Nuisible (Pv. Pied Piper)

Barry arrêta dans une ruelle adjacente au commerce. Il ne voyageait que très rarement en voiture. C'était lent et surtout dangereux, pour lui comme pour les autres, sans parler de la pollution. Il préférait se déplacer en courant. Bien qu'il possédait, une voiture de fonction, souvent il la prenait et la laissait stationner dans un coin sécuritaire et se mettait à courir. Aujourd'hui il était en mission diplomatique et bien qu'il aurait dû le faire depuis longtemps, il avait choisi cette journée pour le faire.

La petite boutique de lutherie de Pied Piper ne payait pas de mine. Une petite affiche bien simple sur le coin d'une rue. Ça ne semblait pas être très populaire. Était-ce parce que la musique n'était plus se qu'elle était et que la ou avant on avait absolument besoin d'un instrument, aujourd'hui les jeunes avaient synthétisé les sons et n'avais plus besoin que d'un ordinateur. C'était certes moins intéressant, mais c'était moins dispendieux et bien que les jeunes semblaient vouloir toujours plus, il semblait se contenter de peu. La quantité avant la qualité, c'était peut-être la conséquence de la nouvelle génération. Était-ce mieux ou pire? Barry ne jugeais pas, il constatait. L'autre raison d'un manque de popularité était peut-être que la boutique appartenait à Rattaway, un rogue malheureusement bien connue de central. Sa popularité faisait probablement son malheur économique.

Lorsqu'il ouvrit la porte une petite clochette résonna, pas n'importe quelle cloche de magasin. Une tonalité parfaite vint adoucir l'oreille de Barry. Il se demanda même s'il n'y avait pas un gadget de Piper pour provoquer le bien-être. Quoi qu'il en soit il s'approcha du comptoir une valise à la main. Arriver au comptoir il la déposa et l'ouvrit. Elle contenait un violon. Évidemment ce n'était pas le sien c'était celui d'une amie d'Iris au journal. Il était apparemment brisé bien que Barry ne sache pas d’ou et pourquoi. Il avait saisi l'occasion pour pouvoir entrer en contact avec Piper. Depuis, son changement d'alignement, il avait eu beaucoup de lien avec Wally, mais avec Barry c'était resté très en surface. Il avait donc décidé de changer un peu la donne. Après tout il croyait à la rédemption et à la réinsertion sociale. Hartley avait fait un choix que bien peu de rogues avaient fait, celui de l'honnêteté.

C'est donc avec son plus beau sourire et sans malice que Barry s'adresse au commerçant.

Salut Hartley, alors comment vont les affaires?

Le sourire de Barry s'effaça pour laisser une impression d'inquiétude. Hartley lui avait toujours paru pâle et maladif même au meilleur de sa forme. Une vie avec des rats, dans des égouts à jouer de la flûte n’était pas non plus le style de vie le plus aidant pour avoir bonne mine. Quoi qu'il en soit, il était très inquiet. Surtout que Piper lui demandait de l'aide, c'était à la fois troublant et inquiétant. Il décida donc de monter à l'étage. Il aurait bien pu allez fermer lui même la boutique et monter Hartley à l'étage, mais il n'osait pas imposer son rythme. Après tout, ils avaient été ennemis longtemps, il ne donnerait aucun signe d'agression.

Une fois à l'étage, il préféra rester debout. C'était un peu le foutoir en haut. Il faut croire que de vivre avec des rats avait fini par avoir eu de l'effet sur Hartley. Il regarda autour de lui et bien que les rats restaient dans leurs cages, il se demandait si l'hygiène de tout cet endroit était bien pour la santé du rogue réformé. S'il avait l'air si malade, c'était peut-être à cause des conditions dans lequel il vivait.

Hartley remontait tranquillement les marches. Puis alla s'asseoir. Barry toujours debout se rapprocha. C'était étrange d'être si près de Piper alors qu'il était si vulnérable. À l'époque, bien que ce ne soit pas le plus puissant des rogues, il avait causé bien des misères au flash du silver age. C'était un sentiment, spécial qu'il avait pour Hartley. Un mélange de respect et de vieux souvenir persistant. Mais si Wally lui faisait confiance, il lui faisait confiance.

Vous n'avez pas l'air bien. Vous voulez que je vous conduise à l'hopital?

