Re: [Branefold Interior - Shadowpact] Dans le monde loin des mondes Jeu 16 Déc 2021 - 15:48
Shadowpact
«3 drops of blood, forever cold.»
- Je… J-…
Derek lança un regard désespéré à la Banshee. Il portait son costume, aussi ne vit-elle pas sa réaction, mais le jeune homme craignait précisément ce dont elle lui parlait. Il n’avait pas eu le courage de lancer des javelots dorés contre une femme – pas en premier recours, pas si il y avait moyen de la neutraliser autrement. C’était peut-être de l’héroïsme, peut-être de la lâcheté. Si il était honnête avec lui-même, c’était peut-être une façon de se dédouaner : vu la dégaine de ses coéquipiers, ne pas tuer Sargon revenait à la retenir suffisamment longtemps pour que quelqu’un d’autre le fasse à sa place. Le jeune homme lança un regard à Tempus. Le Fuginaut était aux prises avec Tannarak, et le duel n’était pas gagné. Son bâton, veiné d’éclairs crépitants, ne parvenait pas à traverser l’aura d’un blanc aveuglant qui entourait le mage ; il faiblissait. Tout autour de lui se dépliaient de long filament tissés dans un alphabet perdu, comme une toile d’araignée : Tannarak se tenait en son centre, et si Tempus parvenait à ralentir le sortilège, il serait bien incapable de l’arrêter totalement. Si Sargon trouvait le moyen de reprendre une place dans l’affrontement, le géant ne tiendrait pas l’assaut. Et si il tombait, c’était le Branefold qui tombait avec lui. Avec lui, et potentiellement avec tout le Multivers.
Les traits fusèrent dans l’air bleu. Derek pesa le pour, le contre, chercha une solution tandis que Sargon – visiblement prise au jeu – augmentait la vitesse de ses lances dans un balais endiablé, cherchant visiblement à pousser son adversaire suffisamment pour qu’il craque. Il cherchait, cherchait, mais savait très bien que quoi qu’on en pense, la Banshee disait vrai.
Brutalement, l’air s’ouvrit en huit fentes de lumière dorée. Autant de lances sifflèrent, jetée depuis toutes les directions pour embrocher la cultiste. L’attaque n’eut pas l’effet escompté. Sargon, prise un peu de court, pirouetta sur elle-même. Dans un mouvement impossible, les lances dévièrent légèrement de leur trajectoire, passant à un cheveux tout au plus de la peau cuivré de la magicienne. Elles fusèrent ensuite sur un trajet rectiligne, éparpillée dans toutes les directions : si Sargon n’était pas blessée, elle n’en n’était pas passée loin. C’est du reste parce qu’elle reprenait son souffle que les attaques conjointes de Banshee et Yara la touchèrent de plein fouet.
Le spectre Irlandais lacéra une aile de son oiseau, perturbant le vol et arrachant une grimace à la sorcière. Au contact des boleadoras de l’Amazone, l’oiseau laissa échapper un hurlement de douleur. Tout autour de l’arme, des veines de feu doré zébrèrent son plumage. Il se déchaina, battement follement des ailes dans l’espoir de se libérer de ce qui l’étranglait, de cette chose qui le brûlait tant. La créature s’arqua, secoua tête et corps, destabilisant Sargon : avec un cri, la jeune femme perdit pied, bascula en arrière, et fut happée par le vide. L’oiseau, lui, laissa échapper un dernier hurlement plaintif, puis se soumis aux ordres que la douleur gravait en lettre de foudre dans ses veines. Il battit des ailes deux fois, et se laissa tomber sur la première île assez large pour qu’il s’y couche.
***
Les coups de Joey pleuvait. Alice avait déchiqueté la harpie à la seconde où il l’avait abandonnée, et toute occupée à son massacre, elle n’avait réagit assez vite lorsque le télépathe était revenu à la charge. Le premier coup l’avait envoyée au sol. La suite n’avait fait que la pousser sur la défensive. Elle avait tenté un ou deux coups de griffes, mais l’armure Ikon était tout à fait en mesure de dévier ses attaques hasardeuses et paniquées. Lentement, ses attaques s’étaient faites moins vives, plus espacées, et la jeune femme s’était recroquevillée sur elle-même. Pendant un temps, évidemment.
