me poser la question concernant notre principal invité surprise.

"Madame la procureur ?!"

"Ancienne procureur.'' je réponds, par habitude.

Je jette un regard autour de moi.
La flèche et l'élastique se sont fait la malle... super.

"Mais je peux faire office de témoin pour votre futur procès après votre arrestation...''

Je dépose mon mouchoir... et continue à jurer intérieurement contre l'archer.
Il a intérêt à viser aussi juste ce soir !

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Re: L'As des clubs (Libre) Dim 7 Juin 2020 - 11:28

Rendu à l'extérieur, Oliver écoute les possibilités que s'ouvre Ralph.
Une part de lui est rassurée qu'un héros aussi flexible à tous les plans soit là et puisse grandement sauver la mise.
Il l'écoute, oui.
Mais il ne l'entend pas.
Il lui fait confiance, mais têtu qu'il est il entend seulement d'une oreille.
Il n'a qu'un nom en tête.

"Cupid. Soit elle est dans les arrières et elle ne sait rien ; soit elle est sortie. Si elle est partie cuver, tant mieux. Si elle retourne dans la salle... Elle va faire des conneries, et vu la situation on n'a pas besoin de ça. Tu penses que Kate aura pu vérifier les toilettes ?"

Oui, il est compliqué de coopérer avec Green Arrow.
Il communique mal.
Il vise ses propres objectifs stratégiques.
Il est biaisé, toujours.
Il n'abandonne jamais, cependant. Et s'il n'est pas un homme facile avec qui travailler, il a cette qualité.
Brouillonne, mais c'est sa signature.
Ollie tâte une plaque camouflée dans le corps du mur extérieur.
Allant poser un point de pression à l'endroit adéquat, il en libère l'ouverture pour révéler une cache rectangulaire contenant plusieurs caissettes.

"Par chance, ce club est bourré de caches secrètes que j'ai installées pour mon équipement."

Le millionnaire vérifie ne pas être surveillé - même si Ralph a bien dû le faire, vu qu'il n'est pas un débutant.
Il tire alors des caisses un uniforme complet assorti d'un arc rétractable et d'un carquois généraliste.
Il réagit aux propos de Ralph sur les hommes à l'intérieur, en particulier l'archer sombre.

"Herm... Merlyn et moi sommes égaux en tant que combattants. Celui avec la cagoule noire se fait appeler Onomatopeia. Tu es notre meilleure chance contre lui vu que... il fracture, perfore... et toi... Eh ben... ça ne marche pas avec toi, pas vrai ?"

Il poursuit. Même s'il préférerait agir.
Il s'attarde.

"L'homme en costard a bien dû piéger le bâtiment. Je le crois. Mais à mon sens, il n'est pas complice. Juste... con, et il s'attendait à un truc ce soir, c'est certain."

En s'attardant, un détail lui saute aux yeux.
Il s'en ouvre à un Ralph impatient d'intervenir.

"Le hic, c'est pourquoi préparer l'explosion de l'endroit alors qu'il est lui-même à l'intérieur ? Ça ne colle pas."

Ce qui le gène au final c'est ce troisième homme.
Comment gérer quand on n'a pas tous les éléments ?
Ça n'est pas son fort.

"Il reste le cas du jeune homme en rouge. Je ne le connais pas. Il n'appartient à aucun des cercles où évoluent mes vilains personnels. Autrement dit, il doit apporter quelque chose de neuf pour Merlyn. Mais...quoi ?"

À l'intérieur, Merlyn s'amuse.
Il fait le show.
Kate l'occupe, et c'est son vernis qu'il montre. Cet archer aime briller.
Il s'expose, alors. Expose son angle ici.

"En droit des successions, s'ils renoncent à l'héritage ce soir dites-moi si la jurisprudence m'oblige à revenir tuer ceux qui reviendraient sur leur décision !"

Lorsque Ralph Dibny entre furtivement dans la boîte pour maîtriser l'électron libre en costard, l'attention de l'homme en rouge se tourne vers lui.

"Une visite-surprise de Plastic Man, hein ? Mais dis-moi, tu fais quoi quand ton corps te lâche, mon grand ?!"

