Battle Without Honor Or Humanity ( Deathstroke / Lady Blackhawk)

Inscription : 17/11/2018

Barbara Gordon était une immense détective doublée d’une génie de l’informatique. Elle était sans doute aussi douée que Ted Kord en ce qui concernait le décryptage de données, et comme Blue Beetle elle était parvenu à retrouver la trace du téléphone de Slade Wilson. Cela n’avait pas été obtenu sans un long travail mais petit à petit elle état parvenue à retracer le retour de Deathstroke sur le sol américain. L’avion qu’il avait pris depuis l'Europe, les pistes qu’il a brouillé non sans un certain talent. Car le mercenaire connaissait son affaire quand il s’agissait de disparaître.

Parce qu’elle savait que Zinda s’était rapprochée de Slade quelques mois avant qu’il ne rejoigne le régime de Per Degaton elle l’avait informée de son retour. S’attendant à ce que Zinda explose de colère à la seule mention de Wilson la première Batgirl fut étonnée de voir que la pilote prenait tout cela avec détachement. Comme si çà lui était égal. C'était parce qu'elle semblait tout a fait sereine sur la question de la participation de Slade aux méfaits du régime européen que la Leader des Birds Of Prey confia a la vétérante l’emplacement de la cachette de Slade Wilson: Une cabane perdue dans une forêt du Montana. Quel erreur. Car pour une fois Zinda avait su jouer la comédie. Prenant sur elle pour ne pas montrer à quel point Deathstroke la mettait en colère Barbara ne sut pas voir ce que Zinda ferait si elle apprenait où il se cachait. C’était pourtant prévisible connaissant son passé.

Spoiler:

Battle Without Honor Or Humanity ( Deathstroke / Lady Blackhawk) Rco00617

Elle le trouverait. Comme elle avait traquée d’anciens nazi réfugiés en Amérique du sud après la guerre elle irait trouver Slade, dont la simple pensée qu’il puisse - et avec ce culot- revenir aux Etats Unis la mettait hors d’elle. Après ce qu’il avait fait à Ted, à John Constantine...a elle. . A qui il avait donné un espoir de le voir changer, avant de retomber dans ce qui’il faisait de mieux mais aussi surtout de pire.

Et pour çà elle prenait tout cela personnellement, beaucoup trop personnellement même. Elle monta à bord de l’hélicoptère des Birds Of Prey pour en finir avec ce que l’armée avait pu enfanter de pire. En finir avec Deathstroke. Barbara ou n’importe qui aurait tenté de la raisonner si elle en avait parlé, parce que c’était lui. Qu’elle n’avait pas vraiment de chances de sortir entière d’un affrontement avec le mercenaire à l’efficacité légendaire et que même si c’était le cas...voulait elle vraiment retomber là dedans? Tuer. Sa guerre était finie, le passé était le passé. Elle avait déjà suffisamment de mal à revenir de çà pour se créer de nouveaux démons nocturnes. Qu’il gagne ce combat ou beaucoup plus improbable que ce soit elle, Zinda ne pouvait que se faire du mal en allant le voir.

*
**

La cabane où vivait Slade était cachée dans une forêt et non loin d’une rivière. Alors qu’il faisait nuit le bruit lointain d’un hélicoptère pourrait se laisser distinguer...ainsi que le sifflement caractéristique d’une pluie de roquettes. Et des détonations qui déchirent la nuit.

La cabane explosa, et les flammes du bois de celles ci danseront encore dans la nuit que l'hélicoptère piloté par Zinda mitraillait à la gatling ce qu’il restait des décombres. Comme ces pilotes qui faisaient la guerre pour leur pays. Par patriotisme ou pour des causes plus ou moins justes, mais une chose était certaine. Pas comme une Blackhawk. Ils valaient mieux que çà, elle valait mieux que çà, elle. Ou du moins...le croyait elle avant.

HJ:

Spoiler:

Inscription : 24/04/2018

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ft. Lady Blackhawk

_____Après plus de sept mois sans laisser la moindre trace, beaucoup le supposait mort. Sa mésaventure avec Degaton et ses erreurs lui avait tellement coûté qu’il préférait se faire enterrer plutôt que d’enfiler ce costume qui avait forgé sa réputation. Même si la profession de Slade pouvait s’avérer être moralement douteuse, ce dernier gardait un code moral strict qui n’inclurait jamais les dérives horrifiques du leader de l’Europe. Il avait accepté une mission périlleuse, il était l’un des rares à pouvoir gagner la confiance de cet homme tout en travaillant pour une bonne cause. Sa confiance ? Il l’avait gagné en très peu de temps en livrant John Constantine, une histoire personnelle qui lui coutera bien plus à l’avenir.
Le secret avait été révélé quelques semaines plus tard. Pour punir cet affront, Degaton avait mit au point une malédiction bien plus horrible que la mort. Slade avait perdu beaucoup, trop pour se relever aussi facilement qu’il avait pu le faire auparavant. Il l’avait rendu responsable du sort d’un de ses enfants en plus de lui prendre une partie de ses facultés, celle de se régénérer. Passé la cinquantaine, c’était probablement le pouvoir le plus important pour lui.