Elle bloqua net le poing de Joseph. Son geste avait été impossiblement rapide, comme si elle n’avait pas bougé d’un point à l’autre. Lorsqu’il tenta d’attaquer de l’autre main, il fut arrêté de la même façon. Lorsqu’il tenta de se dégager, le bouclier de l’armure gémit un peu, et ses mains restèrent bloquées. Alice le regardait droit dans les yeux. Autour d’elle, la terre était marbrée de teintes sombres – du sang, brun, venu de blessures extérieures ou gouttant de ses lèvres éclatées. Elle était passée de position prostrée à accroupie en un battement de cil, et ne bougeait plus depuis, agrippée aux poings de Joey, le dévisageant longuement. Elle faisait peine à voir : ses lèvres étaient tuméfiées, son arcade sourcilière droite saignait, et divers bleus parsemaient ses bras et son visage. Pourtant elle restait parfaitement fixe, son regard légèrement fiévreux encadré de ses cheveux poisseux – de sang ? De terre ? Ils semblaient s’assombrir à la minute. Le sol frémit, et la température chuta brutalement de plusieurs dizaine de degrés. Quelque part dans la tête du jeune homme, Avnas se recroquevilla instinctivement. Au sol, les tâches de sang paraissaient sombres. Trop sombres. Ou, peut-être, de plus en plus sombres. Elles formaient un halo macabre, autour de la jeune femme, inégal et irrégulier. Le sol frémit à nouveau. Ou, plus exactement, les marbrures frémirent. Si il fallait encore mettre la puce à l’oreille de Joseph, toute tentative d’attaque télépathique s’écrasait contre un mur sans pareil.
La première ombre frappa Joseph à la gorge, les deuxième et troisième aux genoux. Tout autour d’Alice, les couleurs semblaient fuir – devenant grises, puis noires, puis noirâtres. Puis, les yeux d’Alice changèrent – les pupilles s’étrécirent, jusqu’à devenir deux minuscules points lumineux, d’un vert anisé et sale. Alice serra ses mains – couvertes de symboles tracés à la suie maintenant, terminées par de longs ongles noirâtres. L’armure gémit un peu plus, et des étincelles orangées dansèrent entre les doigts de Joseph.
Alice ne s’embarrassa pas d’une once de délicatesse. Peu importe la quantité de souvenirs, de chimères ou de barrages derrière lesquels il s’abritait, elle traversa toutes les barrières mentales sur son chemin pour se saisir d’Avnas. On ne pouvait pas le déloger sans tuer Joey. On ne pouvait pas non plus le blesser physiquement. Mais il était loin, très loin d’être à l’abris. L’armure Ikon gémit une dernière fois, puis son champs de force éclata en morceau. Il y eut un crac sonore, lorsque la jeune femme broya les deux mains de Joey. Elle poussa un cri – quelque chose à mis chemin entre le hurlement de rage de l’humain et le rugissement de l’ours – puis quelque chose jaillit de l’ombre qui l’entourait et saisi Joey à la gorge. Elle le souleva dans les airs, poussa un nouveau cri, et le jeta comme une poupée de chiffon. Il décrivit un arc de cercle, pantin inerte balancé dans les airs, menaçant de s’écraser sur le sol. Il y eut un bref éclat doré. L’instant d’après, il était allongé au sol, la tête posée sur les genoux de Derek.
L’îlot sur lequel Alice se tenait se fissura. Des arcs d’encre liquide, d’un noir absolu, en crevait la surface par endroits, comme si la jeune femme se répandait à l’intérieur dans une folie destructrice qui ne suivait pas d’ordre ou de raison. L’humaine flottait au-dessus du sol, drapée d’une ombre qui s’était dressée sur tout le haut de l’île – silhouette mouvante, grandissante, labourant la pierre par sa simple proximité, fixant les autres de ses deux yeux verts maladifs. Elle poussa un nouveau cri.
***
Sargon tombait. Ses longs cheveux noirs sifflaient tout autour d’elle, cinglant son visage et sa vue. Elle s’agitait désespéramment, cherchant à saisir le vide, n’importe quoi qui retiendrait sa chute. Son cri n’en finissait pas. L’air ondula, un peu plus bas, comme sous le coup d’une grosse vague de chaleur, et il y eut un vif éclat de lumière, puis sa chute se stoppa nette, comme si le monde s’était trouvé soudainement figé dans l’ambre. Une odeur de parchemin flotta dans l’air et quelqu’un la rattrapa délicatement. Lorsque Tannarak pencha sa tête sur elle, ses cheveux couleur d’os vinrent doucement lui caresser le torse.
