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Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family

Jonathan S. Kent
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Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Ven 5 Fév 2021 - 21:40


Mieux vaut demander pardon que permission
L’Europe avait été une folle aventure, de celles que Jon oublierait probablement jamais, pour de bonne, et de moins bonne raison, mais après tout semage de vent, venait la récolte de la tempête, et plus Jon s’était rapproché de la demeure des Kent a Metropolis, plus il s’était fait inquiet, puis nerveux. Il avait tout de même fait une fugue de quelques jours, semaine, ne laissant pour seule explication qu’un mot sur son lit bien fait. « Je dois aller sauver un ami en Europe. Je reviendrais vite. On va y arriver. Bisous je vous aime.» Et ce fut tout. Après que l’équipe ce soit réuni, tout le monde était partie et venait de remettre les pieds en Amérique que depuis quelques heures seulement.

Jon était à la fois ravi, comprenant quelle chance il avait d’avoir un foyer si doux et aimant maintenant qu’il en avait été privé pendant tout le temps de la mission, ce qui avait grandement calmer ses ardeurs quant à son envie de rejoindre la tour des titans, ou de la Young Justice… Cependant, aussi doux soit le foyer et sa chaleur, il n’était pas certain, sur ce coup là, qu’il ne s’en sorte qu’avec une tape derrière la tête et quelques corvée en plus. Et pourtant, c’est avec courage qu’il vola jusqu’à sa potence, aussi prêt qu’il pouvait l’être de recevoir son châtiment…
Jon ne regrettait pas son geste, il avait fait quelque chose de bien. N’était-ce pas là le rôle des héros. Qu’importe la forme, seul compte le fond, non ?
Non ?

« Heu… Hey M’man » Dit-il en passant par la fenêtre au-dessus du salon de leur appartement, sorte de coupole en verre servant d’habitude à superman pour quitter ou revenir la demeure discrètement et servant désormais à son fils d’en faire de même.
L’air gêné, Jon pose doucement ses chaussures usés sur le sol, le pas incertain et fatigué. Ses vêtements n’étaient pas ceux de superboy mais d’un enfant ayant été sur les champs de guerre civile. Malgré toute sa peur de se faire gronder, Jon ne pu s’empêcher de venir s’accrocher à sa mère, demandant un instant de clémence dans la douceur d’une étreinte, avant qu’éclate la tempête.
Juste un moment « Tu m’as beaucoup manqué. »

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Dernière édition par Jonathan S. Kent le Dim 2 Mai 2021 - 18:13, édité 1 fois
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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Sam 6 Fév 2021 - 1:20

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Il me tuera, pensa Lois. Elle ne dormait presque plus depuis des jours. Les cernes sous ses yeux étaient évocateurs. Elle était constamment au téléphone avec le Général, Clark ou quiconque pourrait la renseigner sur les agissements et les déplacements de son fils, Jon. Le stress avait fait disparaître ses ongles, et chaque jour était de plus en plus long et difficile. Elle n’avait personne à la maison pour la soutenir. Son époux était parti en “affaire”. Sûrement une façon de s’occuper l’esprit. Lois aurait voulu faire de même, se plonger dans un article qui lui aurait tout fait oublier. Mais quelqu’un devait rester à la maison, pour guetter le retour du fils prodigue.

Métropolis n’était pas assez bruyante pour combler le vide que ressentait Lois. Mais que pouvait-elle bien faire ? Elle avait pieds et mains liés. Son fils était parti en Europe, pour une mission dont elle ignorait tous les détails, dans une région fascistes et dangereuse. Pour un tas de raisons politiques et diplomatiques, ni Superman ni le Général Lane ne pouvait intervenir pour l’aider, et elle même ne pouvait pas faire grand chose. Alors elle attendait là, toute la journée, du matin au soir, dans un appartement qui sonnait creux sans la présence de ses deux hommes de cœur.

Mais le jour du retour est enfin arrivé. C’était un son qui en était l’indicateur. Un bruit familier et rassurant. L’ouverture discrète d’une fenêtre. Il indiquait en général le retour de Superman. Dans l’esprit de la journaliste, c’était un son associé à la sécurité et le soulagement. A la différence que cette fois-ci, ces sentiments était multiplié par mille. Un électrochoc ravivant le cœur de la jeune femme.

Ses yeux se figèrent alors sur son jeune garçon. Pas encore pubère, mais déjà héros, Jon revenait à la maison sale mais indemne. Le regard du fils et de sa mère se croisèrent. Un tas d'émotions submergeait désormais cette dernière. Elle n’était même pas capable de faire le tri et de déterminer laquelle était la plus forte. Soulagement, colère, frustration ? Même si finalement, le plus important, c’était que son unique enfant était revenu sain et sauf.

Jon enlaça alors sa mère. Difficile pour elle de ne pas lui répondre à son geste. En son for intérieur, elle remercia Dieu, ou tout autre être supérieur qui pouvait les observer actuellement. Cependant, au bout de quelques secondes, ses émotions étaient déjà descendues d’un cran et elle y voyait plus clair. Elle repoussa son jeune garçon tout en l’attrapant par les épaules et mis un genou à terre. Ses yeux violacés étaient devenus aussi froids que le souffle kryptonien de son mari.

Ne joue pas à ça avec moi, jeune homme. J’exige des explications. Tu as eu plusieurs jours pour y réfléchir, alors j’espère qu’elles sont en béton armé.

L’espace d’un instant, elle avait l'impression que les mots sortis de sa bouche n’étaient pas les siens, mais ceux du Général. Elle se voyait là, à la place de Jon, baissant la tête face à son père, furieux contre elle en dernière année de lycée, où elle avait volé un char pour frimer lors de son arrivée au bal de promo. Sam Lane avait, dès lors, posté un soldat devant sa chambre pendant un mois entier. Pourquoi a-t- il fallu que Jon ressemble autant à sa mère ? Mais cette fois-ci, il était allé trop loin. Et c’était à Lois de jouer le rôle de la méchante. Clark serait bien trop compréhensif.


Jonathan S. Kent
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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Lun 8 Fév 2021 - 13:27


Mieux vaut demander pardon que permission

Certes. La situation était trop grave pour s’en sortir avec un simple câlin, mais il profite de l’étreinte aussi longtemps qu’il le peu, avant que la réalité ne le rattrape, et que la colère d’une mère bafouée lui tombe dessus, sa mère se mettant alors à sa hauteur pour discuter de ce qui s’était passé. Des derniers jours et des raisons qui l’avaient poussé à fuguer.. « J’ai réfléchi oui. » Avoue-t-il en baissant ses yeux bleus sur le parquet si propre et brillant, en contraste total avec ses chaussures usées et élimées. Il n’était pas parti en tant que superboy, il avait bien fait attention, mais les simples vêtements qu’il portait lui donnait un air plus fragile, un peu perdu, aussi. Ne l’était-il pas d’ailleurs, après tout cela ?

« Au début, je me suis dit que sauver Joey était si important que je devais le faire, et je ne regrette pas de l’avoir fait. » Fit-il d’une voix un peu plus basse qu’à son habitude, tout comme ses yeux qui n’osaient pas fixer ceux de sa mère. « Mais après les choses sont devenu horrible. La guerre est horrible. J’ai eu peur, pas pour moi, mais pour les autres. Vous me manquiez. La maison me manquait. Mais je devais aller au bout. Sauver Joey. Je voulais faire quelque chose pour les autres victimes du régime, mais je ne savais pas comment les aider. Et nous devions rester concentrés sur la mission...» Il revoit les yeux roulés sur le sol, et l’odeur vicier de la putréfaction lui prendre le nez. Maudit super sens. Il en faisait encore des cauchemars, la nuit.

