Une réunion de famille ? Ou pas, qui sait ? ( Oliver )

Récemment Oliver avait repris contact, Roy ne savait pas trop comment réagir à ça. Ils s'entendaient bien, mais ces derniers temps leurs rapports étaient compliqué, la dernière fois qu'ils s'étaient parlé ils avaient finis par se disputé. Ce dernier venait prendre des nouvelles, savoir comment Roy allait, avant de l'inviter à discuter. Oliver devrait le savoir les discussions ce n'était pas leur points forts. Mais bon après tout qu'est-ce qu'il avait à perdre ? Autant aller voir, sur un malentendu c'était une bonne chose. A peine réveiller Roy secouait une fille qui se trouvait à côté de lui, d'ailleurs il n'avait plus aucune idée de son prénom. Une fois sa partenaire partie, il partait se préparer. Aujourd'hui il n'irait pas voir Oliver en Arsenal, il enfilait donc une tenue décontractée.

Avant de partir il enfilait sur sa tête une casquette, il mettait ensuite ses lunettes rouges, puis prenais la direction de Star City. Dans son pick-up il réfléchissait, à peine concentrer sur la route Roy cherchait encore ce que voulait Ollie. Pour se changer les idées il allumait la musique, rien de mieux qu'une petite musique pour se détendre et se préparer pour n'importe quoi. Roy reconnaissait les première note de cette musique, du bon vieux rock, comme il l'aimait. D'ailleurs il se demandait ce que devenait Jason, il n'avait plus vraiment de nouvelles depuis qu'ils avaient arrêté leur duo.

La musique :

Par moment il lui arrivait d'être nostalgique de cette époque, quand ils étaient libre de faire ce qu'ils vouaient, quand ils le voulaient. Rien que d'y penser, Roy souriait, puis la musique était entraînante, il tapait ses doigts en rythme sur le volant en chantant. S'il n'était pas entrain de conduire il aurait imité le guitariste. Le voilà à quelques minutes du point de rendez-vous avec Oliver, Roy garait sa voiture au pied de l'immeuble, par chance quelqu'un venait de partir. Il coupait le contact, attrapait son téléphone puis envoyait un message à son ancien mentor.

" Je suis en bas. "

Puis il sortait de sa boîte à gants, un sandwich, qu'il commençait à manger pour patienter. Espérons qu'Oliver ne lui mette pas un plan. Après un profond soupir il mangeait la fin du sandwich, la musique fonctionnait toujours, il gardait un oeil sur l'entrée du bâtiment. Un policier venait voir ce qu'il se passait, quelle plaie, il ne savait pas quoi dire pour s'en débarrasser.

Bonjour monsieur, je peux vous aidez ?

Bonjour, non ça va aller, j'attend quelqu'un.

Bien, le stationnement ici est interdit au-delà de dix minutes.

Un air blasé s'affichait sur son visage, vraiment ? Qu'est-ce que ça pouvait foutre qu'il reste là vingt minutes ?

Oui m'sieur l'agent. Je ne ferais pas de bêtises ne vous inquiétez pas. Vous pouvez retourner à vos occupations.

Veuillez me parler sur un autre ton jeune-homme. Quittez cette place avant que décide de vous coffrez pour outrage. C'est compris ?

Oh ! Mais regardez le voilà ! Hey Oliver !

A la sortie d'une réunion des Alcooliques Anonymes, à Star City.
Cette ville est remplie de gens qui se tournent vers ces groupes de soutien.
Qu'il s'agisse des plus riches pincés pour consommation excessives, ou des plus miséreux avec un fardeau de trop à porter, ils finissent tous par reconnaître qu'ils ont un problème.

Oliver n'était pas violent.
Il était auto-destructeur.
Et Green Arrow, qui était moins violent ces derniers temps, avait rarement été aussi vivant.
Oliver Queen, pendant ce temps, se perdait. Il s'oubliait. Il disparaissait.
Jusqu'à ce que la JL lui donne sa chance, et qu'il leur montre qui était vraiment Oliver Queen.
Jusqu'à ce que, donc, il réalise qu'il étouffait cette personne.

Il avait décidé d'arrêter de boire.
Non pas parce que l'alcool avait des conséquences dramatiques sur sa vie.
Mais parce qu'il faisait sans cesse les plus mauvais choix.
L'alcool n'en était pas le pire.
Il avait choisi de prendre le contrôle, de faire un choix difficile dans le sens de la sobriété.
Pour marquer un tournant.
Pour... changer.