- Sargon.
- Ces putains de fils de pute… !
Loin au-dessus d’eux, une sphère de runes blanchâtres pulsait doucement. A l’intérieur, frappant contre les parois avec l’énergie d’un fou, Tempus avait été fait prisonnier. Dès que l’envoûtement avait été fini, Tannarak s’était précipité pour sauver sa collègue ; et dès qu’il l’avait abandonné, le Fuginaut avait commencé à le défaire. L’air tremblait encore des cris d’Alice. Le sorcier lança un regard pensif dans la direction du monstre – pensif ou, peut-être, dans sa voix chuchotée et pressante ou sa posture en retrait, craintif. Il baissa la tête vers Sargon, toujours dans ses bras.
- C’est une mesure temporaire. Tempus finira par se libérer. C’était une perte de temps et de ressources. Partons.
Sargon repris son souffle. Son cœur battait la chamade, et ses yeux balayaient l’espace tandis qu’elle réfléchissait à toute vitesse. Lorsqu’elle releva le menton vers Tannarak, ses yeux brûlaient d’un brasier sans équivalent, qui perçait sa joue en délicates arabesques.
- Pas sans ce pourquoi nous sommes venus.
***
- Shh, shh, ça va aller Joey, ça va aller, murmura Derek, avant de relever la tête d’un air paniqué.
Il leva la tête vers Alice. Il les avait tous appelés à l’aide, espérant pouvoir sauver son mentor et leur monde. De toute évidence, son choix n’était pas très avisé. Il posa doucement la tête de Joey au sol, puis se redressa. Il devait le mener en lieu sûr le plus vite possible, mais il fallait s’occuper d’Alice. Le jeune homme fit quelques pas, l’air mi-résigné, mi-désolé. Il se tint là, sur le bord d’un île entourée de vide, et il la regarda elle. Lori. Il avait voulu croire en elle, voulut l’aider – du fond du cœur, il aurait voulu. Il pouvait peut-être encore, avant que tout ne soit trop tard – avant qu’elle ne torde le monde autour d’elle. Toute cette violence, toute cette haine, crachée au monde sur le ton du désespoir plutôt que de la garder pour soi et de se laisser submerger, de s’y noyer. Derek prit une longue inspiration.
La lance vint se ficher dans son épaule gauche avec suffisamment de force pour le projeter en avant et lui couper le souffle. La douleur fleurit dans tout le reste de son bras et de son torse, tandis qu’une gerbe écarlate éclaboussait l’herbe verte. Plusieurs mètres plus bas, Sargon, paupières closes et poing fermé, murmura deux mots. En réponse, un frisson parcouru la lance, et Derek laissa échapper un hoquet de surprise. Ce n’était pas que la douleur. C’était l’effet de l’artefact. Il le sentait se gorger de son sang, de sa force. La barre de métal pulsait, pulsait d’énergie, de plus en plus en plus vite, buvant goulûment tout ce qu’elle pouvait. A chaque battement de cœur, il abandonnait son énergie. Sa vie. Plus loin, Tempus redoubla d’effort contre sa prison rituelle. Derek tenta de prendre une nouvelle inspiration, qui ne fut que rauque et ne lui apporta presque pas d’air. Le Culte était venu récolter de l’énergie dimensionnelle : devant la lenteur du processus si appliquée au Branefold, ils étaient remontés à des sources plus abondantes. Sideways était en train de se faire vampiriser toute son énergie, qui filait vers une destination encore tout à fait inconnue.
Il y eut un frémissement dans le tissu du Branefold, un peu plus bas. Tannarak et Sargon venaient de se volatiliser.
« HRP »:
Ahoy, ahoy ! Désolé, j’ai pris un peu de retard. Ce sera le dernier tour pour ce RP, la prochaine relance sera la conclusion : la vitesse étant a favoriser, si je peux conclure ça avant Noël, ce serait au mieux ; autrement, avant le 31 ! J’aurais pu tenter de fermer plus tôt, mais ça aurait été bâcler un peu l’histoire. Si vous avez des questions, comme d’habitude, n’hésitez pas – et surtout, amusez vous !