« Je ne pouvais pas vous le dire avant, parce que vous m’auriez dit de ne pas le faire, et vous auriez eu raison. Ou alors papa serait venu, et ça aurait créée des problèmes diplomatiques. » Les images, le son, les odeurs, tout est encore si vif chez Jon, il n'était pas encore totalement rentré de l'enfer de l'Europe... « Je voulais bien faire, mais je crois que c’est tout le contraire qui s’est passé. Pardon d’être partie comme cela, maman. Je comprendrai si tu me prives de pouvoir. »
Malgré tout, il était indéniable que, aussi horrible qu’ait été le voyage, il avait été bénéfique sur un point : la maturité. Jon qui d’habitude aurait crié (a raison) que tout était de la faute de Damian, acceptait les responsabilités de ses torts et ses erreurs, se montrant plus mûr qu’il y a peu de temps encore. Peut-être que la mine fatiguée et anxieuse de sa mère y était pour quelque chose, aussi. Peut-être… Si elle savait comme il s’en voulait, depuis le jour de son départ...

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Lun 8 Fév 2021 - 19:05

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Mieux vaut demander pardon que permission
Évidemment que tu seras privé de pouvoir. Pendant un petit moment.

La punition tombait sous le sens. Privation de super-pouvoirs et de sortie. Mais c’était davantage pour la forme. Lois ne pouvait pas laisser son fils s’en sortir comme s’il ne s’était rien passé. Cependant, elle s’était un peu calmée et sa voix s’était adoucie. Émue par les paroles de son fils, elle ne pouvait qu’imaginer ce qu’il avait bien pu voir et subir pendant tous ces jours passés en missions dangereuses dans un terrain propice à la guerre et la dévastation. Et tout ça au vu de son jeune âge… sa mère avait beau essayer de comprendre, jamais elle ne le pourrait. Ses seuls soucis, lorsqu’elle était aussi jeune, c’était de savoir quelle bêtise sa petite sœur pouvait encore bien inventer pour l’enquiquiner.

Assis-toi Jon, je vais te préparer un chocolat chaud. Enfin, change-moi tes fringues avant. La boue, c’était bien pour la grange de Smallville, pas pour mon salon.

Elle se dirigea vers la cuisine et prépara ce qu’elle avait promis à son fils, en même temps que sa dixième tasse de café de la journée. Elle devait parler à son fils, mais elle était tout aussi perdue que lui sur cette situation. Si Clark avait été là, il saurait comment lui parler. Jon et lui étaient… enfin ils étaient spéciaux. Lois vivait avec eux depuis des années, mais elle n’avait jamais été aussi complice. Elle était un peu jalouse de Clark. Elle aimait son fils plus que tout. Mais il avait déjà davantage de pouvoirs que bien des superhéros, et il se mettait sur le dos des responsabilités qui le dépassaient.

Après ces longues minutes de réflexion, et de préparation de boissons chaudes réconfortantes, Lois rejoint son fils dans le salon et s’assied auprès de lui dans le canapé. Elle enroula un bras autour de lui et le plaqua contre elle.

C’est très courageux ce que tu as fait… et je… Je reste fière de toi. Tu as eu un choix impossible à faire, tu as pris une décision… juste, je pense. Ça ne change rien au fait que tu aurais dû nous en parler. Je pense que ton père… et moi… avons essayé de t’apprendre ce qu’est le bien, ou le mal. Là-bas, c’est la guerre, ton ami Joey était en danger, prisonnier. Et c’est vrai que c’est bien de vouloir aller le secourir. C’est sûrement ce que ton père, ou moi, aurions fait, sans l’ombre d’un doute.

Lois essayait de peser chacun de ses mots. Ce n’était pas simple. Elle ne savait même plus si elle parlait encore à un enfant, ou à un adulte. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à Bruce et son propre fils. Damian était encore plus mature et adulte que Jon, et c’est sans doute en le fréquentant qu’il avait grandi aussi vite. Elle ne savait pas si c’était le jeune Wayne qui avait une mauvaise influence sur son fils ou si c’était bien ce dernier qui avait une bonne influence sur Dam. Sans doute un peu des deux. Mais Bruce n’était clairement pas le même genre de père que Clark… et Lois espérait être très loin de ressembler à Talia dans le rôle de mère.

Mais si on t’interdit de faire ce genre de chose… surtout dans notre dos, c’est parce que notre rôle, c’est de te protéger toi. Nous sommes responsables de tout ce que tu fais, de tout ce qui t'arrive. Pense un peu aux conséquences que tes actes auraient pu avoir. Si tu avais été capturé, à ton tour… ou pire… Que crois-tu qu’il serait arrivé ? Tu imagines ce que moi… ou ton père… aurions pu faire ? S’il t’avait capturé, et deviner qui tu étais… Ils auraient eu une arme contre… contre lui. Réfléchi bien à ce que le monde deviendrait si quelqu’un comme Degaton pouvait utiliser Superman ?

Lois n’osait imaginer ce qui pourrait arriver s’ils s’étaient retrouvés dans cette situation. Elle y pensait depuis des jours, et cela ne l’aidait pas à lutter contre ses insomnies.

Tu dois faire des choix que jamais je n’aurais eu à faire à ton âge, et même encore aujourd’hui. Tu as tant de pouvoirs… Peut-être plus que ton père encore. Mais tu es encore trop jeune. Trop jeune pour faire ce genre de choix, ce genre de choses. Tu ne maîtrises pas tout, tu ne te maîtrises pas complètement. Tu ne peux pas être responsable. Un jour, oui. Mais pas aujourd’hui.

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Mar 13 Avr 2021 - 20:48


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L’enfant n’omet, ni ne montre le moindre signe de résistance, commençant déjà à enlever sa chemise boueuse et déchiré, qu’il s’en va poser avec son pantalon dans le panier à linge, tandis qu’il reprend des vêtements plus propres. Plus civils. Cela lui avait manqué, vraiment. Sans super vitesse et avec la lenteur de l’épuisement, Jon prend bien quelques instants à finir de se changer, avant qu’il ne vienne se poser dans le canapé du salon, heureux d’être là, bien qu’inquiet de la contrariété de sa mère. Allons, il savait bien que cela arriverait, il savait depuis l’instant même ou il avait fugué que cela se terminerait mal, et malgré tout…
Quand sa mère vient se poser à ses côtés, enroulant son bras autour de lui, Jon se sentit immédiatement soulagé, alors qu’il profitait de cette accolade, quand bien même ses mains étaient prises par le chocolat chaud.
Les paroles de sa mère étaient encore plus réconfortantes que la chaleur de la boisson entre ses mains, son aval, quand bien même elle reprochait ses méthodes, avait quelque chose de gratifiant. Il avait fait une bonne chose, une chose qu’ils auraient sûrement fait aussi. Oui, il l’avait mal fait, mais il n’avait pas fait le mal pour autant. La nuance était importante, surtout pour un petit garçon en âge d’apprendre à se construire.

Cependant, sa mère mettait aussi un doigt sur un fait important : Jon était encore faillible. S’il venait à être pris pour cible pour l’utiliser contre superman, cela serait une terrible chose, rien que d’entendre sa mère le narrer, imaginer Degaton ayant son père sous son pouvoir, fit frémir le petit garçon qui se colla encore un peu plus à sa mère.

