[5ml] Le cirque dans le cirque

Combien de grains de sables ont changés ma petite mécanique ?
Je ne sais pas, ce serait impossible à déterminer, à ramper dans des égouts, enlacée sur une plage où debout dans des décors de science-fiction. Où encore à discuter avec des ombres sur le toit d'immeuble, accroupie autour d'un fleuve, sous la mer où dans le ciel, tout à aboutit, à me conduire ici. Et chacun de ses pas, chacune de ces briques, je les ai déposés moi-même, je n'ai nul personne à blâmer où à critiquer.

Pourtant, j'ai bien avancé, j'ai enfin enterrée la Rose qui ne se trouvait pas trop à sa place. A force de côtoyer les grands, je constatais que j'étais un poids non négligeable dans la balance. Non c'était pas ça....

Les démons par contre ... Bon les découper en rondelles Ok, c'est costaud cela fout les pétoches et on est persuadé que c'est votre dernier combat, mais cela ne change pas trop par rapport à l'habitude.
Non, la grosse différence c'est la digestion !

Qui parle de démon, parle de leurs amis emplumés et là c'est le moment où mon cerveau par en sucette. Car, là force est de vous dire que massacrer un type qui va coup sûr vous maltraiter pour l'éternité (...) ben ce n'étais peut-être pas l'idée du siècle.

Se retourner contre ses amis ? Euh....enfin....oui mais non. Du coup à force de réflexions ... j'avais pris l'avion.

(...)

Je regarde autour de moi et je prends une bonne bouffée d'air.
Le pacifique, le bruit de la mer et les sifflements de la ville. Le doux son du japonais qui coule interrompu par les pointes d'anglais. L'odeur des algues qui se mêle à celle de l'urine et de la bière de mauvaise qualité et surtout cette chaleur omniprésente couplée à une humidité excessive. Même à cette heure tardive, nul besoin d'un pull où d'une petite veste.



Le Japon,

J'y étais venu en ... vacances narcissiques, les Etats-Unis me gonflent un peu ses derniers temps et Okinawa ressemble à ma grande soeur. Je n'ai aucune histoire ici, mais, nous sommes jumelles. Les Japonais sont ouverts mais assez xénophobe, pas violemment comme un occidental, mais fondamentalement. Ils détestent les Américains qui viennent coucher avec leurs filles avec ou sans consentements plus que la plupart des étrangers. Et pourtant, un sujet les met en accord parfait : moi. Enfin, pas ma tronche en particulier, histoire de changer, uniquement ce que je représente. La cinquième roue du carrosse, ce qui se passe après 9 mois quand le service après vente est mal géré. Bref, le lieu de perdition idéale est parfaitement raccord avec mon humeur du moment.

Je navigue dans la nuit, seule, parfois accompagnée de militaires américains. Il faut dire que Okinawa est tellement Américaine que les Japonais en sont presque en sous nombres, et la la nuit on pourrait se croire à San Francisco.

Et cette nuit, plus que d'autres je suis une tricheuse nocturne. Tricheuse, oui comme toute ma vie. Tricher pour ne pas avoir l'air ridicule au côté de dieu ou quart, demi, triton,...
Mais cette nuit je suis une femme. Ouais grande nouvelle, je sais, mais je ne me suis pas améliorée depuis.

Petite et d'un gabarit qui reste ridicule par apport à certains surrormonés. Du coup avec tous mes avantages, l'alcool... bon, oui, j'ai un excellent organisme, mais au vu de la taille de ma vessie, je reste au saké et au soshu. En plus, c'est vrai qu'à force de bien manger, je commence à prendre des habitudes de petite bourgeoise.

De plus, un petit gabarit qui se déplace l'air hagard, sans objectif et visiblement légèrement pompette se retrouve aussi avec des animations non prévues. Enfin, je l'aurais presque désiré.... Se perdre dans la frénésie, laisser ma petite voix disparaître et se faire remplacer par la concentration de l'action, laisser mon corps réagir, se perdre dans mes entrainements et ne réfléchir qu'à la mise hors de combat des cibles ... Mais alors que mon poing s'est écrasé dans le mur pour m'échauffer, alors que mon regard de borgne s'est posé sur eux, un truc à changé dans leur regard.

Comme un éclair de reconnaissance, la lumière des vieilles barbes qui viennent chercher du sang dans les rues pour oublier les images de la guerre qui les perturbent. L'envie brutale de leur arracher la tête qui se lissait avec une pure franchise dans mon oeil valide... Aucun mot s'est échangé, pourtant ils m'ont laissé continuer ma tournée des bars.

Elle était de qui l'idée, Moi ?. John, non Karl ? Akiko ? Bref, suite à une idée de ... enfin une idée...voilà. Nous nous sommes retrouvés au grand cirque pinder, ... non galactique. Alors comme les spectacles ne m'intéressaient pas vraiment, je suis partie me repoudrer le nez (suite à des limitations morphologiques totalement injustes). Avant d'aller en quête de poison, non de boisson.

Et là, j'ai trouvé un petit jus (...) enfin, je dis jus, mais je ne suis pas capable de vous dire ce qu'il y a dedans si cela se trouve c'est du désherbant ou de l'huile de moteur sur leur planète. Je peux seulement vous dire, que je ne suis pas morte, que cela secoue la tête, mais pas le ventre et que je suis toute bizarre. Ce port en valant un autre, j'ai décidé unilatéralement, de jeter l'ancre ici.

Au début c’était super drôle et on se marrait tous. Puis je me suis comme d’habitude fait larguée comme une vieille chaussette : une sombre histoire de calendrier. Franchement, qu’est ce qu’ils sont coincés et cartésiens !