Le criminel en costume intégral vermillon tend une paume en direction d'Extensiman et... bloque son pouvoir, qui fait pourtant partie de lui depuis des années maintenant.
Toute la force tensile de son corps élastique le quitte, alors.
Ce qui n'est pas beau à voir.

Oliver est têtu.
Obstiné.
Il n'aime pas les surprises.
C'est pourquoi il n'a pas orienté son action sur la salle, mais vers la zone des sanitaires du club.
À l'aide d'une flèche corrosive, qui libère les parois extérieures sans déclencher de bruits notables.

Il entre en costume de justicier vert dans l'espace des toilettes.
Il tombe sur une Cupid en train de vomir tout son alcool.
Si elle y retourne, elle a toutes les chances d'essayer de tuer Merlyn. Un cadeau morbide envers son amour d'émeraude.
Elle échouerait sans aucun doute dans son état.
Ollie se sent responsable.
Il l'attrape par le peu de col qu'elle a sur son buste imposant.
Il l'envoie voler derrière. Dehors.
Il tire des flèches concussives sur la pauvre femme.
Il ne l'épargne pas.
Oliver tient à déclencher un mécanisme de fuite chez la jeune femme, pour autant qu'elle en soit capable.

Il l'allume, donc. Pas comme elle aurait aimé.
Il la canarde de flèches-gadgets brutales. Impressionnantes surtout.

"BOUGE !! ON NE VEUT PAS DE TOI ICI !"

Il a toujours voulu la faire dégager.
Lui mettre la terreur de Dieu.
Il ne le fait pas, jamais, car il se sent responsable d'elle. Des dégâts qu'elle pourrait faire.
Aujourd'hui, ce soir, il flanque une raclée à Cupid.
Ça ne lui fait même pas de bien.
Il le faut, simplement.
Il ne veut pas avoir à gérer sa folie et sa vulnérabilité dans une atmosphère tendue comme celle-ci.

Le bruit de l'opération intimidation a dû être entendu depuis l'intérieur du Verdant.
C'est dangereux... Risqué.
Oliver fait le tour du bâtiment. Il remarque des hommes en cravate et costume sombre, armés. Qui n'interviennent pas.
Ils lui paraissent être avec l'homme élégant, mais peut-être sont-ils avec Merlyn et ses gars.
Sa meilleure carte à jouer n'est pas d'enquêter.
Il tire, une flèche après l'autre pour les endormir avec du gaz.
Puis, seulement, pénètre à nouveau, par la grande porte.
Conscient qu'il a pu se passer bien des choses entretemps !
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Re: L'As des clubs (Libre) Mar 23 Juin 2020 - 13:54

Sérieusement.
Prenons le temps de regarder cette scène, cinq minutes, en tant que spectateur, vous et moi…
Deux justiciers de la JLA a l’extérieur qui essayent de comprendre ce qu’il se passe, pendant que leur collègue également de la JLA tente d’user des mots pour raisonner ce vilain à capuche et à bouc pointue.
Nous avons affaire à Malcom Merlyn, l’opposé de Green Arrow. Son reflet dans le miroir mais du genre fourbe et avec moins de moral. Deux “excellents” tireurs et le mot est faible…
Il est accompagné par deux gars aux allures de vilain des années 80. Bon, beaucoup moins pour celui qui me fait le plus flipper… Onomatopeia, un tueur que tu n’as pas envie de croiser dans tes rêves… Pour l’autre, à défaut de savoir qui il est, il va falloir vite prendre connaissance de ce qu’il est capable de faire…
Il nous reste le dernier hic dans cette histoire : l’homme en costume qui a probablement décidé de faire sauter le Verdant pour encaisser l’assurance…
Est-il de mèche avec Merlyn ? Je pars du principe que oui, Oliver n’en est pas certain…

J’ai préféré agir vite. D’abord, une approche furtive pour éviter tout débordement de la part du groupe de vilain. Il reste pas mal de civil à l’intérieur… J’espère que les complices d’Ollie ont commencé à agir pour les sortir de là. J’ai décidé de m’occuper d’un mal, bien trop “explosif” à mon goût. J’ai réussi à récupérer la télécommande qui gère les bombes, en intimant très durement à l’homme en costume de fermer son clapet. Je vais pour m’occuper des bombes mais l’un des trois loustics me tombe dessus.
Plastic Man ?!
- Sans rire … ?