- Derek hésite clairement à retourner les lances de Sargon contre elle. - Lorsqu’il le fait, Sargon parvient in-extremis a les dévier toutes, dans toutes les directions. - Occupée à sauver sa propre vie, elle ne réagit pas assez vite pour empêcher les attaques de Banshee et Yara. - L’Oiseau Rhok se cabre sous la douleur, avant de se soumettre aux boleadoras. Avant d’aller se coucher sur l’île la plus proche, sa tentative de lutte désarçonne Sargon et la jette dans le vide. - Tannarak, seul contre Tempus depuis tout à l’heure, l’enferme dans une bulle. La prison est temporaire : Tempus ne pouvait pas la défaire plus vite qu’elle n’était tissée, mais maintenant que Tannarak est occupé ailleurs, il s’acharne à se libérer. - Alice s’est acclimatée au Branefold : elle récupère sa capacité à puiser dans la magie de la Terre. - Elle powerjack l’Enchanteresse, attaque télépathiquement Avnas avec brutalité puis broie les mains de Joey et le jette dans le vide comme une poupée de chiffon. - Derek récupère Joey en vol et le téléporte au sol. - Il se lève et s’approche d’Alice pour essayer d’améliorer les choses. - Tannarak se téléporte auprès de Sargon pour la rattraper et fuir. - Sargon refuse de partir avant d’avoir obtenu ce que le culte était venu chercher : l’énergie dimensionnelle brute omniprésente dans le Branefold, et dont sont faits les rifts de Derek. - Elle rappelle une de ses lances, qui file toujours dans 8 coins différents de la dimension, et attaque Derek de dos, volant ses pouvoirs directement. - Les cultistes disparaissent, mais Alice est toujours un danger et la lance continue de drainer l'énergie de Sideways.
Silver Banshee
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Re: [Branefold Interior - Shadowpact] Dans le monde loin des mondes Dim 19 Déc 2021 - 11:06
L’amazone était passée à l’offensive d’une manière trés convainquant mais “ Jericho” avait complétement perdu de vue la raison de leur venue et se battait contre Black Alice. Un antagonisme qui avait des motifs qui leur étaient propre probablement, mais cela insupportait profondément Silver Banshee. Premièrement parce que deux d’entre eux ne combattaient plus la menace deuxièmement parce que même si Siobhan avait voulu punir la voleuse de magie de lui avoir pris de sa force elle ne compte pas la laisser tomber face au blondinet. Elle n’eu cependant pas a intervenir car la jeune femme récupéra l’usage de ses pouvoirs et réussi à repousser son assaillant avec.
La magicienne était tombée de son oiseau et l’irlandaise prévoyait de s’en prendre à celui qui avait enfermé Tempus. Mais une lance transperça Sideway dans le dos et un dilemme a trois faces se présentât. Foncer sur l’ennemi et lui hurler dans les oreilles pour en capturer un des deux. Ce serait le plus cohérent actuellement, vu la débandade de l'équipe envoyée par l'Etranger. Attraper Sideways et partir avec lui vers le Sidh en espérant que la distance empêche le drain de pouvoir qu’il subissait. Attraper Black Alice pour la téléporter dans sa dimension. Siobhan décida d’écouter son cœur et rien d’autre.
Fonçant à vitesse supersonique Silver Banshee traversa l’onde magique générée par Lori Zechlin, subissant des dégâts au passage. Sa peau blanche s’arracha pour partir en morceaux s’évaporant mais elle réussi à l’attraper dans ses bras et a se concentrer malgrés la douleur pour devenir translucide avec elle. Silver Banshee voulait partir d’ici pour protéger Black Alice d’elle même car elle aurait voulu qu'une amie le fasse pour elle.
HJ:
Spoiler:
Silver Banshee traverse les attaques magiques de Lori pour l'attraper à deux mains et se téléporter avec elle dans le Sidh pour la protéger.
Situation : Casseuse de bouches de réputation internationale
Localisations : Metropolis ou Gotham, la plupart du temps
Re: [Branefold Interior - Shadowpact] Dans le monde loin des mondes Lun 20 Déc 2021 - 14:20
Sargon la sorcière ne tint pas très longtemps, une fois délestée du contrôle de sa monture. Elle perdit pied et chuta dans le vide avec un cri déchirant que Yara jugea lamentable, au regard de tous les torts qu'avaient pu lui infliger cette teigne.