Pas encore.
Il n’était pas encore prêt, ni pour les responsabilités, ni pour prendre seul ce genre de décision aussi dangereuse qui impliquait tant de monde. Il lui fallait attendre, mûrir, grandir. Oui, Damian lui avait le droit de faire tout ça, lui, mais Jon n’était pas Damian. Jon n’avait pas été entraîné toute sa vie à survivre, Jon n’était qu’un petit garçon qui un beau matin s’était réveillé avec de grands pouvoirs, si grand que pendant un temps, il en avait eu peur. Terriblement peur. Non, même si Jon enviait Damian depuis bien longtemps, et rêvait de pouvoir faire autant de choses fantastiques de lui, force était de constater qu’un fossé les séparait… Pour le moment. « Je sais que tu as raison maman. J’vais tellement peur que vous soyez contre l’idée que j’aille en Europe que je n’ai pas osé… Parce que pour me protéger, vous m’auriez peut-être dit justement de ne pas y aller. Et puis… Et puis on ne doit pas voir Superman en Europe alors… » Marquant une pause, Jon s’arrête dans son discours décousu, hochant doucement de la tête avant de boire une gorgée de son chocolat. Il était doux et sucré, comme les faisait toujours sa mère. Cela était si réconfortant. « J’ai compris maintenant que je suis trop jeune, je le sais, et je l’ai vu. J’ai été dépassé souvent, et j’ai eu peur, souvent… Mais je veux continuer à apprendre maman. Je veux devenir un vrai héros. Même si je suis puni, je comprends, j’aimerais trouver un moyen sûr d’apprendre à utiliser mes pouvoirs. Un peu… Un peu comme une école? Mais de héros ? »

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[désolée pour le retard énorme ! J’ai profité de ce dernier pour subtilement amener la discussion sur la Justice Academy que Jon va rejoindre, si jamais]


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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Mer 28 Avr 2021 - 15:19

Jon Kent fait le dur apprentissage de la vie en société – il grandit.
Littéralement, tous les jours. Physiquement.
Mais aussi moralement, psychologiquement. En faisant face aux conséquences de ses actes. En assumant les résultats de sa conduite.

En acceptant ses torts, et en décidant d’aller de l’avant.

Même s’il demeure aussi un enfant, attablé chez lui, avec sa mère. Dans le bel appartement qu’ils partagent au cœur de Metropolis.

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Un fort bel endroit, où ils peuvent se sentir chez eux… et en sécurité. Où tous peuvent retirer les masques, les lunettes et les capes.
Enfin.


« Une école ?
J’espère que tu n’es pas en train de négocier un billet pour Poudlard, en punition d’une bêtise. »


Certains continuent de porter leurs capes, même à la maison. Les vieux réflexes ont la vie dure.

« Parce que ce serait fort audacieux… et il faudrait le bagout de Damian, pour porter ce projet sans perdre la face. »

Et notamment le locataire principal des lieux – la Merveille de Metropolis. L’Homme de Demain. Le Dernier Fils de Krypton.
L’Homme d’Acier.


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« Et… de tout ce que tu peux retirer de ton amitié avec Damian, ce n’est pas ce qui aurait ma préférence, je l’avoue. »

Clark Kent.
Connu sous bien des noms, suivi par bien des surnoms comme ceux cités précédemment – mais qui demeure, en son for intérieur, habité par des rôles bien plus simples.
Fils, de Martha et Jonathan Kent. Cousin, de Kara Zor-El.
Ami, de ceux qui lui font le bonheur de le connaître.
Et surtout…

Père. Et mari.
Des deux personnes les plus importantes au monde, pour lui.


« Salut, jeune homme.
Je sais que ta mère n’aime pas que tu fasses du sport sitôt après avoir bu et mangé, mais… que dirais-tu d’échanger quelques balles, dans le champ ? »


Quelques balles de baseball ; dans le champ.
Le champ du domaine Kent – à Smallville. A des centaines de kilomètres de là.
Quelques secondes, pour eux, à super-vitesse.

Clark est ainsi devant son fils, calme et souriant. Il s’est introduit à super-vitesse chez eux, après avoir entendu la discussion entre Lois et lui.
Il ne devrait pas – mais il l’a fait. Il a écouté, sans intervenir ; tout en stoppant un cambriolage et en secourant un cochon d’Inde, échappé à sa propriétaire et sur le point d’être dévoré par un chat affamé.
Il serait arrivé plus tôt, s’il n’avait pas dû retirer du liquide pour acheter une boîte de pâtée. Il devrait vraiment songer à ajouter une poche cachée supplémentaire, pour la monnaie.


« Enfin… sauf si tu penses que ton vieux père n’est pas capable de suivre le rythme, mmh ? »

Clark sourit, pour apaiser son fils ; pour le rassurer.
Pour entamer la discussion, aussi.

Lois ne dit rien, mais tous deux échangent un regard – elle comprend.
Elle a parlé. Elle lui a parlé. Ils se sont expliqués.
A son tour.

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Dim 2 Mai 2021 - 18:13


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« Papa ! » La voix du jeune garçon s’élève dans un éclat de joie alors qu’il quitte l’étreinte de sa mère pour aller chercher celle de son père, qu’il n’a pas revu depuis aussi longtemps qu’elle, sinon plus, tant son rôle de superman de la planète lui prend de son temps. « Pourquoi pas ? » Dit-il, la voix étouffée dans l’étreinte, avant de relever la tête, regardant son père, l’air partagé entre l’amusement et un brin de bravade. « Damian a bien été puni en étant envoyé dans une école privée quand il a été puni, ça ferait sens. » Il n’y pense pas vraiment, c’est vrai, mais c’est tout aussi vrai que c’est par décision de leurs parents que les deux jeunes garçons s’étaient retrouvé dans la même école privée, à égale distance de Gotham que de Metropolis, si on ignorait l’eau…

Jon avait bien conscience que son amitié avec Damian posait quelques problèmes à ses parents, pour des raisons d’influences qu’ils exerçaient mutuellement l’un sur l’autre : si l’influence de Jon était plutôt positive sur Damian, celle de Damian était plus… Nuancé. D’ailleurs, Jon n’aurait probablement jamais imaginé fuir ainsi en Europe, sans en parler à ses parents ni les tenir au courant, sans l’appui et le soutien de son meilleur ami.

« J’adorais M’sieur ! » Annonce le jeune garçon alors que superman, son père, lui propose d’aller échanger quelques balles dans les champs de Smallville, montrant sa réceptivité face à cette idée en s’envolant de quelques centimètre au-dessus du sol. Maintenant qu’il sait voler, une telle distance n’est en rien une épreuve… Du moins si son père n’allait pas à pleine vitesse.
Si Jon était voué à devenir aussi sinon plus fort que son père, pour le moment, il ne restait qu’un enfant de onze ans, dont les capacités étaient limités par son jeune âge. « C’est plus moi qui a du mal à te suivre quand tu vas à pleine vitesse, alors attend ton jeune fils !  Je vais me changer, un instant p’pa.» Dit-il en disparaissant dans sa chambre.
Bien sûr, Jon aurait préféré Hamilton, mais il comprenait aussi pourquoi Smallville était si cher à son père, tout comme l’était Hamilton pour lui.