Quelle grossière erreur. Remarque, je ne le connais pas non plus, ce qui peut devenir dans l’immédiat vraiment mortel ! Et quand on y regarde de plus près, heureusement que Patrick n’était pas à ma place pour encaisser cette attaque ennemi… Je ne sais pas comment il s’en serait sorti…
La sensation de … littéralement finir en soupe de grand-mère dans une maison de retraite m’est très désagréable… (oui parce que le Verdant a une odeur horrible, qui fait penser au renfermé, avec tout ce qui… va avec lorsqu’il y a des boissons fortement alcoolisées de proposées). Mon corps est élastique grâce à une alliance entre le fruit du Gingo et mes gènes latents… Hors, après avoir passé quelques secondes à souffrir le martyr, je reprends une contenance tout à fait normal et humaine. Chose à laquelle l’inconnu en costume rouge n’a pas dû s’attendre à ce que ça arrive !
- Elongated Man, pour commencer. Et ensuite…

Coup de poing dans ta figure pour calmer tes ardeurs ! Faut pas me pousser dans mes retranchements d’une manière aussi brutal…
Tout s’enchaîne assez vite et les réflexes d’Onomatopeia respectent sa terrible réputation. Il a dégainé et approche en faisant des onomatopées qui me font avoir des frissons d’horreurs. Comme l’a si bien indiqué Oliver Queen, je suis capable d’encaisser tout ce qui est perforation et découpage… Mais plus maintenant, merde merde merde, qu’est-ce que je … AH ! J’AI UNE IDÉE !
- Non, non ! Pas de swig, flip, crac, pan ! Rien du tout ! Vous allez tout de suite vous calmez, messieurs. Je ne plaisante pas !

J’ai reculé pour m’éloigner de ces malades, levant les mains pour bien les montrer. L’une d’elles tient fermement le détonateur.
- Je n’ai plus de pouvoirs, bravo. Mais ce mec en costume a posé des bombes. C’était dans le plan ? Je hausse les épaules. Ma foi, soit ! Mais du coup je suis armée… ! Rendez-vous gentiment sans faire d’histoire…

Sinon quoi, je nous fais tous sauter la figure ?
La persuasion. S’ils pensent que j’en suis capable, ils vont peut-être me croire. Même l’espace de quelques secondes, cela peut suffire à Oliver de tenter une action et d’en stopper au moins un des trois. Kate n’est pas loin et peut agir aussi… Il me suffit d’un pas pour remettre un coup de pied à l’homme en rouge. Du moins si le tueur m’en laisse le temps, ce que je doute fortement…
Bon… J’ai des bombes à porter de bouton, c’est chouette… Mais je ne vais pas faire exploser ce bâtiment et ils le savent très bien.
Négocier avec des vilains ? Sérieux, c’est ça l’idée ?
- Remarque, si nous prenions le temps de poser nos armes, nos frusques et asseoir nos frocs sur une chaise pour discuter, ce ne serait pas plus… productif ?

Une carrière d’acteur. Si je ne récupère plus mes pouvoirs suite à cette expérience, je me relance dans le cinéma… Du moins, si le monde tient encore debout. C’est pas dit avec tout ce qu’il se passe…
Pourquoi des gars comme eux décident de s’en prendre à un endroit où des héros ont décidé de prendre du bon temps ?! Les héros attirent les ennuis… C’est bien pire qu’une poisse, c’est une foutue malédiction !

J’entends une porte s’ouvrir et je souris doucement. L’acteur principal, Green Arrow, entre enfin sur la scène… !
Quelque chose me dit que la castagne ne fait que commencer...






[HJ : Merci pour ce RP, Ollie et Kate Smile
A partir de là, Ralph peut être joué en PNJ.
Si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez en MP sur Sinestro ! /HJ]
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Re: L'As des clubs (Libre) Jeu 9 Juil 2020 - 23:14

Je n'ai pas oublié ce que m'a demandé Green Arrow. Mais sérieusement, j'aurai préféré une autre excuse pour aller aux toilettes et vérifier si sa fichue groupie s'y cache... Bon sang, quel plan foireux et l'état de mes chaussures !