Il n’avait eu d’autre choix que de partir. Son adversaire était bien trop puissant, avec une partie du continent à sa solde, c’était du suicide. Slade était retourné au pays la queue entre les jambes en quelques sortes. Il s’était engouffré dans un coin paumé du pays, dans le Montana. Il avait de nombreux refuges dans les quatre coins des Etats-Unis mais il avait probablement choisi le refuge le plus éloigné de la civilisation.
Durant les mois qui ont suivi, il creusait encore plus profond dans la déchéance humaine, à commencer par l’alcool. Autrefois, sa régénération lui permettait de ne ressentir aucun effet néfaste lié à ce type de breuvage. Les quelques fois où il se permettait de rejoindre le village proche de son refuge, c’était pour laisser passer ces nerfs sur les quelques villageois qui osaient lui tenir tête. Wintergreen arrivait à avoir quelques nouvelles mais même son plus vieil et seul ami était incapable d’approcher Slade. Ce dernier lui avait menti plus d’une fois concernant ce qu’il s’était réellement passé en Europe et de ce qui était arrivé à son filleul. Les paroles de Wintergreen n’arrivaient pas à faire cracher le morceau à son vieil ami.

Aujourd’hui, il n’avait pas bougé de son salon, sa vieille télé laissait entrevoir à travers l’écran une tempête de neige, la seule source de lumière de cette petite cabane en bois perdu dans la forêt du Montana. Il commençait à peine à faire jour et il en était déjà à sa douzième bouteille de bière, il était bientôt en rupture de stock. Il allait surement devoir se lever, un jour pour faire le plein. C’était bien la seule chose qui le motiverait à se lever de son siège pour aujourd’hui.
Le bruit de l’hélicoptère qui survolait son domaine à quelques vingtaines de mètres au-dessus de sa tête attira mécaniquement son attention. Il avait perdu beaucoup de chose en Europe, mais pas ses réflex surhumain et son instinct.

L’explosion a retentit, réduisant en charpie le refuge de Slade Wilson. Par chance, ce dernier avait eu le reflex de se mettre à plat ventre et de rouler sous la table juste avant que la toiture ne lui tombe sur la tête. Sous une couche de cendres, de poussières et de bois enflammé, l’ancien mercenaire apparu et attrapa son arme blanche. Il rampa quelques mètres sur le sol recouvert de débris pour tenter d’en sortir avant de recracher la cendre qui s’était incrusté dans ces poumons.
Il met quelques secondes avant de sortir de tout ce foutoir et pouvoir se redresser sur ces deux jambes. Sa main tient son sabre et son masque, prêt à se défendre. Par reflex, il observait le ciel au-dessus de sa tête pour apercevoir l’engin qui l’avait attaqué.

« Un simple SMS aurait suffi. » grogna Slade en chassant la cendre qui s’incrustait dans sa peau. « Tu voulais que je sorte, alors me voilà. » Il n’arrivait pas encore à identifier le pilote mais ce dernier avait au moins le mérite d’avoir rendu l’ancien mercenaire sobre. « C’EST QUOI TON PUTAIN DE PROBLEME ? »

HRP:

Inscription : 17/11/2018

Spoiler:

La guerre transforme ceux qui la font. N’en déplaise à certains qui voyaient les êtres humains comme des animaux avec pouce préhensile, cordes vocales et écriture il n’est pas naturel pour eux de tuer. Trucider le reste du monde animal en revanche ça allait, le massacre était quotidien de ce coté là. Mais entre nous? Le faire nous transforme, développe des désordres mentaux. Ou alors on les avait déjà avant, ce qui explique que tuer puisse être moins compliqué à gérer.

Parce que tuer quelqu’un en le regardant dans le blanc des yeux est difficile à gérer sans craquer on a mis en place nombre de techniques pour que la mort puisse être donnée sans être trop près de l’adversaire. L’arc. L’artillerie qui permettaient de mettre toujours plus de distance entre l’assassin et sa victime. Le fusil pour que chacun puisse s’y essayer, même si une balle nécessite souvent qu’on ai visé avant de la tirer, du moins si on veux toucher sa cible.

Mais l’artillerie terrestre ou navale et le bombardement aérien c’est une belle saloperie. La plupart du temps vous ne savez même pas combien vous avez tué de personnes en tirant un obus ou lâchant une bombe. Y avait il des gens dans ce bâtiment? Peut être était il vide à cette heure. Mais peut être aussi y avait il le personnel d'entretien et de sécurité.

Avec l’aviation qui concrétisait ce vieux rêve de l’Homme de s’élever dans les airs il pu surtout tuer en le vivant mieux même si le fait de savoir qu on tue peut nous dégommer le ciboulot . Désormais lors des conflits les pays les plus riches se distinguent par leur prise de risque limitée en vie humaine et l’utilisation de l’aviation pour terrasser un défenseur qui si il parvenait à abattre des appareils ne compterait finalement que sur les doigts d’une main les pertes humaines de l'assaillant.

Pour réduire toujours plus les pertes humaines ouvrant souvent les yeux de la population sur ce que signifiait réellement une guerre les pays riches veulent livrer leurs conflits sans avoir de morts. ( du moins de leur coté) C'est vrai quoi, l'ennui en démocratie c'est que la population est censée décider de la politique de la nation. Il ne manquerait plus qu'ils s’intéressent à ceux qui meurent et surtout à pourquoi, réellement.

Pour cela les drones étaient désormais légion. A des milliers de kilomètres de sa cible au Moyen Orient ou un pays pauvre random qu'il faut sauver/libérer de la dictature/des terroristes (çà veux dire qu'il a du pétrole ou une ressource rare en fait, sinon on interviens pas ou quand c'est déjà fini de manière un peu hypocrite) le pilote commande a distance les frappes, fermant sa cession d’ordinateur l’objectif détruit. Rarement on aura été aussi éloigné de ceux qu’on tue. Et avec cela s'éloignait la culpabilité de l'avoir fait.