" Hmm. J'ai l'impression que je devrais la sauver... Qu'est-ce que tu en penses, Roucarnage ? "
Le mythique oiseau, trop occupé à lutter désespérément contre son propre petit enfer d'éclairs dorés, ne lui fit pas d'une grande aide. L'Amazone, entrainée à l'art subtil du rodéo sur volatile rétif par un pégase au caractère bien trempé, se contenta de hausser les épaules avant de jeter un coup d’œil aux horizons infinies qui appelaient sa chute, au risque de réveiller son vertige ...
" ... Naaaaaah. " jugea-t-elle, en constatant la disparition de la désagréable sorcière, " ... La flemme, elle l'avait cherché quand même ... "
Insensible au chahut environnant, Yara posa le pied de sa monture avec une grâce princière, contrastant avec le piteux état de sa monture asservie.
" Sage, maintenant. " fit-elle en venant flatter son plumage, sans lâcher son mors de fortune des mains - et envoyant un nouvel arc électrique vers la créature de Sargon -.
Mais l'heure de la plaisanterie était passée, et la jeune guerrière pouvait voir la sombre pièce qui prenait sur l'île voisine, avec la chapardeuse de pouvoirs se révélant au grand jour pour s'en prendre à Joey.
Elle bondit pour rejoindre le lieu du combat, défiant les lois de la gravité sans même s’embarrasser de la lévitation dont elle avait été privée, mais il était déjà trop tard. L'Irlandaise avait emporté la gothique dans un balais monochrome, en laissant derrière un corps brisé et un Derek désemparé. Et l'expression dure et résolue de l'Amazone fondit.
" Oh non, non, non, nonononon ! "
De chaque côté, il y avait un être agonisant. Joey, le corps broyé et Derek, l'un de ces stupides cure-dents de Sargon fiché dans l'épaule, pulsant d'une énergie malsaine.
Par réflexe, probablement, parce qu'elle le connaissait mieux, Yara courut vers le blondinet en premier.
Elle lui adressa une petite claque au visage pour attirer son attention au travers de la douleur
Accroche-toi ! Je vais trouver quelqu'un pour te remettre sur pattes ! lui signa-t-elle, avant de le saisir par le col sans ménagement pour le placer sur son épaule.
Sans perdre de temps, elle courut ensuite vers Derek qui semblait cloué au sol sous l'effet du pieu métallique. Yara n'avait pas la moindre idée de ce qui se tramait avec les impulsions colorés qui émanait, ni même avec cette étrange sensation qui la caressait en approchant de l'arme, mais elle savait que son pauvre coéquipier était bien la seule personne qui pouvait les sortir de ce traquenard.
Alors elle fut beaucoup plus directe face à lui, autant pour le bien de Joey que pour le sien propre.
" Ne bouge pas, je vais te retirer ça ! " se hâta-t-elle en venant placer un pied sur le dos de Derek et sa main libre sur le métal de la lance, " Mais je vais avoir besoin que tu nous fasses un portail vers un hôpital, tout de suite ! "
Et elle entreprit de libérer le téléporteur de son entrave ... à sa manière.
Spoiler:
- Yara pourrait tenter de sauver Sargon, mais ne le fait pas. - Elle accompagne le Rokh jusqu'à l'atterrissage. - Elle rejoint Joey en voyant le carnage laissé par Alice après qu'elle ait été emportée par Silver Banshee, et tente de lui dire de s'accrocher en le prenant sur son épaule. - Elle va ensuite vers Derek et, avec un peu moins de tact, essaye de lui arracher la lance du dos pour qu'il puisse tous les emmener dans un hôpital.
Situation : Suite à son procès, Joseph n'a pas pu être déclaré coupable des accusations qu'on lui portait. Il est placé sous la tutelle mystique de Zaren Zara (Nick Necro). Il suit des spécialiste pour espérer se débarrasser du démon qui le possède toujours.