Au début c'était super drôle et on se marrait tous. Puis je me suis comme d'habitude fait larguer comme une vieille chaussette : une sombre histoire de calendrier. Franchement, qu'est ce qu'ils sont coincés et cartésiens !

C'était quoi encore leur soucis ......ah......oui :

Citation :

"Cela te fait mal ton bras cassé ?"

"Mon bras va bien regarde, t'es saoule ou quoi ?"

"Mais si tu te l'est cassé avant hier en sautant en Afghanistan."

"Comment tu sais que j'y vais demain ?"

Ouais un truc comme ça.
Et puis j'ai expliqué un truc que je voyais autour d'Akiko et re- le type me laisse tomber totalement éberlué Et l'histoire s'est répétée. D'ailleurs j'ai l'impression qu'ils me prennent pour une attraction qui dit des choses étranges. Je sens tout un tas de personnes derrière moi.
Pourtant, je ne fais que leur répéter ce qu'ils me disent ! enfin pas ce qu'ils me disent avec les mots, mais avec leurs images autour de leurs têtes. Franchement c'est quand même impoli, est-ce que je les embêtent moi avec des images qui donnent la nausée ?

Non ?

Vous voyez bien qu'ils ne sont vraiment pas gentil avec moi.

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Le serveur était un peu étonnée de l'humaine qui était en face de lui. Bien que compatible avec la biologie humaine, ce genre de cocktails étaient le plus souvent évités par les humains qui restent souvent en terre connue. De plus elle semblait totalement bourrée mais il avait révisé son jugement. Décalée , pour être exact. elle réagissait trop vite, une seconde en retard. du coup elle réagissait précisément mal, sauf avec les objets immobiles. Une fois habituée elle était plus facile à gérer.

Au début, il avait un peu peur, mais finalement elle était en train de faire une attraction ... originale. Enfin si cela ne partait pas en vinaigre...

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Loin, de là dans les entrailles du vaisseau, une pieuvre était un peu sceptique. Tout à la surveillance du bâtiment géant, un petit grain de sable étais en train d'augmenter le volume de son attention à son sujet. Dans les courbes d'émotions du vaisseau, une tache de sombre semblait affronter la joie telle une brise glace déterminé et froid. Il avait vérifié plusieurs fois, mais la tâche en question n'avait aucune arme où magie d'aucune sorte et ne semblait pas dangereuse. Il ne semblait donc pas à avoir affaire à une cultiste de la fin du monde.

Et pourtant d'un œil distrait par la chose maintenant deux regardaient avec attention le sujet et maintenant trois tentacules commençaient à s'agiter... Étrange chose rose que celle-là.
HJ-Je souhaite jouer avec la capacité de Rose d'avoir des flashs du futur. (Mais au vu de son état, des explications plus terre-à-terre peuvent être invoquées si vous préférez.)
-Le seul but et de faire bouger un peu le perso (pour qu'elle apprenne à mieux contrôler cet aspect d'elle même) et mettre en avant son craquage.

-Et, surtout; faire un pas dans le bon sens....où pas ... si on la laisse je continuerais en ce sens !

Sourire qui se répand sur mon visage avec un infime retard en le voyant s'approcher, moi qui n'ait même pas osé approcher d'un artiste, je vois le grand patron qui vient droit sur moi tel un brise-glace au milieu de la banquise. S'adressant légèrement derrière Mister Miracle tant qu'il reste en mouvement et dans les yeux alors qu'il s'arrête, enfin, après une seconde...

« Oh, Bonjour, grand capitaine de la cavalerie » Nul trace de fusibles grillés par l'alcool dans cette réplique. Ce qui peut vous rassurer où achever votre inquiétude.

« Je crois que c'est la première fois que je ne vous vois pas en plein milieu d'une bataille pour sauver la situation. » En analysant ses paroles, Rose commence quand même à regarder à droite et à gauche. Puis je retombe dans mes mauvaises habitudes et je parle en même temps que mes pensées visitent ma tête en sautant du coq à l'âne en passant par pierre lapin.

« Vous venez m'aider à finir mon vin ? » Je regarde le verre qui ne ressemble pas du tout à du vin.
« Enfin façon de parler c'est une expression terrienne : quand on a tiré le vin, il faut le boire. Et depuis quelques jours je trouve que ce fond de tonneau à un petit arrière-gout un peu piqué. » Secouant la main pour repousser la futilité des choses. L'arrivée du seigneur des lieux me fait repousser mes nuages noirs pour me concentrer sur le présent.

« Ou alors vous avez besoin de la compagne de votre épée ? Je ne les avais jamais séparés avant, alors je ne sais pas trop si cela peut vous porter préjudice. Par contre je ne l'ai pas sur moi.» C'est vrai que j'avais toujours considéré les lames de Fate comme un ensemble porté sur moi. Parfois je variais, mais la consœur était toujours dans le dos. En parlant je continue de regarder autour de moi.

« Mais sinon félicitations, fichtrement impressionnant comme antre secrète, peut-être un peu visible mais c'est le but de ma manœuvre (...) Je me demande juste si tout cela n'est pas (...) contre-nature. S'ils veulent boiter ce n'est pas invasif de les empêcher ?

Enfin, j'espère que vous ne venez pas vous reposer comme je suis en train de vous envahir de phrases vous allez avoir une migraine. » Mon regard se penche sur lui et je me perds dans ses yeux avant de commencer à blanchir un peu comme prise de vertiges je le regarde fixement avant de secouer la tête en la prenant dans mes mains. Moi qui commençais à esquisser un geste pour me lever je me rassois.

« Je crois que je vais éviter de vous regarder si cela ne vous dérange pas, autant la plupart ont juste quelques événements qui volent autour d'eux, autant vous j'ai l'impression d'un feu d'artifice. Vous faites comment ? Une planète océanique ça à l'air chouette.» Commence à regarder le verre.