Quand Lady Blackhawk a tirée ses roquettes sur cette planque elle savait que Slade Wilson était à l’intérieur et que çà pouvait le tuer. Quand elle actionna la mitrailleuse rotative pour titrer sur les décombres elle le savait toujours. Bane lui a brisé les os devant des milliers de spectateurs espérant la victoire du mercenaire, et il s’en était remis. Ses pouvoirs, son matériel, son expérience lui permettent de gérer çà pas vrai? Quand il se relève des décombres de la cabane enflammée sa lame à la main Zinda est assaillie de sentiments contradictoires.

Elle n’a plus la force de le tuer maintenant qu’elle le voit en train de crier, ses paroles couvertes par le bruit de l'appareil. Elle aurait voulu qu’il meure du premier coup, enfin elle veut s'en convaincre. En fait elle aurait juste voulue que Slade Wilson n’existe plus, sans avoir réellement la force d’invoquer la soldate qu’elle fut pour le tuer. Abattre des inconnus dans des avions ce n’est pas comme tuer cet homme. Parce qu’ils se sont vus plusieurs fois pour boire des verres mais pas que. Et que sur la fin elle l’appréciait vraiment, avant qu’il ne parte sans donner de nouvelles et qu’elle apprenne qui il avait rejoint. Une dictature dans la veine de celle qui lui avait faite prendre les armes quand elle n'était qu'une très jeune femme.

L’envie est là de lui parler juste pour lui dire à quel point elle le hait. Mais elle n’a plus confiance en lui, elle avait déjà été trop naïve. Si elle essaie de lui parler il trouvera un moyen de profiter de cela pour prendre l’avantage. Parce qu’il n’a aucun honneur, aucune humanité. Le doigt de Zinda se pose sur la gâchette activant la gatling pointée sur lui et l’hélicoptère reste en vol stationnaire plusieurs secondes.

Elle n’a plus la force de tirer sur lui maintenant. Elle aurait préférée qu’il riposte, qu’il lui tire dessus. N’importe quoi qui révèle ce qu’il avait toujours eu l’intention de le faire. A quel point il avait été faux, manipulateur et menteur. Pourtant il reste planté là avec son épée. Elle n’y arrive pas même si elle sait qu’elle devrait, parce qu’il a fait suffisamment de mal et qu’il resortira toujours des prisons où on l’enfermait en s’évadant ou embobinant son monde comme il l’avait embobinée.

L'hélicoptère vire de bord et va se poser à une centaine de mètres hors du champ de vision du mercenaire, des pins cachant celui ci. Il ne faudra que quelques minutes pour qu’elle sorte de la forêt dans sa tenue de Blackawk et un pistolet dans chaque main pointé sur Deathstroke.

“Comment oses tu revenir après ce que tu as fais?”

Lui lance t’elle avec le regard de quelqu’un qui n’hésitera pas à tirer.

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ft. Lady Blackhawk

_____Slade venait de passer une sale journée. Tout se passait très bien jusqu’à ce que Zinda mette à feu et à sang son refuge. En une fraction de seconde, l’ancien mercenaire était passé d’un poivrot qui avait un peu trop bu à un guerrier animé par la colère et la soif de son sang. Il tenait son arme blanche comme s’il allait découper l’hélicoptère en plusieurs morceaux par la seule force de sa volonté. Malheureusement, de là-haut, Zinda était inatteignable pour Slade, alors il se contentait d’hurler à pleine voix.
Au moins, il avait attiré son attention. L’hélicoptère s’était posé plus loin et la brise que provoquait les pales de l’hélicoptère arrivaient à éteindre quelques flammes. Dans ce chaos de bois brûlés, de cendre et d’odeur d’explosifs, Slade était resté figé, attendant que son adversaire ose pointer le bout de son nez pour venir lui coller deux canons de revolvers directement sur lui. Elle lui avait posé une unique question qui semblait avoir accentué la colère du vieil homme.

« Comment j’ose ? » grogna Slade. « T’es sérieuse ? Pour qui tu te prends ? J’ai pris des risques pour ce pays à la con, je mérite bien d’y remettre les pieds j’te signale. » Il marqua un temps de pause, Zinda pensait vraiment qu’il avait travaillé volontairement pour le leader de l’Europe. « Quoi ? Tu crois vraiment que je suis tombé aussi bas pour bosser pour ce type ? Tu crois que je suis attiré par le pognon facile et que je suis un connard fini ? Si j’ai accepté ce contrat de merdre, c’est parce j’étais le seul profil pour servir d’agent double. Réfléchis un peu ! »

Il tenait toujours son arme, mais il ne semblait pas vouloir attaquer. Pourtant, ce petit air désagréable dans le timbre de sa voix semblait vouloir dire le contraire. Il ne bougeait pas pour autant bouger d’un muscle. Un filet de sang commençait à apparaître au haut de son front. Il n’avait pas réussi à sortir en un morceau de cette petite explosion. Slade chassa mécaniquement ce sang qui commençait à glisser le long de son visage.