Laissant ses parents seuls quelques secondes à peine, le temps de se changer en super-vitesse, Jon revient avec sa tenue de superboy. « Je crois qu’elle a un peu rétrécie… » Annonça-t-il en regardant son pantalon, qui laissait une bonne partie des mollets dépassaient, tandis qu’il en était de même pour ses poignets avec son sweat-shirt. Il faut croire que l’Europe n’avait pas empêché le jeune garçon d’avoir une petite poussée de croissance. Bientôt, son costume ne sera plus à la bonne taille… Bon, qu’importe, pour aujourd’hui, cela ira, il faut croire. « On y va ? » Disant cela, l’enfant attend à peine, déjà les gants et la balle en main, pour s’envoler vers la sortie spéciale de leur maison, une coupole en verre, par laquelle les deux supers peuvent aller et venir plus discrètement que par la porte. Son impatience à partager ce moment avec son père lui fait quelque peu oublier d’attendre ce dernier, et ce n’est qu’une fois haut dans le ciel qu’il se souvient que c’est à deux, qu’ils doivent se rendre la-bas…

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Lun 3 Mai 2021 - 11:09

« Ha ! »

Un sourire amusé passe sur les lèvres de Superman, alors qu’il voit la traînée rouge et bleue qui lui tient lieu de fils partir de l’appartement familial.
A super-vitesse, avec le plaisir de l’insouciance.

Ah, la jeunesse.


« Je le ramène pour le dîner, sans faute. »

« J’espère bien. »

Lois Lane secoue la tête, devant le manège du père et du fils.

« Et… j’ai bien envie de te donner une raison, de revenir pour ça. »

Sans attendre, la journaliste s’avance et se cale contre l’Homme d’Acier, pour un moment intime.
Fort.

Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Action-comics-lois-lane-has-some-bad-news-for-superman_w2zh

« Allez… ne traîne pas trop, Smallville ! Et ne mangez rien chez ta mère avant le repas ! »


« Ah, tu me connais ! Je fais de l’équilibre alimentaire une priorité ! »

« C’est bien parce que je te connais que je dis ça ! Allez, file ! »

Les deux époux finissent leur étreinte par un rire sincère – et une autre traînée rouge et bleue s’échappe de Metropolis, pour retrouver Superboy dans les airs.


« Hey ! J’ignorais que tu étais tellement pressé, garçon ! J’espère que tu as amélioré ton lancer, ça me mettrait mal de te battre encore ! »

Un clin d’œil complice accompagne ses mots, alors que Clark se glisse lentement en position pour partir.

« Bon… prêt ? »

Il n’attend guère de réponse – il n’en a pas besoin.
Ils partent, ensemble.

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Le père et le fils se projettent au-dessus du sol, au-dessus de l’Amérique toute entière.
Ils volent.
Ils vont vite, aussi.

Pas aussi vite que le pourrait Clark – mais à une bonne vitesse, quand même. Une vitesse que Jon réussit à tenir, ce qui impressionne son père.
Qui, cependant, espère que son fils ne grandira pas trop vite… il veut en profiter, encore.

Une pensée, songe-t-il soudain, que Jonathan et Martha Kent ont dû avoir aussi – ce qui lui rappelle combien ses parents adoptifs ont été formidables.
Car ils ne l’ont jamais empêché d’avancer, d’évoluer. De grandir.
Malgré son rythme rapide.

Ces pensées fluides accompagnent l’arrivée du père et du fils à destination.
Smallville.
La ferme des Kent, notamment.

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Où ils se posent, alors que les occupants sont absents. Pour le moment.


« Bon, et si on se changeait ? Il faut s’habiller, pour les grandes occasions ! »

Clark sent que son fils peut être usé, fatigué par le trajet. Il fait exprès de se changer sans super-vitesse, pour permettre à Jon de se reprendre.
De souffler, clairement.


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« Tu as la balle ? »

Il s’empare d’un gant, et vient se placer sur le champ où il a échangé tant de balles avec son père – où il en a tant perdu, aussi.
Souvenirs heureux d’un temps plus simple… qui, surtout, lui a donné envie d’en offrir autant aux autres.
Aider comme lui a été aidé. Sauver comme lui a été sauvé. Tout simplement.


« Et sinon… ça va, le décalage horaire ? »

Avec l’Europe, bien sûr.
Clark s’accroupit, se tient en position pour rattraper la balle – et il aborde doucement, diplomatiquement, le sujet qui fâche.
Le sujet qui a fâché, plutôt.

Mais, toujours, le sujet qui doit être abordé.

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Mar 21 Sep 2021 - 22:28


Mieux vaut demander pardon que permission

C’est étrange comme même les choses les plus incroyables peuvent, doucement, devenir quelque chose de normal. Ou d’au moins familier. Il y a encore quelques jours, peut-être semaine, Jon n’avait jamais pu voler par lui-même. Il le faisait dans les bras ou sur le dos de son père, ou avec Krypto, et cela lui avait toujours laissé un sentiment d’éblouissement, probablement parce que ce n’était pas quelque chose qu’il possédait lui-même, mais qu’il ne pouvait qu’envier. Cependant, depuis qu’il était capable de traverser les airs grâce à ses propres pouvoirs, petit à petit, cet acte incroyable était devenu commun. Comme la super vitesse avant cela, ou la superforce encore avant. Plus Jon progressait, plus il se familiarisait à ses capacités, et plus celles-ci perdaient de leurs superbes à ses yeux. Oh, ça restait incroyable, oui, mais il n’intellectualisait plus vraiment à quel point c’était incroyable. Bien sûr, c’était normal, après tout un enfant de son âge cesse vite de s’émerveiller pour trouver une nouvelle source d’émerveillement, mais tout de même. Il avait attendu si longtemps de pouvoir voler, qui aurait pensé qu’il s’y serait fait si vite ?

Enfin, c’était une chose de voler, mais s’en était une autre de suivre superman. Il fallait avouer que vu la jeunesse de Jon et ses capacités encore croissantes, pour le moment, il était presque à son maximum à cette vitesse. Pour autant, il était déjà très fier de pouvoir suivre son père, et même s’il avait conscience que ce dernier n’était pas à son plein potentiel, c’était un bon début. Pouvoir voler avec lui, de ses propres moyens, était à la fois exaltant et quelque chose de privilégier, en quelque sorte.

Bientôt, les voilà arrivés à la ferme, ou Jon jette en un regard aux alentours en soufflant, posant ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle. Il allait devoir s’entraîner s’il voulait pouvoir tenir ce genre de vitesse et rester en forme, certes, mais il l’avait fait, et c’était déjà assez pour qu’il s’en félicite.
Grand-mère Martha n’est pas là, mais Jon était presque certain d’avoir perçu son battement de cœur en survolant la zone. Nul doute que si elle avait vu les deux traînées rouge et bleu dans le ciel, elle allait se hâter de rentrer à la maison.

Hochant de la tête quand son père lui propose de se changer, Jon prend tout de même le temps de souffler un instant, assis contre le perron, avant de finalement se lever et partir en supervitesse pour rattraper son retard et ne pas faire plus que cela attendre son père. Cela prend à peine un instant avant qu’il ne revienne, un vêtement de ferme et une balle à la main, tout sourire quand Clark lui demande s’il a pensé à amener cette dernière, qu’il soulève haut comme un trophée, tandis qu’il attrape un gant, courant déjà jusqu’au champ. Certes, il s’épuise vite, mais il récupère heureusement tout aussi vite, manifestement.

La première balle est lancée, quand tombe la question. La vitesse et la force avec lesquelles cela est fait est largement supérieures à la moyenne, mais n’est pas excessive non plus, l’idée n’étant pas de la réduire en poussière se faisant. Cependant, ne vous y trompez pas, Jon cherche tout de même à gagner, et s’applique de fait à améliorer ses lancers, principalement en prenant plus de temps avant de s’y appliquer, essayant de calmer son impatience et son coté brouillon. Beaucoup de potentiel, mais trop de jeunesse.