Merlyn n'est pas là pour faire un massacre de toute façon, du moins cela semble sélectif et restreint à des ''héritiers'' dont il semble faire partie. Une histoire de famille de tordues... les dossiers que j'apprécie le moins... super.

"Tout ce bazar pour de l'argent ?''

Je pense bien qu'il doit y avoir autre chose... enfin c'est peut être une histoire à 6 zéros, mais ma curiosité préférait autre chose. Autant le demander, l'air de rien.

"Menace, chantage... c'est déjà mal partie pour rendre l'affaire crédible.
Vous avez les papiers au moins ?''


Bon, tant pis pour Cupid, je suis coincée et je gagne du temps.
Et j'ai mal à la tête...

Les deux sous-fifres ne restent pas plantés là comme je l'espérais. Ils s'esquivent, en espérant que Ralph et Oliver les éliminent discrètement.
De mon coté je surveille l'archer noir, il a clairement menacé le gérant du club... un air de famille ?

"Mais j'imagine que le temps joue contre vous ?''

Il y a du bruit par delà les murs.
Et moi je n'ai ni mon costume, ni mon bâton, ni toute ma tête et encore moins l'envie de reprendre tout cela et de griller mon alter égo à un maître assassin.
On ne peut plus déprimer tranquille dans une boite huppée maintenant ?
Pour quelle raison déjà je ne me suis pas arrêtée à San Francisco plutôt ?

Le reste commence à m'échapper... Ralph apparait avec un détonateur en main ! C'est une blague ?! C'est une de ces mauvaises soirées ou on échange les rôles ?...

Et voilà que le clou du spectacle débarque à grand coup de pied dans la porte... Là je pose ma main sur mon front en fermant les yeux. Pour la discrétion on y repassera... Heureusement que l'Atom, ne nous vois pas. Quelle Justice League...
Enfin... Je n'ai pas encore resigné, moi.

L'attention est divisée et je dois sérieusement perdre celle des malfrats... c'est peut être ma chance de ne pas passer pour la gourde de service.



[HRP : Merci aussi Ralph ! Smile
Désolé pour ce monstrueux délai de réponse, je manquais d'idées... Cependant tu peux toujours compter sur moi GA, tôt ou un peu tard Rolling Eyes]

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Re: L'As des clubs (Libre) Jeu 10 Sep 2020 - 9:50

La situation prend des tours pour le moins ubuesques.
Ralph perd ses pouvoirs, ce qui ne l'empêche pas de jouer les gros durs et de menacer... hard.
Kate parvient à garder sa contenance - à défaut de son déjeuner - et tâche de tenir la barre.
C'est là qu'Oliver (ici, Green Arrow) déboule, pour être complètement aveuglé.

L'As des clubs (Libre)  Past-Life-Regression-Hypnosis-Therapy-Energy-Healing-Online-Session-Explore-Past-Lives-And-Karmic-Situations-Balance-And-Heal-In-This-Lifetime

L'éclair brûle les yeux de tous ceux qui ne se seraient protégés à temps - de presque tous, donc.
Et une voix résonne.
Une voix qui vibre, en fait ; comme un néon mal réglé.

"Malcolm Merlyn. John King.
La Banque a à vous parler de vos capitaux.
Et... de la façon dont vous veillez dessus.
Vous êtes convoqués... En un clin d’œil !"

Oliver reconnaît cette voix.
Il la connaît - tristement, même - celle qui a précédé la chute des Glades.
C'était il y a quelques années maintenant.
C'était hier.
Green Arrow a vu son territoire plonger dans la misère dans l'écho de cette voix.
Celle qui a annoncé la chute de la ville dans ses propres fondations marécageuses.

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La voix de Dr. Light.
Qui s'est fait son ennemi, après la Crise d'Identité.
Arthur Light, qui l'a harcelé. Qui a participé à la ruine effective de sa ville. Avec Merlyn, justement.
Ce qui a pavé la voie à John King, le magnat de l'immobilier, en sus.