« J’ai perdu plus que tu ne le penses en Europe, alors ne viens pas me poser ce genre de questions, surtout après avoir détruit MA baraque. Tu ne sais pas ce que ça m’a couté de bosser pour ce chien ! »

Le mercenaire finit par bouger pour faire quelques pas aux alentours. C’était un reflex nerveux pour éviter de faire ressortir cette colère chez l’ancien mercenaire. Il ne voulait pas attaquer le premier, même sous la colère, cela renforcerait les arguments de Zinda contre lui. Pour autant, il pouvait difficilement combattre son impulsivité. Il finit par se rapprocher des canons de la jeune femme, comme s’il ne craignait pas qu’elle appuie sur la détente, ou qu’il n’avait pas peur de mourir.

« Alors, si cette version des faits te rend malade, si t’as envie de continuer de croire que je suis le dernier des connards fascistes, alors je te laisse l’honneur d’en finir. ALLEZ. QU’EST-CE QUE T’ATTENDS ? TIRE. T’EN CREVE D’ENVIE. »

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Elle est descendue pour lui parler. D’un point de vue d’héroïne c’était la chose à faire au lieu de continuer à lui tirer dessus planquée dans son hélico. D’un point de vue de soldat c’est stupide, on ne discute pas avec l'ennemi, encore moins quand il est aussi dangereux que celui là et qu’on vient de le bombarder. Exploser la piaule de Slade Wilson en manquant de le tuer doit être dans le top des motifs d'avoir peur pour son cul dans les minutes qui suivent.

Mais elle est descendue. Elle le voit blessé et l’entend surtout lui sortir cette explication de l’agent double, la pilote grimace. Il dit qu’il ne “ tomberait jamais aussi bas” que de travailler pour “ ce type”. Degaton? Amusant, enfin façon de parler. Il y en avait encore pour croire que le problème c’était Degaton alors que ce serait aussi réducteur que de croire que le problème pendant la seconde Guerre mondiale avait été Hitler. Degaton a menacé pour avoir ce pouvoir, des gens ont cédé. D’autres le servent avec le même fanatisme, certains font du zèle même. Se dépassent dans l'ignominie pour trouver une place dans ce régime qui favorise les opportunistes avec une morale au ras des pâquerettes. La responsabilité est collective, elle même se sentait responsable de là où elle était, bien que loin de l'Europe. Parce que cette fois elle n’avait rien faite pour aider les gens là bas, peut être n’était il pas trop tard?

“Oh Slade...pas a moi non. Comme si tu n’avais jamais travaillée avec la lie de l’humanité pour de l’argent. Le bras du scarabée que tu as cassé c’était pour faire plus vrai? Ça passerait presque, je sais qu’il accepterait de faire pour une grande cause.

Mais ce magicien anglais tué par ta faute? Tu sais ce qu’il se dis? Que sous la torture il a lâché plein d’infos sur des opposants magiques là bas. Qu’ils sont morts ou en prison maintenant. Ça va elle était réaliste ton interprétation, elle valait tout çà? Ça a donné quoi alors comme résultats ton dévouement à faire l'agent double?”

Ses yeux continuent de fusiller Slade et ses doigts restent sur les gâchettes de ses flingues, Slade se met à lui hurler dessus en lui disant de tirer, et...merde. Putain. Elle aurait presque envie, elle se déteste presque autant qu'elle le déteste là.

“Ta cabane de chasseur serait pas la seule chose que t’as perdu là dedans? Qu’est ce que çà t’as coûté ce boulot, vas-y balance moi un autre de tes mensonges. Pauvre soldat sans foi ni loi qui doit vivre avec le poids des innocents charcutés pour le fric. Que c'est dur."

Son visage exprime le dégoût quand elle s’adresse à lui. C’est un exploit qu'ils ne s'attaquent pas.

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ft. Lady Blackhawk

_____La colère de Slade est grande, il semblait être aux bords de la crise de nerf. Il avait presque encouragé Zinda de mettre fin à ces jours et de l’achever, elle qui semblait n’attendre que cela. Pourtant, malgré les hurlements et la rage qui défigurait le visage de Slade, elle ne fit rien mais n’était pas calmer pour autant. Au bout de quelques secondes sans qu’aucune gâchette ne se soit déclenchée, le vieil homme se mit à grogner et recula légèrement, comme s’il se retenait d’attaquer. Pour en finir, il pourrait très bien l’attaquer en premier pour la contraindre à utiliser ses armes mais quelque chose semblait le retenir, un sentiment.
Elle retraçait les exploits de Slade, parlant d’abord de Ted Kord. Deathstroke avait eu comme mission de l’éliminer, jugé trop dangereux aux yeux de Degaton. Pourtant, le mercenaire n’était pas allé jusqu’au bout de sa mission. Il s’était contenté de lui offrir l’opportunité de survivre. Blue Beetle avait eu beaucoup plus de chance, contrairement à John Constantine. Elle en vient très rapidement au cas de John. Selon les plans initiaux, il aurait dû être épargné des mains d’Anton et du leader de l’Europe. Malheureusement, la voie de la haine de l’ancien mercenaire avait pris le dessus sur celle de la raison. Est-ce qu’il le regrettait ? Pas le moins du monde.

« Ted Kord s’en est tiré, ne me blâme pas pour des os brisés. Si cet idiot respire encore, c’est grâce à moi. Quant au magicien, tu connais sa réputation. » Il marqua un temps de pause. « Cet homme était un connard et méritait son sort. Ne me blâme pas pour les noms qu’il a craché sous la torture avant de crever comme un chien, je n’y peux rien si cet abruti n’a pas su tenir sa langue. Tu as envie de pointer toutes les conneries de régime sur ma gueule, c’est ça ? Ne te gêne pas, ça ne me fera pas plus entendre raison sur mes agissements concernant ce crétin. »

Ce que cela lui avait couté de jouer les agents doubles ? Beaucoup de chose, bonnes mais surtout mauvaises. La présence de Slade en tant qu’agent avait permis au gouvernement américain de récupérer des informations précieuses concernant le régime mit en place par Degaton. Malheureusement, la période de recrutement de Slade avait été trop courte pour être aussi efficace que prévu, une frustration en plus pour le vieil homme qui avait perdu beaucoup plus que Zinda le pensait.