« Ah, heu… » Il était idiot de penser que le sujet de l’Europe ne reviendrait pas, pour autant, Jon se sentait quelque peu pris au dépourvu quand ce dernier revint sur le tapis. Oh, bien sûr, il n’avait pas vraiment pensé qu’ils étaient partis jouer à la balle de façon pleinement innocente, mais… Peut-être avait-il essayé de s’en convaincre. En vain. Il avait agi de façon inconsidérée, et quand bien même la situation avait été bien plus en contrôle qu’il le pensait, notamment grâce à Derek et ses relations avec Clark, cela aurait pu avoir un final bien plus dramatique. « En fait, on dormait pas beaucoup alors, je suis tout le temps fatigué depuis qu’on est parti. J’espérais pouvoir faire la grasse mat’ ce week end, mais j’suis pas sûr que maman soit d’accord. » Avoue-t-il franchement, alors qu’il hausse des épaules. Normalement, en tant que kryptonien, même hybride, Jon devrait avoir très peu besoin de dormir, synthétisant les rayons du soleil pour rester en forme… Mais comme la plupart des capacités des Jon, cela était pour le moment soit balbutiant, soit carrément dormant. Si Jon avait besoin d’un peu moins de sommeil que la plupart des humains, il n’en demeurait pas moins dépendant des cycles de sommeil. Pour le moment…
« Elle était sacrément fâchée. » Marmonna-t-il dans sa barbe, en se rappelant de l’attitude de sa mère, à la fois inquiète et furieuse. Oh bien sûr, la colère de Loïs était somme toute légitime, mais cela n’empêchait pas le jeune garçon de la redouter. Il n’aurait jamais dû partir en Europe, en plein milieu dans un régime fasciste pour sauver son ami, le tout sans prévenir personne, mais… Sur le moment, cela lui avait semblé la bonne chose à faire, et sachant que les héros n’avaient pas le droit de s’impliquer en Europe, le faire en tant que superboy avait été hors de propos. C’est Jon qui était parti. Et c’est aussi lui qui en assumait les conséquences. Quand bien même il les craignait, il n’arrivait pas vraiment à regretter son geste. Il avait sauvé Joey, non ? Certes, la forme avait été très discutable, mais dans le fond, n’avait-il pas fait ce qu’il fallait ? Malgré toutes ses craintes, le jeune héros n’arrivait pas à penser autrement. Après tout, Damian ne disait-il pas tout le temps qu’il valait mieux s’excuser ensuite que demander la permission avant ? Force était de constater que leur amitié avait de l’influence dans les deux sens…

« Toi aussi, tu es fâché ? » Demanda le pré-ado, alors qu’il rattrapait une balle à pleine vitesse, s’envolant pour ne pas la louper, alors que l’impact fit presque autant de bruit que la détonation d’une balle de revolver. Sa phrase n’avait clairement pas été audible sous ce boucan, mais Jon savait que son père l’avait entendu. C’était Superman, après tout.

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Mer 22 Sep 2021 - 11:03

« Mmh. »

Un léger souffle s’échappe des lèvres de Clark, alors qu’il passe sa main libre dans ses cheveux.
Toujours idéalement coiffés, quand il est en costume ; mais ce n’est pas le cas ici.

Sa coupe est désordonnée, troublée, chaotique. Humaine. C’est fait exprès.
Il y tient.

Il tient à cette humanité, il la chérit. Elle est sa priorité.
Et elle lui permet, ainsi, de réfléchir rapidement à la question de son fils – pour y répondre, avec douceur.
Et sincérité.


« Je l’ai été. Je ne le suis plus. »

Un sourire tendre passe sur son visage.

« En fait… je ne sais pas.
Tu grandis, Jon. Tu ne vieillis pas encore, tu grandis encore – et tu commences à développer des capacités, oui, qui te rendent différent des autres.
Mais, surtout, tu prends en âge… et ton esprit se développe.
Je pense que tu peux comprendre, si je te parle sérieusement.
Alors… oui, je l’admets. Je ne sais pas si j’ai été fâché contre toi – vraiment fâché. »


Clark lève sa main recouverte du gant de baseball que Pa’ lui a donné, jadis.
Il ne l’a jamais perdu. Il ne l’a jamais endommagé.
Il ne l’a jamais oublié.


« J’ai été… inquiet.
Fâché oui, un peu – mais surtout parce que j’étais inquiet. Et Maman aussi, en fait.
Tu… nous as fait peur. »


Il bouge sa main, pour inviter son fils à lui relancer la balle.

« Ce n’est pas toi qui nous as fait peur – c’est ce qui pouvait t’arriver.
Tu as disparu, sans prévenir.
Tu es parti dans une zone en guerre. Tu es parti dans un endroit extrêmement dangereux, même pour toi.
Tu es allé affronter des armées, des soldats ; des tueurs. Menés par un homme dangereux, qui peut aller et venir dans le Temps.
Nous avons eu peur, Jon. Et c’est pour cela que Maman a été tellement fâchée. »


Il récupère la balle lancée par son fils, et lève son pouce pour le féliciter de son envoi.
Il enchaîne, sans faillir.


« Je… comprends, cependant. Je comprends pourquoi tu as fait ça.
Enfin, je pense comprendre.
Tu as voulu bien faire, je crois. Tu as voulu aider.
Comment t’en vouloir ?
Maman et moi, nous te disons tout le temps de bien faire – d’aider les autres. Etre gentil, serviable, attentif, courtois, généreux.
Et tu as ces pouvoirs… et tu peux aider. Tu peux faire la différence.
Bien sûr que tu as voulu aller en Europe.
Je comprends. »


Il acquiesce, doucement.
Sa voix est lente, calme, posée. Presque mélodieuse. Rassurante, espère-t-il.
Il ne tient pas à crisper son fils.
Sa mère s’est occupée de le disputer. Lui a un autre rôle ; plus agréable.
Il devra s’en excuser auprès de Lois, en rentrant.


« Mais… si je comprends l’envie d’aider, le besoin d’aider – je ne peux pas accepter l’irrespect, Jon. »

Son visage ne se ferme pas, mais le ton se fait plus sûr ; légèrement moins doux.

« Nous sommes tes parents, et tu es mineur. Tes capacités te rendent différent d’autrui – mais pas supérieur.
Je sais que tu ne le penses pas… mais tu as agi ici comme tel.
Pour aider. Pour bien faire. Oui.
Mais… je n’accepte pas que tu agisses sans nous prévenir. Je n’accepte pas que tu te mettes en danger, alors que tu n’as pas la pleine autonomie pour t’en sortir seul ; oui, même avec ces pouvoirs qui te rendent différent des autres.
Tu nous as fait peur, Jon. Maman n’a pas été fâchée car tu n’as pas respecté les règles – mais parce qu’elle sait que tu ne peux pas encore te sauver tout seul.
Jon, même moi, je ne peux pas toujours me sauver tout seul. La Justice League est là pour me sauver, et la JSA est là pour sauver la Justice League. Etc.
Et là… là, tu nous as fait peur.
Je ne te dis pas que tu avais tort de vouloir aller en Europe – je te dis que tu as eu tort d’aller en Europe comme ça.
Tu comprends ? »


Clark renvoie la balle, légèrement plus fort qu’avant.
Non pas pour allier le geste à la parole… mais parce que le souvenir de son fils en proie aux dangers de l’Europe de Degaton le crispe, encore.
Cela ne l’énerve pas.
Cela l’inquiète, le ronge. Le terrifie.