La situation était très grave et on n’avait pas le temps pour de la mélancolie. Barry enfila son costume il savait ou il allait conduire Piper. En moins de deux seconde Barry ferma toutes les cages des rats. C'était peut-être idiot, mais si c'était contagieux peut-être que les rats soient foyer de contagion.

On va t'aider Hartley. Désolé de te brusquer, mais on doit t'isoler au plus vite.

Flash se saisit du costume de Piper d'Hartley. Si tous les policiers de la ville savaient qui il était réellement ce n'était pas le cas des civiles. Hartley était fiché au commissariat et les proches des forces de l'ordre savaient qui il était, mais suite à ses actes héroïques la cour avait donné une ordonnance de non-publication de son identité et Barry savait que dans des moments de faiblesse comme ceux-là, le danger était de trop en révéler. Rapidement Hartley se retrouvait en costume de Pied Piper. Puis il le prit dans ses bras et fonça vers Starlabs.

Arrivé devant le bâtiment, il n'entra pas à l'intérieur. Il courra sur le mur et sa vitesse le libéra de la gravité. Se rendant à l'étage où travaillait le Dr. Elias il y vibra jusqu'à l'intérieur. Il fonça vers le laboratoire et mit Hartley dans ce qui semblait être une énorme cage en verre, qui formait un cercle. En fait c'était un appareil spécial que le Dr. Elias avait créé afin de mesurer la vitesse de Flash, c'était une piste de course circulaire qui malgré toute la vibration créée par la speedforce ne se brisait pas. Il referma la porte derrière Hartley.

Désolé Piper, je sais que tout c'est passé très vite. Mais si tu es contagieux, on devait t'isoler. Tu es à Star Labs chez un ami de confiance, nous allons essayer de te guérir.

Barry alla vers un interphone et appuya sur le bouton. L'interphone donnait directement dans le bureau du Dr. Elias qui de l’être surpris de recevoir un appel de son propre labo.

Dr. Elias c'est Flash, j'ai besoin de votre aide de tout urgence.

Le Dr. Elias arriva en courant dans son laboratoire. Il s'approcha de Flash voyant bien que Pied Piper était dans la cloche et qu'il semblait extrêmement pale. Barry expliqua rapidement se que Piper lui avait confié. Le joker, la toxine toutes les possibilités. Le Dr. Elias avait une qualité des plus remarquable. Sous la pression il fonctionnait très rapidement et de bonnes façons. C'était une qualité typique des speedsters et bien qu'Elias n'en était pas un, Barry se surprit à croire qu'il ferait un très bon Flash. Du moins selon ce qu'il croyait, les aléas de la vie des fois nous amènent à croire quelques choses, mais au final c'est l'envers qui se produit.

Okay, Mr. Piper je vais appeler immédiatement au laboratoire de Gotham, nous aurons toutes les données sur les différentes toxines du Joker et leur possible effet. Nous vous sauverons.

Barry sourit. Son sourire était souvent signe d'espoir pour les Gem Cities. Le symbole de l'avenir meilleur, du protecteur de la veuve et de l'orphelin. Ceux extérieur des villes jumelles croyait que le symbole de Flash était son éclair, mais les citoyens qui le côtoyais tous les jours savaient que c'était son sourire porteur d'espoir.

Barry se rapprocha de la vitre.

Okay Pied Piper, je vais entrer dans la zone protégée, je dois, prendre un échantillon sanguin.

Il alla chercher tout le matériel nécessaire dans le bureau Elias et se présenta à la porte quelques millisecondes plus tard. Il ouvrit le mécanisme et approcha tranquillement de Piper. Il fallait dire que les rires toussotant étaient non seulement paniquant pour l'état de santé de Piper, mais les toxines différentes du Joker provoquait différente possibilité.

Tend ton bras je vais faire le plus vite possible.

Barry avait le bras de de Piper dans sa main et lui avait installer le garo de manière douce et calme. Évidemment il était plus à l'aise à opérer sur les morts, c'était un peu ça ses patients normaux. Quelqu'un de vivant c'était plus délicat et on se devait de faire attention. Il piqua doucement le bras de  Hartley et le sang commença à remplir le tube.



Ne t'inquiète pas le Dr. Elias est un ami. Il prend tous les dossiers extrêmement à coeur. Ce n'est pas un docteur en médecine, mais bon disons qu'a Star Labs, je lui fais confiance.