« Ce que ça m’a couté ? » grogna Slade avant d’hésiter quelques instants pour se redresser. « Mon fils. Il m’a pris mon fils. » Un ange passa, la voix de l’ancien mercenaire semblait soudainement plus calme avec un soupçon de tristesse. « Ça te va comme mensonge ? Ou tu en veux un encore plus gros ? »

Inutile pour Slade d’expliquer à Zinda que c’était loin d’être un mensonge. Beaucoup connaissait les tristes exploits d’un ancien membre des Titans qui travaillait pour le régime de Degaton, un Enfant des Nibelungen comme ce dernier aimait l’appeler. Le fils de Slade avait commis beaucoup de crime pour servir un régime. Beaucoup pensait qu’il l’avait fait en consciemment pour poursuivre les traces de son père décédé. Une histoire cohérente pour les personnes qui ne connaissaient pas personnellement Joseph.

« Il m’a pris beaucoup de chose, ma santé, mon code moral, une partie de mes pouvoirs mais ça… je ne peux pas le supporter. Tu peux me blâmer sur beaucoup de chose, cela ne m’empêchera pas de dormir mais lui… il ne méritait pas ça et tu es bien placé pour savoir qu’il n’est pas le monstre qu’on nous vend. » Il haussa les épaules, il semblait beaucoup plus calme maintenant. « Crois-le ou non, cela n’a plus d’importance. »

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Le mercenaire y va de ses furieuses explications, Ted Kord vivait parce qu’il l’avait bien voulu et c’était bien fait pour Constantine. A vrai dire Zinda ne le connaissait que de nom et ne l’avait jamais vu, elle avait entendu dire qu’il était un peu “ spécial” mais n’avait jamais rien entendue à son sujet justifiant ce qu’il avait subi. Et qui mériterait çà de toute manière.

“Je te reproche pas toutes les conneries du régime, juste les tiennes tu remarqueras!”

Lui lance t’elle en continuant de pointer ses 1911 sur lui. Puis il continue à s’expliquer, lui dit enfin ce que çà lui avait coûté. Son fils. L’expression de colère sur le visage de Zinda ne change pas d’une once et seul ses cheveux remués par le vent et le reflet des flammes sur elle rappellent qu’elle n’est pas une photographie. Il lui parle aussi de ses pouvoirs partiellement évanouis, de sa santé qui n’est plus ce qu’elle était. Mais que tout cela n’était rien en comparaison à ce qui arrivait à son fils.

“Il t’a pris ton code moral, vraiment? Il s’est donné la peine d’aller le chercher au fond de ta cuvette de WC?”

Difficile pour elle de croire qu’il y avait quelque chose de ce coté là à cet instant. Mais à la mention de son fils elle ne reste pas insensible, elle avait déjà rencontrée Jericho une fois à Gotham, des hommes de main en avaient après lui. Et elle savait qu’il comptait pour Slade car quand ils ont fait connaissance Joey fut inévitablement un sujet de discussion. La Blackhawk avait entendue dire par Barbara qu’il était impliqué dans le régime dictatorial, et elle ne savait pas si il faisait cela de son plein grès ou sous une influence extérieure qu’il ne pouvait combattre. Elle avait été Queen Killer Shark plus d’une fois et savait que les apparences pouvaient être trompeuses. Dans son cas elle ne voulait pas croire qu'il soit impliqué là dedans de son plein grès, il n'était pas comme son père.

“C’est de ta faute çà hein? Quand tu dis que ce boulot t’as coûté ton fils c’est parce que c’est encore à cause de toi que ta famille souffre c’est çà?”

Elle avait beau lui en avoir envoyé pas mal ce soir roquettes comprises, elle sentit en disant cela qu’elle était mauvaise. Que ce n’était pas elle de lui dire çà.

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ft. Lady Blackhawk

_____Les mots de Slade Wilson n’étaient pas parvenu à convaincre complètement son ancien allié. Elle n’avait toujours pas baissé ces armes, contrairement à l’ancien mercenaire qui avait baissé sa garde depuis un moment. Il ne sous-estimait pas le courage de Zinda pour mettre fin à la vie de Deathstroke. Il semblait plutôt vouloir laisser le destin choisir. Sa main tenait toujours son sabre, la pointe de la lame visait les cendres et les restes de son refuge qu’il piétinait.
Il ne s’attendait pas à ce que ses révélations réussissent à convaincre entièrement Zinda. Elle continuait à être froide et distante et ce n’est pas en un jour que le vieil homme parviendrait à retourner la situation. Elle le détestait, elle avait toutes les raisons du monde pour ressentir cette haine. Slade laissa échapper un soupir avant de lever son dernier œil valide sur la jeune femme.