Parce qu’il l’aime, plus que cela ne peut être dit.


« Et bon… on peut négocier, pour ta grasse matinée. Si un certain jeune homme fait toutes les corvées de la famille… peut-être… que… »

Il adresse un clin d’œil complice à son fils, et forme un sourire amusé.
Cela lui fait du bien.
Cela lui fait du bien, d’être complice avec lui.

Même si, hélas, cette discussion n’est pas encore terminée.


« Et… juste une question. Sans polémique, sans piège. Juste une question, pour avoir ta réponse sincère.
A ton avis.
Pourquoi est-ce que je ne vais pas en Europe, moi aussi ? »


Clark relève sa main gantée, et sourit.
Autant pour attirer la balle… que pour inviter Jon à répondre. Sans piège, vraiment.

Il ne piègera jamais son fils.
Mais entend l’accompagner, encore et encore, alors qu’il ne cesse de grandir – et, aussi, de rencontrer des problèmes que même des Supers ne peuvent régler par des coups.

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Dim 17 Oct 2021 - 22:39


Mieux vaut demander pardon que permission

Les mots sont durs. Non pas dans leur forme, dans leur choix ou dans leur tonalité, mais plus dans leur réalité, dans ce qu’ils expriment. Jon est pendant un temps rassuré, notamment quand son père reconnaît qu’il grandit, qu’il n’est pas vraiment fâché, ou encore qu’il comprend pourquoi Jon a agi ainsi, pensant bien faire. Cependant, il grimace plus alors que Clark continue sa tirade. Il n’aimait pas l’idée que son père remette en cause sa capacité à s’en sortir, même s'il reconnaissait l'autorité de ses parents sans broncher. Depuis qu’il faisait équipe avec Damian, avec Kathy et Maya, Jon se sentait de plus en plus inarrêtable, c’était un fait. Parce qu'il gagnait. Et plus il gagnait, et plus il avait l'impression que la défaite devenait impossible. Oui, il faisait encore des erreurs, mais il ne se sentait pas… "Incapable de se protéger lui-même"… Et pourtant, s’il avait été plus franc avec lui-même, s’il avait regardé avec plus d’objectivité les événements de l’Europe, il aurait alors consentit qu’il s’était mis en grand danger, notamment quand il était entré dans la tête de Joey : là-bas, privé de pouvoir, il n’avait plus été qu’un… Enfant. Un enfant que ses autres amis avaient dû protéger. Un enfant incapable de se protéger lui-même.

« Je ne suis pas sûr de comprendre. Parce que… Il n’y avait pas d’autres façons d’aller en Europe. Enfin, je crois... » Les héros n’avaient pas le droit de se mêler des affaires de l’Europe, non ? C’est d’ailleurs pour cela qu’ils avaient laissé leurs costumes, alors… Alors si Clark l’avait su, si Superman l’avait su, aurait-il pour autant laissé les choses se faire ? Laissé son fils agir? Jon ne savait pas, en réalité, ce qu’il se serait passé, s’il l’avait dit à ses parents, et soudainement il se sentait un peu idiot de ne pas l'avoir fait, en premier lieu. Il avait agi dans leur dos de peur de ne pas pouvoir agir du tout. Par anticipation. Ça ne lui ressemblait pas, ce n’est pas ainsi qu’il avait été élevé, ce ne sont pas non plus les valeurs qu’il partageait avec ses parents, pour qui il n’avait jamais eu de secret aussi… Important. Mais si Jon avait une influence sur le comportement de Damian, il était inévitable que l’inverse soit tout aussi vrai.
Jon n’était pas comme son père, il lui ressemblait, certes, mais il n'avait pas sa sagesse, ni sa distance sur les choses, probablement en grande partie à cause de son jeune âge, ce qui le rendait encore influençable, et en proie au questionnement. Y aurait-il vraiment eu une meilleure façon de faire les choses ? Sur le moment, pourtant, cela lui avait semblé la chose à faire. La seule chose à faire.

Rattrapant la balle de son père, Jon la garde dans son gant cependant, la regardant un instant, alors qu’il réfléchit à la question qui vient de lui être posée. Il sourit encore, grâce au bref moment de complicité qu’ils viennent de partager, mais cela ne dure pas, alors que sa réflexion le mine. « Je me suis posé la question plusieurs fois quand j’y étais, en vérité. » Avoua-t-il en tenant toujours la balle, qu’il lança quelques fois en l’air, comme pour réfléchir, avant d’enfin la relancer à son père, la mine toujours froncée. « Mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu n’agis pas. » Ce n’est pas un reproche, pas encore, Jon est encore trop jeune pour remettre en cause ses parents, mais il se questionne, il ne comprend pas. Des gens souffrent, et ont besoin d’aide. Quand bien même Degaton a pris le pouvoir officiellement par la réédition de l’Europe, tout le monde sait qu’ils n’avaient pas le choix, qu’ils avaient peur… Tout le monde sait que c'est un despote... Alors… Alors pourquoi ne pas agir ? Pourquoi la Justice League ne fait rien ? Pourquoi Superman ne fait rien ? « Mais je sais tu ne ferais pas rien sans raison. Alors, je me suis dit qu’il y avait une raison. Mais que je ne comprends pas... » Jon s’était bien dit que cela devait avoir une portée politique, ou humaine, mais il n’arrivait pas vraiment à définir lesquels. Il n’en n’était pas encore à ce genre de cheminement de pensée, ni assez expérimenté pour comprendre tous les rouages de la pensée d’un adulte. Pour lui, si un problème se présentait, et qu’ils avaient le pouvoir de le régler, de faire au mieux, pourquoi ne pas le faire ? L’inaction, dans son esprit infantile, ne semblait aucunement être la meilleure des solutions, et il l’avait déjà montré à plusieurs occasions, parfois sans le consentement de ses parents, hélas.
Comment aurait-on pu lui en vouloir de penser ainsi ? Depuis qu’il avait enfilé son costume de super-héros, Jon n’avait jamais été confronté à des problèmes géopolitiques, ou à porté humanitaires. Il avait arrêté des monstres géants, des super-vilains qui s'en prenaient directements aux héros, des invasions extraterrestres, bref, des choses contre lesquels il était évident qu’il fallait agir, et tout de suite. Cela avait forcément modelé sa pensée, et maintenant, il fallait qu'il apprenne à voir plus loin...

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Lun 18 Oct 2021 - 16:44

Un sourire doux glisse lentement sur le visage de Clark, alors qu’il écoute la réponse hésitante mais sincère de son fils, à sa question.
Sa question si forte, si terrible ; si profonde.


« Je te remercie. »

Sa voix est calme, douce.

« Vraiment ! »

Un rire clair accompagne ses mots, certainement surprenants pour Jon.

« C’est… une question difficile, que je t’ai posée.
Je te l’ai dit, tu es grand – tu grandis, et si vite ! Mais… je reste ton père, et je sais quel… poids, je peux avoir pour toi. Enfin, je l’imagine.
Disons que… je projette, sur la vision que tu dois avoir de moi, la vision que j’avais de mon père.
Et ça… oui. C’était quelque chose. »


Par instinct, par réflexe, Clark tourne le visage et fige son regard vers la ferme des Kent.
Un sourire tendre accompagne une rêverie courte mais intense.

Pendant des années, Jonathan Kent a été un héros pour son fils adoptif – un véritable demi-dieu, qu’il admirait à chaque instant.
Même quand Clark a commencé à développer ses pouvoirs.