Pour changer, il se devait de reconnaître ses torts.
Il devait parler avec Roy, parce que... Eh bien, parce qu'il pensait qu'il le comprendrait.
Puisqu'il le comprendrait, il avait autant de chances de l'envoyer bouler que de lui pardonner.
C'était de meilleures chances qu'avec n'importe qui d'autre dans son entourage.

Il traversa la rue, fit signe à Roy, qui était déjà emmerdé avec un agent de la police municipale.
Certains ont juste ce genre de tête...

"Hé, officier, heu... Ecoutez. Je suis Oliver Queen. Voilà ma carte. Si le gamin a des problèmes, ce dont je doute, appelez-moi."

Quelques années plus tôt, il aurait carrément refilé un billet au fonctionnaire.
Il avait fallu devenir plus malin que ça.
Oliver n'était pas le plus grand fan des services de police, et ils le lui rendaient bien.
C'était plus finaud de leur donner l'occasion de le contacter, pour mieux qu'ils le laissent tranquille.

"Salut. Jolies lunettes."

Oliver était à ça de se choper une migraine, mais le demi-litre qu'il venait d'ingérer allait aider.
C'était récurrent pour lui, lors des réunions de groupe de soutien.

Il fit mine de se diriger vers la portière avant passager, lâchant un simple :

"Je peux monter ?"

Son coeur fit un bond.
De joie, en quelque sorte. Du bonheur automatique de retrouver sa famille. Son fils.
Ils s'étaient trouvés, ils s'étaient forgés en une famille, plus forte que les liens du sang...
... Du moins c'est ce qu'il pouvait sembler, en des temps plus simples, plus heureux.

Assis dans son pick-up, il faisait en sorte de se débarrasser de ce policier, Roy n'était pas l'homme le plus patient du monde. Là il ne tarderais pas à envoyer boulé son interlocuteur, alors qu'il comptait lui répondre d'une façon peu aimable, Oliver arrivait. Ce dernier expédiait rapidement cette histoire, sans crée plus de mal. Quand l'agent de police s'éloignait enfin de la voiture, Roy dans un ultime moment de provocation ne pouvait s'empêcher de lui sourire de façon moqueuse. Ollie ne pouvait s'empêcher de lui faire un commentaire sur ses lunettes, un sourire en coin Roy hochait la tête, il s'en doutait c'était bien son genre, ce dernier lui demandait l'autorisation de monter, le jeune homme l'invitait à le faire d'un mouvement de la main.

Salut le vieux, beau costard.

Bien-sûr monte, je suis là pour ça.

Une fois que son mentor était monté, Roy démarrais le moteur et roulait, il ne savait pas vraiment où aller. Donc pour le moment il se contentait de rouler, il verra en fonction de ce qu'Ollie voudrait faire. Arrêté à un feu, Roy observait la route en silence, depuis quelques minutes il restait silencieux, à vrai dire il ne savait pas quoi dire. Lui qui habituellement pouvait facilement faire la conversation à qui que ce soit, là il n'avait aucun mots. Une partie de lui était heureuse de le revoir, cet homme qui avait tellement compter pour lui, qui l'avait aidé un nombre incalculable de fois.

Alors de ce que j'ai cru comprendre dans tes messages, tu as rejoins les A.A ? Tu y es inscrit depuis longtemps ?

Si tu ne veux pas aborder ce sujet je comprendrais parfaitement, tu sais je suis passé par là aussi, si tu as besoin de quoi que ce soit.

Roy posait cette question d'un ton pas très assuré, il ne savait pas si le sujet était sensible ou non, chacun prenait ce genre d'engagement différemment. Lui à l'époque ne voulait pas entendre parlé de drogue, il avait même abandonné le costume pendant sa cure. Une période de sa vie à laquelle il n'aime pas trop penser, le genre de moments où il était faible, maintenant ce n'était plus le même homme. Roy a changé, il n'est plus l'ado en rébellion, la période durant laquelle il faisait équipe avec Jason n'étais plus du tout son objectif de vie.

Tu sais, depuis quelques temps j'essaye de me ranger. Je travail la journée dans un garage, je suis le seul mécanicien avec le patron. Je suis bien payé et il m'héberge au-dessus, pour une misère.

Oh, c'est à Gotham. Une ville que le jeune moi aurait beaucoup apprécier, tu verrais ça, je ne sais pas comment Batman et les autres font. Incroyable.

Il essayait de faire la conversation comme il pouvait, après avoir monopolisé la parole, il se taisait, laissant du répit à Oliver pour qu'il réponde.