« Non. Tu es en train de jeter tout ce que tu peux jeter sur moi pour justifier le fait que tu viens d’exploser ma maison. » rétorqua calmement le mercenaire avant de soupirer de nouveau. « Tu as laissé parler ta colère et maintenant, tu doutes de tes actes. C’est compréhensif. J’ignore qui t’a craché autant de chose sur mes pseudos mauvaises actions. Il est peut-être préférable que je l’ignore, ça n’a pas d’importance. »

Il semblait légèrement désintéressé dans ces dernières paroles. Elle crachait sur le code moral de Slade mais ce dernier était probablement la seule chose qui permettait au vieil homme de garder un minimum d’humanité. Malgré les répliques froides et sèches de Zinda, il n’était pas surpris, ni impacter par ces dernières. Elles étaient même plutôt prévisibles. Ted Kord serait probablement mort si Slade n’avait pas garder cette part d’humanité qu’elle pensait disparu.

« Je ne cherche pas à me faire pardonner pour mes actes. Je regrette simplement que tu en sois arrivé à des actes aussi extrêmes pour exprimer ta colère. » Il observa de nouveaux ce champ de bataille. « Souhaites-tu vraiment qu’on en arrive-là ? » Il marqua un temps de pause. « Je n’ai jamais revendiqué être un bon père. J’ai regretté et je regrette toujours certaines décisions en Europe et abandonner mon fils entre les mains de cet homme en fait partie. »

Slade Wilson laissa un silence s’installer pendant quelques secondes avant de prendre un risque supplémentaire en tournant le dos à Zinda. Il avait, caché dans ce tas de cendres et de fumées, des affaires personnelles qui avaient survécu à l’explosion. Sous les décombres, un cadre photo presque intact. Il chassa d’un revers de la main la poussière qui camouflait la photo et les morceaux de verre de la vitre brisée qui n’avait malheureusement pas survécu.

« Si tu n’es pas venu me cribler de plombs… » commença Slade avant de pivoter sa tête vers elle, sans lui faire face. « Parce que je doute fortement que tu veuilles appuyer sur la détente malgré tout le mal que tu peux penser de moi. » Il prit le temps de se retourner vers elle. « Tu me reproches beaucoup de chose, Zinda mais je ne suis jamais aller jusqu’à chez toi pour te bombarder. Pourquoi ? »

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Slade gardait toujours son calme sans pour autant se priver de dire à Zinda ce qu’il pensait de sa manière d’agir. Il marcha ensuite jusqu’aux décombres fumantes de ce qu’elle avait explosée en sachant pertinemment qu’il n’y avait personne d’autre que lui à l’intérieur. Alors qu’est ce qu’il va y chercher hein? Une arme? Son masque hideux symbole de qui il est.. Quelque chose qui rappelle Deathstroke, quelque chose de tourné vers lui même. Mais peut être pas? Il époussetait doucement un cadre récupéré dans un mélange de verre, de bois et ce suie. Les armes de la Blackhawk sont désormais entièrement baissées. Elle n’arrivera pas à le faire, a franchir cette ligne. Pas uniquement parce que c’était un être humain çà elle avait déjà su surmonter cet obstacle. Comme bien des vétérans de guerre. Mais aussi parce qu’elle revoit le Slade qu’elle avait vu partir à cet instant.

Ce roublard qui pense à sa famille avant lui, peut être trop tard dans sa vie c’est vrai mais...mieux vaux tard que jamais non? Elle n’est pas entièrement convaincue par ses explications, la mort de Constantine ne passe pas. Mais Slade? Elle voudrait le croire. Elle voudrait qu’il ne soit jamais partit. Il lui demanda pourquoi à son avis, il ne s’en était jamais pris à elle.

“Parce que je ne suis pas suffisamment importante pour que quelqu’un te donne un bifton pour çà?”

Des trémolos dans la voix elle sent une vague d’émotion qui la submerge, la prenant d’abord à la gorge puis descendant sur sa poitrine où l’air vient à manquer. Elle a beau avoir tentée de faire de l’humour là dessus elle ne le pense pas si vénal que çà. Elle le sait au fond d’elle ou plutôt elle l’espère sans doute naïvement.

“Pourquoi tu m’as pas dit Slade. J’ai...donnée ma jeunesse et mon innocence pour que des régimes comme celui là disparaissent. Tu le savais pertinemment. Pourquoi tu m’as pas dit. Au lieu de me faire sentir la reine des connes à chaque fois que je repensais que j’avais pu trouver quelque chose de bien chez toi...”

Elle baisse la tête et rengaine ses pistolets. Pleine de confusion après avoir manquée de le tuer et brûlée là où il se cachait. Perdue car elle doute toujours qu’il dise pleinement la vérité sur ce qui l’avait poussé à travailler pour la dictature.

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ft. Lady Blackhawk

_____Dans les décombres, l’ancien mercenaire pouvait miraculeusement retrouvés quelques affaires personnels notamment des photos de famille. Des armes, Slade pouvait en retrouver des dizaines en un claquement de doigt. Les souvenirs sont plus difficiles à retrouver. Il cachait derrière cette façade froide, un sentiment de soulagement lorsqu’il avait découvert, sous le tas de cendre, une photo. Sur celle-ci se trouvait ces deux garçons accompagnés de leur mère. Elle avait été prise pendant l’un des rares voyages qu’il avait accordé à sa famille. En plus d’avoir été un paternel froid et distant, c’était surtout un père absent. Sur le coin du cadre, une autre photo, celle de sa fille qui n’avait pas échappé à la froideur calculatrice de Deathstroke. Malheureusement, le feu avait emporté quelques fragments des photos avec lui.