Et quand l’enfant est devenu jeune homme, quand le jeune homme a commencé à voir les failles de son père, à voir ses doutes et ses peurs… Jonathan Kent n’a plus été un demi-dieu, non. Juste un homme.
Mais toujours un héros, pour son fils. Encore plus grand, alors.
Encore plus admirable.


« Et… je te remercie, alors. De répondre sincèrement à cette question – car oui, beaucoup se demandent pourquoi je n’agis pas. Et je sais que cela provoque des frustrations, des crispations. Des déceptions. Et même plus. »

Clark repose lentement un regard doux sur son fils, tandis qu’il tapote la balle dans son gant.
Il a rattrapé l’envoi de Jon, bien sûr.
Un jour viendra où le fils l’emportera sur le père au lancer – mais ce jour n’est pas encore venu, hé.


« Jon.
Je… suis fier que mon fils ait eu suffisamment de courage pour aller en Europe, contre l’avis de Maman et de moi. Au mépris du danger. Parce que tu te sentais l’obligation, le besoin, le devoir d’agir, pour lutter contre une injustice.
Je suis fier de toi, Jon.
Je… ne peux pas valider cela, et je réprouve le fait que tu aies agi ainsi, sans nous prévenir – mais je suis fier que tu aies eu cette pulsion, ce besoin de justice. »


Il acquiesce, doucement.

« Mais… je trouve que ce n’est pas une action qui permet de trouver une véritable solution à cette crise. »

Son visage se ferme, légèrement.
Clark n’entend pas devenir plus agressif ou autoritaire – mais il aborde un sujet sérieux. Et strict.


« Per Degaton est un tyran.
C’est un homme rongé par le pouvoir, corrompu par ce dernier. Un homme égoïste, égocentrique, violent et brutal. Un homme qui parvient à rassembler autour de lui des suiveurs, des sbires, des fidèles.
Per Degaton est une menace, un despote.
Mais…
Per Degaton est un homme d’Etat. »


Il souffle, lourdement.

« J’ai… très tôt, j’ai fait le choix de ne pas m’impliquer dans les principes politiques, géopolitiques.
Je suis… un pompier, Jon. Je me vois ainsi.
L’on peut se moquer en disant que je sauve les chats dans les arbres – mais j’en suis fier. J’éteins les incendies. Je protège des tornades. Je stoppe les tsunamis.
J’arrête les attaques venues d’autres mondes. Je protège les innocents, quand des criminels s’en prennent à eux.
Mais là… ici…
C’est un dirigeant politique, Jon. Certes validé sous la contrainte par des Nations vaincues – mais validé par elles. Nommé par elles.
Quelle est la différence entre Per Degaton, tyran de l’Europe, et les Talibans d’Afghanistan ? Quelle est la différence entre le despote européen et le révolutionnaire sanguinaire de Somalie ?
Je… ne sais pas. »


Il détourne les yeux, et forme une grimace. Gêné.

« J’aime… ce monde, Jon. J’aime ce monde… comme si c’était le mien.
Mais… ça ne l’est pas.
Je ne suis pas né ici. J’ai été accueilli ici – et si je me sens Terrien, je ne le suis pas naturellement. Je suis un étranger ; certes bien intégré, mais toujours un étranger.
Qui suis-je… qui serais-je, pour décider ce qui est bien ou mal pour la politique ? Pour l’organisation des citoyens, des gens ?
Je… ne sais pas. Je n’ose pas… me plonger, dans ces débats – car, avec mes pouvoirs, où et quand m’arrêter ?
Certes, je peux stopper Per Degaton, car il participe au Mal. Mais… soyons honnêtes, Vladimir Poutine est un dirigeant agressif, responsable d’empoisonnements et d’assassinats. Pourquoi ne pas l’arrêter ? Pourquoi ne pas poursuivre envers les dirigeants corrompus ?
Quand me stopper, alors ?
Je… ne sais pas. »


Clark hausse doucement les épaules, et relève un regard ému vers Jon.

« Je n’interviens pas en Europe… car ce n’est pas ainsi que je vois ma mission.
Je suis un pompier, Jon. Je viens sauver des vies ; certainement, au fond, pour espérer que ce monde m’accueille toujours.
Mais… je me refuse à intervenir dans son organisation politique – car telle n’est pas la place d’un immigré, même venu de Krypton. »


Il soupire, puis renvoie une balle douce vers son fils.

« Mais… cela me titille, Jon. Cela me titille beaucoup.
Je vois. J’entends.
Tout, tu le sais.
Je vois et j’entends ce que fait Per Degaton, ses crimes, ses abus, ses horreurs – et cela me titille. Vraiment. Beaucoup. »


Un sourire tendre accompagne ses mots – mais Jon sait. Jon connaît son père.
Jon, aidé par l’instinct de Lois Lane, sait voir derrière les paroles, et dans le regard de l’Homme d’Acier.

Ça le titille, hein ? Oui. Ça le titille.
Et ça n’est en rien une bonne nouvelle pour le régime de Per Degaton…

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Jeu 28 Oct 2021 - 19:40


Mieux vaut demander pardon que permission

« Est-ce que tu trouves cela arrogant, si je pense que nous devons agir contre le désespoir ? » Jon baisse un peu la tête, intimidé, quelque peu, d’oser ainsi exposer ses idées utopistes, et nourris par ses rêves d’enfant voulant un jour être aussi digne que son père de porter un uniforme semblable au sien. Malgré tout, il se lance, pourtant, il ose, quitte à avoir tort. C’est ainsi qu’on apprend, après tout. « Quand les moyens humains ne peuvent plus arrêter une situation, alors c’est peut-être là qu’on peut se permettre d’agir sur quelque chose de politique ? »

Prenant quelques centimètres dans les hauteurs, comme trop pensif pour s’en rendre compte et n’ayant pas besoin de faire attention alors qu’il se trouve seul avec Clark, il réfléchit, tandis qu’il observe la balle dans son gant, qu’il renvoie avant de reprendre la parole. « Peut-etre… Qu’on se doit d’agir quand les forces sont inégales? Vraiment inégale, je veux dire. Comme les invasions extraterrestes! Après tout c'est aussi une forme de politique mais avec des vaisseaux, non? » Osa-t-il avancer d’une voix hésitante et faussement légère, incertain de sa réponse. Heureusement que le climat de confiance que ses parents avaient nourrit envers leur fils depuis sa toujours avait apprit à Jon à exprimer ses idées sans peur du jugement. Même si elles étaient brouillonnes, ou incertaines, comme ici. Jon n’arrivait pas à exprimer ses idées avec l’aisance et l’assurance de son père, mais il essayait, au moins, de suivre son exemple. De comprendre, en tout cas. « On peut peut-être agir quand... Quand bien même s’ils le voulaient, les Hommes ne pourraient rien changer à la situation sans les héros, peut-être ? » Se grattant la tête, le jeune garçon fronce les sourcils, incertain que son idée aille bien loin avec un raisonnement aussi simpliste… Il y a bien des héros après tout qui eux suivent les ordres des États, qui servent leur nation. Ne devrait-on pas les laisser agir en premier lieu ? Pourquoi Jon se donnerait-il plus le droit d'agir, dans ces conditions? Perdant en assurance en se rendant compte de ses contradictions de pensées, le jeune garçon perd alors son altitude, revenant poser ses pieds sur terre.