Localisations : Maison des Mystères / Justice Academy
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• Téléphone High-Tech de Kord Industries
Re: [Branefold Interior - Shadowpact] Dans le monde loin des mondes Mar 21 Déc 2021 - 22:35
« DANS LE MONDE LOIN DES MONDES » [BRANEFOLD INTERIOR - SHADOWPACT]
_____La colère a prit le dessus sur ma lucidité et même si je n’en avais pas pris conscience sur le moment, j’allais bientôt le regretter. Jusqu’ici, la surprise de mon attaque m’avait permit de prendre rapidement le dessus sur la sorcière et de lui porter quelques coups. La situation a changé quelques minutes plus tard, elle était parvenu à stopper l’un de mes poings. Je ne connaissais pas complètement ces capacités, et ma colère ne m’avait pas réellement prévenu que je m’en prenais à plus puissant que moi. J’ai eu l’impression de me prendre mille attaque de démons en pleine face. Très vite, toute la haine que j’avais éprouvé envers cette fille s’était volatilisé pour laisser place à un vide émotionnel et une douleur insupportable. Si j’avais encore mes cordes vocales, j’aurais hurlé de douleur lorsque j’ai senti mes os se broyer.
La douleur m’avait ramené à la raison mais je n’ai pas cherché à lutter. J’étais pris au piège face à une puissance mystique si imposante que même Amy n’aurait probablement pas pu supporter, à moins de briser chaque os de mon corps. Tu es faible. Libère-moi, je vais m’occuper de celle-là. Non, c’est peine perdu. Je ne te laisserais pas foutre ta merde. Alors reste-là, à crever. Je crois que je n’étais même plus maître de mon propre corps. Je l’ai laissé me jeter comme une vieille poupée de chiffon, me précipitant vers le néant avant d’être sauver par une silhouette que je peinais à identifier. Mes paupières parvenaient difficilement à rester ouvertes. J’ai recroquevillé mes mains meurtris contre mon torse en essayant de reprendre mon souffle.
Je n’étais pas réellement conscient de la situation catastrophique qui se déroulait autour de moi. Mes oreilles bourdonnaient, mes pupilles se déplaçaient de manière irrégulière pour éviter de perdre connaissance. La douleur était si intense que mon corps m’invitait tout simplement à lâcher prise. Je ne pouvais pas, pas avec une bombe à retardement, plus connu sous le nom d’Amy. Si je fermais les yeux, si je perdais connaissance, c’est lui qui prendrait le dessus. Il n’était pas à l’abri de me casser quelques os supplémentaires. Je n’ai pas besoin de ça. Une autre ombre s’approcha de moi. En me sachant dans les vapes, elle s’était permis de me de me donner une petite claque pour me ramener à la raison. Mes paupières un peu plus ouverte pour reconnaître les personnes qui étaient venu à ma rescousse.
« Yara… c’est toi ? » Mes lèvres ont bougé, mais elles n’avaient pas pu produire le moindre son. Je ne pouvais pas faire grand-chose pour lui éviter d’être un fardeau. Pour éviter le pire, je devais au moins resté conscient. Tu aurais dû me laisser la tuer, voilà où tu en es.
Spoiler:
- Joey n'a pas pu porter le moindre coup pour se protéger des attaques d'Alice. - Il refuse de laisser Amy prendre le contrôle de son corps, de peur d'être davantage abîmé. - Jericho peine à garder connaissance. - Il parvient à garder un minimum de lucidité grâce à Yara. - Il essaye de communiquer mais oublie que son communicateur n'est pas activé.
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Re: [Branefold Interior - Shadowpact] Dans le monde loin des mondes Jeu 30 Déc 2021 - 13:11
Shadowpact
«3 drops of blood, forever cold.»
A l’instant où Banshee passa l’ombre qui enveloppait Alice, la lumière ambre et bleue du Branefold disparut. Pendant un bref battement de cœur, il n’y eut plus aucun bruit autour de l’Irlandaise, seulement un gigantesque abîme couleur encre sans haut ni bas. Comme si elle avait crevé la surface de l’océan, qu’elle se tenait seule loin, loin sous les vagues où la lumière ne descend pas. Même sa vitesse semblait ralentie, comme si l’air s'était soudainement fait plus épais et lourd. Il n’y avait rien à voir aux alentours si ce n’est, un peu plus loin droit devant elle, deux petits points incandescents qui semblaient la fixer. Puis l’ombre réagit à la présence de l’intruse. Le silence fut remplacé par un bruissement, une multitude de minuscules ailes battant ensemble, vrombissant tout autour d’elle. L’ombre n’était pas une simple absence d’obscurité : c’était devenu, ou ça avait toujours été, un gigantesque essaim de minuscule créatures ailées. Elles ne piaillaient pas, ne criaient pas, mais elles fondirent sur l’Irlandaise sans la moindre merci. Difficile de dire ce qui les avait retenue en premier lieu – la vitesse du spectre ? Une hésitation ? La Banshee avait chargée à pleine vitesse et continuait à avancer, malgré la très claire impression de forcer contre un énorme bloc de mélasse. Elle pouvait sentir les morsures des créatures, leurs griffures, à tout moment. L’ombre était en train d’essayer de la dévorer vivante avant qu’elle n’atteigne leur cœur. Plus elle avançait vers les points scintillants, plus elle sentait les créatures devenir frénétiques, pressées de la réduire en pièces. Alice leva la tête, immobile au milieu des ombres, et pourtant tout à fait consciente de la Banshee qui la chargeait avec toute l’énergie du désespoir. La jeune femme leva une main. Elle avait retrouvé ses pouvoirs. Il suffisait d’un powerjack, d’un seul, pour se débarrasser du spectre en noir et blanc.