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Or, tous trois disparaissent - pour autant que Light fut apparu - laissant derrière eux ténèbre et confusion.
Merlyn (Malcolm, Arthur King) qui était prêt à tuer pour que meure l'héritage de son père.
King (John) qui était prêt à tuer pour récupérer l'héritage de son cousin.
Dr. Light (Arthur) motivations : inconnues. Liens : la Banque. Le Neuvième Cercle, alors.

L'angoisse et la confusion, Kate a tâché de les maîtriser.
Face à Malcolm, flanqué de ses puissants sous-fifres, Onomatopeia et Disruptor.
Elle a tenté de négocier avec un homme en deuil, qui le vit violemment.

Alors, lorsque la lumière s'éteint avec la disparition-éclair de Dr. Light et des deux cousins King.
Alors.
Deux mains se posent sur les épaules de Kate.
Qui peut réagir violemment.

Des mains frêles et pourtant fortes.
Les mains de deux femmes - de deux jeunes filles, en fait.

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Mia Dearden et Cissie King-Jones.
Secrètement Speedy et Arrowette, de l'héritage de l'Archer Vert.
A l'état civil, héritières elles aussi de Jarvis King, le père de Malcolm Merlyn. Tout comme Tommy, le tenancier.

Cette main chacune posée sur une épaule de la conseillère juridique, pour dire : On gère.
Et elles gèrent.

Mia et Cissie gèrent Disruptor et l'Onomatopée - qui, tout balèzes qu'ils soient, croient ce qu'ils voient.
Ils ne voient pas arriver les puissants coups de pieds sautés qui les frappent.
De plusieurs regards, les jeunes femmes s'étaient concertées depuis longtemps ce soir.
Elles avaient attendu le moment pour frapper.
Elles avaient attendu que cela règle plus de problèmes que ça puisse en causer.
Un trait... Rarement partagé par leur mentor.

Les deux super-sbires n'ont rien compris.
Ils ne comprenaient rien à la mission, depuis le départ, déjà - embauchés qu'ils étaient par un fou endeuillé.

Les verres, les pieds de chaise, les barrettes à cheveux volent sur eux.
Chaque lancer par les demoiselles vise à bloquer un sens.
Elles visent les yeux, les oreilles, les mains.

Sous les yeux ébahis de leur mentor, Green Arrow, qui débarquait en héros.
Sous le regard de Ralph Dibny, aussi, qui venait de jouer un tour de force, malgré le blocage de ses pouvoirs.

"Hrm."

L'Archer d'Emeraude lâche un grognement.
Le danger est passé, pour le moment.
Deux adolescentes, qu'il connaît bien, viennent piocher dans son carquois.
Elles sont sérieuses, un brin fébriles - mais professionnelles.
Elles lui déposent chacune un baiser sur la joue.
Il réprime un sourire, qu'il leur adressera plus tard ; en privé.
Elles s'emparent de flèches-menottes pour les poser sur Onomatopeia et Disruptor.
Ollie est rassuré, là.
Même s'il s'inquiète des implications.

"Ms. Spencer. Un mot ? Nous devrions parler de la protection de ces jeunes gens."

Il désigne Mia, Cissie - mais aussi Thomas Merlyn, le fils de l'archer sombre et proprio du bar.
Tous trois ont été ses amis. Ils ont pris de la distance.
Il se tourne brièvement vers Randolph Dibny, son ami. Son collègue de la League, comme Manhunter.

"Elongated Man, tu peux sortir. Ces messieurs vont t'aider à désamorcer les charges qu'ils ont posées, s'ils savent ce qui est dans leur intérêt."

L'implication de Merlyn, John King et Dr. Light avec le Ninth Circle l'inquiètent.
Pas autant que la mise en danger de ses vieux amis, pourtant.
Il a même eu peur pour E-M, qui s'est illustré même sans pouvoirs - et pour Kate, indéboulonnable.
La famille rassemble. Voilà une chose dont il ne sait pas encore, si c'est bon ou mauvais.
Mais, c'est un fait ; qu'il va devoir gérer, à l'avenir.

[HJ : Désolé pour le délai, carrément long. Et pour la conclusion abrupte, due à diverses raisons.
Je te propose de conclure le sujet ainsi. Tu peux poster si tu le désires.]
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