C’est difficile, au fond, la question est très épineuse, et Jon comprend soudainement toute la difficulté que cela doit représenter, d’essayer de savoir quand agir et quand ne pas le faire. Jusqu’à maintenant, Jon ne s’était jamais vraiment posé la question, car son domaine d’action avait toujours - et est toujours – délimité par ce que ses parents l’autorise à faire. Il est trop jeune pour décider, et c'est à son avantage, pour une fois. Ainsi chaperonné, il n’avait donc jamais à remettre en question ses actes… À la différence de superman.
Si l’on commence à vouloir éradiquer toutes les injustices et tout le malheur sur terre, tout le désépoir, comme il venait de le dire, il est inévitable que cela finirait par toucher le libre-arbitre humain. Avec de tels pouvoirs, avec tant de possibilités, quand s’arrêter, en vérité ? « Aaaah, c’est compliqué... ». Jon se frotte énergiquement les cheveux, alors qu’il balance sa tête en arrière, surchauffé par tant de réflexions.

À quel moment doit-on laisser les héros s’en mêler, et à quelle échelle ? Les notions de bien et de mal restent subjectives et propres à chaque culture, et Jon comprend où veut en venir son père sur la peur de l’ingérence. Sur le danger de choisir pour autrui ce qui est bon pour lui, et de le faire pour la simple raison qu’on le peut. Le bien, poussé à son extrême, n’est rien de plus qu’une autre forme de tyrannie, après tout… Et s’il y avait des héros dont la force reste égal à celle d’humains sur-entraîné et sur-équipés… Dans le cas d’un être aussi puissant que superman, Jon comprenait que sa logique d’action face à la menace ne s’appliquait pas de la même façon. Son père était de ces héros dont chaque action avait des répercussions bien plus importantes et dont la puissance était devenue un symbole d’espoir... Sans pour autant se défaire de cette presque crainte que pouvait nourrir cette toute puissance.
L'espoir de tout un monde était quelque chose de précieux. Et un poids, aussi.

C’est à son tour de hausser les épaules, alors que Jon soupire lourdement, comme pour abdiquer dans sa réflexion. Il ne trouvera pas la réponse qu'il espère aujourd'hui, probablement, autant l'accepter. « Ouais, en vrai tu as raison p'pa... mais je continue de croire que si Degaton a eu l’Europe par la politique, s’il n’avait pas sa capacité à voyager dans le temps, il aurait peut-être déjà été arrêté, non ? Donc… Peut-on vraiment le voir que juste comme un homme politique ?» Ou s’arrête la politique et où commence les actions du super-vilains ? Est-ce ce qui titille son père, et qui le pousse à réfléchir, revoir sa position ? Jon sourit face à la remarque de son père, à l’idée que ce dernier sera bientôt amené à agir contre le tyran du temps, et ose même une blague, alors que son sourire se fait plus effronté. « Et si jamais ça te titille trop, et que je demande en bonne et due forme, cette fois, je pourrai aller en Europe, moi aussi ? Alleeez, dis oui! »

Oui, Jon grandit, et forcément, il s’enhardit et ne veut plus rester à la maison regarder son père agir sur l’écran de la télé de leur salon. Il sait aussi qu’il n’est pas encore à même de suivre son père dans toutes ses aventures comme le ferait un Robin, mais il est certain qu’il ne veut plus être laissé en arrière, comme un enfant qu'on retrouve le soir... Et puis c’est presque un adolescent, désormais. Des décisions s’imposent peut-être…

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Re: Mieux vaut demander pardon que permission - Kent family Lun 1 Nov 2021 - 17:21

 « Ah ! »

Un sourire amusé glisse sur le visage de Clark Kent, alors qu'il entend la supplique – la belle tentative, un peu osée aussi, de son fils.

 « Tu... ne perds pas le Nord, n'est-ce pas ? »

Il relève légèrement sa casquette, et ricane légèrement, doucement.

 « On... ah. Je sais que beaucoup de gens disent que tu me ressembles, mon grand – et je dois avouer que c'est vrai, et que cela fait ma fierté.
Mais, bon sang... si tu as tant de choses de moi, tu en as encore plus venant de ta mère. »


Il joue encore avec la balle, figée dans sa main.

 « Lois... maman aurait fait comme toi, mon grand. Je sais que je ne devrais pas te dire ça, et je sais surtout qu'elle me grondera dès qu'elle saura que je t'ai dit ça – et elle le saura, nous le savons tous deux. »

Une lueur douce glisse dans son regard, en songeant aux capacités de déduction de son épouse. La femme la plus extraordinaire qu'il ait jamais connue ; dans ce monde et tous les autres.

 « Mais... oui.
Oui, Jon. Ta maman aurait fait comme toi – autant pour me demander si elle peut retourner en Europe, que décider d'y aller d'elle-même.
C'est... ça que j'aime tant, en elle. C'est ça qui m'a rendu fou amoureux d'elle.
Lois, ta maman, elle... elle se bat pour la vérité, et la justice ; qu'importe le prix, qu'importe le coût. Même si cela implique de ne pas respecter les règles, afin qu'elles servent encore. Plus tard. »


Clark hausse les épaules, et rabat doucement sa casquette sur son crâne.

 « Jon.
Je... t'entends. Je t'écoute. Et je... trouve que tu as raison. »


Il fige un regard sérieux et déterminé sur le visage troublé de son fils, mais avide d'apprendre, de comprendre ; d'avancer.
En respectant ses valeurs, et ses envies.


 « Tu as raison, oui. Doublement raison.
Tout ceci est très compliqué.
Mais... il est vrai que Per Degaton est arrivé au pouvoir non pas en respectant les règles démocratiques, le cheminement classique, le système tristement imparfait, mais dans lequel je crois sincèrement.
Per Degaton... est un monstre. Un tyran. Un despote.
Un salaud.
Même si je n'aime pas ce terme – et même si je te défends de le réutiliser. Pas avant vingt ou trente ans, jeune homme ! »


Clark sourit, mais reprend rapidement son approche sérieuse.

 « Les forces en présence... sont inégales, oui. Je... j'ai... toujours envisagé mon rôle, ma fonction dans ce monde comme celui d'un pompier... mais tu as raison, Jon.
Les forces sont inégales. Per Degaton n'a pas respecté les règles.
Des gens souffrent. Des gens peinent.
Des gens meurent.
Et moi... humf. »


Il souffle, et lève lentement son regard vers les cieux – vers les nuages, et plus loin encore, les étoiles et leur infinité.

 « Je ne suis pas de ce monde, Jon. Je l'aime tant... j'y ai grandi, j'y ai trouvé l'amour, et ma voie. Et des proches. Et une famille, que j'aime plus que tout.
Mais... j'ai toujours pensé ne pas avoir le droit d'imposer mes idées ; ma voie.
Mais là... oui. »


Clark acquiesce lentement, et repose son regard sur Jon.

 « Oui.
Tu as raison, mon fils. Per Degaton est un tyran, qui n'a pas sa place en Europe ; ni dans ce monde.
Redemande-moi maintenant, Jonathan. »


Le jeune enfant sait que son père n'utilise son prénom entier qu'en cas de moments forts, intenses ; cérémonieux.

 « Redemande-moi si tu peux retourner en Europe. Ou plutôt... »

Clark lui renvoie la balle de baseball, et esquisse un sourire calme mais déterminé.

 « Ne me redemande pas si tu peux repartir en Europe seul. Mais demande-moi plutôt...
Si tu peux m'accompagner en Europe.
Pour libérer ces peuples d'un joug que je refuse de tolérer plus longtemps. »


C'est dit. Et ce sera fait.
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