La Banshee perça les protections d’Alice, non sans encombre. A l’instant où elle la toucha, quelques étincelles dorées crépitèrent entre leurs peaux, puis elles se volatilisèrent. L’ombre s’évanouit comme elle était venue, ne laissant qu’une île ravagée derrière elle.
***
Elle pulsait. Pulsait d’une énergie impossible, absorbant l’énergie de Derek, le vidant de sa force plus vite qu’elle n’avait tenté d’épuiser le Branefold. La lance buvait goulûment – après tout il y avait tellement tellement tellement d’énerg-
Yara tira d’un coup sec. Une gerbe d’un noir profond gicla dans les airs et arracha un cri déchirant à Derek. Sa plaie n’était ni propre, ni nette, et nimbait son costume déchiré d’une auréole rougeâtre , tirant sur le noir. Le jeune homme tomba sur le côté, tremblant, avec une respiration hachée. Hôpital. Il leur fallait un hôpital. Sideways releva la tête : son regard était brumeux, le monde tournait, et des points noirs se multipliaient dans son champs de vision. Il tendit la main ; au bout de ses doigts, il y eut un scintillement doré. Un hôpital. N’importe lequel, juste assez pour aider ses amis. Un hôpital. Un hôpital. Un hôpital. Un hôpital. Un hôpital. Raaaah, allez ! Une quinte de toux le plia en deux, tachant son masque au niveau de sa bouche. Il tenta de se redresser un peu plus et sentit une large zébrure de douleur dans le dos. Il crachota un peu plus. Le monde tanguait. Les points noirs se multipliaient. Les îles se troublèrent, l’ambre du ciel pâlit, et Derek James s’effondra au sol. Comme en réponse, tout autour d’eux, le monde changea de couleur. Depuis qu’ils étaient arrivés, le Branefold avait été prisonnier d’une gangue a mi-chemin entre le doré et l’orangé : graduellement, elle s’éclaircit, s’amincit, puis disparu totalement – révélant une immensité bleue cobalt, percée de points lumineux pulsant selon des rythmes particuliers.
- JE VAIS M’EN CHARGER, JEUNE AMAZONE.
Il y eut comme une ombre, et Tempus flotta délicatement jusqu’à Sideways. Il était immense. Ses traits étaient tirés, et de multiples griffures et marques de brûlures marquaient son visage. Le Fuginaut n’était pas aussi impressionnant qu’il avait pu être de loin : il semblait fatigué par un combat contre des humains qui n’auraient pas dû savoir qu’il existait, contre lesquels il n’était pas préparé. Pire que tout, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’ils étaient venus faire chez lui. Tempus leva doucement son bâton. A quelques pas de Yara, l’air s’ouvrit délicatement comme un rideau que l’on tire, révélant une lumière dorée – et au-delà, les silhouettes floues et distordue d’un hall d’hôpital, avec des silhouettes en blouse et en tenue d’infirmiers.
- LA BANSHEE S’EST CHARGÉE DE LA SORCIÈRE. VOTRE AMI A BESOIN DE SOINS. JE VAIS M’OCCUPER DE DEREK. VOUS AVEZ… ASSEZ FAIT. MERCI.