Le sang coulait beaucoup. Ce qui n'était pas tellement étonnant. Selon certain rapport préliminaire qu'il avait pu lire lorsqu'il avait fait l'évaluation du passa du Joker chez les rogues toutes les toxines du Joker avaient une similarité, elle s'éclaircissait le sang. Ça donnait une base, d'indication sur sa composition, il y avait sans aucun doute de la warfarine afin de créer cet effet ou une de ses souches de vitamines K. Piper se mit à chanter étrangement. Barry savait qu'il devait faire vite afin de remplir sa fiole.

À la seconde où il leva les bras, Barry retira l'aiguille et la flasque. Rapidement (speedmode rapidement) il sortit et referma la porte. S'approchant de la vitre, Piper montra son bras mordu et exprima au final ses doutes, mais Barry le rassura tout de suite.

Ne t'inquiète pas Hartley, je t'ai vue personnellement enfermer chacun de tes rats dans leurs cages et j'ai fait une dernière tournée avant de partir. Ils sont tous en sécurité. Une fois que nous aurons les résultats de tes examens, nous irons voir pour tes amis.

Barry referma la porte à double tour puis se rendit à un stéthoscope toujours en parlant à Hartley pour le rassurer.

Tu sait, je croyais que tu chantais tout à l'heure. J'aime bien le nom de tes compagnons, c'est plutôt amusant. Puis ça colle assez bien à ton personnage, j'imagine que c'est fait exprès. Tu as toujours eu le don pour ce genre de chose. Je suis bien content que tu soi devenu allié, je dirais même un amis.

Évidemment se qu'il disait n'était que pour rassurer Hartley et afin que celui-ci ne se sente pas seul. Le fait de se contrôler et de se sentir apaisé avait certains effets sur la toxine du Joker qui se nourrissait des émotions négatives de ses sujets. Puis au fond, Barry disait vraiment ce qu'il pensait, la sincérité ça se comprenait et ça ne pouvait pas venir. Au même moment le fax du bureau se mit en marche. Barry ne comprenait pas qu'on fonctionnait encore avec un Fax aujourd'hui. Le Dr. Elias entra en trompe dans son laboratoire.

Ils sont en train de me faxer les résultats. Les analyses disent quoi Flash?

Regardez par vous même Doc.

[[Ton avatar est sur le côté... c'est normal?]]

Barry écouta attentivement ce que le Dr. Darwin Elias avait à dire. Il regarda la formule sur le papier et ses yeux s'écarquillèrent un petit peu. 3x2(9YZ)4A. c'était la formule de Johnny et Jessy pour accéder à la Speedforce et bien qu'il faisait confiance à Elias, il n'était pas prêt à révéler les secrets des Quick pour quelques raisons que ce soit.

Vous pourriez synthétiser la formule? Pour l'élément manquant associé à la formule je m'en charge.

Oui, je reviens.

Le Dr. Elias sortit de son laboratoire. Probablement pour aller vers un parti plus "chimique" et moins technologie pratique. Barry lui s'installa sur le tapis roulant que le Dr. Elias avait fait monter pour lui dans son laboratoire. Une version plus "Cosmique" du cosmic treadmill. Quoi qu'il en soit, la machine réussissait à ponctionner la speedforce. Il n'avait aucune idée comment cela fonctionnait, mais ça permettait à Elias notamment de transformer la speedforce en énergie. Énergie afin de créer de l'électricité, du chauffage, etc.


t'inquiète Piper on est sur le coup.

Barry se mit à courir. Pour que la Speedforce se liquéfie en énergie il devait en avoir non seulement dans le mouvement, mais dans l'air ambiant qui serait capté par les récolteurs mis au point par le docteur. Pour qu'un tel phénomène se produise, Barry devait courir très rapidement. Prêt du point de non-retour. À chaque fois qu'il poussait aussi vite son corps lui criait son inconfort quelques secondes puis se nourrissait de speedforce. C'était pas se qu'il y avait de plus sein, mais avec ce principe Barry pouvait courir pendant des jours sans se fatigué. Autre chose que de devoir ingurgiter un maximum de nourriture comme il devait le faire avant. C'était beaucoup plus léger pour sa porte-feuille.