Gardant ce précieux objet dans sa main, il se retourna de nouveau vers Zinda. Il avait gardé son sabre avec sa seconde main. Il se rapprocha doucement d’elle pour finalement déposer les armes à son tour sur une poutre en bois, à moitié calciné. Cette dernière semblait assez résistante pour supporter le poids de sa lame qui s’adossait sur cette dernière.
En tant qu’agent double, le mercenaire n’avait pas été irréprochable. Il aurait dû épargner la vie de John Constantine mais avait privilégié sa rancœur. Zinda aurait beau lui répéter qu’il doit assumer ce tort, Slade était beaucoup trop borné pour qualifier cela comme une mauvaise action. Heureusement, elle n’était pas décidée à relancer ce débat, sage décision inconsciente de sa part.

« Non, je crois que j’ai passé l’âge de jouer les serviteurs de crétins qui n’ont pas les couilles de faire face à leur problème et y mettre fin avec leur propre moyen. » rétorqua directement Slade en haussant les épaules. Il semblait sincère dans sa démarche, à croire qu’il cherchait à faire comprendre que l’ancien Deathstroke n’était plus.

Sans chercher à en dire plus, Slade baissa les yeux pour observer Zinda baissé sa garde et ranger ces armes. Avait-il douté une seule seconde qu’elle allait franchir la limite ? Dans le fond, il la connaissait assez pour savoir qu’elle était incapable de tuer le vieil homme. Il la laissa s’exprimer, montrer sa confusion, poser plusieurs questions. La situation aurait été bien différente si Slade avait jouer carte sur table avec elle. Bien sûr, la facilité n’était pas Slade Wilson.

« Je n’avais aucune envie d’en arriver à cette situation. » avoua l’ancien mercenaire avec sincérité. « Mais il fallait que toi, et les autres, y croient pour que cela soit crédible. Un simple message de ma part aurait suffi à susciter au doute. Crois-moi, je ne suis probablement pas la première personne à avoir tenter d’infiltrer ses rangs. Je peux comprendre ta colère envers moi, c’est peut-être pour cela que je ne cherche pas à m’en prendre à toi pour avoir détruit mon refuge de fortune. » Il leva son œil vers le tas de cendre. « Quelle importance maintenant ? » Il marqua un temps de pause. « J’étais le profil idéal pour rentrer dans ces rangs et je ne pouvais pas laisser le moindre détail fuité. Rose, Joseph, aucuns n’étaient au courant. Ce n’était pas dans mon intention que cela se termine comme ça, mais c’est chose fait. » Il soupira légèrement. « Tout ce que je t’ai dit, sur le fait que je voulais nettoyer mon ardoise, c’était vrai, Zinda et c’est toujours vrai. Je comprendrais si tu ne veux plus y croire. Je ne peux pas te convaincre autrement que par des mots, surement vide de sens pour toi après ce qu’il s’est passé en Europe. »

Inscription : 17/11/2018

Zinda écouta Slade lui parler. Refusant au départ cette vérité, celle qu’il lui livre. Parce qu’avant de se poser ici elle s’était dite qu’il en arriverait peut être à ce moment. Celui où il dit qu’il était sincère avec elle avant son départ, que sa vie d’assassin au service du mal serait derrière lui. Le passé de Deathstroke n’a rien de reluisant, même pour elle qui ne connaissait pas un dixième des choses qu’il avait pu faire dans sa vie elle aurait de quoi douter.

Et pourtant parfois on a beau se répéter à soi même ce qu’on devrait penser on y parviens plus. La raison qu’on voudrait voir gouverner notre vie pour notre bien se fait la malle. Slade la touche à cet instant, par des détails d’abord. Ces photos de ses enfants qu’il va chercher dans l’abris qu’elle a détruit tout d’abord, ses mots ensuite.

Elle aurait voulu que ses émotions ne prennent pas le dessus car cela lui aurait évitée de se sentir si coupable. Elle s’était pourtant tant répétée a elle même que ce serait pour le bien de tous qu’elle tuerait Slade Wilson. Tant qu’elle en aurait été arrivée à ce que certaines des Birds Of Prey ne veuillent plus lui parler. Pour certaines çà aurait été trop, d’autres auraient comprises. Kate Spencer par exemple, lui aurait sans doute dite qu’au moins il ne tuerait plus personne et que ses enfants pourraient s’épanouir maintenant.

Elle lève les yeux vers Slade en face d’elle, il devinerait peut être qu’elle se retient de pleurer. Parce qu’elle le croit maintenant, tord ou raison de le faire elle le croit. Et se sent d’autant plus coupable d’avoir risquée de tuer quelqu’un qui s’il n’était pas entièrement innocent aurait bien droit à une nouvelle chance. Parce que le temps passe, et qu’un peu comme Edward Nygma en voyant la mort s’approcher il réfléchit plus à ses fausses victoires et vraies défaites. Elle s’approcha de Slade et posa sa main sur son épaule avant de s’avancer en tournant la tête vers l’extérieur. Une manière de cacher ses larmes.

“Je suis désolée.”

Elle se serra contre lui en fermant les yeux puis expira lourdement, comme si elle s’était débarrassée de toutes sa colère.

“Si tu cherches un autre endroit où dormir à l’abris de toutes les juridictions...je t’y emmènerais. Pardonne moi pour ce que je t’ai fais.”

Elle espère qu’il ne lui en tiendra pas rigueur pour ce qu’elle avait failli faire, et ce visage qu’elle lui avait montré.