Le ton ou l’expression du Fuginaut n’avaient rien de très chaleureux. Il semblait surtout épuisé. Le géant resta là, ni vraiment affable ni complètement hostile, et attendit que le portail se referme derrière Yara avant de planter son bâton dans le sol. Délicatement, il se pencha et récupéra Derek dans sa main gigantesque. Il reconnaissait que le groupe avait aidé, d’une certaine façon : ils l’avaient débarrassé de Sargon, après tout, ce qui lui avait permis de se concentrer sur Tannarak et qui avait finit par pousser le Culte à fuir. Mais dans le même temps... Tempus leva la tête vers l’île éventrée par le passage d’Alice. Il les revit se jeter les uns contre les autres, alors que leur ami les appelait à l'aide. Le Fuginaut jeta un regard à Derek, puis ferma les yeux. Tout autour de lui, le Branefold frémit, parcourut par une brise qui n’y soufflait pas d’ordinaire. Dans le creux de sa paume, des filaments de lumières se déplièrent doucement autour de son protégé, tissant délicatement un cocon.
- Je suis navré que ça se soit passé ainsi.
Tempus ne répondit pas. Il savait parfaitement qui était là, et il n’avait pas non plus besoin d’ouvrir les yeux pour visualiser la haute silhouette, drapée de bleu et aux yeux morts, qui venait de s’approcher.
- CE SONT EUX ?
L’Etranger prit le temps d’observer le monde autour de lui. Les îles éclatées. Les gerbes de sang sur l’herbe. Le sillage de pure destruction, parfois tourné contre le groupe lui-même plutôt que contre ses ennemis. Lorsqu’il répondit, sa voix était distante – vaguement résignée.
- Oui.
- UN CHOIX PARTICULIER.
- Le Shadowpact n'est pas choisi. Ils sont… sur le meilleur chemin pour lutter contre le Culte, et ils s’y sont trouvés par hasard.
Nouveau silence de la part du Fuginaut. A la place, la brise se remit à souffler doucement, faisant onduler la cape du géant. L’Etranger, lui, sembla être parfaitement ignoré par le vent. Il se pencha et ramassa une lance au sol. Elle était encore tâchée de sang a son extrémité. Il la prit par le milieu et la releva un peu, explorant la surface métallique de ses yeux d’un blanc laiteux.
- ILS EN AVAIENT APRÈS L’ENERGIE DIMENSIONNELLE DU BRANEFOLD ET DE SES GARDIENS. POURQUOI ?
L’Etranger resta un temps silencieux, puis reposa la lance sur le sol. Il laissa échapper un murmure en se redressant.
- Espérons qu’ils le comprennent avant qu’il ne soit trop tard.
Lorsqu’il se redressa, Tempus s’était retourné et le regardait droit dans les yeux. Son visage était impassible, mais sa voix grondante indiquait quelque chose de l’ordre d’une colère sourde.
- TU SAIS POURQUOI, MARCHEUR BLEU.
L’Etranger resta immobile un moment, dévisageant calmement le Fuginaut. Son expression était tranquille, son langage corporel tout autant. Puis, doucement, il s’inclina et toucha le bord de son chapeau.
- J’espère que Sideways se remettra vite. Au revoir, Fuginaut.
Et sans que Tempus n’ait pu dire un mot de plus ou un mot de moins, l’Etranger s’était volatilisé.
« HRP »:
Ahoy, ahoy ! Il a fallut un moment (qui a été retardé parce que je suis tombé malade avant Noël), mais on a officiellement fini ce premier RP ! Ce qui, soyons honnête, vu la poisse de notre groupe, est un exploit en soit. Félicitations à vous, hâte de remettre ça pour la suite ! Je lancerai peut-être un second RP fin janvier début février, histoire de vous laisser le temps de souffler un peu mais sans manquer de battre le fer tant qu'il est chaud. Je vous tiens au courant. Bref, enjoy ! - Banshee subit des dégâts conséquents en essayant de s'approcher d'Alice. - Elle est aidée par Tempus pour la téléporter dans le Sidh, où Alice perdra temporairement ses pouvoirs. - Derek est salement amoché et s'évanouit de ses blessures en essayant d'ouvrir un portail. - Tempus a eut le temps de se libérer du sort de Tannarak. Il aide Banshee a emmener Alice au loin, et ouvre un portail pour Yara et Joey vers un hôpital. - Il entreprend de soigner Derek par lui-même, en le gardant au Branefold. - L'Etranger vient lui rendre visite, et vous reconnaît officiellement comme l'actuelle incarnation du Shadowpact - vous n'en savez rien, mais au moins c'est dit.
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[Branefold Interior - Shadowpact] Dans le monde loin des mondes