[HJ: il est très beau mon avatar ]

Piper ne savait pas quoi faire en attendant. Il tourna en rond dans la bulle hermétique. Autour de lui les lumières et les voyants des appareils se firent plus vifs, comme si la source d'énergie avait été accentuée. C'était un peu effrayant, comme voir les conséquences d'un orage sans voir le temps dehors. Mais maintenant, Hartley se doutait de quoi il s'agissait. Son vieil ennemi était en train de puiser dans ses propres énergies pour le sauver.

*Barry Allen... Tu es un modèle et une inspiration pour nous tous.*

Tout en faisant les cent-pas, Rathaway continuait de trouver le temps long. Mais il n'avait plus un doute concernant sa guérison. Son ami et le docteur avaient trouvé la solution. Il ne craignait plus pour sa vie, même en impliquant la speed-force que certains croyaient mortelle pour l'homme - après tout ce sont des éclairs que l'on voit et qui ont transpercé Barry et Wally.

Comme il s'ennuyait, il finit par s'asseoir et écouter. Il entendait Barry courir juste à côté mais avec sa vitesse, impossible de le voir. D'ailleurs c'était inconfortable, car malgré la machine qui avait tendance à tout absorber de l'effet, on pouvait encore entendre un boum sonique régulièrement, même plusieurs un peu différents. Et à chaque fois, la luminosité semblait frémir.

Avec tout ce boucan, il n'entendait rien de ce que fabriquait Elias dans le laboratoire à côté. Mais au fond, il pensait que par respect pour Flash il ferait le maximum des miracles possibles. Quand Barry s'arrêta de courir, Piper essaya de se faire entendre à travers la bulle de verre.


"Ça va mon vieux ? Tu m'as sauvé la vie, ou alors tu aimes juste courir en pleine matinée ?"

Barry finit par arrêter de courir. La quantité de speedforce amassés était minime malgré le gros effort. Pour remplir des cuves, ils filaient courir longtemps, mais c’était le seul moyen d’en stocker et encore c’était extrêmement instable. Barry enleva un des conteneurs de speedforce. Les conteneurs étaient assez gros. Presque un mètre de haut et un demi-mètre de large. Une vitre trempée et triple laissait paraître l’intérieur. Un petit fond de speedforce doré était visible à l’intérieur. C’était très petit, mais surtout c’était très instable. C’était de l’énergie pure de quoi brûler un homme sous la friction en moins d’une minute.

Barry avança avec le conteneur dans les mains c’est au moment ou Elias revint de l’autre coté.

C’était un jeu d’enfant à synthétiser. Avez-vous l’ingrédient manquant?

Oui il s’agit de speedforce.

Vous rigolez?

Non pas du tout. Il est temps de tester votre diffuseur.

Euh oui, bien sûr. Je les ai déjà installés sur chacun des conteneurs en cas d’urgence. Il suffit de tourner la petite valve jaune sur le dessus.

Tu as compris Piper? La petite valve jaune.

Barry ouvrit la porte de la cage vitrée de Piper. Elias donna la seringue a Flash. Il déposa le conteneur et la seringue avec l’antidote dans la cage en speedmode puis referma la cage. C’est Elias qui parla.

Le remède est inefficace sans l’ingrédient que nous nommerons « ingrédient jaune » pour l’expérience suivant. Le sujet est Pied Piper. Nous testerons le diffuseur de speedforce, l’ingrédient jaune étant très instable nous ne savons toujours pas comment il réagira. On peut supposé que la cage de verre soit assez solide pour absorber le choc lors de la diffusion de l’ingrédient jaune. Si le sujet meurt, le diffuseur sera un échec.

Barry s’approcha de la vitre. Il détestait quand Elias faisait ça. Il parlait toujours comme ça, comme si sa curiosité scientifique prévalait sur tout. Non seulement c’était insensible, mais c’était idiot. Il se demandait des fois s’il n’y avait pas au fond de cet homme plus que ce qu’il n’y paraissait.

t'inquiètes pas Piper, au moindre problème j’entrerai et je réabsorberai la speedforce. Injecte-toi le remède et ouvre la valve en même temps. La speedforce sera absorbée par l’hôte le plus proche c’est-à-dire toi. Elle pénétrera dans ta peau puis dans ton sang rejoignit le remède ça devrait permettre de te soigner. Ouvre la valve tranquillement et graduellement. Pas toute d’un coup sinon la friction provoquer sera… disons un contre temps qu’on ne peut se permettre..

Ne t'inquiètes, pas je suis là.