Inscription : 24/04/2018

« Battle Without Honor Or Humanity »

ft. Lady Blackhawk

_____Slade ne pouvait plus se cacher de la civilisation. En faisant exploser la seule chose qui lui permettait de se faire oublier et de se noyer dans l’alcool, d’oublier toutes les erreurs qu’il avait commise en tant qu’agent double. Avec du recul, peut-être qu’il avait quelques regrets, quant au sort qu’il avait réservé à John Constantine. Indirectement, sa rancune avait causé la perte de nombreuse personnes liés de près ou de loin à la magie, des âmes innocentes. C’est pour cela qu’il ne pouvait pas blâmer Zinda. Inconsciemment, il savait que sa colère était justifiée.

Elle s’était excusée pour avoir causé ce chaos. Slade baissa légèrement la tête, estimant secrètement qu’il ne méritait pas des excuses. Il avait ses torts, des torts qu’il ne reconnaissait pas publiquement. Zinda s’était rapproché de lui, le visage détourné pour dissimuler ces émotions. Inutile pour le vieil de chercher plus loin pour comprendre qu’elle retenait ses larmes. Il la sentit se rapprocher de lui. Machinalement, le cœur de l’ancien mercenaire s’affola. Qu’est-ce qu’il devait faire ? Répondre à cette étreinte amicale ? Slade n’avait jamais été très bon pour exprimer son affection pour quelqu’un. Il avait déjà beaucoup de mal à prendre ses enfants dans ces bras.
Pourtant, l’homme aux cheveux blanchis avait rapproché son bras pour venir l’enrouler autour des épaules de Zinda essayant, par ce geste, de consoler son amie. Ce n’était pas un geste anodin de la part de Slade, il appréciait vraiment cette personne. Doucement, il laissa échapper un soupir avant de redresser son regard sur ce chaos sous leurs pieds.

« Je ne sais pas vraiment si je mérite ses excuses mais… » Il leva doucement sa tête, sans croiser son regard. « Merci. »

Il avait encore beaucoup de mal à parler du mal qui était en train de le ronger. Le fait de remettre l’affaire Constantine suscitait de nombreuses questions dans l’esprit de Slade. Que se serait-il passé s’il avait pris les devants et, une fois avoir gagner la confiance du leader de l’Europe, lui aurait donner l’opportunité de fuir, une fois venger. Est-ce que cette vengeance en valait réellement le coup ? Même s’il avait dit à Zinda être certain de ne pas regretter son acte, la vérité était bien différente. Dans sa tête, il se posait déjà les milles questions, jusqu’à ce que la personne à côté de lui décide de lui suggérer un hébergement.

« Heureusement, j’ai encore quelques repaires sous la main. Celui-là, c’était le seul endroit où j’étais persuadé que personne ne viendrait ma faire chier. » il regarda Zinda du coin de l’œil avec, ce qui semblait être, un trait d’humour. Il avait encore quelques exercices à faire pour devenir un maître du sarcasme. « Mais je crois… Je crois qu’il est temps pour moi d’arrêter de me morfondre en pensant que mes problèmes vont se régler à coup de whisky et du temps qui passe. » Il regarda, de nouveau, les alentours. « J’avais peut-être besoin… d’un bon gros coup de pied au cul pour m’en rendre compte, n’est-ce pas ? »

Inscription : 17/11/2018

La joue sur la poitrine de Slade Wilson et les yeux fermés elle se surprend elle même a découvrir qu’elle peut ressentir de la confiance auprès de lui. Peut être est ce à cause des mots qu’il dit et qui lui laissent comprendre qu’il n’est pas très différent de celui qu’elle avait vu partir, qu’elle ne s’était pas trompée finalement. Ses mains glissent dans son dos pour repartir car elle ne veut pas le mettre dans une situation inconfortable.

Elle s’écarte de son torse en l’écoutant faire un trait d’humour. Elle avait faite plus que le faire chier là, elle avait failli le tuer ou blesser, avait détruite sa meilleur planque. Mais pour lui c’était juste un impondérable. Deathstroke était passé bien des fois à coté de bien plus grands dangers que çà, c’était comme si c’était rien pour lui. La manière dont il dédramatisait la déculpabilisait un peu.

Il lui disait qu’au moins il ne resterait pas à se morfondre et boire, que ce qu’elle avait fait c’était lui donner un coup de pied au cul et peut être que...peut être que de tout çà quelque chose de bien ressortirait. Les sujets qu'elle aborde elle les connait, la boisson c'était son combat quotidien. Le vrai, pas celui avec les flingues. Celui qui la poursuivait jusque chez elle. Elle recula de deux pas et s'avança parmi les décombres pour se baisser et y ramasser des affaires qu’elle sentait qu’il pourrait vouloir prendre avec lui. Une bien maigre réparation pour les dommages qu’elle avait causée mais est ce que ce n’était pas la moindre des choses que d’essayer de réparer ce qu’on casse?

“Laisses-moi t’emmener à ton autre cachette.”

Le visage un peu gêné en prononçant cela elle ne le regarde plus vraiment.

“Laisse moi t’aider si tu veux bien.”

Si il l’acceptait elle le conduirait proche du nouveau lieu où il s’installerait, maintenant qu’elle avait détruit son abris. Une bien maigre compensation, aussi ne savait elle plus comment lui parler maintenant. Elle était arrivée en colère et repartirait en se sentant a peine moins stupide qu’avant. Mais au moins espérait elle, Slade lui pardonnera t’il un jour.

HJ:

Spoiler: